Faust ♔ Don't touch me again

Les jours au lycée, ce n’était pas toujours simple. Pas du tout. Mais depuis ce jour au gymnase, tout s’était un peu apaisé pour Matt. Deux jours, il avait été absent de l’établissement. Deux jours, ça lui avait fait le plus grand bien. Sa mère voulait le changer d’établissement. scolaire. Il avait été ferme. C’était hors de question. Il ne le voulait pas. Il aurait dû sauter sur l’occasion, mais non. Son cœur s’était bien trop serré à l’idée de ne pas revenir, de ne pas pouvoir voir Faust. Cette pensée lui était apparue très clairement en tête. Son cœur s’était serré avec une extrême force. Il détestait l’idée de se faire frapper encore de cette façon. Mais il haïssait encore plus l’idée de ne plus voir l’adolescent. Qu’il voit ses poings ou autre chose, il pouvait bien s’en contenter.

Cela faisait maintenant un petit moment que cet épisode était passé. La petite vie de Matt avait repris correctement avec des bleus et des blessures légèrement apparentes, certains sur le visage. Mais ce n’était pas bien grave. Il s’en fichait même, ce n’était même plus douloureux. Il ne le voyait de toute façon pas alors il n’était pas celui que cela dérangerait.

Ce soir, il avait été invité à une petite soirée dans ces baraques que tous ces gosses de riches avaient. Les chats partis, les souris dansent. Tout le monde avait un peu bu. Les jeux d’alcool avaient animé la soirée et continuaient à le faire. Matt avait discuté avec plusieurs jeunes mais restait bien loin de tous ces jeux souvent accès sur l’attirance des uns pour les autres. Très peu pour lui. Il préférait observer dans son coin, il préférait voir les garçons se rapprocher des filles, aidés par l’alcool. Cette maison se transformerait sûrement en dortoir géant, vu l’alcool qui avait été ingurgité. Les esprits échauffés ne seraient pas capables de quoi que ce soit.

Discussions diverses, les yeux de l’homosexuel venant bien trop souvent s’égarer sur Faust, son bourreau qui se trouvait également dans la pièce. Un regard loin de la haine. Il l’avait observé presque toute la soirée. Pas que lui, mais en grande partie. D’autres gars étaient venus le voir pour lui dire d’arrêter de se rincer l'œil, en rigolant. Et il répondait, en rigolant, ou pas, qu’il fallait bien profiter de quelque chose de joli, tant que le poing ne s’approchait pas trop près. Un ami de Faust est venu lui faire la réflexion. Lui donnant un petit coup de coude, le gobelet de bière se renverse totalement sur le haut de l’américain. Manquait plus que ça. Il monta à l’étage rapidement pour trouver une salle de bain, de quoi nettoyer ça, en profitant même pour se passer un peu d’eau fraîche sur le visage, pour se rafraîchir un peu. Il venait très peu à ce genre de soirées, il ne s’y sentait pas franchement à sa place.

Il y avait tout type de soirées. Les soirées en petit comité ou encore les soirées avec de nombreux inconnus. Matt est plutôt soirée en petit comité. C'était plus sympa, l'ambiance y était plus douce, plus cosy. Puis c'était généralement des soirées en compagnie des personnes que l'on appréciait grandement, un petit groupe d'amis. C'était plus convivial, les discussions étaient plus légères. Comment ne pas apprécier lorsque l'on peut discuter tranquillement avec de bonnes bières ? C'était bien plus agréable que de faire un concours de couilles pour essayer d'attirer la plus jolie fille de la soirée, non ? C'était ce qu'avait eu l'impression d'observer l'américain toute la soirée.

Dans la salle de bain, il était enfin tranquille. Enfin, oui. Le visage dégoulinant d'eau, il posa le regard sur son propre visage abîmé, à travers le miroir. Juste avant que la porte ne s'ouvre. Il ne pouvait donc pas être tranquille un peu ? Son visage se tourna avant que ses sourcils ne se froncent légèrement.

Porte verrouillée, Faust totalement alcoolisé… Enfin, il semblait l’être. Son visage était rouge et anormalement euphorique. Il n’allait même pas droit, la bouteille de bière vacillant légèrement sur son support avant de se décider à ne pas tomber, devant les yeux effarés de l’américain. L’alcool pouvait mettre dans des états pas possibles. L’alcool obligeait les gens à faire des choses qu’ils voulaient garder pour eux. Il était hors de question que Matt perde le contrôle de lui-même comme ça, un jour. Il pensait ça à cet instant, sans savoir le nombre de soirées dont il n’aurait aucun souvenir, à l’avenir.

Faust était déjà en train de défaire son pantalon quand il aperçut Matt. Et quelle réaction… Il ne le reconnaissait pas ? Il lui parlait presque… Normalement, l’alcool en plus, bien évidemment. Le brun s'apprête à se pousser pour laisser la place jusqu’aux toilettes, sans compter de rattraper l’homme avec son corps. Il posa son regard sur lui pour le fixer, les sourcils légèrement froncés. Mais qu'est ce qui était en train de lui arriver, là ?

“Euh… Je ne sais pas du tout.” souffle-t-il tout doucement. En tissu, il ne s’y connaissait pas, il s’en fichait même, tant qu’il s’habillait.

Ses doigts vinrent doucement prendre ceux de son bourreau pour le faire le lâcher. Son visage se teint doucement de couleurs roses, presque rouges. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Est-ce qu’ils avaient fait un pari, en bas, et que Faust tentait de le réussir ? Libéré de la prise de l’homme, il le prit par les bras pour l’emmener vers les toilettes, en profitant également pour se racler la gorge au passage.

“Faust, ça va ?”

Matt était mal à l'aise, extrêmement mal à l'aise. Il ne savait pas comment agir. Matt n'avait pas encore construit ce mur autour de lui, pour le protéger. Matt ne savait pas comment agir dans ce genre de situation. Il ne savait pas ce qui pouvait se passer. Il ne comprenait même pas ce que voulait dire Faust. Ses mots ni queue ni tête, dans celle de l'américain. Pourquoi est-ce qu'il ne le lâchait pas ? Alors que le brun l'avait même accompagné jusqu'aux toilettes ? Il avait donc bu à ce point ? Il pourrait sembler tellement pathétique aux yeux d'autres personnes. Mais ça le rendait presque… Touchant à ceux du texan.

"Ca te manquait, de m'éclater ?"

Les toilettes étaient juste là, devant. Il ne suffisait au berlinois que de faire son affaire. Que ce soit un besoin naturel ou un besoin bien lié à l'alcool. Matt restait à côté. Parce qu'à tout moment, il pouvait tomber à cause de l'alcool et se fracasser le crâne contre le bord des toilettes. Matt aurait la mort de Faust sur la conscience. Il ne me voulait pas. Il préférait le laisser occuper ses pensées de bien d'autres façons. Doucement, il glissa la main sur son visage, ses yeux se posant dans ceux de Faust. Cette couleur… Il glissa doucement sa lèvre inférieure entre ses dents. Ce gars était beau, putain. Et… Et il s'approchait dangereusement. Dans son torse, il sentit son cœur battre à une allure folle tandis que ses joues prirent quelques couleurs rouges, également. Il posa les mains sur son torse pour essayer de le repousser. C'est l'impression qu'il avait alors que ce n'était pas du tout le cas.

"Qu'est-ce que tu fais ? C'est pas drôle… Ne me vomit pas dessus…

Chaque parcelle du corps de Matt était tendue. Il ne savait pas quoi faire. Timidement, il leva une main pour la poser sur la chevelure blonde, ses doigts se glissant dessus avec lenteur.

Il ne comprenait pas, Matt. Il ne comprenait pas comment Faust pouvait lui dire qu'il avait une belle gueule.  C'était très certainement la personne la plus homophobe qu'il devait connaître. Et le voir s'abaisser à complimenter un homme ? Il réussissait à glisser sa fierté un peu de côté ? C'était impossible. D'autant plus qu'il paraissait presque gentil, tout de suite. Ce n'était plus vraiment la même personne.

"Belle gueule parce que tu es fier de l'avoir écrasée ?"

Les lèvres souriant contre son cou réussissent à lui donner un frisson. Bon dieu. Qu'est-ce qui lui prenait ? Leurs prunelles se rencontrent, s'accrochent, se scrutent. Dans le bleu des yeux de Faust, l'américain se laisse tomber, plongeant immédiatement. Faust avait un pouvoir hypnotisant sur lui. Il le bouscule. Pas physiquement, mais à l’intérieur. Jamais il n’avait ressenti une telle chaleur. Son cœur flanche avec force dès lors que leurs lèvres se retrouvent presque les unes contre les autres. Inconsciemment, ses yeux se fermaient. Pourquoi ? Il avait bien envie de sentir finalement ses lèvres se poser contre les siennes. Son esprit ne pensait qu'à ça tout comme son corps qui en brûlait d’envie. Elles étaient si près, leurs lèvres… Il ne suffisait juste qu’il avance la tête de quelques millimètres pour les effleurer, pour les capturer entre les siennes et enfin sentir autre chose que la morsure de ses poings sur sa peau. Mais il n'en faisait rien, restant là et immobile, à attendre.

A attendre quelque chose qui ne viendrait pas. Comment est-ce que c'était possible ? Faust n'était pas de ce bord, il devait tout simplement être trop alcoolisé. Il indiqua qu'il devait pisser, abandonnant Matt au milieu de la salle de bain. Matt qui ne bougea pas, le temps de reprendre ses esprits. Le temps de redescendre sur terre, de réfléchir à ce qui venait de se dérouler. Ou plutôt, ce qui ne venait pas de se dérouler.

Une main posée sur l'évier, le regard rivé face à lui, dans le vague, il secoua tout doucement la tête. Qu'est-ce qui leur arrivait ? Ce gars était totalement dérangé. Il allait s'en aller. Oui, il allait partir lorsqu'il entendit la demande. Il avait envie de rentrer chez lui. Partir mais uniquement pour s'éloigner de Faust, uniquement pour lui échapper.

Se tournant vers lui d'un coup pour le rembarrer, son regard croisa ve qu'il ne voulait absolument pas voir. Immédiatement, il détourna le regard, le visage devenant rouge de honte. Honte d'être homosexuel mais aussi de gêne. Gêne de voir ce qu'il n'était pas censé observer. Sa langue claqua contre son palais alors qu'il se mit à parler en bégayant presque.

"Tu fais ça depuis 10 ans, abuse pas… Débrouille toi comme un grand… Je te touche pas… Je veux pas…"

Chaque parcelle du corps de Matt était tendue. Il ne savait pas quoi faire. Timidement, il leva une main pour la poser sur la chevelure blonde, ses doigts se glissant dessus avec lenteur.

L’alcool était capable de mettre dans bien des états. Des états que l’on ne peut pas prévoir lorsque l’on voit une personne alcoolisée pour la première fois. Il y avait l’alcool joyeux, l’alcool triste, l’alcool sincère et même bien d’autres. Mais était-il possible d’atteindre un stade où l’on sentait l’alcool mais où tout allait encore bien, où l’on jouait simplement la comédie pour pouvoir mieux rire de l’autre, plus tard ? Il fallait dire que l’américain était désemparé, totalement désemparé. Il n’avait jamais eu droit à tout ceci. Faust n’avait jamais montré une telle attention envers lui. Il semble presque faible, à lui demander de remonter son caleçon et fermer son pantalon à sa place. Il serait tellement facile à Matt de se venger de ce qu’il suffit au quotidien. Il lui suffisait de tendre la main pour attraper ce qui dépassait et le tordre. Ce n’était pas compliqué, si ? Sa vengeance était à portée de main. Il y pensait. Et en même temps, il n’avait pas envie de lui faire du mal, pas à Faust. Ou alors pas comme ça. Lui envoyer un coup de poing ne le dérangeait pas. Mais toucher l’objet de son plus gros vice, c’était tout simplement hors de question. Il était encore trop peu alcoolisé pour ne pas se rendre compte de ce qui était en train de se passer dans cette pièce. Il était comme un agneau face au loup.

Un mot d’excuse d’un ton qui ferait chavirer la personne la plus réticente du monde. Le cœur de Matt vibre dans sa poitrine. Il observa les larmes venir emplir les yeux de son interlocuteur. Il ne sait pas vraiment comment réagir. Non, il ne sait pas du tout. Faust a toujours été un homme fort de caractère. Il ne pouvait tout simplement pas craquer ainsi devant lui, si ? Pourquoi était-il en train de s’excuser, au juste ? Pour l’avoir frappé ou même pour être incapable de s’habiller correctement ?

Matt se posait de nombreuses questions. Beaucoup trop de questions. Il avait envie de se les poser, en fait. Cela lui évitait de penser à la proximité qu’ils étaient en train d’avoir. A la distance que Faust était en train de réduire. Beaucoup trop réduire. Que faisait-il ? Un pas, deux pas. Matt se retrouva contre le mur. Ce n’était pas amusant du tout. Tout le monde dans cette école savait qu’il était homosexuel. Mais ce n’était pas du tout amusant que de jouer avec. Vraiment pas. Parce que Faust était bien en train de jouer, non ?

Tout comme le berlinois, il sentit le rouge lui monter aux joues. Il ne comprenait pas du tout cette situation, loin de là. Matt n’aurait pas dû toucher la jolie chevelure. Il regrette son geste alors que son cœur s’affole. Il va se mettre à paniquer à tout moment, non ? Pour qu’il se mette à battre si vite. Il va paniquer et hurler à tout moment. Ca doit être ça. Matt est encore bien trop innocent. Alors que son regard reste fixé sur une seule et unique chose. Les lèvres de Faust. Il rêve de les embrasser. Non, il ne doit pas penser à ça. Cela devait être les effets de l'alcool, non ? Oui, c’était ça. Il voulait s’en persuader alors que leurs lèvres se trouvaient, se touchaient, se caressaient. Sa tête lui dit de hurler, de le repousser avec force. Ses mains se posent sur le joli torse de l’adolescent, déjà prêt à le repousser. A faire ce qu’il doit faire. Mais elles continuent leur chemin vers le haut pour se glisser autour de son cou, dans ses cheveux alors qu’il approfondit le baiser en penchant légèrement le visage sur le côté.

Il devrait pleurer. Se dégoûter. Et pourtant, à cet instant, il se sent incroyablement heureux, incroyablement léger. La première chose qui lui plaisait à Berlin. Il avait envie que ce moment dure éternellement. Il devait être en train de rêver. Mais cela semblait vraiment réel cette fois.

Il y a de ces moments auxquels personne ne s’attend. Des moments qui semblent s’égarer dans le temps, quelque part où seules deux personnes se découvrent sans vouloir laisser qui que ce soit d’autre sans vouloir laisser qui que ce soit d’autre entrer dans une bulle que ni l’un ni l’autre ne veut visiblement briser. Cette maison était remplie de jeunes personnes en construction. Des personnes qui faisaient leurs propres expériences de la vie de façon plus ou moins timide, qui tâtaient le terrain d’une vie d’adulte dont elles feront bientôt partie.
Dans cette pièce où  le verrou empêche toute personne d’entrer, les deux hommes se trouvent, se cherchent, allant dégotter en l’autre quelque chose qu’ils n’ont pas encore exploré.

Matt sent chaque parcelle de son corps s'embraser. De bas de son ventre jusqu'à ses oreilles dont la teinte est largement rougeoyante. Le corps de Faust, c'est la première fois qu'il ressent ça. En dehors de certaines songes. Et pourtant, ce qu'il ressent à cet instant n'est absolument pas comparable. Il a envie de baisser sa garde totalement, il souhaite s'abandonner dans ses bras. Son palpitant se met à courir un marathon alors que leurs lèvres se séparent, leur permettant de respirer un peu. De reprendre un souffle qui semble manquer à la respiration courte et profonde de l'américain. Ses paupières restaient closes quelques instants, ses sourcils légèrement froncés. Il a presque peur de les ouvrir et de prendre réellement conscience que la personne qui le faisait tant réagir était son bourreau.
Cela finit bien par arriver. Ses yeux retrouvant la lumière de la salle de bain, il les posa sur cet homme. Un homme qu’il avait l’impression de découvrir pour la première fois. Son coeur sembla accélérer la cadence, encore. Il allait finir par sortir de sa cage. Cet homme était tellement beau. La forme de sa mâchoire, les lèvres sur lesquelles il voulait bien se perdre, les yeux dans lesquels il acceptait volontiers de plonger… Il se sentait totalement fébrile. A bout de souffle, il se sentait vivant. Pour la première fois, il avait l’impression d’être quelqu’un qui important, d’être attirant et non ce monstre homosexuel que tout le monde aimait rabaisser. Tout ça grâce à une personne. Faust Löwe.

Il enroula ses bras autour de son corps, ses doigts venant se perdre dans la chevelure du lycéen alors que l’autre se permettait de descendre le long de son dos, sentant les légers muscles à travers son haut, glissant sur son pantalon à moitié enfilé. Il déposa quelques chauds baisers sur le visage de son vis-à-vis avant que ses lèvres ne soient possédés de nouveau avant qu’il ne sente légèrement la panique monter en lui alors que son pantalon était défait. Il tourna le visage sur le côté, posant une main sur celle bien trop près de son intimité pour pouvoir l’arrêter. Alors que, d’une voix faible, il disait. “Non, arrête s’il te plaît…

Le sentiment de promiscuité t'intime à plus loin. À plus près. Tu es comme avec ces filles dans ton lit, doux et tranquille, mais avec quelque chose de plus. De vrai. Tes doigts se promènent sur cette peau chaude, ces muscles fins à peine dessinés. Pas de seins. Cette absence significative te fait battre des cils. La texture moelleuse que tes mains ont l'habitude de pétrir pour en harceler les mamelons : absente. C'est désarmant, inhabituel. Bizarre et pourtant tes caresses ne cessent de continuer à explorer ce derme d'où se dessinent des angles masculins. Jusqu'à ce que tes doigts atteignent un début de pantalon. Une ceinture que tu tentes de délier, mais on ne veut pas. Matt ne veut pas.

-- Mais pourquoi...

Tu supplies presque, enfoui dans le creux de son cou. Tu t'es interrompu dans ton entreprise, avec regret. Pourquoi il ne veut pas. Toi tu veux, tu as envie. Ton corps a envie. Sous tes propres vêtements la manifestation évidente du désir bombe les plis de ton pantalon. L'envie pressante d'effeuiller les couches de textiles grandit dans tes yeux, dans ta voix. Tu attrapes le lobe de son oreille pour en mordiller doucement la peau, appeler à plus.

-- Alleeeez... On est tous seuls, y a personne pour voir...

Contre lui ton bassin remue, impose son relief explicite. Ton visage se frotte à celui de Matt avec un ronronnement singulier, empli de désir.

-- J'l'ai jamais fait non plus avec un garçon. J'ai envie, je. J'veux essayer. S'te plaît.

Tu seras doux et appliqué, autant que faire se peut. Autant que ton état alcoolisé te le permet.