it's no good (lazlo)

Lazlo & Lotte

it's no good

Lotte avait hésité un moment avant d'envoyer son message à Lazlo. Au début, elle avait dû mal à croire ce que le jeune garçon disait. Il était le fils d'Archibald... Impossible, insensé. Elle n'avait pas voulu ouvrir les yeux, ne pas croire ce qu'on lui racontait. Puis un jour, à force que cela tourne dans son esprit, d'imaginer cette décision et le personnage d'Archibald, tout était devenu clair comme du cristal. Il pouvait totalement faire ça, c'était le genre de type. A croire que sa relation avec Lotte durant trois ans n'était qu'une mascarade, sa vraie nature en étant tout autre... C'est pourquoi, elle finit par prendre son téléphone et envoya à un message à Lazlo. Elle attendit quelques minutes, les yeux rivés sur l'écran, le coeur battant se demandant si elle n'avait pas fait une bêtise. Puis la réponse arriva et le rendez-vous fut pris. Elle soupira un instant, pas complètement sûre de ce qu'elle venait de faire. De toute façon, ça ne l'engageait à rien. Juste à lui parler, il n'y a rien de mal à lui parler...

C'est ainsi que Lotte se trouva assise à une table au Kaffeeklapple. Elle regardait machinalement son téléphone, son thé brûlant posé sur la table. Elle laissa son index parcourir le rebord du verre. Elle se demandait comment elle en était arrivée là. Lazlo n'étant pas encore là, elle se prit à revisionner le film dans sa tête. Sa destruction, son plongeon dans les abysses. Cette révélation qui l'aurait fait encore plus descendre, toujours plus profondément. Elle avait alors joué la carte du déni, de celle qui ne voulait pas voir. Cela faisait maintenant un an et c'était la fin du temps des illusions. Elle devait voir la vérité en face mais surtout, elle devait se sortir de cet état, ce dégoût de tout, cette envie de rien. La seule solution qu'elle ait trouvé pour essayer de se sortir de ça, de l'humiliation qu'elle avait subi, c'était la vengeance, cela semblait être la meilleure solution. Une solution quoique bancale et Lotte ne savait pas encore jusqu'où elle serait capable

Lazlo & Lotte

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tu as été surpris de recevoir un message de lotte. tu pensais qu'elle ne te recontacterait pas. l'ex de ton père. évidemment que tu as été à sa rencontre quand tu as remarqué qu'ils n'étaient plus en couple. une occasion de plus à saisir. trop belle pour que tu la laisses t'échapper. tu lui as tout balancé. ton père. cette grossesse il y a dix-neuf ans. le connard qu'il a été, qu'il a sans doute continué à être toute sa vie. elle ne t'a pas cru sur le moment et c'est bien normal. sans doute qu'elle était encore amoureuse, la pauvre. tu soupires doucement en te dépêchant de rentrer de cours. t'es vraiment trop con d'avoir accepté de t'y rendre quand une de tes amies t'a proposé d'aller voir comment ça se passait autre part. parce que maintenant, tu n'as pas vraiment le temps de manger avant de rejoindre lotte. tu prends une douche rapide et enfiles un jean, un pull et tu attrapes ta veste à la volée avant de repartir vers le café. tu te mords l'intérieur de la joue, tes doigts glissent dans tes cheveux et tu termines par entrer dans l'établissement. tu jettes un coup d’œil à ton portable. presque 21h. tu soupires un peu et tu repères sans mal lotte dans la salle. salut ! désolé d'arriver seulement maintenant ... tu souffles en te pinçant légèrement les lèvres, un peu mal à l'aise, d'un coup. tu lui as demandé de venir et, clairement, ça n'a ni queue ni tête. aucun sens. simple vengeance contre un homme qui vous a fait souffrir bien trop de gens, son propre fils en tête de liste, sans qu'il ne le sache. enfin si, il savait parfaitement qu'il abandonnait un enfant, quand il s'est barré, trop flippé pour porter ses couilles et assumé d'avoir mis une étudiante enceinte. c'est comme ça que tu l'as toujours vu, ton père. du moins, depuis que t'es en âge de comprendre tout ce que ça signifie, le connard qu'il a été. tu te pinces les lèvres, te trouvant soudainement idiot à rester debout comme ça, alors tu viens t'asseoir sur la chaise en face de la brune, un peu brusquement sans doute. tu lui offres un sourire un peu crispé. en réalité, tu ne t'attendais pas du tout à la revoir, à discuter avec elle. et tu dois avoir l'air bien idiot, face à elle.

Lazlo & Lotte

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L'heure tournait, l'arrivée de Lazlo était imminente. Concrètement, qu'est ce qu'elle foutait là ? Pourquoi elle avait pris ce rendez-vous. Elle n'était pas sûre d'être capable d'aller jusqu'au bout et pourtant la curiosité la maintenait sur sa chaise. La curiosité... et l'envie... Si Lazlo était vraiment le fils d'Archibald, elle avait comme envie de le connaître. Car pendant trois ans, d'une certaine manière elle aurait été comme... sa belle mère... Cette réflexion lui fit froid dans le dos. Mais ça aurait été totalement ça. Et à cette pensée, elle s'imagina se lever, ne pas être là quand il arriverait. Mais ce n'était pas tellement son genre. Elle l'attendrait et verrait bien. Lotte regarda à nouveau l’heure sur son téléphone. Bientôt 21h. Elle but une nouvelle gorgée de son thé qui commençait à se refroidir. Puis elle le vit arriver à travers la vitre du café. Il avait l'air d'avoir couru un marathon pour arriver ici.salut ! désolé d'arriver seulement maintenant ...  Lotte lui sourit « Pas de souci. » Maintenant qu'il était là, ils allaient pouvoir commencer. Et pourtant, ils eurent du mal à se lancer. Un silence pesant se mit à planer sur leur table. Aucun n'osait peut être prendre la parole, sceller leur vengeance envers le même homme. Lotte prit une nouvelle gorgée et termina son thé. En reposant la tasse sur la coupe, elle finit par dire « Tu es vraiment sûr que tu veux te venger ? » Cette question raisonnait comme si elle se posait elle-même la question avant de la poser à ce pauvre gosse.

Lotte ne pouvait que comprendre ce garçon paumé, enfin imaginer ce qu'il pouvait ressentir. Celui qui a vécu sans père, celui qui se savait abandonné. La brune avait eu la chance de grandir avec ses parents, ils coulaient toujours leurs vieux jours dans la Forêt Noire. Si elle ne les voyait que très peu, elle savait qu'ils seraient là pour elle. Comment avoir les bons repaires quand on sait que son père préfère faire sa vie ailleurs ? Sans nous ? A croire qu'on lui aurait gâché sa vie s'il avait pris la peine de nous connaître. S'il y a quelques années Lotte n'y aurait pas cru un traître mot de cette histoire, elle voyait aujourd'hui Archibald d'un tout autre visage. Et ça serait tellement possible. Elle comprenait l'envie viscérale de Lazlo de se venger, simplement débarquer et croire qu'ils pourraient être une famille heureux n'était même pas envisageable. A voir de semer, Archibald finirait par avoir ce qu'il avait récolté.« Que veux tu faire alors ? » Il n'y avait aucun doute que le garçon était plus que déterminé à aller jusqu'au bout.

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tu es en colère. tu l'es constamment. contre ton père. c'est la, c'est présent et si, parfois, la douleur et la colère s'estompent, tout revient bien trop rapidement. c'est sans doute pour ça que t'as commencé à fumer. à boire. à partir en vrille. pour essayer de ne plus ressentir cette douleur. pour ne plus avoir mal, pour ne plus avoir envie de crier, de hurler, de frapper, de pleurer. tu arrives tardivement au petit café. t'as rendez vous avec lotte, l'ex d'eisenmann. tu te mords l'intérieur de la joue, tu n'aurais jamais dû accepter de suivre un pote dans un cours totalement hors programme. tu soupires doucement et t'excuses un peu maladroitement avant de te retrouver la, comme un con. tu te mords l'intérieur de la joue, tu ne sais pas combien de temps tu restes comme ça avant de t'asseoir brusquement. elle doit te trouver carrément étrange, sûrement drogué, en réalité. tu te pinces les lèvres, triture le bas du t-shirt que tu as enfilé. tu es vraiment sûr que tu veux te venger ? tu fronces légèrement les sourcils et relèves la tête vers la brune. tu prends une légèrement inspiration, tes mains se posant sur la table en face de toi, tandis que ton pied tapote nerveusement le sol. il m'a abandonné. tu siffles d'une voix la plus calme possible. trop calme. il a pas su porter ses couilles quand il a mit ma mère enceinte. il a préféré se barrer et continuer de se taper des parfaites inconnues. qui sait combien il a pu en foutre en cloque. tu ajoutes. tes doigts glissent contre ton visage. une erreur. pour lui tu n'es que ça. une erreur. il t'a trompé. c'est la seul preuve qu'il me fallait pour savoir qu'il est resté un connard. tu craches presque. une dame âgée non loin de vous se tourne vers toi et tu arques un sourcil, secouant la tête de gauche à droite, retenant un petit soupir. c'est sans doute douloureux pour elle de lui rappeler. tu n'en sais trop rien. mais tu veux qu'elle comprenne. archibald n'est pas quelqu'un de bien. c'est tout. que veux tu faire alors ? tu te pinces délicatement les lèvres. tu tournes la tête et appelles un serveur, lui demandant une bière. tu te tournes vers lotte tu veux boire autre chose ? tu demandes. tu as bien remarqué qu'elle vient de terminer une tasse, mais ... sait-on jamais. tu laisses le serveur repartir ensuite et tu te laisses tomber dans ta chaise, t'adossant lourdement. t'as aucune idée de ce que tu vas faire. je veux qu'il paye. je veux qu'il souffre comme je souffre. tu termines par souffler. tu n'as pas encore trouvé le bon moyen pour le détruire. ça ne saurait tarder. t'as été trois ans avec lui. y'a pas un truc sur quoi faire pression ? j'en sais rien, un frère, un sœur, des parents malades ... n'importe quoi ! tu lâches en soupirant, tes doigts venant frotter ton visage, tandis que le serveur revient vers vous. tu lui tends un billet pour payer.

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Les deux âmes en peine réunies à même table. Ca vaudrait très certainement le détour. Lotte profita d'un instant pour observer Lazlo. Cherchant des similitudes avec son ex. Une chose qui frappa Lotte, c'était ses yeux. Non pas leur couleur, l'un avait les yeux marrons tandis que l'autre avait les yeux bleus. C'était plutôt le regard, cette détermination qui se lit sur le visage. Archibald donnait tout pour sa carrière, il ne lâchait rien et Lotte sentait que pour ce gamin, c'était exactement la même chose, quand il avait une idée en tête, il ne devait pas l'avoir ailleurs. Mais la brune lui demanda tout de même s'il était bien sûr de ce qu'il voulait faire. Bien qu'ils pourraient toujours arrêter s'ils avaient des remords ou s'ils trouvaient qu'ils allaient trop loin. Mais dans un sens, Archibald s'était moqué d'eux, chacun à sa manière. Il était temps aussi qu'il sache ce que cela d'être du côté de celui qui était moqué. Comme Lotte s'en était douté, Lazlo n'avait pas l'attention d'abandonné. «  il m'a abandonné » ça au moins c'était clair « il a pas su porter ses couilles quand il a mit ma mère enceinte. il a préféré se barrer et continuer de se taper des parfaites inconnues. qui sait combien il a pu en foutre en cloque. » Lotte soupira, à cet instant elle se posait exactement la même question. Combien étaient tombées sous son charme, persuadée d'être différentes, que cela durerait plus qu'une nuit ? Lotte préféra même pas imaginé son tableau de chasse. Mais cela devait être impressionnant – et pas dans le bon sens du terme, ce gars était potentiellement une MST ambulante...  « il t'a trompé. c'est la seul preuve qu'il me fallait pour savoir qu'il est resté un connard. » Et là, c'était le coup qui fait mal. Celui qui ravive la blessure de son cœur. Comme son père, il n'a pas la langue dans sa poche. Déjà un an et pourtant, encore tellement fragile. La moindre chose, le moindre souvenir et tout repartait en éclat. Elle se savait pas encore guérie mais ne préférait ne rien dire ou laisser paraître à Lazlo. Elle contracta seulement la mâchoire, soufflant un simple oui entre ses dents. Elle aurait préféré ne pas vivre cette mauvaise expérience. Si elle avait compris qu'il avait pas mal profité avant de la rencontrer, elle n'aurait jamais pensé que ça se finirait ainsi leur histoire. Elle aurait d'ailleurs peut être préférée être de passage, sans attache ou avenir envisageable.

Mieux valait chasser toutes ces mauvaises idées de sa tête et se concentrer sur l'essentiel. Les faits et simplement ça. Ca serait plus simple pour tout le monde. Mais avant d'entrer pleinement dans le sujet, le serveur vient prendre leur commande. Lotte commanda un nouveau thé et posa à nouveau son regard dans celui de Lazlo. Puis la cherche commença « je veux qu'il paye. je veux qu'il souffre comme je souffre. » ça, ça avait le mérite d'être clair aussi, même si ça n'allait pas être facile vu que le gamin avait presque vingt ans de souffrance derrière lui. Lotte inspira un instant, ces mots étaient assez forts et il lui fallait un peu de temps pour les encaisser. Elle n'était pas du genre à faire du mal aux gens mais Archibald pouvait arrêter de tout prendre pour un jeu, de se faire avoir une fois pour ressentir ce que cela pouvait faire... « t'as été trois ans avec lui. y'a pas un truc sur quoi faire pression ? j'en sais rien, un frère, un sœur, des parents malades ... n'importe quoi ! » Lotte se mit à réfléchir, commençant à mordiller son pouce comme elle en avait l'habitude, ça l'a stimulé disait elle. Elle fouilla en long en large et en travers tout ce qu'elle savait d'Archibald. Elle attendit que le serveur vienne apporter leurs consommations pour prendre la parole « Comme t'as pu le comprendre avec Archibald, il n'est pas du genre famille. Si j'étais toi, je perdrai pas mon temps à fouiller là-dedans. Ce qui lui tient vraiment à cœur, qui lui prend tout son temps – quand ce n'est pas à courir de plumard en plumard – c'est ses recherches. Il ne vit que pour son boulot. Tu auras plus de chance de l'atteindre de cette manière à mon avis » Lotte attrapa sa tasse et se cala dans le fond de son siège.

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tu te mords l'intérieur. tu parles parce que c'est facile de parler, c'est facile de laisser les mots s'échapper de tes lèvres. ça l'a toujours été, et ça ne t'as pas dérangé de provoquer eisenmann l'autre jour, de descendre au milieu de l'amphi pour prendre la parole. ça a toujours été un avantage, de savoir parler et de ne pas avoir peur de le faire. tu te mords l'intérieur de la joue, tes pinces légèrement les lèvres. tu vois le regard de lotte changer que tu lui rappelles quel connard ton père à été. tu prends une légère inspiration. ça fait un an et pourtant ... désolé. tu souffles doucement. ton but n'était pas de la blesser, tu ne voulais pas lui faire mal. tu ne voulais pas la blesser. ce ne serait clairement pas à ton avantage. tu te mords l'intérieur de la joue et soupires un peu. tes doigts glissent maladroitement dans tes cheveux, tu n'es pas vraiment doué pour c genre de choses, tu es loin de l'être. t'es pas celui qui fait attention à ce qu'il dit, t'es pas celui qui prend garde à ne blesser ni ne choquer personne. toi tu t'en fiches bien, au fond. et ... et sans doute que tu tiens ça de lui. tu soupires longuement. tu veux juste qu'il voie comment tu as souffert. tu veux qu'il comprenne ce que ça fait, que de vivre pendant dix-neuf années dans une peine constante, un questionnement qui ne cesse jamais et qui se fait de plus en plus pressent et violent de jour en jour. tu aurais aimé ne jamais savoir, te contenter de ton beau-père, te dire que lui, était la figure masculine dont tu avais besoin. mais ça n'a jamais été le cas. tu payes ton verre et le nouveau thé de lotte, tendant un billet au serveur, le laissant s'éloigner avant de te concentrer de nouveau sur la brune. tu viens boire une gorgée de bière. comme t'as pu le comprendre avec archibald, il n'est pas du genre famille. si j'étais toi, je perdrai pas mon temps à fouiller là-dedans. ce qui lui tient vraiment à cœur, qui lui prend tout son temps – quand ce n'est pas à courir de plumard en plumard – c'est ses recherches. il ne vit que pour son boulot. tu auras plus de chance de l'atteindre de cette manière à mon avis. tu te mords l'intérieur de la joue. évidemment qu'il n'est pas famille. pas du tout, même. sinon il serait au courant, il connaîtrait au moins le prénom de son fils. mais, non. rien. rien du tout. tu te pinces les lèvres. putain pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ! tu marmonnes. ça se voit qu'il ne vit que pour ses putains de virus. tu te pinces les lèvres, relève la tête vers lotte. ça m'tue, tu sais. tu souffles doucement, secouant la tête de gauche à droite. tu ne sais pas pourquoi tu lui dis ça, soudainement. tu as sans doute l'impression que ta douleur n'est pas légitime. j'suppose qu'il t'a jamais parlé de moi avant que j'débarque, hm ? tu hausses vaguement les épaules et te mords l'intérieur de la joue. il a dû oublier. juste ... oublier mon existence. tu ajoutes. et tu préfères venir boire ton verre plutôt que de continuer à parler, ta voix se faisant moins assurée, d'un coup. beaucoup moins assurée. toute cette confiance qui s'envole soudainement.

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Autant dire que le petit d'Archibald n'avait pas sa langue dans sa poche. D'une certaine manière, il ressemblait plus à son père qu'il n'aurait sûrement voulu paraître. Lotte se garda bien toutefois de le lui faire remarquer. C'était clair qu'il était paumé, pas dans le mauvais sens du terme. Dans le sens qu'il n'avait pas repère et qu'il crevait d'envie d'en trouver. C'était peut être de la psychologie de comptoir mais c'était à se demander si tous ces efforts n'étaient pas juste pour retrouver un semblant de père. Le faire souffrir n'était peut être pas sa réelle motivation, il voulait juste le rencontrer, faire part de sa vie. Même si c'était pour y foutre sa merde. De cette manière, son père le verrait, il y ferait attention. Comme un enfant qui cherche l'affection de parents trop occupés pour les regarder. Mais Lotte n'était pas là pour juger.  Si faire souffrir les autres n'était pas son style, vouloir aider un gamin à retrouver son père l'était beaucoup plus. C'est pourquoi elle tenta de le faire partir dans la bonne direction. La famille, les amis, il ne pourrait pas atteindre Archibald de cette manière, son travail par contre... C'était sa vie. Et Lazlo se trouva apparemment bête de ne pas y avoir pensé. Parfois la solution la plus simple n'est pas celle que l'on voit toujours. . « ça m'tue, tu sais. » Cette phrase arrêta net Lotte qui s'apprêtait à boire une gorgée de thé. Elle reposa doucement sa tasse, le cœur déchiré. Elle sentait bien qu'il s'agissait d'un ado en détresse, qu'il ne faisait que de lancer un appel à l'aide. Un appel pour que son père le voit, qu'il sache qu'il existe. Surtout qu'apparemment, on ne lui avait pas fait un enfant dans le dos, d'après l'histoire de Lazlo, Archibald savait qu'il avait un enfant. Lotte ne sût s'il s'agissait d'un geste déplacé mais elle se permit de prendre la main de Lazlo et de la serrer doucement, le regardant tendrement dans les yeux. « Ca tuerait n'importe qui. » Il n'avait pas à avoir honte, il n'avait pas choisi cette vie. Il ne faisait que subir les conséquences du choix de son père.

« j'suppose qu'il t'a jamais parlé de moi avant que j'débarque, hm ? il a dû oublier. juste ... oublier mon existence. » A sa question, Lotte ne savait pas quoi répondre. Sur le coup elle se demanda ce qui lui ferait le plus mal. Qu'effectivement Archibald n'ait jamais parlé de son fils, que Lotte ignorait totalement que son compagnon avait pu avoir un enfant lors d'un coup d'un soir ou si on contraire, il lui avait dit mais n'avait rien fait pour le rencontrer et s'occuper de lui. « Je suis désolée... » Elle retira doucement sa main, se sentant presque coupable de n'avoir rien pu faire. Sans réellement, le dire par ses excuses, Lotte affirmait effectivement qu'elle ne le savait pas. Archibald n'avait rien laissé paraître à ce sujet. « Si j'avais été au courant, je l'aurais tanné pour qu'il te rencontre. Au moins pour les choses importantes. » Les anniversaires, les Noëls, au moins une carte de temps de temps, un coup de fil. Il n'était pas obligé de l'avoir un week-end sur deux mais au moins que Lazlo sache qu'il avait un père. Lotte s'imaginait alors une vie totalement autrement si elle avait vu la vérité et le fait de se dire qu'elle aurait pu être sa belle-mère... De toutes les femmes qu'Archibald s'était tapé, elle devait être de celle qui devait s'y en approcher le plus. Lotte essaya encore de chercher ce qui pourrait affecter le plus Archibald puis elle se rappela d'une chose, comment elle avait pu l'oublier « Je ne suis pas fan de l'idée de faire du mal aux animaux. Mais Archibald adore son iguane, plus que la plupart des êtres humains j'imagine. » Elle ne savait pas si c'était le genre d'informations qui lui serait très utile.

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lotte doit sans doute te trouver bien misérable. t'es la, t'es un gosse qui veut jouer aux adultes alors qu'il n'en n'est pas encore un. tu veux jouer aux durs, à celui qui ne se laisse pas atteindre par la situation, mais cette dernière te détruit totalement. plus les jours passent et moins ça va. tu as envie de crier et de hurler, tu as envie de ne rien faire de ta vie, te laisser aller et terminer par t'endormir pour de longues heures, sans doute un peu trop de temps, d'ailleurs. tu retiens un léger soupir, ton souffle tremble un peu et ça te tue, tout simplement. il n'y a pas d'autres mots pour décrire ce qu'il peut bien se passer au fond de ton crâne. tu fronces un peu les sourcils quand la brune attrape ta main pour la serrer doucement et tu viens te mordre l'intérieur de la joue. ça tuerait n'importe qui. tu hausses vaguement les épaules. non. les gens forts et courageux seraient moins atteints que toi. et, malgré tout ce que tu laisses paraître, tu n'es ni fort, ni courageux. t'es juste perdu. et sans doute qu'elle n'a jamais entendue parler de toi, lotte. ouai, sans doute que ce connard n'a jamais parlé de toi. à personne. parce que tu n'es rien, personne, parce que tu n'es qu'une erreur; la sienne. celle qu'il n'assume pas, qu'il n'a jamais assumé et qu'il n'assumera sans doute jamais. je suis désolée... tu secoues la tête de gauche à droite. t'y es pour rien. tu souffles simplement, prenant le temps de respirer, pour reprendre le contrôle de ta propre voix. elle lâche ta main et tu viens laisser tomber tes bras contre tes cuisses. si j'avais été au courant, je l'aurais tanné pour qu'il te rencontre. au moins pour les choses importantes. je sais. tu murmures. parce qu'elle est gentille, lotte. parce qu'elle a l'air affectée par la situation, d'une manière ou d'une autre. tu ne saurais dire comment, en réalité. après tout, dans une autre vie, dans une autre situation, elle aurait pu devenir ta belle-mère. tu soupires doucement à cette pensée. je ne suis pas fan de l'idée de faire du mal aux animaux. mais archibald adore son iguane, plus que la plupart des êtres humains j'imagine. tu fronces les sourcils et secoues la tête. ok, donc le gars préfère un putain d'iguane à tout le reste. tout le reste. toi. son fils. tu te retiens de le souffler à voix hautes. tu soupires longuement. je ... j'vais pas m'introduire illégalement chez lui pour kidnapper un iguane, non plus. j'ai pas envie de terminer en prison. tu pouffes doucement et tu termines ton verre en quelques gorgée. quoique je l'aurais p'être fait, si j'étais encore mineur. je ne risquais pas grand chose, ils auraient été indulgents avec mon histoire. mais j'suis majeur maintenant. tu soupires longuement. c'est comme ça. c'est la vie. tu te mords l'intérieur de la joue et tu secoues un peu la tête. tu la relèves finalement vers lotte. ça te dérange si je ... si je veux fumer ? tu demandes finalement. tu peux m'accompagner si tu veux. tu ajoutes précipitamment, sans réellement comprendre pourquoi ni comment. sans doute que tu n'as pas envie de rester tout seul, non plus. tu fouilles les poches de ta veste pour récupérer ton paquet de cigarettes, attendant la réponse de la jeune femme.

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Cette rencontre avait tout de même un goût d'étrange, de bizarre. Le fils et l'ex. Les deux âmes blessées et perdues qui tentaient de trouver des solutions dans leur malheur. Lotte continuait d'observer ce gamin, cette âme en peine. Bien qu'elle ne pouvait l'être. Elle, elle avait perdu ce qu'elle pensait être l'amour de sa vie, lui n'avait jamais eu de père. Aucune figure, aucun nom ou un téléphone. Connaître au moins la voix, le visage. De temps en temps. De savoir qu'il pourrait être là, pas forcément à la minute mais pour un conseil, il aurait pu être là. Au lieu de ça, c'était le silence et le néant. Lotte n'estimait heureuse d'avoir eu une enfance normale, sans aucun drama que celui de vivre à la campagne profonde. Mais c'était un manque acceptable face à l'absence d'un parent. Lotte fit ce qu'elle put pour essayer de remonter le moral du jeune garçon. Ses réponses étaient maladroite malgré son regard et geste tendres. Peut être est ce déplacé, Lotte n'était pas psychologue. A défaut de trouver les mots pour l'aider à aller mieux, la brune lui donna quelques informations sur son père, notamment sur Leopold, son iguane de compagnie. Lotte avait vraiment du mal avec cet animal lymphatique mais il n'était pas méchant pour autant. Juste... inexpressif... Mais comme Lotte aurait pu le prévoir, cette réponse n'enchanta guère Lazlo. « ok, donc le gars préfère un putain d'iguane à tout le reste. » Oui c'était probable... Car l'iguane ne l'empêchait pas de vivre sa vie. De faire ce qu'il voulait. A part le nourrir tous les jours et de nettoyer le terrarium, il ne demande rien. Pas d'explication, pas de projet, pas de futur. Un animal, c'est constant. Comme Archibald. Il ne fallait malheureusement pas chercher plus loin. Aussi terrible soit cette vision des choses pour Lazlo. « je ... j'vais pas m'introduire illégalement chez lui pour kidnapper un iguane, non plus. j'ai pas envie de terminer en prison.  quoique je l'aurais p'être fait, si j'étais encore mineur. je ne risquais pas grand chose, ils auraient été indulgents avec mon histoire. mais j'suis majeur maintenant. » Lotte ne savait pas si elle devait pouffer de cette histoire et craindre le fait qu'il aurait effectivement pu enlever un animal. Leopold n'avait pas choisi quel humain l'adopterait. Comme pour Lotte et Lazlo, l'iguane subissait son maître. En tout cas, c'était ce que craignait en un sens Lotte, cette conversation devenait de plus en plus bizarre.

« ça te dérange si je ... si je veux fumer ? » Ca les ferait changer d'air, en quelque sorte. « Je t'accompagne ! » Lotte se leva et sortit du café avec Lazlo. Quand elle avait son âge, elle aussi avait l'habitude de fumer. Elle n'avait jamais été une grosse fumeuse, c'était la mauvaise copine qui demandait toujours des clopes et quand elle était arrivée à un paquet de dette, elle allait en acheter pour rembourser toutes les cigarettes qu'elle avait emprunté. Avant de recommencer exactement la même chose le jour suivant. En y réfléchissant bien, Lotte était vraiment pas une super amie... Mais avec les années, elle n'eut plus envie de fumer, son métier sans doute l'avait un peu aider à arrêter. Difficile de demander une pause clope quand on est au milieu d'une scène de crime. Ca lui était passé mais l'odeur de la fumée de Lazlo faisait remonter de vieux souvenirs en la jeune femme. Pour essayer de penser à autre chose, Lotte changea complètement de sujet « Tu fais quoi sinon ? » Histoire de connaître un peu son ex beau-fils inconnu « Tu travailles ou t'es encore en cours ? » Car finalement à part savoir qu'il était le fils d'Archibald, Lotte ne savait rien de lui et pourtant il était sûr qu'il n'était pas le gamin le plus ordinaire.

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est-ce qu'il arrive vraiment à tenir un iguane en vit, ton paternel ? ça te surprend, qu'il soit capable de s'occuper d'un autre être vivant. clairement, il est l'archétype du gars qui passa sa vie dans un labo, à se demander s'il rentre parfois chez lui pour se doucher ou se changer. tu manques un petit soupir, tu secoues la tête de gauche à droite. tu ne vas tout de même pas kidnapper un putain d'animal pour te venger, t'es pas encore désespéré et suicidaire à ce point. tu manques un soupir et hausses les épaules, préférant boire une gorgée de bière. tu sais pas quoi penser de tout ça. et t'as terriblement besoin de te fumer une clope. je t'accompagne ! tu te pinces légèrement les lèvres et te lèves, portant une cigarette à tes lèvres dés la porte du café franchit. tu l'allumes et soupires doucement en inspirant la fumée. tu glisses tes doigts dans tes cheveux et termines par attraper ta clope entre tes doigts. tu fais quoi sinon ? tu travailles ou t'es encore en cours ? tu hausses vaguement les épaules. tu retiens un léger rire quand tu te dis que ouai, dans un certain sens, tu bosses déjà. mais vaut mieux passer sous silence le fait que tu deales. j'suis à l'université. mais ça m'intéresse pas, j'suis pas le meilleur élève de ma promo. t'es jamais en cours, en réalité. ça t'as jamais intéresser de faire des longues études, ce genre de choses. tu soupires doucement, tu viens tirer une nouvelle fois sur ta cigarette et tu t'appuies contre le mur, non loin de toi. pour t'éloigner un peu de la foule, aussi. tu relèves la tête vers lotte. t'es pas obligée t'sais. tu souffles après un long silence. tu fermes les yeux un instant. j'ai débarqué comme ça. t'es pas obligée de m'aider ou quoi je .. j'suppose que ... tu l'aimais. tu tentes doucement. tu ne pourrais pas te retourner contre quelqu'un que tu aimes. et, soudainement, tu penses à arthur. tu te pinces les lèvres, ta cigarette coincée entre deux doigts de ta main droite. tu ne devrais pas penser à lui dans ce contexte, pas du tout. tu prends une petite inspiration. j'crois que je sais ce que ça fait de tenir vraiment à quelqu'un et ... j'veux pas te mettre dans une situation inconfortable. tu soupires un peu, tu secoues la tête. tu te sens carrément inutiles dans ce monde, tu ne sais pas vraiment ce que tu fais la et pourquoi. un jour ou l'autre, il faudra que tu penses à autre chose que cette stupide vengeance. sans doute que le jour ou tu passeras à autre chose, tu grandiras.

Lazlo & Lotte

it's no good

Il y avait de quoi être mal à l'aise de la situation. Tout ceci était très étrange et pourtant, Lotte ne pensa jamais, à aucun moment, ne pas assister à ce rendez-vous. Et pourtant sur la papier ça ressemblait à tout sauf à une bonne idée. Rencontrer son ex beau fils. Pour discuter comment « piéger » son ex, franchement, c'est pas bizarre ? Si le sentiment premier de Lotte était la vengeance, elle souhaitait désormais connaître plus Lazlo. Qui était ce garçon qui cherchait désespéramment à connaître son père ? Car s'il prétendait l'inverse, Lotte était persuadée que ce gamin avait envie d'en savoir plus sur Archibald et pas justement comment le rendre fou. Mais cette entrevue avait quelque chose de lourd, de difficile et prendre l'air n'était pas une mauvaise idée. La rue était encore calme, les jeunes pas encore sortis pour faire la fête et les adultes responsables déjà chez eux. Lotte se cala contre la vitrine du café. Elle respira la fumée de cigarette quand Lazlo commença à la fumer. Elle eut alors cette sensation de manque, ça lui manquait parfois puis ça passait, avant de revenir. Peut être comme la mémoire de sa jeunesse. Le manque de cette insouciance, quand elle aussi n'avait qu'à passer à aller en cours, préparer les partiels et faire la fête. Et il y avait le retour que ça, c'était y a plus de dix ans et qu'il fallait revenir à la réalité.

Lazlo se mit alors à être curieux, à poser des questions qui n'en étaient pas vraiment. Elle soupira un instant, le cœur alourdi par les pensées sombres qui lui traversaient l'esprit « Oui je l'aimais... vraiment. » De tout son être, de tout son âme. Dès leur premier rendez-vous, elle avait senti qu'il serait spécial, plus que les autres. Mais pas celui qui la briserait en un millier de morceaux. Lotte préféra continuer, laissant ses lèvres prendre le dessus sur sa tête « Entre nous ça a duré trois ans. Et maintenant je me trouve naïve de croire que ça aurait pu durer plus longtemps. » Elle y avait cru Lotte, pendant longtemps, jusqu'au bout. Jusqu'à ce point final de leur histoire « J'espère vraiment que la personne à qui tu tiens te soit vraiment sincère. Ne pars pas en disant que tout le monde est comme lui. » Archibald n'était pas comme tout le monde – le brune pouvait le confirmer. Mais tout le monde n'était pas comme lui. Avec son romantisme à tout épreuve, elle voulait encore croire que les gens pouvaient s'aimer sincèrement, profondément, pendant des années. « Ne t'en fais pas, je ne vais pas le kidnapper et le torturer. Je te donne quelques infos pour que tu apprennes à le connaître mieux, en quelque sorte. » On pouvait voir ça comme ça après tout. Lotte était remplie de curiosité envers ce gamin devenu adulte sûrement beaucoup trop tôt. Elle avait envie de le connaître d'avantage mais ne voulait pas que ça devienne trop inappropriée. Car désormais, elle n'était personne pour lui. « Si l'université ne t'intéresse pas, tu voudrais faire quoi ? »

Lazlo & Lotte

it's no good

tu préfères sortir, t'échapper. échapper à la foule. fumer. tu souffles doucement la fumée. tu essayes de réfléchir. réfléchir à la situation. tu te mords l'intérieur de la joue et tu glisses tes doigts dans tes cheveux pour les écarter de ton visage. la discussion avec lotte semble changer de direction. tu n'en sais trop rien. et sans doute qu'elle devait l'aimer, archibald, pour être restée avec lui autant de temps. oui je l'aimais... vraiment. tu te mords l'intérieur de la joue et tu hoches doucement la tête. et toi, tu lui demandes des informations pour le briser tout comme il te brise depuis tant d'années. entre nous ça a duré trois ans. et maintenant je me trouve naïve de croire que ça aurait pu durer plus longtemps. les hommes ne changent pas. tu réponds sans trop faire attention, tirant sur ta cigarette, observant les bâtiment en face de vous, de l'autre côté de la rue. j'espère vraiment que la personne à qui tu tiens te soit vraiment sincère. ne pars pas en disant que tout le monde est comme lui. tu fronces légèrement les sourcils. arthur est honnête. tu le penses. tu l'espères, au fond. tu as bien du mal à t'attacher aux gens, tout ça à cause de ton paternel. tu souffles longuement. c'est compliqué, comme situation. tu murmures doucement. tu secoues la tête de gauche à droite, las. tu glisses tes doigts contre ton visage. compliquée. immorale. il y a tant de mots pour désigner ta relation avec arthur. passionnelle aussi, sans doute. il suffirait que tu t'en rendes compte, que lui aussi. pour le moment, ça se résume à quelques heures volées au temps. à une ou deux partie de sexe et pas grand chose de plus. tu soupires doucement. tu ne sais même pas ce que tu veux, ce que tu attends d'une relation comme celle-là. ne t'en fais pas, je ne vais pas le kidnapper et le torturer. je te donne quelques infos pour que tu apprennes à le connaître mieux, en quelque sorte. tu hoches doucement la tête. il vaut mieux voir ça comme ça, sans doute. comme une simple discussion, quelques informations comme des autres. tu retiens un léger et tu écrases le mégot de ta cigarette avant de le laisser tomber dans une bouche d'égout. si l'université ne t'intéresse pas, tu voudrais faire quoi ? tu hausses vaguement les épaules. même toi, tu n'en sais rien. tu te mords l'intérieur de la joue. j'crois que j'ai pas d'ambition, en fait. tu réponds simplement, avec un petit soupir. tu te pinces les lèvres et tu te redresses en te tournant un peu vers lotte. j'ai l'impression d'être doué pour rien. enfin, pas grand chose qui compte vraiment. tu soupires finalement, tes doigts glissant dans tes mèches, tandis que tu offres un petit sourire à lotte.