Lazlo ⊰ Tell me more about you.

Nous étions mercredi, mercredi soir. Et chaque premier et dernier mercredi de mois Becca allait au marché afin d'acheter tout le nécessaire pour nourrir la petite famille. Mais comme chaque mercredi elle y allait seule. Mary-Ann était avec Aiden et Gaëlle, et Jacob avec son père. Rebecca ne craignait pas pour son fils, même si elle savait son mari peu patient. Il vénérait tellement cet enfant prodige ce fils, cet hérité qu'il ne lui ferait jamais de mal. Elle le savait. Il était bien le seul à avoir cette chance dans cette famille. Mais ce petit tour dans le froid presque glacial de l'hiver. Becca appréciait ce petit tour dehors comme chaque fois. Elle qui se permettait rarement de sortir de peur qu'on lise sur son visage ce qui se passait à la maison. Qu'on la juge de lâche, qu'on lui enlève ses enfants et qu'on la laisse avec ce salaud. Oui, elle avait peur, peur comme toujours. Elle était faible, si faible face à tout cela, elle en avait bien conscience, mais ne savait faire autrement. Sa vie était ainsi, et elle n'avait plus la force de se battre. La belle brune avait enfilé son manteau bleu claire, avait même noué ses cheveux d'un foulard et avait mis une touche de maquillage très légère et discrète sur ses yeux et ses lèvres. Son mari ne disait pas pas grand-chose quand cela restait léger ainsi. Elle avait de toute façon une heure et demie pour faire les courses et revenir. Et était sûre que son mari avait déjà espionné ses faits et geste plus d'une fois. Il en était habitué. Elle l'avait déjà pris la main dans le sac. Mais n'avait jamais fauté. Sinon cela bardait pour elle. Alors elle quitta la maison en laissant un bisou baveux sur la joue de son fils, un sourire aux lèvres qui s'estompa alors qu'elle croisa le regard de son mari derrière. Et se retourna, un panier en osier au creux du bras. Quelques sous en poche, donner évidemment par le maître de maison.

Il était un peu plus de 18h quand elle arriva sur les abords du marché. Marché qu'elle connaissait bien. Sans tarder elle prit des fruits au troisième stand qui s'offrait à elle. Discutant quelques instants avec la primeur, comme toujours. Il la draguait toujours un peu, comme avec toutes ses clientes. Mais c'était toujours agréable. Il fallait avouer que venir ici était comme une libération, même si elle savait le regard de son mari jamais loin et pouvant surgir de nulle part. Elle aimait être cette femme un peu plus souriante, ouverte et "normale" qu'à l'accoutumée. Son visage souriait et respirait la liberté, sa peau blanche pouvait presque faire pâlir les geisha tant ses cheveux ébène s'accommodaient avec. Ses lèvres légèrement rosée et ses cils surmontés d'un léger noir. Un fond de teint très clair masquant quelques traces de coups passer ou récent. Elle flottait entre les allées, son regard se posant sur quelques stands. Becca se paya même le luxe de s'acheter une petite gourmandise, elle le faisait souvent quand elle venait. Un petit gâteau miniature fait par un artisan plus que doué. La nuit commençait à pointer son nez alors qu'elle le dégustait.

« Hum... Pardon jeune homme. »

S'excusa sans tarder, la bouche pourtant encore à moitié pleine de pâtisseries Becca, qui venait de bousculer un jeune homme en se baladant dans les allées. Le visage du garçon lui rappela quelque chose, comme un déjà vu. Et sans tarder elle se souvint de cette fois où Mary-Ann lui avait présenté ce jeune homme. C'était lors d'une sortie shopping exceptionnel mère-fille, sans que son mari ne le sache, évidemment. Larry ? Lazar ? C'était un nom comme cela. Terminant sa bouchée, un mini morceau de sa friandise restant dans sa main, elle s'essuya la bouche avant de reprendre.

« Vous êtes l'amie de ma fille . LaRz... ? »

Décidément, pour une fois que Mary lui présentait un ami, elle n'arrivait pas à se souvenir de son prénom.

« Lazlo ! C'est ça ? »

S'écria t-elle enjouait et fière d'elle-même d'avoir trouvé. Si tel était bien le cas. Un nom fort étrange soit dit en passant. Mais on ne le choisit pas en général. Le regard de la femme s'abaissa et elle vu l'homme une cigarette à la main. Il était jeune pour fumée, mais elle ne pouvait pas le blâmer pour cela. Elle-même fumait comme un pompier, et ce, depuis jeune aussi. Si sa situation familiale n'avait rien arrangé alors qu'elle avait chaque fois arrêté une fois enceinte, et même un peu après. Elle avait toujours repris par la suite. D'ailleurs, elle en avait fumé une en venant. Mais ne se permettrait pas d'en fumée une dans les allées du marché. Mais ce jeune homme n'avait pas ce respect. Elle le lui pardonnait, il était jeune. Et il avait un côté rebelle qui la faisait sourire intérieurement.

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le marché. sérieusement ? tu as déjà oublié la raison qui t'as accepté d'accompagner ta mère là-bas. sans doute pour lui faire plaisir, sans doute pour voir un sourire esquisser ses lippes parce que, pour une fois, tu es assez calme. parce que tu ne joues pas au gamin violent et mal dans sa peau. peut-être que tu as accepté parce que c'est ta mère et qu'elle a toujours été la pour toi, parce qu'elle t'a aimé dé le premier jour et qu'elle le fera jusqu'au dernier, même si tu fais de la merde dans ta vie. tu te mords l'intérieur de la joue, déambulant à ses côtés dans les allées. ça te rappelle ton enfance. ça te rappelle tout ces moments passés à ses côtés et seulement les siens, tandis qu'elle t'expliquait à quoi servait tel ou tel objet, tandis qu'elle te faisait sentir la bonne odeur d'un melon mûr et qu'elle consentait à acheter une barquette de fraises rouges et savoureuses pour le goûter. fruits qu'elle coupait soigneusement, avant de les arroser d'un peu de sucre et de laisser le tout attendre quelques minutes pour laisser un jus se former. le marché, c'est tout un tas de souvenirs et d'images qui te reviennent en pleine tête, même si ce n'est pas totalement le même, parce que vous y alliez le matin. et non le soir comme aujourd'hui. mais il lui manque des ingrédients pour le repas et elle s'est sans doute dit que c'était le moment pour partager quelque chose avec son fils qui part à la dérive. oui, sans doute. tu te mords l'intérieur de la joue, tandis que ta mère se dirige vers le boucher, qui semble la connaître et qu'elle semble connaître. tu retiens un petit soupir. c'est votre fils ? comme il a grandi ! - oui, dix-neuf années maintenant, n'est-ce pas mon chéri ? tu forces un sourire sur tes lèvres et tes doigts glissent dans tes cheveux. depuis combien de temps, ils se connaissent, eux, exactement ? tu fronces légèrement les sourcils et termines par glisser à ta mère que tu vas faire un tour un peu plus loin. elle hoche distraitement la tête et tu en profites pour t'éloigner. tu souffles doucement, attendant d'être assez loin pour sortir une cigarette de ton paquet. tu devrais sans doute attendre. t'éloigner de la foule pour fumer, mais ... tu n'en sais trop rien. le tube de goudron entre tes lèvres, tu ne fais pas bien attention à la ou tu vas et, évidemment, tu termines par rentrer à moitié dans quelqu'un. assez banal, dans un marché. hum... pardon jeune homme. tu redresses légèrement la tête. ce n'est rien. je n'étais pas très attentif. tu souffles en te mordant l'intérieur de la joue. ton regard se pose sur une femme que tu connais, même si tu ne l'as croisée qu'une seule fois; la mère de mary-ann. elle semble te reconnaître aussi, sans doute comme l'un des amis de sa fille. vous êtes l'amie de ma fille . larz... ? lazlo ! c'est ça ? tu opines et tu fronces légèrement les sourcils quand le regard de la brune vient se poser sur la cigarette entre tes doigts. tu te pinces les lèvres, il te semble que tu avais aussi une cigarette entre les doigts, quand tu as croisé mary et sa mère, l'autre jour. au pire, tant pis de ce qu'elle peut bien en penser. c'est ça. tu confirmes après quelques secondes. ravi de vous revoir, madame hasting. tu ajoutes poliment, avant de tirer une dernière fois sur ta clope. tu te penches pour l'éteindre contre le sol, même si elle n'est pas terminée. tube à moitié consommé que tu viens ranger dans ton paquet. tu préfères ne pas donner mauvais impression malgré tout. tu restes un ami de sa fille et tu ne veux pas que ça retombe sur mari. comment allez-vous ? tu te permets de poser la question. quitte à avoir lancé une discussion, autant la rendre le plus agréable possible, non ? tu viens te pincer légèrement les lèvres, tes doigts glissant dans tes cheveux par réflexe.

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Une petite rencontre semble fortuite et amusante viens de se faire. Becca n'oubliera pas de raconter ça à sa fille lorsqu’elle l'embrassera pour la nuit ce soir ou un autre soir. Mary est de moins en moins à la maison. En même temps, elle ne peut que la comprendre, vu l'ambiance qui y règne. Elle préfère dormir chez divers mais et Rebecca n'en est au fond que plus heureuse. Si elle lui manque, le savoir heureux dans un foyer chaleureux et doux ne lui est davantage agréable que de la savoir mal à ses côtes. Le regard clair de la femme glisse sur le poison légal que tient le trop jeune homme entre ses doigts, elle ne dit pourtant rien et laisse ses yeux remontés alors qu'il s'abaisse pour écraser ladite cigarette. Elle n'est pas sa mère et n'a aucun reproche à lui faire, elle-même à son âge fumait également. Si elle s'apprêta à lui fausser compagnie, n'ayant pas grand-chose à raconter à un jeune homme, ami de sa fille. Elle fut surprise qu'il entamât une bribe de conversation. Mais elle en fut ravie. Elle pourrait peut-être apprendre à le connaître quelque peu ainsi et savoir un peu qui, sa fille fréquente. Si elle n'aime pas jouer les mères trop protectrices ou encore pire intrusive pour sa fille, elle avoue être curieuse de connaître ce jeune homme. Un jeune homme rebelle au premier abord, un seul coup d’œil suffit à le voir. Ses cheveux en bataille son air un peu déglinguer bien que soignés en un sens. Autrefois, elle aurait pu craquer pour ce genre de jeune homme, c'est ce qu'elle avait plus ou moins fait d'ailleurs à son grand damne.

« Bien, je te remercie et toi alors Lazlo. Tu fais quelques courses pour tes parents ici ? A moins que cela ne soit toi qui cuisine. »

Rose laisse un sourire gagner ses lèvres naturellement pulpeuses. Son mini-bout de biscuit toujours entre ses doigts, elle le glisse dans sa bouche et en deux-trois coups de mâchoire il disparaît dans sa gorge. Son mini-bout de biscuit toujours entre ses doigts, elle le glisse dans sa bouche et en deux-trois coups de mâchoire il disparaît dans sa gorge. Puis laisse son regard s'assombrir un peu, plus interrogatrice elle plonge ses puissants yeux bleus claire dans les yeux du garçon.

« Toi et Mary vous vous connaissez de l'école . Cela fait longtemps. J'avoue que j'ai du mal à tirer les vers du nez de Mary. »

La femme s'amuse un peu à jouer les curieuses au fond, elle l'a profondément. Si elle a que trop peu parler du jeune homme avec Mary, c'est que celle-ci semblait gênée de cette "mauvaise" fréquentation. Mais le garçon semblait certes un peu rebelle mais pas bien méchant. Du moins au premier abord. D'où le fait que la mère cherche un peu à creuser la question.

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tu as envie de rentrer. t'es fatigué après une journée passer en cours et au final, accepter d'accompagner ta mère n'était pas la meilleure idée du monde. tu te mords l'intérieur de la joue tandis que tu as réussi à t'éclipser un peu plus loin et tu en profites pour glisser une cigarette entre tes lèvres. tu te mords l'intérieur de la joue, tu ne sais pas trop quoi faire, maintenant que tu te retrouves seul. t'es tenté de t'échapper réellement du marché pour aller rendre visite à tu ne sais trop qui, non plus d'ici, mais bon. tu soupires un peu, tes doigts glissent dans tes cheveux un peu distraitement. tu marches sans trop regarder ou tu vas et tu termines par percuter une parfaite inconnue. tu fronces légèrement les sourcils quand tu reconnais la mère de mary-ann. tu ne pensais pas la croiser ici et tu éteins la clope qui se consume toujours entre tes doigts. tu te mords l'intérieur de la joue, elle te reconnaît aussi, un ami de sa fille, tu hoches la tête. bien, je te remercie et toi alors lazlo. tu fais quelques courses pour tes parents ici ? à moins que cela ne soit toi qui cuisine. tu laisses un rire s'échapper de tes lèvres et tu secoues la tête de gauche à droite. je suis un bien piètre cuisinier, j'en ai bien peur. tu souffles en te mords l'intérieur de la joue, tandis que tu passes une nouvelle fois ta main dans tes cheveux, rabattant tes mèches en arrière. il faudrait que tu songes à les couper, mais tu n'en as pas l'envie, tu aimes bien cette longueur. non, j'accompagne ma mère en réalité, mais elle papote beaucoup. en réalité mon demi-frère est beaucoup plus doué que moi pour la cuisine. tu lances sans trop savoir pourquoi. tu te mords l'intérieur de la joue. tu ne sais pas trop pourquoi tu parles d'arthur, mais tu sais simplement qu'il cuisine bien, d'après ta mère. tu n'as pas encore qu l'occasion de goûter sa cuisine. tu retiens un léger soupir. toi et mary vous vous connaissez de l'école . cela fait longtemps. j'avoue que j'ai du mal à tirer les vers du nez de mary. tu hausses vaguement les épaules. l'école, l'école, pas vraiment. tu te pinces les lèvres et viens te gratter distraitement la joue du bout des doigts. pour être totalement honnête, j'ai deux ans de plus que mary. on s'est rencontrés un peu sur le tas. tu souffles après quelques secondes d'hésitation. bon, en réalité, elle est venue te demander de quoi fumer et elle a faillit s'étouffer avec une simple clope, mais tu comptes bien cacher ça à sa mère. vous avez pas à être inquiète, je la considère plus comme une petite sœur qu'autre chose. tu ajoutes. parce que mary a dix-sept ans, tu en as dix-neuf. t'es plus vieux, plus mature, tu plais et tu le sais. et elle doit sans doute être comme toutes les mères et s'inquiéter qu'il arrive quelque chose à sa fille, qu'elle tombe sur le mauvais garçon. tu te pinces les lèvres et les humidifies un peu. tu manques un léger soupir. pas que tu sois ennuyé par la situation, simplement parce que t'es un ado, que t'as simplement envie de rentrer à la maison pour dormir de longues heures durant.  

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Rebecca discute avec le jeune homme, un ami de sa fille, qu'elle ne connaît pas encore. Mais elle souhaite réparer ce méfait. Si elle a hésité un instant, il semble d'accord pour lui accorder un peu de son temps. La femme et mère de famille se dirent que discuter un peu n'était pas si mal, elle n'avait que trop peu l'occasion. Alors oui, elle profitait de ses rares sorties de sa maison, qui était semblable parfois à une prison. Elle avait demandé au jeune homme ce qui l'avait amené ici. Un sourire s'échappant doucement de ses douces lèvres rosées alors qu'il riait légèrement. Prétendant être un piètre cuisinier. Avec un peu d'effort, chacun y arrivait. Elle-même par le passé, dans ses jeunes années s'estimait bien mauvaise cuisinière et puis la vie avait fait qu'elle passait ses journées seule chez elle... Devant s'occuper devant préparer le repas pour un mari colérique. Alors elle avait appris, par la force des choses. Aujourd'hui, la cuisine était un réconfort, elle aimait faire des bons petits plats pour ses enfants surtout. Lazlo, de son prénom, poursuivit indiquant qu'il tenait faussement compagnie à sa mère qui finalement le délaissait pour papoter avec des connaissances. Cela amusait Rebbeca, qui d'un large sourire riait doucement.

« Nous avons chacun nos talents. je suis sûre que tu es douée dans quelque chose. »

Ainsi le jeune homme a un frère, Becca se retient de plus de curiosité à ce sujet. Cherchant déjà à en savoir plus sur le jeune homme face à elle. Pas besoin de s'éparpiller sur sa famille. Après avoir mangé le bout de biscuit qui lui reste en mains. S'essuyant des quelques miettes et du sucre glaces sur son vêtement dans un geste rapide. Enfin, elle entre dans le vif du sujet et questionne plus distinctement le jeune homme sur sa relation avec sa fille. Les sourcils de la brune se froncent, certaines expressions lui échappent. Sur "le tas", cela signifie quoi . Un instant, elle espère que sa fille, malgré toute la confiance qu'elle lui porte, ne fais pas trop de bêtise. La différence d'âge, elle s'en fiche, deux ans ? Qu'est-ce donc, après tout tant qu'il ne l’entraîne pas dans de sales affaires, qu'importe.

« Sur le tas ? C'est-à-dire ? En soirée ? Par des amis communs ? »

Elle ne tient plus la question et la laisse s'échapper de ses lèvres alors que son visage s'interroge toujours. Elle a soudainement l'impression d'être si vielle, totalement à l'ouest. Peut-être que si elle n'était pas enfermée dans s maison et qu'elle partageait plus avec sa fille, peut-être ne poserait-elle pas cette question. Mais les mots suivants qui sortaient de la bouche du garçon rassuraient un peu la mère.

« Oh eh bien je suis ravi que tu la voies ainsi. J'avoue que j'aime lui laisser ses libertés, mais je suis ravi que quelqu'un veille sur elle quand je ne peux pas. »

Elle n'a jamais pu en vérité la protégée de tout ce qui se passe dans son propre foyer. Alors si quelqu'un, même un frêle jeune homme tel que lui peut prendre un peu soin de sa fille. Elle ne peut que s'en réjouir. Elle hésite un instant alors qu'il souffle comme tout adolescent. Elle vient du privé d'un peu de temps seul, peut-être, en plus elle a joué les policiers, lui posant des questions sur lui et sa fille. Si elle se retient de quelques autres questions. Son regard s'égare sur un stand de bonbons plus loin. Peut-être que seule elle n'aurait pas pris la peine d'y prêter attention, mais elle pourrait en ramener un peu à Jacob et Mary-Ann si elle est à la maison.

« Tu veux quelques bonbons ? Je vais en acheter pour mes enfants. Tant qu'à faire si tu en veux, c'est avec plaisir que je t'en offre. »

Son budget était serré, mais au pire elle dirait qu'elle n'a pas trouvé la viande tendre que son cher mari aime tant. Préfères-en cet instant faire plaisir à ses enfants, pour une fois et peut-être à ce jeune homme.

« Enfin, je ne veux pas accaparer ton temps. Mais en attendant ta maman comme ça, tu pourras te goinfrer de bonbons. »

Rebecca sourit alors s'avançant déjà vers l'étale de bonbons coloré et d'une senteur particulière qu'elle appréciait beaucoup. Mais qui était vite entêtante.

773 mots ⊰ Gif by Tumblr, fiche by Summers

tu ne sais absolument pas comment te comporter face à la mère de mary-ann. tu n'as rien à te reprocher et pourtant, tu sais bien que ton comportement peut poser problème à plus d'un 'adulte', bien que tu sois censé en être un également. tu retiens un soupir, tes doigts glissent dans tes cheveux et tu viens écraser ta clope au sol alors qu'elle n'était pas vraiment terminée. par politesse, sans doute. tu te mords l'intérieur de la joue, une discussion qui semble bien trop banale, à première vue, sans doute qu'elle veut apprendre un peu à te connaître. tu traînes avec sa fille, après tout. nous avons chacun nos talents. je suis sûre que tu es douée dans quelque chose. tu te mords la lèvre inférieure à ses mots. ouai, y'a bien un domaine ou deux dans lequel t'es doué, mais ça ne relève pas vraiment de ce qui peut être abordé dans une discussion totalement banale, entre deux stands du marché. entre les légumes et les viennoiseries. tu esquisses un petit sourire, presque gêné, tandis que ta main glisse dans ta nuque. oui, sans doute. tu réponds simplement, la conversation tourne rapidement autour de l'adolescente que tu considères comme une petite sœur et rassures sa mère. t'en sais trop rien, mais elle a l'air de ces mères qui s'inquiètent de trop, pour pas-grand-chose. loin d'être un reproche, mais ... ta mère est assez à l'inverse, te laissant faire un peu ce que tu veux depuis ta plus tendre enfance. sans doute pour palier au manque affectif créer par l'absence de ton père. tu retiens un soupir. sur le tas ? c'est-à-dire ? en soirée ? par des amis communs ? tu fronces légèrement les sourcils, tu ne peux pas vraiment lui dire que sa fille voulait fumer de l'herbe et qu'elle s'est étouffée quand tu l'as laissée tirer sur ta clope. tu hausses les épaules. par des amis, il me semble. j'ai encore quelques connaissance au lycée qu'il m'arrive de passer voir. tu souffles finalement, sans doute l'explication la plus crédible et celle qui ne risque pas de mettre mary dans l'embarras. tu te promets de lui envoyer un message pour le lui expliquer, aussi. tu indiques à sa mère que tu la considères plus comme une petite sœur qu'autre chose. oh eh bien je suis ravi que tu la voies ainsi. j'avoue que j'aime lui laisser ses libertés, mais je suis ravi que quelqu'un veille sur elle quand je ne peux pas. tu laisses un petit sourire se dessiner sur tes lèvres. comptez sur moi. tu souffles en riant, tes doigts glissant une nouvelle fois dans tes cheveux. un petit souffle s'échappe de tes lèvres et tu te mords l'intérieur de la joue, avant de te gratter distraitement la joue. tu retiens un second souffle et tu laisses ton regard vagabonder autour de vous. tu veux quelques bonbons ? je vais en acheter pour mes enfants. tant qu'à faire si tu en veux, c'est avec plaisir que je t'en offre. enfin, je ne veux pas accaparer ton temps. mais en attendant ta maman comme ça, tu pourras te goinfrer de bonbons. tu fronces légèrement les sourcils. tu n'es plus un gamin. tu te racles légèrement la gorge et tu la suis distraitement. je ne suis pas très sucrerie. j'ai passé l'âge de vider des paquets de bonbons. et je pense aller rejoindre ma mère de moi-même pour rentrer rapidement. tu souffles en te mordant l'intérieur de la joue et tu retiens un nouveau soupire. c'est très gentil à vous. tu ajoutes après quelques secondes tout de même. tu apprécies sa proposition, mais tu as dix-neuf ans, pas six. tu ne manges plus de bonbons depuis bien longtemps. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux avant d'enfoncer tes mains dans les poches de ta veste.

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