Hänsel sortit de l'hôpital en trombe, de tel manière qu'il y aurait pu y avoir le Diable à ses trousses que ça aurait été la même chose. Il n'y avait pas grand chose qui l'attirait dans ses grands murs blancs, aux couloirs interminable donnant pour différentes portes, des souffrances à chacun des occupants. S'il avait dit faire de nombreux allers et retours pour différentes situations plus catastrophiques les unes que les autres, le jeune homme n'y allait jamais pour des visites, il y entrait et en sortait aussi vite que possible mais là, la situation était différente. Son meilleur ami, Emmerich est dans le coma depuis plusieurs mois déjà après s'être fait attaquer par des brutes épaisses. Forts mais surtout très lâches de s'en prendre à lui, seul, sans défense. A croire que ça pendait au nez du blond, n'ayant pas vraiment le choix que de subir les coups qui pleuvaient sur son corps de plus en plus meurtri.
Assis sur un banc à l'extérieur de l'hôpital, Hänsel sauta sur son paquet de cigarette pour en sortir et en allumer une. Ses mains tremblaient par le stresse et la colère accumulée. Il détestait tellement le fait de n'avoir pas été là pour lui et encore plus, pour ses dernières paroles précédant la nuit de son attaque. Ce dernier avait essayé de lui parler de « son problème » et dans un sens, Hänsel voulait l'aider à se remettre dans le droit chemin. Il ne fallait pas toucher à ses amies, Downey ne le permettait jamais. Il prit une profonde respiration après s'être délesté de la fumée de ses poumons, les yeux clos : « Abrutis. » souffla t-il entre ses dents. Il s'insurgeait d'avoir été aussi dur avec lui mais en réponse il avait quand même eu son nez cassé en prime.
Il tira son téléphone d'une autre poche et en reprenant une bouffée cancéreuse, il tapa un [url=https://40isthenewsexy.forumactif.com/t2841-saskia-bohm#48377 ]message[/url] d'une seule main à Saskia, une très vieille et grande amie ; C'était une nana spéciale. Comme lui, elle n'était pas du genre à se préoccuper de futilité, elle laissait la vie la porter, elle volait au grès du vent juste par plaisir et il se tromperait s'il disait qu'elle n'était pas à son goût ; Au contraire, elle était belle, sûr d'elle et ne manquait pas de panache. C'était un peu son double et plus il la fréquentait, plus il avait envie de se surpasser pour elle. C'était un défis de chaque minute avec elle. Il ne pouvait pas attendre, il se montrait impatient dans l'attente d'une réponse. Quand elle lui répondit, il se leva d'un seul coup et rejoignit son véhicule pour rentrer chez lui. Tout comme Gabi, elle était encore étudiante et ne pouvait le rejoindre qu'à la toute fin de ses cours.
Une petite dizaine de minute et quelques effractions plus tard, il arriva chez lui vers 18h. C'était suffisant pour lui pour mettre un peu d'ordre dans sa garçonnière et d'aller prendre une douche. Suite à ça, il remit d'autres bouteilles au frais et commanda des pizzas pour le repas. En général, ce type de soirée s'éterniser et ce qu'il consommait lui donner de grosses fringales. Et elle n'était pas l'abris d'en avoir une. Une demi-heure plus tard, il reçut un nouveau retour : Elle était en chemin, le bus était coincé dans les embouteillages. Il lui assura que tout était prêt et qu'il n'attendait plus que les pizzas alors qu'elle ne s'inquiète pas. Gabi ? Qu'en était-il de Gabi ? Il connaissait son affection pour Emmerich et pour le coup, il ne voulait pas y penser, il voulait seulement se changer les idées. Juste durant quelques heures. Lorsque ça toqua à la porte, il sauta de son canapé et alla ouvrir : - Salut Beauté.
End of the day - La journée de Saskia avait été d'une banalité sans nom, des cours, des devoirs, des discutions entre copines sur des sujets plus futile les uns que les autres, plusieurs approche de pathétique garçon pensant pouvoir la mettre dans leur lit et ainsi de suite. Elle était obligée de suivre ce semblant de routine pour réussir cette fois à avoir son diplôme et pouvoir quitter les rangs du lycée elle qui avait loupé la première fois en ne foutant rien pour pouvoir ensuite restée avec ses amies plus jeune qu'elle d'une année, son train train quotidien fort horripilant et ennuyeux fut brisé par l'arrivée d'un sms, en voyant l'expéditeur elle dû se cacher pour pouvoir répondre Gabi était assise à côté d'elle pour ce cours et il ne fallait pas qu'elle puisse voir que son mec invitait sa pote pour un moment chez lui, surtout que Saskia le savait cela n'était pas pour parler de la pluie et du beau temps. Même si il était officiellement en couple Hansel était un électron libre comme la rousse il divaguait au grès de ses envies, besoin et moment, elle ne doutait pas un seul instant de son amour pour sa copine brune après tout elle même l'aimait beaucoup mais pour des gens comme eux cela n'avait pas la même importance, cela n'était pas suffisant, pas entièrement comblant, elle répondit donc rapidement que cela était bon pour elle et profita du fait d'être majeur pour ne pas assisté au dernier cours elle n'avait pas besoin de ses parents pour justifié son absence et elle laissa entendre au fille qu'elle allait rencontré un garçon sans donner plus de détails, resté au plus près de la vérité était sa technique pour ne pas se faire griller quand elle jouait sur deux tableau.
Souhaitant être toujours à son avantage Saskia passa par les toilettes de l'établissement pour se refaire une beauté avant de prendre la route se dirigeant droit vers l'arrêt de bus n'ayant pas prit sa voiture avec elle aujourd'hui n'ayant rien de prévu après les cours. Seulement voilà avec son détour et le temps prit pour se remettre en bombe elle avait perdue du temps et les rues d'Hambourg était envahie de véhicule créant des bouchons et lui faisant perdre encore plus de temps. Elle sortie donc son téléphone pour envoyé un sms prévenant Hansel du fait qu'elle soit en chemin et bloquée par des embouteillages c'était la moindre des politesses que de prévenir et le fait qu'il lui répond rapidement l'attendre elle ainsi que les pizzas commandé la fit sourire elle allait passer une bonne soirée.
Finalement elle finit par arrivée à destination et se dépécha de gagner l'appartement du brun pour ne pas se faire repérer, ils jouaient tout les deux avec le feu et ils le savaient alors la rousse se montrait toujours très discrète quand elle venait ici et fit de son expérience d'espionne ou de délinquante ou choix, apprise en mattant des séries, elle se la jouait un peu James bond regardant a droite et à gauche et ainsi de suite pour ne pas se faire remarqué même si on ne pouvait décemment pas passer à côté d'une telle beauté sans la remarquer. Une fois qu'il lui eut ouvert la porte elle entra le saluant à son tour. « Salut brun ténébreux » Ils étaient amis depuis des siècles le genre d'amis qui connaissaient tous de l'autre mais qui prenaient le partis de ne pas s'asseoir pour en discuté pendant six ans préférant trouvé l’expression de ce qu'ils ressentaient tout deux dans des activités plus physique, une chose qu'ils avaient en commun et qui leur faisait du bien malgré le risque encourus. « Besoin de moi donc ? » Et elle quitta son manteau laissa son sac à main dans l'entrée pour gagner le salon faisant comme chez elle, sans doute avait-elle passer trop de temps dans cet appart pour ne pas se permettre ce genre de chose, ou alors c'était son petit côté reine mère.
Ce détour par l’hôpital n'avait pas vraiment aidé à calmer la fureur d'Hänsel. Il se rappelait des encouragements de sa mère lorsqu'elle avait eu vent de la mère d'Emmerich et d'Ida, de l'état de s son fils suite à son agression. La mère d'Hänsel n'était pas une mauvaise mère, bien au contraire, elle essayait seulement de gérer ses problèmes de femme avec ceux en tant que mère. Une grande dame comme elle ne pouvait pas se laisser aller ou montrer qu'elle faillit à son rôle. Alors forcément, elle se concentrait automatiquement sur le plus jeune, Peter, qui vivait vraiment mal le départ précipité de son père. Entre ses rendez-vous chez l'orthophoniste, le psychologue et les devoirs et l'école, elle ne voyait jamais assez de temps pour se rendre utile pour son plus grand fils. Hänsel n'avait aucun doute que sa mère l'aimait et qu'elle était au bord du gouffre surtout alors il ne lui en voulait pas de s'occuper plus souvent de son petit frère que lui. Après tout, il était adulte et il devait réussir à gérer ses problèmes tout seul, comme un grand. Seulement, ce n'était plus la même chose, le dilemme était trop grand et il devait se confier à quelqu'un qui ne le jugerait pas. Alors forcément, Amalia, grande italienne pure souche, n'avait pas franchement envie de voir son fils, son bonhomme, dans un mauvais état. Alors au lieu de se rendre à son rendez-vous entre copines, elle avait annulé pour discuter avec son fils. Tout de suite, elle l'avait encouragé à aller le voir parce qu'il risquait de s'en vouloir si jamais les choses tournaient mal. C'était ce qu'il avait fait mais malheureusement, à sa sortie, il n'allait pas mieux pour autant.
C'était à se demander si sa mère, ne trouvant plus vraiment le temps de s'occuper de lui, le connaissait vraiment. Seulement voilà, il existait une personne dans cette putain de ville qui le pouvait le comprendre et suffisamment proche pour lui permettre de partir dans des délires et éventuellement le requinquer pour quelques semaines. Les cours avaient reprit alors il ne pouvait pas forcément compter sur sa petite amie, Gabi et puis, elle aussi était proche du blond alors l'effet escompté n'allait pas vraiment être à la hauteur de ses désirs, plutôt, de ses exigences. Force est de constater qu'il n'y en avait qu'une et que forte heureusement, elle répondait toujours présente, quoiqu'il arrivait. Cela faisait un an qu'il sortait avec Gabi, qui était de tout évidence une très bonne amie de Saskia et pour autant, cette dernière ne se montrait pas si sentimentale envers lui.
Contrairement à Ida qui s'en voulait honteusement sur ce qu'ils avaient bien pu faire jusqu'à présent, Saskia le comprenait lui. Tout comme elle, il ne cherchait pas à se caser. C'était beaucoup trop tôt, vingt-deux ans, il y avait tant de choses à découvrir avant de se contenter d'un choix qui n'était peut-être pas le bon. A en regarder ses parents, il ne pouvait pas avoir meilleur exemple. Après tout, son père et sa mère s'étaient mariés très vites pour pouvoir élever Hänsel et puis, plus tard, était arrivé Peter, et ce n'était pas une naissance qui avait arrangé la situation du couple de ces derniers. Hänsel, de son œil d'aîné, avait bien vu que cela n'avait fait qu'empirer les problèmes, justement. Même s'il avait des moments puériles, pour le jeune homme, il disait toujours qu'il était facile de planter sa graine mais qu'il était difficile de l'entretenir jusqu'à sa majorité et ça, son père n'avait pas été capable de le faire pour ses deux enfants.
L'heure approchée et il n'était pas trop inquiet. Saskia avait dit qu'elle venait alors elle viendra, par n'importe quel moyen. Quand il alla ouvrir en pensant au livreur de pizza, étonnamment en avance, il fut moins surpris de voir Saskia derrière la porte. « Salut brun ténébreux. » Un léger sourire s'afficha sur le visage du « brun ténébreux » alors qu'il s’effaça pour la laisser entrer. « Salut beauté fatale. » Oui, bon, il aurait très bien pu trouver quelque chose de plus sympathiquement drôle mais pour le coup, il n'avait aucune imagination. Pour se rattraper, il lui lança son plus beau sourire. Il perdait de sa superbe et elle était pour lui en donner un petit peu, c'était une sorte d'appel au secours : « J'étais étonné de la rapidité du livreur de pizza, j'ai cru que c'était lui. » lui expliqua t-il en la laissant se mettre à l'aise dans son salon/salle à manger. « Besoin de moi, donc ? » Il souriait mais un voile s'afficha sur ses yeux bleus. Il ne savait pas comment se sortir de ce pétrin : « Ouais, une soirée chill ne me ferait pas de mal. Et t'es la meilleure pour ça. » Il lui fit un petit clin d'oeil donnant à cet acte, une rapide idée de ce que cette soirée pourrait apporter aux deux amants. « Sers toi dans le frigo, y'a de quoi faire. » lui proposa t-il en donnant un coup de menton dans le vide pour l'inciter à le rejoindre puis, il s'affala dans son divan, les jambes écartés légèrement repliées, ses pieds en appuie sur sa table basse. Une boite en métal refermant divers délices cachés trônait sur un gros cendar qui aurait besoin d'être vidé : « J'ai été voir Emm' aujourd'hui. Putain, les fils de pute ils ne l'ont pas loupé.. » lâcha t-il, retrouvant une colère sourde soudaine.
End of the day - Saskia était finalement arrivée au bout de son périple dans la vie d'Hambourg, elle avait frapper chez son ami et celui-ci était rapidement venu lui ouvrir la porte semblant légèrement étonné de déjà la voir ici, ce qu'elle pouvait comprendre après tout le texto qu'elle avait envoyé laissait présager un plus gros temps de trajet que celui qu'elle avait finalement vécu pour son plus grand bonheur. La jeune femme éclata de rire en entendant le surnom trouvé pour elle par le brun bon il n'était pas dans un jour ou son imagination était au plus fort mais elle laissait passer après tout vu le texto qu'elle avait reçu il n'était pas dans un bon jour elle avait la tâche de le remettre dans un bon mood et elle comptait bien réussir à parvenir à ses fins avant la fin de la soirée. « Tu peut mieux faire chéri quand même » Elle aimait le taquiner parce qu'elle était comme cela, toujours dans la petite provocation, dans le jeu et en face d'elle elle avait un maître en la matière Hansel était pareil qu'elle et étant plus âgé il avait même un peu plus d'expérience que la rouquine. « Je suis bien plus sexy que n'importe quel livreur de pizza du monde j'ai donc bien fais d'arrivé en première » Et visiblement il avait plus besoin d'elle que de nourriture même si manger faisait souvent du bien au moral, elle l'avait remarqué quand elle lui avait posé la question du besoin d'elle il avait sourit mais cela n'avait pas atteint ses yeux et venant du brun cela était rare il n'était pas le plus expressif du monde mais quand on le connaissait on voyait facilement qu'il ne faisait jamais semblant d'être heureux et pourtant là il donnait le change, enfin il tentait. « Je suis là pour ça tu le sais, on va passer tout ça »
Même si pour le moment elle ne savait pas ce qui le minait de la sorte elle savait qu'elle l'aiderait autant qu'elle le pourrait, Saskia était comme cela avec ses amis elle était prête a tout même si certain pourrait remettre en cause sa vision de l'amitié en sachant qu'elle s'envoyait régulièrement en l'air avec le mec de sa pote mais elle détachait tellement le sexe du reste que cela ne comptait pas pour elle et pour le moment elle ne faisait que soutenir son ami en lui parlant rien de bien mal encore. Sous ses instructions elle allai faire un tour jusqu'au frigo récupérant deux bière et l'ouvre bouteille histoire de ne pas avoir à galérer pour ouvrir le tout elle n'avait pas le coup de main pour le faire avec les briquets, comme certain réussissait à faire.. Elle revint alors se poser a côté du jeune homme sa bière à la main écoutant la raison du mal être soudain d'Hansel.
Saskia était la moins proche d'Emmerich de la bande, elle était aussi la plus froide sans aucun doute, du coup elle se retrouvait a être la moins touché par l'histoire du jeune homme même si elle n'y était pas insensible après tout il se retrouvait dans le coma après une agression et risquait de ne jamais se réveillé cela ne pouvait que toucher surtout qu'elle était entouré de personne touché par cela étant proche à différent degré du jeune gay elle comprenait donc pourquoi Hans' avait fait appel à elle Gabi et Ida n'était pas du tout une option possible pour géré cette histoire. « Chaton, tu te fait du mal à aller le voir » Elle savait que cela était important pour l'être humain que de voir les choses pour mieux les accepter et les encaisser mais il n'y avait rien de bon a aller voir un pote la gueule défoncer relié à mille et un film et dans un état végétatif cela ne pouvait pas faire du bien a Hansel même si là il semblait plus en colère que triste. « On va leur fracasser la tronche en retour ? Si ça te fait du bien je suis partante pour mettre mes ongles parfaitement manucuré en danger » Pour lui elle était prête à tout il faisait partit de son cercle, la preuve elle était là dans le plus grand des secrets risquant son amitié avec une fille qui comptait beaucoup pour elle. « Tu a bien fait de me faire venir on va faire sortir toute ses mauvaises ondes de toi » Même si son corps aidait plus que ses mots elle s'en fichait elle donnait ce qu'elle avait a donné pour aider, pour qu'il aille mieux elle écoutait au besoin, parlait au besoin, s'offrait au besoin c'était leur façon de faire et elle n'avait aucun soucis avec cela et elle savait que lui non plus.
Hänsel enrageait seul dans son appartement à tel point qu'il n'avait même pas l'occasion de se sortir cette méchante vision qu'il avait de son meilleur ami, encore et toujours dans le coma. Il ne parlait jamais de ses visites à Gaby puisqu'il n'était pas question de jouer le faible face à elle, face à n'importe qui d'autre finalement. Même Ida ne comprendrait pas sa façon de penser, c'était son grand frère après tout. Ces deux-là ne pouvaient donc pas comprendre la détresse où il se trouvait alors il avait besoin de quelqu'un hors du coup, loin des pleurnicheries, des remords, des regrets. Il avait besoin de quelqu'un qui ne se laissait pas abattre et comme il y avait un méchant inavouable contrat entre la rouquine et le brun depuis des années, de part leurs pensées similaires de la vie, l'allemand n'avait pas résisté une seule seconde à faire appel à elle. C'était la seule qui prenait vraiment les choses comme elle venait sans pour autant se montrer nunuche à pleurer pendant une gâterie par exemple. Pour dire, Hänsel n'était pas de ceux qui embobinaient, il était de ceux qui laissaient le choix à la fille. Si elle voulait partir, qu'elle parte, il n'était jamais sans reste mais si elle voulait rester, c'était tout bénef. Pas très gentleman ces derniers temps, fort heureusement, il ne côtoyait plus vraiment ces personnes qui pétaient plus haut que le cul, un peu comme celle qu'il s'était fait dans le spa. Une idée qu'il avait eu, puisqu'il se quémandait lui-même un moment de tranquillité pour réfléchir. C'était tellement rare qu'il savait qu'en s'isolant, il ne risquait pas de tomber sur quelqu'un qu'il connaissait ni d'Adam ni d'Eve. Or, il ne s'attendait pas non plus à se faire une nana de quinze ans son aîné, en mal d'amour par un mari absent. Pour autant, il ne s'était pas fait prier pour tirer un coup cette fois-là. Un belle compensation pour lui, d'avoir mis de côté le coup fourré de Gabi, dans un putain de musée d'une exposition de nudiste. Quelle chierie ça, merde ! Pensa t-il en tirant sur sa clope et tout d'un coup, on toqua à la porte. Il s'étonnait de la rapidité du livreur et n'avait clairement pas pensé que Sas' aurait pu arriver plus vite alors il choppa un billet dans sa poche de jean, en déplia un deuxième puis se dirigea vers la porte d'entrée pour aller ouvrir.
Elle était pourtant bien, sur le pas de la porte puis après un bref échange de banalité qui leur était propre, il la laissa entrer. Sas connaissait son appartement comme s'il y avait toujours été chez elle. Il n'en avait jamais vu le mal puisque la vie était trop courte pour se faire chier avec des histoires de bonnes conduites. Autant préciser aussi qu'Hänsel n'était pas franchement le bellâtre aux bonnes manières. Il expliqua son coup de blues et son réel besoin de se changer les idées. Il hésitait à lui confier comme il était content de la voir aussi vite arrivée cela aurait été des sentiments, un début d'emmerde. Ce fichu engagement qu'il n'était pas forcément prêt à prendre la responsabilité pour deux nanas en même temps. Gabi occupait tout son temps et son esprit alors s'il devait se mettre encore plus de merdier son crâne, il allait tout simplement exploser. « Chaton, tu te fais du mal à aller le voir. » il n'était pas franchement certain qu'il se faisait assez de mal en fait. Hänsel s'en voulait à mort. « Pas assez je crois. » cracha t-il en haussant des épaules puis, il en profita pour lui annoncer qu'il y avait de quoi se rafraîchir et patienter en attendant le livreur. « On va leur fracasser la tronche en retour ? Si ça te fait du bien je suis partante pour mettre mes ongles parfaitement manucuré en danger. » Un léger sourire s'afficha sur le visage du brun qui appréciait cette image avec bonheur mais en grand beauf il déclara : « Je t'aurais plutôt proposé de rapporter outils et pop-corns mais jamais tu ne retireras ces ongles de tes doigts. Personne n'a ce don de patte d'ours dans mon dos, très cher. » lâcha t-il en se rappelant de petits souvenirs tous plus chauds les uns que les autres.
- Je crois que cette décision n'a jamais été aussi bonne que mes précédentes ! » souffla t-il en s'installant au canapé, chopant sa bière à moitié fini sur la table basse, les jambes écartés, en appuis sur les bords de cette fameuse table. Elle en avait vu des choses cette dernière et quand il ramenait Gabi dans sa garçonnière, il ne pouvait pas être plus content que les objets ne se mettaient pas à parler dans son dos. La pauvre brunette, elle n'en survivrait pas. « T'as fait quoi aujourd'hui... ? » demanda t-il, comme pour changer de sujet et sortir Gabi de sa tête, ce n'était franchement pas le moment de voir son visage tout de suite. « Viens. » lâcha t-il en lui réclamant de s'approcher un peu plus histoire qu'il profite de tout ce qui faisait d'elle, autant par l'odorat que par le toucher. Entre temps, il ignorait si Saskia savait pour Ida mais vu sa franchise, elle n'aurait jamais bien gardé longtemps ce secret. Parfois, en gros salopard qu'il pouvait être, il manquait sa liberté, quand sexe n'égalait pas forcément monogamie avec quelqu'un. Aussi, il était presque certain que c'était Gabi qui avait donné ces sales idées dans la tête de la blonde... Autrement, et l'énorme paradoxe, c'était qu'il était fou de Gabi, de ses cheveux, de ses yeux, et plus particulièrement de son corps. Il secoua tête comme pour chasser à nous des idées mal tombées de sa tête et reporta son attention sur la rouquine. « Putain, cette pizza, ils sont entrain de la pondre ou de la faire venir d'Italie ou quoi ? » s'énerva t-il soudainement.
End of the day - Saskia était un peu la froide du groupe, elle ne se laissait pas aller à plein d'émotions du moins en apparence seulement car elle les vivaient pleinement à l'intérieur, la souffrance, la colère, la rancœur elle connaissait mais elle ne laissait rien paraître. Alors quand ses amis avaient besoin de parler, d'oublié il l'appelait afin de pouvoir avoir le droit à sa présence aidante. Avec Hansel c'était encore différent ils c'étaient trouvé d'une certaine manière, deux jeunes identiques bien que différent, même façon de pensé, même esprit libre, deux électrons qui aimait se retrouvé pour simplement vivre leur vie. C'était sans doute mal quand le brun vivait une histoire d'amour avec la meilleure amie de la rousse mais c'était eux, une chose qu'ils ne calculait pas et dont il avait besoin. Aujourd'hui Hansel avait besoin d'oublié ce qui était arrivé a Emmerich un jeune homme proche de beaucoup de ses amis proche mais dont elle même n'était pas tellement proche, elle l'appréciait mais sans plus du coup elle tentait d'éponger au mieux la tristesse d'Ida et de Gabi, d'absorber la colère et la culpabilité d'Hansel, c'était dans ce genre de moment qu'on se rendait que fille et garçon ne réagissait pas de la même manière, les filles pleuraient d'inquiétude pour leur ami, Hans s'en voulait, il était en colère a la fois contre lui et sans doute un peu contre son pote de la mettre dans une pareil situation. « Ce n'est jamais assez mais toujours trop » La logique et le paradoxe de la vie, on n'avait jamais assez de rien mais toujours trop de tout, étant aveuglé parce qu'on voulait ne voyant alors pas ce que l'on avait. La phrase suivante du brun la fit sourire et elle mima le geste d'une patte griffant une victime c'était vrai qu'elle était assez douée pour cela mais seulement si son partenaire était bon. « Cela t'est réservé trésors tu est tellement doué » Flatter l'égo d'un homme était important elle le savait et cela détournait l'attention du brun de ses ennuis car il se replongeait alors facilement dans des souvenirs chaud de moment passé à deux dans le plus grand des secrets.
La rousse avait ensuite vanter la bonne idée qu'avait eut le mécano de l'appelé elle savait qu'elle allait être en capacité de lui faire oublié le temps de quelques heures ses problèmes. « Toute décision t'impliquant et m'impliquant dans un futur proche nu est une bonne décision et doit prévaloir sur le reste » Dit-elle en vidant un peu sa bière elle fonctionnait ainsi elle en tout cas le sexe prévalait sur beaucoup de chose, seul ses amis passait avant et encore dans une certaine mesure. « J'ai fait acte de présence en cours c'était d'un passionnant, du coup j’ai draguer un type plutôt pas mal mais un peu niais il espérait qu’on vive une belle et grande histoire d’amour jusqu’à la fin des temps » Ce qui n’était pas du tout le genre de Saskia il fallait bien le dire, elle n’était pas romantique, pas fleur bleu et ne rêvait pas du tout du grand amour éternel, peut-être plus tard quand elle serait plus âgée et entouré de gens marié avec des gamins, mais aujourd’hui elle voulait simplement profité de sa jeunesse, de sa beauté et vivre pleinement sa vie sans se soucier du lendemain et des conséquences. « Je suis là » La rouquine c’était pelotonner contre lui, le contact physique était important pour les personnes comme eux parce qu’ils transmettait plus par le touché que par les mots et visiblement Hansel avait besoin de proximité alors que la colère le reprenait sans qu’elle ne puisse saisir le fond du problème persuadée qu’elle était qu’il ne râlait pas réellement contre le livreur de pizza mais bien contre autre chose qu’elle ne lisait pas sur son visage. « Une pizza italienne serait peut-être meilleure qu’une pizza pondue je ne fais pas tellement confiance aux choses qui sortent de trou intime de personne ou d’animal » La rouquine tentait de faire un peu d’humour pour qu’il se concentre sur autre chose. « On peut attendre en consommant autre chose je suis ouverte à toute proposition de ta part beau brun » Voilà du Saskia tout craché, pas froid aux yeux elle faisait tourner les choses comme elle le souhaitait avec une phrase bien placé, il était libre de lui proposé tout et n’importe quoi, un joint, une baise rapide, elle dirait oui à tout sans avoir besoin de réfléchir tout était bon pour pouvoir l’aider à aller mieux et à faire taire sa colère intérieur durant un moment plus ou moins long. Au final Saskia était persuadée de bien agir elle faisait ce qu’il fallait pour aider son ami cela ne pouvait du coup pas être une mauvaise action même si elle avait bien vu la réaction de Gabi quand elle avait apprit pour l’écart de Hansel avec Ida. « Au fait beauté fatal tu a encore fait des tiennes hein ? J’avais pas l’air cruche moi quand Ida et Gabi se sont hurlé dessus pour ton joli minois » Une position complexe a tenir mais qui n’avait pas fait trembler la sulfureuse lycéenne.
Il n'était pas dans son état normal. Puisque Saskia pouvait le connaître sans qu'il n'avait à en dire beaucoup, il lançait des phrases par-ci par-là pour donner le ton. Injustement, il lui avait demandé de venir comme punching ball à son mal être, à sa colère et son haine envers tout ce qui s'était passé pour son meilleur pote, Emmerich. Il n'était pas dupe, s'il avait toujours été proche d'Emm', il aurait tout fait pour lui éviter une chose pareille. Homo ou pas, au fond, il restait son pote. S'il venait à lâcher la rampe, il était fort possible pour qu'Hänsel fasse une connerie. De plus, ces derniers temps, il voulait mourir : « Ce n'est jamais assez, mais toujours trop. » Elle lui avait répondu, détachée comme à son habitude toujours est-il qu'il en appréciait la compagnie. Et puis, il l'en remercia sur sa déclaration suivante. Elle voulait toujours faire du bien aux personnes sans pour autant ressentir ce besoin de s'attacher. Pour autant, il avait l'impression qu'ils étaient plus proche s qu'ils ne voulaient bien l'admettre d'ou leur relation particulière et fougueuse. « Cela t'est réservé trésor, tu es tellement doué. - J'avoue mais ça marche toujours mieux quand l'autre ne se laisse pas abattre non plus hein ! » Il lui lança un clin d'oeil, cela lui faisait du bien de penser à autre chose qu'à son meilleur pote, en état de végétation.
L'étudiante était toujours aussi plantureuse, appelant et appelée à se montrer aussi sulfureuse. « Toute décision t'impliquant et m'impliquant dans un futur proche nu est une bonne décision et doit prévaloir sur le reste. » Aussitôt, un sourire s'afficha sur le visage du brun, ce « smirk » qui en disait long sur ce qu'il pensait sans qu'il avait besoin d'en dire plus : « Je te préviens, je vais te le faire noter histoire d'être sûr ! » Un nouveau clin d’œil. Et, pour tenter de faire passer le temps, ressenti trop long pour le garçon, en défaveur du livreur de pizza, il demanda comment s'était passé sa journée. « J'ai fait acte de présence en cours c'était d'un passionnant, du coup, j'ai dragué un type plutôt pas mal mais un peu niais il espérait qu'on vive une belle et grande histoire d'amour jusqu'à la fin des temps. » Pour le coup, il éclata de rire, Hänsel ne pouvait pas concevoir la vie d'une autre manière que la sienne cela dit, depuis un an et demi, il ne pouvait pas vraiment le prétendre à voix haute. Son couple était connu de tout le monde et avec une nana comme Gabi aussi, bavarde qu'active pour autre chose, la nouvelle avait fait le tour du bahut, et plutôt deux fois qu'une. « Quel trouduc, l'espoir fait vivre. T'as filmé sa réac ou pas ? » Il lâcha un rire narquois : « Putain, j'aurais grave aimé pouvoir voir sa gueule... ! » lâcha t-il amusée.
« Je suis là. » Sas' s'était pelotonnée contre lui à son appel. Et cette proximité, qu'elle lui offrait, lui fit du bien. Cette chaleur humaine promettant aucun engagement, aucune responsabilité la nuit suivante, lui fit un putain de bien. Et puis voilà, son ventre se tordait, il avait faim le méca alors le temps devenait encore plus long, trop long : « Oh non, pas toi. » souffla t-il après sa remarque au sujet de « de choses » sortant « d'un trou d'un animal ». Il aimait tellement la viande ou encore les œufs brouillés de sa mère. Il avait beaucoup de mal à comprendre les personnes qui n'en appréciaient pas les goûts : « Me dit pas qu't'es une de ces végétariennes ou végétalienne je sais pas quoi là hein ? » Il secoua la tête, mi-figue mi raisin. « Avec qui je vais pouvoir faire une bonne bouffe après le jeu hein ? » s'inquiéta t-il, rapportant le sexe à un jeu ou les points étaient distribués à tour de rôle. En tout cas, il jouait bien, acteur depuis tout petit, il jouait bien la comédie cela étant dit, il voulait voir la réaction de la jeune fille.
- On peut attendre en consommant autre chose je suis ouverte à toute proposition de ta part, beau brun. » Il posa main sur le ventre de la jeune fille, caressant le plat, effleurant les formes bombées de sa poitrine ; elle était là pour lui changer les idées et elle savait parfaitement ce qu'Hänsel avait besoin : « Je veux un câlin. » souffla t-il, insinuant qu'il n'avait pas eu son quota. Il haussa son sourcils droit de manière frénétique pour la narguer. « Viens là.. » Sans le moindre effort surhumain, il l'attira à lui pour qu'elle monte à califourchon sur son bassin. Une fois que c'était fait, il pouvait masser généreusement les cuisses de cette femme, prêt à ne plus rien penser pour une fois. Seulement pour amorcer les choses dans le bon sens, il bougeait comme pour débuter un coït lent mais intense. C'était au-delà de ce qu'il voulait faire. « Au fait beauté fatal, tu as encore fait des tiennes hein ? » Ce coups-ci, il haussa les deux sourcils, ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire mais très vite, « j'avais pas l'air cruche moi quand Ida et Gabi se sont hurlé dessus - Ohlala.. - pour ton joli minois » Pour que Ida et Gabi se fritent, c'était que pour une chose, les mecs. Il prit une profonde respiration : « Ouais, Ida et moi, ça a duré quelques mois ouais.. mais y'avait rien. » Il mentit. Il avait rompu avec elle, il avait eu besoin d'arrêter de la voir pendant quelque temps, pour une seule et bonne raison, il avait beaucoup d'affection pour Ida, plus qu'il n'aurait dû. Pendant longtemps où il avait partagé ses draps entre une Gabi apeurée et une Ida confirmée, il s'était demandé s'il était possible d'en aimer plus d'une à la fois. - Attend. Il réalisa une chose. Gabi ne lui en avait pas parlé : « ça fait combien de temps qu'elle le sait ? Gabi ? » demanda t-il, pas inquiet, concerné plutôt.
End of the day - Les deux étaient comme ça tout feu tout flamme capable de plaisanter sur des sujets qui faisait rougir les autres, c’était une relation unique dans son genre qui ne serait sans doute jamais réellement comprise mais qui n’était pas non plus exposé au grand jour, dehors ils n’étaient pas aussi extrême que quand ils se retrouvaient juste à deux, ils étaient amis, meilleur ami même dans un sens, dans une relation mixte qui laissait toujours planer quelque chose de plus, une attirance physique qui n’était pas caché non plus, juste discrète parce que le brun était en couple avec l’une des meilleures amie de Saskia et qu’elle ne voulait pas faire de mal à celle-ci, c’était somme toute terrible, elle était là a lancé des phrases a double sens a un homme dont sa meilleure amie brune était totalement amoureuse. Elle savait que cela n’était pas bien techniquement parlant, qu’une amie ne devrait pas faire ce genre de chose, c’était une chose que les filles comme Gabi condamnait fortement la rousse le savait et pourtant pour une femme comme elle cela restait naturel, comme faisant partie d’elle, la belle ne pouvait parler à un homme séduisant sans chercher à le séduire, sans forcément conclure, juste pour le plaisir de se sentir plaisante, elle aurait même pu draguer le père d’une amie pour peu que la brèche soit ouverte. Saskia était au final ce que l’autre avait besoin qu’elle soit, une flamme, un gros nounours, une présence elle était là pour Hansel et elle répondait simplement au besoin qu’il montrait pour pouvoir l’aider à aller mieux. « Et je ne me laisse jamais abattre, ce n’est pas dans ma nature » Bien sur elle avait ses failles et ses blessures, mais ses coups de mou n’impliquait pas de se laisser abattre elle s’énervait plutôt quand cela n’allait pas, elle sortait et draguait le premier venu, se laissait aller à du sexe facile et reprenait le contrôle d’elle-même.
« On évitera de laisser des preuves écrites de ceci je n’ai pas envie de mourir dans d’atroce souffrance » Après tout elle n’était pas totalement inconsciente elle ne laisserait pas de preuve de ce jeu entre eux qui pourrait être très mal prit par certaine personne de leur entourage proche, ce qui n’était le but d’aucun des deux jeunes. Et finalement elle lui raconta sa journée de cours palpitante qui c’était soldé par une drague toute pourrie par un mec du lycée qui n’avait visiblement pas compris que Sask draguait mais ne supportait pas d’être draguer surtout aussi nullement mais cette histoire avait eut pour bénéfice de faire rire Hansel même si c’était au final pour se moquer d’un total inconnu pour lui c’était un rire et la rouquine préférait de loin cela à la colère. « Cela aurait été un peu trop cramé si je m’étais mise à le filmer mais sa tête à clairement valut le fait de supporté sa romantique cours, déjà que je n’aime pas être draguer, je drague bon sang et le peu de fois où je laisse l’inverse se produire on me promet amour éternel et tout le blabla mais non gars je veux juste ta bite moi pour le reste trouve toi une mijaurée » Pas de sa faute si elle ne croyait pas en l’amour éternelle, cela ne l’avait jamais attiré et bien souvent cela la mettait un peu à part des jeunes femmes de son âge, Gabi y croyait et elle pensait vivre le parfait conte de fée avec son prince presque charmant, Ida ne parlait pas souvent garçon et n’était pas toute blanche mais elle était sans doute plus team Gabi et amour que du côté de Saskia et du sexe sans limite et sans engagement.
L’étudiante éclata par la suite de rire, elle végétarienne ou végétalienne et la terre deviendrait plate ce jour là elle aimait bien trop la bonne bouffe pour pouvoir se passer de certain plaisir pour le bien de la cause animal ou même de la planète. « T’en fait pas beauté je continue à bouffer tout ce qui est a porter de main, j’aime avoir la bouche pleine de bonne chose » Terriblement a double sens, terriblement Saskia. « Je suis pas devenue une de ses dégénéré qui pleure pour les pauvres poussins ou pour marguerite la vache j’aime trop la viande pour ça, même si j’aime bien nos amis les bêtes » Clairement Sask n’était pas la plus grande défenseuse de la cause animale elle était clairement contre la vraie fourrure et la maltraitance qui pour elle était intolérable mais le fait de se nourrir de viande ne la gênait pas. « Je suis toujours présente que ça soit pour jouer ou pour manger tu le sais bien » C’était pour cela qu’il faisait appel à elle en plus parce qu’elle répondait présente sans posé de questions c’était simple comme bonjour avec elle, on l’appelait elle venait elle faisait ce qu’il fallait faire pour aider et elle repartait simplement sans demandé son reste.
Saskia fini sans trop savoir comment sur les genoux d’Hansel il était doué pour ça mais alors qu’il tentait d’instauré quelque chose de plus intime et de bien plus chaud entre eux cela fit pensé Saskia à une chose dont elle devait parler avec le brun histoire de le comprendre un peu mieux et de savoir ce qui se passait dans sa tête vis-à-vis de cela car il ne devait pas être en joie. « Quelques mois en plus ! Bon sang Hans une relation continue avec une des meilleures amies de ta copine tu a pas trouvé mieux comme idée ? On aurait continué a coucher ensemble si cela se faisait » Mais visiblement l’homme ne savait pas réellement ce qu’était s’engager dans une relation sentimentale, de base il était comme Saskia il ne connaissait pas réellement le principe de la fidélité et de la monogamie mais elle pensait quand même qu’il avait assez de conscience pour ne pas aller s’amusé avec une proche de Gabi, visiblement non, il avait encore beaucoup à apprendre et il ne semblait pas tellement concerné plus surpris par le fait que la brunette soit au courant et qu’il n’ai pas encore entendu les cloches sonner dans son oreilles ce qui était réellement étonnant et pas bon signe pour lui. « Quelques jours déjà elle n’est pas venue te tirer les oreilles ? » Cela n’était pas normal qu’il ne soit pas au courant Gabi aurait du venir lui hurler dessus et Ida aurait du le prévenir que le secret n’était plus, décidément tout le monde faisait n’importe quoi en ce moment la terre ne tournait pas ronde. « Mon pauvre Hansel j’ai été ravie de te connaître mais tu va mourir je ne vois que ça pour qu’elle ne soit pas venue directement te parler elle prépare ton assassinat pour sur » Et si elle était appelé pour venir enterré le cadavre bon sang elle était dans de sale draps.
Il n'y avait pas vraiment de mot pour exprimer la douleur dans laquelle il se trouvait à l'heure actuelle. Son meilleur ami dans le coma, son sentiment d'impuissance à ce désastre. Dans les premiers temps, il avait essayé de retrouver les agresseurs d'Emmerich mais même s'il passait une annonce dans le journal, peu revendiquerait d'avoir battu et laisser pour mort un jeune homme. C'était limite une grosse blague c'est pourquoi il avait fini par jeter l'éponge. Seulement voilà, il n'arrêtait pas de penser qu'il l'avait fait certainement trop tôt. Oui, il n'était pas du genre à fréquenter les homosexuels mais il n'était pas non plus question de leur fabriquer un guet apen juste pour les faire souffrir. Hänsel était un enfoiré par un assassin, ou un débile. Seulement voilà, après être passé le voir, le voir allonger dans un lit branché par des machines qui le maintenaient en vie, et ne pas savoir quoi dire à cet idiot, le brun était désemparé. - Et je ne me laisse jamais abattre, ce n'est pas dans ma nature. Il revenait à la réalité, ses pensées l'empêchant fortement d'être complètement présent pour la personne qu'il avait appelé au secours. Saskia. La seule et unique personne qui ne l'aiderait pas à se morfondre sur son sort. Il aurait été idiot de faire appel à Ida, c'était son frère dont il était question après tout. Et Gabi, son côté sensible et fleur bleu n'auraient rien arrangé. Heureusement que cette rousse sauvage faisait partie de son entourage, où il se serait foutu une balle dans la tête, depuis longtemps, surtout depuis ce qui était arrivé à Emmerich. Il s'en voulait énormément de ne pas avoir été là pour lui. Où qu'il n'avait pas réussi à trouver un refuge sécur' dans son appartement.
- On évitera de laisser des preuves écrites de ceci je n'ai pas envie de mourir dans d'atroce souffrance. - Tu me déçois, je pensais plus téméraire. C'était amusant et ça lui changeait les idées. Au moins, il n'avait pas un zéro pointé complet en ce qui concernait entier-té de ses choix. D'autant qu'il se divertissait un moment des frasques et des roulages dans la farine des mecs pensant un court instant pouvoir se mettre la petite dans la poche. Dans leur lit, c'était toujours possible, Saskia n'avait jamais froid aux yeux d'autant plus qu'elle pensait comme lui : La vie est bien trop courte pour se contenter d'une seule expérience, il fallait butiner et ils se comprenaient très bien. - Oui, bon, rappelle moi de t'acheter une caméra espion pour ton anniversaire. Ça pourrait vraiment être cool à voir. Le côté crue de la rousse éclatait le jeune homme au point qu'il se sentait bien, enfin, depuis des heures. Les charmes de la jeune femme allaient au-delà de son langage, il fallait creuser et trouver ce petit d'attache qu'Hänsel avait décelé. C'était un animal sauvage, indomptable. Saska avait besoin de se sentir libre de faire ses choix et ça, Hänsel ne pouvait qu'applaudir mentalement dans cette liberté.
Mais voilà, il fallait bien qu'ils échangeaient sur un peu tout et de rien, tout simplement pour se taquiner : « Tu me rassures. » lâcha t-il amusé mais rassuré. Il était hors de question qu'il fréquente l'une de ces paumées, trouvant refuge dans les pilules comme nourriture ou de ces nourritures pour bovins style avoines et foin. Quel horreur. - Je suis toujours présente que ça soit pour jouer ou pour manger tu le sais bien. - Ça c'est une bonne nouvelle ! Lâcha t-il en se frottant les mains. Il connaissait sa relation amicale auprès de Gabi et d'Ida et pour le coup, il craignait que cela efface leur relation plus que particulière. Sa jumelle ne devait pas l'abandonner comme beaucoup de ces gens sur qui il avait le plus confiance. Son père par exemple.
D'un seul tour de magie, il l'avait accompagné sur ses genoux. Même s'il se montrait inaccessible, Ida en avait payé les frais, Hänsel était tactile, il avait besoin de la chaleur humaine d'où son activité dans la gente féminine, qui aimait lui en donnait à foison. Étrangement, cette épisode virait un peu dans le n'importe quoi. Il soupira en disant qu'il avait effectivement couché plusieurs avec Ida mais ça n'avait rien été rien d'autre qu'une partie de jambe en l'air sympa sans aucune contrainte. C'était bien ce qu'il recherchait et qu'Ida était parfaitement au courant. Il avait essuyait quelques tentatives de le ranger mais ça n'avait jamais été bien concluant. - Quelques mois en plus ! - Ouais, j'ai pas compté et alors ? - Bon sang Häns une relation continue avec une des meilleures amies de ta copine tu as pas trouvé mieux comme idée ? - Hansel haussa des épaules, ne comprenant pas – On aurait continué à coucher ensemble si cela se faisait. » Un petit sourire espiègle s'afficha sur le visage du brun alors qu'il posait une main sur sa cuisse : « Ça pourrait s'faire trésor. » Puis il leva les yeux : - Mais quoi, tu vas pas m'dire que tu n'aurais pas profiter de la situation. Elle a toqué à ma porte, elle m'a convaincu, j'allais pas la rejeter. D'autant que Gabi n'avait pas encore débarqué à Hambourg. Et Ida m'a fait une chiasse quelques mois après. Je lui ai dit de partir et elle est partie, fin de l'histoire. Y'as pas besoin d'en faire tout un plat. - Quelques jours déjà elle n'est pas venue te tirer les oreilles ? - Boaf, j'en sais rien, non elle ne m'a rien dit.. Il était désinvolte et apprécié certainement que Gabi, même au courant, ne fasse pas toute une histoire : - Mon pauvre Hänsel j'ai été ravie de te connaître mais tu vas mourir je ne vois que ça pour qu'elle ne soit pas venie directement te parler elle prépare ton assassinat pour sûr. Aussitôt, il soupira en levant les yeux au ciel : - Ça ne serait pas une grande perte, autant qu'on en finisse maintenant. Hänsel prit une profonde respiration en roulant des yeux - Ohlala fait pas cette tête, Sas', steplé. Ça m'fait du mal. Après tout, je n'ai pas vraiment de quoi me défendre. Et j'ai pas l'intention de me défendre. Si Gabi en a marre, je vais pas la forcer à rester avec moi. Il laissa sa tête reposée sur le dossier du canapé en regardant la rousse. Il faisait peut-être le beau mais deux ans de relation de couple, il ignorait tout ce que cela engendrait, ce qui allait devoir être effacé ou raviver, ce qu'il allait devoir faire pour remplir le vide que la jeune fille pourrait laisser mais que faire ? Hänsel n'était pas du genre à se poser des questions, ou les bonnes : - Sérieusement, Sas', t'as vu dans quoi elle vit, avec qui et surtout, dans quelle boutiques elle se fournit ? Il éclata d'un rire jaune : « Tu crois vraiment qu'une meuf comme elle à l'intention de vivre dans un studio avec un branleur comme moi pour le restant de sa vie. ? Je ne me fais de grandes idées dessus. Je ne me voile pas la face, elle va se réveiller et plonger dans les bras d'un autre avec de quoi l'entretenir suffisamment... » Il réfléchissait peut-être un peu trop finalement.
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Re: Good time with a good friend - Saskia
Jeu 23 Avr 2020 - 17:11
Good time with a good friend
ft Hansel Downey| Saskia Böhm
Dans leur bande aussi délurée que dépareillée chacun avait son rôle, quand on voulait parler on appelait Ida, si on voulait pleurer c’était chez Gabi qu’il fallait frapper cette nana était une éponge à émotion elle accompagnait les pleures et c’était cool on se sentait un peu moins seul, quand on voulait faire la fête sans savoir où aller il fallait demandé a Hans il avait toujours des plans, par toujours légal et pas toujours très cool mais des plans quand même, et quand on voulait avoir une présence qui ne demandait ni de pleurer ni de parler on appelait Saskia. Elle avait pas sa langue dans sa poche et n’hésitait pas à rentré dans le lard si on lui confiait des choses qui ne lui plaisait pas, mais elle savait aussi resté des heures assise en silence à regarder un film étant une aide simplement par sa présence, elle distrayait aussi au besoin, elle s’adaptait la Saskia un véritable couteau suisse et si on ne prêtait pas attention elle était une femme dont on rêvait la vie, des amis, un train de vie aisé et même une activité professionnelle étant donné qu’elle était youtubeuse depuis un moment et que cela lui rapportait de l’argent. Tout n’était pas rose pour autant et Hans le savait, tout comme Gabi, Ida, et même Emmerich le savait elle cachait sa plus grosse faille autant que possible, sa relation avec sa famille c’était tabou et on en parlait pas, bien sur on riait de Savanah quand on la croisait vêtue de ses longues jupes jusqu’au mollet de se haut boutonné jusqu’en haut mais rien de plus elle ne supportait pas d’en parler plus que quelques blagues de temps a autre. Alors elle ne forçait pas les autres à parler non plus elle était simplement là. Aujourd’hui elle avait répondu a l’appel d’Hansel son jumeau d’une autre mère, le petit ami de sa meilleure copine elle était là pour lui alors qu’il l’écoutait à moitié plongé dans ses pensées et elle ne lui en voulait même pas pour ça elle comprenait sans rien dire et s’adaptait. Elle donnait aussi beaucoup, selon ce qu’on attendait d’elle, d’une caresse dans le dos à une grosse étreinte elle combler autant que possible les attentes et les besoins des autres pour qu’ils soient heureux, c’était une tâche difficile, tout ses amis étaient un peu dysfonctionnels tout comme elle. La rousse se coupa dans son analyse de leur situation quand le brun la taquina sur sa témérité il pouvait parler lui il avait mit les deux pieds dans le plat il n’avait plus peur de rien mais pour le moment cela n’était pas elle l’amie pas totalement irréprochable et dans un sens elle était fière de ça, avant son trio elle n’avait jamais accordé autant d’importance à une amitié entre fille, et elle était contente de respecté ce qui semblait être important pour Gabi même si cela n’avait pas la même valeur et importance à ses yeux à elle.
« Il ne faut pas confondre témérité et tendance suicidaire l’ami, j’ai beau t’aimé de tout mon cœur tu ne vaux pas la peine de risqué ma vie pour une sauterie »
Elle se mettrait sans doute entre un tireur fou et lui si cela arrivait un jour clairement elle n’en doutait même pas, mais elle ne risquerait pas son amitié avec Gabi et le couple que les deux brun formait pour une partie de jambe en l’air. La rouquine lui raconta alors sa journée et la tentative de drague qu’elle avait subit plutôt, le jeune homme étant persuadé de pouvoir la convaincre de vivre une belle et grande histoire d’amour ce qui lui paraissait à elle complètement fou, elle ne savait même pas comment Hans qui lui ressemblait pourtant beaucoup à ce niveau là avait pu se faire prendre au piège du couple, sans doute grâce au regard de chien battu beaucoup trop bien maîtrisé par Gabi, Sask elle-même avait beaucoup de mal à ne pas y être sensible la brune pourrait lui faire promettre d’arrêté le sexe avec ce genre de regard c’était une arme hautement dangereuse.
« Une caméra espion rien que ça, tu t’en servirais pour te tripoté devant mes ébats plutôt sale pervers »
Taquiné encore et encore un jeu qu’elle adorait, un luxe qu’elle ne pouvait se permettre avec tout le monde.
Une conversation sans queue ni tête sans aucun doute alors que d’un coup on parle viande et mouvement nouveau quand à l’alimentation et au valeur de la vie animale, un véritable cas de conscience pour certain une prise de tête sans nom pour la jumelle Bohm qui ne supportait pas qu’un pense pouvoir lui dicter quoi faire à coup de campagne et de matraquage sur les réseaux sociaux et tout ce qui allait de paire, elle aimait la viande et continuerait a en manger point à la ligne fin du chapitre.
« Tu m’aurais mise à la porte si j’avais voulue manger trois brin d’herbe ? »
Et elle éclata de rire cela lui donnait une terrible image de son visage sur le corps d’une femme entrain de manger l’herbe d’un champs pas très propre pauvre vie.
« Je ne porte que des bonnes nouvelles tu le sais non ? »
Oiseaux de malheur n’était pas Saskia elle taisait en règle générale le mauvais pour ne faire ressortir que le bon c’était bien plus agréable ainsi.
Cependant elle ne pu se retenir de faire la curieuse, elle n’avait eut que des échos de dispute entre ses deux copines et n’avait pas eut le fin mot de cette histoire de coucherie entre la douce blonde et le ténébreux brun et elle voulait en savoir plus, chercher à comprendre comment et pourquoi avoir fait cela en sachant que Gabi ne serait pas la plus compréhensive du monde, elle n’était pas Saskia elle ne comprenait pas ce genre de dérive pour elle l’amour était beau, pure, désiré et rimait avec fidélité. Et se taper sa copine n’était sans doute pas chose a faire surtout pendant plusieurs mois elle était sur le cul réellement.
« Ta choisit de te mettre en couple avec une nana rêvant du prince charmant et fana de romantisme voilà le et alors on se fait pas les potes de ce genre de nana trésors »
Reprenant son terme en tirant la langue même elle savait ce genre de chose alors le brun ne devait pas être dans l’inconnu. Le plus terrifiant étant que les cloches n’avaient pas encore sonné dans les oreilles alors que cela l’avait fait dans celle d’Ida bon sang il allait prendre cher et elle allait devoir ramasser les bouts des deux côtés par la suite quel plaie d’aimer des gens.
« On ne parle pas de moi là, tu sais que moi j’en aurais rien eut à foutre parce que je ne me serais pas mise en couple de base a partir du moment ou tu t’ai laissé prendre dans ce truc là avec Gabi tu aurait du envoyé bouler Ida désolé à dire mais c’est la règle. Gabi et elle ne sont pas comme toi et moi, nous on couche et on s’en tape des sentiments de l’attachement et de tout ce genre de truc pas les filles comme Ida et Gabi on est pas dans le même monde sur ce point là »
Bien sur qu’elle-même n’en aurait rien eut à foutre et si Hans n’avait pas été avec une copine a elle la rousse aurait sans doute continué à se le faire si l’envie était venue mais elle ne le faisait pas parce qu’elle connaissait sa sœur brune et qu’elle ne voulait pas la blessée.
« Tu va mourir . .. réellement »
C’était inquiétant pour elle.
« Ferme là tu serait une grande perte et je te permet pas de dire le contraire si tu veux pas que je te frappe aussi fort que je le peux »
Elle ne pouvait le laisser dire une chose pareil et elle pouvait être intimidante si elle s’emportait il ne valait donc mieux pas la chercher de trop.
« Il n’est pas question d’en avoir marre tête de nœud il est question là d’une femme blessée et une femme blessée c’est plus terrible que tout et je veux pas avoir à me retrouvé tiraillé entre vos deux bouilles parce que vous vous déchirez »
Bon sang non elle ne voulait pas voir ça arrivé. Par contre son ami la laissa pantoise avec la suite de ses paroles mais qu’est ce qui lui prenait à lui a tout analysé comme ça il était pas censé savoir faire ce genre de chose ou avoir l’envie de le faire cette histoire était entrain de réellement chamboulé tout le monde.
« Non mais depuis quand tu réfléchis comme ça toi ? Notre famille et notre lieu de vie ne veut rien dire bon sang ! Je suis née dans une famille catholique pratiquante coincé et je me suis tapé la moitié du bahut avant d’être majeur. Vous venez pas du même monde très clairement mais si tu ne vous voyait aucun avenir le mieux aurait été de ne pas te mettre avec, elle est peut-être rêveuse et naïve sur certain point mais elle sait ce qu’elle veut ok et c’est toi qu’elle veut va savoir pourquoi »
Elle avait fini par une petite note d’humour pour tenter de dédramatisé tout ça mais elle était réellement inquiète de ce qu’elle entendait.
« Tu va pas te mettre à te dénigré et tout le toin toin non mais oh t’est Hansel t’est pas censé en avoir quelque chose à foutre de ce genre de détail de compte en banque et de maison si tu tient à cette nana qui est une perle tu te bat, si tu n’y tient pas je te donnerais la soufflante de ta vie pour lui avoir fait du mal mais tu la quitte »
Pas plus compliqué que ça, réellement pas plus dure que ce choix horrible à faire mais décisif et si le brun était en mode introspection autant qu’il s’en serve à bonne escient.
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Re: Good time with a good friend - Saskia
Mer 6 Mai 2020 - 21:12
Hänsel n’était pas du tout dans son assiette depuis qu’il avait quitté l’hopital en ayant vu son meilleur ami comateux. C’était vrai qu’il avait mis du temps avant de se déplacer pour aller le voir mais il fallait prendre une minute pour comprendre le jeune homme. D’abord il n’était pas du fan des hôpitaux, il y avait passé pas mal de temps pour se refaire faire le nez, une épaule déboîtée, un coup mal placé.. Il avait été sacrément bagarreur à l’époque où il était encore pas assez adulte pour en subir les conséquences pénales. Il détestait les murs blancs, il détestait les bruits des machines qui maintenaient les personnes plus ou moins en vie, dans un état comme celui d’Emmerich d’ailleurs, il détestait l’odeur. Alors il était vraiment difficile pour Hänsel d’accuser le double choc de passer outre son dégoût viscéral des hôpitaux mais aussi, de voir son meilleur ami couché et inconscient. C’était pour cela qu’il avait appelé Saskia, pour lui changer les idées et surtout, pour éviter de parler des choses qui faisaient forcément pas du bien. En générale, cela terminait en une orgie de pizza, de boissons alcoolisées et rarement inévitable, la weed, puisque tout le monde savait que ça affamait les consommateurs, ça les faisait parler certes mais la combinaison durement avaler d’alcool faisait que le lendemain matin, ils avaient complètement oublié.
Son idéologie n’était pas perçu de la même manière pour tout le monde et dans le cas de Saskia, il se pensait à l’abris des reproches ou du jugement, il s’était planté puisque même elle n’était pas prête à jouer dans le danger. Pourtant, c’était ce qui était le plus excitant et la plupart du temps, il jouait très souvent là dessus. Saskia le surprit : - Il ne faut pas confondre témérité et tendance suicidaire l’ami, j’ai beau t’aimer de tout mon coeur tu ne vaux pas la peine de risquer ma vie pour une sauterie. Il n’était pas du genre à vouloir monter tout le monde les uns sur les autres. Pour lui, il ne voyait que le plaisir de l’instant, celui qui n’était vivable qu’un instant et vite oublié pour passer à autre chose. « Petite joueuse ! » avait-il dit d’un ton larmoyant, ne reconnaissant pas que peut-être il avait spéculé sur un pseudo contrat pour la plaisanterie et déçu de voir que Saskia n’avait pas joué le jeu. Il était claire qu’Hänsel n’avait l’intention de blesser Gabi qui, pour le coup, avait réussi à prendre un très grande place dans sa vie et même s’il ne se l’avouait pas publiquement, il ne lui était pas indifférent. Une diversion, Saskia était la reine pour ce genre de chose à tel point que ça réveillait Hänsel dans ses petits travers où il avouait vouloir être tout petit pour tout voir, au moins le regard de chien battu que sa victime aurait fait lorsque la rousse l’aurait recalé en lui parlant d’amour véritable. Chose que, tout comme lui, ils avaient du mal à saisir l’importance à leur âge. C’était un traumatisme ou une recherche de soi, chacun se validait leur comportement à leur guise et ne cherchait pas à se justifier mutuellement. « Une caméra espion rien que ça, tu t’en servirais pour te tripoter devant mes ébats plutôt, sale pervers ! » Encore une fois surpris par la réponse de la jeune fille, il finit par lever les bras en signe de dépit, en disant : - Puisque plus personne ne sait plus s’éclater, autant que je me trouve une activité divertissante et Youporn est payant alors ça serait un divertissement gratuit. Comment dire… Hänsel avait connu les premiers films porno comme tout jeunes adolescents mais ces véritables amis savaient qu’il préférait être acteur que voyeurs, et puis, autant dire que le voyeurisme l’ennuyait plus que l’excitait. Il préférait l’action, les sensations et surtout le plaisir de la chair. C’était un peu comme ses nombreuses conneries où il repoussait ses limites, Hänsel était acteur de sa vie, il en faisait ce qu’il voulait.
Forcément, la bouffe devenait un problème puisque le livreur mettait un sacré bout de temps à arriver alors il commençait à se plaindre et à geindre comme un enfant. Dans l’état actuel où il baignait depuis ce matin, il ne pouvait pas s’en empêcher et forcément, la conversation diverge sur ça. Au point qu’Hänsel ne manquait pas de montrer son aversion pour ces pauvres filles qui se la jouait plus intelligentes que le reste du monde, à refuser tout régime à base d’animal. A savoir que pour lui, le peu que l’histoire avait pu l’intéresser du temps où il allait encore à l’école, Hänsel savait que la chasse était une nécessité pour se nourrir. A voir avec l’homme sur leur sur-consommation mettant en difficulté tout le reste. Il ne réfléchissait pas beaucoup ces derniers temps mais il n’était pas complètement con. Après, si ces personnes ne venaient pas lui faire la morale sur sa consommation de viande, il n’allait pas non plus les chasser. « Tu m’aurais mise à la porte si j’avais voulue manger trois brins d’herbe ? » « Oui, à gros coup de pied au cul, chérie ! » lâcha t-il, en mimant un flingue dans sa direction, suivi d’un petit clin d’oeil.
Hänsel faisait tout pour sortir ces idées de la tête alors forcément, il se reposait sur la rouquine qui n’avait jamais été un oiseau de mauvais augure seulement voilà, la conversation s’était vite orientée sur un sujet qui fâchait. « T’as choisi de te mettre en couple avec une nana rêvant du prince charmant et fana de romantisme voilà le problème et alors on se fait pas les potes de ce genre de nana trésor. » Il prit une profonde respiration : - D’accord maman ! lâcha t-il sans grande conviction dans la voix. Oui, il n’était pas du genre à rester fidèle mais avait-il caché sa manie d’aller voir ailleurs. Personne ignorait ce qu’il était, un tombeur, un irrécupérable, un don juan. Gabi ne pouvait prétendre l’ignorer et si elle avait envie de rester, il n’allait pas l’envoyer promener tant qu’elle ne se mettait pas en travers de son chemin mais ça, c’était avant. Avant qu’il ne la découvre, avant qu’il ne se rende compte combien, combien il pouvait tenir à elle. Quand Saskia remettait une couche en mettant l’évidence sur l’histoire entre Ida et lui, il leva les mains au ciel, exaspéré : - Désolée à dire mais c’est la règle. Gabi et elle ne sont pas comme toi et moi. Nous, on couche et on s’en tape des sentiments, de l’attachement et de tout ce genre de truc pas les filles comme Ida et Gabi. On est pas dans le même monde sur ce point-là. Il la fixa durement : « Tu vas mourir… réellement. » qu’elle ponctua alors qu’il ne lui avait pas répondu. Hänsel prit une profonde respiration tout en sachant qu’avec ou sans lui, le monde tournerait quand même. - Ferme là tu serais une grande perte et je te permet pas de dire le contraire si tu veux pas que je te frappe aussi fort que je le peux. Il leva les mains en signe de reddition de toute façon, il ne pouvait rien faire contre une nana. Il n’oserait pas les pousser dans leur pires retranchements, de même qu’il ne voulait pas la contredire au sujet de Gabi, et de sa possible réaction concernant sa pseudo relation entre Ida et lui : - Mais putain, y’a rien entre Ida et moi. On baisait c’est tout. C’était claire entre nous dès le début, s’énerva t-il tout d’un coup. Et il commença à lui expliquer pourquoi il ne croyait pas ensa relation de Gabi. - Non mais depuis quand tu réfléchis comme ça toi ? Notre famille et notre lieu de vie ne veut rien dire bon sang ! Je suis née dans une famille catholique pratiquante coincé et je me suis tapé la moitié du bahut avant d’être majeur. Vous venez pas du même monde très clairement mais si tu ne vous voyait aucun avenir le mieux aurait été de ne pas te mettre avec, elle est peut-être rêveuse et naïve sur certain point mais elle sait ce qu’elle veut ok et c’est toi qu’elle veut va savoir pourquoi. - Mais arrête, ce n’est pas la fin du monde putain. Il prit une profonde respiration en ayant par-dessus la tête. Depuis quand ça te paraît ingérable. Alors ok, j’ai laissé durer cette histoire mais ce n’est pas la première ou dernière personne qui va vivre une rupture. Et il commença à en dire davantage. Il savait qu’ils ne se ressemblaient pas, qu’ils n’avaient rien en commun si ce n’est cette attirance mutuelle mais ce n’était pas ça qui retiendra la princesse dans sa garçonnière. « Tu vas pas te mettre à te dénigrer et tout le toin-toin non mais oh t’es Hansel t’es pas censé en avoir quelque chose à foutre de ce genre de détail de compte en banque et de maison si tu tiens à cette nana qui est une perle tu te bats, si tu n’y tiens pas je te donnerais la soufflante de ta vie pour lui avoir fait du mal mais tu la quitte » Il secoua la tête en se passant les mains sur le visage. - De où je me dénigre. C’est la vérité ! Attends, c’est juste une question logique. Je ne suis pas pour elle. Comme tu dis, on n’est pas du même monde. J’ai vraiment la gueule d’un prince sérieusement ? Il se décala pour se libérer pour aller ouvrir la porte. Une fois debout, il se dépêcha de prendre son portefeuille et regarda Saskia en allant répondre : « Qu’est-ce qui t’arrive à la fin ? » C’était quoi son problème aujourd’hui. Elle se disait loin d’être un oiseau de mauvaise augure et pourtant, elle lui faisait des reproches à tout va. S’il n’appréciait pas autant sa compagnie jusqu’ici, il l’aurait flanqué dehors il y avait bien longtemps. Hänsel n’était pas du genre à se prendre la tête à ce point-là avec quelqu’un. - Je tiens à elle oui ! lâcha t-il en posant la main sur la poignée. Et c’est justement pour ça que j’arrête les frais.
Il ouvrit la porte, prit les pizzas et paya sans laisser de pourboire en lorgnant le fait qu’il avait bien vingt minutes de retard par rapport aux promesses de l’enseigne et qu’il avait la dalle. La porte refermée sur le nez du livreur dépité et en nage, Hänsel sortit quelques serviettes et les posa mollement sur la table, à la suite des pizzas. Seulement voilà, il venait d’admettre qu’il tenait à Gabi et qu’il voulait arrêter les frais avant que ça ne prenne une tournure impossible. Il allait en chier et c’était d’ailleurs pour cette raison qu’il avait de plus en plus de mal à mettre un terme à leur relation. Et le coma d’Emmerich n’arrangeait rien à tout ça. Il resta debout : « Ça va faire quatre mois que je n’ai - » Il laissa un instant en suspens. « Je n’ai touché aucune nana ! » Il regarda Saskia dépité : « Oui, je ne suis pas le Hänsel que tu as connu mais pas parce que je m'apitoie mais parce que j’sais que je ne la mérite pas. » Encore plus s’il remettait sur le tapis le fait qu’il se tapait ses deux meilleures amies dans son dos, bourré ou non, ce n’était pas une excuse : - Sérieusement, amitié à part, t’aurais réellement pousser Gabi à sortir avec moi, en me connaissant ? Il s’était assis à côté d’elle et il la regardait en attendant une réponse honnête.
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Re: Good time with a good friend - Saskia
Ven 5 Juin 2020 - 16:46
Good time with a good friend
ft Hansel Downey| Saskia Böhm
Saskia avait des limites elle avait longtemps joué le jeu de la séduction avec Hansel parce qu’ils fonctionnaient ainsi mais depuis qu’il avait une relation longue durée avec Gabi elle avait du se bosser des barrières pour ne pas faire de mal à la brunette, elle-même ne concevait pas ce genre de chose elle savait qu’elle comme lui ne calculait jamais ce qui se passait autours d’eux et des sentiments d’autrui. Mais Gabi n’était pas dans le monde elle avait souffert pour Ida et Saskia ne voulait pas en rajouté une couche même si il était difficile de ne pas entrée dans le jeu que lançais Hansel.
« Tu m’a forcé à le devenir en ta présence »
Clairement il c’était mis en couple avec l’une de ses seule amie il s’attendait à quoi ? Elle était frivole certes mais elle ne blessait pas sciemment les gens jamais, elle le faisait parfois parce qu’elle ne se posait pas pour réfléchir et agissait pour se faire plaisir, mais quand elle aimait quelqu’un elle se forçait à réfléchir. Gabi Ida et Hansel était les seuls qu’elle avait elle ne pouvait pas compter sur sa famille, elle ne voulait pas les perdre sinon elle se retrouvait toute seule et elle ne saurait pas géré. Saskia n’était pas faite pour la solitude elle ne l’avait jamais accepté, toujours fuit.
Hansel ne semblait pas comprendre pour lui rien avait réellement changé il était en couple mais séduire d’autre gonzesse ne semblait pas le déranger plus que ça, c’était bizarre parce qu’elle avançait dans le flou total ne sachant pas jusqu’où aller sans dépasser des limites qui pourrait faire beaucoup de dégât elle avait un mode de fonctionnement qui dépassait beaucoup de limite tout le temps mais comment l’expliqué sans passer pour une trouillarde, les relations humaines étaient si complexe.
« On est encore beaucoup à savoir se faire plaisir tu sais, je passe mon temps à m’éclater mais avec des gens dont mes amies sont pas amoureuse. Youporn c’est nul en plus c’est trop fake pour faire de l’effet le vrai sexe y’a que ça de vrai »
Finalement cela dévia sur la nourriture et c’était peut-être bien mieux là il n’y avait aucun risque de dérapé, elle n’était pas une mangeuse d’herbe elle était sauver elle ne finirait pas à la porte a grand coup de pied au fesses la viande c’était trop bon pour elle, sans passer n’était pas une possibilité qui l’effleurait quand bien même elle aimait les animaux et était sensible à leur douleur. La seule chose qu’elle ne supportait pas c’était les gens qui tentait à tout les coups de changer la mentalité des autres avec de grand discours moralisateur c’était la meilleure chose à faire pour la braquer que cela soit sur tout les sujets du monde, la religion, le véganisme, tout ce qui pouvait amener à débat, elle aimait débattre mais pas subir les morales des autres et sur ce point elle était sûr qu’Hansel était du même genre qu’elle, après tout elle le voyait mal demandé de lui-même le régime alimentaire des gens autours de lui.
« Hum j’aime la violence tu sais je vais peut-être me mettre à l’herbe dis donc »
Et là voilà repartie dans ses travers, elle qui pensait que c’était une zone sans danger finalement tout était dangereux quand elle ouvrait la bouche.
Le brun c’était énervé qu’elle puisse ne pas être d’accord avec lui sur ce qui c’était passer avec Ida, pour lui c’était rien, de la baise en commun accord, peut-être entre eux mais bon sang même elle était capable de se dire que cela puait a plein nez comme histoire, ils faisaient tous chier a ne pas savoir faire les bon choix, elle c’était retrouvé là-dedans sans le vouloir elle parce que ses copines c’était prit la tête, elle ne voulait pas voir sa vie éclaté pour de la baise. Et puis flûte à la fin il payerait avec Gabi et puis c’est tout qu’il campe sur ses positions.
« Très bien reste dans ton délire alors, vous êtes tous que des foutue égoïste de toute façon. Et pourtant c’est moi qui suis censé être la reine du nombrilisme »
Et pour le coup il la dépassait tous, dans leur triangle débile, elle était censé faire quoi elle, d’un côté elle voyait ses copines se déchirer et se faire la tête et de l’autre elle voyait son ami prendre ça a la légère et pensé que cela ne comptait pas, elle en avait marre, on lui en demandait un peu trop pour le coup.
« Ça me paraît ingérable parce que vous me mettez dans la merde tous autant que vous êtes, vous vous rendez pas compte mais moi je vous aime tous les trois ok ! Je veux pas me retrouvé à devoir venir te voir en secret parce que tu lui a brisé le cœur, je veux pas la voir au plus bas et la réconforter alors que je viens ensuite passer du temps avec toi, vous allez me faire devenir une foutue hypocrite et je hais ça ok »
C’était clair net et précis et si il voulait partir dans l’auto critique et la dénigration il ne pouvait pas lui demander d’accepter d’écouté ça sans réagir, il ne s’attendait quand même pas a ce qu’elle soit d’accord avec son idée et son résumé de la situation.
« On s’en fou de ça bordel, t’est malheureux avec elle ? C’est la seule raison logique pour la quitter bon sang, tu va lui brisé son cœur parce que tu ne sens pas a la hauteur sans lui laisser la possibilité de décidé pour elle, elle a beau être une naïve elle sait ce qu’elle veut et elle est têtue elle s’arrêta pas a je ne suis pas un prince charmant tu sais »
Cela allait mal terminé, mal tourné, et elle ne voulait pas avoir à observé ça et pourtant elle savait que si il ne changeait pas d’avis elle allait devoir faire face à tout ça.
« T’est capable d’évolué Hans, t’est pas une cause perdu, tu sais pas de quoi demain sera fait, tu a tenu quatre mois en étant fidèle c’est peut-être le début de quelque chose de nouveau … »
Elle-même ne pouvait pas savoir, elle n’était pas une analyste en règle générale.
« Je l’aurais pas fait non »
Saskia était franche elle ne pouvait pas lui dire qu’elle pousser à le faire parce qu’ils n’étaient a ses yeux pas compatible mais ils avaient réussit à créer un truc qu’elle pensait solide jusqu’à là alors pourquoi tout envoyé valser.
« Mais vous avez créer un truc auquel je m’attendais pas, je te pensais incapable de t’attacher a une gonzesse et tu a montré que cela n’était pas le cas .. tu m’a surprise alors que je te connaissais parfaitement bien Hans … »
La rouquine ne savait plus quoi dire ou quoi faire.
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Re: Good time with a good friend - Saskia
Lun 3 Aoû 2020 - 22:29
Il avait sciemment levé les yeux au ciel, Hänsel ne résonnait pas comme ça. Convaincu qu'il pouvait être compris par la rousse, il tombait lourdement de haut. Bien sûr, il n'ignorait pas les liens amicaux qu'elles avaient tissé mais ce n'était pas à lui de gérer tout ça. Toutes leurs histoires n'avaient absolument rien à voir avec lui et il n'en démordait pas. « Tu m'as forcé à le devenir en ta présence. » « Bin tiens, faut bien un fautif. Vas-y, mes épaules sont larges ! » Il n'acceptait pas cette réfléxion puisqu'il n'avait jamais forcé à faire quoique ce soit avec lui, Saskia et Ida et toutes les autres filles étaient consentantes. Gabi était particulière, il le sentait au plus profond de lui mais les répercussions de son traumatisme dans sa jeunesse le bernaient tout le temps. Il voulait vivre et profiter de la vie pour ne pas finir comme son cher père. Il n'était coupable que de son humanité. Alors il déjouait, éludait et se murait dans son monde puisqu'il se sentait toujours aussi seul. Il en avait déjà gros sur la patate, ce n'était pas vraiment le moment pour le remettre en question ; Emmerich lui manquait mais pas sûr qu'il appréciait le fait que son meilleur pote se tapait sa petite sœur. Ceci dit, il savait également qu'Ida garderait leur aventure pour elle. Le fait que leur histoire s'était ébruitée n'était dû qu'à une putain de bavarde qui les avait surpris. Tant pis, il en assumerait encore les conséquences. « T'es gentilles, tes leçons tu les gardes, j'suis pas d'humeur, j'ai faim ! » Il prit une profonde respiration en prenant conscience que les pizzas devaient sûrement se balader dans Hambourg puisqu'elles mettaient un temps montre à arriver. Heureusement cette réfléxion détendit l'ambiance puisqu'ils se taquinèrent. Hänsel avait immédiatement rebondit au fait qu'il lui aurait fourré un bon coup de pied au cul si elle lui servait cette propagande anti-viande en cadeau. Cette dernière avait répondu : « Hum, j'aime la violence tu sais, je vais peut-être me mettre à l'herbe dit donc ! » Il ria gravement en rétorquant presque aussitôt : « Fait toi plaiz', la vie est courte ! » C'était ce qu'il pensait et Saskia était la mieux placée pour le connaître à ce niveau-là. Heureusement les pizzas arrivèrent, il envoya bouler le livreur et revint pour poser les boîtes carrés sur la table basse. Après les avoir ouvertes, il tira sur un triangle pré-découpé et mordit dedans. Forcément, la bouche pleine, il n'hésita pas à reprendre le sujet de conversation mais bon, ce qui avait rendu l'ambiance compliquée, revint violemment sur le tapis. Ida revenait sur le tapis et le jeune homme en avait déjà marre. Primo, il ne se passait plus rien, il respectait Ida et il n'était pas du genre à être un véritable relou pour harceler une fille. Il était trop bien pour ça et il ne voulait qu'Ida puisse avoir des problèmes. Secundo, il n'y avait que du sexe et rien d'autre, les sentiments, il n'en voulait pas et il les rejetait dès qu'il remarquait que cela entrait en compte et tercio, il faisait ce qu'il voulait et ça, personne ne pouvait le lui enlever. Il en assumait les conséquences entre prendre une trentenaire dans un vestiaire avec ses histoires à dormir debout ou une jeune brune dans un lit, ou sur une peau de bête. Le trois cas étaient complètement différents mais ça, personne ne voulait le comprendre et il avait envie de tout fracasser tellement il en avait marre de devoir se justifier. Quand Saskia perdit son sang-froid en faisant comprendre à Hänsel que cette situation allait la mettre dans une situation ingérable et désagréable, il resta de marbre mais ce n'était qu'à l'intérieur. Hänsel était amoureux d'une fille oui mais il était encore plus amoureux de sa liberté alors si Gabi voulait le contraindre, ça allait clashé. De plus, leur entourage était complètement différents, de par leur train de vie comme leur cercle amicale. Bien sûr qu'il savait que ce n'était pas normal mais sur le coup, c'était venu comme ça devait venir. Avec plaisir charnel, gémissements et libération tout simplement. C'était tout ce qu'il pensait ou en tout cas, c'était tout ce qu'il voulait se convaincre parce que s'il voulait se montrer sûr de lui, s'il voulait rompre avec Gabi, c'était parce qu'il était certain qu'elle méritait beaucoup mieux que lui. Un pauvre branleur shooté à la weed très régulièrement voguant de petits boulots à petit boulots. « De nouveau ? Quoi de nouveau ? Ce n'est sûrement qu'une passade. Je ne peux pas affirmer que je me tiendrais tranquille... Si ça se trouve, c'est à cause de cette histoire avec Emm' que je suis bloqué... » Il prit une profonde respiration. Le côté fleur bleu de Gabi n'était pas un secret et ce fut à ce moment là qu'Hänsel demanda à Saskia si malgré le fait qu'elle défendait leur relation, elle lui aurait volontairement mis sur la route de Gabi. La réponse avait été directe, pas besoin de réflexion. Elle ne l'aurait pas fait. Ce qui justifiait aussitôt la décision d'Hänsel. Si même une personne pouvant le comprendre n'aurait pas tenté de lui mettre Gabi sur son chemin, cela voulait forcément dire qu'il n'était pas fait pour elle. Ça n'avait été qu'un cruel accident de parcours qui durait depuis bien trop longtemps. - Non Saskia, tu fais ce que tu veux, je t'aime bien aussi mais ma décision est prise. ça fait pratiquement deux ans que Gabi espère peut-être secrètement que je change hein ? Qu'est-ce que quatre mois signifieront dans sa tête ?
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