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 L’Avenir est un long passé - Arya

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L’Avenir est un long passé - Arya
Jeu 8 Juil 2021 - 4:20




« L’Avenir est un long passé »


Arya & Aldo








S'il y avait bien une chose qui plaisait à Aldo dans sa nouvelle ville, c'était bien les parcs que celle-ci abritait. Bon, bien entendu, il y avait l'Opéra, quelques bars dansants que notre ami avait remarqué mais, les parcs étaient vraiment apaisant pour lui. Il y avait ce … Je ne sais quoi d'agréable et d'attachant dans ces endroits verts. Y courir quotidiennement était presque devenu vital, en plus de l'aider à garder la ligne, bien entendu. Outre ces courses, le quarantenaire s'y rendait régulièrement, pour jouer, écrire des morceaux, ou tout simplement profiter de l'endroit. Chose que, nombreux étaient à vouloir faire une fois les températures estivales enfin arrivées, ce qui était tout à fait compréhensible, après tout. Ces parcs lui avaient permis de faire de bien belles rencontres avec le temps, comme les jeunes Amber et Victoria pour ne citer qu'elles. De temps à autres, il arrivait à notre ami de croiser d'autres musiciens et de profiter de cette rencontre pour improviser quelques petites choses, qu'il soit armé de son violon ou de son fidle irlandais. Souvent il arrivait que chacun possédait une culture musicale totalement différente mais, cela n'empêchait pas l'étranger de s'adapter, créant même parfois un petit attroupement autour d'eux tant l'alchimie semblait se former, à son plus grand bonheur.

Concernant l'écriture et la composition, le quarantenaire avait pour ambition, un jour, de pouvoir monter son propre opéra, se triturant l'esprit depuis quelques années sans grand succès tant ses idées finissaient par le décevoir. La langue, pour commencer ? Que choisir ? Le cœur, lui, désirait l'italien. La raison parlait d'anglais, tandis qu'une partie de son âme, plus attachée aux traditions elle, parlait d'allemand. Venaient alors les personnages, les péripéties, le choix des instruments, des voix, de l'arrangement …. Tout, tout finissait par le lasser et par le décevoir, le ramenant toujours au même point : le point mort. Son défaitisme naturel avait tendance à lui chuchoter que jamais il n'y arriverait, qu'il finirait comme il le devait : anonyme. Jamais l'Histoire ne se souviendrait de son nom. Malgré tout, sa hargne et sa volonté d'aller toujours plus loin le poussait à continuer. Tant pis si cela prendrait encore quinze, ou vingt ans, cet opéra, il finirait par le faire. Ainsi, l'espoir de trouver l'inspiration dans ces merveilleux endroits ne cessait de le prendre, à chaque fois qu'il venait.

Pourtant, même si les départs de chez lui semblaient tous identiques, le déroulement de ses passages au parc n'étaient jamais les mêmes. Que ce soit des rencontres, des découvertes, ou encore que son esprit ne prête attention à quelque chose d'autre, semblant bien plus intriguant sur le moment. Au final, dans des parcs autant peuplés, rares étaient les fois où l'ambitieux put réellement se concentrer sur tout ça. Peut-être, au final, que de ne pas être constamment obnubilé par la chose était bénéfique. Que cela soit pour son projet, ou sa santé mentale d'ailleurs. Être constamment travaillé par une chose inaccessible aurait de quoi rendre fou l'écrasante majorité des gens. Et puis, il y eut ce jour-là. Comme à son habitude, Aldo s'était trop bien habillé pour aller dans un parc, avec cette chemise noire parfaitement taillée et repassée, ses chaussures de soirées et son porte document en cuir brun, l'on aurait pu sans mal l'imaginer partir pour un entretien d'embauche. Arrivé dans un parc qu'il ne connaissait que trop peu, son attention finit par être attirée, au loin, par un bâtiment qui semblait être un magasin, ou quelque chose de similaire à en croire les entrées et sorties de silhouettes. Intrigué, l'italien se rapprocha jusqu'à découvrir qu'il s'agissait là d'un café. Un lieu semblant charmant mais qui, surtout, semblait profiter d'une vue merveilleuse et sur le parc et sur ce lac. Alors, pourquoi pas rentrer et tenter de travailler à l'intérieur ?

Décidé, mais aussi curieux de savoir ce que l'établissement proposait, le violoniste passa la porte et attendit sagement son tour, pour finir par commander un grand café-crème et quelques gaufres, sur recommandation de la vendeuse, accompagné d'un peu de chocolat fondu, chose qui l'avait grandement fait saliver. Bien vite, il se mit en quête d'une place et, une silhouette, de dos, lui sembla  étrangement familière, bien qu'incapable de se remémorer à qui cette taille fine et ses longs cheveux noirs pouvaient appartenir. Faisant presque innocemment le tour, de la salle pour pouvoir répondre à cette question, le napolitain reconnu bien vite Arya. Comment n'avait-il pas pu ? Elle était … Mettre un nom sur leur relation aurait certainement pu lui faire hausser un sourcil, tant le terme ami semblait encore prématuré. C'était une femme, légèrement plus jeune que lui, ayant très probablement atteint la quarantaine ou, tout du moins, prête à en franchir les portes. Une très belle femme au charme exotique. Même s'il n'avait jamais vraiment posé la question, Aldo semblait certain que celle-ci était indienne, ou indonésienne ou quelque chose dans ce secteur. Mannequin, ou ancien mannequin de ce qu'il avait compris, c'était surtout une femme au grand cœur, qu'il put croiser une belle poignée de fois pour des événements caritatifs en tout genre. Lui, de part son passif, se préoccupait beaucoup des enfants défavorisés et abandonnés. Même s'il ne gagnait pas un salaire pharamineux, Aldo n'avait pas à se plaindre de son salaire plus que confortable et, surtout, cela lui permettait de distribuer généreusement des coquettes sommes pour aider. Outre l'argent, il se plaisait aussi à faire découvrir la musique aux enfants, semblant même avoir créé des vocations à quelques uns d'entre eux.

De fait, tout deux s'étaient croisé bon nombre de fois et avaient fini par sympathiser. Ces croisements semblaient s'être accélérer ces derniers temps ce qui, selon lui, lui permettait de la déranger, ou du moins de la saluer, la dérangeant momentanément dans … Quoi que ce soit qu'elle était en train de d'écrire. S'approchant doucement de la table où la brunette était installée, notre homme la salua, avec un léger sourire, une fois à deux pas d'elle. « Dame Arya, quelle surprise. Il semblerait que le destin s'acharne à nous faire nous croiser, encore et encore ces derniers temps. » Un doux rire éphémère avant de reprendre. « Cela reste bien entendu, un réel plaisir à chaque fois. » Un léger hochement de tête en une espèce de petite révérence du menton. « Je vois que nous avons eu la même idée, la beauté de la nature pour nous inspirer et un café pour nous alimenter. » Désignant son porte document en ponctuant ses mots, l'italien reprit bien vite, sans vraiment penser à laisser du temps à son interlocutrice pour en placer une. « Je ne connaissais pas cet établissement, c'est plutôt charmant et leur gaufres m'ont l'air des plus délicieuse et … » Un froncement de nez nerveux. « Pardonnez-moi, je parle, je parle. Je ne sais jamais quand m'arrêter. Une vilaine habitude. » Un petit rire, bien plus gêné et nerveux que le précédent. « Je n'ai même pas pensé à vous demander comment vous allez, pardonnez mon impolitesse et … Me permettriez-vous de m'installer un instant, le temps de m'occuper de mon plateau, tout du moins. Les places semblent chères aujourd'hui. » Le tout avec une mine des plus joyeuses. Autant s'asseoir auprès d'une personne qu'il connaissait, même si ce cela n'était qu'un peu. Aller déranger de parfaits inconnus pour partager un bout de table, l'idée ne le satisfaisait pas plus que ça.



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Re: L’Avenir est un long passé - Arya
Lun 12 Juil 2021 - 18:59

l'avenir est un long passé
aldo & arya

Pour certaines personnes, travailler était une obligation, une chose qu’ils se devient de faire chaque jour qui passait, une chose à laquelle ils tentaient d’échapper dès qu’ils le pouvaient. Parce que ce qu’ils faisaient ne leur plaisait pas, leur environnement en total désaccord avec les valeurs qui portaient. Et pour d’autres, c’était un réel plaisir que de se lever tous les matins, de penser constamment au travail, de trouver de l’inspiration partout, même dans les endroits ou les moments les plus étonnants.  Arya faisait partie de ces derniers. Il fallait dire qu’elle faisait un travail pour lequel elle s’était battue un bon moment et portait des projets tous aussi plus fous les uns que les autres. Il ne fallait pas se tuer au boulot, c’était bien ce que l’on disait mais en même temps, qu’en était-il lorsque c’était ce boulot qui permettait à plusieurs personnes de vivre ou améliorer un quotidien ?

On dit très souvent des mannequins que ce sont des coquilles vides, des jolis visages où le fond n’était aucunement intéressant, que ces personnes ne savaient aucunement penser d’elle-même, se faire une opinion sur les choses de la vie. Ce n’était que des pantins que l’on plaçait à certains endroits pour attirer les foules, parce que seules les apparences importaient. C’était peut-être vrai à un moment, des années en arrière mais les choses étaient en train de changer. Ce n’étaient plus de simples corps squelettiques pour les femmes ou parfaitement sculptés pour les hommes que les agences pouvaient mener à la baguette comme elles le souhaitaient avec pour simple excuse que, de toute façon, s’ils souhaitaient gagner en notoriété, ils ne devaient pas faire de vague et simplement se mettre là où on leur disait. Ces temps étaient terminés, notamment grâce aux réseaux sociaux. Les mannequins faisaient désormais des tailles différentes, la preuve avec Arya qui avait bien plus de formes qu’un petit squelette. Ce culte de la peau blanche et des grands yeux était terminé. Chaque petit défaut commençait à doucement être valorisé et c’était une des meilleurs choses qui pouvaient arriver à ce domaine.

Afficher ses pensées, soutenir des causes qui tenaient à cœur était devenue quelque chose d’assez courant. Certains se contentaient d’opinions politiques, faisant bien peur à leur communauté au passage tandis que d’autres se plongeaient totalement dans le bénévolat, pour la cause des femmes ou des enfants dans le monde, notamment. A chaque occasion que la vie lui offrait, l’Indienne retirait ses paires de talons, attachait ses longs cheveux et allait aider, à quoi que ce soit. Il y avait besoin d’aide absolument partout, tout le monde pouvait le dire, même dans les pays riches, ceux qui se disaient être développés alors qu’ils l’étaient qu’au niveau technologiques, alors qu’ils étaient bien les pires, humainement parlant.

En ce jour, Arya n’avait absolument rien de prévu sur son agenda officiel. Ce n’était pas une raison pour trainer au lit ou dans l’appartement en pyjama, la tête à peine réveillée et les cheveux totalement emmêlés. Oh non, un jour de repos était l’occasion de se plonger dans des choses que l’on n’avait pas forcément pour habitude de faire lorsque l’on était débordé. Elle avait donc enfilé une tenue confortable composée d’un pantalon de toile et d’un petit haut simple. Cheveux lâchés et sans réels artifices comme du maquillage, elle était sortie s’installer dans un de ces cafés favoris. Tout le monde avait des endroits où trouver l’inspiration, où travailler était bien plus simple. Pour certaines personnes, c’était enfermé dans une salle sans aucun bruit tandis que pour d’autre, c’était au milieu d’autres personnes, parfois en s’isolant dans sa musique ou même en entendant simplement le bruit ambiant, les autres personnes discuter entre elles, ce fond musical que l’on pouvait percevoir un peu plus loin. C’était aussi un peu plus rare mais d’autres personnes appréciaient à se retrouver à l’air libre, dans des parcs, à sentir le vent venir caresser ses joues et à percevoir le chant des oiseaux. Il y avait bien des ambiances différentes. Arya appréciait de se retrouver dans un café, avec un large gobelet à porté de mains, un petit bol de bonbons et surtout une jolie vue dans laquelle perdre son regard pour réfléchir ou prendre quelques minutes de pause.
Assise près de la vitrine du petit endroit, elle était penchée au-dessus d’un calepin qu’elle griffonnait rapidement. Sur sa table se trouvaient de nombreuses feuilles disposées un peu dans tous les sens, son téléphone près d’elle dont l’écran était allumé sur une recherche internet. Elle était plongée en plein travail lorsqu’elle entendit une voix familière l’interpeller. Elle releva immédiatement le regard en direction de cet homme. Certains auraient pu grogner, n’appréciant guère d’être dérangés mais ce n’était aucunement son cas. Elle posa un large sourire sur ses lèvres, sans même se forcer. Aldo était une personne qu’elle appréciait. Engagé auprès des jeunes générations défavorisées de Hambourg, ils avaient déjà pu se rencontrer au détour de plusieurs petits évènements où ils avaient déjà pu échanger quelques mots, sans forcément plus entrer dans les détails de la vie de l’autre, pas présents pour ce genre de choses. Elle était surprise de le voir présent ici, de le voir l’interpeller mais c’était une bonne surprise. Il ne fallait jamais rater l’occasion de faire connaissance avec quelqu’un, bien au contraire, elle était contente de pouvoir échanger un peu plus avec lui. Ce qui ne serait aucunement compliqué, vu tout ce qu’il disait, ce qui empêchait Arya d’en placer une mais qui amusait totalement cette dernière qui n’empêcha aucunement un petit rire de sortir de ses lèvres lorsqu’il fit la remarque qu’il parlait beaucoup trop.

« Je dois dire que la surprise est totalement partagée, c’est un plaisir de vous croiser ici ! Personnellement cet endroit m’a séduite il y a un bon moment désormais, prenez garde avant qu’il n’en fasse de même avec vous ! » répondit-elle sans cesser de sourire. Pendant qu’elle parlait, elle rassembla ses feuilles avec hâte pour dégager de la place à l’homme, pour qu’il s’installe également. Elle ferma même son petit calepin, bien décidée à échanger au moins un peu avec celui qui avait été bénévole plusieurs fois en sa compagnie. « Bien évidemment, vous pouvez même rester installé ici si le cœur vous en dit, vous ne me dérangez pas. Il faut toujours arriver tôt par ici pour trouver une place tranquille ou alors attendre un bon moment, profitez de l’occasion ! Comment allez-vous ? Vous venez également trouver un peu d’inspiration pour travailler donc ? »
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Re: L’Avenir est un long passé - Arya
Sam 17 Juil 2021 - 19:33




« L’Avenir est un long passé »


Arya & Aldo








Lorsque leur regard se croisa enfin, après qu'il l'aie interpellé, un grand sourire vint illuminer son visage déjà charmant, sourire que le musicien espérait sincère. Non pas à causes de vilaines idées derrière la tête mais plutôt, de peur de déranger. Après tout, l'endroit semblait propice à la réflexion et à l'inspiration. Il ne semblait que peu risqué de parier sur le fait que son interlocutrice ne soit que peu encline à de la compagnie, quelle qu'elle soit. D'autant plus que, de part son métier, ou ancien métier, celle-ci gardait une certaine élégance et un certain charme qui devait lui valoir, malheureusement, d'être enquiquiné régulièrement par tout type de personnes. Personnes qui n'étaient probablement pas tous bien élevés ou respectueux. Ainsi, peut-être avait-elle trouvé un moment, enfin à elle. Ce sourire, de part sa formation et son expérience, pouvait tout à fait être faux, après tout. Peut-être avait-il une vision déformée de la réalité mais, Aldo était certain qu'un mannequin, ou acteur d'ailleurs, pouvait à tout moment offrir son plus beau sourire, sans que l'on puisse discerner le vrai du faux. Hésitant et presque gêné de la déranger, l'étranger se rassura rapidement en la faisant rire, non pas en tentant une quelconque petite boutade dans cet espoir. Non, simplement en étant lui-même et, surtout, en pointant du doigt son vilain petit défaut. Chose qui ne sembla guère la déranger à en croire ses mots et cet air joyeux sur le visage. Arya en alla même à lui expliquer que le plaisir était réciproque, avant de le mettre en garde sur l'effet que pouvait avoir sur les gens l'endroit, s'étant elle-même fait séduire par les lieux voilà un moment déjà. Mieux encore, comme pour l'inviter indirectement, la jeune femme finit par ranger ses affaires avant de fermer son calepin. Un message simple : le musicien avait tout son attention et son intérêt. Chose qui, avouons-le lui fit grand plaisir, tout en le rassurant.

Cette remarque lui tira un doux sourire, se laissant même aller à une petite plaisanterie. « Je vois, je suppose que je saurais où vous trouver, si jamais j'avais besoin de vous parler. » Un doux rire avant de reprendre doucement. « Ceci dit, je comprends totalement l'amour que l'on peut avoir pour cet endroit. Ou du moins, je pense comprendre ce qui y pousse. Le lieu en lui-même, cette odeur, cette vue et ces gaufres qui m'ont l'air particulièrement … » Louchant sur celles-ci avec un sourire idiot, notre homme reprit en vitesse. « Délicieuse. C'est tout à fait envisageable que l'on y trouve de nombreux adeptes. » Après tout, de nombreux bars miteux avaient leurs habitués et ce, même si ces derniers n'étaient pas à proximité. Un détail dans la décoration, la musique qui pouvait y passer, le goût de telle ou telle boisson, la sympathie des employés, ou encore le confort des sièges. Tout le monde pouvait trouver quelque chose d'agréable, de réconfortant, voire même de familier dans un établissement. Alors, oui, cet endroit-là pouvait être des plus agréables.

Bien vite, la bienfaitrice invita Aldo à s'installer, acceptant sans mal sa demande presque timide. Mieux encore, elle l'invita à rester s'il le souhaitait car, après tout, selon elle, il fallait arriver de bonne heure pour avoir une place, autant en profiter. Acceptant d'un léger signe de la tête tout en s'installant doucement. Vint alors les politesses, lui demandant comment il allait, pour enfin le questionner sur sa rechercher d'inspiration. Un petit sourire. « Je vous remercie, je vais enfin pouvoir goûter ces merveilles. » Un petit croc et son visage s'illumina, à tel point qu'il en oublia de parler dans une langue commune, retournant au napolitain, sa langue natale, ou du moins celle qu'il a le plus pratiqué avec ses parents et ses amis, bien plus que l'italien, obligatoire à l'école. « Oh mais quelle merveille, je reviendrai, c'est certain. Vous aviez raison, l'endroit à de quoi séduire et avoir des admirateurs. » Un grand sourire avant de se rendre compte que quelque chose n'allait pas. Fronçant un sourcil, Aldo repassa la phrase dans sa tête avant de se rendre compte de sa boulette. Prenant une serviette pour s'essuyer le chocolat sur sa lèvre, le violoniste reprit, l'air gêné. « Veuillez me pardonner c'est … Terriblement malpoli. Je suis presque retombé en enfance que j'en ai oublié l'allemand comme si … L'esprit parlait, cela m'arrive quelques fois. » Un long soupir. « Je vantais simplement le délice que c'était et … Vous avez raison, l'endroit à de quoi séduire. » Le tout accompagné d'un petit rire, bien plus joyeux.

Croquant un nouveau bout de cette gaufre dans un soupir extatique, Aldo revint bien vite à la conversation. « Je vais bien, merci. Quoiqu'un peu fatigué, nous préparons un nouvel Opéra et … Nos nouveaux éléments ont un peu de mal avec certains passages, ainsi les répétitions s'éternisent. Je crois bien que c'est là, la partie que j'apprécie le moins de mon métier. » Une profonde inspiration, suivie d'un long soupir. « J'ose espérer que vous ne trouverez pas cela prétentieux mais, cela fait plus de vingt ans que j'ai appris à jouer ce que nous allons mettre en scène, Carmen. L'un de mes préférés, pour tout vous dire, qui m'a poussé à apprendre le français. J'aimerais pouvoir être dispensé des répétitions, malheureusement, cela ne ferait que perdre un peu plus les jeunes. Enfin, peut-être que ma vision de la chose est déformée, à cause de mon amour pour cette œuvre mais, n'est-ce pas là un grand classique de l'Opéra ? Pour être tout à fait honnête, j'ai un peu de mal à comprendre le fait que l'on connaisse si mal ses morceaux. » Un nouveau soupir. « Pardonnez-moi, une fois de plus je m'étale. » Un petit sourire. « Pour répondre à votre seconde question … Oui, j'apprécie me promener dans les parcs et parfois … Souvent même, jouer. Que ce soit du violon classique ou irlandais d'ailleurs. Cela m'a même permis de faire quelques agréables rencontres. Ceci dit, j'aimerais beaucoup composer, j'aspire à avoir mon propre opéra, écrit et composé du début à la fin alors, ce genre de lieu aurait pu aider. Malheureusement je stagne un peu, cependant, j'ai tout mon temps pour rendre la chose parfaite. » Un grand sourire, presque empli de fierté. Une petite gorgée de café avant que son attention ne retourne vers son interlocutrice. « Et vous alors, comment allez-vous ? Êtes-vous là pour … Hmm, l'une de vos vidéos ? Il me semble bien avoir entendu que vous étiez youtubeuse, quel genre de vidéos faites-vous ? Et … Je suis désolé mais, il semblerait qu'il y ait une information à votre sujet que je pense ne pas avoir bien compris. C'est au sujet de votre carrière de mannequin, l'êtes-vous toujours ou, simplement, continuez-vous de travailler dans le milieu ? »



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Re: L’Avenir est un long passé - Arya
Lun 2 Aoû 2021 - 15:30

l'avenir est un long passé
aldo & arya

Les Humains étaient tout de même les meilleurs êtres pour se prendre la tête pour des choses d’une extrême futilité. C’était le meilleur moyen de se monter la tête, le meilleur moyen de rendre sa vie pire qu’elle ne l’était réellement. Il fallait passer outre certains préjugés, il fallait savoir se préoccuper de choses qui valaient le coup. Tout le monde n’était pas constamment dans le jugement même si c’était quelque chose d’assez compliqué à comprendre dans de nombreuses sociétés.

Arya n’avait pas de faux sourire, en dehors des moments où elle travaillait, si cela n’allait pas bien. Pour le mannequinat, il fallait bien souvent ne pas sourire mais lorsqu’elle faisait du bénévolat, qu’elle ai des problèmes personnels ou non, qu’elle se soit levée du bon pied ou non, ses sourires étaient toujours très larges et sincères, pour voir les enfants aller bien, pour les aider, leur amener un peu de bonne humeur, c’était quelque chose d’extrêmement important. Alors, certes, Aldo était loin d’être un enfant mais elle ne voyait pas de raisons pour ne pas lui sourire. Il faisait partie de ces personnes très admirables qui consacraient une partie de leur vie à aider les autres, à sa façon et c’était tellement admirable qu’il méritait bien quelques petits sourire en échange, quelques petites amabilités. Chaque personne qui donnait de son temps le méritait, si les choses étaient faites d’un bon point, pour de bonnes raisons. Et c’était actuellement le cas. C’était une très bonne personne, cet homme, cela ne faisait absolument aucun doute.

Bien rapidement alors que tous les deux se sont reconnus, la discussion commence. Et, en termes de discussion, l’homme n’était pas en reste du tout, ce qui amusait assez l’Indienne. Une vraie pipelette le musicien, bien heureusement, il ne parlait pas pour rien dire et il ne possédait pas l’une de ces voix criardes sur laquelle il était parfois bien compliqué de rester concentré.

« Ne soyez pas trop déçu si jamais nous ne nous recroisons pas avant un moment ! Enfin... Pas que je ne le veuille pas, ce n'est pas ce que je voulais dire ! » fit-elle doucement. Pas qu’elle voudrait fuir cet homme, il ne lui en donnait pas forcément l’envie mais parce qu’elle avait très rarement l’occasion de venir dans ce café, comme dans tous ceux qu’elle appréciait beaucoup dans cette ville. « Vous voilà donc en train de rejoindre toutes les autres victimes du charme de cet endroit ! »

Table presque totalement débarrassée, les affaires de la presque-quarantenaire rangées afin de laisser toute la place donc pouvait avoir besoin l’homme, Arya prit doucement sa tasse pour poser ses mains autour, laissant les effluves de sa boisson remonter délicatement jusqu’à ses narines. Ses yeux étaient rivés sur la gaufre que l’homme était en train d’attaquer. Il était vrai que chaque petit en-cas que proposait l’endroit paraissait… Succulant. Et encore, ce mot paraissait presque faible tellement cela paraissant bon. Arya était presque en train d’en saliver. Elle prit le temps de l’écouter parler dans cette langue à laquelle elle ne connaissait rien. Appréciant toujours d’entendre de nouvelles sonorités, elle fixa l’homme d’un regard curieux. Elle se demandait bien ce qu’il pouvait raconter. Des langues, elle en avait déjà entendu de très nombreuses et celle-là également, surtout dans le domaine dans lequel Arya exerçait mais elle ne comprit pas un traitre mot de ce qui était dit. Cela n’empêchait aucunement la langue d’être particulièrement jolie. L’homme ne mit pas tant de temps pour se rendre compte que c’était dans une autre langue qu’il parlait et on pouvait très clairement voir au visage de la presque quarantenaire, à son sourire, que ce n’était aucunement dérangeant. « Cela vous a certainement rappelé de bons souvenirs, je suppose que c’est une bonne chose ! »

Parler de banalités n’était pas toujours quelque chose que l’on appréciait vraiment faire, bien au contraire. Mais cela pouvait parfois amener sur des conversations d’autant plus agréables, exactement comme cela était en train de se produire avec Aldo qui parlait de son travail, de ce qui le tracassait tout comme de ce qu’il appréciait. En opéra, Arya ne connaissait pas vraiment grand-chose. Dans son pays, dans son enfance, ce n’était pas du tout le genre de musique que l’on écoutait, bien au contraire. Mais depuis son arrivée en France une dizaine d’années plus tôt ou plutôt, depuis qu’elle était dans le monde du mannequinat, elle avait eu la chance d’être invitée à assister à quelques représentations à travers le monde et il fallait dire que c’était quelque chose de particulièrement impressionnant, que c’était un spectacle tout simplement électrisant à voir. Alors forcément, ce travail devait être nécessaire, non ? Un large sourire étira les lèvres de l’Indienne avant qu’elle ne dise doucement. « Justement, cela doit être valorisant de partager son savoir, non ? Lorsque vous avez commencé à l’apprendre, vous étiez sûrement comme toutes ces personnes, à essayer sans relâche. Ils finiront bien par parler avec la même passion que vous, non ? » dit-elle doucement. Voir le bon côté des choses en premier, c’était le plus important pour un mode de vie sain, tout le monde était capable de tout, il fallait simplement laisser le temps à chacun d’apprendre. « Et bien, je resterais à l’affût pour assister à une représentation de votre opéra lorsqu’il sera achevé. Il ne fait aucun doute que ce sera spectaculaire, vu l’amour qui découle de votre façon de parler de Carmen ! » C’était des paroles réellement sincères.

La conversation tournant finalement vers elle, elle écouta les mots de cet homme qui avait visiblement un peu de mal à se retenir de parler. C’était amusant. Elle espérait répondre à tout sans oublier une seule question mais ne se le promettait pas, elle savait qu’elle allait très certainement en oublier une ou peut-être deux. « Et bien, tout va très bien. Non, j’écris généralement mes vidéos quand les idées me viennent, souvent dans des endroits pas vraiment appropriés, je vous avoue. Je suis en train de créer un nouveau projet avec ma fondation alors nous avons reçu des propositions de financement, je suis en train de les étudier ! Je vous avoue que je préfèrerais être en train d’écrire des vidéos, c’est un peu plus passionnant ! Je fais beaucoup de vidéos lifestyle. J’essaie de vivre sainement alors c’est une façon de montrer à d’autres personnes comment faire. Ou sinon, je filme certains de mes voyages, surtout lorsque ce sont des missions humanitaires pour sensibiliser sur les conditions de vie dans d’autres pays, sur l’écologie, ce genre de choses. Oh, ma carrière ? Je suis mannequin, toujours. Loin de ces filles toutes jeunes et fraîches ! Ca brise les codes ! »
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