Le caritative c'est chiant... Alma & Ella

Ce matin je savais que la journée allait être longue. Enchainé une journée chargé en consultation plus une soirée caritative, ça va être l'enfer. Je déteste devoir aller à ce genre de chose, mais je savais aussi que je devais le faire pour le bien des enfants. Récolter un maximum de donation pour mon futur projet voilà ce qui me motive le plus. La seule chose positive dans tout ça, c'est que je vais les magasins pour trouver la robe, et les chaussures les plus belle pour me faire remarquer.
Donc, ce matin, je suis partie au travail comme d'habitude mais ma robe dans une housse et un sac avec mes chaussures. Je n'allais pas avoir le temps de repasser chez moi avant la grande soirée.
Les rendez-vous s'enchaine, entre coupé de quelques urgences, en bref, elle est interminable cette journée.

Il est presque 21h quand je pars de la clinique. J'ai commandé un taxi, celui ci m'envoie un message pour me dire qu'il est là, alors que je suis encore entrain de me changer. Je me dépêche en enfiler mes escarpins avant de claquer la porte de mon cabinet pour rejoindre l'extérieur.
Je m'engouffre dans le taxi au plus vite, je donne l'adresse. J'ai le droit à un regard qui en disait long sur ce qu'il pensait de moi, mais j'en ai rien à faire.
Je paie rapidement, une fois le taxi devant l'hôtel, donne mon nom à l'entrer puis me fait encore plus petite que je ne le suis, je n'ai pas envie de me faire voir de suite. Je me dirige vers les plateaux de petit fours, je suis morte de faim. Je n'avais pas eu le temps de manger ce midi, alors, essayer de convaincre des donateurs le ventre vide, c'est juste impossible.
Je me mélange alors à la foule, et remarque quelque grand nom, je pense alors, projet, enfants, et plus rien d'autre n'existe.
Je me présente, parle de mon projet pendant de longue minutes, avant de partir voir d'autre personnes et je continue mon petit jeu, jusqu'à ce que je vois un visage familier.

- Alma !

Je suis à sa porté, grand sourire aux lèvres. Je me sens bien moins seule maintenant.

le caritative c'est chiant...

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Le champagne coule abondamment dans ma coupe en cristal. J'offre un large sourire au serveur qui vient de me ravitailler alors qu'intérieurement, j'ai envie de hurler. Tout ceci est absolument ridicule. C'est une parade, une chorégraphie, un rituel. Nous prétendons vendre l'avenir de la médecine à de grandes fortunes qui, à leur tour, prétendent devoir être convaincus par des arguments et des projets auxquels ils ne comprennent en général absolument rien avant de daigner sortir le portefeuille. Nous pourrions tous nous éviter ce pompeux cérémonial et passer directement à la signature des chèques mais non, il faut afficher publiquement sa générosité et se congratuler à la fois dans l'entre-soi et sous les flashs des photographes d'être des mécènes et des pionniers, des bons riches qui continuent toutefois à soutenir le système qui les a propulsés, ou bien plus souvent d'ailleurs maintenus au sommet de la chaîne alimentaire. Le pote de la famille qui avait sacrifié une semaine de salaire pour aider mes parents à payer le loyer quand j'étais gamine, ça c'était de la générosité. Ce qui se déroule ici, c'est avant tout du marketing, de la communication voire l'expiation d'une culpabilité bien-pensante.

Je prends une gorgée d'alcool et je croise mon reflet dans un miroir. Mes yeux se promènent de la paire de talons à deux-cent euros qui cambre ma silhouette jusqu'au pendentif serti de rubis et de diamants qui habille ma poitrine. J'ai l'impression d'être un agent infiltré dans un univers étrange mais pourtant, je n'appartiens plus tout à fait à mon monde d'origine. Je suis une transfuge de classe vouée à l'imposture permanente, au déracinement perpétuel alors je m'ancre moi-même dans le sol, je me fais aussi lourde que du plomb et je m'impose. Je n'ai pas besoin de racines, il me suffit d'être suffisamment solide pour ne pas flancher. Je passe d'un mécène potentiel à un autre, récitant mon discours vendeur en l'agrémentant de quelques traits d'humour et compliments subtils. Je connais la majorité des visages présents à l'événement, je sais personnaliser mes approches et marquer des points. J'ai beau trouver tout ce cirque ridicule, je me répète que la fin justifie les moyens.

Je ne suis pas la seule médecin à l'œuvre ce soir. Depuis que j'ai franchi le seuil de la salle de gala, j'ai croisé une bonne dizaine de collègues. Alors que je m'efforce de prendre congé d'un grand industriel du textile persuadé qu'il maîtrise mieux que moi les bases de la thérapie génique, c'est le visage d'une ancienne interne que je reconnais. Je me précipite vers elle avant qu'un autre quidam imbu de sa personne ne m'interpelle. « Ella ! Ça te dit une petite pause champagne ? Je n'en peux plus de sociabiliser. » Le sourire aux lèvres, j'embarque la jeune femme avec moi dans ma quête de bulles.

Une heure c'est déjà bien à parler avec des ignorants de la médecine mais qui se sentiront mieux se soit parce qu'ils auront fait un don pour la bonne cause.
Je trouvais avoir déjà bien vendu mon projet alors la pause offerte par Alma m'allait très bien.
Je lui fais oui de la tête avec plaisir et on marche d'un pas rapide, pour éviter tout ce monde, vers le bar et attraper deux coupes de champagne. Bon je devrais manger un peu aussi pour ne pas avoir la tête qui tourne bien trop vite.

- Tu es là depuis longtemps ?

Moi qui venait à peine d'arrivé, je me demande qui d'autre était encore en vie dans ce ramassis de bêtise. Vraiment, depuis quand on doit demander la charité pour pouvoir soigner des gens, mais surtout des enfants ?!

- J'ai l'impression qu'ils sont de plus en plus chiant tous les ans !

C'est pour dire, je suis plutôt du genre patiente et tout a fait compréhensible, mais ce genre de soirée où on doit quémander des fond pour un projet qui pourrait faire tant de bien à tant de monde me ferra toujours sortir les yeux de la tête.
Je sais que la société, de nos jours, est simplement dirigé par l'argents, il n'y a plus que ça à la bouche de toute le monde. Cependant, ce n'était pas une raison de laisser son coeur étouffer. L'argent n'a jamais fait le bonheur.... mais là, je dois avoué que ça peut changer des vies et enfin donner du bonheur à certaines personnes qui ne l'ont jamais connue.
J'avale la moitié de ma coupe avant de me rendre compte que je devais y aller doucement, sinon Alma va devoir me tenir les cheveux au dessus des toilettes. Ce n'est pas trop comme ça que j'imaginais la fin de ma soirée.

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Le champagne gratuit est sans doute le principal intérêt de ce gala de charité et je ne dois pas être la seule à partager cette opinion à en croire l'attroupement qui ne cesse de gonfler autour du bar. Nous nous faufilons jusqu'au graal pétillant et parvenons sans difficulté à nous faire servir. Je soupire lorsqu'Ella me demande depuis combien de temps j'évolue dans ce grand cirque lustré et scintillant. « Suffisamment pour ne plus sentir mes pieds dans ces foutus escarpins. La prochaine fois, je viendrai en tunique et en Crocs. En plus ça fera authentique. » Devoir mettre son corps en valeur pour vendre de la science me faisait rager mais je n'allais pas changer les règles du jeu sordide de cette société capitaliste et patriarcale ce soir. Ce soir, j'avais besoin d'argent pour notre fondation, pour voir des projets ambitieux et prometteurs comme ceux du Dr Kayser aboutir. La vie est un perpétuel conflit de valeurs.

Je détaille le visage d'Ella. La pédiatre semble au moins autant blasée que moi. J'éclate de rire en réaction à sa réflexion. La jeune femme est d'un naturel plutôt timide mais il lui arrive parfois de laisser éclater sans filtre des vérités particulièrement succulentes. Elle n'a pas tort, cette soirée teste les limites de ma patience et de ma tolérance de manière inédite. Je hausse les sourcils en faisait défiler dans mon esprit les conversations désagréables auxquelles je m'étais forcée à prendre part depuis le début de l'événement. « Ne m'en parle pas ! Il y en a un qui a voulu me demander mon avis sur un grain de beauté, il a commencé à soulever sa chemise... j'ai réussi à l'interrompre mais j'ai quand même eu droit à la version photo. » Je grimace puis soupire d'un air désespéré avant de m'octroyer une gorgée de champagne bien méritée. Il y avait fort heureusement conversations avec des mécènes curieux et pertinents qui relevaient le niveau mais leur nombre n'était clairement pas suffisant pour contrebalancer les épreuves auxquelles nous soumettait le reste du panier. « Et toi ? La pêche aux chèques se passe bien ? » J'attrape un toast sur un plateau ambulant porté par un serveur en uniforme, bien consciente que l'énergie contenue dans le sucre du champagne ne me suffira pas pour affronter le reste de la soirée.

Alma m'a toujours fait rire, son franc parlé, elle ne cache pas se qu'elle pense parfois j'aimerai pouvoir être comme ça, pouvoir être plus forte que je ne le suis.

- Oh, ce n'est pas une si mauvaise idée ! Je viendrai avec ma blouse avec un peu de vomis sur le bord, ils verront bien que la vie de médecin, ce n'est pas tout rose et qu'on a besoin d'argent pour avancer dans de très bonne conditions.

J'avale la moitié de ma coupe de champagne, c'est si agréable les fines bulles qui pétille le long de ma gorge. Ca fait un bien fou, un lot de consolation, parce que cette soirée c'est quand même un cale vert.

- Non mais sérieusement ?! Ils ont les moyens de payer un dermato, mais ils veulent quand même une consultation gratuite.... j'hallucine.

Je me dis souvent que les gens avec une cuillère dans la bouche ça me fou en rogne. Pourquoi croire que tout doit leur être dut parce qu'ils ont de l'argent. Et aujourd'hui, nous sommes là pourquoi ? Pour essayer de faire en sorte que les soins sont pour tous au même niveau. J'ai eu envie de leur cracher à la figure plus d'une fois. Mais je suis bien trop polie pour le faire.

- Ils ont des oursins dans les poches cette année.

C'était assez impressionnant, a croire que de soigner des enfants ce n'est pas important, à croire que soigner les gens ça ne sert à rien... Et cette façon de penser me fait vomir.... Ca devrait être le plus important, mais non, ça passe toujours en dernier plan.

- Ils faut se battre bien plus que les autres années, et j'ai plus la force...

Je suis fatiguée de me battre, alors qu'en faite, je me bat pour que les malades se battent moins, mais ça, il ne le comprenne pas. Alors faut jouer sur leur égo... et malgré tout, ça marche assez bien.

- Et toi ? mis a part les grains de beauté immonde ? la pêche est bonne ?

Mar 14 Sep 2021 - 9:10

le caritative c'est chiant...

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Mon regard se pose sur l'un des nombreux imposants miroirs ornant les murs la salle de réception et je nous imagine toutes les deux habillées en pyjamas recouverts de liquides biologiques divers luisant sous la lumière des lustres monumentaux qui pendent du plafond sculpté de moulures. Sans doute qu'on ne nous approcherait même pas. Notre réalité est appréhendable si tant est qu'elle demeure un concept abstrait et surtout sans odeur. Il y en a, du monde pour prétendre s'intéresser à nos problématiques et pouvoir rationaliser, optimiser, innover la manière dont on fait notre métier. Certains dans cette salle ont même pris part à des décisions politiques impactant notre quotidien. Toutefois, quand il s'agit de mettre ses mains dans le vomi et de regarder la souffrance en face, une étrange sélection naturelle s'opère. « Parfait ! Je viendrai avec une tache de sang sur la mienne comme ça on sera raccord. »

Des oursins dans les poches. Un soupire m'échappe. L'hypocrisie flagrante de cet événement m'apparait sous ses atours les plus criards. Je hausse les sourcils en réponse à Ella qui s'enquiert de mes performances de la soirée. « L'avantage avec ce type de pêche, c'est qu'on est dans un bocal et qu'il n'y a presque que des gros poissons. Tu sais, s'ils sont venus ici c'est qu'ils sont prêts à le faire, le chèque. S'ils repartaient sans rien donner, ce serait l'humiliation totale pour eux. Ils aiment juste se faire désirer et nous regarder les courtiser. » Je lève ma coupe et la porte à mes lèvres, songeant à la nécessité de ce rituel onéreux.

Mon regard se promène dans la salle, sautant d'un plateau de blinis au caviar à la tenue élégante d'un serveur en passant par le quatuor à cordes jouant près de la fenêtre. Mon esprit convertit sans peine ce faste en valeur monétaire et je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour le nouvel échographe portable que je convoite depuis plusieurs mois. Qui a décrété qu'il était impensable pour un mécène de sortir son carnet de chèque en acceptant de faire l'impasse sur le caviar, le quatuor et les articles de presse ? C'est un étrange statu quo qui semble convenir à certains donateurs qui se pavanent sur le parquet ancien, la poitrine gonflée comme s'ils étaient les sauveurs de l'humanité. Il ne s'agit pas de faire un simple don désintéressé mais de s'acheter un produit, une image, un spectacle. « C'est à se demander si nous ne sommes pas les daurades dans l'histoire... » Des daurades dont la dizaine d'années d'étude semble avoir été troquée ce soir contre son équivalent en centimètres de talons.

Dim 19 Sep 2021 - 21:43

Je soupir, ma coupe à la main. Alma n'a pas tord un seul instant. Nous étions juste une galerie pour donner l'argent à qui le veut bien. Ce qui nous mettaient dans une position des plus mauvaise pour notre image de médecin. Après tout, nous sommes dès médecins, nous sauvons des vies, nous ne sommes pas simplement des femmes qui font le ménage et la cuisine comme dans une époque lointaine. Cependant, encore aujourd'hui, les vieilles habitudes, les vieilles pensées ont la vie dures.
Je m'empêche de rire quand elle prend l'image des dorades, il y a quand même bien plus sympathique.

- Je préfère nous voir comme de belles vitrines pour amener le plus d'argent possible, mais je ne me voile pas la face, tout ça, c'est bien jolie, mais franchement ça coute bien plus cher que ça ne devrais. Un chèque dans une enveloppe, ça serai tout aussi efficace.

Mais bon, on doit en passer par là, alors autant en profiter un peu, on fait semblant pour une soirée, c'est déjà pas mal, heureusement que je ne fais pas ça tous les jours, ça serait bien trop épuisant de devoir faire semblant tous les soirs.

- Je préfères milles fois faire une double garde que passer ce genre de soirée à devoir quémander de l'argent....

Oh que oui, j'accepterai volontiers de changer ma place pour une double garde. Mais, parfois, il faut faire un choix.

- J'ai jamais compris pourquoi le caviar avait tant de succès, il y a des choses bien meilleure dans la vie que des oeufs de poisson.

Je bois un peu de champagne, et ça, c'était bien meilleur.

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J'accueille ce bref interlude aux notes de sarcasme avec un certain soulagement. Les réflexions perspicaces de ma jeune collègue me prouvent que je ne suis pas la seule à voir à travers cette gigantesque mascarade. Cet échange est aussi navrant qu'il est rafraichissant. Je hausse les sourcils en soupirant. « Treize ans d'études pour être une belle vitrine, je me sens à l'apogée de mon épanouissement professionnel. » J'esquisse un sourire en avalant une nouvelle gorgée de champagne puis hoche vigoureusement la tête lorsque mon interlocutrice m'affirme qu'elle préfèrerait mille fois enchaîner deux gardes plutôt que d'être ici. Il n'y a que l'observation détachée qui rend ce gala tolérable. L'espace de quelques heures, je me transforme en anthropologue de terrain et je rapporte scrupuleusement les caractéristiques des toxines de la société dont nous avons quelques échantillons à disposition ce soir.

Ella partage avec moi une remarque tout à fait pertinente dont j'aurais sans aucun doute pu être l'autrice. Je pose mon regard sur l'un des convives qui semble faire l'amour à sa cuillère de caviar. Cette scène m'évoque presque une forme d'onanisme égotique, d'auto-jouissance centrée sur le pouvoir, le statut social et le narcissisme. « On est bien d'accord. Si le placenta de vache était une denrée rare, je suis sûre qu'ils l'étaleraient sur des toasts... » Il y aurait une multitude de points à soulever à propos de l'absurdité des signes de richesse. Je ne m'y suis jamais totalement habituée. Malgré mon salaire plus que raisonnable, je pense et me comporte encore comme la fille d'ouvrière que j'étais, comme la fille d'ouvrière que je suis. C'est une partie de mon identité dont je ne saurais me départir. Mon regard se pose sur un autre individu, un quinquagénaire dégarni et légèrement bedonnant vêtu d'une veste en velours violet dont le regard semble scotché au décolleté de l'une de nos collègues pneumologue. « Si seulement le caviar était leur seul vice... » Je fais un signe de la main à notre consœur afin de créer une diversion. Soulagée, elle nous rejoint un instant, attrapant une coupe de champagne au passage avant de repartir dans l'arène. Je hausse les épaules, me faisant la réflexion que ce soir, je ne suis certainement pas la combattante la plus féroce et je réalise avec étonnement que je n'en ai plus rien à faire.

Cette soirée est vraiment de la poudre aux yeux, juste pour que “les grands de ce monde” se sentent moins coupable d’avoir plus d’argent que les autres et se dire qu’ils font de bonnes actions. Mais nous, les petits gens qui font tourner le monde, nous savons que ce n’est rien, juste des belles paroles pour faire envoler leur culpabilité. La richesse est la pire maladie que j’ai pu voir, parce que l’argent rend les gens sans coeur.
Je regarde Alma en grimaçant et riant un peu, il est vrai que certain sont près a tout juste pour dire qu’ils ont les moyens de se le procurer. Enfin bref, je regarde une collègue qui supporte une attention bien trop poussée sur son décolleté. Certes ça aide à trouver des fonds, mais le respect n’est plus là.
Je regarde Alma, et après avoir fini ma coupe de champagne, je soupire.

- J’ai envie d’un burger…

Leur amuse bouche ne m’aide pas à remplir mon estomac et même si leur champagne est bon, ça ne nourrit pas un homme.

- Ça te dit qu’on parte… je crois qu’on a fait assez de démarchage pour se soir, on fera mieux l’année prochaine.

Après tout, on pourra toujours demander des dons tout le long de l’année. J’ai juste envie de partir d’ici, me poser dans un restaurant pour ensuite croquer dans de la nourriture bien grasse et délicieuse.

- Et puis, j’en ai marre de ces vieux pervers…..

Ca me fait froid dans le dos, leur regard, leurs airs autin, j’ai juste envie de vomir. Et si j’en qui arrivé là, c’est qu’il est temps de partir.

» Alma * Tea is coming
» petit déjeuner surprise / Alma
» Collègues, mais pas que (ft Ella)
» Ca fait si longtemps ~ Dallas & Ella
» Soirée détente entre copine ~ Eli & Ella

Bienvenue

Le caritative c'est chiant... Alma & Ella