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 le sourire aux yeux et les larmes aux lèvres; julian.

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le sourire aux yeux et les larmes aux lèvres; julian.
Sam 24 Fév 2018 - 23:21
julian & lazlo


mais allez vous faire foutre putain. ta voix est totalement incertaine, tu bouffes la moitié de tes mots tant tu n'arrives plus à être clair. et pourtant. tu enfiles furieusement ta veste. connard de serveur qui te refuse un nouveau verre. soit-disant que tu as assez bu comme ça. insultes au bout des lèvres. si t'avais moins d'alcool dans le sang, sans doute que tu aurais déjà joué des poings. mais ... ouai, t'as déjà pas mal de verre à ton actif. tu te retrouves à l'extérieur et tu respirer une grande goulée d'air frais. tu te mords l'intérieur de la joue, l'esprit un peu embrumé. il n'est même pas si tard, en réalité. ton téléphone qui n'indique même pas vingt-deux heures. tes mains au fond de tes poches, tu commences à marcher sans savoir ou tu vas. tu n'as pas envie de rentrer. tu n'as pas envie de rester dehors parce que, putain, il fait froid. tu te mords la lèvre inférieure, tes doigts qui effleurer le sachet en plastique dans ta poche. et puis merde. tu marmonnes en l'extirpant de ta poche, en tirant un joint déjà roulé, le glissant entre tes lèvres et l'allumant bien trop rapidement. t'en as besoin, ouai. ce soir, t'as juste besoin d'être bien, d'être autre part, d'être partout, sauf ici. tu continues de marcher, fumée blanche et épaisse qui s'échappe de tes lèvres. si les flics passent par ici, tu es mort. tu te retrouves au post et sans doute en jugement parce que ce ne serait pas la première fois qu'on te choppe dans cet état. tu ne sais pas ce qui t'attends, et tu préfères ne pas le savoir, en réalité.

tu marches. tu marches sans savoir ou tu vas et bientôt, tu te sens un peu plus léger, un peu moins triste, un peu moins perdu et un peu moins brisé. tu fais enfin attention au quartier dans lequel tu te trouves et, bordel, t'es vachement loin de la maison. en réalité, t'es pas très loin de chez julian, mais ... tu soupires longuement. tes pieds traînent contre le bitume, bien rapidement, tu te retrouves sans rien entre les doigts, vestige de ton illégalité jeté au fond d'une poubelle quelconque. tes doigts tremblant passent contre ton visage et sans même en être trop conscient, tu te retrouves en train de toquer chez l'avocat. putain, tu te ramènes chez un avocat bourré et surtout, défoncé. t'as pas vraiment d'idées lumineuses ce soir. mais julian, il t'a déjà sauvé la mise une fois, il ne va pas te dénoncer. non. tu lui fais confiance, à julian. salut je ... tu déglutis difficilement. je ... j'veux pas rentrer et, et j'sais pas ou aller .. tu secoues la tête. j'aurais pas du v'nir, j'veux pas te déranger. tu articules finalement. t'es bien beau comme ça, les yeux sans doute injectés de sang, l'air totalement paumé et pas capable de former une phrase correcte sans trop bafouiller. sans compter le fait que tu dois sûrement puer la drogue et l'alcool. il doit sans doute te prendre pour un gamin. c'est ce que t'es, de toute manière, un gamin. un gosse paumé. rien de plus.

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Re: le sourire aux yeux et les larmes aux lèvres; julian.
Mer 28 Fév 2018 - 1:05

   
« Dure vie, pas vrai ? » avait-il lancé dans le vide. Enfin, pas vraiment en fait. Techniquement, Julian ne parlait pas seul, bien au contraire. Il possédait bel et bien toute l'attention de ses animaux, ou du moins de quelques uns. Après être rentré du boulot, il s'était affalé sur le canapé et sans s'en rendre compte, s'était tout bonnement endormi comme une masse. C'était son chiot, couinant pour demander de l'attention qui l'avait réveillé alors qu'il était déjà plus de neuf heures. Ça faisait donc trois bonnes heures qu'il pionçait, et il avait l'horrible impression qu'il était plus fatigué qu'avant. C'était son jour de repos demain et c'est bien pour cela qu'il s'était laissé aller à s'endormir aussi longtemps. D'habitude, il n'aurait pas fermé les yeux ou alors aurait eu l'idée de mettre un réveil pour ne pas dépasser une heure de sommeil. Mais là, la journée n'avait pas été des plus belle. Un nouveau dossier était arrivé au cabinet et Julian en était l'heureux receveur. Il aimait son métier. Mais défendre quelqu'un accusé de viol, c'était pas sa came. Il pouvait refuser, mais en bon avocat, il avait pris la décision de voir après son premier rendez-vous avec l'accusé s'il le pensait coupable ou non. Et cette fameuse première rencontre allait se passer dans trois jours, et il n'avait pas hâte du tout. Mais alors, pas du tout. Son rêve, petit, avait été d'être celui qui représenté le bon côté, celui des gentils. Mais en grandissant, il avait vite compris que ce n'était pas aussi facile, et que l'argent pouvait, parfois, gagner sur les bons sentiments. Heureusement, maintenant qu'il était plus âgé et qu'il n'avait plus les mêmes problèmes d'argent, ses choix étaient beaucoup moins limités et il pouvait se permettre de refuser quelques affaires. Bref, voilà comment il en était arrivé là, à parler à ses pauvres bêtes qui n'attendait qu'une chose : leur nourriture du soir. Ce que leur donna rapidement Julian, bien entendu. Il n'était pas un tyran.

Après tant d'aventures, il n'était plus dans un état comateux, ou du moins plus tant que ça. Enroulé dans un plaid bien chaud tel un burritos, il grignotait des snacks, son chocolat chaud à côté de lui, ses yeux plongés dans la série qu'il venait de mettre. Un jour de repos, c'était rare, et il en général, il en profitait pour faire ce qu'il ne faisait plus depuis bien longtemps ou que très rarement. C'est-à-dire ; rien du tout. Il était déjà tard quand des coups à sa porte le fit légèrement sursauter, le lapin aussi au passage. Bulldozer, son chiot, était déjà à la porte, la queue remuant et prêt à aboyer au besoin. Ce dont Julian n'avait pas besoin à cette heure-là, et ses voisins non plus. Il dût avouer qu'il n'avait pu cacher sa surprise en voyant qui se trouvait derrière la porte de bois. L'odeur l'attaqua presque immédiatement et vu comme Lazlo parlait, il n'y avait aucun doute sur ce qu'il avait pris et fais. « Rentre. Tu vas attraper la crève à rester dehors comme ça. » souffla-t-il doucement en se décalant pour le laisser passer. S'il ne voulait pas entrer, Julian l'aiderait. Une fois à l'intérieur, il soupira, secouant lentement la tête. « Tu peux poser tes affaires sur une chaise. Tu veux boire quelque chose de chaud, peut-être ? » Des dizaines de questions se bousculaient dans sa tête, mais il savait depuis peu qu'il ne fallait pas le brusquer. Leur relation était déjà bien assez compliquée comme ça pour en rajouter. « Qu'est-ce que tu fais dehors par cette température et à cette heure-ci ? » demanda finalement Julian quand il ramena quelques provisions et de quoi boire, se faisant réchauffer son chocolat au passage. Il était inquiet pour lui, forcément, et il espérait qu'il lui dirait ce qui n'allait pas. Il ne pourrait pas l'aider s'il ne savait rien. Mais s'il choisissait le silence, Julian n'allait pas le mettre dehors ou s'en vexer ; il était du genre patient avec les gens. C'était son métier de les comprendre avant de tenter d'aider.
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Re: le sourire aux yeux et les larmes aux lèvres; julian.
Mer 28 Fév 2018 - 2:36
julian & lazlo


tu ne sais pas. tu ne sais plus. t'arrives plus à réfléchir, t'arrives plus à savoir pourquoi tu t'es foutu dans cet état. enfin, ce n'est pas bien compliqué à deviner, au fond. toujours la même chose, toujours la même personne. et ça te hante. depuis toutes ces années, tu n'arrives pas à accepter le fait qu'il n'a tout simplement pas voulu de toi. rien de plus, rien de moins. il ne voulait pas d'enfant, il ne voulait pas de toi, alors il est parti. il a tourné le dos, ne s'est jamais retourné n'a jamais cherché à te connaître. et ça fait mal. ça fait mal de se rendre compte bien trop tôt n'avoir été qu'une erreur assumée d'un côté, mais pas de l'autre. rentre. tu vas attraper la crève à rester dehors comme ça. tu sors soudainement de tes pensées chaotique. julian. ok. son appartement ? t'as vraiment merdé. t'as aucune idée de l'heure qu'il peut être, t'es carrément minable et t'es incapable de croiser son regard quand tu rentres dans son appartement. parce que t'as pas trop d'autre endroits ou aller et que t'es trop défoncé pour bouger réellement, de toute manière. tu peux poser tes affaires sur une chaise. tu veux boire quelque chose de chaud, peut-être ? tu fronces légèrement les sourcils. t'as vraiment du mal à assimiler ce qu'il te dit et tu mets bien trop longtemps à réagir. boire. rien que l'idée te donne envie de vomir, alors tu secoues simplement la tête de gauche à droite, bien incapable de quelque chose de plus dans ton état. qu'est-ce que tu fais dehors par cette température et à cette heure-ci ? tu te mords l'intérieur de la joue, relevant un peu la tête vers l'avocat. tu ouvres les lèvres pour répondre, avant de les refermer. et puis, finalement ... j'ai bu. tu murmures faiblement. j... j'ai fumé aussi. mélange explosif dans tes veines. tu viens passer une main tremblante dans tes cheveux. mais ça, sans doute qu'il l'a remarqué. parce que c'est bien compliqué à comprendre en voyant ton état, tes yeux sans doute pas mal injectés et ton allure tremblante. tu sais pas, putain. tu devrais pas te foutre dans des états comme ça pour un gars qui en vaut pas la peine. mais t'y peux rien, c'est ton père. et ça te hante. depuis des années. pour des années encore sans doute. c'est ... j'sais même pas pourquoi, putain ... tu souffles d'une voix tremblante, t'appuyant contre la premier mur à proximité pour ne pas tomber. tu fermes les yeux quelques instants. t'es bien misérable. il est bien beau, le gamin qui feint l'indifférence et s'en fait celui qui s'en fiche bien de cette absence, de toutes ces questions. il est vraiment misérable, ce gosse la. totalement détruit par l'alcool. la drogue. j'veux juste ... savoir, putain ... tu ajoutes, la voix terriblement tremblante, secouée d'un sanglot que tu ne contrôles pas, tandis que tes doigts se crispent contre le mur, contre la peinture. gamin perdu. paumé. complètement dépassé dans ce monde. et il doit sans doute avoir pitié de toi, julian. pitié de ce gosse qui manque de s’effondrer en pleurs après avoir trop bu. il doit te trouver bien pitoyable de réagir de cette manière. il n'aurait pas totalement tord, en tout cas.

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Re: le sourire aux yeux et les larmes aux lèvres; julian.
Jeu 1 Mar 2018 - 13:01

   
Julian se doutait bien de ce qu'avais fait et prit Lazlo. Il n'était pas dupe et surtout, les odeurs ne trompaient pas. L'autre aurait pu mentir que ça n'aurait servi à rien. Vraiment. À ce niveau-là, même sa tortue avait dû sentir une odeur anormale dans l'air, tant c'était presque agressif. Le jeune avait dû mal à lui répondre, il prenait son temps, semblait perdu. Qu'était-il arrivé pour qu'il soit dans état là ? Il n'avait pas donné sa réponse pour avoir quelque chose à boire alors Julian était quand même parti chercher quelques trucs. Il n'avait très sûrement pas faim ni soif, mais c'était le mieux d'avaler quelque chose. Ça l'étonnerait quand même grandement que Lazlo ait mangé alors qu'il buvait ou fumait, mais il lui laissait quand même un petit doute. Naturellement, il continua ses questions, cherchant à savoir pourquoi il avait fait ça. Ça l'intéressait vraiment. Quand il s'était occupé du cas de Lazlo, il avait surpris de le voir ; ils avaient passé une nuit tous les deux et Julian donnerait n'importe quoi pour revenir en arrière. Il ne regrettait pas de l'avoir rencontré, juste sa décision un peu folle de passer une nuit avec un inconnu. Qui était mineur à l'époque. En tant qu'avocat, il se donnait des claques. Julian ne disait rien pour le moment, écoutant, ne voulant pas le brusquer encore plus. Il semblait déjà bien assez perdu comme ça, il n'allait pas non plus l'accuser en le montrant du doigts. Il ne pouvait pas dire qu'il était content ou même fier de la voir dans cet état, mais en même temps il n'était pas son père. Ou sa mère. Si Lazlo était venu ici, il espérait que ça soit pour être écouté et aidé. Ou au moins dormir au chaud.

« Hey. » souffla-t-il doucement lorsque les choses commencèrent à partir un peu plus en cacahuètes. Lazlo s'était appuyé contre le mur, et les sanglots qui arrivèrent n'aidèrent pas à réconforter Julian. Il connaissait un peu l'histoire du gamin, forcément. Il s'était occupé de lui, avait lu son dossier, savait. Il ne portait pas de jugement sur personne, mais intérieurement, il blâmait quand même pas mal l'autre parti de ces histoires. Mais Lazlo devait parler. Pour que Julian comprenne mieux, qu'il lâche ce qu'il avait sur le cœur. « Savoir quoi, Laz' ? Parle-moi, je suis là pour t'écouter. » Il savait très bien que ce n'était pas facile et que ça n'allait jamais l'être. Si Lazlo ne voulait pas lui en parler, il n'insisterait pas. Pas maintenant, en tout cas. Peut-être quand il sera mieux, sobre et en état de s'expliquer. Il s'approcha alors doucement de lui, posant délicatement sa main sur son bras pour l'emporter vers le canapé. « Viens te poser au chaud, d'accord ? » Il lui posait la question sans vraiment le faire, du coup. Son plaid gisait à moitié par-terre. Il le ramassa, l'enveloppant autour des épaules de Lazlo, encore secoué. S'il avait trop chaud, il pourra l'enlever, mais avec ce temps dehors, se réchauffer n'était pas facile du tout. Julian prit place à ses côtés, prêt à tendre l'oreille s'il voulait en parler, ou même discuter d'autre chose. S'il ne voulait pas, alors ils allaient bien trouver un truc à faire tous les deux pour passer le temps, se changer les idées et surtout, pour tenter de se dessaouler. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas été dans cette situation qu'il ne savait même plus quoi faire pour aider. Quand il sortait, maintenant, il prenait un peu plus ses précautions. Et même quand il finissait dans un mauvais état, en général, ça passait en dormant, mais avec autre chose.
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Lazlo & Julian
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Jeu 1 Mar 2018 - 22:16
julian & lazlo


tu commences à paniquer. réellement. c'est rare pourtant, que tu fasses des crises de panique. c'est carrément pas normal et tu ne sais même plus à quand remonte la dernière. mais t'es pas bien ce soir, t'as débarqué chez julian sans savoir comment ni pourquoi et c'est un avocat. il pourrait appeler les flics parce que t'es complètement défoncé et que c'est carrément illégal. mais il t'a déjà sauvé la mise il y a plusieurs années de ça. il t'a sorti de la merde dans des circonstances que vous n'attendiez pas. nuit passée ensemble et surprise de te retrouver face à ce même gars le lendemain. ça lui a fait un coup d'apprendre que t'étais encore mineur. mais t'as rien dit. t'as jamais rien dit, parce que tu le voulais. tu te mords l'intérieur de la joue, sanglot qui s'échappe de tes lèvres alors que tes pensées divaguent et reviennent se poser sur ton père. pourquoi. pourquoi. pourquoi ? hey. savoir quoi, laz' ? parle-moi, je suis là pour t'écouter. tu te pinces les lèvres, ta respiration est bien trop rapide pour être normale et ta tête tourne. t'as trop bu. évidemment que t'as trop bu, et c'est une sorte de petit miracle si tu ne t'es pas écroulé dans la rue et endormis à même le sol glacial. le bras de julian se pose sur ton bras et tu relèves un peu la tête en sa direction. viens te poser au chaud, d'accord ? tu le laisses faire. tu le laisses t'attirer vers le salon et passer un plaid autour de tes épaules. tu te laisses tomber sur le canapé et te recroquevilles sur toi-même, tes genoux venant contre ton torse, tandis que tu serres tes jambes avec tes bras. tu te mords l'intérieur de la joue, nerveusement, et tu termines par te calmer un peu. tes doigts qui jouent nerveusement avec le bord du plaid qu'il t'a prêté pour te réchauffer. tes yeux te piquent et tu secoues la tête. c'est ... tu déglutis lentement. tu soupires un peu. c'est ridicule, comme situation. ta manière de réagir est digne de celle d'un gosse. tu... tu vois mon père ? tu murmures faiblement. t'as bien du mal à parler sans laisser ta voix trembler. tu te mords l'intérieur de la joue et fermes les yeux quelques instants. je ... c'est .. mon prof de bio. tu termines par avouer, soupirant longuement. tu viens poser ton front contre tes genoux et tu restes silencieux quelques secondes. de longues secondes. tu arrêtes de compter. tu essayes de rassembler tes esprits au maximum. tu termines par redresser la tête après un temps que tu ne saurais juger. il sait pas qui je suis. ça me tue. tu souffles, la voix tremblante une nouvelle fois. t'es incapable de te maîtriser, t'es incapable de réagir correctement, comme il le faudrait vraiment. tu devrais t'en ficher. n'en avoir rien à foutre. parce que, de toute manière, tu ne l'as jamais connu. mais ça t'obsèdes. ça te rendais malade de voir tes amis et leurs pères, complices. tu n'as jamais eu ce privilège. et tu n'as jamais supporté ça.

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Re: le sourire aux yeux et les larmes aux lèvres; julian.
Mar 8 Mai 2018 - 18:34

   
Ce n'était pas facile de gérer quelqu'un dans cet état, et Julian, au départ, avait été plus que perdu. Il n'avait jamais connu quelqu'un qui avait besoin de ce genre d'attention et la première fois, il avait été complètement désarmé face au jeune homme devant lui. Mais maintenant, c'était presque devenu une habitude. Une sale habitude, dans un sens. L'avocat aimerait tellement voir le jeune homme se sentir mieux dans sa vie, mais ça ne semblait pas aller en s'arrangeant. Le pauvre. Avec ses problèmes familiaux, c'était pas si surprenant que ça. Julian le place au chaud, le temps dehors n'étant pas clément. Lazlo se trouvait comme dans une sorte de phase où plus rien ne semblait le toucher. Comme si ses paroles n'arrivaient pas jusqu'à lui, ou qu'il n'arrivait pas à traiter toutes les informations. Comme un enfant. Sauf que là, c'était bien différent. Lazlo n'était plus un enfant, ou du moins, il n'en donnait plus l'impression depuis un moment. Grandir trop vite, ça ne réussissait malheureusement pas à tout le monde. Julian sursauta un peu en l'attendant prendre la parole, et s'approchant de lui, il prit place à ses côtés. « Oui, je vois. » Devait-il parler plus ou moins ? Il n'en savait trop rien. Il n'était pas doué pour gérer les problèmes des autres quand ça touchait le personnel. En tant qu'avocat, il avait appris à mettre ses sentiments de côtés pour traiter des affaires, mais il n'avait jamais vraiment réussi. C'était bien pour cela qu'il ne prenait, aujourd'hui, plus que les affaires qu'il souhaitait réellement défendre. Plus besoin de se forcer à protéger des violeurs ou des tueurs, maintenant, c'était lui qui déterminait si oui ou non il prenait ce cas ou s'il le laissait à quelqu'un d'autre. Les avocats qui ne pensaient qu'à l'argent existaient, et dans un sens, il ne pouvait pas totalement leur en vouloir. C'était si facile de se laisser tenter par quelques billets qu'on agite devant nos yeux.

Le problème était donc, encore et toujours, le père de Lazlo. Julian n'avait jamais compris comment quelqu'un pouvait abandonner son enfant de cette manière. Lui, qui avait rêvé avec son mari d'en avoir un, ne comprenait vraiment pas. Un enfant, ça se chérissait. Ça s'aimait. Mais à cause de quelques égoïstes, combien de gamins finissaient comme ça ? Ses mots restèrent coincés quelques secondes dans sa gorge face à la révélation donnée. Ah. Son professeur ? Bon dieu, mais c'était quoi cette chance ? Et pas forcément positive, la chance. « Tu aimerais lui parler ? » tenta-t-il, peu sûr de lui. Il connaissait très bien l'histoire de Lazlo, il l'avait entendu la première fois quand il avait été arrêté et que Julian avait dû le défendre. On apprenait des tas de trucs sur quelqu'un grâce à un dossier. Ensuite, ça avait été de la bouche de l’intéressé qu'il avait recueilli des informations. Mais il devait bien avouer qu'il ne saurait dire s'il souhaitait oui ou non reprendre contact avec ce paternel qui ne connaissait rien de lui après l'avoir laissé derrière, lui et sa mère. Cette histoire était bien compliquée, et même Julian s'y perdait. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là. » C'était presque étrange. Leur relation avait changé du tout au tout. Du moins, c'était le cas pour Julian. De coup d'un soir, Lazlo était devenu presque un frère pour lui. Il n'oserait dire un fils, mais il devait bien avouer que cette idée ne le dégoûter pas non plus. Mais pour le moment, ce dont il avait besoin, c'était de conseils. De quelqu'un qui l'écoute. Pas de drogue, ou d'alcool, ou même de sexe. Il pensait peut-être différemment, mais Julian savait que ça ne faisait que le détruire encore un peu plus à chaque fois. Sa main vint caresser tendrement les cheveux de Lazlo alors qu'il attendait la suite, essayant du mieux qu'il pouvait de le réconforter et de lui faire comprendre qu'il était pour lui.
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