Le divorce, quand on se marie on ne pense pas à ça, on se dit qu'on va vivre toute notre vie auprès de la personne qui est en face de nous, moi je pensais vivre auprès de mon mari toute ma vie, avoir des enfants et ensuite des petits enfants. Mais non ce n'était qu'un conte de fées, il avait levé la main sur moi, une fois, deux fois et pleins d'autres fois jusqu'à ce que je décide de m'enfuir. Je ne sais pas du tout si fuir était une bonne solution, je me retrouvais du jour au lendemain toute seule, loin de mon travail, de mes amis, complètement perdu. Heureusement pour moi je n'avais pas pris une ville au hasard sur la carte, non je sais qu'ici j'allais retrouver mon frère, que lui serait me conseiller, prendre soin de moi et m'aider à aller de l'avant. Mais ce n'était pas facile de tout lui dire, je le connaissais très bien et je n'avais pas envie de le voir disparaitre du jour au lendemain pour aller dire deux trois mots à mon mari, car malheureusement pour le moment c'était encore mon mari et j'allais devoir faire en sorte de m'occuper de ça le plus vite possible. Je n'y avais pas pensé jusqu'à ce que cette Sarah m'en parle. Et elle n'avait pas tort, je devais m'occuper de ce divorce mais ce n'étais pas facile, cela voulait dire que j'allais devoir parler de ce qui m'était arrivé, et je n'osais pas. J'avais peur qu'on me juge, qu'on me dise que j'aurais dû réagir maintenant, je ne sais pas ce qui allait se passer maintenant, j'avais quand même fui la maison familiale sans rien lui dire et en plus de ça j'étais enceinte et ça se voyait, je n'allais pas pouvoir le cacher. Je ne voulais surtout pas qu'il s'approche de mon enfant, hors de question, ce bébé avait besoin d'une vie stable, mais est-ce que j'allais réussir à lui en donner une. Un bébé sans son père, qu'est-ce qui allait se passer maintenant. Puis je n'avais pas eu des parents parfait, pour moi ma mère m'avait juste mise au monde, jamais elle n'avait pris soin de moi, mon père était juste horrible. La seule personne que je considérais comme ma famille c'était mon frère. Au moins mon bébé aura un super tonton, même si en ce moment lui aussi il avait besoin d'aide. J'avais eu raison de revenir ici pour y vivre. Enfin pour le moment j'étais assise sur cette chaise dans une salle d'attente. J'attendais que cet homme soit là pour me prendre en rendez-vous. Un avocat et j'étais tellement nerveuse, je ne savais vraiment pas du tout comment ça allait se passer.
AVENGEDINCHAINS
gare à la crise de la quarantaine
Invité
Invité
Re: Chaques choses ont une fin ( Julian)
Dim 13 Mai 2018 - 2:55
Chaque chose ont une fin.
Julian avait accepté une nouvelle affaire. Ce n'était pas quelque chose de très impressionnant, bien au contraire. Des dossiers comme ça, il en voyait passer tous les jours. Le divorce. Sa cliente d'aujourd'hui était là pour ça, et l'avocat ne put s'empêcher de se poser des questions, comme toujours. Pourquoi divorcer ? Il était humain, comme tout le monde et forcément, sa curiosité était titillée dans ce genre de cas. Peut-être était-ce le fait que lui, il n'aurait jamais pu imaginer divorcer ou quitter son mari, mais de toute manière, il n'avait même plus à y penser, maintenant. Enfilant son costume comme il en avait l'habitude, il soupira quand il posa le pied dans ce qui était une belle crotte de lapin. Retirant sa chaussette, il en enfila une autre avant de prendre ses chaussures, les mettant rapidement. Il n'était pas encore en retard, mais ça ne devrait pas tarder. Le réveil avait été difficile, et son rendez-vous avec la jeune femme était dans même pas quinze minutes. Et étant donné qu'il lui fallait ce temps là pour arriver au boulot, il allait être en retard, c'était sûr et certain. « D'ta faute. » souffla-t-il comme un gamin en regardant le lapin qui s'était échappé de son habitat le matin même. D'où le retard, s'il ajoutait ça à sa peine de réveil. Il commençait mal la journée, en conclusion.
À son arrivée, il emprunta l'entrée réservée au personnel, souhaitant éviter de se montrer tout transpirant et essoufflé aux pauvres clients qui attendaient. Bonjour les bonnes premières impressions. Déjà qu'il était en retard de maintenant presque dix minutes... Il salua rapidement ses collègues, essayant de s'expliquer le plus rapidement avant de leur dire qu'ils se verraient plus tard. Là, il avait une cliente qui souhaitait divorcer qui avait rendez-vous avec lui, ce n'était donc pas le moment de parler de son lapin et de son évasion de la matinée. Dans son bureau, il retira sa veste et s'installa, préparant ses affaires. Le dossier de la femme sur son bureau, la climatisation mise et le reste prêt ; il pouvait donc commencer. Sortant, il longea le couloir avant d'entrer dans la salle d'attente. « Madame Bowden ? » Ou mademoiselle ? Il aurait peut-être dû vérifier ça avant, mais bon. Il lui serra doucement la main, souriant. « Si vous voulez bien me suivre. » Le chemin n'était pas long, mais le genre de silence qui s'installaient souvent entre lui et ses clients avait toujours le don de le mettre mal-à-l'aise. Il lui indiqua de s'asseoir lorsqu'ils arrivèrent, et après avoir fermé la porte, il prit place aussi. « Je ne sais pas si on vous a tenu au courant, mais je vais donc m'occuper de vous. Je m'appelle Julian Ludwig et je serai donc votre représentant pour votre divorce. » Il se présentait toujours, surtout depuis qu'un jour, un client avait passé 3 heures avec lui avant de lui avouer s'être trompé. Qu'il cherchait un certain Rosenhart. Pas lui, donc. « Donc, ce divorce. Les bases ont été remplies, mais auriez-vous des demandes particulières ? Partage des biens ? Garde des enfants ? » Il avait remarqué, mais n'avait rien dit. Ce n'était pas à lui d'évoquer le sujet.
Accueil 
Le divorce, quand on se marie on ne pense pas à ça, on se dit qu'on va vivre toute notre vie auprès de la personne qui est en face de nous, moi je pensais vivre auprès de mon mari toute ma vie, avoir des enfants et ensuite des petits enfants. Mais non ce n'était qu'un conte de fées, il avait levé la main sur moi, une fois, deux fois et pleins d'autres fois jusqu'à ce que je décide de m'enfuir. Je ne sais pas du tout si fuir était une bonne solution, je me retrouvais du jour au lendemain toute seule, loin de mon travail, de mes amis, complètement perdu. Heureusement pour moi je n'avais pas pris une ville au hasard sur la carte, non je sais qu'ici j'allais retrouver mon frère, que lui serait me conseiller, prendre soin de moi et m'aider à aller de l'avant. Mais ce n'était pas facile de tout lui dire, je le connaissais très bien et je n'avais pas envie de le voir disparaitre du jour au lendemain pour aller dire deux trois mots à mon mari, car malheureusement pour le moment c'était encore mon mari et j'allais devoir faire en sorte de m'occuper de ça le plus vite possible. Je n'y avais pas pensé jusqu'à ce que cette Sarah m'en parle. Et elle n'avait pas tort, je devais m'occuper de ce divorce mais ce n'étais pas facile, cela voulait dire que j'allais devoir parler de ce qui m'était arrivé, et je n'osais pas. J'avais peur qu'on me juge, qu'on me dise que j'aurais dû réagir maintenant, je ne sais pas ce qui allait se passer maintenant, j'avais quand même fui la maison familiale sans rien lui dire et en plus de ça j'étais enceinte et ça se voyait, je n'allais pas pouvoir le cacher. Je ne voulais surtout pas qu'il s'approche de mon enfant, hors de question, ce bébé avait besoin d'une vie stable, mais est-ce que j'allais réussir à lui en donner une. Un bébé sans son père, qu'est-ce qui allait se passer maintenant. Puis je n'avais pas eu des parents parfait, pour moi ma mère m'avait juste mise au monde, jamais elle n'avait pris soin de moi, mon père était juste horrible. La seule personne que je considérais comme ma famille c'était mon frère. Au moins mon bébé aura un super tonton, même si en ce moment lui aussi il avait besoin d'aide. J'avais eu raison de revenir ici pour y vivre. Enfin pour le moment j'étais assise sur cette chaise dans une salle d'attente. J'attendais que cet homme soit là pour me prendre en rendez-vous. Un avocat et j'étais tellement nerveuse, je ne savais vraiment pas du tout comment ça allait se passer. 