Bienvenue




-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
gare à la crise de la quarantaine
Admin Sexy ♔ Once I was 20 years old, my story got told
Victoria Shonen
Victoria Shonen
Age : 31
Né.e le : 14/02/1993
Messages : 2756
Métier : Guide au musée
Longueur de posts : 300-1000 mots
A Hamburg depuis : Toujours
Avatar : Taylor Hill
Points : 11395
Date d'inscription : 01/10/2018
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Lun 1 Fév 2021 - 10:56
Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie


Se réveillant en grimaçant ce matin-là, un rayon de soleil venant taquiner son visage, Victoria ronchonne, affirmant qu’il est encore trop tôt, avant de lancer la main pour attraper son téléphone sur la table de chevet, sans les trouver. Ni l’un ni l’autre. Ni la table de chevet, ni le téléphone. Ouvrant un œil, la brunette observe la pièce, reconnaissant le salon peu à peu. La télévision s’est mise en veille, un point lumineux clignotant et sur la table basse trônent deux verres vides. Elle s'est endormie dans le canapé. Et elle n’est pas seule de toute évidence, Adam commençant à remuer sous ses doigts, grognant sous l’effet du soleil lui aussi.

Heureusement qu’il avait dit qu’il ne devait rien se passer entre colocataires, quand elle avait fait la visite de l’appartement. Le bordel sur le sol comme la peau nue qu’elle sent sous ses doigts lui permet de comprendre assez rapidement qu’ils ont une fois de plus outrepassé cette stupide règle qu’ils avaient établis. Pourquoi avait-elle dit oui, d’ailleurs ? Cette mesure lui apparaissait stupide à chaque fois. Ils ne la prenaient en compte qu’une fois sur deux.

"- Bien dormit ?" s’enquit Victoria en se redressant, s’étirant avant de récupérer son haut sur le sol, s’empressant de l’enfiler. "Tes vieux os vont-ils se remettre d’une nuit dans le canapé ?" demande-t-elle pour plaisanter.

Quittant le canapé en riant, Victoria cherche son pantalon. Qu’est-ce qu’ils en avaient fait bon sang ? Il ne pouvait pas être avec son haut, celui-là ? Evidemment, non. Victoria le retrouve pendouillant négligemment sur une chaise autour de la table.

"- T’aurais pas pu l’envoyer plus loin, non ?" remarque la demoiselle.

Vicky s’empresse de récupérer ses affaires, s’habillant rapidement avant d’aller appuyer sur le bouton de la machine à café. Deux tasses ne pourraient leur faire que du bien. Ils en avaient bien besoin aussi bien l’un que l’autre. Rapportant les deux tasses sur la table basse, Vicky se rassoit dans le canapé. Il faut qu’elle s’active. Elle a prévu de retrouver sa mère, en ce samedi matin, pour un petit moment mère-fille.

Lâchant Adam, le laissant vaquer à ses occupations, Victoria monte à l’étage se préparer, prenant une douche rapide avant de s’habiller. Elle jette un regard à sa montre. Elle n’est pas encore en retard, tout va bien. Mais où a-t-elle mis la deuxième chaussure ? Pourquoi ses chaussures passent-elles leur temps à jouer à cache cache ? Pourquoi ne peuvent-elles pas gentiment rester à leur place ? Parce que Victoria ne les y range pas, tout simplement. Elles pourraient se ranger toute seule.

Finissant par retrouver sa chaussure sous son lit, Vicky pousse un soupir avant de l’enfiler. Elle devrait vraiment apprendre à ranger, ça lui éviterait ce genre de problèmes. Et évidemment, maintenant, elle n’est pas très en avance. Sa mère n’en serait pas surprise, en soit, mais la demoiselle rouspète. Descendant les escaliers quatre à quatre, elle salue Adam avant de sortir, rejoignant la voiture, direction la rue Mülenkamp. Trouvant à se garer rapidement, en ces heures encore matinales, Vicky presse le pas jusqu’à la devanture du petit café où elles se sont données rendez-vous. Sa maman est déjà là.

"- Pardon mamaaaaaan ! Tu m’attends depuis longtemps !?" s’enquit Victoria avant de lui sauter au cou, déposant un baiser sur sa joue.
code par drake.
Victoria Shonen  & @Constanze Neldel

♔♔♔



Never give up
When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Lun 1 Fév 2021 - 21:20
Me réveillant doucement, je pousse un soupir en entendant le silence complet dans la maison. Regardant sur la table de chevet pour voir l’heure, mon regard rencontre le cadre avec une photo de famille. Dieux que cette époque me manque. Me réveiller avec l’odeur de café et les rires de ma princesse au salon. Sur cette photo nous formions encore une famille unie. Victoria devait avoir quoi? 9 ans? Peut-être 10. Maintenant elle a quitté la maison et je trouve celle-ci plus silencieuse, grande et vide que jamais… Remarquant enfin ce pourquoi j’avais regardé par là, je vis l’heure et me secouai.  Allez ma vieille, tu ne déprimeras quand même pas dès le réveil. En plus, tu as rendez-vous avec ta fille dans quelques heures.

Je me levai donc et filai sous la douche, laissant l’eau chaude chasser mes sombres pensées matinales et faire venir la bonne humeur. Une fois sortie de la douche, je mis la radio afin de faire disparaître le silence et fis couler du café avant de retourner à ma chambre m’habiller.

Une fois de retour dans la cuisine, je me versai une tasse de café chaud et allai dans mon bureau travailler un peu dans ma paperasserie. J’ai eux un peu de papier à ramener à la maison pour les traduire donc aussi bien en faire un peu. Il restait encore quelques heures avant notre rendez-vous mère-fille et de toute façon je connaissais assez ma fille pour savoir qu’elle serait un peu en retard.

J’arrivai au café avec finalement 15 bonne minutes d’avance sur l’heure dite, aussi j’allai marcher un peu en attendant pour ne revenir qu’à l’heure pile. J’entrai et allai directement m’asseoir, non sans accrocher un autre client au passage et m’excuser. Par chance nous n'avions ni l’un ni l’autre de café dans les mains sinon bonjour le dégât…Moi et ma légendaire maladresse… Ma grande finit par arriver quelques minutes plus tard et aussitôt qu’elle fut dans mes bras et qu’un baiser fut déposé sur ma joue, un sourire apparut sur mon visage. Mais non ma belle, quelques minutes tout au plus. Je la regardai un moment en souriant. Je te connais assez bien pour ne pas arriver avec beaucoup d’avance, mais je suis curieuse. C’est quoi cette fois? Un réveil qui n’a pas sonné, une chaussette disparue ou pire un soulier? Je la regardai en riant avant de lui faire signe de s’asseoir. Alors dis moi, comment vas-tu? Ça fait un moment que l’on ne sait pas vue.Je l’aurais vue la veille que j’aurais dit la même chose. Je commençais toujours par m’assurer qu’elle allait bien, après tout c’était ma fille et elle était ma principale préocupation.

@Victoria Shonen

Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Admin Sexy ♔ Once I was 20 years old, my story got told
Victoria Shonen
Victoria Shonen
Age : 31
Né.e le : 14/02/1993
Messages : 2756
Métier : Guide au musée
Longueur de posts : 300-1000 mots
A Hamburg depuis : Toujours
Avatar : Taylor Hill
Points : 11395
Date d'inscription : 01/10/2018
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Mar 2 Fév 2021 - 0:25
Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie


Si en arrivant au point de rendez-vous Victoria s'inquiète d'avoir probablement faut attendre sa maman, cette dernière ne manque pas de la rassurer en affirmant n'avoir attendu que quelques minutes. Parfait. La jeune femme dessine un grand sourire sur ses lèvres avant de le perdre. Si on se demandait d'où lui vient son côté taquin elle pourrait accuser sa mère sans problème alors que cette dernière souligne si habitude à voir sa fille en retard à tel point qu'elle n'arrive jamais trop en avance elle-même, avant de s'intéresser aux raisons de ce retard. Pas étonnant que la demoiselle soit parfois si piquante, si taquine, si prompte à titiller ses proches. Elle avait de qui tenir. Elle se souviendrait de cet argument la prochaine fois qu'Adam ralerait à ce sujet. Encore qu'il adorait leurs joutes verbales.

"- D'abord c'est la faute d'Adam. J'ai dû chercher mon pantalon dans tous le salon."

Sa maman n'aurait pas besoin d'un dessin pour comprendre les activités de sa fille au cours de la nuit. Si certaines auraient pudiquement omis de parler de ça, Victoria n'a aucun problème à évoquer sa sexualité avec sa mère. Le principal n'est-il pas qu'elle ait une vie dans laquelle elle se sente libre et épanouie ? Si. Sûrement. Elle s'était toujours sentie en confiance pour parler de ces choses là avec sa mère. Elle n'avait aucun problème à évoquer ses histoires devant elle, quelles qu'elles soient.

"- Et j'avais bien perdu une chaussure !"

Victoria se garde de dire que cette fois c'est bel et bien de sa faute. Elle le sait pourtant. Si elle rangeait ses affaires en arrivant elle ne serait pas perpétuellement en train de les chercher. Mais c'était tout simplement plus fort qu'elle. Elle était comme ça. Elle n'y pouvait rien. Si son père était nécessairement précautionneux pour son travail, sa fille pour sa part était un petit boucan, drôle et attachant, bordélique au possible. Ses proches ne l'ignoraient pas.

"- Me regarde pas comme ça, elle était planquée sous le lit c'est tout !" se défend la demoiselle en riant.

Pas sûre que cette affirmation joue en sa faveur. Probablement pas. Mais sa mère n'a plus à ramasser le bazar que sa petite tornade laisse derrière elle, aujourd'hui. Victoria réalise comme elle lui a donné du travail, toutes ces années. Elle en donne encore aujourd'hui. À Adam cette fois.

"- On s'est vu la semaine dernière !" proteste la demoiselle en riant un peu. "Ça va bien et toi !? Qu'est-ce que tu me racontes de beau ?"
code par drake.
Victoria Shonen  & @Constanze Neldel

♔♔♔



Never give up
When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Mar 2 Fév 2021 - 19:15
Je connaissais assez ma fille pour savoir qu’elle serait en retard. De plus, les raisons de ses retards me faisaient toujours rire. Si lorsqu’elle était à la maison, le bazar qu’elle laissait derrière elle me faisait râler, aujourd’hui cela me manquait. Elle avait grandi ma princesse tornade et maintenant je devais la laisser voler de ses propres ailes… Lui disant de ne pas s’en faire, je lui demandai les raisons cette fois-ci de son retard en riant. Je lui fis u n petit sourire en coin lorsqu’elle me répondit. Je vois… Un Pantalon fuyant après une belle soirée. Oui, ce sont des choses qui arrivent parfois. Nous avions la chance Victoria et moi d’avoir une relation mère-fille que bien des gens envieraient. Nous pouvions parler de tout ensemble sans aucune gêne. Elle savait que jamais je ne la jugerais, peu importe ses choix de vie. Je devais avouer aussi que j’étais fière d’elle, de ce qu’elle était devenue. Une jeune femme épanouie.

La suite de son explication me fit la regarder avec une lueur de moquerie dans le regard. Je ne pus retenir un petit rire en entendant me dire où était sa chaussure perdue. Tu sais, en collant des velcros à tes chaussures, tu pourrais t’assurer qu’elles resteraient toujours ensemble. Quoi que  les deux risquent de disparaître… Riant à nouveau, ont pris place à la table et je lui posai ma question habituelle. Je lui fis un petit sourire en l’entendant protester, avant d’écouter sa réponse, rassurée de savoir qu’elle allait bien. Ont ne sait jamais, il peut se passer bien des choses en une semaine. J’haussai les épaules en souriant avant de répondre à sa question. Ça va, c'est encore la routine habituelle, rien de bien nouveau. Le serveur arriva à ce moment pour prendre notre commande. Une fois celle-ci prit je le regardai partir avant de retourner mon attention sur ma fille. Il y a quelque chose dont je veux te parler. Je veux ton avis avant de me décider, mais laisse moi terminer avant de protester d’accord? Je savais qu’elle ne serait pas d’accord avec l’idée, pas au début du moins et je voulais qu’elle sache toutes les raisons avant de me dire ce qu’elle en pensait. Je pense à vendre la maison. Depuis que tu es partie, je me sens seule dans cette grande maison. Elle est trop grande pour une seule personne. Je soupirai en la regardant. Ma décision n’était évidemment pas encore prise et j’allais aussi en parler à Luther avant, mais Victoria était celle à qui je voulais en parler en premier.
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Admin Sexy ♔ Once I was 20 years old, my story got told
Victoria Shonen
Victoria Shonen
Age : 31
Né.e le : 14/02/1993
Messages : 2756
Métier : Guide au musée
Longueur de posts : 300-1000 mots
A Hamburg depuis : Toujours
Avatar : Taylor Hill
Points : 11395
Date d'inscription : 01/10/2018
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Mer 3 Fév 2021 - 11:01
Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie


Ranger pouvait sembler être normal, anodin, pour bien des personnes qui le faisaient par automatisme. Ce n’était pas le cas de Victoria. Ranger avait toujours été compliqué pour la demoiselle. Elle oubliait tout le temps, rendant parfois ses parents complètement chèvre avec le bordel qu’elle avait pu laisser chez eux, plus jeune. Et avec le temps, elle ne s’était pas arrangée, ne parvenant jamais à corriger ce vilain défaut. C’était plus fort qu’elle, tout simplement. Adam pouvait lui aussi devenir complètement barge avec “l’ordre” made in Vicky, encore qu’elle essayait de limiter ses dégâts à sa chambre. Ce n’était cependant pas toujours une réussite, en témoigne son sac à main bien souvent laissé dans l’entrée. Bien plus rapide, selon Victoria, que de le ranger dans l’armoire prévue à cet effet. Idem pour sa veste, souvent posée négligemment sur un meuble.

Victoria esquisse un sourire face à la réponse de sa maman. La demoiselle a toujours été libre de parler de tout et de rien avec ses parents, même si son père grognait un peu quand il s’agissait des hommes, en bon papa poule qu’il était. En tout cas, évoquer sa sexualité avec sa mère n’avait jamais été un problème. Elle était, avec ses meilleures amies, la première confidente de Vicky. La jeune femme pouvait tout lui dire, littéralement tout, sans que sa mère ne juge les habitudes de sa fille. Certaines mères auraient peut-être trouvé à y redire, cloisonnant leur fille dans une certaine pudeur, dans la sacralisation de la sexualité et des rapports entre les êtres. Victoria, pour sa part, avait toujours été libre, à tel point que si elle avait avoué à sa mère avoir eu une expérience avec une fille, cette dernière n’en aurait jamais été surprise.

"- Ben oui !"

Sa maman se moque d’elle. Un peu. Victoria en a parfaitement conscience alors que cette dernière évoque les chaussures disparues de sa fille, lui recommandant de les lier l’une à l’autre avant de remarquer que les deux pourraient disparaître, alors. La brunette lui adresse une petite mine faussement boudeuse, mais force est de constater que sa mère n’a pas tord et que, probablement, la demoiselle pourrait bel et bien perdre les deux chaussures. Elle en a conscience.

"- Serait-on en train de se moquer de sa fille ?" demande Victoria en accentuant l’air boudeur avant de rire.

Prenant place à table, la demoiselle est rapidement questionnée par sa mère inquiète de savoir si elle va bien, remarquant qu’elles ne se sont pas vues depuis longtemps, une exagération qui ne manque pas de faire rire Victoria. Ses parents se ressemblaient beaucoup pour ça, trouvant toujours qu’ils ne la voyaient pas suffisamment. Il est vrai qu’elle faisait sa vie, qu’elle avait bien remplie. Mais elle n’en oubliait pas pour autant son père et sa mère, les voyant encore régulièrement.

Le serveur apportant les cartes, Victoria commence à se perdre dans la sienne, avant que sa mère ne l’en détourne, affirmant devoir lui parler de quelque chose. Son ton, sa manière d’être, font penser à Victoria que ce qu’elle va dire est important. Sérieux. Reposant la carte, elle fixe sa maman, hochant la tête. Ne pas l’interrompre. Elle devait pouvoir le faire. Mais quand sa maman commence à parler, c’est plus compliqué. Victoria ne s’attendait pas vraiment à cette nouvelle, même si elle peut comprendre le souhait de sa mère de vendre la maison. Cependant, l’idée la chiffonne. La maison, c’était celle où elle avait passé toute son enfance, celle où elle avait grandi, fait ses premiers pas, dit ses premiers mots. Elle se sent un peu nostalgique, alors. Mais il est vrai que la maison est grande. Et que sa mère y est seule. Malheureusement. Le célibat respectif de ses parents restait compliqué pour Victoria. Elle aurait voulu les voir heureux, tous les deux. Ils méritaient leur quelqu’un. Ils méritaient d’être attendus le soir. D’être aimé. Même si elle aurait préféré les voir de nouveau ensemble. Dans le fond, elle n’était pas certaine qu’ils soient réellement passés à autre chose, disponible pour autre chose, l’un comme l’autre.

"- C'est vrai que c'est une grande maison et je peux comprendre que tu t'y sentes seule. Si tu penses que c'est mieux pour toi de vendre... Alors... Je ne vais pas t'en empêcher."

Après tout, c'était sa maman qui vivait là. C'était à elle de voir, de prendre la décision. Même si cela ne faisait pas plaisir à Victoria, elle suivrait le choix de sa mère.
code par drake.
Victoria Shonen  & @Constanze Neldel

♔♔♔



Never give up
When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Lun 8 Fév 2021 - 3:40
J’avais toujours mis un point d’honneur à ce que ma fille puisse me parler de tout ce qu’elle voulait sans crainte de jugement ou de réaction négative de ma part. Évidemment, je lui disais toujours ce que je pensais, mais jamais je ne la jugerais. Elle était et serait toujours ma fille, peu importe ses décisions, ses choix ou ses préférences. Je préférais qu’elle puisse être à l’aise de tout me dire que d’apprendre qu’elle me cache quelque chose ou qu’elle ai trop peur d’une mauvaise réaction de ma part pour me parler de quelque chose d’important pour elle. C’était cette ouverture d’esprit qui faisait que nous avions un si bon lien et qu’encore aujourd’hui elle me disait sans gêne ce qu’elle avait fait la veille.

Je ne pus cependant me retenir de me moquer un peu lorsqu’elle m’expliqua l’autre raison de son retard. Victoria avait toujours était une petite tornade laissant une pagaille sur son passage et je serais étonnée que cela change un jour. Elle et le rangement, c’était deux mondes complètement différents.Son petit air boudeur lorsqu’elle me répondit me fit rire.  Jamais je ne me moquerais de toi voyons. Je ne cherche qu’un moyen de t’aider ma chérie.

Vient ensuite la question habituelle, à savoir comment elle allait. Je l’aurait vue la veille que je lui aurais posé la même question. Ont ne pouvait pas empêcher une mère de s’inquiéter… Même si elle n’était plus une gamine et qu’elle faisait désormais sa vie, volant de ses propres ailes, je ne pouvais m’empêcher de lui demander à chaque fois. C’était… Un rituel, un besoin de m’assurer que tout allait pour elle.

Vint ensuite le serveur, puis j’abordai le sujet qui me préoccupait. Je lui demandai cependant de me laisser terminer avant de me donner son avis. Lui faisant ainsi comprendre le sérieux du sujet. Je lui parlai de mon idée de vendre la maison et de la raison qui m’incitait à le faire. Avoir quelqu’un dans ma vie, l’idée ne m’aurait sans doute jamais traversé l’esprit, mais étant seule et maintenant que ma petite tornade était partie… Je poussai un soupir en entendant sa réponse. Il n’y a rien encore de décidé et évidemment je vais en parler aussi avec ton père avant de faire quoi que ce soit, mais je voulais avant tout t’en parler. Ça c’était si j’arrivais un jour à me décider… J’y pense sérieusement, en effet je me sens seule, mais…. Il y a tous nos souvenirs dans cette maison et je connais tellement bien tous les recoins que c’est le seul endroit où ma maladresse ne fait pas en sorte que je me retrouve pleine d'ecchymoses.  Je n’arrivais tout simplement pas à me décider. J’adorais cette maison, c’était là où j'avais connue mes plus grands bonheurs, mais elle me rappelait aussi ce que j’avais perdue, ce que je n’avais pus supporté et ce que j’avais fini par perdre à cause de ma faiblesse. Peut être que déménager me permettrait de tourner la page pour de bon.
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Admin Sexy ♔ Once I was 20 years old, my story got told
Victoria Shonen
Victoria Shonen
Age : 31
Né.e le : 14/02/1993
Messages : 2756
Métier : Guide au musée
Longueur de posts : 300-1000 mots
A Hamburg depuis : Toujours
Avatar : Taylor Hill
Points : 11395
Date d'inscription : 01/10/2018
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Lun 8 Fév 2021 - 20:40
Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie


Victoria ne sait pas ranger. Cela n'a rien de nouveau à vrai dire la demoiselle a toujours été bordélique au possible. Les affaires n'ont jamais de place avec elle et la retrouver encore moins. Les choses tombent souvent où elle se trouve et il était même arrivé qu'Adam en entrant dans la salle de bain retrouve un soutien-gorge pendouillant négligemment sur un perchoir ou un autre. Si parfois elle songeait qu'elle devrait faire un peu plus d'efforts, ses mauvais travers revenaient toujours. Ranger, ce n'est tout simplement pas pour Victoria. Elle n'y pensait pour ainsi dire jamais. Sauf quand elle cherchait quelque chose, qu'elle ne parvenait pas à le retrouver. En général elle pensait toujours que la prochaine fois elle devrait le laisser à un endroit normal pour le retrouver facilement. Mais jamais, jamais, elle n'appliquait ce genre de résolution. Elle était une petite tornade, tout simplement. Elle derangeait tout sur son passage, ne rangeait jamais, et ses proches devaient composer avec ce vilain défaut. Certains plaisantaient même à ce sujet en faisant remarquer que là où leur amie passe, l'ordre trépasse. Si chaque fois qu'ils le prétendaient, Victoria poussair un petit grognement en les tapant légèrement, pour rire, elle doit bien avouer qu'ils n'avaient pas tort. Évidemment. Et de son attitude bordélique sa maman en sait quelque chose. Elle a eut à supporter sa nature pendant des années, ne parvenant ainsi jamais à avoir une maison parfaitement rangée. Chaque fois Victoria laissait quelque chose trainer. Parce qu'elle pensait trop vite, voulait tout faire immédiatement chaque fois. Elle n'avait tout simplement pas le temps de ranger. Elle était un petit feu follet qui avait toujours un millier de choses à faire.

"- Ça ressemblait pourtant à de la moquerie !" insiste Victoria en riant comme sa maman l'assure du contraire.

Le serveur revenant vers elles cependant, Constanze lance bientôt un sujet bien plus sérieux entre elles. Un sujet que Victoria ne s'attendait pas à aborder aujourd'hui, ni même jamais. Celui de la vente de la maison où elle avait grandit, sa mère se sentant bien seule dans cette grande bâtisse. Victoria devait bien avouer qu'elle la comprenait. Elle ne pouvait pas prétendre le contraire. La maison était en effet assez grande et elle ne vivait plus avec sa maman de sorte que l'endroit devait lui sembler bien plus grand encore. Vicky hoche la tête.

"- C'est vrai que nous y avons tous nos souvenirs." remarque la demoiselle avant de poursuivre. "Mais si cela devient pesant pour toi..." elle cherche des.mots. "Enfin, je sais que tu ne m'en parles pas à la légère et que tu ne déciderai rien sur un coup de tête. Si tu m'en parles c'est que tu as déjà bien réfléchis au sujet..." remarque Victoria.

Et si tel était le cas cela voulait aussi dire que la maison vide pesait sur sa mère depuis déjà quelques temps peut-être même depuis que Victoria était partie de chez elle.
code par drake.
Victoria Shonen  & @Constanze Neldel

♔♔♔



Never give up
When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Mar 9 Fév 2021 - 1:48
Ne plus avoir ma fille à la maison me manquait énormément. C’était drôle à dire, mais même son côté désordre me manquait. Ne plus l’avoir à la maison pour discuter le soir ou simplement ranger ses choses le matin me manquait, son rire remplissant la maison me manquait, sa présence me manquait, la sécurité de savoir chaque jour ou presque qu’elle allait bien me manquait… Mais j’étais sa mère et j’avais dû la laisser voler de ses propres ailes. Je profitais de chaque moment où je la voyais. Discutant avec elle de tout et échangeant des fous rires.

Ce jour là cependant, une fois les fous rires passés, je dû aborder un sujet moins drôle. Chaque jour, je réalisais un peu plus que j’étais seule, que la maison était grande ça me pesait chaque fois un peu plus. J’étais bien seule, la seule relation que j’avais tenté après Luther ayant mal tourné, je n'étais pas du tout prête à vouloir retenter le coup avec un homme. Cependant me réveiller chaque matin dans le silence, alors que pendant des années je me réveillais sur des rires était difficile. Voir ma fille choisir ses mots me fit sourire. Je savais bien que si cela n’était que d’elle jamais la maison ne serait mise en vente, mais elle pensait aussi à moi et ce qu’elle disait ne me surprenait pas. Elle me connaissait comme je la connaissais. C’est surtout le fait d’y être seule qui me pèse. J’y pense depuis un moment déjà, mais je n’arrive pas à me décider définitivement. Les même souvenir qui me pèses et me rappelle que je suis seule, me retienne de par leur importances. C’était une décision difficile à prendre et j’avais peur de regretter. Je préférais t’en parler tout de suite et avoir ton avis. Au cas où tu aurais une autre idée et ne me dit pas un animal, je suis déjà assez maladroite seule, je ne veux pas d’une animal qui viendra se faufiler entre mes pieds. Je rigolai doucement alors que le serveur revenait à notre table.
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Admin Sexy ♔ Once I was 20 years old, my story got told
Victoria Shonen
Victoria Shonen
Age : 31
Né.e le : 14/02/1993
Messages : 2756
Métier : Guide au musée
Longueur de posts : 300-1000 mots
A Hamburg depuis : Toujours
Avatar : Taylor Hill
Points : 11395
Date d'inscription : 01/10/2018
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Mar 9 Fév 2021 - 14:05
Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie


Si cela ne tenait qu'à Victoria bien entendu elle ne viendrait pas la maison. Son attachement à cet endroit était évident. Elle était peut-être un peu nostalgique parfois des années qu'elle avait put passer ici. Elle avait grandit dans cette maison, y avait fait ses premiers pas, dis ses premiers mots, rêvé de ses premiers amours. Presque toutes des premières fois étaient liées à cette maison. C'était là aussi qu'ils avaient vécus tout les trois avec son père et sa mère, vivant leurs plus beaux moments en famille. Si la maison avait de l'importance pour Victoria c'était finalement peut-être bien pour ça. Mais elle pouvait aussi comprendre que ces souvenirs et la solitude commencent à devenir pesants pour sa mère. Maintenant que Victoria avait quitté la maison, ça ne devait plus être pareil et la jeune femme pouvait concevoir que l'endroit semble bien vide pour sa maman. Quand Adam n'était pas chez eux et qu'elle se trouvait seule elle devait bien avouer que ça n'était jamais plaisant. Quand ils rentraient à peu près en même temps c'était plus agréable. Elle avait trouvé un colocataire parfait elle en avait bien conscience. Ils s'entendaient bien, ce qui rendait leur cohabitation agréable.

"- Oui... Je peux comprendre." souffle Victoria en hochant la tête, se mettant à la place de sa mère.

N'y avait-il pas un moyen cependant pour combler le vide que laissait son absence ? Un moyen pour que sa mère ait de la compagnie le soir en rentrant ? Constanze la devance en parlant d'un animal. C'était une bonne idée, même si sa mère prétend le contraire. Victoria esquisse un sourire face à l'avertissement de sa maman.

"- Mais c'est une bonne idée ! En fait je vais t'offrir un petit chien d'aveugle ! Comme ça il pourra même t'aider avec les obstacles !" rit la demoiselle.
code par drake.
Victoria Shonen  & @Constanze Neldel

♔♔♔



Never give up
When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Dim 14 Fév 2021 - 1:32
Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.

J’avais eu beau retourner la question de tous les côtés, je ne trouvais pas de solution autre que de déménager. Il y avait bien sûr l’idée de kidnapper Victoria et Luther, mais ils n’apprécieraient probablement pas cette idée donc je devais trouver autre chose. Le hic, c’était que j’adorais cette maison, j’y avais passé les meilleures années de ma vie, Victoria avait vécu toute sa jeunesse… Ça faisait tellement longtemps que je vivais sous ce toit que simplement imaginer vivre ailleurs m’était difficile. En parler à ma fille et son père avant de prendre toute décision allait de soi bien sûr, mais je doutais un peu qu’ils me trouvent une solution miracle.

J’étais heureuse que Victoria prenne aussi bien les choses, après tout elle avait passé la majeure partie de sa vie entre ses murs. La voir si bien prendre les choses et être aussi ouverte à l’idée, bien que cela devait tout de même la troubler, m’apportait un peu de paix intérieur. Elle me comprenait et surtout elle comprenait mon problème. Vivre parmi nos souvenirs, aussi précieux soient-ils, ne m’aidait pas à avancer et me pesait de plus en plus, mais partir et les laisser derrière moi… J’avais déjà pensé à adopter un animal, mais avec le fait que mon travail pouvait par moment être assez prenant, j’avais fini par oublier l’idée. Tournant ça à la blague, j’avisai Vicky que j’avais déjà envisagé cette solution riant un peu plus à sa réponse. Il trouverait son travail plutôt facile, mais certaine journée assez longue… Même si ce serait un chien pour aveugle, je me voyais mal le traîner à mon travail et devoir demander une pause en pleine réunion politique parce que mon gentil toutou avait besoin de sortir. Ou pire encore, que la pauvre petite bête finisse par faire pipi sur une personne importante… Non, c’était une très mauvaise idée. Enfin voilà, je voulais que tu sois au courant de ce qui me trottait dans la tête. Je fini par lui faire un petit sourire avant de reprendre la parole. Alors dit moi, comment ça va avec ton magicien spécialiste dans la disparition de pantalon? La colocation va toujours aussi bien? Voilà, maintenant que le sujet sensible était terminé, la détente et les fous rires pouvaient revenir.
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Admin Sexy ♔ Once I was 20 years old, my story got told
Victoria Shonen
Victoria Shonen
Age : 31
Né.e le : 14/02/1993
Messages : 2756
Métier : Guide au musée
Longueur de posts : 300-1000 mots
A Hamburg depuis : Toujours
Avatar : Taylor Hill
Points : 11395
Date d'inscription : 01/10/2018
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Lun 15 Fév 2021 - 5:58
Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie
Victoria ne peut pas en vouloir à sa mère si cette dernière souhaite vendre la maison et ce peu importe les souvenirs qu'elle et qu'elles peuvent avoir dans celle-ci. Si sa maman se sent mal dans cette maison où ces mêmes fragments du passé l'empêchent d'avancer, si elle se sent oppressée par une maison trop grande, trop vide. Trop vide de présence et trop pleine de souvenirs. Victoria ne peut rien dire, elle ne peut pas s'y opposer, parce que ce n'est pas elle qui habite là. Ce n'est pas elle qui doit composer avec tout ça. Et elle sait comme ce ne doit pas être drôle, pour l'expérimenter parfois lorsque Adam est en voyage.

"- Oh... Il suffirait de lui offrir assez d'espace dans le jardin pour sa journée !" objecte Vicky.

Dans la tête de Victoria comme dans son monde il n'y a jamais de problèmes. Il n'y a toujours que des solutions. Non sans une certaine insouciance parfois, la demoiselle tente de trouver une réponse à chaque objection qui lui est faite, à chaque problème que l'on soulève. À ses yeux les problèmes s'effondrent souvent assez facilement. La réalité toutefois n'est pas toujours si simple. Elle le sait parfaitement.

Sa mère aborde un sujet plus léger, arrachant un sourire à sa fille comme elle la questionne sur sa collocation, comparant Adam à un magicien spécialiste de la disparition. Notamment de pantalons, cela va sans dire. Victoria ne peut réprimer un petit rire.

"- Spécialiste de la disparition d'à peu près toutes les fringues ouai !" remarque-t-elle en riant avant de porter son verre à ses lèvres. "Bah écoute... Il ne m'a pas encore jeté dehors à cause de mon... Rangement très particulier. Donc on peut dire que tout roule je suppose !" remarque la demoiselle en riant, avant de poursuivre. "Plus sérieusement, ça se passe bien. Je pense que nous nous sommes bien trouvés tout les deux !" remarque-t-elle.

Pour elle et pour lui tout fonctionnait bien. Ils s'entendaient à merveille et la complicité était au rendez-vous. Que demander de mieux ?

"- Et toi ça va ? Le boulot ?"
code par drake.
Victoria Shonen  & @Constanze Neldel

♔♔♔



Never give up
When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Jeu 25 Fév 2021 - 21:36
Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.

Le sujet avait été abordé, et encore là, je réalisais à quel point ma fille avait grandi et mûri. Elle avait pris le temps de se mettre à ma place, de comprendre le fond du problème avant de me répondre. Évidemment cela ne l’enchantait pas, mais elle ne s’y opposait pas non plus, comprenant que je ne pourrais peut être bien ne plus jamais être heureuse dans cette maison. L’idée d’un chien aurait pu être intéressante, si ce n’était pas de mon travail ou du fait que déjà toute seule j’arrivais à me prendre les pieds dans des lignes invisibles donc avec une petit être à quatres pattes… Ce serait presque un danger pour lui et pour moi.  Je ne voulais pas non plus d’un colocataire, étant certaine de ne pas être aussi chanceuse que ma fille.

D’ailleurs je changeai de sujet pour lui demander si sa colocation allait toujours aussi bien. Comme à mon habitude, je posai ma question avec une touche d’humour. Je rigloai en entendant sa réponse avant de prendre une gorgée de café et de lui sourire. J’étais heureuse de savoir que tout allait bien pour elle et qu’elle était heureuse. Elle savait évidemment que quoi qu’il arrive, elle avait toujours sa chambre à la maison et qu’elle pouvait revenir quand elle le voulait, mais savoir qu’elle allait bien et qu’elle était loin de seulement penser à revenir renforçait mon idée de déménager.   S’il accepte ta  méthode de rangement, le reste ne peut que bien aller. Crois-tu que cela pourrait devenir sérieux vous deux, ou s’il n’y aura toujours que des disparitions de vêtements de temps à autre? J’avais posé ma question le plus naturellement du monde, simplement curieuse de savoir ce qu’il en était. Quoi que soit la réponse, tant que Victoria était bien dans cette relation, c’était le plus important selon moi.

J’haussai les épaules à sa question, portant ma tasse à mes lèvres avant de répondre à sa question. Ça va oui, c’est la routine habituelle, on me convoque pour faire la traduction d’une réunion super importante et longue où ils discutent pendant des heures de leur vie avant de parler une petite demie heure de politique. J’aimais bien mon travail, mais parfois je me disais que certaines de leurs réunions étaient plus faites par politesse qu’autre chose. Et là je ne parlais même pas de la paperasserie qui ne servait parfois à rien du tout. C’était cependant le prix à payer pour refuser de traduire des interrogatoires de prisonniers politiques… Je ne voulais pas être mêlé à ça, trouvant cela parfois trop barbare. Et toi côté boulot?  
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Admin Sexy ♔ Once I was 20 years old, my story got told
Victoria Shonen
Victoria Shonen
Age : 31
Né.e le : 14/02/1993
Messages : 2756
Métier : Guide au musée
Longueur de posts : 300-1000 mots
A Hamburg depuis : Toujours
Avatar : Taylor Hill
Points : 11395
Date d'inscription : 01/10/2018
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Ven 26 Fév 2021 - 11:01
Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie
Victoria avait eu énormément de chances de tomber sur un colocataire comme Adam. Dans un premier temps parce qu'elle connaissait déjà ce dernier pour l'avoir fréquenté une nuit avant de devenir sa colocataire, à la suite d'une soirée bien arrosée. Ensuite parce que le quadragénaire acceptait le côté bordélique de la demoiselle. Enfin parce qu'ils s'entendaient vraiment bien tous les deux, pouvant sans mal se qualifier d'amis. Enfin, amis avec des intérêts. Sex-colocataires. Un nouveau terme à inventer. Ça marchait bien entre eux et c'était sans ambiguïté, totalement. Ils savaient parfaitement que leur relation n'irait pas plus loin que le partage occasionnel de leurs draps. Et c'était ok comme ça. Surtout que Victoria connaissait parfaitement l'intérêt d'Adam pour sa boss, à tel point que la question de sa mère sur ses chances de finir avec le jeune homme l'amuse. Il n'y a aucune chance à ses yeux que cela devienne plus avec Adam. Et puis ce serait courir le risque de perdre ce qu'ils avaient. Elle n'en avait pas l'intention.

”- Non, Adam craque pour sa boss. Y'a aucune chance que l'on finisse ensemble. Mais on le sait tous les deux. C'est très bien comme ça.” remarque la demoiselle.

Si Constanze espère avoir des petits-enfants et un beau-fils un jour, il ne faut pas qu'elle soit trop pressée car ce n'est pas forcément dans les idées immédiates de sa fille. Victoria se contente de vivre sa vie, de prendre les choses comme elles viennent. Elle n'est pas pressée pour s'établir. Si elle avait des enfants, d'ailleurs, peut-être que la maison paraîtrait moins grande pour sa mère. Ils pourraient profiter de belles après-midis de famille dans le jardin à voir les minis-Vicky courir partout. Un jour, elle aurait des enfants. Mais pas pour le moment.

”- Ouai, je vois… ça a l'air vraiment passionnant...” remarque la demoiselle, ironique.

Et c'était ces gens qui s'occupaient de la politique de la ville, alors qu'ils n'en foutaient pas unes et semblaient beaucoup se tourner les pouces. Enfin, à les imaginer parler de leurs vies autour d'une table c'était l'idée que Victoria s'en faisait.

”- Ça va. Les travaux du musée sont presque terminés. Bientôt on ne verra plus aucune trace de l'incendie et moi je pourrai de nouveau travailler normalement.”

Et elle avait hâte, vraiment hâte de pouvoir de nouveau travailler dans des conditions normales. Elle avait hâte de pouvoir bosser comme avant et vraiment tourner la page de cet incendie qu'elle avait vécu en début d'année et qui lui avait rappelé celui qu'elle avait vécu l'an passé.
code par drake.
Victoria Shonen  & @Constanze Neldel

♔♔♔



Never give up
When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Jeu 4 Mar 2021 - 18:37
Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.

J’étais curieuse de savoir s’il y avait des chances que cela évolue entre ma fille et son colocataire. Pour le moment, ils étaient amis et colocataires avec certains avantages, mais qui sait ce que l’avenir leur réservait à tous les deux? Tout ce que je demandais était que Victoria soit heureuse dans cette relation. Sa réponse me fit comprendre que bien qu’il n’y ait aucune évolution possible, cela lui convenait. Si cela vous convient à tous les deux, c’est tout ce qui importe. Et toi, as-tu aussi quelqu’un qui te fasse craquer? J’avais demandé cela avec un petit sourire en coin, me doutant de la réponse. Tout comme moi, ma fille était difficile à ce niveau. Il en fallait beaucoup pour nous faire craquer sur quelqu’un et je trouvais ça bien ainsi. Au moins nous ne tombions pas dans les bras de n'importe qui…

La routine au boulot était presque toujours la même, ce qui au fond me faisait un peu rire et un peu enrager. Je comprenais qu’une belle relation devait être tenue, mais parfois je trouvais que ça allait trop loin, que c’était une perte de temps. Enfin, il y avait des réunions plus… Mouvementés que d’autres. Je répondis donc ce que je pouvais, ne pouvant rien dire des réunions en tant que telle. Les sujets étaient confidentiels, ce qui ce disait ne devait jamais sortir de la pièce. C’était au point que avoir eux une moyen de m’effacer la mémoire après les réunions, ils l’auraient fait. C’était une des choses qui avaient été difficile avec Luther, non seulement son métier me stressait au point de me rendre presque folle parfoit, mais en plus tous les deux devions garder le silence sur ce que nous faisions. Trop de trucs confidentiels… Je souris à la réponse de Victoria avant de lui retourner la question.

J’écoutai sa réponse, redevenant sérieuse. Elle aussi devait tourner la page sur quelque chose et j’espérais vraiment qu’elle y parvienne. Tu pourras passer à autre chose et avancer. Ce n’est pas trop difficile? Tu vas bien de ce côté malgré tout?

Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Admin Sexy ♔ Once I was 20 years old, my story got told
Victoria Shonen
Victoria Shonen
Age : 31
Né.e le : 14/02/1993
Messages : 2756
Métier : Guide au musée
Longueur de posts : 300-1000 mots
A Hamburg depuis : Toujours
Avatar : Taylor Hill
Points : 11395
Date d'inscription : 01/10/2018
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie. Empty
Re: Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Jeu 4 Mar 2021 - 19:31
Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie
Avec son colocataire, Victoria s'entend bien, très bien même. Ils se sont bien trouvés tous les deux, et on fondés une colocation du feu de dieu, mais cela s'arrête là. Ils ne sortiront jamais ensemble, il n'y a aucune chance que leur relation évolue en ce sens. Parce que tout est très clair entre eux, qu'il n'y a aucune ambiguïté. Ils sont amis avec des avantages. Ni plus ni moins. Il faut dire que le quadragénaire est déjà intéressé, sensible, au charme d'une autre. Une femme magnifique qui est sa boss, de laquelle il parle de temps à autre avec Victoria. Une femme vers laquelle la jeune femme le pousse d'ailleurs, l'enjoignant à lui parler. Mais ce n'est pas facile, cette dernière étant déjà mariée. Dans un couple qui bat de l'aile, c'est vrai, mais mariée tout de même. Ce que bien sûr, Adam respecte. C'est tout à son honneur. Mais Victoria reste persuadée qu'il faudrait jouer carte sur table, qu'ils discutent, sa boss et lui. Peu importe. Ce sont les affaires d'Adam. Il est supposément assez grand pour les gérer lui-même.

"- Oh moi non. Il n'y a personne pour le moment." répond la demoiselle en haussant les épaules.

Comme elles parlent du boulot, Victoria essaie d'imaginer les journées que peut-être celle de sa maman. Le boulot que fait Constanze, jamais Victoria n'aurait pu le faire. Ça manque d'action. Ça a l'air barbant. Elle imagine tous ces politiques qui passent plus de temps à parler de leurs affaires familiales, des dernières femmes qu'ils ont séduit, de leurs enfants, plutôt que de parler des sujets importants, plutôt que de parler de politique. Non, elle était bien mieux avec ses statues et ses tableaux dans son musée. Musée qui se remet, comme elle, de l'incendie survenu peu avant l'été et qui pourra bientôt totalement rouvrir ses portes, aussi beau qu'autrefois.

"- Ça va. Je dirai que c'est derrière moi maintenant. C'était plus de peur que de mal. Quand le musée aura rouvert comment avant, ce ne sera plus qu'un lointain souvenir. C'était toujours beaucoup moins effrayant que l'incendie du carnaval y'a deux ans."

Y'a deux ans, elle avait vraiment cru qu'elle allait y rester. Heureusement que son compagnon de l'époque, Adrian Mayer, l'avait aidé à évacuer. Qui sait ce qu'il serait advenu d'elle sans lui.
code par drake.
Victoria Shonen  & @Constanze Neldel

♔♔♔



Never give up
When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...
Revenir en haut Aller en bas
 
Constanze * Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute sa vie.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Ruth ♔ Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute la vie.
» Quand tout va mal, il reste la famille - Julius
» Une urgence de toute beauté - PV Louis
» papa, maman, je suis là (eleonora ❘ armin ❘ isadora)
» Elizabeth * Il suffisait qu'il parle, pour que le hasard fasse le reste.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
40 is the new sexy :: Espace détente :: Rp abandonnés-
Sauter vers: