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 papa, maman, je suis là (eleonora ❘ armin ❘ isadora)

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papa, maman, je suis là (eleonora ❘ armin ❘ isadora)
Dim 28 Mai 2023 - 19:15



papa, maman, je suis là

L’esprit de famille, n’est pas pour moi un arbre isolé. Il procure à ceux qui le désirent et s’arrêtent à ses côtés, ombrage, refuge et oxygène. Et lui aussi a besoin de son entourage, il s’en nourrit. ~ Janine Boissard  @eleonora richter , @armin richter


Balayant du regard cette ville qui le lui a tant manqué. Chaque endroit le lui rappelant ses souvenirs d'enfance. Se remémorant à quel point elle était si épanouie. Elle a souffert, tellement, que cette petite fille émerveillée pour la moindre chose que l'on pouvait apercevoir autrefois s'est envolée vers un univers plus sombre, plus chaotique. Isa n'a pourtant jamais abandonnée, au fond, elle espérait de tout son être pouvoir enfin retrouver sa vie d'avant. Brisée, par ses atrocités qu'elle a subit, elle a la conviction de pouvoir se reconstruire, même si cela lui demandera du temps et beaucoup d'acharnement. L'appréhension, le désir, la joie viennent la bousculer, réalisant petit à petit qu'elle avait réussi. Se tenant devant cette bâtisse dont elle faisait partie des murs. Elle est enfin rentrer à la maison. Ces parents n'ont jamais abandonner l'affaire de sa disparition, tout comme sa tante Evelin qui lui a également été d'une grande aide pour sortir de cette histoire. La jeune fille allait enfin pouvoir retrouver ces deux personnes qui compte tant pour elle : papa et maman richter. Des perles salés roulant sur ses joues, ému par ses retrouvailles qui n'allait tarder. Une grande inspiration, et l'instant d'après elle rencontrait ses parents sur le perron de la porte.

Première nuit qu'elle venait de passer dans sa chambre. Cette pièce qui était semblable à ses souvenirs. Soigneusement nettoyé régulièrement, ses livres que lui racontaient ses parents étant enfant se situer toujours à leurs places initiales. La jeune fille réalise petit à petit que les événements présents sont bel et bien réels et non un rêve. Tout ce dont elle a toujours voulu depuis tant d'années. Seulement, elle se sent totalement désorientée, bien qu'elle devrait être satisfaite. Un vide s'est créé en elle, faisant d'elle une nouvelle personne. Effaçant la gamine adorable que ses proches connaissaient dans le passé. L'obscurité lui faisant vivre à nouveau ses douleurs qu'elle n'arrive pas à se libérer, se transformant en cauchemar dès qu'elle ferme les yeux. Observant un instant son reflet dans le miroir, elle remarquait une jeune fille affaiblit, le teint pâle, le regard vide. Sa silhouette maigrichonne, elle replaçait rapidement ce tee-shirt convenablement avant de franchir la porte de sa chambre pour y rejoindre ses parents qui l'attendaient patiemment dans la salle à manger. Une odeur vint lui chatouiller le nez. Elle n'aurait pu oublier celle-ci. Il s'agissait bel et bien des cookies que sa mère lui préparer avec amour. Ces petits gâteaux qu'elle raffolait et qu'elle n'a jamais manger à nouveau depuis. Retrouvant ces deux visages familiers. Elle resta figer un instant, contemplant très portrait leurs visages. Ils avaient peu changés hormis ces quelques rides qui se sont installés au fil du temps. Les yeux brillants, un sourire fin sur ses lèvres, elle était toujours aussi surprise qu'ils se tiennent tout juste devant elle. Bien qu'ils se soient retrouvés avec joie la veille au soir, cette sensation ne passerait pas aussi facilement. Elle était heureuse pour la première fois de sa vie. - Laisse-moi deviner, cookies aux pépites de chocolat au lait accompagné de ses noix de pécan ? dit-elle tout s'installant à table près d'eux. Leurs regards étaient tout aussi confus que le sien, se demandant sans doute s'ils s'agissaient bien de la réalité. Contemplant chacun d'entre eux, elle leur adressa de nouveau un sourire. Elle le sait, elle le sait que tôt ou tard, ils allaient venir sur ce sujet morose. Cet enlèvement et ces années de souffrance dont ils voudraient en apprendre davantage. Seulement, la demoiselle n'était pas prête. Pas tout de suite. Elle souhaite purement profiter de l'instant présent, en "effaçant" plus ou moins cette tragédie. Juste un instant de bonheur et de magie qu'elle n'a plus connu depuis si longtemps. papa, maman, je suis là.

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Eleonora Richter
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Re: papa, maman, je suis là (eleonora ❘ armin ❘ isadora)
Lun 29 Mai 2023 - 4:23



papa, maman, je suis là

L’esprit de famille, n’est pas pour moi un arbre isolé. Il procure à ceux qui le désirent et s’arrêtent à ses côtés, ombrage, refuge et oxygène. Et lui aussi a besoin de son entourage, il s’en nourrit. ~ Janine Boissard  @Isadora Richter , @Armin Richter


Retrouver sa fille était, indubitablement, ce qu'elle avait le plus désiré ces dernières années alors, quand Evelin lui avait apprit qu'Isadora avait été retrouvée, elle avait eu besoin de toute la maîtrise dont elle était capable pour ne pas s'effondrer sous le poids des années passées. Elle n'y était pas vraiment arrivé, du reste. Dès l'instant où sa sœur lui avait apprit la nouvelle, Eleonora avait vrillé, fondant en larme sous l'effet du temps, de la peur, du soulagement et de tout un tas d'émotions distinctes qu'elle n'identifiait pas forcément. Sa fille était retrouvée. Sa fille était vivante. Peut-être pas saine et sauve, pas après une aussi longue absence, pas d'après les dires de sa sœur, mais vivante.

Eleonora a espéré, tout ce temps, que malgré tout, sa fille grandisse quelque part, heureuse. Elle sait, aujourd'hui, que ça n'a pas vraiment été le cas, même si elle ignore tout, encore, de ce qu'Isadora a subit. Elle sait à son regard, à son allure, qu'elle a vu et vécut des choses qu'aucune enfant ne devrait avoir à vivre, même si elle ignore tout de ce dont il s'agit. Elle en a une idée, bien sûr, assez vague. Une probabilité qu'elle espère ne jamais voir confirmée, tout en sachant que c'est peu envisageable. Elle ne le saura pas, du reste, tant que sa fille n'aura pas décidé de se confier. Eleonora sait que, derrière la façade de ses yeux, se cache des traumatismes qu'elle mettra un certain temps à exhumer. Pour aider sa fille, elle ne peut rien faire d'autre que d'être présente, toutefois. Lui montrer qu'elle est toujours une oreille attentive, toujours là pour elle, pour l'écouter si elle en ressent le besoin, même si elle a conscience que sa fille aura besoin des services de professionnels pour totalement se remettre de ce qui lui est arrivé.

En cuisine ce matin-là, au lendemain du retour de sa fille, Eleonora est dans la cuisine, préparant une fournée de cookies malgré les cernes sous ses yeux et l'air fatigué de son visage. Le poids des années s'est abattu sur sa frêle silhouette depuis un moment déjà, depuis que sa fille lui a été arrachée et, dans sa vie personnelle comme dans sa vie de couple, elle aura besoin d'un moment pour se rétablir, elle aussi. Pour tourner la page, si c'est possible, sur tout ça.

Armin la rejoignant, Eleonora le laisse s'installer à table, dans une promiscuité et une intimité qu'ils n'ont plus vraiment partagé depuis des années. Pour la première fois depuis l'enlèvement de leur fille, la nuit dernière, ils ont partagé le même lit. La blonde n'est pas restée à l'hôpital pour une raison ou une autre, ayant même posé plusieurs semaines de congés qui lui ont été exceptionnellement accordées au vu des circonstances. Ce n'était encore rien d'aussi intime que cela devrait l'être dans un couple, les dernières années ayant fait leur œuvre sur eux, mais c'était bien mieux que ce qu'ils avaient partagés depuis la disparition d'Isadora. Petit pas après petit pas, eux aussi pourront se reconstruire dans leur intimité saccagée, rétablir tant leur vie de famille que leur vie de couple.

Elle esquisse un sourire en entendant la voix de sa fille, la regardant les larmes aux yeux. Elle a encore l'impression de rêver et que, d'une seconde à l'autre, sa princesse pourrait s'évaporer. Mais elle est belle et bien là. Et Eleonora pose sur la table une assiette de ses cookies préférés, du moins à l'époque.

"- Tout juste sortis du four et encore bien chauds, comme tu les aime..." souffle la quinquagénaire.

Elle pose la plaque sur le plan de travail, s'en débarrassant pour sortir du lait et des bols avant de revenir vers la table, déposer un baiser sur le sommet du crâne de sa fille. Depuis la veille, elle n'arrête pas, multipliant les gestes d'affections pour cette dernière, avec l'espoir fou que, peut-être, cet amour pourrait effacer tous leurs traumatismes, à tous les trois.

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Re: papa, maman, je suis là (eleonora ❘ armin ❘ isadora)
Jeu 8 Juin 2023 - 9:16



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Armin se préparait dans la salle de bain, stressé. Il ne l’avait jamais été autant. Quoi que…si. Quand il attendait que la police arrive sur les lieux de la disparition de sa fille. Et encore ce n’était pas du stress, c’était bien pire. Alors aujourd’hui, oui, ok, on pouvait dire qu’il n’avait jamais autant stressé de sa vie. Il se mettait la pression pour être parfait non seulement avec sa femme, mais avec sa fille aussi. Sa fille était de retour…Leur fille était de retour. Il avait du mal à réaliser, pour dire vrai. Armin était un homme très terre à terre, mais là il avait l’impression d’être dans un autre monde. Il avait même presque l’impression qu’il s’agissait d’un rêve. Un rêve presque merveilleux.

Isadora était revenue, mais elle n’avait, visiblement, pas vécu une enfance et un début d’adolescence facile. Eleonora avait parlé dans son sommeil, la nuit dernière, quand ils avaient partagé le même lit. Le même lit pour la première fois depuis…des lustres. Depuis la disparition de leur petite tête blonde. Une petite tête blonde qui avait pris en maturité si rapidement. Du moins c’est ce que son père avait cru remarqué après les dires de sa femme dans son…rêve ? Cauchemars ? Elle disait quelque chose comme : « Tout va bien maintenant...Tu ne subiras plus… » et il n’avait pas compris le reste. Il savait seulement qu’une mère sentait ce genre de choses. Bien plus qu’un père. Je ne dis pas qu’Armin ne l’a pas du tout remarqué, mais peut-être qu’il essaie de se voiler la face. Peut-être qu’il ne veut pas penser à…ça. Pas penser à ce que leur douce petite fille avait vécu pendant ses nombreuses années loin d’eux. Peut-être même qu’il préfère ne pas y penser. Alors que ce serait une bonne idée de se soucier de son passé. Parce que c’est beau, de vivre dans le présent, mais il va falloir, un jour, se soucier du passé. L’aider à surmonter ses craintes et ses appréhensions. Mais pour le moment, oui, pour le moment, Armin s’autorise à garder le passé de leur fille loin d’eux. Un jour ou l’autre, il faudra en parler.

Armin rejoignit alors finalement Eleonora et s’installe à table. Il regarde sa femme. Elle est si belle, même fatiguée. Même épuisée. Elle est si courageuse. Notamment de vouloir se lever aussi tôt pour faire à manger à sa fille qui vient de revenir. Armin l’aime. Il l’aime de plus en plus chaque jour. Si seulement cela est possible. Et il aime sa fille. Oh oui, qu’est-ce qu’il les aime ses petites femmes. Et, alors qu’il veut demander à Eleonora si tout va bien, la voix d’Isadora se fait entendre. Armin se retourne et dit bonjour à sa fille. Il est si heureux, à ce moment-là. Une vraie caricature de la famille parfaite.

Le brun, aux cheveux sérieusement grisonnants, se lève et vient prendre la plus jeune des deux blondes dans ses bras pendant seulement quelques secondes. Sûrement deux ou trois, pas plus, ne voulant pas la casser. Alors qu’elle n’est pas en sucre, n’est-ce pas ? « Tu as réussi à dormir, ma puce ? Ça a dû te faire bizarre, de retrouver ta chambre de petite fille. Ta mère n'a rien changé, comme tu l'as constaté. ». Ma puce. Toujours ce même surnom. Ma princesse, aussi, était régulièrement utilisé quand elle était petite. Il regarda tour à tour sa femme puis sa fille, ayant toujours très peur de dire une bêtise ou d'être maladroit.

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