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 Armin & Eleonora - I'll never finish falling in love with you

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Armin Richter
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Armin & Eleonora - I'll never finish falling in love with you
Sam 30 Mar 2024 - 8:45
Ma douce Eleonora,
Mes premiers mots n’iront pas vers toi, mais vers celle qui nous a présentés. Merci. Merci d’avoir fait de ma vie un rêve, quand tu as porté le nom d’Eleonora à mes oreilles pour la première fois.

Depuis ce premier instant, mon cœur a su que le destin nous avait réunis pour une raison. Comment le contraire pourrait-il être possible ? Nous sommes notre amour, je ne suis moi que dans la douceur de tes bras. Tu es mon rocher, ma source infinie d'inspiration et de bonheur. À chaque rire partagé, chaque larme séchée, et chaque défi surmonté, tu es là. Il ne me faut pas plus de temps pour comprendre que c’est avec toi, ou pas du tout.

Aujourd'hui, alors que nous nous tenons devant nos proches pour sceller notre amour, je veux te promettre toute ma tendresse. Je veux être ton soutien infaillible, ton compagnon de chaque instant, celui qui t'accompagnera dans tous les hauts et les bas que la vie pourrait nous réserver.

Tu es ma maison, mon refuge. Je ne peux imaginer ma vie sans toi, et je ne veux pas le faire. Tu es celle que mon cœur a choisi pour aimer éternellement, et je t'offre aujourd'hui tout mon amour, toute ma loyauté, et toute ma dévotion. Je suis impatient de partager chaque aube et chaque crépuscule avec toi, de bâtir nos rêves et de voir nos familles prospérer.

Avec cet anneau, je scelle non seulement notre union, mais aussi ma promesse éternelle de t'aimer, de t'honorer et de te chérir jusqu'à la fin des temps. Je nous souhaite de traverser cette vie avec courage, amour et un profond respect l'un pour l'autre.

Je t'aime plus que les mots ne pourront jamais le dire, et je serai toujours reconnaissant d'avoir trouvé en toi mon amour éternel, mon âme sœur, mon tout.

Je suis à toi, pour toujours et à jamais.


xxx

Alors que ta cousine écoutait les voeux qu’avait écrit son époux, Armin ferma les yeux et se rappela ceux qu’il avait prononcé pour toi alors qu’il n’avait que dix-neuf ans. Vous étiez jeunes et amoureux, le visage souriant et les mains tremblantes d’excitation et de peur à la fois. Cela restait encore aujourd’hui un des plus beaux jours de sa vie. Combien de personnes avaient essayé de l’en dissuader, il n’en était plus sûr, mais jamais ils n’auraient pu l’empêcher d’épouser celle qu’il aimait.

C’était en réalité plus fort que de l’amour. Il l’avait dit, aucun mot ne pourrait décrire ce qu’il ressentait pour toi. Contre vents et marées, il avait promis qu’il t’épouserait, et qu’il resterait à tes côtés éternellement. Il t’adorait, à l’époque et encore aujourd’hui, ouvrant une nouvelle fois les yeux pour les diriger sur ton profil, à sa gauche.
Tu étais si belle, il l’avait toujours dit. Les mèches qui encadraient ton visage attrapaient joliment la lumière, et tes yeux avaient cet air concentré qu’il te reconnaissait bien. De là où il était, il pouvait encore ressentir la douceur de ta peau, là où tu avais posé ton fard à joue préféré, tandis qu’à chaque phrase humoristique du mari, la commissure de tes lèvres se tordait. C’était encore aujourd’hui un de ses traits favoris chez toi.

Il y a bien longtemps qu’il ne t’avait plus vu sourire, bien longtemps qu’il n’avait plus revu l’étincelle qu’il avait trouvé le jour de votre mariage, le jour où vous aviez découvert que tu étais enceinte, où le jour de la naissance d’Isadora. Il y a bien longtemps que ses voeux de mariage semblaient s’être perdus dans toute la tristesse qui vous gangrènait. Aujourd’hui serait différent, vous deviez faire face, au moins pour le bonheur des mariés. Alors aujourd’hui, vous alliez sourire, faire comme ci. Armin devait s’accrocher à ça, et prenait chaque once d’un sourire, d’une émotion positive qu’il voyait sur ton visage, et le rangeait précieusement dans un coin de son coeur pour plus tard. Il ne te verrait bientôt plus qu’en coup de vent encore une fois. C’était une chance, que vous soyiez là aujourd’hui.
Ton visage se tourna, et lui détourna le regard vers les mariés. Tu ne devais pas le surprendre à t’observer de la sorte, comme s’il s’agissait là d’un crime. Alors il se concentra de nouveau, pile au moment où un jeune homme d’une vingtaine d’années apporta les alliances. Instinctivement, la main droite d’Armin alla vers sa main gauche, pour faire tourner l’anneau argenté sur son annulaire. Il la regardait souvent, différemment de ce qu’allaient certainement faire les jeunes mariés le reste de leur journée, mais il la regardait. Avec amour et dévotion. Nostalgie et espoir. Il y avait toujours de l’espoir. C’est peut-être ce qui lui permettait de tenir. De sourire et de faire face.

Bientôt, vous êtes appelés à vous lever, et à applaudir les mariés qui parcourent l’allée dans le sens inverse de celui par lequel ils sont arrivés. Dans l’air, les premières notes de “Can’t stop the feeling” s’élèvent, et les invités commencent à se diriger vers la sortie. Au bout de votre allée, Armin t’offre son bras, attendant en silence que tu le prennes, ou non.

Le programme de la journée vous a été  annoncé sur le faire-part d’invitation. Quelques photos en extérieur précèderaient le cortège qui vous emmènerait au Alt Lohbrügger Hof Hôtel, là où quelques autres photos seraient prises, entre deux coupes de champagne et trois amuse-gueules. Suivant le mouvement, Armin obéit donc religieusement au programme.
Dans un moment de flottement entre deux photos de groupe, la main qu’il tenait dans ton dos vous rapproche et sa tête se penche un peu vers la tienne, pour que tu l’entendes mieux. Une pensée lui avait traversé l’esprit, et c’est presque timidement qu’il avait décidé de te la partager, peu sûr de la manière dont tu réagirais.

“ Je me rappelle de la grimace que je t’avais demandé de faire sur une de ces photos.” chuchote-t-il, faisant allusion à vos noces passées.
@Eleonora Richter

♔♔♔




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Eleonora Richter
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Re: Armin & Eleonora - I'll never finish falling in love with you
Ven 19 Avr 2024 - 11:20
Ce qu'il y a de plus terrible, lorsque votre vie s'arrête, c'est qu'elle ne s'arrête pas pour tout le monde. Autour de vous, elle continue. Les gens évoluent, changent. Les enfants, surtout, grandissent. Un jour, ils en viennent à se marier. Et il est difficile d'accepter que cette vie puisse continuer, quand tout est mort à l'intérieur de nous. C'était une chose à laquelle Eleonora avait dû s'habituer avec le temps, sans vraiment parvenir à s'y faire toutefois. Chaque grande occasion dans la vie de ses proches lui rappelait ce qui lui manquait cruellement chaque jour. Et ce n'était pas le fait que ses nièces soit aujourd'hui en âge de se marier qui allait grandement l'aider. Loin de là.

Dans un premier temps, quand elle avait reçu le faire-part, l'invitation au mariage, elle avait pensé qu'elle n'irait pas. Qu'elle s'arrangerait avec un collègue à l'hôpital pour échanger un jour de repos. Qu'elle trouverait un moyen de fuir la cérémonie, d'être excusée pour ce jour-là. Parce qu'elle ne se sentait pas capable d'affronter la réalité, pas capable de voir cette nièce dans sa robe blanche, vivre le plus beau jour de sa vie, qui la renverrait inexorablement au fait qu'elle ne verrait peut-être jamais sa propre fille se marier. Quelque part, elle en voulait à tous ces gens de continuer leur vie comme si de rien n'était, alors que la sienne était au point mort depuis des années. Elle ne vivait plus vraiment depuis que Isadora avait disparu. Comment accepter alors que les autres puissent vivre ? Bien sûr, ces personnes n'avaient pas vécu le même traumatisme qu’elle avait connu elle-même. Elle en avait parfaitement conscience. Mais dans une forme de choc post-traumatique, elle ne parvenait pas vraiment à l'accepter pour autant.

Elle réprime son envie de pleurer au milieu de la cérémonie, alors que la vue de cette robe blanche lui rappelle que peut-être, quelque part en Allemagne ou ailleurs, sa chère fille s’est déjà mariée, sans qu'elle ne puisse assister à la noce. Sans qu'elle ne puisse assister à sa vie tout court, d'ailleurs. Alors, dans son cœur, s'insinue une nouvelle fois la douleur de la perte, du manque. L'amertume de sa situation.

Les mariés remontent l'allée, au bras l'un de l'autre, leurs anneaux et leurs vœux échangés, et tous leurs amis, leurs proches, sont invités à se diriger vers la sortie à leur tour. La quinquagénaire attrape son sac, le passe par-dessus son épaule et s'engage pour sortir de son allée, apercevant son mari qui lui tend le bras. Comme un petit couple parfait. Comme un petit couple qu’ils ne sont plus vraiment depuis des années. Ils cohabitent plus qu'ils ne vivent ensemble. Leurs vœux sont forts anciens, et ils en ont peut-être oublié la substance. C'est le genre de chose qui se passe quand on perd un enfant. On perd tous ses repères.

Une fois dehors, les félicitations données aux parents des mariés comme à ces derniers, commencent les photos de groupe, devant l'objectif avisé du photographe engagé pour la journée. Se succédant les uns aux autres, ils prennent donc la pose aux côtés des mariés, tout sourire, fussent-ils parfois hypocrites, de façade.

"- Mh ?"

Son mari s'est penché vers elle, l'ayant rapprochée de lui, murmurant quelques mots à son oreille, qu'elle met quelques secondes à réellement comprendre. Il évoque leur mariage, qui remonte à quelques dizaines d'années maintenant. Des temps anciens où ils étaient heureux, où ils espéraient avoir des enfants, où ils avaient la vie devant eux. À l'époque, ils avaient posé de la même façon avec leurs proches. Depuis lors, la photographie faisait grise mine.

"- C'était il y a longtemps…" remarque la blonde, réalisant que cela fait des années qu'elle n'a plus regardé ses clichés. Plus depuis un certain jour.

Spoiler:

♔♔♔

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