Celebrating Success with Happy News || ESMAYA

with Maya Muller

« Oui. Oui bien sûr. Avec plaisir. Je serai présente lundi à 8h. Sans faute. » Un énorme soupir de soulagement s’échappa de tes lèvres lorsque tu raccrochas ton téléphone. L’appel avait été court, mais tellement important pour ton avenir et pour toi. Ça faisait des semaines que tu attendais des nouvelles pour ce contrat. Tu avais appelé plusieurs fois, tu avais envoyé plusieurs mails sans jamais recevoir de réponses. Tu avais fini par croire que tu n’avais pas été choisi jusqu’à ce que ton téléphone sonne quelques minutes plus tôt. Ton contrat de travail avait suivi sur ta boite mail et c’était un soulagement pour toi. Tu n’avais pas travaillé depuis près d’un mois et ça avait le don de t’angoisser de ne pas avoir d’emploi stable. Là, tu avais un boulot pour les quinze prochaines semaines. C’était parfait. C’était même une chance. Chance que tu t’empressas de partager avec l’élue de ton cœur via un message texte accompagné d’une photo de Zara et toi.

En attendant le retour à l’appartement de Maya, tu essayas de t’occuper l’esprit au mieux, mais il était impossible pour toi de te concentrer. Tu étais trop joyeuse, tu avais seulement envie de sauter partout. Tu finis par attraper de nouveau ton téléphone et tu appelas à un endroit très spécifique pour réserver une table pour deux, le soir même. Voilà, tu venais de décider. Tu avais envie de sortir, tu avais envie de fêter cette bonne nouvelle et surtout l’angoisse qui venait de quitter tes épaules.

« Bonsoir la flamme de ma vie. » soufflas-tu à l’endroit de ta petite amie lorsqu’elle rentra finalement chez vous. C’est en sautillant que tu te dirigeas vers elle pour lui voler un baiser avant de t’éloigner d’un pas pour l’observer de haut en bas. Un petit rire t’échappa avant que tu n’affirmes : « Tu es déjà la plus belle du monde, mais ce soir, tu dois te mettre sur ton 31. On sort. On va célébrer. » Tu ne lui laissais pas vraiment le choix, tu en avais conscience. Tu avais cette tendance à t’exciter rapidement pour un rien. Parfois, il fallait calmer tes ardeurs et d’autres fois, il fallait seulement les accepter et les subir. Tu t’approchas de nouveau pour souffler à son oreille : « J’ai réservé dans ton restaurant préféré. » Tu savais très bien que tu n’aurais pas besoin d’en dire davantage pour la convaincre de t’accompagner.

@Maya Muller