Aline * Quand l'esprit est libre, le corps l'est aussi

Quiconque connait un tant soit peu Aline Morel sait pertinemment que, depuis quelque temps, ce n'est pas la grande forme pour elle au vu de ce qu’il s’est passé l'année précédente et de son manque de l’armée. Quiconque est un tant soit peu observateur sait donc pertinemment que, bien que la jolie blonde essaie de donner le change et de faire penser que tout va bien, ce n’est pas le cas. Que dans le fond, elle est bien plus démoralisée qu’il n’y paraît, bien plus dans le creux de la vague qu’elle ne veut bien le laisser paraître. Et, bien sûr, de tous ceux qui connaissent Aline Morel, il est une personne qui la connait mieux que les autres, encore, et qui est encore moins dupe que les autres. Sa grande sœur.

Aline ne va pas bien, Astrid le sait pertinemment. Sa cadette a beau essayer de prétendre que tout va bien, Astrid voit le manque de sincérité dans son regard. Elle voit ce que sa sœur est résolue à cacher. Elle devine ce que ses lèvres ne disent pas. Et, parce qu’elle ne peut pas rester sans rien faire quand l’une des femmes les plus importantes de sa vie ne va pas bien, elle est résolue à aider sa sœur.

C’est pour cette raison qu’aujourd’hui elle lui avait demandé de la rejoindre chez elle pour une sortie “entre sœur”, sans lui dire qu’elle comptait l’emmener au centre équestre tenu par Emmerich, son cousin par alliance, avec lequel elle est convaincue que sa cadette formerait par ailleurs un joli petit couple, même si ce n’était pas vraiment en ce but qu’elle avait choisit de l’emmener là aujourd’hui. Elle voulait simplement que sa sœur puisse se vider la tête et peut-être qu’un peu de cheval pourrait l’aider. Quand elle était petite, elle en avait fait un peu. Certes pas suffisamment pour que l’on puisse parler de passion mais… La liberté que l’on ressent sur une monture lui ferait peut-être du bien et c’est tout ce qu’espère la blonde, même si sa cadette semble faire la tête lorsqu’elles arrivent en vu du ranch. Astrid choisit d’ignorer cet état, espérant que ça irait mieux ensuite.

”- On est presque arrivées !” annonce la blonde, comme si ça n'était pas évident.

quand l'esprit est libre, le corps l'est aussi
@Astrid Morel  
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-J'adore ma soeur.
Vraiment.
Même si dans le cas présent, j'ai envie de la claquer.

Je sais bien qu'Astrid n'est pas dupe, que j'ai du mal à cacher mes inquiétudes, et mon côté morose. Ce n'est pas tant que je ne veux rien lui dire ou que je ne lui fais pas confiance, même si je garde précautionnement le silence sur mes derniers bilans pulmonaires pour ne pas l'alarmer, je ne veux juste pas...l'inquiéter ? La déranger ?
J'ai déjà suffisament boulversé son quotidien, ne serais-ce que ce qui aurait dû être le plus beau jour de sa vie. C'est ma faute si elle n'a toujours pas officiellement la bague au doigt.

Elle n'en dit rien bien sûr, mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser, de m'en vouloir. Je ne veux plus interférer davantage dans sa vie, alors je préfère garder mes problèmes pour moi. Ca ne change rien à l'amour que je lui porte, mais j'ai conscience d'imposer une certaine distance entre nous pour ce faire.
Alors, quand elle m'a proposé de faire une sortie ensemble, bien que je n'avais pas le moral, je me voyais mal refuser.

Pourtant, j'aurai dû. Elle m'a encore arnaquer.

"Naaaaan ? Sans blague ?", je réplique comme une gamine, oui oui, quand elle m'informe qu'on est presque arrivées et que je distingue le ranch de Fisher. Génial. Juste génial. "Je te déteste.", je soupire en levant les yeux au ciel, bien que je ne pense pas le moindre mot de ce que je viens de dire. "Tu sais quand tu parlais d'une journée entre soeurs, j'imaginais quelque chose de classique style aller manger quelque part, une bonne glace par cette chaeur par exemple...Ou faire du shopping.", bien que je ne sois pas particulièrement fan du shopping c'est toujours agréable avec ma grande soeur. Beaucoup plus que le ranch de son pote vers lequel elle me pousse en toute discrétion n'est-ce pas. "La prochaine fois précise que le programme résulte dans le fait d'écraser le cul de pauvre bête à 4 pattes avec nos fesses...", je finis avec un petit sourire toutefois, adressant un "gentil" coup d"épaule à ma chère soeur. L'équitation est bon pour ma rééducation, néanmoins je mentirai si je disais que j'aime vraiment ça.

Sans blague. Evidemment, Aline n’était pas idiote, elle remarque bien qu’elles sont presque arrivées, comme le ranch n’est plus qu’à quelques minutes de route seulement et qu’elles peuvent déjà l'apercevoir. Evidemment, donc, que la blonde n’est pas dure et a compris que c’était leur destination, Astrid lui vantant les mérites de son cousin par alliance, qui ne l’est pas encore mais presque, depuis quelques semaines, aussi discrètement que possible ce qui, pour parler d’une Morel, veut toujours dire “avec la discrétion d’un éléphant dans un corridor et la délicatesse du même éléphant dans un magasin de porcelaine”. Trop long. Mais équivoque. Parlant.

"- Moi aussi je t’aime !" affirme la blonde.

Astrid est, il faut bien l’avouer, plutôt fière de son coup. Plutôt fière d’avoir réussi à emmener Aline ici, sans trop galérer pour cela. Sans quitter la route des yeux, elle allume son clignotant pour entrer sur la propriété quelques secondes plus tard, un grand sourire aux lèvres, continuant de rouler pour atteindre le parking. Son sourire s’élargit.

"- On sait toutes les deux à quel point tu es évidemment férue de shopping…" remarque la blonde en secouant la tête, consciente qu’Aline n’aime en faire avec elle que parce qu’elle est avec elle, en réalité. "Une journée au grand air, ça va faire du bien ! On va pouvoir respirer et entendre autre chose que de la pollution !" affirme l’autrice. "Ce qui n’exclue pas de prendre une glace après, note."

Écraser le cul de pauvres chevaux avec les leurs. Astrid secoue de nouveau la tête, amusée. Aline ne perd pas une occasion pour râler mais elle sait qu’elle n’est pas vraiment sérieuse. De toute façon, elle peut bien dire, mais les pauvres chevaux au question sont bien traités et bien encadrés.

"- Tu savais qu’un cheval pouvait porter jusqu’à 20% de son poids ? Scelle comprise, certes, mais vu ce que nous allons monter, à moins que tu pèse subitement 110 kilos, nous avons de la marge !" annonce Astrid avant de sortir de la voiture, claquant la porte derrière elle avant de verrouiller le véhicule. "Ça va être bien allons, fait pas cette tête !"

quand l'esprit est libre, le corps l'est aussi
@Astrid Morel  
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-Y'a un temps où ça ne me dérangeait pas qu'Astrid essaie de me caser avec quelqu'un. Je trouvais ça même plutôt drôle, conversation typique de deux soeurs qui jugent le physique des garçons du coin. Mais aujourd'hui, ça me fait moins rire. Emric n'a rien de désagréable à regarder, bien au contraire d'ailleurs, néanmoins je n'ai clairement pas la tête à me lancer dans une relation amoureuse, après ma dernière rupture. Je veux surtout me concentrer sur ma récupération, aussi bien physique qu'émotionnelle. Le reste passe en second plan.
Puis bon, j'imagine que la discrétion légendaire de ma grande soeur en face du charmant blond explique ma gêne également !

"T'as plutôt intérêt à m'aimer ouais...", je lâche avec un sourire cette fois-ci, retrouvant un peu de bonne humeur face à nos taquineries habituelles.

Bon, je n'arrête pas de bouder pour autant, car elle m'a tendu un sacré piège quand même !
Astrid sait, avec son sourire jusqu'au oreilles là !, que l'équitation ce n'est pas franchement mon truc. Puis, un peu douloureux pour ma jambe aussi, même si c'est bénéfique j'aurai sans doute préféré une activité loin de ce ranch en particulier.

"C'est une passion le shooping bien entendu.", elle n'est pas dupe elle me connaît trop bien. On va pouvoir respirer ah elle est pas mal celle-là ! J'aime mon air pollué moi...Ok, ça c'est de la mauvaise foi. "T'as sûrement raison vive l'odeur des bouses de cheval...T'sais que je te retiens pour la glace, hein ?", je râle encore un peu à base de blague de mauvais goût sur le poids que nos fesses apporte au cheval, mais je retrouve déjà un peu mon sourire, plaisantant plus qu'autre chose. "C'est que c'est gros un cheval en fait ?! Tu sais pas j'ai peut-être abusé sur les resto..." , ce qui n'est pas du tout en vrai en passant, étant donné que j'ai plutôt perdu du poids depuis mes blessures, que j'ai du mal à reprendre. Je suis Astrid hors de la voiture, heureuse qu'elle soit de dos quand je grimace suite à un pic de douleur dans la poitrine. C'est habituel, rien de grave, mais je préfère éviter qu'Astrid le remarque. "Alors c'est quoi le plan ?", je demande en revenant à sa hauteur, boitant légèrement. "Je te suis vers les grosses bêtes."

Astrid a un petit rire lorsque sa sœur se fait presque menaçante, affirmant que son aînée a plutôt intérêt de l'aimer. Comme s'il pouvait en être autrement, de toute façon. Ce n'est pas seulement la question qu'elles soient liées par le sang qui rentre en ligne de compte. La vérité c'est qu'elles ont toujours été très proches l'une de l'autre. Qu'elles se sont toujours soutenu l'une l'autre quoi qu'elles traversent. Elles ont trop d'importance dans la vie l'une de l'autre pour que l'amour ne soit pas présent, pas évident. N'importe qui qui les voyait évoluer ensemble, parler ensemble, pouvait constater cet amour sororal qu'elles partageaient l'une avec l'autre.

Le shopping est une passion. Astrid pouffe face à l'affirmation de sa cadette, ne la croyant évidemment pas une seule seconde. Pas même une milliseconde. Non, traîner sa cadette dans les magasins… elle sait qu'Aline n'est pas totalement contre, mais elle sait bien aussi que ce n'est clairement pas ce que sa cadette préfère, loin de là. Elle sait surtout que sa frangine est prête à dire tout et n'importe quoi pour protester contre le fait de faire de l'équitation. Principalement, c'est vrai, parce que sa grande sœur essaie de la caser avec le propriétaire du ranch, qui se trouve être le cousin de Gabriel. Alors elle connait bien Emeric, elle sait que c'est un type bien. Un type parfait pour Aline. Ils ont des points communs tous les deux et des raisons de s'entendre. Astrid est sûre qu'ils seraient parfaits ensemble.

"- Arrête, c'est naturel comme odeur au moins !" remarque Astrid avant d'opiner de la tête. "Suffisamment pour nous briser des os si ça nous tombe dessus ouai. Heureusement… ça n'arrive jamais. Presque jamais ?" Elle lève un sourcil. "Et t'as stocké les kilos où ? Derrière les oreilles ?"

Elles sortent de la voiture en plaisantant et rejoignent l'entrée du centre équestre, quittant le sentier menant au parking. Aline boîte un peu. Le remarquant, Astrid grimace, tout en espérant que ça ne l'empêchera pas de monter aujourd'hui.

"- Le plan ? Trouver le gérant de centre équestre le plus sexy du coin… et même du pays, pour lui demander qui on peut monter." affirme la blonde. "Et.. Oh regarde ! C'est Paulina."

Astrid adresse un signe de la main à la monitrice qui le leur rend depuis sa monture, suivie par une demi-douzaine de cavaliers pour ce qui ressemble à une balade encadrée. Probablement des élèves.

"- Crois-le ou non, cette fille a une prothèse…" glisse-t-elle à l'oreille d'Aline.

quand l'esprit est libre, le corps l'est aussi
@Astrid Morel  
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-Je ne doute pas de l'amour de me grande soeur. Comment le pourrais-je ?
Astrid a toujours été là, depuis qu'on est gamine. Dans les meilleurs moments comme dans les plus durs. Suffit de la voir aujourd'hui. Ca ne l'a pas dérangé que je vienne vivre à Hambourg. Elle ne m'a jamais reproché le report de son mariage. Elle m'a soutenu tout de suite après mon réveil du coma alors que la seule que je voulais c'était de ne pas me réveiller.
Et, elle continue de me soutenir, encore maintenant. Me traîner ici, prendre soin de moi , de ma santé mentale, ne pas me laisser ruminer...Oui je râle face à la propisition (forcée) de l'équitation, mais n'est-ce pas une des plus belles preuves d'amour finalement ?

"Je préfère les odeurs non naturelles !", parce qu'il faut bien que je continue de râler. Sur ces pauvres bêtes. Je ne suis pas tendre avec elles faut le dire. "Presque jamais ? T'as toujours les bons mots pour rassurer Astrid franchement !" je lui donne un petit coup de coude en prime. Non que j'ai peur de monter sur un cheval, je sais que je peux leur faire confiance, que ce sont des animaux intelligents avec lesquels on peut tisser un beau lien. "Nan ils se sont posés sur mes doigts de pieds !"

En sortant de la voiture, j'ai dû mal à cacher ma petite douleur à la jambe qui me fait boiter. Faut que je marche de toute manière. Toute cette merde ne guérira jamais sans exercice. Alors oui, monter ne me fera pas de mal. Même si je lève les yeux au ciel quand elle fait mention de Emeric.
Et voilà. On y revient. Sûre qu'Astrid me traîne au ranch pour monter hein...Peut-être pas que le cheval.

"Je vais écrire à Gabriel pour lui dire à quel point tu trouves son cousin sexy...Il va apprécier." , je tourne mon regard vers la fameuse Paulina. Elle semble plutôt à l'aise. "Tu dis ça comme dernier argument pour me forcer à monter hein...", je marmonne dans ma barbe avant d'ajouter plus chaleureusement : "Elle a du mérite.", et je le pense vraiment. Chacun dépasse le traumatise à sa manière.

Elle préfère les odeurs chimiques, ce qu’il ne faut pas entendre ! Astrid lève les yeux au ciel, amusée, devant les protestations de sa cadette. Comment peut-elle dire ça ? Comment peut-elle prétendre que les odeurs naturelles sont moins bonnes que les odeurs chimiques ? Comment peut-on préférer les odeurs nauséabondes de l’activité humaine à celles de la nature, de la vie ? Astrid secoue la tête. Comment, surtout, préférer l’odeur des pots d’échappement à celle de l’air frais ? Elle ne peut pas croire une seconde que sa sœur soit sérieuse. Pas un instant.

"- Bien sûr et moi les petites sœurs reconnaissantes mais on a pas toujours c’qu’on veut, regarde !" affirme la demoiselle en plaisantant, tirant la langue pour sa cadette.

Bien sûr, il y a toujours un risque dans l’équitation comme dans n’importe quel autre milieu que les choses se passent mal. Il y a une infime possibilité qu’un cheval, en tombant sur quelqu’un, lui brise des os mais… Voyons, ce genre de choses n’arrive jamais, n’est-ce pas ? Presque jamais. Et si Astrid le précise, Aline ne manque pas de rebondir là-dessus, ce qui fait pouffer légèrement la jeune femme.

"- Le risque zéro n’existe pas figure toi, c’est pour ça que je dis presque !"

Elles sortent de la voiture, Astrid levant de nouveau les yeux au ciel comme sa sœur évoque ses doigts de pieds, sur lequel ses kilos en trop se seraient, d’après elle, déposés. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! Elle verrouille la voiture, la contourne, et lève un sourcil en apercevant le boitillement de sa cadette mais ne dit rien, consciente que la demoiselle n’apprécierait pas qu’elle en parle. Elle se contente d’observer, de noter, de prélever les informations que sa sœur ne peut lui cacher.

"- Mais mon cher futur mari sera sûrement d’accord avec moi pour dire que son cousin est le gérant de centre-équestre le plus sexy, puisque ça ne peut pas être lui, il est joaillier ! Et puis Gabriel est déjà l’homme le plus sexy du monde, il le sait !"

Elle hausse les épaules, sourire aux lèvres, et désigne Paulina qui passe avec ses élèves. En passant, elle mentionne à sa sœur que la monitrice porte une prothèse, dont elle est sûre qu’Aline n’en devinerait pas la présence, si elle ne le lui avait pas dit.

"- Je le dis parce que c’est vrai !" remarque Astrid. "Ouai et de la volonté surtout, j’suppose, pour se relever d’ça…" Elle jette un coup d’oeil à la monitrice qui s’éloigne. "Bien, maintenant, trouvons Emy, qu’on puisse voir quels chevaux lui voler ! J’veux dire… lui emprunter !"

Tu étais une personne à ton affaire et ça, ce n’était pas nouveau. Lorsque tu attendais des clients ou dans ce cas-ci, de la grande visite, tu t’assurais que tout était prêt avant l’heure J. Tu ne voulais faire attendre personne, le temps de chaque personne qui passait par ici était important. Alors tu étais déjà en train de seller tes chevaux pour la petite balade qui allait suivre. C’était ta belle-cousine, Astrid, qui te l’avait demandé. Elle n’eut pas besoin d’en dire davantage sur la situation. Tu avais bien compris que sa petite sœur n’allait pas bien à la suite de son accident. Tu n’avais pas la prétention de dire que tu pouvais l’aider, mais tu pouvais dire que tu allais essayer. Et si ça ne l’aidait pas physiquement, tu espérais que ça allait lui donner un petit peu le moral. C’était le genre d’activité qui plaisait aux gens. Habituellement.

Tranquillement dans ton écurie, tu avais préparé tes chevaux que tu avais choisi minutieusement. Tu avais choisi ton animal le plus docile pour Aline. Comme première expérience, il valait mieux y aller avec un animal qui obéissait à tout le monde au doigt et à l’œil. Pour Astrid, tu avais décidé de la mettre au défi avec l’une de tes bêtes plus active. Elle semblait avoir de l’énergie à revendre aujourd’hui. Astrid saurait la gérer n’est-ce pas ? Sinon, ça deviendrait un moment cocasse.

Même occupé à finaliser ta tâche, tu entendis les deux femmes approchées. Tu ne pouvais décerner clairement le sujet de leur conversation, mais tu ne pouvais pas ignorer leurs éclats de voix. Tu les laissas approcher suffisamment avant de quitter ton écurie pour les rejoindre en extérieur. Un sourire se dessina sur tes lèvres à la vue de ta belle-cousine et de sa petite sœur. « Salut vous deux! Je suis content de vous voir. » t’exclamas-tu en toute honnêteté. Tu étais toujours heureux de pouvoir mélanger tes amis et ta passion. « J’espère que la route s’est bien passée ? Et j’espère que vous êtes prêts à rencontrer les bêtes. Elles vous attendent. » Tu t’étais décalé légèrement en faisant un signe de la main vers l’intérieur de ton écurie.