The rain begins with a single drop || Robert

Une pluie battante giffle mon visage, recouvrant le paysage d'un voile grisâtre et alourdissant mes pas. Le regard baissé, capuche remontée et couvrant mon visage, j'essaie d'avoir le moins d'emprise possible au vent, mais c'est peine perdu. Mon pantalon est trempé, mon k-way dégouline et j'ai l'impression de marché dans des flaque d'eau immenses tant mes chaussure pourtant étanches sont gorgées d'eau. Souillé par la bouillasse dans laquelle je me suis rétamé il y a quelques minutes, mon pantalon fait peine à voir et je me dis que je devrais faire demi tour. Mais ça fait 2 km que j'ai dépassé le point de non retour. Si je rebrousse chemin, je mettrais bien plus de temps que si je continue la boucle jusqu'au bout. Alors, prenant une profonde inspiration, je souffle doucement comme pour me donner du courage, réajuste mon sac à dos sur mes épaules et reprend un pas assuré.

Ainsi je marche encore quelques minutes, peut-être trente ou peut-être même quarante cinq, je ne saurais réellement le dire. Mais, après une nouvelle frayeur où je me suis rattraper de justesse à un arbre pour ne pas glisser dans le ravin, je décide de suivre un autre chemin qui, je sais, me mène vers une cabane. Le genre de refuge pour randonneur en détresse au confort plus que sommaire mais qui abrite au moins de l'humidité, du vent et d'autre intempéries.

Une fois arrivée sur place, je laisse mes chaussures à l'entrée et entre dans la petite maisonnette. Un long frisson parcours mon échine alors que la porte se referme derrière moi et je soupire doucement. Délaissant mon k-way, je remarque avec bonheur qu'il a quand même parfaitement bien fait son travail en me protégeant de l'humidité et décide d'ôter mon pantalon. C'est donc en caleçon que je m'affaire au niveau de la cheminé afin d'allumer un feu qui, je l'espère, parviendra à me réchauffer moi et la pièce. Une fois les flammes lancées, je dépose mon pantalon détrempé sur le dossier d'une chaise que j'approche du point de feu, espérant que la chaleur permettra au vêtement de sécher rapidement. Prenant ensuite mon sac à dos et tirant une deuxième chaise vers la cheminée, je m'installe, profitant avec plaisir de cette proximité chaleureuse pour manger le sandwich que je m'étais préparer ce matin.

@Robert Schmidt

Tu es parti te faire une balade dans une petite forêt non loin de Hambourg. Autant dire simplement que lorsque la pluie s'est abattue sur toi tu ne t'es pas senti fier du tout. Tu as toujours eu une sainte horreur de la pluie mais aujourd'hui c'est pire que tout. Et dire que tu avais décidé de porter un t-shirt tout fin, un short et des baskets... Disons que là tu as froid comme pas possible.

Tu sais qu'il y a une sorte de cabane qui sert d'abri aux randonneurs qui se retrouvent dans la merde comme c'est ton cas aujourd'hui. Tu la cherches et tu finis par apercevoir une maisonnette en bois et tu cours jusqu'à elle en manquant plusieurs fois de te rétamer et de finir par terre mais heureusement tout va bien pour toi.

Lorsque tu entres tu trouves un type en boxer devant la cheminée et tu rougis immédiatement tout en baissant les yeux n'osant pas affronter son regard alors qu'il est tout de même en petite tenue à côté de toi. C'est très gênant. Tu es loin d'être pur mais pour le coup ça te gêne parce que le type a une apparence tout à fait séduisante.

« B'jour... Pardonnez cette entrée.. Je... La pluie... » Tu murmures gêné.

Tu enlèves ton sac à dos que tu poses par terre près du feu puis tu prends une chaise et tu t'installes près du feu à côté du gars que tu n'oses toujours pas regarder trop gêné pour ça.

« Vous êtes là depuis longtemps ? » Tu demandes curieux. « Je m'appelle Robert. » Tu dis en fixant le mec au niveau de son visage plutôt que de ses jambes nues et tu lui tends ta main...