Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.

L’homme l’embrasse, arrivé devant la porte de la brune, comme s’il attendait ce moment depuis bout de temps et il semblerait que ce soit le cas, comme ila voue avoir rêvé de cela depuis que la brune a prit place sur le siège passager de son véhicule. Cette dernière esquisse un sourire, face à la confession qu’il lui fait. Pauvre Wilhem. Qu’elle torture s’est-il infligé par l’attente, quand il aurait sans mal put embrasser la jeune femme quand il le voulait ? Avant même de démarrer son véhicule ? Elle le lui fait savoir, non pas pour le narguer mais l’inviter à être peut-être plus intrépide, la prochaine fois, de sorte à se lancer dès qu’il en sentirait l‘envie.

Ouvrant la porte de la demeure, la jeune femme s’installe un peu, lâchant son sac dans un coin, jouant les maîtresses de maison comme l’homme prend pour sa part place dans le canapé. Un whisky ? Il fait signe que oui et la mannequin s’empresse de sortir la bouteille de même que les verres dont elle va avoir besoin. Il ne lui laisse pourtant pas le soin de finir son œuvre, ne lui laisse pas l’occasion de tenir son rang jusqu’au bout, puisqu’il se lève et prend les verres, la débarrassant de ces derniers.

«- Quoi donc ?»

Permettre ? Permettre quoi ? Il se dirige vers la chaîne et lance alors un peu de musique, recréant ainsi l’ambiance du bar, il y a quelques instants à présent. Se tournant vers elle, l’homme l’invite rapidement à danser, la rapprochant de lui comme il glisse une main sur sa taille, l’autre ayant prit possession de la main du mannequin. Il vient glisser quelques mots au creux de son oreille, la fait frissonner par son souffle sur sa peau. Ils ne parlent plus à présent, ça n’est plus nécessaire et leur danse, leurs gestes, parlent pour eux. La brune le laisse conduire, donner le ton, puisque la danse est de son initiative. Mais elle reprend finalement le contrôle, lorsqu’elle cesse de se mouvoir, venant plutôt poser ses lèvres sur celles de son partenaire, en même temps que ses mains se posent sur son buste comme pour lui envoyer une invitation, donner le ton à son tour.

Ils se laissent porter par la musique, comme un prélude à la suite des événements. L’un contre l’autre, sensuellement, comme un peu plus tôt dans la boîte, tout deux profitent de l’instant présent, tout en appréhendant déjà, au fond, la suite des évènements. La quadragénaire est finalement celle qui cède la première à son partenaire, mettant un terme à leur danse, aussi sensuelle soit cette dernière, de sorte à venir voler les lèvres de l’homme et débuter les hostilités, lui offrir sa permission dans un même temps pour aller plus loin, beaucoup plus loin. Et il ne se fait pas prier, alors, pour répondre à son baiser, pour venir poser ses mains sur les fesses de la brune et la soulever, la plaquer bientôt contre le mur où il poursuit ses hostilités.

Un échange de regards, ils n’ont pas besoin de mots pour se comprendre et comme il semble attendre un signe d’elle, l’homme peut clairement lire dans le regard de sa partenaire qu’il a son accord pour continuer. Et l’homme attise alors encore un peu plus le désir qu’elle a de lui, comme il vient passer sa main sur sa peau, tandis que l’autre remonte doucement le long de son bras pour venir la taquiner, venir faire glisser cette bretelle qui maintient la robe sur elle. La quadragénaire esquisse un sourire, tandis que ses propres doigts s’en prennent aux boutons fermant la chemise de son partenaire.

Quelques mots, glissés au creux de son oreille et le mannequin esquisse un sourire, avant d’avancer d’un pas, contraignant l’homme à reculer lui même, encore et encore, jusqu’au canapé. En avançant le haut de son corps vers le sien, la demoiselle le contraint à prendre place sur le mobilier et elle vient alors le rejoindre, ses doigts glissant sur sa peau qu’elle découvre, afin de lui retirer sa chemise. La brune esquisse un sourire, de nouveau.

«- C’est un programme qui me plaît bien...» souffle la demoiselle avant de venir déposer quelques baisers sur sa mâchoire, remontant doucement vers son oreille qu’elle vient mordiller.