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 Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.

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Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Lun 17 Juin 2019 - 20:49
Cette envie de sortir, une fois de plus. Profiter de la vie. Elle a beau approcher des quarante ans Alexandra, elle se sent encore jeune, le mannequin. La jeunesse, la vieillesse, c’est dans la tête, après tout. La demoiselle n’est pas prête à s’encroûter, pas prête à vouloir cesser de vivre et s’enfermer chez elle avec une infusion et un chat. Elle a toujours profité de la vie, Alexandra. C’est peut-être plus vrai encore depuis que son neveu, Vince, a mit fin à ses jours l’an dernier. Parce que la vie ne tient qu’à un fil, voilà le constat à faire de ce qui est arrivé, de cet épisode traumatique qui a secoué la famille. Alexandra essaie de vivre malgré tout et de garder le cap, pour soutenir Elias. Pour soutenir Leonnie. Pour soutenir Benedikt. Et Rosa, avant. Avant qu’elle ne décide de quitter son frère. Parce qu’elle sait comme ce divorce qui s’annonce ne manque pas de remuer son frère aîné. Elle ne sait pas comme il art en vrille, son grand frère, comme depuis la mort de son fils, il boit, lui.

Elle préfère vivre, Alex. Elle a toujours été de ce genre de femme, décidée à tromper le temps et profiter de l’existence. Son frère était comme elle, autrefois. Il l’est encore, devant elle, juste pour tromper sa sœur, juste pour qu’elle ne s’inquiète pas. Et parce qu’elle lui fait du bien, par son contact, par sa folie. Ils ont toujours été proches tout les deux et ce malgré leur écart d’âge. Alors la philosophie de vie de la brune, parfois, ça sauve un peu son frère de la dépression qui s’annonce, qui s’installe dans sa vie.

Une petite robe près du corps, rouge, pour souligner élégamment ses courbes, sans vulgarité. Alexandra est une Dietrich et elle se sait observée quand elle sort. Ce qui ne l‘empêche jamais d’être libre néanmoins. Car elle refuse de se laisser dicter sa conduite par qui que ce soit. Elle n’accepte pas qu’on puisse juger la vie des autres, Leksie. Alors ce soir, elle opte pour la robe rouge. Rouge et sexy mais pas vulgaire. Pas parce que ce ne serait pas correct, mais parce que ça ne lui ressemblerait pas vraiment.

Dans ce bar où elle a ses habitudes, Alexandra ne tarde pas à faire son entrée, l’oreille vissée à son téléphone comme son amie décline finalement l’invitation à sortir prendre un verre, désireuse de se reposer comme elle se sent un peu malade. La brune comprend, ça arrive. Mais qu’à cela ne tienne, elle n’entend pas faire demi tour. Alors elle prend place sur un tabouret au comptoir, avant d’appeler le serveur pour demander un sex on the beach avant d’observer la fréquentation alentour pour prendre la température de l’ambiance du soir.
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Mar 18 Juin 2019 - 14:32
JE N’AI PAS PEUR DE MOURIR, J’AI PEUR DE NE PAS AVOIR ASSEZ VÉCU.
feat. Alexandra

Qui dit pas d'enfant à garder, dit sortie et soirée en mode célibataire à la recherche d'une proie. Il n'y a rien qu'un petit jeu de séduction pour vous mettre en forme et de bonne humeur. Je ne sais pas si on peut dire de moi que je suis du genre collectionneur et coureur de jupons. Je suis plutôt du genre à profiter de la vie, surtout quand les personnes, que le destin met sur ma route, sont du genre féminin. Quoi qu'il en soit, je peux être aussi bien dragueur qu'attentionné, surtout si je tiens à la personne qui fait un bout de chemin avec moi. Bref en tout cas, ce soir, si je sors, ce n'est en aucun cas pour me trouver une future femme. Tout juste divorcé, j'ai envie de profiter de ce statut tout neuf et surtout de vérifier si j'ai toujours autant de succès auprès des femmes et si je ne me suis pas rouillé depuis toutes ces années.

Jean, chemise, veste et chaussures adéquates, je grimpe au volant de ma voiture toute neuve. La nuit est déjà en train de tomber et les lumières de la ville défilent alors que je m'engouffre dans les rues. J'ai entendu parler d'un endroit sympa par mes collègues, alors je compte bien aller voir par moi même ce que ça vaut.

Je gare la voiture et j'entre dans le bar. Il y a déjà pas mal de monde, je jette un coup d'oeil pour prendre la température. Les gens discutent, rient, certains dansent et d'autres consomment. Sans attendre; la démarche assurée, je me dirige vers le comptoir du bar. Je retire ma veste et je m'installe sur un des nombreux tabourets. Le serveur s'avance vers moi et je lui commande un whisky. La musique est forte mais ça me va, elle donne le ton de la soirée. Je continue de regarder autour de moi, histoire de faire un peu de repérage et je bois une gorgée de mon whisky. Près de moi, une femme, en robe rouge, qui à l'évidence n'est pas accompagnée, du moins pas pour le moment. Sans la regarder, je lui pose une question.

"Il y a tout le temps du monde ici ?"

Moyen tout simple d'engager une discussion. Après, je ne suis pas du genre forceur et si elle me fait comprendre qu'elle n'a pas envie de discuter avec moi, je n'insisterai pas. Il y a déjà bien assez de lourds sur la planète pour que j'ai besoin d'agir comme eux.

© nightgaunt


Dernière édition par Wilhem Kruger le Lun 8 Juil 2019 - 14:32, édité 3 fois
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Mar 18 Juin 2019 - 22:54
Alors qu’elle observe la foule qui prend place dans le bar ce soir pour s’amuser, ou pour oublier ses tourments à grand renfort d’alcool le temps d’une soirée, la brune est tirée de ses pensées par la voix d’un homme ayant prit place à deux pas d’elle et qui lui demande s’il y a toujours autant de monde. Il faut croire qu’il n’a pas l’habitude des lieux celui-là. Mais la jeune femme ignore comment il peut savoir qu’elle est une habituée, en ce qui la concerne. Peut-être parce qu’elle a salué le barman par son prénom en arrivant. Peu importe finalement. La jeune femme lui accorde un regard, avant d’acquiescer.

«- Oui il y a toujours beaucoup de monde par ici, c’est un endroit plutôt convivial et pas mal apprécié de tout le monde.»

La jeune femme l’observe en détail. Non, elle ne l’a jamais vu ici. Peut-être n’est il à Hambourg que brièvement, que de passage, pour des vacances par exemple. Ou peut-être n’a-t-il jamais eut l’occasion de venir avant ce soir. À moins qu’il n’ait tout simplement jamais eut connaissance de l’existence de cette adresse. Il y a tout un tas de possibilités pour expliquer que ce soit la première fois qu’ils se voient et probablement l’une des toutes premières visites de son interlocuteur entre ces murs.

«- Première fois au Bodega ?»

La question, naturellement, finit par tomber. Parce que la brune ne rechigne jamais quand il s’agit de faire la conversation. Curieuse de nature, plutôt sociable aussi, la quadragénaire a toujours quelque chose à dire, quelque chose à faire, quelque chose à demander, à de nouvelles rencontres. C’est aussi un peu pour ça qu’elle sort, Alexandra. Plus pour rencontrer du monde que pour duper son âge et le temps qui passe. Alors puisqu’il engage la conversation, elle la continue pour sa part.

En se tournant vers le comptoir, elle glisse un regard en direction de son interlocuteur. La petite quarantaine, plutôt séduisant. Seul dans ce bar, comme elle. La plupart des hommes de cet âge là, seuls dans un bar, viennent noyer les tracas d’un mariage houleux, qui ne fonctionne plus. A fréquenter l’établissement, elle les a vu passer, ces types. Comme elle a vu les prédateurs venir en bande, aussi, pour «séduire de la poulette». L’observant encore, elle se questionne sur les raisons de sa présence ici, sans le questionner à ce sujet pour ne pas aborder un sujet potentiellement houleux, potentiellement douloureux. Parce que les bars ne sont pas des endroits pour ruminer des idées noires et que la vie est trop courte pour s’en faire.

«- En visite à Hambourg, ou nouvel habitant ?» s’informe-t-elle.
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Jeu 20 Juin 2019 - 15:01
JE N’AI PAS PEUR DE MOURIR, J’AI PEUR DE NE PAS AVOIR ASSEZ VÉCU.
feat. Alexandra

Si ça se trouve, je pose la question à la mauvaise personne. Peut-être qu'elle n'est pas du tout du genre à venir ici souvent ou que c'est la première fois, comme moi. Mais au moins, c'est un moyen comme un autre d'engager la conversation sans avoir l'air d'un gros boulet ou d'un chien en rut. En tout cas, en lui posant la question, je pensais plus avoir à faire à quelqu'un qui ne vient pas souvent, mais à l'évidence je me suis trompé. La jolie brune a l'air de connaître l'endroit mieux que moi en tout cas. Elle me jette un regard, je la vois du coin de l'oeil puis elle me répond en me disant qu'il y a toujours eu du monde ici. Je souris et je porte mon verre de whisky à la bouche avant d'en boire une longue gorgée. Le silence s'installe entre nous, on s'observe sans trop se regarder puis au bout de quelques minutes, elle vient me demander si c'est la première fois que je viens ici. Je souris et bois une nouvelle gorgée avant de lui répondre, toujours sans la regarder, le regard posé sur un groupe qui danse un peu plus loin.

"Hum, ça se voit autant que ça ?"

Appuyé contre le comptoir, j'observe les gens qui semblent s'amuser, profiter de la soirée entre amis. La prochaine fois, il faudra que je vienne avec quelques collègues histoire de changer un peu du bar qui nous sert de QG quand on est pas en service. Alors que je pense que la conversation va s'arrêter là, la demoiselle se tourne vers le comptoir, jetant, au passage, un nouveau regard vers moi. Puis plus les secondes passent, plus je la sens qui ne cesse de m'observer. Je me racle la gorge et pose mon verre sur le bar. Alors que je me redresse sur le tabouret, elle se lance et me demande si je suis fraîchement arrivé ou tout simplement venu à Hambourg en touriste. Je souris une nouvelle fois et cette fois, contrairement à la précédente, je me tourne vers elle pour l'observer à mon tour.

"A Hambourg depuis toujours. Disons que jusqu'à maintenant, je n'ai pas eu vraiment l'occasion de sortir comme ça."

Tout comme elle, j'en profite pour l'observer. Grande, brune assez plantureuse, elle porte une robe rouge qui lui colle parfaitement à la peau et qui ne fait que souligner ses courbes. C'est tout naturellement que je continue la conversation.

"Et vous ? Ici depuis toujours ou pas ?"

Je remonte les manches de ma chemise et je lui tend une main pour me présenter.

"Wilhem."

© nightgaunt


Dernière édition par Wilhem Kruger le Mar 25 Juin 2019 - 14:35, édité 1 fois
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Ven 21 Juin 2019 - 2:02
Si l’on voit tant que ça que l’homme n’a pas l’habitude du lieu ? Oui, un peu, comme il lui pose la question, la jeune femme est bien forcée de l’admettre. Pour la simple et bonne raison que s’il était un minimum habitué des lieux, il ne lui poserait tout simplement pas cette question, comme il aurait déjà une réponse, naturellement, à son interrogation. Elle ne se fie qu’à cela f pour supposer que son interlocuteur ne soit pas un habitué des lieux. Et elle l’aurait également croisé par le passé ce qui n’est pas le cas, tout simplement. Aussi elle hoche la tête pour amorcer sa réponse à l’homme.

«- J’imagine que si vous étiez un habitué je vous aurai déjà vu par ici auparavant ce qui n’est pas le cas dans un premier temps. Et dans un second temps, si vous étiez un habitué des lieux, je suppose que vous ne poseriez pas la question de savoir s’ils sont habituellement à ce point fréquenté.»

Elle va même un peu plus loin dans ses suppositions, la brune, quitte à se tromper, quitter à faire fausse route, en supposant que c’est peut-être sa première visite à Hambourg, ou qu’il vient d’emménager en ville. Et elle n’hésite pas à poser la question directement au principal intéressé, en continuant de jouer un peu avec son verre sur le comptoir, comme ce dernier répond, avouant être natif de la ville. Il n’a simplement jamais eut l’occasion, avant ce soir, de sortir dans ce genre de lieux. Lui jetant un regard, elle lève un sourcil face à cette révélation, se demandant ce qui pouvait l’empêcher de sortir jusqu’ici. Mais elle choisit de ne pas le questionner à ce sujet, toujours réticente à l’idée de raviver, peut-être, quelques douleurs enfouies.

Il la questionne à son tour, lui, ne reconnaissant de toute évidence pas le mannequin à ses côtés, sans quoi il saurait, puisqu’il est natif, que a brune l’est également. Ce n’est guère un secret en Allemagne au vu de la réputation tant de la demoiselle, que de la famille.

«- Je suis également native d’Hambourg.»

Hambourg, c’est une grande ville et tout le monde n’y connaît pas tout le monde, forcément. On rencontre toujours de nouvelles têtes par ici. Le propre des grandes villes probablement, qui brasse énormément de population. Alors même s’ils ont presque le même âge et qu’ils sont nés dans la même ville, le hasard ne les a tout simplement jamais fait se rencontrer avant ce jour. Elle en déduit qu’ils ne fréquentent probablement pas les mêmes lieux, pas les mêmes sphères de personnes, non plus. Comme il lui tend une main en se présentant, la brune le gratifie d’un sourire, en répondant à sa poignée.

«- Enchantée, Alexandra.» annonce la demoiselle en se présentant à son tour. «Qu’est-ce qui vous as finalement décidé à sortir comme ça ?»
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Mar 25 Juin 2019 - 15:13
JE N’AI PAS PEUR DE MOURIR, J’AI PEUR DE NE PAS AVOIR ASSEZ VÉCU.
feat. Alexandra

Ça se voit autant que ça que je ne viens pas souvent ici ? Faut croire parce que la femme près de moi a l'air plutôt sûre d'elle lorsqu'elle me sort une explication sur le pourquoi de ses questions. Effectivement, si j'avais l'habitude de venir ici, je ne poserai pas de question sur la fréquentation de l'établissement. Un sourire en coin se dessine sur le coin de ma bouche.

"Je ne sais pas ce que vous faites dans la vie mais je suis prêt à parier que vous avez raté une carrière dans la police."

Je bois une nouvelle gorgée de mon verre et je commande un second verre pour la jeune femme et pour moi. Ouais normalement faut demander avant mais comme on est en train de discuter, j'en déduis qu'elle ne compte pas partir de suite, sauf si je fais une sale bourde en quelques secondes. En tout cas, je ne peux pas m'empêcher de noter un petit air surpris lorsque je lui demande si elle est d'ici. Comme la curieuse impression que je suis censé le savoir alors qu'en réalité, je n'en ai aucune idée. Je souris de nouveau lorsqu'elle me dit qu'elle est, elle aussi, native de Hambourg. Ce n'est pas bizarre qu'on ne se soit jamais vu puisque c'est une assez grande ville. En revanche, je n'arrive pas à arrêter de me dire que j'ai déjà vu son visage quelque part. Elle me donne son prénom, tout en me serrant la main. Alexandra... hum non, ça ne me dit rien... je dois sûrement confondre avec quelqu'un d'autre.

Au passage, Alexandra en profite pour me demander ce qui a bien fait que je sorte maintenant. Avant de lui répondre, je termine mon verre que je dépose en suite sur le comptoir, au moment où le serveur arrive avec nos seconds verres.

"Disons que jusqu'à il y a peu j'avais encore un petit quelque chose qui m'empêchait de passer du bon temps."

Je lui montre mon annulaire droit. Endroit où il y a encore quelques mois, se trouvait une alliance en or. Je reporte mon attention sur la salle et les personnes qui s'y trouvent. Plus je regarde, plus je suis prêt à parier, qu'ici, il y a pas mal de monde de la "haute" et plus je me dis que finalement, notre petit bar est très bien comme QG pour les pompiers.

"Alors Alexandra, dites moi. Qu'est ce que vous faites de beau dans la vie ?"

© nightgaunt


Dernière édition par Wilhem Kruger le Mer 3 Juil 2019 - 15:13, édité 1 fois
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Mer 26 Juin 2019 - 3:05
Aurait-elle ratée une carrière dans la police ? C’est ce que l’homme dit mais la jeune femme n’en est pas convaincue, pour sa part. Parce que ce n’est qu’une déduction simple et logique, tout simplement. Quelque chose de facile à savoir pour elle compte tenu de son passif avec les lieux tout simplement. La voix du droit, de la police, tout ça, ce n’est pas son truc. Comme beaucoup de Dietrich, elle a dévoué sa vie à l’art, la brune. Comme ses parents avant elle. Elle laisse l’uniforme à Leonnie, sa nièce et filleule ,de bon coeur. Parce qu’elle ne se voit pas sur le terrain, Alexandra. Elle ne se voit pas tenir une arme. Elle ne se voit pas non plus passer des journées à chercher un enfant pour le retrouver mort. Violé. Battu. Elle ne s’imagine pas pouvoir garder son calme en arrêtant les pires ordures de cette terre. Elle ne s’imagine pas une seconde se torturer l’esprit et le coeur de la sorte, ce serait trop pour elle. De la misère, elle en voit suffisamment dans ses engagements bénévoles. Du malheur, elle en voit assez dans le regard de ces femmes battues, de ces homosexuels mis à la porte, qu’elle peut accueillir parfois dans le cadre de ses engagements.

«- Oh je ne crois pas que j’aurais fais grande carrière là-dedans, ma nièce est beaucoup plus indiquée que moi pour ce genre de job.» assure la brune.

Alors qu’il n’a pas terminé son verre, l’homme en commande déjà un autre. Il en commande même deux, comme le second est pour la jeune femme. Il prend les devants, Wilhem. Il ne lui demande pas si elle veut boire non, il prend les devants alors qu’ils conversent. La jeune femme se montre d’ailleurs un peu curieuse de savoir pourquoi il n’est pas sorti avant et l’homme met la faute sur un mariage, comme il montre son annulaire à son interlocutrice. La jeune femme acquiesce. Effectivement, ceci explique cela. Beaucoup de couples, en se mariant, oublient de prendre du temps pour eux, ne vivant alors plus que dans et pour le couple en fin de compte. Ce qui, souvent, les étouffe à petit feu. Dans le cas de la jeune femme, c’est tout le contraire justement et ses histoires ne survivent pas à l’omniprésence dans sa vie de sa meilleure amie.

«- Je vois. C’est assez classique en même temps. Avec les responsabilités, tout ça...»

Elle voit très bien même, quoique ça ne la concerne pas directement. Mais elle est tante, la brune. Elle a bien vu ses proches crouler sous les responsabilités avec plus ou moins de force face à celles-ci. C’est quand ces responsabilités passent, que les gens reprennent le temps de profiter de la vie. Parfois c’est trop tard. Mais pas pour Wilhem. Il n’a pas plus de la petite quarantaine d’année et donc, il a du temps devant lui.

«- Je suis mannequin.» répond la jeune femme en sirotant son verre, comme son interlocuteur lui pose la question de ce qu’elle fait dans la vie. Elle sourit, avant de reprendre. «On est assez loin de la policière, comme vous voyez...»
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Mer 3 Juil 2019 - 15:26
JE N’AI PAS PEUR DE MOURIR, J’AI PEUR DE NE PAS AVOIR ASSEZ VÉCU.
feat. Alexandra

En temps normal, je ne suis pas du genre à préciser que je suis divorcé depuis pas longtemps. Mais il est vrai que depuis la fin de mon mariage, je sors beaucoup plus, j'ai tendance à plus profiter des choses simples et puis même si j'ai 40 balais, je ne compte pas passer toutes mes soirées en pantoufles sur le canapé à regarder des vieux films. Je sais pas pourquoi, mais je lui balance que je la verrai bien dans la police. Peut-être parce qu'elle me pose pas mal de questions, j'en sais rien. En tout cas, elle me donne presque l'impression de passer un interrogatoire.

Après le sujet du divorce vaguement abordé, ce qui me va plutôt bien, je demande tout naturellement à la jeune femme de me dire ce qu'elle fait dans la vie. Lorsqu'elle me répond qu'elle est mannequin, je manque de m'étouffer en avalant le reste de mon whisky. Je la fixe quelques secondes et je plisse les yeux, juste le temps pour moi de me rendre compte que c'est sûrement de là que je la connais.

"A présent, je comprend mieux pourquoi vous me dites quelque chose depuis toute à l'heure."

Je souris et je pose mon verre sur le comptoir. Inutile de lui dire qu'elle trône peut-être dans les vestiaires de mes hommes, ça n'est pas forcément la meilleure des choses à dire.

"Effectivement, c'est assez loin de la policière."

Les bras posés sur le comptoir, je tourne le visage vers elle et je la fixe quelques secondes avant de lui poser une question.

"Depuis quand vous êtes dans le milieu du mannequinat ?"

Cette question a pour simple but d'en savoir un peu plus sur elle, d'engager une discussion entre adultes et rien d'autre. Ma curiosité est piquée et j'ai envie d'en connaître un peu plus sur elle, même si ce n'est pas forcément le genre de métier que je connais. Puis bon, faut bien avouer qu'elle est plutôt belle femme et là pour le coup, c'est ma curiosité de mâle qui vient de prendre le dessus.
© nightgaunt


Dernière édition par Wilhem Kruger le Ven 5 Juil 2019 - 18:46, édité 1 fois
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Mer 3 Juil 2019 - 16:39
Alors que la jeune femme dévoile son métier, l’homme à ses côtés donne l’impression de s’étouffer subitement avec sa boisson. Apparemment il ne s’attendait pas à une telle révélation de la part de la demoiselle, mais percute rapidement que c’est certainement pour cela qu’il a, en la regardant, une impression de déjà vu. L’impression de la connaître, sans parvenir à remettre les événements de leur rencontre dans son esprit. Elle acquiesce d’un mouvement de la tête, parce qu’effectivement, c’est peut-être pour ça qu’il a cette impression, depuis tout à l’heure. Surtout s’il est père de famille, avec un adolescent. Parce qu’elle ne fait pas que des photos sages, Alexandra. Et quelques adolescents doivent posséder quelques clichés de certains shootings, plus ou moins secrètement. Quand ce ne sont ps les pères, directement, qui en ont.

«- J’imagine, effectivement.»

Un métier à des lieux de la police, il est clair que Leonnie se débrouille bien mieux que sa marraine là-dedans. Ce qui ne l’empêche pas de poser devant l’objectif de quelques photographes dans un même temps. Même si ce n’est pas le job de ses rêves, à Leo. Faut croire qu’elle peut se débrouiller en toutes situation, mais sa tante ne se sent pas aussi flexible qu’elle. Sa nièce l’impressionne, toujours et l’admiration de la tante pour sa précieuse princesse est sans bornes, sans limites. En pensant à la police, elle pense forcément à Leonnie et à la force de cette dernière. Parce que Leonnie lui a toujours semblé formidable. Comme ses frères, bien que la brune en soit moins proche. Une ombre passe dans son regard, comme penser à Elias et Leonnie amène à son esprit le fantôme de Vince. Elle secoue la tête, chassant ses pensées, pour porter de nouveau son regard sur son interlocuteur.

D’un geste gracieux de la main, elle repousse une mèche de cheveux derrière son oreille, comme son interlocuteur l’interroge, décidé à en savoir plus à son sujet, curieux de savoir depuis combien de temps elle traîne dans le milieux du mannequinat. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle y a roulé sa bosse. Mais elle laisse planer un peu de mystère : une réponse trop honnête, trop correcte, dévoilerait son âge dont elle ne rougit pourtant pas. Malgré ses quarante ans approchant, la jeunesse l’imprègne encore largement.

«- Oh ça fait quelques années. J’ai commencé adolescente, avant d’en faire réellement mon métier.» indique-t-elle. Avec sa famille, elle ne pouvait pas réellement passer à côté de ces opportunités. «Et vous, qu’est-ce que vous faites dans la vie ? Plutôt costard cravate de financier, métier manuel, ou prestige de l’uniforme, pour couvrir ces larges épaules ?» questionne finalement la brune, soulignant le physique musclé de son interlocuteur.
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Ven 5 Juil 2019 - 19:11
JE N’AI PAS PEUR DE MOURIR, J’AI PEUR DE NE PAS AVOIR ASSEZ VÉCU.
feat. Alexandra

Les devinettes ça n'a jamais été mon truc. Je suis plutôt nul à ce jeu là et quand on joue avec Liam, j'ai tendance à perdre. Enfin bref, en tout cas, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me dise qu'elle est mannequin et même si l'envie de savoir dans quoi est forte, je me retiens de poser la question pour ne pas passer pour un vieux pervers. J'espère juste que je ne vais pas la retrouver placarder un peu partout dans les vestiaires parce que bon sang, ça risque de faire tout drôle.

Je préfère donc, pour éviter de déraper, lui demander depuis quand elle fait ce job. La demoiselle semble songeuse le temps de quelques secondes et je crois même apercevoir une légère pointe de mystère. Je sais qu'indirectement, cette question toute simple peut m'indiquer plus ou moins l'âge qu'a mon interlocutrice et que ce n'est pas une chose qui se fait. En tout cas, si je lui ai posé cette question c'est avant tout pour faire la discussion et non pas pour avoir son âge. Je l'observe donc, alors qu'elle semble chercher ses mots. Faut pas se mentir, qu'importe l'âge qu'elle a, c'est une très belle femme et depuis qu'elle m'a dit qu'elle était mannequin, je n'arrête pas de l'imaginer en mannequin pour lingerie. Je me racle la gorge pour tenter de revenir à la réalité et faire fuir toutes ces images. Je lève finalement les yeux lorsqu'elle me répond enfin.

Je souris lorsqu'elle me demande, à son tour, quel métier j’exerce. Je la laisse parler alors qu'elle émet des suppositions sur ce que je pourrai faire et ça m'amuse. J'hausse un sourcil lorsqu'elle me parle d'uniforme et je baisse la tête quelques secondes, avant de lui répondre.

"Vous êtes meilleure que moi question devinette."

Je laisse passer quelques secondes avant de répondre clairement à Alexandra.

"Bien vu pour l'uniforme. Je suis Capitaine des pompiers."

J'affiche un sourire et je bois une gorgée du second verre que j'ai demandé.

"Je vous demanderai bien ce qu'une belle femme comme vous fait seule ici mais ça fait un peu ringard non ?"
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Dernière édition par Wilhem Kruger le Mar 9 Juil 2019 - 14:52, édité 1 fois
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Sam 6 Juil 2019 - 3:38
Alors que l’homme posait un peu plus tôt des questions sur son interlocutrice, curieux de découvrir le métier de celle-ci et depuis combien de temps elle l’exerce, la jeune femme lui retourne finalement la curiosité en s’intéressant au métier qui peut bien occuper les journées de son interlocuteur. Mais elle essaie de deviner quel job il peut avoir, en même temps qu’elle attend une réponse et il semble qu’elle finit par émettre la bonne hypothèse comme l’homme l’informe qu’elle est meilleure que lui pour les devinettes. À sa décharge, l’homme n’a soumis qu’une hypothèse, quand la quadragénaire en a formulée trois, très générale, très succinctes, lui donnant ainsi bien plus de chances de tomber juste. Là où il supposait un métier, elle suppose des groupes de métiers, après tout, facilitant nettement sa réussite.

«- J’ai moins de mérite, je me suis octroyé plus de chances.» remarque la demoiselle en le gratifiant d’un fin et charmant sourire, sur ses lèvres pulpeuses. «Il est plus facile de trouver une catégorie professionnelle qu’un métier exact.»

Et si elle a bien trouvé que l’homme porte un uniforme, elle n’a pas mentionné les pompiers précisément. Il aurait put être plombier, chirurgien, infirmier, cuisinier, serveur, flic et tant d’autres possibilités encore, qu’en fin de compte Alexandra songe qu’elle n’a qu’une toute petite victoire. Si tant est qu’elle puisse réellement considérer qu’elle en obtient une. Il est peut-être aussi particulièrement généreux de la lui concéder.

«- Je vois, c’est un noble métier.» remarque la demoiselle avant que ses lèvres ne s’étirent de nouveau en un sourire. «Est-ce que je dois m’attendre à potentiellement vous croiser sur le pas de ma porte d’ici quelques mois, pour me vendre l’almanach de l’année 2020 ?»

Voilà qui ne la dérangerait pas. Et la brune a l’habitude d’acheter cet almanach tout les ans pour apporter une petite aide financière aux pompiers. Puisqu’elle ne peut pas aider elle-même les sinistrés en les sauvant des flammes, c’est sa manière à elle de participer, malgré tout, à cette noble cause. Portant son verre à ses lèvres, la jeune femme lève un sourcil amusé face à la question de son interlocuteur.

«- Ringard peut-être mais ça fonctionne. Je suis juste venue m’amuser. J’avais envie de sortir alors je suis venue. Ma meilleure amie n’était pas disponible ce soir.» Sans quoi Alexandra aurait sûrement eut son attention accaparée par Louise toute la soirée. Pour changer. «Puis-je vous retourner à la fois la question et le compliment ?»
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Mar 9 Juil 2019 - 15:34
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feat. Alexandra

Lorsque Alexandra me demande si c'est moi qu'elle verra sur son palier pour la prochaine vente des calendriers, je ne peux pas m'empêcher de sourire. Je lève mon verre vers elle avant de boire une gorgée et une fois chose faite, je lui répond, amusé.

"Disons que ça serait une coïncidence plutôt amusante. Mais qui sait, peut-être que c'est moi qui viendrai sonner à votre porte."

Je le retourne de façon à regarder ce qu'il se passe dans la salle. les lumières ont été tamisé et de la musique, un peu plus forte, se fait entendre. Les coudes posés sur le comptoir derrière moi, je fronce les sourcils quelques secondes, juste le temps pour mes yeux de s'habituer à la nouvelle luminosité et aux spots de lumière. Je balance ma phrase de gros dragueur alors qu'en temps normal ce n'est pas du tout mon genre. Je n'ai jamais aimé cette façon de faire mais je sais pas pourquoi ce soir j'ai décidé de faire exception.

Heureusement, Alexandra n'a pas l'air de mal le prendre. J'ai de la chance, ça aurait pu se terminer de façon beaucoup moins sympa et elle aurait pu carrément me balancer son verre à la figure. En tout cas moi, j'avais envie de me balancer le mien en pleine poire. Elle semble avoir de l'humour et de ne pas trop se prendre au sérieux et c'est plutôt agréable. Je tourne le visage vers elle alors qu'elle m'explique le pourquoi de sa présence, seule, ici. Une amie qui n'est pas venue, pourquoi je ne suis pas étonnée. Je ne dis pas que c'est le genre d'excuse que sortent les femmes en général mais il est vrai que c'est plutôt quelque chose de récurrent. Je lui souris et j'avale une nouvelle gorgée. Alors que le liquide couleur ambre me brûle de nouveau la gorge, je finis par me dire qu'il va peut-être falloir que je me calme au risque de prendre une cuite et de ne plus me souvenir de rien. Alexandra me demande, à son tour, pourquoi je suis tout seul ce soir. Sourire en coin, je lui répond sans la regarder, observant toujours la pièce.

"Pas de meilleur ami qui se défile pour moi. Juste une envie de profiter, de m'amuser."

La musique change et quelque chose d'assez sympa nous parvient jusqu'aux oreilles. Je finis mon verre d'une traite et je me tourne vers la jolie brune.

"On va danser ?"
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Dernière édition par Wilhem Kruger le Mar 16 Juil 2019 - 14:47, édité 1 fois
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Mer 10 Juil 2019 - 17:15
La jeune femme émet une supposition, comme elle demande si l'homme pourrait un jour se trouver sur le pas de sa porte afin de lui vendre le calendrier de l'année à venir.  pour être honnête cela ne la dérangerait pas le moins du monde. Alexandra a l'habitude, en effet, de donner pour les pompiers. Même si elle n'a pas forcément besoin d'un calendrier papier, elle leur en achète pourtant tout les ans. Parfois, ils restent sous blister, et elle ne les ouvre pas. Mais elle a au moins le sentiment d'avoir aidé, d'avoir servi à la cause. Pourtant s'il venait vraiment, comme il le souligne, ce serait seulement le fruit du hasard, une pure coïncidence. La jeune femme imagine bien que la caserne se répartit les rues et les habitants, mais qu'ils ne savent jamais à l'avance sur qui ils vont tomber. Alors en effet elle imagine que si Willem se présente sur le pas de sa porte, il se trouvera tout aussi surpris de la voir que la brune pourrait l'être elle-même.

"- J'imagine que vous découpez le secteur en plusieurs zones pour vous répartir la tâche. Ce doit être assez harassant. Mais au moins j'imagine que l'accueil général est assez bon ? Je pense, mais je me trompe peut-être, que les gens se montrent généralement plus courtois avec un métier comme celui-ci, qui sauve des vies, qu'ils ne le sont parfois quand le facteur passe pour le calendrier des postes par exemple ?"

Elle espère, la brune, que tout se passe bien dans ce genre de mission. Que les gens se montrent plutôt généreux. Parce que tous après tout, tôt ou tard, peuvent être confronté au service des pompiers et avoir besoin alors de ces fonds que versent les généreux donateurs. La brune part toujours du principe que la misère n'arrive pas qu'aux autres. Alors elle fait pour eux, autant que possible, ce qu'elle voudrait que l'on fasse pour elle.

L'homme s'interroge et demande ce qu'une aussi jolie femme peut bien faire ici toute seul ce soir. Une phrase qui lui donne l'impression d'être lourd. Il faut dire que ce genre de compliments sont souvent les préférés de quelques messieurs dont on n'apprécie pas forcément de croiser la route. Mais la brune ne prend pas ombrage de ce qu'il dit et répond simplement avoir souhaité venir profiter de sa soirée, sa solitude s'expliquant par le fait que Louise, ce soir, ne pouvait pas venir. Et la brune ne souhaitait pas se priver pour autant. Lui retournant la question elle dessine un sourire sur ses lèvres.

"- Vous avez bien raison, cela fait du bien parfois."

Il propose d'aller danser comme la musique change et Alexandra achève son verre en secouant la tête dans un signe positif avant de reposer le verre vide sur le comptoir. Puisqu'ils sont tout les deux ici dans l'optique de profiter de la soirée, autant s'y mettre. La brune quitte alors le comptoir pour se mêler à quelques autres danseurs, accompagnée de son acolyte que deux jeunes filles observent. Alexandra les remarque mais ne vend pas la mèche, se souvenant comme elle détestait de se sentir grillée, à leur âge.

"- Vous trouvez ce que vous étiez venu chercher alors ?" questionne le mannequin, dansant encore.
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Mar 16 Juil 2019 - 15:04
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feat. Alexandra

Alexandra me demande si les distributions de calendriers se passent bien en général. Elle a l'air de tellement espérer qu'on a généralement un bon accueil que je décide de ne rien dire sur ceux qui nous prennent pour des cambrioleurs déguisés ou ceux qui nous ouvrent pas alors qu'on sait très bien qu'il y a du monde dans l'appartement. Uniforme ou pas, même en étant pompiers on subit un peu plus tout les jours et heureusement qu'on aime notre métier parce qu'on ne supporterait plus les menaces et autres attaques. Bref, en attendant, je ne suis pas venu ici pour parler travail mais pour m'amuser et je compte bien faire en sorte que ce soit la grosse éclate.

C'est donc tout naturellement que je demande à Alexandra si elle veut danser avec moi. Je souris alors que je l'observe terminer son verre avant de me rejoindre. Elle aussi elle est là pour s'amuser alors on ne va pas se priver et pour le coup, je remercie sa meilleure amie qui n'a pas voulu venir avec elle. Sourire sur les lèvres, je nous ouvre la voie jusqu'à la piste où se trouvent déjà quelques danseurs. Je suis loin d'être du genre bon danseur mais je me défend et je compte bien m'amuser toute la soirée. En passant, je fais mine de ne pas remarquer les coups d'oeil que me lancent deux jeunes filles un peu plus loin alors que je passe avec Alexandra.

On se met en place et je lui tend la main pour qu'elle la prenne et pour qu'on puisse danser. Elle me demande si j'ai trouvé ce que je suis venu chercher, je me penche vers elle pour lui murmurer la réponse dans l'oreille.

"On peut dire ça oui."

Je recule, rétablissant une petite distance de sécurité entre nous et je lui pose une question.

"Je peux ?"

J'ai très envie de poser ma main libre sur sa taille mais je ne veux pas que ce geste soit déplacé ou autre et pour ça, il faut qu'elle me donne sa permission de le faire. Et c'est seulement si c'est bon pour elle que je poserai ma main sur sa taille pour l'attirer un peu plus à moi, pour qu'on puisse danse ensemble, en rythme avec la musique.
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Dernière édition par Wilhem Kruger le Jeu 18 Juil 2019 - 22:07, édité 1 fois
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Mer 17 Juil 2019 - 0:22
A-t-il donc trouvé ce qu’il venait chercher, Wilhem ? Alexandra le lui souhaite et lui pose la question alors qu’ils rejoignent la piste de danse suite à la proposition que l’homme lui a faite. Il semble que oui, il l’ait trouvé. C’est ce que semblent dire les mots qu’il glisse à l’oreille de la jeune femme alors qu’ils commencent à danser en rythme avec la musique. Ils sont là pour s’amuser, pour profiter de la soirée, après tout. Alors la quadragénaire compte bien en profiter en effet. Ce ne sont pas les quarante années qu’affiche bientôt sa carte d’identité qui vont empêcher la brune de s’amuser, de profiter de la vie. Celle-ci ne s’arrête pas à quarante ans, ce n’est qu’un chiffre. On a d’âge que celui que l’on se donne, après tout. Il peut y avoir des jeunes vieux et des vieux jeunes. Tout est une question d’état d’esprit, de façon de voir la vie.

«- Parfait !»

La brune s’amuse en dansant en rythme sur la musique, avant que l’homme ne demande s’il peut. Une seconde, la jeune femme se demande de quoi il veut parler, avant qu’elle n’avise la main libre de l’homme. Elle comprend alors ce qu’il souhaite. Poser la main sur elle. Ça ne l’ennuie pas. Le petit jeu de séduction a débuté depuis de longues minutes déjà et ce n’est que la suite logique, finalement, de ce qu’ils ont déjà commencé.

«- Vous pouvez en effet.»

Il pose sa main sur elle alors et tout deux reprennent le cours de leur danse rapidement, en rythme sur la musique alors que le quadragénaire la rapproche de lui.  La jeune femme se fait un brin plus sensuelle dans ses mouvements, un brin plus séductrice aussi. Elle esquisse un fin sourire à l’attention de son partenaire.

«- Pour quelqu’un qui ne pouvait pas trop sortir, vous vous en sortez bien.»
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Jeu 18 Juil 2019 - 22:34
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feat. Alexandra

Oh oui j'ai trouvé et même si ça ne finit pas comme je le souhaiterai, au moins je passe une bonne soirée et c'est déjà une très bonne chose. Une fois la permission donnée pour pouvoir poser ma main, je ne me fais pas prier. Même si notre petit jeu a commencé il y a déjà un petit moment, sur la piste de danse, il ne fait que s'accentuer et je vois bien que tout comme moi, elle a envie de profiter de tout ça.

La musique change et les rythmes deviennent un peu plus lents, langoureux et propices aux rapprochements. D'ailleurs à voir certains couples autour de nous, ça commence à leur donner des idées. Je ne dis rien et j'appuie un peu plus sur la taille d'Alexandra pour qu'elle se rapproche un peu plus de moi. Ses mouvements ont changé, ils sont à présents beaucoup plus sensuels, en rythme avec la musique. La jolie brune m'adresse un sourire et je ne peux qu'y répondre de la même manière qu'elle. Sa petite remarque agrandit mon sourire et je lui répond amusé.

"Faut croire que j'ai des restes de mes années boîte."

Mes doigts pressent un peu plus sans pour autant abuser et ma main finit par remonter pour aller se placer au creux de son dos. Le silence s'installe entre nous, le temps de la chanson. On se contente de se regarder, de se sourire et de se séduire. Pas besoin de grandes phrases pour ce petit jeu là. Quand il est exécute seulement avec des mouvements, des postures, des regards, il est beaucoup plus excitant et je dois dire que ma cavalière sait y faire. La musique lascive finit par laisser place à quelque chose de plus agité et je tend mon bras à Alexandra pour qu'elle le prenne.

"On s'asseoir et je vous offre à boire ?"

D'un signe de la tête, je lui désigne une table libre, un peu plus loin dans le fond.
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Dernière édition par Wilhem Kruger le Jeu 25 Juil 2019 - 14:33, édité 1 fois
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Sam 20 Juil 2019 - 2:58
La musique se fait plus sensuelle et, de fait, les mouvements de la quadragénaire suivent le rythme. Mais elle est loin d’être la seule comme plusieurs couples se sont rapprochés sur la piste quand la musique a démarré. Et tous entament des danses plus suaves et sensuelles les unes que les autres. Certains sont officiels, d’autres se forment ce soir et parmi eux, peut-être que pour l’un d’eux c’est le début d’une belle et longue histoire. Qui sait. C’est possible. Mais ce n’est pas le cas de Wilhem et Alexandra. Pour eux, ce n’est que le temps d’une nuit, d’un jeu de séduction commencé... quand ? Elle ne saurait pas le dire, la demoiselle. Peut-être que dans le fond, d’une certaine manière, ils ont commencé tout de suite, quand leurs routes se sont croisées.

La jeune femme complimente son partenaire pour ses pas de danse et ce dernier suppose avoir quelques restes de ses années boîte. Peut-être. Ce qui expliquerait qu’il ne soit pas trop dépassé sur la piste de danse à présent. Parce que la quadragénaire songe que les danses de boîte, ça ne change jamais vraiment, quoique de nouvelles choses arrivent parfois. Mais dans l’ensemble, ce sont toujours les mêmes pas qui se répètent, un peu collés-serrés. Mais il en faut pour tous les goûts et la musique lascive laisse soudainement place à quelque chose d’un peu plus festif, qui bouge d’avantage et qui séduit surtout les jeunes présents et les bandes d’amis. Alexandra accepte de suivre Wilhem comme ce dernier tend son bras, proposant de s’asseoir et boire un verre. Alexandra acquiesce d’un signe de la tête.

«- Avec plaisir.» répond la demoiselle.

Ils atterrissent à la table montrée par l’homme et la brune tente désespérément d’obtenir l’attention d’un serveur qui ne semble jamais les voir, comme ces derniers courent un peu de partout pour répondre aux désirs de la clientèle.

«- Hé bien ! Nous sommes, je crois, condamnés à mourir de soif !» remarque le mannequin.
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Jeu 25 Juil 2019 - 14:46
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feat. Alexandra

Pas besoin d'y voir pour sentir que la tension entre Alex et moi est palpable. On est clairement là pour s'amuser tout les deux et elle comme moi, on a bien l'intention d'en profiter. Qui a dis que c'était interdit de profiter d'une soirée comme ça surtout quand on est en très bonne compagnie. l'atmosphère dans le bar a elle aussi bien changé. Une certaine sensualité s'échappe des couples qui dansent près de nous et ça ne fait que rajouter une certaine tension à toute cette situation.

Une fois la musique suave terminée, je demande à Alexandra si elle veut qu'on aille s'asseoir dans un coin tranquille pour aller boire un verre et discuter. Cette dernière me répond par l'affirmative et c'est sans lâcher sa main que je la guide au milieu des gens pour aller nous installer à une petite table un peu à l'écart. Tellement à l'écart d'ailleurs que le serveur ne remarque pas de suite qu'on veut commander. La remarque de la belle brune me fait sourire et c'est tout galant que je suis que je me lève.

"Ne bougez pas, je reviens avec du ravitaillement."

Sans attendre, je quitte la table et je me dirige vers le comptoir, cherchant comme je peux à éviter de prendre un coup par les danseurs agités. Une fois arrivé à bon port, je commande la même boisson pour elle et moi, plutôt que le whisky, je me rabat sur une bonne bière moins fraîche. J'en profite aussi pour prendre deux trois trucs à grignoter et c'est les mains pleines que je retourne auprès de ma cavalière du soir. Je pose ma bière et les quelques trucs à manger sur la table et je lui tend sa boisson avant de m'installer. Cette fois, je me met tout près d'elle, laissant nos jambes se frôler. Je lève ma bière vers elle et je la fixe avec un sourire.

"A cette soirée !"

Après le tintement de verre, je porte la pinte à ma bouche et j'avale une grosse gorgée. Je m'enfonce dans le fauteuil et je pose mes yeux sur les personnes qui dansent un peu plus loin. La suite dépend d'Alexandra, je ne veux en aucun cas faire le forceur.
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Dernière édition par Wilhem Kruger le Dim 28 Juil 2019 - 15:38, édité 1 fois
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Sam 27 Juil 2019 - 1:22
Alors qu’elle tente en vain d’obtenir l’attention d’un serveur, Alexandra remarque bien vite qu’elle n’est pas très chanceuse de ce point de vu là aujourd’hui. Il faut dire que les lieux se sont vraiment remplis à présent et le personnel donne l’impression de courir partout. Et comme elle fait remarquer, sur le ton de la plaisanterie, à son interlocuteur qu’ils semblent être condamnés à mourir de soif aujourd’hui, ce dernier décide de se lever et il prévient alors qu’il va chercher du ravitaillement, avant d’aller directement au bar pour commander leurs boissons, laissant la quadragénaire seule à leur table. Cette dernière laisse son regard se promener sur la salle, sur la foule de danseurs dispersés ça et là, qui s’agitent en rythme sur la musique et elle prend quelques vidéos pour partager l’ambiance dans ses stories sur instagram, avant de remettre son téléphone dans son sac à main comme Wilhem revient, un peu chargé au vu du plateau qui lui a été prêté. Parce qu’il ne ramène pas que leurs verres, le pompier, mais également un tas de choses à grignoter.

"- Hé bien je vois que vous ne plaisantez pas quand vous dites que vous partez en ravitaillement !" elle rit. "Vous avez fait l’armée avant de finir aux pompiers ?" poursuit-elle amusée en sous-entendant que c’est de là que lui viendrait sa tendance à faire des ravitaillements copieux.

L’homme s’installe à ses côtés, trinquant avec elle à cette soirée et les verres teintent, avant qu’ils ne les porte à leurs lèvres pour se désaltérer un peu. Wilhem laisse son regard se perdre sur la foule en même temps qu’il s’enfonce dans son siège et le mannequin, pour sa part, maintient son regard sur lui, l’observant quelques instants sans mot dire, avant d’étirer ses lèvres en un léger sourire léger.

"- Le spectacle vous plaît ?" questionne-t-elle alors qu’il semble être absorbé par les mouvements des danseurs. "Il commence à y avoir vraiment beaucoup de monde." fait-elle remarquer. "Peut-être que nous pourrions prendrons le prochain verre un peu plus au calme..."

Un peu plus au calme. Comme chez lui, ou chez elle, par exemple. Une manière élégante de tendre une perche au pompier.
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Dim 28 Juil 2019 - 15:58
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feat. Alexandra

Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque Alexandra me demande si avant d'être pompier, je n'avais pas été dans l'armée. Je me met au garde à vous quelques secondes avant de rejoindre ma place près d'elle.

"Affirmatif Madame."

Je jette un coup d'oeil sur tout ce que j'ai déposé sur la table et effectivement, je me dis que je suis sûrement allé un peu fort avec tout ça. Enfin bref, au moins on ne mourra ni de soif, ni de faim parce que je ne sais pas elle mais moi, je commençais sérieusement à avoir les crocs. Je prend d'ailleurs un truc à grignoter alors que mes yeux se posent sur les personnes qui sont restées sur la piste pour danser. Assis près de la jolie brune, le bras passé derrière elle et posé sur le dossier du banc, je sens son regard qui m'observe alors que le mien observe les personnes sur la piste. Au bout de quelques minutes, Alexandra me demande si le spectacle me plaît. Je souris de nouveau et sans quitter les danseurs des yeux, je lui répond.

"Disons qu'en observant les gens on peut facilement en apprendre un peu plus sur ce qu'ils pensent et ce qu'ils sont..."

Je marque une pause et mon regard se pose sur un couple un peu plus loin. Je le désigne à Alexandre d'un geste du menton avant de poursuivre.

"Regardez celui-là par exemple. Il n'y a pas besoin de lui poser la question pour comprendre qu'il n'a qu'une envie, sortir avec la fille qui danse avec lui. Hum je dirai même que se sont des collègues de travail et qu'ils se connaissent depuis pas mal de temps déjà..."

Je me rapproche un peu plus de la brune et je rajoute toujours le regard posé sur les deux danseurs.

"Et quelque chose me dit qu'elle, elle n'attend que ça... qu'il fasse le premier pas."

C'est marrant de les voir comme ça, ça me rappelle les tout débuts de ma vie amoureuse. Je n'ai pas toujours été du genre à avoir confiance en moi et les débuts étaient un peu laborieux. Je suis ramené à la réalité lorsque ma cavalière du soir me fait savoir qu'il commence à y avoir un peu trop de monde par ici. Le regard pétillant, je me tourne vers elle. Là, ça commence à devenir intéressant. Elle rajoute qu'on peut aller prendre un verre ailleurs, au calme. Là encore, pas besoin d'être devin pour comprendre qu'elle veut qu'on aille chez elle ou chez moi. Je dépose ma pinte et je m'approche d'elle pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille.

"Je vous ramène ?"

Façon polie pour lui faire comprendre que j'ai envie d'aller chez elle.
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Dernière édition par Wilhem Kruger le Ven 2 Aoû 2019 - 14:25, édité 1 fois
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Lun 29 Juil 2019 - 21:41
Alors que la jeune femme plaisante en supposant que l’homme a fait l’armée avant de devenir pompier, en raison de sa vision des ravitaillements, ce dernier plaisante lui aussi, tout du moins elle le suppose, quand il répond par l’affirmative, en se mettant au garde à vous. Alexandra ne sait pas si la réponse doit être prise au sérieux ou non et si l’homme a réellement été à l’armée autrefois, mais la réponse n’a à vrai dire que peu d’importance. L’homme se réinstalle à ses côtés et perd son regard sur les danseurs, tandis que la jeune femme l’observe faire, quelques minutes. Elle ne dit rien, pendant un temps, avant de le questionner finalement pour savoir si le spectacle lui plaît. Et la réponse de l’homme est, elle doit l’avouer, pour elle assez inattendue. Il lui montre un duo, que la jeune femme observe et il lui fait part de ses supposition à leur encontre, tandis que la jeune femme hoche la tête. Il pousse loin son analyse, entre dans les détails. Si la jeune femme est sensible à l’art de par sa famille, elle n’aurait peut-être pas pensé à tout ça en observant ce couple danser un peu plus loin. Parce qu’elle n’aurait pas cherché à faire la moindre analyse.

«- Hé bien je dois admettre que vous êtes très observateur si vous parvenez à lire tout cela dans leur danse. Mais nous ne pouvons pas savoir si vous avez raison…» fait-elle remarquer en dessinant sur ses lèvres un sourire mutin.

Observateur. Une qualité probablement nécessaire dans le boulot de pompier quand il faut savoir analyser les situations et les dangers très rapidement pour les éviter ou pouvoir les maîtriser au plus vite. A-t-il remarqué, alors, que son interlocutrice souhaite maintenant rentrer ? Tout du moins finir la soirée en un lieu un peu moins fréquenté. Il semble saisir le sous-entendu de la brune, comme il propose de la ramener.

«- Je vous suis.» affirme la brune.

Elle l’aide à emporter leur butin, comme l’homme a prévu pas mal de choses qu’elle compte bien goûter et le suit alors pour gagner sa demeure.

«- Où êtes vous garés ?» s’enquit-elle avant qu’il ne lui indique la mercedes familiale sur le parking, sur le siège passage de laquelle la brune ne tarde pas à s’installer en lui transmettant son adresse.
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Ven 2 Aoû 2019 - 14:50
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Trois mots prononcés, trois seuls mots et on sait tout les deux comment la soirée peut se terminer. On est majeur, on sait ce qu'on fait alors certes ces trois mots sont peut-être plein d'allusions mais si elle accepte, c'est qu'elle sait très bien ce qui risque de se passer. Ça aurait été certainement la même chose si je lui avais répondu qu'on allait chez moi. C'est donc en connaissance de cause que Alexandra me répond par l'affirmative et me disant qu'elle me suit. Elle m'aide rapidement à récupérer ce que j'ai acheté un peu plus tôt pour nous nourrir et c'est avec les provisions sous le bras qu'on quitte le bar.

Une fois dehors, la jolie brune me demande où je suis garé. D'un geste de la main, je lui désigne la voiture un peu plus loin. Je la déverrouille et celle-ci nous éclaire, feux allumés. Une fois arrivés à la voiture, j'ouvre la porte et pose toutes les vivres sur le siège arrière avant de passer à droite, devant, côté passager. Plein de galanterie, j'ouvre la porte à Alexandra pour qu'elle grimpe à l'intérieur. Une fois tout les deux installés, elle me donne son adresse que je rentre dans le GPS de la voiture.

Je quitte le parking et je lance la musique histoire de mettre un peu d'ambiance dans l'habitacle et de continuer en quelque sorte, la soirée. Je tapote en rythme sur le volant alors que je suis la direction donnée par le GPS. Un sourire se dessine sur mes lèvres et sans tourner le visage vers Alexandra, je lui demande, amusé.

"Pas trop peur d'amener un mec que tu connais pas chez toi ?"

La voiture s'arrête au feu rouge et je tourne mon visage vers elle. Je la fixe quelques secondes, mais ça n'a rien à voir avec le regard d'un mec qui a envie de la tuer... c'est plutôt le regard d'un mec qui a terriblement envie de passer à quelque chose de plus "sérieux".

"Qui sait, je suis peut-être un tueur en série."

Je souris et démarre la voiture lorsque le feu passe au vert. Étrangement, les rues sont plutôt calmes et vides ce qui fait qu'on arrive rapidement chez elle. Une fois arrivés à destination, je me gare devant chez elle et je coupe le moteur. Je me tourne vers elle et je pose ma main sur l'appui tête, derrière elle. Je me rapproche légèrement et je plonge mon regard dans le sien.

"Toujours d'accord pour ce dernier verre ?"

Dernier verre qui risque fortement de déraper en quelque chose d'autre mais je suis sûr qu'elle le sait. Reste plus qu'à voir si elle veut continuer ou pas...
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Dernière édition par Wilhem Kruger le Mar 6 Aoû 2019 - 14:31, édité 1 fois
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Sam 3 Aoû 2019 - 4:04
Ils quittent le bar à tapas au moment où l’animation devient trop intense, en quête d’un coin plus intimiste, chez la jolie brune vraisemblablement. Elle mentirait si elle prétendait ne pas avoir quelques arrières pensées sur ce dernier verre, Alexandra, mais elle suppose que son interlocuteur le sait, l’a bien compris et vient pour ça, lui aussi. Il ne peut l’ignorer, au vu de leur jeu de séduction de la soirée. Elle suppose qu’il partage les mêmes pensées, les mêmes intentions, si bien que son acceptation à boire un dernier verre n’a rien d’anodine non plus. La brune le suit donc dehors, l’interrogeant pour savoir où est sa voiture et l’homme la lui indique d’un mouvement de tête, avant que les phares ne s’allument.

Ils déposent les victuailles sur le siège arrière et la brune n’a pas le temps de grimper sur le siège passager que l’homme la devance et lui ouvre galamment la portière avant de prendre place à ses côtés, face au volant. La brune lui donnant son adresse ; l’homme semble désireux de faire confiance à son gps et les voilà parti, alors. Comme il ne dit rien et semble se concentrer sur sa route, la quadragénaire garde son regard rivé vers l’extérieur, observant la ville qui défile par la fenêtre.

Il la questionne et la mannequin lève un sourcil intrigué en se tournant vers lui, curieuse comme il continu et un léger sourire prend place sur ses lèvres comme il évoque l’idée d’être potentiellement dangereux. La brunette affiche un air plus malicieux alors et, comme il lui demande si elle veut toujours prendre ce verre en sa compagnie, tandis qu’il vient de prétendre qu’il était peut-être un tueur en série, la jeune femme hoche la tête de manière positive.

«- Ne vous en faites pas pour moi… j’ai toujours une ou deux battes à portées de main.» affirme la jeune femme, laissant planer le doute sur la véracité de ses propos.

Mais le plus triste, c’est probablement que la jeune femme ne mente pas, qu’elle soit honnête dans ses dires, qu’aujourd’hui les femmes se sentent si peu en confiance qu’elles ont quelques craintes à ramener des hommes chez elles.

«- C’est juste là… Si vous êtes vous-même toujours partant ?»
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Mar 6 Aoû 2019 - 14:44
JE N’AI PAS PEUR DE MOURIR, J’AI PEUR DE NE PAS AVOIR ASSEZ VÉCU.
feat. Alexandra

Une ou deux battes, dis donc, elle en a de la ressource la demoiselle. Je souris, au moins, si c'est vrai elle m'aura prévenu mais bon, elle n'aura pas l'occasion de me frapper avec puisque je ne suis pas du genre psychopathe. Une fois la voiture garée devant chez elle, je me tourne vers elle et je lui souris en lui demandant si elle est toujours d'accord pour que je monte boire ce verre chez elle. Apparemment, c'est toujours le cas puisqu'elle me demande si moi aussi, je suis toujours partant. Je coupe le contact de la voiture et je lui souris de nouveau.

"On m'a toujours dis qu'il ne fallait jamais tourner le dos à son adversaire..."

Je descend de la voiture, ferme ma porte et je fais le tour par l'avant pour aller ouvrir la porte à Alexandra. Une fois chose faite et une fois qu'elle est descendue de la voiture, je verrouille cette dernière avant d'offrir mon bras à la jolie brune.

"Allez y, je vous suis."

Les fois où je suis invité à monter chez une femme rencontrée lors de soirée sont plutôt rares. Non pas que je n'ai pas de succès, mais je n'ai jamais vraiment ressenti le besoin de le faire. Ce soir, je ne sais pas si c'est l'abus d'alcool qui parle à ma place ou cette envie primaire d'assouvir un besoin qui commence à prendre un peu trop de place dans ma vie. En tout cas, je ne sais pas comment cette soirée va se terminer mais je suis prêt à tout.

Une fois devant la porte de chez Alexandra, alors qu'elle s'apprête à l'ouvrir, je pose ma main sur la sienne et avant même qu'elle ait le temps de dire ou faire quoi que ce soit, mes lèvres vont s'emparer des siennes. Délicatement mais fermement, ma seconde main tient son menton, lui laissant la possibilité de s'écarter si elle le souhaite. Quelques secondes plus tard, je met fin à ce baiser et je la fixe droit dans les yeux.

"J'en mourrai d'envie depuis que tu es montée dans ma voiture..."

Ma main toujours posée sur la sienne, sur la poignée de la porte d'entrée, je ne la quitte pas des yeux alors que je sens les battements de son coeur se faire plus rapide et sa respiration devenir plus courte, plus saccadée. Le ton est donné, à elle de voir si elle veut continuer, ou pas.
© nightgaunt


Dernière édition par Wilhem Kruger le Jeu 29 Aoû 2019 - 22:58, édité 1 fois
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Re: Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
Mer 7 Aoû 2019 - 0:11
Ne jamais tourner le dos à un adversaire, c’es ce que l’on dit oui. La demoiselle esquisse un sourire face à la réflexion que l’homme lui fait. Cela veut dire que malgré la menace de la batte, ce dernier n’a pas peur de venir chez elle. Fort bien. La quadragénaire dessine un léger sourire sur ses lèvres du fait de leurs plaisanteries, songeant que ni l’un ni l’autre ne devrait faire quoi que ce soit de répréhensible ce soir. Non, c’est un autre ton qu’ils donnent à leur soirée, tout deux. Un autre ton bien plus agréable, au goût de la demoiselle.

«- Et il est très bien vu de suivre ce bon conseil !» assure la demoiselle. «J’imagine que cela évite bien des tourments, même si cela ne peut pas nous préserver de tout !»

L’homme la fait attendre, gentleman, désireux de contourner le véhicule pour venir lui ouvrir la portière. La jeune femme sort, le remerciant chaleureusement alors, et comme il lui donne le bras, pour qu’elle prenne appuie, elle pose sa main sur celui-ci pour avancer, conduisant l’homme chez elle. Pour être toute à fait honnête, entre ses talons hauts et la boisson, cette petite aide est la bienvenue, alors qu’elle permet à la jeune femme d’avancer sans risque malgré la fragilité de ses talons et, finalement, ils atteignent la porte, qu’elle ne peut ouvrir.

Il ne lui laisse pas le temps de l’inviter chez lui, posant ses mains sur elle, s’emparant de ses lèvres pour échanger un baiser qui les laisse à bout de souffle, quand leurs lèvres se séparent. La brune esquisse un sourire, de nouveau, face à sa remarque.

«- Il aurait pourtant suffit d’assouvir cette envie avant d’allumer le contact…» remarque-t-elle avant de sortir ses clés, les tourner dans la serrure et ouvrir. «je vous en prie» annonce la jeune femme avant d’entrer à son tour, juste derrière l’homme, fermant alors la porte.

La brune désigne le salon, invitant son interlocuteur à prendre place dans un confortable canapé de celui-ci. Posant son regard sur ce dernier, elle s’éclipse le temps de poser son sac à main à sa place avant de revenir vers l’homme.

«- Whisky ?» questionne-t-elle en ouvrant déjà la porte du buffet pour sortir des verres.
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Wilhem * Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.
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