Don't call me Bunny ~ (Décembre 2022) [SteffAndreas & Bunny]

Tu observes un instant la commode qui était dans le couloir. Tu bascules un peu la tête sur le côté en revoyant les objets étalés en ordre dessus. Tu prends tes clés de voiture que tu ranges dans la poche droite. Tu prends ton portefeuille que tu mets dans la poche gauche. Tu prends ton casque anti-bruit pour le mettre sur ta tête. Tu prends ton sac, vérifies une dernière fois ce qu’il y avait dedans et le réajustes sur tes épaules avant de prendre une grande inspiration. Tout le monde a été averti. Tout le monde sait que tu ne manges pas chez toi ce midi.

Ta mère le sait, ton père le sait. Ta jumelle a été prévenue par texto en premier. Tu as eu le temps d’appeler Niklas et Marko aussi. Zoira, elle, avait été au préalable prévenue par Andreas de toute façon. Tu regardes une dernière fois ton salon avant de sortir et de verrouiller à double tour ta porte. Tu ranges ensuite la clé dans ton sac. Tu pinces un peu chaque phalange de ta main droite avec ton index et ton pouce de ta main gauche avant de murmurer doucement, commençant à prendre le chemin de l’appartement de ton petit frère.

Tu allais rencontrer son petit ami. Pas que cela te stressait, au contraire. Tu étais même plutôt heureux de pouvoir mettre un visage réel sur un nom et une photo. Une voix, des gestes, des habitudes, des histoires. Tu pourras alors juger de toi-même. Tu ne réfléchis pas vraiment pendant le chemin, te contentant de laisser ta mémoire faire son travail et tu redresses la tête en voyant la porte. Tu regardes ta montre à ton poignet, attends que l’aiguille soit pile sur le douze et te met à sonner. Tu entends une voix derrière la porte et redresses la tête. Tu souris un peu à celui qui t’ouvre et incline la tête avant de retirer ton casque.

- Bonjour. Je ne suis pas en retard ?

Que tu demandes, par habitude. La vérité ? Non. Tu étais pile à l’heure.

La rencontre avec les parents était particulière pour Steffen, surtout quand il a reconnu en Karsten le flic qui l'a arrêté deux décennies plus tôt. Les quelques secondes qui ont suivi la réalisation de ce fait furent assez silencieuses. Mais au final le repas qu'ils ont passé ensemble c'est plutôt bien passé. La rencontre qui va arriver aujourd'hui le stress bien plus. La dernière étape avant de rencontrer tout le reste de la famille. Aussi Steffen a essayé de faire en sorte que tout soit parfait, il a pris le temps de cuisiner un plat qui pourrait plaire à l'aîné des Ackermann selon les dires d'Andreas, il s'est habillé correctement, aussi correctement que possible en tout cas.

Le quadragénaire a passé la matinée à cuisiner, pour se calmer surtout. Ce qui a eu pour résultat qu'il a non seulement eu le temps de préparer le repas, mais aussi le dessert et même un gâteau en plus. Ce qui n'a bien sûr fait rigoler son compagnon. Ce n'est pas tellement le risque de pouvoir faire une bourde qui l'inquiète comme ça, mais juste de ne pas être accepté par Jan. Il sait bien, Steffen, que le reste de la famille se rangera du côté de l'aîné.

Aussi quand on sonne à la porte, Steffen manque de faire tomber le verre d'eau qu'il tenait. Reprenant un peu de contenance il dit à Andreas qu'il va ouvrir et se dirige donc vers l'entrée. Inspirant un grand coup le voilà enfin qui ouvre la porte pour faire face à un homme qu'il n'avait vu qu'en photo jusque là. Souriant il secoue un peu la tête à la question de ce dernier.

- Non, parfaitement à l'heure…

Il se décale alors, laissant Jan entrer dans la maison et être accueilli par son petit frère. Steffen se détend un peu en fermant la porte d'entrée, laissant Andreas prendre la relève pour les présentations…

Tu stresses. Tu essayes pourtant de ne pas trop le montrer, de peur que cela impacte ton petit ami. Tu sais qu’il appréhende autant que toi cette rencontre, encore plus que celle avec tes parents. Parce que tu aimes beaucoup ton frère aîné et que tu ne veux pas qu’il puisse avoir une mauvaise image de Steffen. Tu ne sais pas ce qu’il sait déjà depuis que tu lui en avais parlé. Tu ne sais pas ce que les autres auraient pu lui dire…. Tu n’en a aucune idée. Donc tu stresses. Tu as essayé de mettre la table comme il faut.

Tu as essayé de soutenir ta moitié qui a passé la matinée à faire à manger, l’aidant en te souvenant de ce qu’aimait Jan ou non. C’était un peu compliqué, en essayant de ne pas vous marcher dessus dans la cuisine, ou vous engueulez pour pas-grand-chose. Vous étiez arrivé, au final. Tu l’avais embrassé sur la joue avant d’entendre la sonnette. Tu voulais y aller, mais Steffen est plus rapide que toi. Tu te ronges alors un ongle avant de sourire en voyant la tête de ton frère, levant les yeux. Tu tends les bras.

- Lapin !! Pile à l’heure !!
- Doucement Andreas… Douc..

Mais tu n’as pas le temps de le laisser finir que tu viens dans ses bras pour le câliner, te calmer aussi. Le quadragénaire ne semble pas nerveux, pas tendu, ce qui est une bonne nouvelle. Tu recules et profites de te mettre au milieu pour faire proprement les présentations, toiser le regard des deux hommes et… Espérer que tout aille bien...

- C’est super que tu sois là. Lapin, voici donc Steffen. Chou, voilà Lap… Jan ! Mon frère aîné !

Tu te pinces les lèvres, devant le silence de Jan quand il lui tend la main pour le saluer comme il a l’habitude, à son rythme et lui prends le bras un instant, essayant de montrer un regard rassurant à ton petit ami.

- Vient dans le salon, Lapin ! J’vous laisse faire connaissance un instant, j’apporte les boissons et je vérifie le four !!

Que tu dis, embrassant ton frère sur la joue et ton compagnon sur la nuque en passant. Tu inspires doucement, profitant d’un temps de calme pour réfléchir à comment faire en sorte que tout aille bien… Tu pries aussi… Intérieurement… Ne sachant pas comment l’aîné Ackermann allait réagir pour le reste du repas.

Cette fois plus de retours en arrière possible. Jan est arrivé, il est devant Steffen qui se demande un peu comment il doit réagir, quoi dire. Aussi, il reste silencieux, laissant le temps à Jan de déposer ses affaires et d’aller tranquillement dans le salon. Il ne sait pas encore beaucoup sur l’aîné de la fratrie, mais il sait suffisamment pour comprendre qu’il ne faut pas le presser et le laisser prendre ses repères. Surtout que là, il y a un inconnu pour lui qui vit avec son petit frère. Cela doit lui faire quelque chose. Surtout pour un Ackermann.

Aussi, Steffen, laisse un peu d’avance, sans le coller dans son dos avant de le rejoindre dans le salon. Il prend place pas trop loin de lui, mais pas trop prêt non plus. Souriant un peu, il prend la parole.

- Premièrement, on se tutoie ?

Il trouverait ça plus logique, mais il ne veut pas le forcer si Jan n’est pas à l’aise avec cette idée. Ce dernier accepte, ce qui soulage Steffen, qui se serait senti bien mal à l’aise de devoir vouvoyer l’aîné d’Andreas alors que les parents ont voulu être tutoyés rapidement, pour ne pas dire de suite. Il hoche un peu la tête avant de se mettre un peu mieux sur son fauteuil.

- Je suppose que tu as pas mal de question à me poser. Comme je vivrai bientôt officiellement avec son petit frère.

Il faut dire qu’il s’y attend, qu’il est prêt à répondre à toutes sortent de question depuis qu’il sait qu’il va rencontrer la famille de son copain. Même si Steffen n’est pas le mec le plus malin qu’il soit, il n’est pas complètement idiot et se doute que son passé puisse déranger la famille, les inquiéter. C’est l’inverse qui serait anormal en fait. Il jette rapidement un coup d’œil vers la cuisine pour voir si Andreas revient avec les boissons en attendant la première question de Jan.

Tu n’as pas eu le temps de retirer ton casque anti-bruit que ton petit frère est déjà dans tes bras. Tu n’as pas eu le temps de finir tes phrases qu’il essaye de tout prendre en main, essayant de tout contrôler dans sa nervosité. Tu le sais. Ce n’est pourtant pas la première fois que tu rencontrais les moitiés de ta fratrie, mais tu sais qu’ils attendent de toi de pouvoir prendre du recul, analyser les choses et voir si tu appréciais ou non les concernés. Tu remarques aussi la différence quand Andreas te présentes à Steffen. Il n’utilise pas ton surnom, comme le reste de la famille a l’habitude de faire.

Parce qu’il sait. Il sait que tu n’aimes pas l’entendre de quelqu’un d’autre que la famille. Maximilian a gagné ce droit, il y a déjà des années. Mais les compagnons et compagnes fugaces et éphémère des autres… Ils ne sont pas restés assez de temps pour ça. Et tu comprends le stress de ton petit frère. Bien sûr. Tu soupires alors en le voyant faire, disparaître dans la cuisine et tu secoues la tête en rangeant ton casque, ton sac au pied du canapé. Tu regardes l’ancien prisonnier un instant, le détaillant de la tête au pied, gardant en mémoire son visage et entends sa question.

Tu hoches la tête, ne voyant pas d’inconvénient au tutoiement dans ces circonstances. Puis cela ferait sûrement plaisir au plus jeune en train de trafiquer tu ne saurais dire. Tu t’installes dans le canapé, réarrangeant les coussins derrière toi pour te sentir à l’aise et observe la gestuelle du brun en face. Tu plisses légèrement les yeux, l’écoutant attentivement. Des questions ? Hum… Tu hoches de nouveau la tête avant de voir le retour de ton petit frère avec un plateau apéritif et boisson.

- Merci.

Que tu dis tout simplement. Andreas sourit, toujours aussi nerveux, bien sûr, t’embrassant sur la tempe avant d’aller rejoindre son petit ami. Tu les observes tous les deux avant de te redresser. Tu attrapes un petit four fait maison et réfléchis un peu.

- … Vous savez où vous comptez déménager par la suite ?

Andreas revient de la cuisine au grand bonheur de Steffen qui se voyait difficilement faire la conversation trop longtemps avec Jan. C’est que l’ancien détenu n’est pas super à l’aise quand il s’agit de parler pour la première fois à quelqu’un. Il préfère ne pas être seul à ce moment, peut-être un réflexe qu’il a gardé de la prison. Aussi, quand son petit ami vient s’installer près de lui, Steffen se replace mieux, plus à l’aise et il vient machinalement poser une main sur la cuisse du plus jeune.

- On a trouvé une petite maison dans Bergedorf… Je sais qu’Andreas voulait rester pas loin de sa famille et… Bah, je vois pas pourquoi j’aurais refusé.

Il faut dire que de son côté il n’y a pas de famille qui pourrait vouloir qu’il reste dans le coin. Steffen suppose que ses parents sont toujours en vie quelque part, il aurait été mis au courant si ce n’était plus le cas. Sans entrer dans les détails, il sourit un peu avant de se tourner vers Andreas pour observer sa réaction.

- On a signé hier soir le contrat de location. Avec option d’achat à la clé. Mais ça, on va attendre que ma situation financière se stabilise un peu pour cela.

Il ne dit pas forcément tout, pour ne pas donner d’informations inutiles, mais fait quand même en sorte que Jan est suffisamment pour comprendre la situation. Prenant un truc à grignoter, histoire de se donner un peu de contenance, il reste un peu silencieux. Steffen ne compte pas monopoliser la discussion et maintenant qu’Andreas est avec eux dans le salon, il sait qu’il sera tout à fait capable de répondre aussi aux questions de son frère.

Four vérifié, repas qui n’est pas raté, tout semble parfait. Enfin, relativement parfait pour que rien ne parte en sucette. Tu peux retourner dans le salon, venant te poser sur l’accoudoir du fauteuil où est Steffen, à défaut d’aller sur ses genoux, craignant légèrement le regard que pourrait te lancer ton frère aîné. Une main sur l’épaule de Steffen, tu arrives un peu au milieu d’une discussion, mais tu arrives à la récupérer rapidement. Tu souris, voyant ton aîné qui commence à se servir pour les petits fours. Un Ackermann se dompte aussi par l’estomac, cela fonctionne aussi avec Lapin, tu le sais. Tu attends son verdict, mais il semble le finir comme si de rien n’était. Tu souffles intérieurement et hoches la tête.

- Pour le moment, on met de côté pour l’achat. Sait-on jamais qu’on change d’endroit si ça nous plaît pas au final. Mais il est assez grand, avec deux bureaux différents et on pourra ainsi plus facilement avoir notre propre coin pour travailler. Surtout moi.

Que tu dis en pouffant doucement, te rappelant un peu de ton set de gaming et de l’autre set qui te sert pour les photos. Tu te mets à glisser des doigts sur la nuque de Steffen, pour le détendre, le massant un peu avant d’aller dans ses cheveux. Tu l’embrasses sur la tempe en souriant.

- Mais voilà, on essaye d’y aller doucement aussi, prudemment. T’en fais pas, Lapin.

Que tu dis en te redressant, croisant le regard de ton aîné. Il semble calme, à l’écoute. Pas de regard inquisiteur, jugeur ou qui semble désapprouver ce que tu fais. Il hoche la tête un instant.

- Maman et Papa savent ?

Tu te figes un peu sur place. Ils savent ? Oui… Mais est-ce que Lapin sait que Papa l’a déjà rencontré dans le cadre du travail ? Tu ne sais pas. Tu regardes ton petit ami, essayant de savoir si tu disais la vérité ou si tu voulais dire le minimum syndical.

Cela le rassure beaucoup qu’Andreas prenne le relais sur l’explication de leur situation. C’est qu’il n’est pas encore super à l’aise face à Jan. Absolument pas parce que ce dernier est sur le spectre de l’autisme, mais juste parce qu’il s’agit du frère aîné de son amant, du plus grand des frères aînés pour être plus précis et qu’ils sont bien plus proche en ce qui concerne l’âge que Steffen ne l’est avec Andreas. Si lui personnellement, il a fini par s’y faire et ne pense même plus à cette différence, il n’en oublie pas par pour autant que cela peut surprendre les personnes autour de leur couple. D’autant plus si ces personnes sont de la famille.

Vient alors la fameuse question, est-ce que les parents Ackermann sont au courant ? Steffen se tourne rapidement vers son compagnon pour voir s’il compte répondre lui ou s’il laisse le quadragénaire le faire. Visiblement, c’est à son tour de prendre la parole et il se retourne alors une fois de plus vers Jan en hochant doucement la tête.

- Oui, je les ai rencontrés avant-hier soir… Il sourit un peu et vient prendre la main d’Andreas. Ça, c’est très bien passé, je pensais pas être aussi content de revoir le flic qui m’a arrêté…

Voilà, comme ça, c’est fait, les choses sont dites, Jan est au courant de tout. Steffen ne voudrait pas qu’il le découvre en même temps que le reste de la famille, sinon le faire venir plus tôt n’aurait pas servi grand-chose. Il ne dit rien de plus pour le moment, laissant le temps à l’aîné des Ackermann de traiter l’information sans le submerger complètement. Attendant aussi de voir comment il va le prendre...

L’atmosphère semble légèrement se détendre au fur et à mesure que tu entends les deux côtés, les explications et que tu récupères une tasse de thé préalablement préparé par ton petit frère. Elle refroidit doucement dans ta main alors que tu as les regards sur eux, l’un après l’autre. Les gestes d’Andreas ne trompent pas, mains sur la nuque, baiser sur la tempe. Il est amoureux, du moins ce que tu peux en traduire. Steffen, lui, lui prend la main, plus nerveux, mais possiblement à cause de toi plus qu’autre chose. Tu attends patiemment la réponse pour les parents, apportant le bord de la tasse à tes lèvres.

Une gorgée, tu prends une gorgée et souris un peu en voyant que ton petit frère n’avait pas oublié la dose exacte de sucre. Tu redresses le regard quand tu entends le quadragénaire qui affirme qu’ils ont rencontré vos parents avant-hier. Tu hoches la tête, reprend une gorgée et fronces légèrement les sourcils en entendant la fin. Il quoi ? Tu redresses la tête rapidement, toisant le couple.

- Pardon ?

Un silence, un ange qui passe et Andreas qui se facepalm. Tu soupires, poses ta tasse sur la table, avances un peu dans le canapé, joignant tes mains reposant sur tes genoux, yeux rivés sur eux. Ah, bah, là, la ressemblance avec ton père ressort, c’est sûr. Même posture, même regard… Karsten ne peut pas te renier. Tu laisses passer une inspiration avant de demander.

- Comment ça, papa l’a arrêté ?

Andreas joint ses mains devant lui avant de sourire.

- C’était il y a vingt ans, Lapin. Mais oui, papa l’a arrêté… Et se souvenait du dossier, je sais pas pourquoi.

Tu lèves un sourcil. Connaissant ton père, s’il se souvient de quelqu’un, c’est soit que l’affaire était plus que problématique, que l’affaire n’est toujours pas fini, que ça implique des enfants ou que quelque chose l’a dérangé et que son instinct disait le contraire de ce qui a été décidé. Mais là, à savoir quel était le bon scénario.

- … Je dois m’en inquiéter ?
- Promis, non.

Sûrement parce que si c’était le cas, votre père aurait déjà réglé le souci. Tu soupires, détends les épaules et te pinces le nez. Dans quoi s’est foutu ton petit frère encore ?

Il se fige un peu en voyant la réaction de Jan. Il faut dire qu’il est plus grand que Steffen, bien que ce dernier ne soit pas des plus petits, mais surtout Jan ressemble beaucoup à son père et cela surpris l’ancien taulard. Heureusement pour lui, Andreas n’a pas hésité à répondre pour préciser les choses, laissant le temps à Steffen de se calmer un peu.

Il finit par se reprendre et décide de préciser un peu les choses pour éviter que Jan ne panique pas dès le début de la soirée.

- Il s’est souvenu de mon nom parce qu’à l’époque, il avait compris que je m’étais fait piéger et que je n’étais pas totalement responsable… Mais il n’avait pas de preuves suffisantes et comme j’ai rien dit non plus… voilà

Il ne sait pas vraiment si cela va aider, mais dire la vérité ne devrait pas poser trop de problème non plus. Du moins, c’est ce qu’il espère.

Tournant la tête vers Andreas, il lui sourit un peu avant de prendre de quoi grignoter dans sa main pour trouver une certaine contenance et se recolle le dos contre le dossier du fauteuil. Il se retient de venir passer sa main dans le dos de son amant, essayant de se tenir quand même un minimum devant le grand frère de ce dernier… c’est la moindre des choses.