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 (bru) j'croyais en mes chances mais quand tout fout le camps c'est pas normal...

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gare à la crise de la quarantaine
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(bru) j'croyais en mes chances mais quand tout fout le camps c'est pas normal...
Lun 29 Avr 2019 - 13:34
(bru) j'croyais en mes chances mais quand tout fout le camps c'est pas normal... 21780b73c9718a49606ad6a63de91242  (bru) j'croyais en mes chances mais quand tout fout le camps c'est pas normal... Tenor  
 « j'croyais en mes chances mais quand tout fout le camps c'est pas normal... »  brünnhilde jansen and baldur keller


Le temps passe vite, Baldur ne pourrait jamais prétendre le contraire, il avait suffisamment à faire pour chercher de l’argent. Il avait donc décidé de faire des petits boulots par ci, par-là, des petites missions sans importances. Il voulait toucher beaucoup d’argent en très peu de temps, les deux ne vont pas ensembles, c’est certain ! Il le savait mais avait passé toute sa vie à rien faire, si ce n’est vivre d’illusion, sans que ça n’est de vrai impact sur sa vie. Par quel miracle, il s’était décidé de revenir dans sa ville natale en sachant très bien ce que cela signifiait. Instable, mauvais, Baldur Keller n’était jamais réussi à rester longtemps dans cet endroit. C’est bien pour cela qu’il a passé sa vie à fuir. Fuir car c’était ce qu’il savait faire de mieux, et puis c’était si facile, il n’y avait aucune prise de tête, aussi il avait passé sa journée à ranger des caisses dans un entrepôt. Une tâche pas bien difficile même pour lui qui ne sait pas ce que c’est de travailler dur tous les jours, de devoir se lever de bonne heure le matin et de ne pas profiter des siens parce qu’on a un travail pesant. Et envahissant. Mais il avait une nouvelle fois puisée dans ses ressources et n’avait plus un rond. Cette vie le fatiguait à force. On le tirait vers le bas sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. Journée terminait, le jeune homme récupère ses affaires, mais surtout son blé avant de quitter l’entrepôt sans se faire prier. Cela lui permettra de tenir quelques jours supplémentaires, faible récolte mais il n’avait eu guère le choix. Sans aucun diplôme sans jamais avoir bossé vraiment, qui voudrait d’un boulet pareil ? Pas grand monde c’est certain, il remonte finalement sur sa bécane pour rentrer sur son bateau. Un superbe voilier, la seule chose dont l’homme est fier ! La seule chose pour laquelle il part travailler. Sur le trajet du retour pour rejoindre le port, il aperçoit un piéton qui traverse au feu rouge alors qu’il semble rouler un peu vite, mais le bruit de la moto fait sursauter la jeune femme, alors qu’il freine et manque de peu de la renverser, elle semble avoir glisser sur la route sans le vouloir, sans qu’il ne l’est touché. Baldur se gare un peu plus loin, râlant au fond de lui-même. Les piétons prennent parfois des risques pour gagner quelques dixièmes de secondes. Il se dirige alors vers la personne qui se trouve encore en plein milieu de la route, manquant de se faire écraser par une voiture pas décidé de s’arrêter malgré ses demandes de ralentir avec sa main. Si il avait pu, il lui aurait volontiers donné un coup de pied à l’arrière, sur le pare choc. Mais la voiture roulait bien trop vite, il s’approcha de la femme sans porter réellement son regard sur cette dernière. « Vous allez bien ? » Qu’il demande alors tendant sa main pour l’aider à se relever avant de poser son regard sombre sur elle. Il rate un battement, la vie est drôle parfois, il récupère sa main sans même réaliser ce qu’il est en train de faire. Brunnhilde Jansen. Ou celle qui fût à bien des torts la seule qui a su ranimé son cœur mort. Il sait aujourd’hui combien il est toxique pour elle, toxique pour toutes ses femmes qui croiseront sa route. Baldur Keller n’est pas de ses hommes stables qui peuvent prétendre être en couple. Cette douce et rêveuse jeune femme à qui il a torturé son âme, et son cœur jusqu’à disparaître sans lui donner signe de vie. « Bru… » Qu’il murmure entre ses lèvres tout en prenant soin de la regarder encore, un fin sourire apparaît sur son visage. Elle devrait pourtant le fuir comme la peste, il ravale avec difficulté sa salive tout en soupirant d’un pas nonchalant il complète la distance, lui tendant à nouveau sa main, espérant qu’elle ne le gifle pas en public. L’image qu’il renvoie est bien trop importante pour lui.


@brünnhilde jansen
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