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 Keep calm and drink up ! (Brecht)

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Keep calm and drink up ! (Brecht)
Jeu 8 Fév 2018 - 16:57

keep calm and drink up !
Brecht & Benett

« La philosophie et la bière c'est la même chose, Consommées, elles modifient toutes les perceptions que nous avons du monde.»
Exaspéré, tel était le mot qui définissait l’état d’esprit de Benett à l’heure actuelle. Entouré de sa merveilleuse femme, de sa fille et de son petit dernier, un diner de famille venait de débuter pour le meilleur et pour le pire. Benett a toujours aimé ses enfants plus que tout, il n’y avait aucun doute là-dessus, mais que ça pouvait l’ennuyer cette routine qui s’était installé au fil du temps et des années. Quinze ans qu’il était marié, quinze longues années laissant place à ce qu’il est aujourd’hui : un homme avec une quarantaine d’années, le rapprochant de plus en plus vers l’âge critique, l’âge où il sera un vieux grincheux. La trentaine avait été un cap plutôt difficile à passer, il se souvient encore des folies qu’il avait faites cette année-là, mais l’approche de la quarantaine avait fait de lui un homme infidèle. Lui qui avait réussi à seulement regarder sans toucher durant toute sa vie, il avait finalement succombé à une jeune femme bien trop jeune pour lui, une jeune femme qu’il voyait depuis maintenant trois ans. Trois ans de mensonges qui se rajoutèrent au mensonge de sa vie auprès de sa femme, sachant que son unique rédemption serait de tout lui dire, mais se trouvant dans l’impossibilité de le faire par peur de tout perdre. Ses enfants, sa maison et sa femme qu’il aime malgré tout. Le silence s’était installé à table, laissant place au vent frappant sur les baies vitrées de la maison. « Chéri !» Soudain, il fut sorti de ses pensées par la voix de sa femme, il secoua la tête afin de sortir de ses pensées avant de réaliser que toute la tablé regardait en sa direction. « Est-ce que tu peux me donner le sel ?» Il s’exécuta, ne comprenant pas ce qui venait de se passer, avait-il été absent durant quelques minutes, bien trop préoccupé par ses pensées ? Oui, c’était bien le cas. Il en était arrivé là, à être présent sans l’être, à avoir l’esprit ailleurs, un comportement qu’il ne devait en aucun cas avoir par peur d’éveiller des doutes auprès de sa femme ou même de ces enfants. Buvant une gorgée de vin avant de se lever de table sans un mot, il attrapa son téléphone qui était en train de sonner pour y répondre. « J’arrive tout de suite » Dit-il simplement avant de se tourner vers sa petite famille qui ne manquait pas de l’observer avec curiosité. « C’est le travail, je dois y aller, c’est important.» Il embrassa sa femme et s’en alla sans trop attendre.

C’est vingt minutes plus tard qu’il arriva devant ce bar, "Le lion". En ce soir de semaine et d’hiver, il n’y avait pas trop de monde dans les rues, mais le bar lui laissait paraître un brouhaha qu’on pouvait entendre de l’extérieur. Benett franchissait les portes sans trainer, retirant ses gants une fois à l’intérieur, il chercha du regard son interlocuteur qu’il avait eu au téléphone. Oui, il avait menti, il n’était pas venu ici pour le travail. Il avait ce besoin de souffler, de voir du monde et surtout d’être lui-même, sans secret à cacher. C’est installé à une table qu’il vit Brecht, le père d’une très bonne amie de sa fille. Il l’avait connu en déposant sa fille un soir chez les Baumgarten. Méfiant comme toujours, il avait tout d’abord enquêté sur lui et sa famille pour être sûr de laisser sa fille chez des gens bien, puis ils avaient discuté, ils ont commencé à sortir boire des verres pour au final se retrouver assez régulièrement pour discuter, se plaindre sur leur vie, leur femme. « Quel froid de canard !» Dit-il en serrant la main de son camarade de beuverie avant de retirer son manteau pour au final prendre place face à lui. « Tu m’as sauvé la vie !» Il fit un sourire à Berth tout en attrapant la carte présente sur la table en quête de nouveauté.
(c) DΛNDELION
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Re: Keep calm and drink up ! (Brecht)
Ven 9 Fév 2018 - 1:29
Keep calm and drink up
“...”
L'appel de sa femme le réclamant à partager un café avec elle en fin de journée, lui donnait l'impression qu'il allait finir ce jour en beauté. S'il avait pu voler, il l'aurait probablement fait, mais il a simplement marché d'un pas déterminé jusqu'à son véhicule pour la retrouver le plus vite possible. Était-ce l'annonce d'un probable pardon ? Ou lui laissait-elle une chance ? Il ne voulait pas voir d'autres raisons, et il l'aurait pourtant du. C'est bien plus déçu qu'il quitta le café, mine déconfite, qu'il rumina leur conversation plus longtemps et qu'il passa un temps considérable à fixer les papiers du divorce posés sur la table de chevet. Il la tenait comme ça, mais il ne la tiendrait plus très longtemps. Pas si elle continuait de jouer avec ses sentiments. Brecht prit sa voiture pour rouler sans réel but, la musique montant crescendo pour terminer en une sorte de raffut assourdissant. C'est finalement le chemin du Lion qu'il prit en dernier recours. Tout valait mieux que de rester dans cet appartement morne qu'il louait depuis peu pour avoir laissé la maison depuis deux mois à sa femme. Les heures avaient coulé sans qu'il ne s'en aperçoive vraiment, et lorsqu'il prit son téléphone et fouilla dans ses contact pour trouver avec qui passer un peu du temps qu'il restait de cette soirée, il se dit que se plaindre un peu en compagnie de Benett serait un bon coup de fouet à prendre. Brecht, c'est pas le genre d'homme qui passe son temps à pleurer sur son sort, mais raler c'est son domaine, raler pour mieux avancer. C'est comme ça qu'il avance, et tient bon jusqu'à ce qu'il trouve une solution, et sa solution pour ce soir, c'était un bon verre avec un pote. Il aurait pu tout aussi bien appeler Walter, mais pour l'instant, il n'aurait pas supporté son charisme légendaire sur la gente féminine. Et puis, sans doute était-il occupé. Aussitôt qu'il eu raccroché, qu'il se tapa une marche arrière pour se garer, s'avala un bout du sandwich qu'il s'était emporté et entra dans l'établissement, les épaules relevées par le froid qui s'estompait doucement, avant de s'installer à une table libre.

Le Lion est logiquement un bar dans lequel on n'entre pas sans avoir réservé s'il y a trop de monde, mais à force de côtoyer ce petit monde, il est devenu une sorte de VIP humble qui laisserait sa table à quelqu'un d'autre si on le lui demandait. Dans tous les cas, la soirée était calme. Il aurait pu aller dans un palais de la bière ou dans une brasserie pour faire plus simple, mais il avait envie de se retrouver en territoire ami, là où il savait qu'il ne rencontrerait pas l'une des amies de sa femme, ou il ne sait encore qui. Un serveur lui amena la carte, le salua et repartit presque aussitôt. Brecht fut très vite rejoint. Lui se leva, ils se saluèrent d'une poignée de main puis il retrouva son siège. « On en a encore pour un bon moment... » Hambourg n'était pas la ville la plus chaude d'Allemagne, il était habitué à ce genre de températures, si bien qu'il ne le sentait plus aussi vif qu'il ne l'était. Il esquissa un sourire grand, il était aussi heureux de tomber à pic à vrai dire. « C'était pourtant parti d'une intention égoïste tu vois ! » parce qu'il ne pourrait le dire, mais d'avoir vu sa femme l'avait foutu par terre, et il ne pouvait pas rester seul et penser à ça. « Ta femme ou les enfants ? » En pensant plus que la première option était la bonne. « Ne me dis pas qu'elle sait ? » demande-t-il le regard soudainement interrogateur, s'appuyant doucement contre le dossier, une main planqué dans ses cheveux. Il ne pouvait pas espérer pour son ami qu'elle vienne à l'apprendre un jour. C'est sur que la routine serait brisée, mais ça n'en serait pas la seule chose.
(c) nightgaunt


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Re: Keep calm and drink up ! (Brecht)
Lun 19 Fév 2018 - 17:41

keep calm and drink up !
Brecht & Benett

« La philosophie et la bière c'est la même chose, Consommées, elles modifient toutes les perceptions que nous avons du monde.»
La vie de Benett était parfaite, du moins en apparence. Depuis quelque temps, son passe-temps favori était de fuir sa famille adorée, non pas par manque d’amour, mais par besoin de liberté, par besoin de revivre ces années de gloire, revivre une vie qui lui paraît à présent si lointain. Se marier était pourtant une idée de sa part, il aimait sa femme, ils avaient un enfant à venir, c’était sûrement le meilleur chemin à suivre. Le temps n’a pourtant pas eu les effets désirés, peu proche de ses enfants, il avance chaque jour les yeux fermés voulant à tout prix oublier sa vie devenue si ennuyeuse, profitant des plaisirs charnels que d’autre femme que la sienne puissent lui offrir. Sa dernière en lice était une jeune étudiante, bien trop jeune certes, mais en sa présence l’âge passait en second plan. Chaque jour, il tenait à garder cette relation secrète, une relation qui pourrait mettre un terme à son mariage, mais qui causerait sûrement bien plus de problèmes. Il y a quelques mois, Benett s'est confié à une seule personne, Brecht. En sa présence, il ne se sentait pas jugé, il pouvait être lui-même et lui faire part de ses désirs les plus sombres sans aucune conséquence. Lui-même n’étant pas clean, il trouvait en lui un semblable, quelqu’un qui le comprend. Leur rendez-vous dans le bar était devenu hebdomadaire. Lorsque l’un ou l’autre avait envie de discuter, il faisait appel à l’autre. Ce soir, c’était Brecht qui avait fait appel à Benett, le sauvant d’une soirée ennuyeuse en famille qu’il aurait sûrement passé devant la télé ou dans son bureau à travailler. Il préférait affronter le froid en ce soir d’hiver que de rester cloîtrer dans sa maison familiale.

C’est quelques minutes après le coup de fil de Brecht que Benett était arrivé sur les lieux, faisant part du froid qu’il faisait à l’extérieur, il ne tarda pas à s’installer à ces côtés avec une grande hâte, boire une bonne bière. En écoutant son interlocuteur, il fit un sourire lorsqu’il lui affirma que ça partait d’une intention égoïste, des paroles qui ne le gêna pas plus que ça, puisque lui-même l’appelait des fois lorsque ça ne va pas. « Je te remercie alors pour ton égoïsme » Dit-il d’un ton amusé, avant d’apercevoir la serveuse s’approcher de leur table pour prendre la commande. Benett jeta un œil à son ami avant de prendre la parole. « Je vais faire simple ce soir, ça sera une bière, une grande bière !» En temps normal, il aurait commandé un whisky sans glace, mais ce soir, il voulait changer ces habitudes. Une fois la boisson commandée, Brecht ne manqua pas à le questionner sur son mal-être. Étais-ce les enfants, sa femme ? Les deux à vrai dire, sa vie l’étouffait. Après une allusion à la découverte de l’infidélité par sa femme, il ne manqua pas de faire les gros yeux, pensant quelques secondes à la scène que lui ferait sa femme si elle devait l’apprendre. Elle détruirait sûrement et ferait en sorte de le ruiner sans aucun doute. « Mon dieu non !» S’exclama-t-il en laissant échapper un petit rire nerveux. « Je crois que je ne serai pas face à toi si c’était le cas, elle serait sûrement en train de m’enterrer vivant en ce moment !» Il abusait certes, mais si ça avait été le cas son sort aurait sûrement été bien pire. « Quand est-ce que notre vie nous a échappées ? À l’époque, tout était beau et maintenant, j’ai l’impression d’être prisonnier de ma propre vie. » Il poussa un léger soupir pour accompagner ses paroles avant de lancer un regard interrogateur à son ami de beuverie. « Et toi, qu’est-ce qu’elle a dit encore ?»
(c) DΛNDELION


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Re: Keep calm and drink up ! (Brecht)
Mer 28 Fév 2018 - 2:33
Keep calm and drink up
“...”
Il lui répondit d'un signe de tête qui voulait bien dire « Il n'y a pas de quoi ». C'était plutôt à lui de le remercier, parce que de sa présence seule, il était un soutient. Il n'en avait peut-être pas conscience lui, mais Brecht, ça l'aidait bien de pouvoir parler de ça, de ses conneries, de ne pas forcément se voir comme le seul ayant le mauvais rôle. Pour son beau père, pour son beau frère, pour ses filles, il était le méchant de l'histoire, celui qui trompe sa femme et va voir ailleurs, alors que c'était à des années lumières de ça. Oui, évidemment, il l'avait trompée, mais il avait aussi reporté sa relation des premières années avec Luzia, dans celle qu'il entretenait avec son amante. Alors il pouvait être le mauvais élément du couple, mais sa femme n'avait-elle pas une petite part de responsabilité ? Parce que l'air de rien, se blâmer sans arrêt, ça commençait à le ronger de l'intérieur, et toute les années qu'il n'avait pas prit par peur de vieillir, il les accumulait maintenant, et son visage en laissait voir les traces. Benett et Brecht, ce qu'ils partageaient, cette galère de la vie conjugale, même si la situation n'était pas la même pour l'un et pour l'autre, c'était juste pour le chef d'entreprise, la meilleure chose qui ait pu lui arriver, de pouvoir échanger sur le sujet, de s'attarder un moment tous les côté négatif d'avoir des enfants. C'était ça après tout qui les avait rapprochés ces deux là, plus loin que l'amitié de leurs filles. Ils se comprenaient, qui pouvait le mieux se mettre à sa place que Benett qui vivait quelque chose de semblable avec sa famille. A partir du moment où il y avait tromperie, c'était qu'il y avait quand-même un problème dans le couple, et la faute retombait pourtant automatiquement sur celui qui a fait la connerie.
Heureusement pour lui, la femme de Benett n'avait pas mit la main sur ses activités extra-conjugales. Brecht riait rarement sur ce point avant d'avoir rejoint le côté sombre des hommes qui trompent leur femme, et il comprenait assez maintenant pour se laisser aller à rire lorsque son ami fit un commentaire sur la réaction qu'aurait eu sa femme. « Je ne la voyais pas si sauvage ! » Même les femmes les plus douces pouvait être d'horribles mégères lorsqu'elle en savait un peu trop. Sa femme même était la plus douces des fleurs, et il avait senti les épines le piquer lorsqu'elle était arrivée dans son bureau. Benett soulevait exactement les pensées qui avaient traversé sa propre conscience. Il n'avait pas lui-même trouvé la réponse à cette question, parce que tout se dégradait au fil du temps, l'habitude s'installait et détruisait tout jusqu'à rendre le meilleur moins beau. « C'est un peu ça... » approuve-t-il. La prison qui t'empêche d'avoir ce que tu voudrais, de revivre ce qui était avant, d'être celui que tu devrais être. Brecht pouvait être lui-même, mais il restait des concessions qui faisait qu'il avait déjà ressenti cette impression de cage autour de lui. « Et du côté amante ?  Tu t'en sors ? » lui n'avait pas eu la chance de trouver une partenaire éphémère qui respecte son autre vie. Elle l'avait bien niqué celle là, et en même temps, il ne pouvait pas complètement lui en vouloir.
« Moi c'est toujours la même chose, elle veut que je signe, tu peux pas savoir comme ça m'emmerde cette merde de divor... » leurs verres arrive. Oui, signer était hors de question, et pourtant, il se disait que ce serait plus facile. Il n'avait juste pas envie de le regretter plus tard, parce que c'est exactement ce qui se passerait, il s'en mordrait les doigts. Il remercie la serveuse d'un signe de tête et reporta son attention sur Benett. « … elle m'aura à l'usure ça c'est clair, mais qu'est ce que tu veux ! J'aime ma femme, et je suis plus certain que ce soit réciproque. » il la bloquait pour mieux la garder, mais il ne voulait plus voir ce sentiment de rejet qu'il y avait dans ses yeux. Il rit juste un instant avant de déclarer, se sentant vraiment comme le dernier des abrutis. « J'ai cru qu'elle m'invitait pour me dire qu'elle me donnait une chance... » c'en était presque drôle. « Aux femmes et au chaos de nos vies monotones ! » fait-il en levant son verre de bière d'un ton presque enthousiaste. La monotonie, le manque de l'autre, après tout, c'est ce qui l'avait poussé dans les bras de cette autre femme.
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Re: Keep calm and drink up ! (Brecht)
Ven 2 Mar 2018 - 12:40

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Brecht & Benett

« La philosophie et la bière c'est la même chose, Consommées, elles modifient toutes les perceptions que nous avons du monde.»
La vie bien trop parfaite de Benett l’avait poussé à commettre l’irréparable, non pas une fois, mais sur une durée de trois années. Trois ans qu’il fréquentait la même jeune femme derrière le dos de sa femme, pensant que jamais il ne se fera prendre. Non, il était bien trop malin pour ça et arrivait à effacer la moindre trace de la présence d’une autre, jusqu’à l’odeur de parfum sur sa chemise. Il avait pourtant bien des fois pris le risque de se faire prendre en se rendant dans des lieux publics en compagnie de la jeune femme, mais sa femme bien trop crédule et amoureuse n’avait jamais porté attention aux petits signes présents dans la vie quotidienne. Son mari étant souvent absent, elle avait mis jusque-là son absence sur le dos du travail, faisant confiance aveuglement à son cher et tendre tel la loi du mariage le suggère. Bien sûr, il savait qu’un jour ou l’autre la jeune Lisa allait en vouloir plus et que ça serait sûrement à ce moment-là qu’il sera le plus vulnérable. Heureusement pour lui, ce lourd secret, il pouvait le partager avec son ami Brecht qui lui aussi était dans une situation semblable à la sienne, bien que sa femme à lui avait découvert son infidélité et avait demandé le divorce sans préavis. Benett s’imaginait bien à sa place dans quelque temps, face à un divorce, brisant son mariage et sa vie de famille par la même occasion. Un événement qui ne le laissera pas indiffèrent et qui laissera sûrement des traces psychologiquement parlant ou matériel. Il perdrait une bonne partie de ses biens, ses enfants lui tournerons sûrement le dos et son amante fuira aussi par la même occasion, laissant un homme seul avec des remords.

Bizarrement que cela puisse être, c’est leur infidélité qui avait rapproché les deux hommes, pouvant se confier l’un à l’autre sur leur vie, si misérable soit elle. Benett avait conscience qu’il aidait son ami en lui tendant l’oreille, voulant bien l’écouter sur ce qu’il était en train de vivre avec sa femme, tout comme lui était aussi à l’écoute des problèmes dont Benett pouvait lui faire part. L’échange entre les deux hommes avait commencé avec un peu d’humour, parlant de la réaction possible de sa femme si elle avait appris l’infidélité de son mari. Valait mieux en rire, bien que le sujet n’était pas si drôle que ça. « Elle paraît calme, mais quand elle s’énerve ne vaut mieux pas être sur son chemin !» Sa femme était une femme calme et douce, mais lorsque quelque chose la chagrinait elle ne se retenais pas de monter sur ses grands chevaux et de faire savoir son mécontentement et il savait que si elle apprenait pour Lisa, la réaction de celle-ci serait des plus démesurées.

Ils avaient leur vie derrière eux et non plus devant eux, ils pouvaient pleurer sur leur sors en regardant dans le passé, mais le plus dur était sûrement de prendre des années à vu d’œil sachant qu’un jour, ils finiront six pieds sous terre laissant une image d’eux pas spécialement positive. Benett se posait souvent la question de ce qui avait bien pu lui échapper, mais la réponse n’était pas des plus évidentes. « Jusque-là ça peut aller, mais je pense que c’est qu’une question de temps, elle s’attache, tout ne tiens qu’à une corde » Il avait conscience que Lisa s’accrochait à lui, qu’elle était de moins en moins sensible à la présence de Benett dans sa vie, elle faisait preuve d’un attachement qui ne passait pas inaperçu et cela effrayait Benett qui, tant bien que mal, essayait de ne pas tomber dans le même panneau. « Le pire dans tout ça, c’est que je crois que je m’attache aussi, mais merde elle a vingt-deux ans… » Oui, il réalisait qu’il était dans l’embarras, que Lisa était bien trop jeune pour lui, que faisait-il ? Il savait que Brecht ne le jugeait pas et c’est ce qu’il appréciait en parlant avec lui, il pouvait tout dire sans passer pour le plus grand des connards. « Elle a été blessée, je pense que sa réaction peut se comprendre, mais ne la laisse pas te ronger de l’intérieur.» Il n’était peut-être pas le pro pour des conseils de ce genre, mais il essayait de conseiller son ami au mieux qu’il le pouvait. Bien sûr, il n’était pas dans la tête de Luzia pour savoir à quel point elle en lui en voulait. « Prouve-lui que tu l’aimes, elle ne pourra rester insensible éternellement. » Levant son verre, il fit une petite grimace lorsque Brecht lui annonça qu’il avait eu un faux espoir en se rendant chez sa femme. Compatissant, il trinqua avant de boire une gorgée de sa bière. « Un jour, elle nous détruirons, mais n’a pas dis notre dernier mot !»
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Re: Keep calm and drink up ! (Brecht)
Jeu 29 Mar 2018 - 2:06
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“...”
Il ne l'aurait jamais imaginé, et n'y aurait pas cru si on lui avait dit ça un jour. Mais Brecht se rangeait du côté des hommes infidèles, du côté des maris qui trompent leur femme, pour échapper à une vie monotone, pour s'offrir une nouvelle idylle, ou tout autre raison qui est propre à chaque homme qui le fait. Il ne voyait pas les choses ainsi avant d'en être un, il ne voyait que la trahison, alors qu'aujourd'hui, il y avait plus en jeu qu'une simple trahison. Tromper sa femme, c'était bien plus complexe que le simple fait de la tromperie. C'était aussi le moyen de mettre le doigt sur le problème qui faisait vaciller un couple, voire parfois, le moyen de soigner temporairement les plaies jusqu'à ce que la femme ne soit au courant. Il avait une part de honte dans ce qu'il avait fait, c'était certain, mais il restait qu'au bout du compte, elle devait aussi avoir conscience de ses erreurs avant que Brecht ne regarde leur amour s'échapper. Benett fit une remarque sur le caractère de sa femme lorsqu'on l'énervait, ce qui eut bien le don de tirer à Brecht un rire. « Oh... je veux bien te croire vas, les femmes les plus douces sont les plus révoltés ! » l'un de ses sourcils se levant sur sa propre affirmation alors que les ses yeux vinrent faire un tour visuel de la salle.
Ils avaient parlé de leurs amantes respectives. Brecht, pour lui, tout ça c'était terminé, mais il comprenait, il pouvait se mettre à sa place sans le juger, et il pouvait juste constater qu'ils n'étaient pas les pires maris après tout. Certains couchaient à droite et à gauche, avec la première femem qui leur faisait de l'oeil. Eux n'en avait qu'une d'amante, une femme qui avait accepté leur condition d'homme marié pour un statut délicat à porter, un statut avec peu d'espoir d'une vraie relation qui leur est dévouée après ça. Elle s'accrochait alors... il n'était pas certain que ce soit une bonne idée ça, et c'est ce qui lui fait donner un mouvement de tête en arrière. Benett aussi, la une ride vint se creuser entre ses sourcils. Il n'était pas complètement surpris, mais c'était extrèmement dangereux pour lui. Baumgarten lui, avait su couper court avant que les sentiments ne surgissent trop en son cœur. Il avait su s'arrêter à temps, même si ce devait tout de même être un tantinet trop loin dans leur relation. En réalité, ça n'aurait jamais du commencer, c'est ça le juste mot. « Parce que tu crois que c'est l'âge le problème dans l'histoire ? » fit-il. Il le soutenait, il espérait juste qu'il savait ce qu'il faisait avec cette fille. Parce que si les sentiments s'en mêlaient, le retour en arrière serait plus difficile, voire impossible. « Est-ce que c'est pas risqué de continuer avec elle si tu ressens quelque chose pour elle ? » Il ne voulait pas le voir démoli, franchement, lui l'était assez comme ça, il ne voulait pas qu'il en arrive de même à un ami tel que Benett.

Il haussa les épaules. « Ouais, puis ça peut pas être pire au moins ! » lança-t-il dans un faux optimisme. Ils vinrent à trinquer. Il n'aurait pas dit mieux... « et encore, je pense qu'elles en diront de même pour nous. » renchérit-il une fois avoir prit une grande gorgée de bière, comme quelqu'un qui en a vraiment besoin.
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Re: Keep calm and drink up ! (Brecht)
Mer 1 Aoû 2018 - 0:02

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Brecht & Benett

« La philosophie et la bière c'est la même chose, Consommées, elles modifient toutes les perceptions que nous avons du monde.»
Le point commun qui liait les deux hommes n’était pas des plus courant, mais s’il y avait une chose pouvait être bien vu, c’était bien le fait qu’ils pouvaient se faire confiance à ce sujet. Personne n’avait été mis au courant du dérapage de l’avocat avant lui, il était le premier à qui il avait confié sa faute et avait été soulagé de pouvoir en parler à un ami qui ne l’avait pas jugé sur son acte. Benett lui faisait part de son ressenti concernant sa relation avec sa maîtresse, alors que tout devait être qu’un jeu, un moment d’égarement, il s’était fait avoir par des sentiments qui étaient apparus sans réellement prévenir. Il ne comprenait pas comment un homme marié, en l’occurrence lui, pouvait continuer de vivre sa vie de famille en aimant sa femme tout en commençant à en aimer une autre en même temps. Il repensait aux nombres d’affaires qu’il avait défendues, d’hommes ayant trompé leur femme, le divorce étant la seule solution en option. Il n’avait pas envie d’être l’un de ces hommes au tribunal devant se battre pour la garde de ses enfants ou pour conserver sa maison, non, il n’était pas prêt pour cela et il comptait bien faire son possible pour maintenir sa relation dans l’ombre.

Puis il faisait part à Brecht ses doutes, lui faisant savoir qu’il s’attachait à cette jeune femme qui était bien trop jeune pour lui. Merde. Il se rendait compte à travers son verre que son âge pouvait être un problème pour la suite, mais Brecht avait l’air de lui annoncer le contraire, tentant de le faire réagir sur le fait que c’était dangereux pour lui de s’attacher à cette jeune femme. « Tu as raison, mais c’est plus fort que moi » dit-il, en soufflant en coup. « C’est vraiment risqué pour moi, je pourrais perdre énormément et je ne parle pas que de matériel, il y a les enfants, Louise, j’ai pas envie de les détruire. » Il pensait vraiment ce qu’il était en train de dire, mais ne pouvait pas lui expliquer comment il en était arrivé là, car lui-même n’avait pas vraiment conscience de l’état avancé de ses sentiments. « Je me suis mis dans un merdier, mais bon, à moi de faire en sorte de garder tout ça secret et peut-être que le temps m’aidera à y voir plus clair. » Il lui faisait un sourire avant de trinquer, buvant une bonne gorgée de son verre tout en réagissant aux dires de Brecht en haussant les sourcils comme pour confirmer ce qu’il était en train de dire. « En tout cas ça me fait vraiment plaisirs de pouvoir discuter de ça avec toi, j’avais l’impression de devenir fou à force ! »
(c) DΛNDELION


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