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 [Brecht] After a night of love

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[Brecht] After a night of love
Dim 11 Mar 2018 - 3:43
Doucement, les yeux de Luzia s’ouvrirent. Elle bâilla avant de les refermer, se pressant contre le torse contre lequel elle était étendue, la tête posée dessus. Du bout des doigts, elle caressait sa peau avec tendresse sans vraiment réfléchir. C’était tout bonnement une habitude après chaque fois qu’elle se réveillait après s’être endormie après une nuit d’amour. Elle gémit avant de venir embrasser sa mâchoire, à moitié endormie, et elle se redressa, les yeux plissés, pour regarder l’heure. Six heures du matin… Elle se recoucha en soupirant et elle posa son regard sur Brecht. Elle songea qu’il était magnifique… Endormi, il était tout à fait mignon à regarder… jusqu’à ce que sa tête fasse « tilt ». D’un coup, elle sursauta en se couvrant le plus possible de la couverture. Elle avait dérapé et l’avait invité à la rejoindre dans son lit, ils avaient fait l’amour jusqu’à ce qu’ils s’endorment l’un contre l’autre, mais elle n’aurait pas dû. Vraiment pas! Ce n’était vraiment pas le moment! Elle ne savait pas du tout ce qu’elle voulait au fond. Une part d’elle voulait mettre fin à tout ça avant d’avoir plus mal encore. Une autre voulait lui laisser une chance au nom de leur famille, mais aussi de l’amour qu’elle portait encore pour lui. Pour l’heure, c’était trop tôt. Il posa sa main sur son épaule et il la secoua.

- Brecht? Debout! Il est temps de s’habiller! Il est déjà six heures du matin!

Elle se dépêcha à enfiler ses dessous et son peignoir avant de se retourner vers lui, rouge comme une tomate.

- Je vais aller nous faire du café en bas. Ne fais pas de bruit pour ne pas réveiller les enfants!

Elle se dépêcha à descendre en soupirant et se frappant la tête. Qu’est-ce qu’elle avait foutu?! Elle se sentait super mal. Cette nuit avait été superbe, rien à redire là-dessus, mais elle ne voulait pas lui donner l’impression que tout était revenu comme avant. Il lui faudrait du temps pour se décider et ce ne serait pas une seule nuit qui allait lui faire changer d’avis comme cela. Dans la cuisine, elle fit bouillir l’eau puis prépara leur café selon les goûts de chacun. Elle savait par cœur comment il l’aimait. Elle finit par déposer les tasses sur la table et elle s’assit sur une chaise en se demandant si sa vie allait s’améliorer ou empirer avec le temps. Elle espérait que tout deviendrait clair à un moment où un autre.
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Re: [Brecht] After a night of love
Mar 20 Mar 2018 - 1:52

Là, endormi, Luzia tout contre lui, il n'avait pas conscience qu'il était dans un de ces moments où l'on se sent heureux, où tout semble être revenu à la normale. L'homme heureux qui a passé la nuit avec sa femme, qui a fait l'amour avec sa femme, qui n'a fait que ce que la société prédirait d'un couple mais qui n'était plus leur quotidien à présent. Il l'avait raccompagné, et les choses s'étaient faites d'elles-même, bien qu'il soupçonnait les quelques verres de Luzia comme les entremetteurs qui l'avaient poussée dans ses bras à nouveau. La douceur de son baiser ne le réveille pas, il rêve, juste des images ordinaires d'un homme qui n'a plus la même angoisse au tripes. D'un sursaut il se réveille lorsque Luzia le presse alors qu'il dort apaisé, défait du poids de ne plus l'avoir à ses côtés, de ne plus sentir sa peau douce contre la sienne. Alors tout n'est pas revenu à la normale. Il geint, il n'a pas envie de se lever, pas envie de retourner à une routine sans elle, pas après ça, pas maintenant qu'il avait la nette illusion de l'avoir de nouveau toute à lui. Il tend son bras pour attraper la main de sa femme avant qu'elle ne s'habille, il l'effleure à peine alors qu'elle est décidée à se détacher de lui et de ce lit dont lui n'a plus envie de se défaire. L'idée de s'y attacher pour qu'elle ne puisse pas le remettre à la porte lui traverse l'esprit, la part du gamin a pensé, l'autre part ferme la parenthèse et revient au sujet. Elle se retourne vers lui, il remarque ses pommettes rouges alors qu'il l'a observée se changer. Il adore quand elle rougit, si bien qu'il ne fait pas même attention à sa demande, à ce qu'elle vient de lui dire, souriant niaisement. « Tu sais que t'es belle quand tu rougis ! ».

Il reste quelques secondes là, à repenser à leur nuit avant d'enfiler son caleçon et le reste de ses vêtements. Il se sent être l'amant de sa propre femme, et si ça ne durait qu'un temps, comme un échelon à gravir jusqu'à la retrouver complètement, elle et sa famille, il ne disait pas non. Il se fait rapidement un brin de toilette, avec la discrétion d'un chat, il suppose qu'il prendra une douche à l'appartement, et la rejoint à la cuisine, lui déposant un rapide baiser dans le cou avant de trouver sa place habituelle. Il n'a pas envie non plus de la brusquer. Vouloir aller trop vite peut réduire à néant tous les efforts accomplis et ne pas en faire assez voudrait dire qu'il n'a pas plus que ça envie de la retrouver. « Merci... » fait-il alors qu'il commence à remuer son café noir avec bien trop de sucre pour son âge qui augmentait. Il hésite à dire quelque chose, à vrai dire, les gestes et les actes avaient bien plus parlé pour lui cette nuit qu'il ne pourrait dire ce matin. « Il ne faut pas que les enfants me voient ici je pense... » fait-il à voix basse. Question ou affirmation, le ton se posait entre les deux. « Tu étais... merveilleuse cette nuit. » qu'il lâche ne pouvant se détacher de cette symbiose avec celle qu'il n'a pas envie de quitter, ni pour aller au bureau, ni pour se retrouver de nouveau seul dans cet appartement vide.

hrp: pardon si il y a des mots de travers où autre, je suis sur le tel :o
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Re: [Brecht] After a night of love
Lun 26 Mar 2018 - 4:16
Luzia avait l’impression d’avoir fait une belle connerie. Pourtant… Bon sang… Que cette nuit avait été merveilleuse! Pendant un moment, elle avait pu oublier qu’elle devait lui en vouloir et elle s’était laissé aller à ses envies et à ses sentiments pour lui. Il avait été tellement doux avec elle et tellement tendre… Entre ses bras, elle se sentait devenir une petite chose toute fragile. Pourtant, en ce moment elle ne voulait pas se sentir aussi molle… Ce n’était pas du tout le moment de se laisser aller aux souvenirs et aux sentiments. Elle ne devait pas se permettre de baisser sa garde.  C’était trop récent encore pour qu’elle le laisse revenir dans sa vie. Elle lui avait déjà permis de revenir dans son lit, c’était déjà bien assez pour le moment! La principale menace actuellement était son propre mari. Celui-là même qui la regardait se changer et cela l’avaient fait rougir. Cela semblait l’amuser et il lui dit qu’elle était belle quand elle rougissait.. Sans rien dire, Luzia descendit pour préparer du café pour eux deux. Il voulait se faire pardonner. Elle n’était pas aveugle. Pourtant, elle avait peur de se laisser aller…

Finalement, il finit par la rejoindre. Elle eut un frisson en sentant les lèvres de Brecht dans son cou. Elle aimait beaucoup trop ça. Toutes ces attentions, cette tendresse, ses baisers, ses caresses… Elle donna la tasse de café à son époux et elle s’installa en face de lui avec sa tasse dans ses mains. Elle prit une gorgée, puis une deuxième sans oser le regarder pendant qu’il disait que les enfants ne devaient pas le voir et qu’elle avait été merveilleuse.

- Non… Vraiment pas. Ce n’est vraiment pas le moment… Chéri… Brecht, je… Tu me rends heureuse… Je me sens bien quand tu es là et cette nuit a été parfaite. Je me suis sentie comme si j’étais ce qui était le plus important à tes yeux. Si ce n’était que de moi, je te demanderais de revenir à la maison, mais je ne peux pas. Pas tout de suite… J’ai encore beaucoup trop peur. Il faudra me laisser du temps. En attendant, nous pouvons… nous revoir et je pourrais passer à ton appartement quand les enfants dorment à la maison, mais sans plus pour le moment. C’est le mieux que je puisse te proposer pour le moment, mais je t’aime encore.

Timidement, elle tendit sa main pour prendre celle de son mari dans la sienne.

- Comment tu vas? Il est bien ton appartement?
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Re: [Brecht] After a night of love
Jeu 19 Avr 2018 - 19:02
C'était beau et brutal cette situation. Brecht avait envie de tellement plus, de la retrouver, d'être avec sa famille, d'être avec tous ceux qu'il aimait bien plus qu'entre des murs vides qui n'avaient plus rien d'accueillant si ce n'était qu'au départ, il semblait penser qu'ils lui donneraient une touche de liberté. Mais comme il était bon de prendre le temps d'un café avec sa femme, de l'avoir près de lui en se réveillant, même s'il n'avait pas pu la serrer encore dans ses bras ce matin, même s'il n'en avait jamais assez lui, parce qu'il n'en pouvait plus de cette situation. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour qu'elle le pardonne, mais trop en faire serait comme faire un pas en arrière.  
C'était étrange de faire comme si rien ne s'était passé, alors qu'il y avait bel et bien eu cette nuit qu'il n'était pas prêt à mettre de côté. Il remuait son café tout en l'écoutant, et le mouvement machinal se fit plus long à mesure qu'elle avançait en paroles. Ses yeux ne la quittaient pas. Il était bien plus attentif qu'il ne l'avait été depuis son réveil. Il n'avait pas imaginé un rapprochement de cette manière. Brecht ne s'était pas préparé à cette éventualité, il n'en avait d'ailleurs pas vraiment besoin, qu'il s'axait déjà sur le même avis. Il était prêt à tout pour la récupérer, il espérait juste qu'elle ne voit pas ce moyen comme une étape pour lui dire adieu et bon vent. Il passa sa main sur son menton, là où il était habitué à retrouver la barbe naissante qu'il laissait de coutume et qu'il avait choisi de faire disparaitre pour le bal, en cas, le cas n'aurait pas pu être mieux choisi. Brecht ne pouvait pas s'empêcher de penser que tout était gagné, que si elle en venait à lui proposer qu'ils se voient même ne serait-ce que pour des rendez-vous intimes, il la ramenait vers lui, elle en redemandait, et il l'aurait de nouveau rien que pour lui. Il avait le regard tendre alors qu'elle avait abordé le fait qu'elle était heureuse qu'il soit là, qu'elle avait passé une nuit parfaite. C'était tout ce qu'il espérait, que cet état de plénitude qui remplissait les sentiments de cette matinée, soient aussi partagés. « Je ne t'en demanderais pas plus pour l'instant, je suis juste, content que tu veuilles qu'on se voie. »

Il la regarde, sa main attrapant la sienne qu'elle approche doucement vers lui. Il ne pourrait rien lui refuser à ce stade, cette proposition, c'est la récompense de plusieurs mois d'abstinence et de séparation avec celle qu'il aime, la lumière au bout du tunnel alors qu'il se sentait presque abandonner, las d'être mis à l'écart, et pourtant, c'était bel et bien de sa faute, assez pour qu'il comprenne que Luzia subissait bien pire de son côté. Il arrête de touiller son café noir pour plutôt en avaler quelques gorgées de manière rapide pour reposer la tasse aussitôt. « Il n'est pas trop mal, il manque beaucoup de toi et des enfants.... » fait-il d'un air songeur alors qu'il visionnait mentalement l'image de cet appartement trop vide avec l'image de Luzia. « … mais tu le verras quand tu viendras ! »  Brecht avait le regard qui se voulait être conquérant.  « J'espère que tu viendras... je serais là. » fit-il la fixant dans les yeux avant de déposer un baiser furtif sur sa main. Il était bien tôt, mais il crut entendre quelques bruits venant de l'étage, ce qui lui fit détourner la tête aussitôt. Il n'avait pas envie de disparaître comme un voleur, par chance, il savait que les filles mettaient un certain temps avant de descendre. Il se lève, détachant sa main de celle de sa femme pour vite laver sa tasse qu'il finit d'un trait pour être prêt à partir dans le cas où il entendrait des pas dans les escaliers. Il se rapproche de nouveau au plus près de sa femme pour parler d'une voix plus basse, presque chuchotant. « Demain soir,  je pourrais t'inviter à diner, juste toi, et moi ?  »  
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Re: [Brecht] After a night of love
Ven 20 Avr 2018 - 23:28
Luzia eut un petit sourire triste en l’écoutant lui répondre. Elle aurait voulu lui dire que tout était fini et qu’ils pourraient recommencer comme si de rien n’était, mais la vérité était qu’elle ne se sentait absolument pas prête à le laisser revenir complètement dans sa vie. Elle n’arrivait pas à oublier cet appel qui lui avait fait du mal et il hantait ses cauchemars. La rousse voulait croire en lui et en ses tentatives, mais elle avait besoin d’y aller tout doucement. Elle ne voulait pas avoir mal à nouveau même si l’absence de son mari lui faisait tout aussi mal que les mauvais souvenirs. Elle ne comprenait pas encore tout à fait ce qu’elle attendait de tout ça même s’il était évident qu’il restait l’homme qu’elle aimait. Elle avait envie de lui donner une chance, mais elle ne voulait pas non plus lui faire du mal si cela ne se passait pas comme il l’aurait souhaité.

Elle sursauta d’un coup lorsqu’elle entendit en même temps que son époux du bruit venant d’en haut. Tendant l’oreille, Luzia sentait son cœur battre la chamade en espérant que les enfants n’allaient pas descendre tout de suite. Ils étaient aussi l’une des raisons pour lesquelles elle avait si peur de laisser Brecht s’approcher d’elle. S’était déjà bien difficile pour des enfants d’apprendre le divorce de leurs parents, alors elle ne voulait pas empirer les choses en leur donnant de faux espoirs qu’elle devrait peut-être taire. Rien ne garantissait la réussite de cette nouvelle tentative. Elle ne manquait pas de motivations, loin de là. Elle sentait au plus profond d’elle-même que c’était la bonne décision et il lui semblait qu’elle n’avait jamais été aussi étendue depuis plusieurs mois, mais elle avait fait confiance à son mari en croyant dur comme fer qu’il lui serait toujours fidèle. Elle voulait bien croire qu’il ne recommencerait pas, mais cette expérience lui avait appris qu’on ne connaît pas aussi bien nos proches qu’on le croit et qu’ils ont tous leurs jardins secrets. Elle se sentait obligée de rester sur ses gardes afin de préserver son cœur. Cela avait mal commencé puisqu'elle frissonnait à un simple baisemain de sa part.

Son regard suivit la quarantenaire pendant qu’il se dépêchait à laver sa tasse. Elle passa une main dans ses cheveux en songeant que ça lui avait manqué sa présence dans cette maison. Sans lui, elle se sentait comme une étrangère qui se faisait passer pour la propriétaire quand ce n’était pas le cas. Elle devait avouer qu’elle avait de la chance. Elle aurait pu tomber sur pire. Il y a des maris bien plus salopards qui n’ont aucun remords lorsqu’ils trompent leurs épouses et si ces dernières découvrent la mascarade, ils n’hésiteraient pas à tout leur prendre lors d’une procédure de divorce. Son homme avait lui-même trouvé un appartement plutôt que jeter sa famille dehors et sa peine était visible. Il avait fait une bêtise, mais elle ne pensait pas que c’était une mauvaise personne pour autant. Il restait l’homme qu’elle aimait depuis une bonne dizaine d’années.

- Dîner… Demain soir? C’est possible, suffirait que je dise aux enfants que j’ai un repas d’affaires, elle dit en se grattant la joue. Les filles devraient pouvoir se débrouiller pour faire à manger. Alors, j’accepte avec plaisir. Ce sera chez toi ou au restaurant? Pour savoir comment je dois m’habiller, selon l’endroit où nous irons…

Elle ne voulait pas trop en faire, mais tout de même être assez belle aux yeux de son mari. Selon la situation, elle s’adapterait. D’ailleurs, elle tendit l’oreille en se souvenant des bruits venant d’en haut. Il n’y en avait plus… Ils avaient encore un peu de répit, mais pour combien de temps?

- Si tu dois me contacter ou venir me voir, contacte-moi par courriel ou après le travail… Mon père a juré qu’il te tabasse s’il te revoit et j’ai peur qu’il soit sérieux…
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Re: [Brecht] After a night of love
Mer 9 Mai 2018 - 1:30
Être l'amant de sa propre femme, sérieusement, il estimait vraiment que c'était la chance d'un probable retour auprès de celle qu'il aime. Mais tout cela était tellement difficile à accepter. Juste le fait qu'elle n'ait pas besoin de lui au quotidien, qu'elle puisse tout assumer, qu'elle lui propose qu'ils soient une solution temporairement calquée sur le schéma d'une femme avec un amant. Mais il s'estimait encore heureux que l'homme en question, ce soit lui. Luzia avait le plus grand des cœurs, l'une des raisons pour laquelle il l'avait épousée, il savait qu'elle ne le trahirait pas, et le pire, c'est que lui avait pu le faire, de plus, sur la durée et si la culpabilité le rongeait, il ne pouvait pas gâcher onze années de bonheur pour deux mois de conneries.

Les enfants se levaient, alors il fallait faire vite. Elle semblait avoir l'esprit ouvert à le retrouver, à le voir, alors il en profita pour lui demander de diner avec elle. Brecht n'était pas un grand séducteur, mais il avait l'avantage d'être un romantique, de savoir faire plaisir ou surprendre la plupart du temps, lorsqu'il n'en faisait pas trop. Les plans que faisait la belle rousse vinrent le contrarier. C'était dur d'entendre ça, d'entendre, indirectement, qu'il n'était plus digne de l'inviter proprement, de venir la chercher à leur porte pour la mener, peu importe l'endroit tant qu'ils étaient ensemble. Elle avait besoin de romantisme, lui avait besoin de lui montrer qu'elle était toujours la perle des femmes à ses yeux, il n'avait pas envie de la cacher dans son appartement dès le début de soirée. « Que dirais-tu d'un restaurant, et... on voit où la soirée nous mène ? » Il imaginait déjà quel restaurant, se mettant à penser qu'il pourrait même faire la folie de le réserver seulement pour eux deux, pensée bien plus prétentieuse qu'il ne l'est lui-même, mais il avait envie de faire des folies, de crier cette part de joie qui l'habitait sur tous les toits. Sa femme l'aime, c'est tout ce qui importe non ? Les petites tracasseries d'histoire où il ne serait que l'amant, il voulait faire son possible pour ne pas se mettre ces conneries en tête, parce qu'elles ne le lâcheraient plus une fois bien ancrées dans son cerveau.

Les coudes appuyés sur le plan de table, il fut plutôt prit d'une vive angoisse lorsque Luzia parla de son père. 'Mais pourquoi le lui as tu dis?' pensa-t-il sur l'instant, et puis il revint là dessus en se disant qu'il était le seul fautif, qu'il n'avait qu'à s'en prendre à lui-même. Il espérait qu'il ne savait pas au moins, tous les détails sordides qui révélaient qu'il était allé se morfondre comme un ado dans les bras d'une femme qui ne lui voulait pas que du bien, et ce, pendant deux mois, ces deux mois d'absence où monsieur avait envoyé sa fille dans un autre coin du monde. « Je n'ai pas peur de ton père. » oh que si, il avait peur qu'il fasse revenir Luzia sur ses pas alors qu'elle ne lui avait pas encore pardonné. Il ne voulait pas faire du soucis à sa belle en lui faisant sentir qu'il pourrait tout de même aller à l'agence pour la trouver, alors il ajouta. « Je ne trainerais pas dans les parages de l'agence ne t'en fais pas, mais tu sais que s'il veut me trouver il sait où sont mes bureaux. » et l'idée qu'il vienne lui taper scandale le fit frissonner. « Il ne sait pas à quel point je t'aime, Luzia. » et s'il le savait, il est certain qu'il pourrait aussi faire impasse sur ses mauvaises actions. « Dix-neuf heures ou vingt heures pour demain ? » Il préférait déjà penser à l'idée de la retrouver en tête à tête, plutôt que de s'éterniser sur son père. Si lui avait encore le sien, il lui ferait aussi la misère sur ce qu'il a fait, parce qu'il dirait qu'il ne l'a pas élevé pour qu'il devienne un connard qui pense avec ses couilles.
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Re: [Brecht] After a night of love
Mer 23 Mai 2018 - 20:31
Luzia n’aimait pas cette mentalité qu’avaient certaines personnes comme étant dents pour dents, œil pour œil. Pourquoi fallait-il rendre la monnaie de leur pièce aux gens qui vous faisaient du mal. Évidemment, elle croyait à la justice et Luzia n’hésiterait pas à demander réparation, mais elle ne souhaitait pas le mal à personne. Elle n’était pas ce genre de femmes à chercher vengeance. Non, elle était trop douce, trop gentille la belle rousse pour faire une chose pareille. Oui, Brecht lui avait fait énormément de mal et elle lui en avait voulu de l’avoir trompé, mais elle n’irait jamais faire la même chose. Jamais elle ne pourrait lui faire du mal volontairement. À la limite, après le divorce elle se serait permis de refaire sa vie, mais pas avant. Ça ne lui semblait pas acceptable et un mauvais exemple pour leurs enfants. De toute façon, elle avait accepté de lui donner UNE seule chance, alors elle le lui offrait et agirait à peu près comme une épouse en respectant ce qu’il n’avait pas respecté. Voilà une question de respect.

Son époux proposa le restaurant et la rousse hocha la tête en souriant à Brecht. Elle ne comptait pas s’enfermer avec lui à l’abri des regards après tout. S’ils voulaient se donner une vraie chance, ils avaient intérêt à se la donner à fond dans celle-ci. Il faisait l’effort de faire un pas vers elle, lui tendre la main, alors elle allait la prendre et voir ce que cela allait donner au final.

- Ce sera avec plaisir, Brecht… Tu voudrais bien m’emmener à mon restaurant favori? Tu sais, où ils font de succulents burgers! Je n’y ai pas mis les pieds depuis une éternité…

Comme elle finit par mentionner son père, elle observe la réaction de son mari qui lui répond. Elle sentait qu’il ne disait pas vraiment la vérité. C’est ça être marié avec une personne pendant 10 ans! Elle le connaissait bien!

- Je ne tiens pas à ressortir de sujet avec lui. Je lui ai dit parce que j’avais besoin de parler, mais ce que je fais de ma vie me regarde, pas lui… Puis je n’ai pas envie qu’il te fasse des misères… Tu sais à quel point il est papa poule…

Mais soudain, ils peuvent entendre des pas qui semblent plus près. Luzia sursauta et elle se leva.

- Tu devrais y aller…, elle dit en le poussant vers l’entrée avant de lui voler un baiser rapide sur les lèvres.

Elle caressa sa joue du bout des doigts.

- J’ai envie de croire en nous. File maintenant avant que quelqu’un ne te voie. Je t’aime Brecht.
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