[Marché de Noel] Rosalinde&Tomas • Merry Oh Oh Oh !
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gare à la crise de la quarantaine
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Tomas Schuylers
Age : 44 Né.e le : 11/12/1979 Messages : 28 Longueur de posts : 300 à 500 mots, plus selon inspiration Avatar : Stephen Amell Points : 205 Date d'inscription : 23/09/2023
[Marché de Noel] Rosalinde&Tomas • Merry Oh Oh Oh !
Lun 18 Déc 2023 - 13:17
merry oh oh oh !
you were right, my heart will be just fine despite who i liked Φ By Jacob Lee
Pourquoi t'avais accepté déjà ? Ah oui, c'est vrai. Ce n'était pas toi qui avait accepté, mais bien elle qui t'avait surpris quand tu as posé des conditions saugrenues. Dans le fond, tu te sens un peu démuni de te trouver là, dans une tenue qui n'est plus dans tes habitudes. Vous avez convenu d'un rendez-vous au marché de Noel, après qu'elle t'ait transmis les fonds pour pouvoir bien t'habiller. Pour le coup, tu n'avais vraiment eu le choix que de te rendre au marché de Noël.
T'es le genre de gars à fond sur Noel, pourtant, le genre de gars capable de te ramener avec un pull moche tous les jours du calendrier de l'avent, même après la période de Noël. Pour toi, c'est ainsi qu'on va sur un Marché de Noel. Mais pas cette fois. Arrivé à Barmbek, tu t'avances vers un stand. Ici, il y a tout qui te tente. C'est un piège de t'amener là, car il suffisait de quelques saucisses bratwurst, du chou frisé, d'un peu de bon vin chaud aux arômes à la fois sucrés et amers, suivi d'une bonne crêpe, et tu ne pouvais plus rien refuser. Enfin, sauf d'en rajouter, parce que c'était des séances en plus encore et encore à la salle. Mais là n'était pas la question, ce n'était pas vraiment à l'ordre du jour.
Tu t'installes à une table en bois vide, assortie de longs bancs pour pouvoir s'asseoir en meute, plutôt proche -un peu trop, d'ailleurs- de la scène de marionnettes. Les enfants vont sûrement bientôt arriver et faire beaucoup de bruit, surement trop à tes oreilles. Mais tant pis, c'était ainsi. Tu as ensuite commencé à boire le vin chaud que tu t'étais commandé, cela ne privant pas ta commanditaire d'en faire de même par la suite- histoire de te réchauffer, alors que la neige semblait être tombée il y avait des jours et des jours, bien qu'elle n'avait pourtant pas fondu depuis, ou pas entièrement en tout cas, refroidissant l'air de la ville.
Tu remontais ta manche, et baissais ton gant, afin de regarder l'heure. Bon, tu espérais qu'elle serait ponctuelle, il ne manquait plus que quelques minutes avant l'arrivée de la blonde, au point donné de RDV -que tu avais choisi, ce que tu regrettais déjà amèrement- pour mettre au point les choses. Dans le fond, tu espérais sincèrement que ce n'était qu'une vaste blague, une mauvaise blague, en vérité, et qu'il n'y avait pas vraiment matière à te faire passer pour un autre. Mais au fond de toi, tu ressens très bien que ça n'a pas l'air d'être une simple boutade. Pourquoi t'avais bu, ce soir là aussi ? Pourquoi t'as juste pas mis un stop, sévère, et sans tergiversations ? T'es juste pas capable d'être catégorique ?
Et pendant que tu remettais ton gant et ta manche, tu as entendu le glissement d'une chaussure d'enfant sur le verglas, et sans prêter gare, tu t'es retrouvé presque la tête la première dans ton vin chaud, qui s'est reversé sur ta doudoune. Tu t'es très vite levé et tourné. Ce n'était pas l'enfant, qui venait de te bousculer, mais... une blonde, surement elle également bousculée par celui qui avait glissé. A moins qu'il n'ait essayé de se rattraper à elle ? Très vite, tu plisses les yeux, et tu bougonnes. C'est Rosalinde qui est sous tes yeux. Et tu ne peux pas t'empêcher d'avoir encore plus envie de bougonner : elle est venue. Elle était donc très sérieuse.
«Mais tu peux pas faire attention ? Heureusement que c'est une doudoune mais... mon pantalon est tout taché.» Aussi, quelle idée de t'habiller avec un pantalon clair, même si c'est un pantalon d'hiver ? Toujours est-il que tu n'as plus à attendre ta commanditaire. Elle est là. Pour de vrai. Et le ton est donné.... Bon sang, ce que les choses commencent bien..
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Rosalinde Sachs
Age : 34 Né.e le : 02/10/1989 Messages : 56 Métier : Sans emploi pour le moment Longueur de posts : Variable, je m'adapte A Hamburg depuis : Toujours Avatar : Sarah Gadon Points : 325 Date d'inscription : 02/10/2023
Nerveuse, tu jettes un regard dans le rétroviseur de ta voiture. Ton regard céruléen se pose sur tes lèvres dont le rouge s'est estompé au fil de la journée. Sans hésiter, tu cherches dans ton sac, que tu surnommes affectueusement ton 'mini merdier', un rouge à lèvres pour te remaquiller. Forcément, impossible de mettre la main sur celui-ci. C'est toujours ainsi lorsque tu es pressée et que tu dois chercher quelque chose à la va-vite. Comme si un diablotin s'amusait à te porter la poisse. À la place, tes mains se referment sur un Labello rosé qui fera l'affaire après une courte réflexion. Tout en soulignant le contour de tes lèvres gourmandes, tu songes à cet homme qui devait vraisemblablement t'attendre à ce marché de Noël. Qu'est-ce qui t'a pris franchement ? Tu ne le connais ni d'Eve ni d'Adam. Vous avez passé la soirée à vous chamailler et à flirter dans le même temps. Une dynamique étrange et pourtant stimulante, même si tu ne l'admettras jamais. Sous le couvert de l'alcool, tu as commencé à te confier. Ta mère venait de te poser une nouvelle fois un ultimatum : le mariage ou la fin de son aide financière. Une douche glacée qui avait révolté chaque parcelle de ton âme. Oh, tu sais pertinemment quelle image tu renvoies pour ceux qui connaissent ton identité. Petite princesse, fille de riche, dépendante de la bourse parentale. Cependant, tu faisais tout pour te donner les moyens d'être indépendante, mais pour y parvenir... il te fallait un capital de départ et il passer par la case "portefeuille papa -maman"est inévitable. Le soir même, en guise de révolte puérile, tu as écumé les bars à la recherche d'une distraction, comme si déambuler dans ce genre de lieu en dessous de ta condition était une revanche sur ce qui pouvait être ton sort. C'est là que tu as rencontré Tomas. Plutôt bel homme, vos regards se sont accrochés et la conversation s'est engagée. L'alcool a accompagné vos échanges, douce alliée pour oublier bien des soucis, mais traîtresse dans le même temps, car c'est bien à cause de ce poison délectable que tout a commencé.
Alors qu'il plaisantait sur le fait qu'il n'était pas difficile de trouver une parade à ton problème de mariage forcé par tes parents... les mots sont sortis tous seuls. Ton cerveau avait décidé de se mettre en pilote automatique, laissant à ta bouche le loisir d'articuler des mots que ta raison n'avait pas validé. Tu venais de proposer à Tomas de feindre un rôle de petit ami. Ton petit ami. Évidemment, Tomas avait songé que tu plaisantais et a refusé. Tu as surenchéri, bien décidé à donner vie à cette idée saugrenue qui venait d'émerger entre tes neurones alcoolisés. Si tu pouvais prétendre être en couple... sans nul doute, on te ficherait la paix. Cela dit, il était impératif que cela demeure crédible et surtout... qu'il puisse passer pour un homme de son milieu. Tout semblait clair dans l'esprit pourtant embrumé de la blonde. Tomas avait espéré te faire abandonner l'idée en osant demander une compensation financière plutôt important et contre toute attente, tu avais accepté.
Alors te voilà dans ta voiture, parfaitement maîtresse de tes sens cette fois, prête à faire face à Tomas que tu avais désigné comme candidat au rôle de faux petit ami. Il est temps d'affronter les choses et te voilà hors de ton véhicule, rejoignant la masse de monde qui profite des plaisirs que pouvait offrir le marché de Noël. Noël...C'est sans doute la fête que tu... détestes le plus célébrer car c'est bien à cette occasion que les Sachs faisaient entorse à leurs habitudes pour se rassembler et passer le réveillon ensemble. Un véritable cauchemar pour toi qui, toujours célibataire et sans emploi digne de ce nom... étais alors mise sur le grill et rabaissée, comparée à la réussite des autres membres de la prestigieuse famille. Cette fois cependant... si tout se déroulait comme il le fallait, tu n’apparaîtrais pas seule à cette fichue soirée ! Peut-être qu'enfin, cette année, tu pourras goûter à la magie de Noël et renouer avec cette fête qui fait tant rêver les autres. Alors c'est la tête haute que tu traverses la foule, habillée d'un manteau mi-long en feutrine noire qui dévoilait uniquement un jean saillant et une paire de bottines chaudes en cuir souple. Une écharpe blanche autour du coup, un béret en laine de la même couleur sur la tête, tu affiches un style plutôt décontracté mais raffiné. Consciente de ta taille fine et haute, tu mets dès lors en valeur tes atouts, souriant face aux regards admiratifs que tu parviens à susciter chez quelques regards masculins.
Finalement, tu parviens à repérer l'homme avec qui tu as rendez-vous. D'un pas qui se veut déterminé, tu avances, prêtes à en découdre comme une cheffe d'entreprise parée à galvaniser son personnel pour exiger d'eux l'impossible. Tu arrives à sa hauteur et tends la main pour la poser sur son épaule afin de signaler ta présence. C'était sans compter un enfant qui, surpris par le verglas, se rattrape à toi qui, à ton tour, heurtes le pauvre Tomas. Ce dernier effectue un plongeon, nez en premier, dans son verre de vin chaud. L'homme se retourne, le regard furibond et le nez rougit par le liquide chaud. Tu hésites entre le rire hilare face à cet air et la contrition. C'est sans doute un mélange des deux qui s'affiche pour le coup. Encore un peu et je te surnomme Grincheux. Répliques-tu en fouillant ta poche pour en sortir un mouchoir repassé en tissu de couleur bleu ciel. Tu le lui tends, haussant un sourcil face à cet air râleur. Cache donc ta joie de me revoir. Tu plaisantes, bien consciente que Tomas avait sans doute espéré que tu ne viennes pas. Dès lors, tu comprends que l'affaire n'est pas encore entendue et que cette entrevue est plus que déterminante pour la suite de ton plan. Je vais nous commander deux autres verres de vin chaud...ensuite, si tu as des questions ou des revendications concernant ma proposition, je t'écouterai. Plutôt fière du ton factuel presque professionnel que tu utilises, tu pivotes pour t'exécuter. Garder la tête froide est primordial pour toi qui peux rapidement t'emporter ou te laisser guider par tes émotions. Tu fais donc la file au comptoir, laissant Tomas reprendre son calme et s’essuyer à l'aide de ton mouchoir en coton pur. C'est au bout de plusieurs minutes que tu t'installes à sa table, évitant de trop toucher celle-ci qui est encore collante de vin chaud séché des précédents clients. Beurk.
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Tomas Schuylers
Age : 44 Né.e le : 11/12/1979 Messages : 28 Longueur de posts : 300 à 500 mots, plus selon inspiration Avatar : Stephen Amell Points : 205 Date d'inscription : 23/09/2023
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Plus il y réfléchissait, et plus il réalisait qu'il n'avait pas pris conscience de ce qu'il avait accepté. Il allait devoir faire comme s'il aimait une parfaite inconnue, jouer au parfait petit ami, et être l'opposée de ce qu'il était. Ses parents avaient toujours fait en sorte de le laisser libre, et de ne jamais juger ni ses choix, ni ceux de ses enfants, enfin, dans la mesure du possible tout de même. Et désormais il allait devoir s'intégrer dans il ne savait pas vraiment quelle famille, à simuler la chose la plus impossible à rendre vraie si elle était fausse. Mais c'était trop tard. Il avait accepté de la voir, et il savait qu'il n'aurait pas forcément le choix que d'accepter, au moins maintenant qu'il avait posé des conditions improbables, et qu'elle les avait acceptées, sans ciller. Il avait cru se débarrasser de la blonde, mais c'était une parfaite erreur. Elle était tenace. C'était vraiment quelque chose qu'il ne pouvait pas lui enlever : entêtée, déterminée ou tétue, ferveur de qualité comme de défaut, elle avait réussi à lui enlever la possibilité de refuser. C'était hallucinant, comme demande. Mais bon, après tout, il voulait bien jouer le jeu. Du moins, si tant était qu'elle se présentait au rendez-vous. Il ne lui restait plus longtemps pour être à l'heure, et Tomas s'était fixé de partir après dix minutes d'attente. Il avait même pensé à mettre un réveil pour savoir quand le temps de la négociation serait arrêté, si elle ne venait pas. Il n'aurait qu'un clic à faire sur son téléphone si elle se présentait.
Mais si elle n'était pas en retard, il ne s'attendait pas à son arrivée fracassante, avec du vin chaud reversé partout sur lui, surtout sur sa doudoune neuve, et sur son pantalon. Il la fusilla du regard, quand après qu'il lui ait fait une remarque, elle lui annonce qu'elle allait l'appeler Grincheux. Elle avait pas tort. Il soupira, plus de désespoir que d'énervement.«Tu pourrais t'excuser, tout simplement, au moins;» railla-t-il, en arrêtant de frotter son pantalon, en réalisant qu'il n'arriverait pas à rattraper le tissu directement, et qu'il faudrait très probablement qu'il passe au pressing, car il ne savait pas comment enlever une tache de vin sur un tel tissu. «Honnêtement, plus l'heure arrivait, et plus j'avais espoir que tu te décides à changer d'avis, que tu réalises que c'est insensé comme idée. Mais bon, j'en déduis que je rêvais un peu.» rit-il légèrement. S'il devait s'engager dans ça, autant le faire un peu avec humour et dérision. Et vu ce qu'elle lui avait dit de la famille, il risquait d'en avoir grandement besoin.
Des questions, des revendications ? Qu'ils arrêtent tout avant que ça n'ait commencé. Mais quelque part, Tomas se disait que ça pouvait ne pas être une si mauvaise idée. Avec la grossesse de Charlie et la parentalité tardive d'Aden, les parents avaient décidé de mettre une sorte de pression sur leurs autres enfants. Après tout, ils avaient tous plus ou moins la quarantaine; Il serait peut-être temps de s'y mettre, qu'ils lui disaient tous. Il ne fallut pas attendre des heures avant qu'elle ne revienne avec deux vins chauds. «Merci,» souffla-t-il. «Du coup, tu comptes dire quoi, à tes parents ? que je me présente comme je suis, gérant et patron d'une salle de sport ?» demanda-t-il non sans un brin d'incertitude dans la voix.
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Rosalinde Sachs
Age : 34 Né.e le : 02/10/1989 Messages : 56 Métier : Sans emploi pour le moment Longueur de posts : Variable, je m'adapte A Hamburg depuis : Toujours Avatar : Sarah Gadon Points : 325 Date d'inscription : 02/10/2023
Il est évident que pour un début, on ne pouvait pas faire plus fracassant et désastreux... Rosalinde se maudit intérieurement de n'avoir pu anticiper cet enfant qui l'avait bousculé. Par un effet de domino improbable, c'est l'homme qu'elle tentait de convaincre qu'elle avait bousculé et mis de mauvais poils. Charmant. Malgré elle, elle ne peut s'empêcher de lui faire remarquer qu'avec cet air renfrogné, il avait tout du nain Grincheux ... enfin... presque. Il était loin d'être petit et rabougri. De taille haute, l'homme la dépasse de quelques centimètres, malgré ses talons. Grâce à ses escarpins, elle a la possibilité de se retrouver presque à sa hauteur et de croiser son regard aux pupilles d'un bleu mémorable. Elle se souvient que, lors de cette fameuse soirée dans le bar qui les a réunis, c'était son regard qui l'avait accrochée dans un premier temps. Puis, sa première pensée avait été de se dire que cet homme avec une certaine prestance et irrémédiablement, elle l'avait abordé. À ce moment-là, elle n'avait nullement songé à lui proposer de simuler une relation avec elle afin de berner ses parents. Pourtant, tandis qu'ils discutaient, elle avait balancé sa demande sans réfléchir. Tomas en avait été stupéfait, et elle aussi, intérieurement. Qu'est-ce qui lui avait pris de demander cela à un parfait inconnu dont elle ne sait strictement rien ? Par fierté, elle n'avait pas pu se résoudre à retirer son offre. Pire, elle avait surenchéri en affirmant qu'elle prendrait sur elle toutes les dépenses liées à cette supercherie. L'idée du rendez-vous s'était posé et secrètement, Rosalinde avait espéré qu'il ne vienne pas aujourd'hui. Contre toute attente, les voilà tout deux présents et disposés à considérer cette idée saugrenue.
Tomas soupire et grogne une réponse qui ramène la blonde à l'instant présent. Clignant des yeux, son regard baisse sur les vêtements tâchés de l'homme en face d'elle. Embarrassée face à ses torts, Rosalinde pince ses lèvres l'une contre l'autre et lui tend un mouchoir, comme si cela avait pu être la solution. Tu as raison, même si ce n'était guère volontaire et entièrement de ma faute... je suis désolée. Considérant la tache de vin qui désormais forme plusieurs auréoles sur le pantalon plus clair de Tomas, l'évidence d'une intervention plus experte survient. Je connais un bon pressing, tu n'auras qu'à leur confier, je payerai la note. L'argent n'a jamais été un problème, même si Rosalinde ne le gagnait pas elle-même à 100% pour l'instant. Toutefois, c'était bien son but : devenir indépendante et pour cela...il fallait plaire à ses parents et leur donner ce qu'ils désirent. Un gendre friqué qui pourra remonter un peu plus encore la réputation de la famille. C'était à cette condition que ses parents avaient accepté de l'aider financièrement et de lui permettre ainsi d'ouvrir sa galerie d'art.
Rosalinde finit par souligner l'air râleur de Tomas et ce dernier tente un trait d'humour. Visiblement, il avait lui aussi espéré qu'elle ne vienne pas. Pour le coup, la bouche de l'héritière se détend en un sourire amusé, laissant son regard pétiller d'une malice qui la caractérise. Je suis tout autant surprise que toi. À vrai dire, j'étais persuadée que tu ne viendrais pas. Redressant son visage, elle repousse de sa main gantée, une mèche de cheveux de sa joue et poursuit. Je suppose que finalement, le deal t'intéresse. Après tout, elle lui proposait d'évoluer dans les hautes sphères à son bras, de payer les frais qu'il rencontrerait. Grâce à elle, il pourrait rencontrer des personnes haut placées et sortir de ce milieu moins aisé dans lequel il évolue. C'était sans doute snob de penser ainsi, mais Rosalinde était persuadée d'offrir à cet homme ce qu'il pouvait désirer. Ainsi, elle n'était pas obligée de montrer combien elle avait désespérément besoin de lui pour réussir à berner sa famille.
Après avoir été cherché deux autres verres de vin chaud, Rosalinde s'installe face à Tomas qui se fait songeur. Rosalinde cache comme elle peut son appréhension lorsqu'elle lui demande s'il a des questions ou des revendications. Elle n'était pas réellement en position de négocier tandis que lui... avait toutes les cartes en main. Il fallait donc y aller au bluff et espérer qu'il marche. Mes parents n'accepteraient jamais que je fréquente quelqu'un... hm... disons qui n'a pas de fortune ou d'importance équivalente. Tu es gérant de ta propre boite de sport... Peut-être pourrions-nous exagérer le trait et dire... que tu en possèdes plusieurs ? Ou imaginer une tout autre identité... Hasarde-t-elle, sachant pertinemment qu'elle lui demande de mentir là-dessus également. Je sais, c'est beaucoup demandé mais... Je ne peux pas me permettre de jouer la comédie avec quelqu'un de mon cercle... Alors, je te le demande. Il faut que cela soit crédible. Pas uniquement pour mes parents, mais aussi pour les mondains que je côtoie. Il te faudra adopter les codes et les manières de ce genre de milieu et... en contrepartie, je te donnerai ce que tu désires. De l'argent, des contacts, une vie de luxe... ce que tu veux. Tu n'as qu'à demander.
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