[Victoria] Father & Daughter

Aujourd’hui était la journée que j’attendais depuis quelque temps déjà. J’avais rendez-vous avec ma fille, ce qui faisait d’aujourd’hui la plus belle journée de la semaine ! Je sais qu’elle est rendue grande et qu’elle n’a plus nécessairement besoin de son vieux père dans sa vie, mais je suis heureux à chaque fois qu’on se prévoit un truc ensemble, ce qui me permet de voir qu’elle pense encore à moi, elle aussi. Je lui avais dit que je voulais qu’elle viennent souper à la maison aussi ce soir, et j’étais encore plus heureux de voir qu’elle avait accepté de le faire! On devait se rejoindre au stand de tir, elle aimait autant que moi ce petit moment. J’avais commencé à lui montrer dès que c'était légal de le faire et elle était douée ! Moi en même temps, c'était toujours une pratique, un entretien disons. C’est plutôt important pour mon métier aussi d’être toujours au point au niveau du tir, il ne faudrait pas que je manque ma cible si un jour, j’ai besoin de le faire ! Enfin bon, je me rends au stand un peu plus tôt que prévu histoire de préparer les armes qu’on allait prendre aujourd’hui, vérifier qu’ils étaient bien nettoyés et prêts à l'action sans danger. Je suis un peu...Fous la-dessus, mais je ne peux m’empêcher de revérifier même si je sais que normalement, toutes les armes ici sont supposées être en règle. J’étais en train de terminer la dernière arme quand j'entendis la voix de ma fille s’élever. Je me relevais en souriant et je me dirigeais vers elle passant automatiquement mes bras autour d’elle... Peu importe l’âge qu’elle avait, elle aurait toujours des câlins de ma part.

Ma princesse !

Certaines choses évoluent avec le temps, d’autres ne changeront jamais ! J’étais fier d’être le père de cette magnifique et merveilleuse jeune femme et de pouvoir continuer à l’appeler par mon petit surnom préféré... Je me reculais pour la regarder et lui sourire.

Tu as l’air en forme ! Tout va bien pour toi alors ? Je suis content de te voir.

@Victoria Shonen & Luther Shonen

Il est tout juste un peu plus e 15:30 quand Victoria arrive chez elle, posant son sac dans l'entrée, négligemment, comme à son habitude. Il fallait croire qu'elle le faisait exprès pour qu'Adam rouspète en rentrant à son tour. Exprès pour pouvoir se chamailler avec le quadragénaire. C'était pourtant totalement involontaire de sa part. Elle était bordélique au possible, depuis... aussi loin qu'elle s'en souvienne. Alors même que son père lui-même pouvait se montrer plutôt maniaque. Ce n'était pas que sa mère et lui l'avaient mal élevés, loin de là. L'éducation de la demoiselle leur était difficilement reprochable. Mais sur la question de l'ordre, c'était plus fort qu'elle. Elle n'arrivait jamais à tenir ses affaires en place plus de vingt-quatre heure.

Se laissant tomber dans le canapé, une canette de coca à la main, la jeune femme attrape la télécommande pour allumer une chaine musicale avant de s'enfoncer confortablement dans les coussins moelleux. Posant la canette sur la table basse, elle sort son téléphone portable, se perdant dans son feed instagram, contemplant les storys de ses followings, répondant à ses commentaires. Elle se perd dans les hashtags et les feeds qu'elle découvre, voyage au travers des clichés, salive devant les pizzas de ses abonnés.

Elle a piqué du nez. Dans le canapé, le téléphone tombé sur le coin de son nez, Victoria s'est assoupie. Ayant commencé à travailler tôt ce matin, la fatigue l'a rattrapé. Et la voilà presque en retard, à présent. En panique, la jeune femme s'empresse de prendre une douche rapide puis de filer dans le dressing, chercher de quoi se vêtir. Elle a besoin d'une tenue confortable pour son rendez-vous avec son papa au stand de tir. Un vieux jogging fera l'affaire. Même si c'est un jogging d'Adam. Tant pis. Au pire, il râlera quand elle rentrera. Ou il sera déjà couché et n'en saura rien. C'est une option aussi.

Victoria quitte le loft rapidement, attachant ses cheveux en une queue de cheval en même temps qu'elle marche en direction de la voiture. Prenant place sur le siège conducteur, elle allume le contact et prend la route du stand de tir du côté d'Eimsbüttel, où ils ont leurs habitudes. Elle connait bien bien le gérant et quelques habitués, depuis le temps. En entrant, elle salut ce petit monde, avant de rejoindre son père à leur poste favoris.

"- J'suis làààà !" annonce la demoiselle, son père s'empressant de venir l'enlacer pour un câlin qu'elle ne refuserait pour rien au monde, même si elle approche dangereusement de la trentaine. "J'suis toujours en forme quand il s'agit de passer du temps avec toi !" remarque Victoria. "Et je me suis peut-être un peu endormie en rentrant du travail, ça aide." confesse-t-elle.

Les coussins du canapé, qu'elle avait oublié de ranger, ne manqueraient pas de trahir cet assoupissement aux yeux d'Adam.

"- Tu as déjà tout vérifié, on est ready ?!" s'enquit-elle, euphorique.

Victoria Shonen  & Luther Shonen

Depuis que ma fille est née, si j’ai bien une seule chose qui a beaucoup d’importance dans ma vie, c’est elle. Je sais qu’elle aurait sûrement été plus heureuse de nous voir ensemble sa mère et moi, mais heureusement, on avait quand même une super bonne entente. J’aimais tellement cette femme de toute façon que je ne pourrais jamais lui manquer le moindre respect ! Je sais que mon travail n'est pas le meilleur au monde et que souvent, il est plutôt source d'inquiétude pour ceux que j’aime, mais c’est quelque chose que j’aime faire aussi. Je ne sais pas si je serais réellement capable de faire autre chose dans ma vie que ça. Je prends toutes les précautions possibles mais bon, je comprends que ma famille n’apprécie pas trop.. Mais bon aujourd’hui ce n'était pas ce qui importait... J'avais l'intention de passer un bon moment avec ma princesse. On avait prévu un petit moment au champ de tir pour ensuite aller chez moi et j’allais lui cuisiner quelque chose. J’appréciais que malgré qu’elle soit devenue une femme, qu’elle n’est plus autant besoin de nous, elle acceptait de passer encore autant de temps de qualité avec moi. Elle acceptait toujours qu’on continue de faire des activités ensemble et c'était tout ce qui importait pour moi. J’étais d’ailleurs allé au stand de tir d’avance histoire de justement pouvoir préparer les armes comme j'en avais l’habitude de faire. J’avais toujours voulu tout préparer d’avance histoire de faire certain que tout soit sécuritaire pour nous deux… Comme je terminais le dernier, ma fille arrive et je me relève en souriant pour la serrer dans mes bras... Autre chose que j’appréciais, c'était qu'elle ne refusait jamais un câlin de son vieux père….

Tu te fais si vieille déjà ? Avoir besoin de faire des siestes pour être en forme, tu es pire que moi !

Je la regardais en souriant amusée, j’aimais bien aussi la taquiner un peu, c'était bien sûr que des blagues si elle avait besoin de se reposer, je serais le premier a la pousser à y aller !

Tu me connais, tout est nettoyé et vérifié pour être certain que tout est en ordre !

Je me retournais vers les armes pour m’approcher un peu de ceux-ci et je regardais de nouveau ma fille..

Par laquelle tu veux commencer ?

@Victoria Shonen  & Luther Shonen

Victoria dessine un sourire sur ses lèvres comme son papa se moque un peu d'elle en supposant qu'elle se fasse vieille. Peut-être. Elle approche des vingt-huit ans et certains disent que la trentaine est un âge funeste où l'on ne peut déjà plus faire la fête comme autrefois. Seulement, Victoria ne risque pas de rentrer dans le jeu de son papa. Loin de là. Au contraire, la demoiselle préfère le taquiner autrement, l'emmener dans une autre direction, une direction qui ne manquera pas de titiller les nerfs de son cher papa. C'est un jeu pour elle, rien de plus. Rien de méchant.

"- Ou peut-être que j'ai eu une grosse journée de travail et une nuit très courte, très agitée..." suppose la demoiselle avec un petit jeu de sourcils, un air espiègle, un petit sourire en coin.

Victoria sait d'ores et déjà ce que son père va imaginer avec de tels propos. Elle sait aussi comme il risque de lever les yeux au ciel et de ne pas vraiment apprécier l'image de sa fille dans les bras d'un garçon. Victoria sait bien que son papa est très protecteur sur la question, qu'il a un peu de mal à voir sa fille agrandir. Comme tous les papas. Heureusement pour la demoiselle, il ne s'est jamais mis en travers de son bonheur, jamais il ne s'est permis de juger tant ses fréquentations que sa manière de mener sa vie, à tel point qu'elle se sent libre de parler de ce genre de chose avec son père comme avec sa mère. Toutefois, c'était toujours un peu plus délicat avec son papa, parce qu'il se méfiait des garçons qu'elle pouvait fréquenter. Parce qu'il avait parfois un peu de mal à la voir grandir. Parce qu'elle restait sa princesse, naturellement, et qu'il restait un peu sur la réserve tout de même sur toutes ces choses là. Le principal restait cependant, aux yeux de Victoria, que son papa ne la juge pas. Qu'il respecte sa manière de vivre. D'autres s'en seraient sûrement mêlés en lui faisant la leçon.

"- Parfait !" jubile la demoiselle.

Comme d'habitude, son papa a déjà tout préparé, vérifié le matériel, nettoyé celui-ci. Ils avaient leurs habitudes dans cet établissement, connaissant bien les patrons, les employés, la manière de travailler ici. Mais on n'est jamais trop prudent. Deux vérifications valaient mieux qu'une, et même si le personnel était très soigneux avec le matériel il était préférable que Luther mène ses propres vérifications, aussi.

"- Mhh laisse moi voir."

Observant les armes, Victoria caresse du regard le Smith &Wesson, le Beretta, le Ruger... Son père connaît bien ses goûts et sur la table sont amassés leurs modèles favoris, compliquant le choix de Victoria dont les doigts viennent pourtant, finalement, se saisir du Beretta avant de se placer, casque sur les oreilles et masque pour ses yeux. Équilibrant son corps, la demoiselle fixe la cible, tendant ses bras dans le box, bien devant elle, avant d'appuyer sur la détente. Et la balle touche la tête de la cible que la demoiselle fait avancer en appuyant sur un bouton pour l'observer.

"- Sans vouloir me vanter j'aurai fais une coéquipière parfaite, je trouve !" plaisante la demoiselle en observant le trou en pleine poitrine de la cible. "À ton tour !"

Victoria Shonen  & Luther Shonen

Je ne pouvais même pas m’empêcher de plaisanter un peu avec ma fille, j’aimais pouvoir parler et faire pas mal n’importe quoi avec ma fille sans que ça ne pose de soucis. J’avais cette relation avec ma fille que presque n’importe quel père pourrait envier, elle savait qu’elle pouvait tout me dire et ne pas avoir peur du moindre jugement de ma part! J’aimais savoir qu’elle n'aurait jamais peur de se tourner vers moi si jamais elle avait besoin de qui que ce soit!! Les prochaines paroles de Vicky me firent autant rire au départ que je lui lançais un regard comme si j’étais dégouté..

Ahhhh Vicky! Tu sais très bien que j’adore que tu sois très à l'aise avec moi et que tu veux bien me parler de tout... Mais la une nuit agitée.. C'est un peu trop pour la tête de ton vieux père! 

Je rigolais ensuite quand même, je ne voulais pas qu’elle pense qu’encore une fois j’allais la juger ou quoi que ce soit là-dessus! Je sais qu’elle veut profiter de sa vie et je suis bien content pour elle qu’elle puisse le faire, mais bien sur je lui souhaitais aussi a un moment de rencontrer quelqu’un qui allait changer sa vie, qui allait lui permettre d’être pleinement heureusement et épanouie dans sa vie, c’est la seule chose que je pouvais souhaiter pour ma fille, ma seule et unique princesse.. Je ne pourrais jamais me permettre d’essayer de la guidé dans sa vie, de lui imposer mes idées je préfère qu’elle vive sa vie comme elle l’entend, tant et aussi longtemps qu’elle prendra quand même soins d’elle au travers de tout ça!! Puis, on parlait enfin de ce que nous allions faire... Bien sûr j’avais déjà tout vérifié les armes, nettoyer et fait certain que tout allait bien! Je connais les gens qui travaille ici et je sais qu’ils sont plus que très très compétent mais je ne pouvais tout simplement pas m'en empêcher, peut-être que c'est un défaut professionnel de vraiment vouloir vérifier que tout soit parfait... Puis, je lui demandais si elle voulait choisir son arme, ma fille s'approchait et regardais les choix que j’avais sorti sur la table... Avec le temps, j’avais appris à connaître les préférences de ma fille et je voulais lui faire plaisirs... Je la regardais choisir et une fois fait, elle se plaçait, équipement de sécurité en place... Je restais à ma place et je la regardais faire... Quand elle plaisantait, je ne pouvais m’empêcher de sourire…

Ta mère déteste tellement mon travail, si tu penses qu’elle aurait eu envie de te laisser faire la même chose! 

Je souriais amusé quand même, mon ex-femme avais toujours détestée mon travail, alors clairement devoir imaginer sa fille faire la même chose serais clairement trop difficile pour elle! Je m’approchais à mon tour, choisissais mon arme, équipement de sécurité en place et je me plaçais correctement, visant et je tirais a mon tour... Directement dans le front et un deuxième coup de feu au cœur… Je reculais alors que je faisais approcher la cible et je regardais ma fille…

À force on devient trop bon, je ne sais pas ce qu’on ferait de tout ce talent! 

Je déposais l'arme sur la table une fois qu’elle était déchargée et tout arrangé, je relevais le regard vers ma fille à nouveau.

Plus sérieusement, comment vont les choses pour toi en ce moment? 

@Victoria Shonen  & Luther Shonen

La jeune femme rit, plaisante avec son paternel, s’amuse à le taquiner, comme toujours, comme ils en ont l’habitude. Ils avaient toujours eu cette dynamique, avaient toujours étés proches comme cela et capable de plaisanter ensemble même sur des sujets qui d’ordinaire, pourraient paraître un peu tabous, aux yeux des autres. Certains papas n’auraient sûrement pas apprécié le trait d’humour de Victoria. Mais la demoiselle s’en moque bien, appréciant bien trop la relation qu’elle avait avec son père pour se soucier de savoir comment d’autres auraient pu la percevoir, comment d’autres auraient pu se comporter face à une telle situation.

Son père ne manque pas d’entrer dans le jeu de la demoiselle, riant avec elle en faisant remarquer qu’il n’a pas besoin de ce genre de détails et que pour sa pauvre tête, il préfère ne pas savoir et s’imaginer ce genre de choses. Vicky lui adresse un grand sourire innocent et un petit jeu de sourcils, avant d’exploser de rire au milieu du stand. Quelques têtes se retournent vers elle, sans que la brunette n’y accorde la moindre attention. Ici, les habitués ont l’habitude de son énergie, de son caractère volubile. Personne n’est vraiment surpris en s'apercevant que ce rire vient d’elle, alors.

”- Ben quoi !? C’est très bien de faire du sport… de la gym...” poursuit-elle, taquine, avec un petit jeu de sourcils à l’attention de son padre.

Se plaçant face à la cible, la demoiselle vise, tire, ateignant sa cible au coeur. Elle a lhabitude, Victoria. Cela fait des années qu’elle tire, des années qu’elle accompagne son père au stand. Elle a acquit la technique et l’habitude depuis le temps. Une technique qui ne manque pas de la faire sourire et de lui attirer un commentaire qu’elle partage avec son père. Elle aurait put faire le job, en intégrant les forces de l’ordre, en suivant ses traces. Mais elle avait choisit une autre voie, pour le plus grand bonheur de sa mère. Elle préférait nettement garder le tir en loisir avec son papa.

”- Je crois que j’aurais finis au couvent, si j’avais seulement émit cette hypothèse !” remarque la demoiselle en riant.

Sa maman n’aurait pas du tout apprécié que sa fille suive les traces de son père. Pas du tout. Elle a eut tellement de mal avec le boulot de son mari que si Victoria avait décidé elle aussi de rejoindre les forces de l’ordre, ça aurait été peut-être un peu trop pour ses nerfs. Constanze n’aurait pas du tout apprécié, c’est certain. Et dans un même temps, elle n’aurait pas empêché sa fille de suivre sa voix, si cela avait été ce qu’elle voulait faire de sa vie. Mais Victoria avait bien plus l’âme d’une artiste que d’une justicière, encore que certaines activités nocturnes en faveur du droit des femmes pouvaient lui donner des allures, très vagues, de Wonder Woman.

”- On deviendrait la terreur des terroristes, c’te question !” remarque la demoiselle en observant son père très sérieusement, ce dernier ayant ramené la cible vers lui pour admirer son œuvre. Il n’avait pas loupé son opposant. Evidemment. ”Bah écoute, ça va. La reconstruction du musée avance bien donc je devrai bientôt pouvoir reprendre mon travail de manière normale. On va bientôt pouvoir fonctionner comme avant l’incendie.”

Depuis que le hall d’entrée du musée avait subi l’assaut des flammes, les travaux avaient contraint le personnel à adapter les visites et le travail en lui-même. Mais bientôt, tout cela ne serait qu’un vieux mauvais souvenir et rien de plus.

Victoria Shonen  & Luther Shonen

Je tentais toujours de faire de mon mieux pour réussir à passer de bons moments avec ma fille et d’être le plus ouvert sur tout avec elle. J’ai toujours voulu être le papa cool si on veut, celui à qui on ose parler de tout sans stresse, qu’on sais qu’il n’y aura pas de gêne, de malaise ou quoi que ce soit! J’aime beaucoup le fait que ma fille en profite, j’aime vraiment avoir réussi à faire la relation que je voulais avec elle...Même si clairement, entendre parler des petites galipettes que ma fille peut faire, ce n’est pas le sujet que tous les pères aiment entendre! Je sais très bien que ma fille est en âge de faire ce qu’elle veux et je ne suis pas naïf de croire qu’elle ne s’amuse jamais avec des garçons…

Ohh bah si tu veux faire du sport tu sais qu’il y a d’autres moyens? Je peux t’apporter quand je m’entraine tu vas voir après tu en auras plus besoin!

Je souriais amusé en la regardant bien clairement elle pouvait faire ce qu’elle voulait et elle savait aussi que je plaisantais je ne suis pas du tout le genre de père a essayer de l’empêcher de faire quoi que ce soit! Mais côté vrai sport, clairement mes entraînements l'épuiserais! Vu mon travail je dois absolument être en pleine forme donc je dois le faire régulièrement! L'avantage c'est que ça m'aide vu mon âge! Ma fille ce plaçais pour commencer à tirer...Elle avait évidemment mon talent la dedans, sa mère devait être clairement déçu la pauvre!

Et encore , le couvent est le moins pire que tu aurais pu subir! Ta mère l’aurais pas supporté

Elle n'avait pas supporté que ce soit mon travail, vu notre divorce… Bon je ne dis pas que c’est simplement ça, mais ça n'avait pas dû aider! Pour le reste je ne savais pas ce que ça pouvait être nous n’en avions jamais réellement parler en fait, on avait juste...Divorcé. J’avais accepté facilement simplement parce que je ne voulais pas faire de mal a ma fille la dedans plus qu’elle ne pouvait déjà en avoir, je ne voulais pas faire de problème...Mais parfois, quand j’y repense je me dis que j'aurais dû me battre. J'aurais dû en faire plus pour la garder dans ma vie mais bon, maintenant je ne peux rien changer. Je riais légèrement à ce que ma fille me disait!

Tu as bien raison il tremblait à l’idée qu’on arrive!

Bon déjà dans mon métier parfois c'est pas très joyeux, parfois on doit faire des choses difficile à supporter et c’est aussi plutôt risquée pour ma vie….Je sais que chaque jours ou je part a mon travaille je peu risqué ma vie mais bon, j’aime mon métier et malgré tout je ne voudrais pas le changer!

C’est bien alors! Tu dois avoir hâte que ce soit un peu plus normal! Chez toi tout se passe bien? Tu fais quoi en dehors du travail en ce moment?

Elle devait bien s’occuper différemment, autre que des histoires de coucherie et tout...J’étais vraiment intéressé à en savoir plus sur la vie de ma fille!

@Victoria Shonen  & Luther Shonen

Victoria laisse échapper un petit rire face à la réponse et la mine de son paternel. Taquiner son papa était un de ses passe-temps favoris. Elle adorait la tête qu'il faisait quand elle parlait de ses conquêtes, de ses affaires de... pas cœur, quand elle sous-entendait une pratique sportive intense et assidue sous la couette. Avec ses parents elle n'avait aucune gêne. Elle n'en avait jamais eut. Elle s'était toujours senti très à l'aise avec eux pour parler de tout. C'est ce qui la rendait sûrement si épanouie. Aucun de ses parents ne l'avaient brusqués d'une manière ou d'une autre en la traumatisant de un sujet. Certains parents ne se rendaient pas compte que leurs réactions, parfois, pouvaient entraîner de graves troubles chez leurs enfants même si cela partait d'un bon sentiment. Il y avait des manières de faire et dire les choses, de mettre en confiance, d'offrir un espace de discussion sécurisant et épanouissant.

Des fois, la demoiselle avait l'impression d'être un mec. C'était les fils qui, en général, se vantaient de leurs exploits avec leur père. Les filles parlaient plus facilement de ces choses là avec leur maman. Pour Victoria, elle n'avait jamais eut de problèmes aussi bien avec l'un qu'avec l'autre. Nature peinture, comme diraient certains.

"- Ça semble moins sympa ce sport là..." remarque Victoria avant de rire de plus belle.

Se plaçant dans sa zone de tir, Victoria vise la cible et appuie sur la détente, avant de se féliciter de son résultat comme elle vérifie celui-ci. Elle aurait fait sensation dans les forces de l'ordre. Mais elle a choisit une autre voix. Heureusement pour sa maman, du reste. Son père et elle savent parfaitement que Constanze n'aurait pas supporté que sa fille s'engage à son tour. Le couvent c'est sûrement là qu'elle aurait finit si elle avait émit l'hypothèse de suivre les traces de son père. Et elle rit comme ce dernier suppose que cela aurait été encore trop doux.

"- On peut faire pire que le couvent et les bonnes soeurs !?" s'enquit la demoiselle en adoptant une mine scandalisée.

N'empêche que si elle avait rejoint son père à l'anti-terrorisme ils auraient fait des ravages tous les deux. Victoria plaisante sur le sujet en visualisant la scène, le père et la fille oeuvrant côte à côte dans une mission commune de sécurité nationale. Ça en jette pas mal. Mais bon. Elle a choisit de devenir guise ai musée. C'est un tour autre genre de missions. Peut-être que ça arrangeait bien son père, aussi. Si elle avait été sur le terrain avec lui, il n'aurait plus jamais de sa vie été serein.

- Oui, on a tous vraiment hâte que ce soit totalement derrière nous." remarque Victoria. Ça leur permettrait de tourner la page. "En ce moment j'ai pas mal de répétition de danse, on prépare les spectacles à venir."

Victoria avait commencé toute jeune par la danse classique, comme beaucoup de petites filles de son âge. Puis avec le temps, elle s'était intéressé à la danse acrobatique, qui était devenu son sport de prédilection aujourd'hui.

Victoria Shonen  & Luther Shonen