Bienvenue




-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 What do you mean? -Amalia

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
What do you mean? -Amalia Empty
What do you mean? -Amalia
Sam 30 Mai 2020 - 13:57
Samedi soir, soirée pour sortir non? Ouais ça c'était valable pour les petits jeunes en quête d'un coup d'un soir. Se mettre la tête à l'envers se trouver quelqu'un pour s'amuser et bon pas la peine de vous faire un dessin hein, vous savez tous comment ça se finit. Et ben moi là ce soir j'avais envie de revivre ma folle jeunesse. Pour vous la faire courte je me faisais chier, rien à la tv, rien de bandant à voir au ciné et j'avais envie de retrouver cette ambiance de bar avec un bon verre dans une main et une femme dans l'autre main. Ca me semblait un bon plan pour passer la soirée. Et puis ça me ferait du bien de sortir un peu, autre que pour aller me faire une toile ou pour aller à la caserne.

J'étais pas sauvage, j'aimais rencontrer des gens mais j'étais aussi capable de faire l'ours quand j'en avais envie. Je pouvais passer des heures à dessiner, mais bon comme tout le monde quand les beaux jours arrivent on aime mettre le nez dehors et vivre en société. Je ne dérogeais pas à cette règle. Un jean, une chemise avec une veste en cuir et voilà look terminé, ah oui non merde les shoes. J'allais fouiller dans mon placard, allez pour ne pas être totalement en terrain inconnu de l'armée, je mis des docs martins noires qui n'avaient plus d'âge, à moitié attachés. J'adorais être un mec car pas la peine de passer des heures à se préparer pour sortir, montre en main en dix minutes j'étais prêt et canon.

Je pris mes clés, mon portefeuille, mon portable et zou c'était parti pour une soirée au bar. Je n'en connaissais pas l'issue et c'est ça que j'aimais, l'imprévu. Bon j'aimais ça juste dans ma vie privée, je détestais ça en mission, moi le perfectionniste qui tentait de tout prévoir. Je pris un taxi pour aller au pub irlandais. Pas besoin de se faire chier avec une voiture quand on habitait en ville, et puis au moins je pouvais me mettre caisse, je pourrais rentrer sans problèmes. Comme souvent ce bar était bondé, sa réputation en ville n'était plus à faire. Si on voulait passer une soirée dans une bonne ambiance décontractée on allait au Paddy's Teig.

J'allais vers le comptoir pour me commander à boire. Tiens d'ailleurs j'allais boire quoi? Allez Niko fait travailler ton neurone , tu veux boire quoi? Ouais là je pouvais passer pour un con mais fallait me comprendre. Ce bar c'était le paradis pour ceux qui comme moi aimaient la bière. Il y en avait beaucoup et je n'avais pas encore pu toutes les tester. Déjà première vraie question à se poser, brune, blonde ou rousse? question autant valable pour les bières que pour les femmes. Je commandais finalement une brune irlandaise et j'attendis que ma chope arrive tout en regardant les gens présents.

Ce bar avait aussi une autre qualité non négligeable. Les clientes étaient très charmantes, comme ici pas spécialement la peine d'en faire des caisses elles étaient plus naturelles et je préférais ça. Ouais non moi le pot de peinture qui faisait la pub pour Sephora avec la dernière robe à la mode de chez Zara que toutes les meufs ont et qui dandine du croupion pour tenter de twerker c'était pas mon kif. Ici y'avait des femmes. Une fois ma bière en main, je me tournais pour faire face à la salle, le dos appuyé contre le comptoir. La musique était sympa, j'étais cool et décontracté, j'avais bien fait de venir
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
What do you mean? -Amalia Empty
Re: What do you mean? -Amalia
Jeu 4 Juin 2020 - 17:32


NIKO & AMALIA

WHAT DO YOU MEAN ?



Cette journée était aussi banale que toutes les autres depuis qu'Amalia avait débarqué à Hambourg. Elle s'était levée, avait pris un rapide petit déjeuner tout en dansant sur du rock en culotte et en tee shirt avec Matt fraîchement débarqué, puis elle était allée faire son sport quotidien. Elle avait même décidé d'aller à la salle cette fois plutôt que de simplement aller courir au parc.
Elle avait beau être en mise à pied provisoire - qui lui paraissait désormais être une éternité - à cause de son accrochage avec son supérieur hiérarchique, elle ne se laissait pas aller pour autant et ressentait le besoin d'entretenir son corps. Puis le sport lui permettait d'évacuer sa rage quant à toute cette situation rocambolesque.
C'était la grosse blague quand même ! Elle avait été celle qui s'était faite malmener, mais c'était elle qui se retrouvait punie dans l'histoire ! Putain oui elle avait frappé Logan Stark ! Elle lui avait éclaté son nez et brisé son poignet elle voulait bien reconnaître qu'elle n'y avait pas été de main porte mais ce sale con l'avait cherché ! Plus d'un an qu'elle supportait son acharnement, son harcèlement et son chantage ! Il avait eu le geste de trop et oui elle avait craqué. Elle n'aurait certainement pas du car il restait son major, elle aurait probablement du prendre sur elle et continuer à lui tenir tête comme elle l'avait fait si longtemps mais elle n'avait pas pu. Elle avait explosé, puis ça avait été sa parole contre la sienne hors elle n'avait pas fait le poids face à la réputation d'excellence de Stark quand elle sur le papier avait déjà eu de nombreux problèmes disciplinaires... Et aujourd'hui bien que ça durait depuis deux ans cette histoire, elle en payait les conséquences. L'Armée lui avait envoyé un courrier il y a peu lui disant que sa mise à pieds était prolongée et elle savait qu'elle le devait à Logan qui continuait de la faire chanter... Si elle voulait retourner sur le terrain, elle devait lui céder. Sale batards de merde il pouvait toujours courir ! Mais la jeune femme se sentait acculée. Bien sûr qu'elle voulait retourner à son métier qu'elle adorait mais elle se refusait pour autant à ployer face au Major Stark... Tout comme elle refusait de parler de tout ça à Julius... Après tout Logan était son frère d'armes, un de ses proches amis avec qui il avait affronté la guerre et la mort. Comment il réagirait ? Elle le connaissait. Soit il partirait en vrille et voudrait éclater son collègue, soit il prendrait sur lui le poids de l'avoir laissé entre ses mains lorsqu'il s'était fait rapatrier. Voir même les deux... Elle ignorait ce que cette nouvelle aurait comme impact sur leur relation et elle n'était pas prête à le découvrir. Encore moins alors qu'ils venaient tout juste de se retrouver...
Mais plutôt que d'attendre passivement que tout ça se passe seul, Amalia s'activait. Elle n'avait jamais été du genre à rester enfermée chez elle à ne rien faire en broyant du noir, à part lorsque Julius et elle s'étaient violemment disputés... Là elle avait été pire que la dernière des loques. Si elle ne pouvait pas forcer l'Armée à la réintégrer, elle pouvait néanmoins faire en sorte d'être prête lorsque ce serait le cas !

Lili avait toujours été une personne très active et ce, depuis qu'elle était petite. Enfant, il ne se passait pas une journée sans qu'elle n'aide son père et son grand-père à s'occuper des chevaux du ranch ! Elle faisait les boxs, participait au guidage des troupeaux, graissait les cuirs, assistait le maréchal ferrant, préparait les affaires de rodéo pour suivre son père aux compétitions...
Chaque soir elle tombait de sommeil, surtout lorsqu'elle n'était encore qu'une petite fille, mais dès que le chant du coq raisonnait elle était à nouveau sur pieds et à la tâche, heureuse de s'y appliquer ! Amalia considérait qu'elle avait été privilégiée par la vie étant donné l'endroit où elle avait grandi. Son enfance et son adolescence avait été bien différentes de celles des autres, mais pour rien au monde elle ne les aurait échangé. Grandir dans un ranch avait été incroyable et il ne se passait pas une journée sans qu'elle pense avec affection à cet endroit si cher à son cœur.

D'ailleurs après s'être dépensée pendant 2 bonnes heures à porter des poids et à travailler son cardio, la première chose qu'elle fit en regagnant le vestiaire fut de regarder son fond d'écran de portable sur lequel elle posait avec son chien Thor près de son cheval préféré du domaine. C'était son grand-père qui avait pris cette photo lors de sa dernière visite à Noël dernier...
La jeune femme sourit, puis alla prendre sa douche avec une seule idée en tête ; aller renfourner toutes les calories qu'elle venait d'éliminer, dans son corps ! Elle mourrait d'envie d'une énorme part de gâteau au Starbuck le plus proche ! Un truc bien fat et bien sucré !
Elle n'avait jamais été trop le genre à bouffer des légumes afin d'entretenir sa silhouette. Non elle était plutôt de ces filles qu'on déteste parce qu'elles ont beau picoler de la bière et manger de la pizza, elles restent sculptée à la perfection avec zéro trace de gras sur les fesses !
Amalia en sortant du sport, elle s'enfilait de quoi se rassasier ! Et non de quoi la frustrer. Qui avait envie de manger de la salade ou des haricots verts et du blanc de poulet après s'être dépensé autant franchement ? Non elle, elle voulait sa pâtisserie !

Il ne lui fallut pas longtemps pour rejoindre le centre commercial où elle savait qu'elle pourrait trouver son café préféré. Il y avait un peu de monde, mais elle n'était pas pressée. Tout en faisant la queue, Lili se surprit à observer les passants et surtout... les couples féminins ou plus exactement, ceux qui semblaient être des mères traînant avec leur fille.
L'espace d'un instant, elle se demanda ce que ça aurait fait, d'avoir une maman. C'était étrange car à dire vrai, elle ne s'interrogeait jamais sur le sujet. Avoir une mère comme la plupart du commun des mortels ne lui avait jamais manqué. Ou du moins pas souvent. Son père avait fait de son mieux pour endosser les deux rôles et il s'en était très bien sorti. Elle n'aurait pu espérer avoir meilleure parent que lui. Du coup, elle s'était toujours retenue de l'inonder de questions au sujet de sa mère. Elle n'avait pas voulu le blesser en le laissant croire qu'il ne lui était pas suffisant, car il l'avait été. Bon sang oui il l'avait été...
Mais forcément, il y avait eu des moments où elle avait commencé à s'interroger en grandissant. Son père avait éludé la question un bon nombre de fois, cherchant sans doute à la préserver tant qu'elle était petite.
Pourquoi tous les autres enfants avaient une maman et pas elle ? Elle n'avait pas été spécialement en manque d'une mère, mais elle avait eu sa période. Une période bizarre de "rébellion" où elle avait eu besoin de savoir ! Ce jour là, c'était parti en vrille face à l'entêtement de son paternel à se taire sur le sujet. Ils avaient commencé à se disputer violemment. Ils avaient une entente parfaite au quotidien, mais tous deux avaient un caractère très fort et parfois, ça explosait.
Lily avait alors dit des choses qu'elle ne pensait évidemment pas, mais qui avaient pourtant blessé. Les mots étaient sortis si tranchants et acerbes de sa bouche ! Elle lui avait hurlé qu'elle aurait préféré avoir sa mère plutôt que lui, même si elle ne savait absolument rien d'elle d'autre que l'image qu'elle s'en était faite toute seule, vu que personne ne daignait répondre à ses interrogations, pas même son grand-père... En dehors de "c'est compliqué", il ne lui avait pas donné tellement de détails...

- Amalia !
- Oui !
répondit-elle à l'appel de l'employer qui lui tendait son gobelet marqué de son prénom et sa boite qui contenait son gâteau si attendu.

Sortie du café, Amy continua d'observer un couple qui se promenait avec leur fille entre eux, ce qui la ramena droit au fameux jour où elle avait appris la vérité quant à sa génitrice ; la fameuse dispute.
Le choc de cette pique passée, Robin Rankin avait fait asseoir sa fille, puis s'était mis enfin à lui parler de sa mère et des circonstances de sa naissance. Amalia avait d'abord été en colère qu'il ne lui ai pas révélé tout ça plus tôt, puis elle avait réfléchi encouragée par son grand-père qui l'avait poussé à comprendre la position de son père sur le sujet et ses raisons pour lui avoir caché tout ça le plus longtemps possible.
Au final, ils n'avaient plus jamais reparlé de sa mère suite à cet épisode. Amy avait su apprécier ce qu'avait fait son père pour elle. Il ne lui avait pas apprit à haïr sa mère malgré les circonstances. Il n'était pas ce genre d'homme, mais la jeune femme l'avait fait seule. Ca avait été dur pour elle de se dire que la femme qui l'avait porté et mise au monde l'avait juste donnée sans rien dire à son père quant à sa grossesse. Qu'elle l'avait juste abandonnée, qu'elle s'était juste débarrassée d'elle et qu'il avait du venir la chercher et se battre pour la récupérer lui-même...

Avec un soupire, Amy se détourna et porta sa boisson à ses lèvres, direction sa moto. Elle ne savait pas pourquoi elle en était venu à repenser à tout ça mais d'un coup elle avait une furieuse envie de voir des chevaux. Elle conduisit un petit moment en dehors de Hambourg jusqu'à l'écurie la plus proche et fit son tour à cheval qui agit sur elle comme une thérapie relaxante immédiate. L'équitation était ce qui lui manquait le plus de son ancienne vie. Elle avait commencé à monter à cheval avant de savoir marcher assise sur l'avant de la selle de son père ou son grand-père et il ne s'était pas passé une journée depuis sans qu'elle ne pose ses fesses sur un cheval.
A l'armée elle n'avait pas eu l'occasion de monter mais depuis qu'elle était arrivée à Hambourg, elle venait ici au moins une fois par semaine. Elle hésitait sérieusement à s'acheter un cheval mais n'avait pas encore franchi le pas, incertaine quant à sa situation professionnelle bancale. Elle ne voulait pas l'acheter si c'était pour qu'elle reparte à l'étranger quelques semaines plus tard même si clairement... elle s'illusionnait. Elle savait parfaitement que Stark allait continuer de la faire chier jusqu'à ce qu'elle plie sous sa volonté car dans tout autre scénario, elle aurait été radiée depuis belle lurette. Hors là non... Il la gardait sous sa coupe. Il la gardait sous son emprise en usant de son influence pour la garder dans ses rangs, bien que de côté au lieu de la faire juste renvoyer. Putain de bordel de merde.

- Hé Amalia on va faire un tour dans un bar ce soir ça te dit ?

Lili œilla vers une des filles qu'elle croisait souvent à l'écurie tout en brossant son cheval. Pourquoi pas ! En général il ne lui fallait pas beaucoup de temps de réflexion lorsqu'on lui proposait une soirée beuverie !

- Carrément. On se retrouve sur place vers 21h30 ?

Le rendez-vous pris, la jeune femme termina de s'occuper de sa monture, puis la remis au box avant de rentrer chez elle se changer. Elle appela Matt histoire de lui proposer de l'accompagner, mais il ne répondit pas. Il devait probablement être sorti déjà de son côté. Tant pis pour lui !
La militaire fila sous la douche, puis chopa un jean et un débardeur dans son placard avant d'enfiler ses rangers qui n'avaient plus d'âge. Elle brossa rapidement ses cheveux - exploit de coquetterie chez elle ! - puis récupéra ses clés et claqua la porte derrière elle ce qui ferait probablement gueuler une fois de plus son voisin.
Une heure plus tard, Amalia poussa la porte du Paddy's Teig. Les filles étaient déjà à une table et elle les y rejoignit, s'installant à leur côté avant de commander d'office une bière sous les regards avides de quelques mecs aux alentours.

Amalia sortait du lot. Toujours. Que ce fut de par son caractère ou de par son look. Elle n'avait rien de la princesse maquillée à outrance qui minaudait et jouait les coquettes en se souciant de quelle sac assortir à ses chaussures. Elle ne portait pas de talons - plutôt crever putain c'était de la torture ces échasses ! -, pas de bijoux à part le bracelet en cuire de son père qui ne la quittait jamais et ses tétons pointaient souvent fièrement sous ses hauts car elle ne supportait pas d'être entravée par un soutien gorge qui la faisait plus chier qu'autre chose.
Sa garde robe ne contenait AUCUNE robe ni jupe et portait donc super mal son nom, pas plus que des chemisiers ou petits hauts féminins sexy et mignon. Non elle, elle était adepte des tee shirts et des débardeurs où elle était à l'aise ainsi que des jeans dans lesquels elle pouvait bouger sans risquer de péter un bouton. Ça la dépassait qu'on veuille être moulé à ce point dans ses fringues et elle ne pigeait jamais quand elle voyait une nana - comme celles qui l'accompagnaient - tellement ajustées dans leur pantalon qu'elle craignait de voir les coutures péter à la poindre inspiration. Elle ne comprenait pas non plus le degré de patience que les femmes avaient pour passer trois plombes face à un miroir à se coiffer et se maquiller. Elle en était clairement incapable rien que se raser les jambes ça la faisait chier ! Alors se tartiner la tronche de pates et de poudres colorées en tous genres avec des pinceaux aux formes chelous, yerk !
Non, Amalia n'avait rien de féminin. Du moins pas à ses yeux. Car malgré son look garçon manqué et son tempérament de feu, elle dégageait une sensualité qu'elle s'ignorait mais que tous les autres eux captaient. Elle avait quelque chose qui attirait et fascinait indubitablement. Elle ne laissait jamais indifférent...

- Je reviens je vais au jukebox !

Fallait faire un truc pour la zik là c'était plus possible !
Amalia glissa de son tabouret et se faufila à travers les tables du Paddy's. Elle inséra sa pièce dans la machine, puis sourit lorsque le son de sa chanson envahit le bar. Adossée au mur, elle jeta un petit regard aux alentours tandis que les gens s'ambiançaient. Elle fit de même, se déchainant sans complexe sur la mini piste de danse.
Ce soir interdiction de se mettre en mode chasse ! Elle l'avait promis à Julius et elle voulait s'y tenir. Elle voulait que ça marche elle ne ferai plus de connerie si elle pouvait l'éviter. Ca lui faisait assez drôle d'ailleurs, de se dire qu'elle était dans un bar et qu'elle en rentrerait seule. Mais bizarrement... L'idée lui plaisait. Elle n'avait pas besoin d'un de ces mecs. Elle avait Ju. Putain ça y est elle avait envie de lui... Ça se faisait de s'éclipser de la soirée girls night pour aller frapper chez lui et le baiser ou pas ?

- Excuse-moi ?

La jeune femme se tourna sa pinte de bière à la main et se trouva nez à nez avec une blonde aux joues rosissantes.

- Ouais ?
- Tu serais ok pour me présenter ton frère ? Je le regarde depuis tout à l'heure mais j'ose pas l'aborder.
- Mon frère ?


Amalia cligna des yeux. Elle lui racontait quoi celle-là ? Quel frère ? Elle avait pas de frère !

- Oui. Lui là bas c'est bien ton frère non ?

Amalia regarda dans la direction indiquée par la blonde et tomba sur un type accoudé au bar. Putain la vache ! Salut toi !
CALMOS MALIA, CALMOS ! Bordel les vieux réflexes avaient la vie dure ! Lili s'amusa de sa propre réflexion. Il n'y avait que les bras de Julius qu'elle voulait autour de son corps désormais mais celui-là clairement si elle l'avait rencontré avant son militaire, elle savait pertinemment qu'elle serait déjà près de lui au bar à lui faire du gringue !
Quoique...  Plus elle le regardait et plus il y avait un truc. Un truc qui s'insinuait en elle et la figeait sur place, la faisant buguer sans qu'elle ne comprenne quoi. Il était super beau clairement elle ne pouvait pas dire le contraire et elle ne pouvait en détacher ses yeux de nymphe mais il y avait autre chose que le fait qu'elle s'essayait à une véritable relation exclusive avec Julius qui la retenait. C'était aussi bizarre qu'incompréhensible comme sensation ça la prenait aux tripes et ne la lâchait plus.

- S'il te plait !
- Hum !
toussota-t-elle, revenant à la réalité.

Amy reconnecta puis regarda à nouveau l'homme, avant de revenir vers la blonde. Elle retrouva instantanément son côté joueuse et sourit, son idée à la con germant joliment dans sa tête. Si ça pouvait lui faire plaisir ! En tout cas elle ça l'amusait.

- Ok viens je vais te présenter mon frère ! C'est quoi ton prénom ?

Pourquoi elle pensait qu'ils étaient frère et sœur d'ailleurs ? Ils se ressemblaient pas du tout ! Elle était bien plus canon, plaisanta-t-elle pour elle-même, n'y croyant pas une seconde. Amalia savait qu'elle plaisait plus que de raison à la gente masculine mais elle avait toujours mis ça sur le compte de son tempérament que sur celui de son physique. Elle pensait que son feu et sa spontanéité attirait. Avec elle, les mecs se retrouvaient souvent proie. Elle inversait la donne autant que les rôles. Si elle voulait un homme entre ses cuisses, elle allait le chercher elle n'attendait clairement pas qu'il vienne ! Les espèces de parades nuptiales à la con très peu pour elle, elle n'avait pas besoin de ça ! Elle ne voulait pas de mots doux pas plus qu'elle ne souhaitait la promesse d'une belle relation et d'un lendemain. Elle voulait juste leur queue, point !
L'ironie étant qu'à cause de ça, à cause de la singularité de ce qu'elle était, beaucoup justement lui avaient fait le coup de vouloir bien plus qu'une nuit avec elle... No fucking way bordel !
Jusqu'à Julius...

Amalia entraîna la blonde à sa suite, puis se rapprocha de l'homme. Elle avança droit sur lui, puis passa son bras autour de son cou avant de se tourner vers la jeune femme :

- Hey frangin ! Je te présente Véra. Tu lui as tapé dans l'œil ! A croire qu'on a le bon gêne dans la famille hein ? Allez je vous laisse faire connaissance ok ? A toute !

Elle tapota son torse avec une complicité feinte, lui planta un bisou sur la joue, puis partie aussi naturellement qu'elle était arrivée rejoindre les filles à leur table, morte de rire toute seule. Elle s'avérait plus fun que prévue cette soirée !
Lili passa un moment avec le petit groupe qui finit par partir parce qu'elles bossaient le lendemain. Sérieux il était à peine 22h30 !
Elle aurait pu s'en aller aussi, mais quitter un bar aussi tôt ne lui était jamais arrivé. Y'avait des valeurs à tenir quand même ! Rester toute seule ne la gênait pas. Ce ne serait clairement pas sa première soirée solo dans un endroit comme celui-ci ! L'alcool lui tiendrait agréablement compagnie, tout comme la musique ! Amalia quitta donc sa table, puis retourna commander une bière avant d'aller au fond de la salle attraper une queue et des boules.

Le billard c'était sympa !



Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
What do you mean? -Amalia Empty
Re: What do you mean? -Amalia
Ven 12 Juin 2020 - 19:51
La musique était bien jusqu'à ce qu'une femme décida de la changer. On lui avait demander son avis à elle? Pfff un jour ce jukebox j'allais faire en sorte qu'il ne fonctionne plus du tout ça m'évitera de supporter les goûts musicaux des autres. Je la regardais se déhancher d'un œil distrait. Pas mal, bien carrossée mais, y'avait un mais et je n'aurais même pas sû dire pourquoi. Je continuais à boire doucement ma bière, tentant de mieux écouter la musique qu'elle venait de mettre. Je devais souvent me rappeler de ne pas juger quelque chose trop vite, de lui donner au moins une chance et c'est ce que je fis avec le morceaux de musique. Je m'y connaissais un peu car plus jeune j'avais appris le piano comme tout enfant de bonne famille. Non là désolé mais même avec toute la bonne volonté du monde j'arrivais pas à adhérer. Je n'en étais pas au point de saigner des tympans mais ce n'est pas agréable non plus.

Le temps passait, mon verre se vidait et je n'avais pas bougé de ma place au bar. C'était une soirée tout ce qu'il y avait de plus simple pour l'Allemagne mais je me rappelais qu'il y a quelques mois de ça j'étais dans un pays en guerre en train de planifier l'exfiltration de deux otages. Je regardais ma montre qui affichait 21H45. Et que dans cinq petites minutes j'allais perdre deux de mes hommes sur une erreur de débutant à vouloir jouer les héros. Tous les soirs à 21h50 je ressentais comme une lame en fusion qui me transperçait le cœur. Ca faisait six mois et ça ne passait pas. Je n'arrivais pas à m'enlever ce sentiment de culpabilité, de ne pas avoir décelé à temps leurs actions.

C'est parce que j'étais totalement perdu dans mes pensées que je ne vis la danseuse arriver vers moi avec une blonde. Je sursautais un peu en sentant un bras autour de mon cou et mon premier réflexe fut de mettre la personne au sol. Mon corps s'était raidi en une fraction de seconde prêt à agir mais je me détendit de suite en entendant une voix féminine. Frangin? elle avait craqué ou quoi? Je n'avais pas de soeur et hein? quoi? Véra mais c'était pas une des femmes de Scoubidou ça? En un instant je ne comprenais plus du tout ce qu'il se passait. Blondie restait plantée devant moi comme si elle attendait quelque chose. Ouais ben moi aussi j'attendais qu'on m'explique ce qui était en train de se passer. Ma "soeur" se tira tellement vite que je n'eu même pas le temps de lui demander à quoi elle jouait. Et je me retrouvais avec la meuf du chien détective.

Blonde, elle semblait physiquement intelligente mais je n'étais pas d'humeur. Aussi bizarre que ça puisse paraître je n'étais pas forcément sorti pour trouver de la compagnie d'un soir, j'étais juste sorti pour voir un peu de monde, écouter de la bonne musique -mais ça c'était avant ma "frangine"- et voila. Véra Cruz tenta bien de me parler, d'engager la conversation mais mon attention était focalisé sur cette femme en train de jouer au billard. Il y avait quelque chose et ce n'était pas de l'attirance physique. Elle était magnifique mais je ne la désirais pas. Je reportais mon attention sur barbie devant moi qui parlait, parlait, parlait...elle avait pas encore capté que je ne l'écoutais pas? "Bon je suis désolé...je sais plus ton prénom mais je ne suis pas d'humeur à faire connaissance ce soir."

Ouais bon j'aurais pu être un peu plus diplomate mais il était tard et surtout j'en avais pas envie. Elle prit un air outré, je me levais et je m'éloignais direction le billard. Je n'avais pas oublié ma bière car ça ne se faisait pas d'abandonner une bière. J'observais la brune jouer au billard avec tous les mecs au taquet à la regarder. Je m'appuyais contre un mur croisant les bras. On se ressemblait et c'était assez perturbant. Tous les regards sur elle m'énervaient sans que je sache trop pourquoi, ce n'était pas de la jalousie mais un sentiment de protection. Elle jouait plutôt pas mal mais elle était parfaitement consciente des regards sur elle. J'écoutais les commentaires et là je les prenais pas super bien. "oh je kifferais qu'elle me prenne en main comme elle le fait avec cette queue de billard", " si elle est aussi douée de ses mains que de sa bouche, je me dévoue de suite" Je levais les yeux au ciel, me disant que sérieux qu'est ce qu'on pouvait être cons parfois envers les femmes. Je comprenais qu'elles se méfient de nous. Un des lourdingues se tourna vers moi. "Et toi tu dis rien? tu restes planté là à la regarder mais me dis pas que tu dirais non pour la faire crier au lit...."

Je levais un regard fatigué sur lui. "Je dirais non. Et si vous continuez de vous comporter comme des cons on finira cette conversation dehors avec grand plaisir" Il me regarda mauvais "Genre c'est ta soeur ou quoi que tu nous menaces? et ben tu sais quoi ? ta soeur est bonne et je la baiserais bien là sur cette table de billard devant toi connard." Mais qu'est ce qu'ils avaient tous ce soir avec ce délire de frère et soeur? J'étais fils unique et ça avait toujours été comme ça. Sauf qu'un flash me parvient, vague très vague, un très vieux souvenir d'avoir vu ma mère enceinte. Puis une histoire de perte du bébé. J'avais pleuré , je crois mais c'était y'a tellement longtemps, par contre ce qui n'était pas vieux c'était mon poing qui s'écrasait dans la tronche de l'abruti et je terminais ma bière calmement. "J'avais prévenu et proposé dehors mais bon ça se fera dedans ça me va aussi."
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
What do you mean? -Amalia Empty
Re: What do you mean? -Amalia
Lun 6 Juil 2020 - 0:18


NIKO & AMALIA

WHAT DO YOU MEAN ?



Le billard c'était clairement un jeu inventé par un mec avec de sérieux problèmes de frustration ! Ou des goûts plus ou moins contestables... Le jargon était pour le coup plutôt très tendancieux et clairement dès qu'une nana prenait une queue en main... voilà ! ... ça prenait des proportions pas possibles. La preuve en était de tous les regards de charognards qu'elle sentait sur elle et particulièrement sur son cul alors qu'elle tournait autour de la table munie de la queue pour finalement se pencher sur le tapis et faire éclater le triangles de boules dans un bruit sec et sonore.

A ce petit jeu, Amalia était douée ! Elle avait commencé très tôt à y jouer ! Au ranch, dans la salle de détente réservée aux visiteurs qui venaient passer leurs vacances au domaine, il y avait un vieux billard sur lequel son grand père lui avait apprit à jouer dès son plus jeune âge.
A l'époque, sa tête dépassait à peine du haut de la table malgré le marche pied qu'on lui avait trouvé mais dressée sur la pointe de ses pieds et son regard déterminé, elle ne s'était jamais démontée et avait toujours fait en sorte de casser les boules ! Et gare à celui qui voulait l'aider à le faire !
Au fil du temps et des années, c'était comme qui dirait devenu "leur truc". Tous deux avaient fait de longues parties, parfois même interminables dans de grands moments de complicités arrosés à la bière ! La tradition ne s'était jamais perdue. Dès que la jeune femme rentrait au ranch pour Noël retrouver Iram Rankin, leur première soirée se résumait inlassablement au billard après une bonne balade à cheval et un bon steak grillé au feu de bois de la recette de papi !
Le vieux cowboy avait toujours cet air fier, amusé et tendre lorsqu'il regardait sa petite fille jouer malgré les déculottées qu'elle pouvait lui mettre parfois à son jeu préféré. Il adorait cet air à la fois jovial et suffisant qu'elle prenait chaque fois qu'elle mettait une boule dans le trou. Amalia avait toujours eu l'âme compétitrice et ce depuis qu'elle avait été en âge de tenir sur ses jambes. Jouer pour participer, c'était pour les couillons et les mauvais se cherchant des excuses pour pouvoir foirer. Elle, elle jouait pour gagner ! Toujours ! Non mais sérieux, PERSONNE ne jouait pour participer ça n'existait pas ça ! Pas dans son monde en tout cas.

Ca faisait un moment qu'elle n'avait pas touché à une queue de billard alors en voyant la table, elle n'avait pas pu résister. De plus pour le coup ce soir, la jeune femme ne jouait que contre elle-même donc la question de la compétition était vite réglée. Les nanas qui n'étaient déjà pas présentes en majorité dans le bar ne la rejoignaient de toute façon que rarement pour jouer et les mecs très souvent comme en ce moment... préféraient généralement la regarder...
Aucun membre de son publique ne posait sur elle les mêmes yeux que son grand père et pour cause ; son corps d'enfant était depuis bien longtemps devenu ce lui d'une femme malgré son côté garçon manqué plus qu'assumé. La militaire ne portait pas de jeans ultra moulant pas plus que des talons aiguilles ou de débardeur au décolleté plongeant pourtant elle était le centre d'attention de presque tous ceux qui entouraient la table de jeu.
Pourtant, elle n'y prêtait aucune attention. Tous ces crétins lui étaient totalement indifférents et ce d'autant plus maintenant qu'elle avait enfin renoué avec Julius. Les choses avaient été mises à plat entre eux et désormais ils avançaient vers du concret. Il n'y avait plus de semblant de relation ou de non appellation quant à ce qu'ils étaient et ressentaient l'un pour l'autre. Ils étaient ensemble désormais. Ils construisaient leur monde, comme il avait dit. Ils essayaient de vivre leur histoire en tant que couple.
Rien que le mot provoquait une étrange résonance en Amalia qui continuait parfois de la faire flipper mais pas assez pour s'en détourner. Elle n'avait jamais été femme à fuir ce qui lui faisait peur et encore moins lorsqu'il s'agissait de Julius Jaeger. Elle ne commencerait pas maintenant. Pas après tout ce qu'il lui avait fait endurer et contre quoi elle s'était défendu et rebellée pour l'avoir et en arriver où ils en étaient aujourd'hui. A présent qu'elle avait Julius rien qu'à elle, que c'était acté et clair, angoisse au ventre ou pas de tout faire foirer, elle le garderait ! Et elle ferait tout pour ça.
De toute façon qu'avait-elle à craindre au fond ? Pourquoi est-ce qu'elle flippait à ce point de faire une erreur ? Elle craignait de tout foutre en l'air à cause de la vie plus que libérée qu'elle avait mené jusqu'à présent qu'elle avait peur de la voir la rattraper, mais lorsqu'elle évaluait vraiment les choses, lorsqu'elle détaillait tous les mecs de ce bar qui la reluquait avec l'envie claire et nette de la sauter, aucun d'eux n'arrivait à la cheville de son militaire. Elle n'avait rien à craindre d'elle-même. Elle devait y croire, se le foutre dans la tête et se faire d'avantage confiance. Il n'y avait que les bras de Julius qu'elle voulait autour d'elle. Que le goût de sa bouche dont elle avait envie sur ses lèvres.  Que contre sa peau qu'elle désirait user la sienne...

Avant lui elle serait sans doute rentrée dans ce bar et aurait déjà fait le tour d'horizon histoire de décider avec lequel de ces mecs elle irait s'envoyer en l'air à la fin de la soirée une fois sa dose de bière réglementaire ingurgitée. Peut-être même qu'elle serait déjà dans les toilettes avec son premier choix de la nuit. Mais ce soir l'idée ne lui traversait même pas l'esprit.
Il fallait dire qu'il y avait pas mal de lourdingues, mais bon ce n'était pas après l'intelligence des mecs qu'elle courrait de toute façon en les ramassant dans les bars comme elle avait l'habitude de le faire alors ça ne l'aurait pas forcément arrêtée... Mais non. Aucun d'eux ne lui faisait envie. L'idée même de leurs corps contre le sien la dégoûtait presque malgré quelques agréables spécimens qui cuvaient par-ci par-là. Borde de merde ce que c'était chelou d'être amoureuse franchement !
Pour autant, il y avait cet homme... Son prétendu frangin... Chaque fois qu'elle se redressait d'un coup et contournait la table en buvant son verre d'alcool, elle ne pouvait s'empêcher de le regarder. Plusieurs fois elle capta ses yeux réciproquement posés sur elle. Il y avait quelque chose à propos de lui. Quelque chose qu'elle ne s'expliquait pas et que pourtant elle ne parvenait pas à faire taire. Il l'attirait comme elle ne l'avait jamais été auparavant par aucun homme. Différemment de Julius. Différemment de Matt. Différemment de tous. Il la captivait autant qu'il l'intriguait d'une certaine façon mais bien qu'elle tentait de l'ignorer, elle en revenait constamment à lui. Elle était consciente de chacun de ses gestes et lorsqu'il bougea à travers le bar, elle le suivit de ses yeux clairs tout en tapant une boule qui plongea directement dans un des quatre coins de la table.
Putain c'était super perturbant comme situation ! Il se passait quoi là bordel ?! Amalia secoua la tête et s'efforça de se reconcentrer sur son jeu tout en s'enivrant d'une nouvelle gorgée de bière. Elle prit appui sur un des rebords puis arma son coup en faisant glisser le bois de la queue de billard entre ses doigts habilement placés sur le tapis coloré.

- Oh je kifferais qu'elle me prenne en main comme elle le fait avec cette queue de billard.
- Si elle est aussi douée de ses mains que de sa bouche, je me dévoue de suite.


Amalia oeilla en direction des voix des deux péquenots qui se trouvaient derrière elle sans pour autant se retourner et leva les yeux au ciel exactement de la même façon que l'inconnu à qui elle avait collé la blonde dans les pattes. Quiconque ne les connaissant pas aurait pu croire qu'ils sortaient du même ventre...
En attendant dommage pour eux, elle était officiellement casée désormais ! Ils n'auraient jamais la chance de découvrir qu'en effet, elle était aussi douée de sa  bouche que de ses mains ! Sauf que clairement sur des abrutis pareils, l'usage aurait peut-être été différent de leurs attentes ! Qu'ils poussent un peu plus et ils finiraient d'ailleurs peut-être par avoir leur réponse !

- Et toi tu dis rien ? Tu restes planté là à la regarder mais me dis pas que tu dirais non pour la faire crier au lit...

La militaire heurta une boulle plus violemment et cogna sèchement le bout de la queue de billard sur le plancher avant de se retourner, son regard furibond. Ils commençaient sérieusement à la chauffer eux ! Les bastons de bar ne lui faisaient pas peur elle n'en serait pas à sa première putain ! Alors qu'ils continuent encore de parler comme si elle n'était pas là ils allaient voir !
Amalia n'en avait rien à foutre d'être baisée. Faire l'amour c'était de la connerie. Enfin avant... Mais pour autant, ELLE décidait comment et ELLE décidait avec qui ! Elle assumait parfaitement ses mœurs légères et le fait qu'on pouvait la catégoriser d'une certaine façon à cause d'elles, mais pour autant de la merde qu'elle acceptait qu'on parle d'elle comme ça ! Elle n'était pas une de ces poupées couverte de dentelle avec de jolis yeux brillants qui papillonnait des cils et criait au plumard comme si elle était un couine couine qu'une bite faisant raisonner à chaque intrusion en elle !    
Et lui clairement il allait crier pour une raison très vite !

- Je dirais non.

What ?
L'intervention de son prétendu frère fut la seule chose qui retint Amalia de plonger dans la mêlée. Ou plutôt de la créer... Elle le dévisagea et son cœur se mit à cogner plus fort dans sa poitrine. Merde mais il lui arrivait quoi ! C'était qui lui d'abord ?! Pourquoi est-ce qu'elle se sentait si bizarre dès qu'il était dans le coin ?! Pourquoi est-ce qu'elle était incapable de se détourner de lui et de juste l'ignorer ?!

- Et si vous continuez de vous comporter comme des cons on finira cette conversation dehors avec grand plaisir.

La militaire ne savait pas si c'était vexant ou touchant qu'il dise ça. Elle n'avait jamais été le genre damoiselle en détresse... A vrai dire en général, c'était même plutôt elle la prédatrice dans ce genre de lieu. Mais les paroles de l'homme qui prenait sa défense avaient comme un effet apaisant sur elle. Avec tout autre que lui elle se serait déjà avancée en bombant la poitrine et poings serrés pour gueuler en bonne grande gueule qu'elle était qu'elle n'avait pas besoin qu'on prenne sa défense, qu'elle savait se démerder et se défendre seule mais là, elle le regardait juste faire et se confronter à ses... admirateurs.
FUCKING WEIRD PUTAIN ! Lili renifla sa bière d'un œil suspicieux. Ils avaient foutu un truc bizarre dedans ou quoi ? Changé la recette de fermentation ? Non parce que rien ne semblait plus vraiment normal ce soir !

- Genre c'est ta sœur ou quoi que tu nous menaces ?

Mais putain ils avaient quoi tous avec ce truc et frère et sœur ce soir ! Amalia n'avait pas de frère bordel de merde ! Juste un cousin un peu trop envahissant... Puis bon ok ils avaient les yeux de la même couleur - si on voulait - mais ils se ressemblaient clairement pas !
...
Ou si...?
Non mais non de toute façon ! Elle n'avait pas de frère ! Pas qu'elle sache...

- Eh bah tu sais quoi ? Ta sœur est bonne et je la baiserais bien là sur cette table de billard devant toi connard !

Ok là ça allait être un bain de sang ! Si il y avait bien un truc dont elle avait horreur, c'était qu'on parle d'elle comme si elle n'était pas là, comme si elle n'avait pas son mot à dire !  
Elle contourna la table afin d'aller choper le gros connard et lui faire ravaler sa phrase pour qu'il s'étouffe avec mais la seconde suivante, il basculait en arrière pour venir s'écraser contre le billard le nez en sang.
Amalia cligna des yeux et releva son visage vers le brun qui se remit tout comme elle à siroter la fin de sa bière en un geste parfaitement synchronisé. Il sortit une nouvelle pique qu'Amalia ne releva pas comme le mec au nez tordu se relevait pour aller rendre le coup qu'il venait de prendre.
La militaire ne lui en laissa pas le temps. Elle lui asséna un coup de queue dans le ventre avant de le choper par les couilles et l'asseoir violemment sur le billard. Elle avait beau ne pas être grande, elle avait une force impressionnante et le pauvre en faisait les frais. Dangereusement calme et les parties de l'opportun bien serrées entre ses doigts, elle se cala lentement entre les cuisses du type, puis serra ses boules un peu plus fort.

- Tu veux vraiment me baiser là devant lui ? lui demanda-t-elle faussement minaude alors qu'il couinait et transpirait à grosses gouttes.

Ah bah on faisait moins le malin là ! Il en pensait quoi du coup ? Il aimait son touché ? Il aimait ses mains autour des ses boules ? Est-ce qu'il désirait toujours qu'elle s'occupe de sa queue également ?

- Oh chéri si tu savais. T'arriverait pas à suivre...

Clairement pas ! Amalia au pieu c'était quelque chose et elle en avait épuisé plus d'un ! En général après une nuit avec elle, soit les hommes devenaient accro soit ils la traitaient de folle et s'en allaient sur les rotules... Certains passaient la meilleure nuit de leur vie, d'autres la plus éprouvante... Enfin bon ils n'étaient pas bien traumatisés puisque la plupart ne demandaient qu'un y revenir. Chose qui n'arrivait que très rarement. Amalia avait toujours mit un point d'honneur à ne pas revoir ses coups d'un soir. D'ailleurs moins ils passaient de temps chez elle et elle chez eux, mieux c'était ! A chaque fois elle s'éclipsait une fois la chose terminée ou les faisait dégager de son pieu si ça se passait à son loft. Et pour les ratés occasionnels où elle s'endormait après la baise et le mec avec, la règle était café dans un gobelet en carton à emporter si ça les éclatait et DEHORS !
Oui parfaitement, elle avait des gobelets jetables chez elles pour que ses coups d'un soir se barrent plus vite au matin... Personne n'utiliserait ses mugs ici en dehors de Inaé et Matt ! Les coups d'un soir, c'était hors de question ! Quand ils commençaient à rester après ils s'éternisaient et devenaient pire que des sangsues. Ce qui était encore plus exclu ! Puis fallait pas déconner elle avait déjà la flemme de faire la vaisselle pour elle, elle n'allait clairement pas la faire pour des inconnues et encore moins si ils ne lui avaient pas donné sa dose de plaisir escompté durant la nuit !

- Et entre toi et moi t'as pas ce qui faut pour me satisfaire.

Bim un petit coup dans l'ego au passage, ça ne faisait jamais de mal.

- Barre-toi. Et emmène tes potes avec toi. Crois-moi que j'ai pas besoin de lui pour vous dégommer tous les trois mais ça sera pas le genre de gang bang dont t'as rêvé en te branlant la nouille qui te sert de bite depuis l'adolescence.

Sur ce, Amalia le relâcha. Le type rouge écarlate plaqua ses mains contre son entre jambe et tituba jusqu'à ses potes avant de filer sans demander son reste ni même adresser un regard à celui qui lui avait porté le premier coup. Tout le bar avait suivi la petite incartade mais reprit rapidement ses occupations lorsqu'Amalia balança rageusement la queue de billard sur la table.
PUTAIN QUOI !
Elle avait horreur de ce genre de mecs ! C'était exactement à cause de gars comme eux qu'elle avait du lutter presque toute sa carrière pour prouver sa valeur dans l'Armée ! A cause de crevures comme eux qu'elle avait toujours du bosser plus dur et plus fort que toutes les autres recrues afin d'être prise au sérieux et estimée !

La militaire replaça ses plaques militaire sur le devant de son débardeur qui avaient volé sous ses cheveux durant l'altercation puis fila au comptoir recommander à boire. On la regarda, mais aucun n'osa plus lui parler. Enfin la paix bordel !
Elle récupéra sa commande puis retourna vers le billard où Véra avait retrouvé le beau gosse brun qui semblait légèrement - beaucoup - soûlé. Bon. Apparemment c'était à son tour de défendre sa vertu, s'amusa Amalia. Elle avança d'un pas décidé vers eux, comme elle l'avait fait plus tôt lorsqu'elle la lui avait refourgué, sauf que cette fois elle lui mit une peinte de bière entre les mains avant de trinquer avec lui avant d'appuyer son coude sur son épaule.

- Bon en fait je te fais le topo, en vrai est en pleine relation totalement passionnelle et complètement incestueuse mais j'ai décidé que l'idée du plan à 3 avec toi me branchait pas tant que ça au final du coup si tu voulais bien aller voir ailleurs... Comme t'as pu le voir j'ai un tempérament légèrement explosif et j'aime pas trop partager mon frère.

La blonde écarquilla de grands yeux, séchée sur place, avant de partir limite en courant tout en se retournant au moins dix fois sur le "couple", semblant se demander si la brune avait toute sa tête. Amalia la regarda faire en se retenant de rire puis lorsque Véra eut claquer la porte de l'établissement après avoir récupéré un sac à main supra moche et trop petit pour y fourrer quoique ce soit, elle se détacha de son "frère".

- Du coup je t'appelle frangin ou...? Moi c'est Amalia.

Et maintenant on allait peut-être leur foutre la paix avec toute cette connerie de fratrie !


Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
What do you mean? -Amalia Empty
Re: What do you mean? -Amalia
Mar 14 Juil 2020 - 15:10
Je regardais la jeune femme jouer au billard mais clairement mon regard n'était pas le même que ceux des morts de faim à côté de moi. Elle m'intriguait, et je l'étudiais comme j'aurais étudié un ennemi, sa manière de bouger, ses mimiques, j'avais parfois l'impression de voir mon miroir et c'était des plus perturbants. Par contre il n'y avait aucune attirance physique pour moi, j'étais plutôt curieux. Ces abrutis à côtés de moi gâchaient mon moment d'observation, je me connaissais j'avais une patience qui pouvait être très limitée dans certains cas. Pas de bol pour eux on était dans un de ces cas où j'avais très vite envie de cogner. Je ne comprendrais jamais pourquoi les mecs pouvaient se montrer aussi cons...j'en étais un, j'aimais les femmes, j'aimais leur corps mais j'ai pas souvenir avoir été aussi débile depuis mon adolescence. Au bout d'un moment on grandissait non? il me semble qu'on voyait les femmes différemment ? enfin peut être que mon éducation jouait dans ce domaine là. Attention cette femme était magnifique mais bon de là à parler comme si elle n'existait pas ...Enfin bref quelques mots de trop, une promesse que j'avais fais et quelques secondes plus tard mon poing s'écrasait dans la figure d'un des débiles. Je me préparais à ce que les autres réagissent aussi, plus on est de fous plus on rit, et puis ça faisait longtemps que je m'étais pas fait une bonne baston à un contre plusieurs.

J'avais quand même vite bu ma bière au cas où, je n'allais quand même pas risquer de gaspiller de la bière pour de sombres idiots non? Et puis une bouteille vide pouvait représenter une arme des plus utiles pour fracasser des têtes. Ah merde non je n'aurais pas le droit de faire ça ici...foutu Allemagne et leurs lois à la con. Les autres coups n'arrivèrent jamais car la jeune femme s'invita dans la fête et était en train de broyer l'intimité de mon abruti préféré. Outch là j'avais un léger élan de sympathie pour lui car putain de merde ça faisait mal de subir ça. Ceci dit d'un autre côté j'affichais un grand sourire, presque fier. Euh pourquoi fier d'ailleurs? je la connaissais pas cette femme pourquoi je trouvais ça super cool qu'elle soit en train de dominer et terrasser ce mec? Je tiquais un peu au langage grossier. Ah oui j'étais à cheval sur les mots, j'aimais m'exprimer d'une bonne manière ce qui ne m’empêchait pas d'être un des soldats les plus crains, il paraîtrait que j'étais fou. Fou ok mais fou qui parlait bien.

Ce petit jeu durait depuis trop longtemps et je commençais à me lasser. Je n'aimais pas faire traîner mes proies sauf si j'avais besoin d'obtenir des infos, dans ces cas là je pouvais me montrer très créatif. Mais dans un cas comme ça, j'aurais pris la queue de billard pour terminer de lui broyer les couilles, j'aurais trouvé ça limite poétique. Je vis du coin de l’œil un des gars bouger et je levais juste mon regard vers lui pour lui intimer de ne pas bouger. Je remarquais ses plaques militaires quand elle se releva après avoir relâché sa proie. Je ne pouvais même pas m'imaginer ce qu'elle devait endurer en ce moment, une femme dans l'armée, elle avait du galérer.

L'incident était terminé, et la jeune femme était allée se récupérer une boisson, pas bête ça parce que du coup moi aussi je taraudais à sec. Alors que je me dirigeais aussi vers le bar, blondie me barra le passage. Sérieux? Je l'avais pas envoyé se faire par les grecs celle là? J'étais soûle, je ne savais plus trop comment lui faire comprendre les choses sans devenir méchant. J'allais lui dire à nouveau qu'elle m’intéressait pas du tout et même pour un coup d'un soir d'ailleurs. Pis j'étais pas d'humeur. Là ouais rien que d'imaginer devoir la dessaper, pis tout le reste, ouais mais non en fait pas envie, grosse flemme. Elle me motivait autant que d'aller me faire soigner une carie chez le dentiste. Quoi que ma dentiste était une femme très charmante avec un côté sadique certes mais délire donc là ouais je préférais aller la voir plutôt que le golden retriever en face de moi.

Je vis une pinte de bière apparaître entre mes mains genre poufff comme ça d'un coup à la Harry Potter. Si j'avais su qu'il y avait des sorts pour faire apparaître la bière je m'en serais intéressé plus sérieusement à cette oeuvre. J'avais regardé que pour Emma Watson mais je me souvenais pas de la bière. Je relevais mon regard et je croisais celui que la militaire qui me regardait en souriant et j'entendis ce qu'elle dit à blondie. Je ricanais tout seul pas du tout choqué par les mots que j'entendais. Par contre le labrador lui paru choqué et prit ses jambes à son cou pour déguerpir. "Merci de m'avoir sauvé de cette sangsue."

Je bus quelques gorgées de ma bière, ahhhh ça ça faisait du bien. Je pouvais enfin vraiment l'apprécier car tout à l'heure je n'avais pas trop eu ce plaisir. "Je sais pas ce qu'ils ont tous avec ce truc de frère et sœur, moi c'est Niko. J'ai remarqué que tu étais militaire" Je sortis mes plaques ou on pouvait lire le nom de famille Adenhaeur. "Forces spéciales de l'arme allemande et toi?" Je n'étais pas le type de gars à penser que les femmes n'avaient pas leur place dans l'armée. J'avais eu des femmes dans mon unité et j'en formais actuellement. Perso je préférais me retrouver face à une arme tenue par un homme que par une femme. Pas par machisme mais une femme était quelqu'un de décidé et je savais qu'elle allait appuyer sur la gâchette à coups sûrs.
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
What do you mean? -Amalia Empty
Re: What do you mean? -Amalia
Mer 5 Aoû 2020 - 13:49


NIKO & AMALIA

WHAT DO YOU MEAN ?



Amalia n'avait jamais pigé comment certaines nanas s'arrangeaient pour se faire lourder comme Blondie venait de l'être. Elles s'y prenaient vraiment comme des pieds sérieux !
Mettre un homme dans son lit c'était quand même le truc le plus con du monde ! Un gars c'était pas différent d'une nana en plan drague. Franchement il suffisait d'y aller franco il fallait vraiment arrêter ce cliché du battement de cils en jouant avec ses cheveux avec le ton minaudant. Là il manquait limite plus que la sucette dans la bouche en cul de poule en prenant un air ingénue et on aurait été bons !
C'était assez affligeant à regarder, voir limite malaisant.

La militaire n'avait jamais eu aucune difficulté à avoir un homme et pourtant elle était loin d'être du genre à papillonner des cils, pas plus qu'à mettre des décolletés et des jupes courtes. Comme quoi... Non lorsqu'elle en repérait un qui lui plaisait, elle ne se posait pas 36 000 questions et n'élaborait pas la moindre stratégie. Elle buvait une bonne grosse gorgée de bière, puis allait directement le voir pour simplement lui demander si ça lui disait de venir baiser avec elle. Selon se degré d'alcoolémie ou son humeur elle y mettait plus ou moins les formes, mais ça résumait cela dit assez bien sa façon de faire.
Comme son père le lui avait dit lorsqu'elle avait commencé à s'intéresser aux garçons et particulièrement au sexe ; le non, elle l'avait déjà dans la poche. Il lui suffisait d'aller chercher son oui. A partir de là, elle n'avait plus jamais suivi d'autre philosophie. Elle posait tout simplement la question et on ne lui avait jamais opposé de refus.
Les rares fois où c'était arrivé, ses cibles pensaient probablement qu'elle plaisantait et/ou le testait en tâtant le terrain et évaluant sa réaction. En général quand une femme venait de façon aussi direct les voir, ça sentait le piège et ils se disaient sans doute qu'en jouant les pseudo gentleman n'attrapant pas l'appât qu'elle leur tendait, ils finiraient effectivement par l'avoir dans leur plumard.
Erreur... car Amalia n'avait jamais été du genre à jouer les coquettes et n'avait pas de temps à perdre en s'inventant un quelconque rôle. Lorsqu'elle désirait un homme entre ses cuisses, elle le lui faisait comprendre clairement. Il lui suffisait d'un regard, d'un geste ou tout simplement de mots ce qui était bien plus clair et direct. Ils voulaient tant mieux, ils voulaient pas tant pis elle allait pas en mourir et trouverait quelqu'un d'autre pour la satisfaire. Du coup si ils jouaient les hésitants ou lui servaient un discours à la con quant à une quelconque morale, elle tournait tout simplement les talons. Et là ô miracle, lorsqu'ils se rendaient compte qu'elle était tout à fait sérieuse et ne jouait à aucun jeu, qu'elle se barrait, étrangement ils lui courraient après, oubliant toute les prétendues lignes de conduites. Ils étaient tous les mêmes.

- Merci de m'avoir sauvé de cette sangsue.

La jeune femme devinait que son prétendu frère n'était pas du genre à aimer les greluches comme Véra. En même temps peu d'hommes aimaient ça bien que beaucoup s'en contentaient si ça leur permettaient l'accès à ce qu'il y avait dans leur string !

- Que ne ferait-on pas pour la famille, répondit Amalia avec humour tout en s'adossant à la table de billard pour avaler sa bière.

Bon sang ce que c'était bon ce truc ! Y'avait pas à dire, la bière de ce pub était à s'en taper le cul parterre ! Faudrait qu'elle trouve le nom de celle-ci...
Le liquide ambré pétillant dans sa gorge en y laissant son agréable goût fruité, la jeune femme détaillant l'homme qui lui faisait face, laissant son regard scrutateur décortiquer le moindre trait de son visage.
Elle avait cette étrange sensation de déjà vu qui lui tenaillait le ventre chaque fois qu'elle posait ses yeux pour lui et pourtant elle était persuadée de ne jamais l'avoir vu auparavant. Elle s'en serait souvenue... Il ne l'aurait pas laissé indifférente si elle l'avait croisé par le passé c'était un fait clair. Il était beau. Il avait ce elle ne savait quoi qui l'attirait et faisait qu'elle ne parvenait pas à cesser de l'observer.

- Je ne sais pas ce qu'ils ont tous avec ce truc de frère et sœur, moi c'est Niko.

Niko c'était pas un prénom ça ! C'était un pseudo ! Mais ça lui allait bien. Y'avait un petit côté insolant dans ce diminutif qui n'était pas pour lui déplaire.

- J'ai remarqué que tu étais militaire.

Lili baissa son regard sur ses plaques par reflexe et les tritura. Un voile de nostalgie et de tristesse involontaire traversa ses iris claires. Putain...
Le même tintement retentit vers Niko et elle ramena son attention sur lui.

- Forces spéciales de l'armée allemande et toi ?
- Tireuse élite dans l'US army.


Elle n'avait pas choisi son corps d'armée. Son grand-père l'avait fait pour elle. Elle l'avait tellement détesté putain sur le coup ! Elle n'avait pas cru qu'il serait capable de réellement lui faire un coup pareil avant de se retrouver à l'école de formation ! Elle s'était sentie trahie et abandonnée ! Il avait entendu tous les noms d'oiseau du monde durant tout le trajet et même encore à travers les portes qui s'étaient refermées entre eux. C'était pour son bien avait-il osé lui dire. Son cul que c'était pour son bien ! Si il avait voulu son bien il l'aurait laissé rester au ranch avec ses chevaux et sa chienne ! Il l'aurait pas lâché dans cette espèce de prison où ils étaient tous totalement détraqués ! Du moins c'était ce qu'elle s'était dit à l'époque.
Elle avait tant de colère en elle alors... Son père était mort depuis un an et la dépression dans laquelle elle s'enlisait ne cessait de la détruire un peu plus chaque jour. Iram Rankin n'avait trouvé que cette solution pour la forcer à en sortir. Il n'avait plus supporté de la voir dans un tel état et en tant qu'ancien militaire lui-même, avait pris la décision de l'engager.
Elle s'était rebellée. Contre lui, contre l'Armée, contre l'autorité, contre cet endroit qu'elle ne supportait pas, contre tous ces cons qui ne cessaient de s'en prendre à elle et la rabaisser parce qu'elle n'était qu'une femme et en plus une femme fort indisciplinée, mais au final la vie militaire l'avait sauvé. Elle l'avait forcée à extérioriser et à sortir tout ce qu'elle portait en elle depuis le décès de son père et qui la bouffait. Elle l'avait forcé à passer au delà de sa douleur qui lui lacérait constamment le cœur pour avancer et tous les devancer ces abrutis de misogynes sexistes qui lui avait mené la vie si dure. Son esprit compétitif avait reprit le dessus là bas et si elle avait fait plus d'heures au trou que n'importe qui dans toute l'histoire de l'école militaire, elle avait malgré tout fini par sortir première de sa Classe !
Aujourd'hui, l'Armée c'était sa vie et elle ne saurait jamais exprimé à son grand père à quel point elle lui était reconnaissante de l'y avoir poussé.
Elle espérait juste pouvoir y retourner un jour... Mais elle n'allait pas gâter ses pensées en ramenant Stark sur le tapis. Pas ce soir putain.

- Adenhaeur. Comme la grosse firme dont on voit le nom partout là ?

Elle savait plus trop ce qu'elle faisait exactement tellement ce nom sponsorisait trois mille tonnes de trucs mais elle l'avait déjà vu et entendu un nombre incalculable de fois depuis son retour en Allemagne. Le capital de ce truc devait être colossal.
Lili s’essaya à une table fraîchement libérée dans un geste naturel qu'elle ne capta même pas, comme si Niko et elle étaient partis pour parler des heures.

- T'es un riche héritier rebelle qui s'est engagé ? ironisa-t-elle en avisant son style.

Franchement elle ne savait pas pourquoi, mais elle n'en serait même pas étonnée. Le look viking cheveux longs rasés sur les côtés c'était sexy as fuck, mais pas vraiment Dowton Abbay style...



Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
What do you mean? -Amalia Empty
Re: What do you mean? -Amalia
Mer 19 Aoû 2020 - 19:14
Y'avait des jours où même cette chose avec des seins aurait terminé dans mon lit mais pas ce soir. En fait pour qu'elle arrive jusqu'à mon pieu fallait vraiment que je sois mort de faim et ce depuis très longtemps. Même après plusieurs déploiements de plusieurs mois au moyen orient je ne m'étais pas jeté sur la première venue. Sur ce sujet je devais un peu déconner parce que franchement c'était pas ma plus grande préoccupation. Faudrait quand même à l'occas que j'arrive à savoir pourquoi. Peut être cette connerie de pas avoir rencontré la bonne ou je sais pas quoi, allez savoir...par moments je ne cherchais même pas à tenter de comprendre comment mon mental fonctionnait.

Puis là ce soir y'avait que des trucs bizarres qui se passaient alors si je pouvais éviter de rajouter une hystéro au tableau ça ne me manquerait pas du tout. La fille que j'avais en face de moi semblait déjà beaucoup plus intéressante et pas sur un plan sexuel, ça je sais pas, je l'avais senti direct encore un truc chelou de mon cerveau? Elle savait se défendre comme je venais de le voir et en plus elle était militaire. Enfin c'était surement parce qu'elle militaire qu'elle savait aussi bien se défendre. Le spectacle avait été amusant à regarder. Je sifflais d'appréciation en entendant ce qu'elle faisait dans l'armée. Tout le monde n'avait pas les capacités de faire sniper, il fallait un très grand contrôle de soi. Ces mecs et femmes m'impressionnaient toujours à rester aussi calme alors que parfois ça pouvait tirer et exploser autour d'eux. " Ca explique ton si grand contrôle face aux connards de tout à l'heure. "

J'avais dégainé bien avant elle et d'ailleurs ce n'était pas très étonnant. Je pouvais aussi faire preuve de contrôle mais j'étais aussi formé pour parfois ne pas laisser de témoins derrière moi donc fallait agir vite et bien, comme je venais de le faire. Le coup était parti tellement vite que presque je n'avais pas pû kiffer. Juste dommage qu'elle soit dans l'US Army c'était clairement pas des flèches parfois. J'avais déjà eu quelques explications de texte avec certains membres de cette armée. Ces putains de yankee pensaient toujours être les plus forts mais ce n'était malheureusement pas souvent le cas. Ils étaient l'armée la plus puissante en nombre mais surement pas celle que je craignais le plus en efficacité ou en barbarie. "Ouais comme ce nom là, si même une américaine le connait la poisse."

C'était déjà assez chiant en Allemagne de devoir chaque fois répondre à cette question, mais si en plus l'étranger s'y mettait j'allais péter un plomb. Au début de ma carrière j'avais nié que c'était ma famille, maintenant je ne le faisais plus ça servait à que dalle de toute façon. Je tiquais un peu à sa remarque et à son ton. Je la jugeais moi? non alors je ne permettais pas trop qu'on le fasse sur moi. " Voilà c'est ça, ça m'amusait de faire chier mes parents en risquant ma peau depuis presque 20 ans maintenant...." Non je n'aimais pas quand on ironisait sur moi. Est ce que moi je lui demandais si c'était après une rupture qu'elle s'était engagée comme l'autre là Katy Perry dans je sais plus quel clip? Mon visage s'était fermé et de ce qu'on m'avait dit c'était pas rassurant à voir.

Je savais que je pouvais ne pas inspirer la sécurité aux gens avec mon look et mes yeux bleus mais en même temps j'étais là souvent pour leur sauver le cul à ces cons, pas faire amis amis avec eux. Je bus quelques gorgées de ma bière et j'en commandais une autre car je savais que celle là allait vite être terminée et j'aurais encore soif après. Qu'importe que je sois avec Amalia ou pas j'allais quand même la boire. "Alors qu'est ce qu'une militaire de l'oncle Sam vient faire chez nous? t'es à la base de l'OTAN?" Ces ricains avaient une base énorme ici à la fois pour eux et pour l'OTAN. J'avais été affecté là bas quelques fois pour des missions conjointes...pas de supers souvenirs.
Revenir en haut Aller en bas
 
What do you mean? -Amalia
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» You Should Try Me ! - Klaus & Amalia -
» Let's drink and talk [ft. Amalia]
» Shop in the name of Love ♦ ft Amalia
» Amalia ➸ Les guerrières du jeudi
» [FB] Girls just wanna have fun, love and shopping, right ? | ft. Amalia

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
40 is the new sexy :: Espace détente :: Rp abandonnés-
Sauter vers: