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 Avec les autres, je vis, avec toi j'existe (flashback) ♣ Klaus

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gare à la crise de la quarantaine
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Avec les autres, je vis, avec toi j'existe (flashback) ♣ Klaus
Sam 18 Mai 2019 - 19:38
Il s'était écoulé quatre mois après la dernière permission du militaire. Quatre mois où nous nous étions pas vus, mais où les lettres avaient fusées à la vitesse de l'éclair, nous nous aimions, nous avions passé l'été l'un sans l'autre. J'avais pu prendre des vacances, partir quelques jours avec Svea, j'avais pu voir mon frère également et quelques amis mais rien ne remplaçait l'absence de Klaus. Malheureusement mon coeur souffrait tout simplement car dans sa dernière lettre, ce blondinet que je connaissais depuis toujours me disait qu'il était temps de mettre un terme à notre histoire pour me redonner ma liberté, que je méritais de fonder la famille dont j'avais tant rêvé. Et que ce ne serait pas avec lui que cela serait possible, qu'il voulait que j'arrête de m'inquiéter chaque jour pour sa vie, que je devais penser à la mienne. Tout ça m'avait fait un mal de chien, depuis une semaine, date de sa dernière lettre, j'avais envie de vomir, je ne me voyais pas sans lui, il était l'homme de ma vie, je respirais pour lui, il était mon élan vital, ma bouteille d'oxygène, depuis quatorze ans, il partageait ma vie intime et je le connaissais depuis mon enfance. Klaus avait une place plus que prenante dans mon coeur et ne serait sans doute jamais détrôné...

Lorsque je suis allée le chercher à l'aéroport, notre étreinte fut plus que passionnelle car on savait lui comme moi que c'était la dernière fois que nous nous reverrons et la première fois que nous n'étions plus "un couple". Le ramener chez moi était si difficile, le trajet du retour fut silencieux. Arrivés dans ma petite maison, Jango se jette sur lui content de le voir, cela me donne les larmes aux yeux.. Je le laisse reprendre ses marques après tant d'absence en préparant le repas. Lorsqu'il revient après une bonne douche, j'ai les mains dans la nourriture pour notre dîner.

Je ne t'ai pas répondu à ta dernière lettre pour une raison Klaus.. Tu sais, je ne suis pas d'accord avec ça moi ! Je ne veux pas !

Le couteau en main je le serre pour montrer mon désarroi d'une part puis d'autre part, je voulais me focaliser sur autre chose.

Ne me dis pas que tout ça te manquerait pas quand tu reviendras après tes permissions, on fait ça depuis quatorze ans, on peut bien continuer, et même si nous ne sommes pas ensemble tu sais très bien que je continuerais à m'inquiéter pour toi et je serais toujours là à ton retour.. Tu fais partie de ma famille et ce pour toujours !

Je cherche une lueur dans son regard, je m'essuies les mains en m'approchant de lui. Mon amour pour lui est indéchiffrable, inconditionnel... et sans doute infini.
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Re: Avec les autres, je vis, avec toi j'existe (flashback) ♣ Klaus
Lun 20 Mai 2019 - 13:39
ANASTASIA & KLAUS

Avec les autres, je vis, avec toi j'existe


Les turbulences de l’avion ne suffisent pas à me sortir de ma torpeur. Perdu dans mes pensées, je ne remarque même pas que nous avons atterris. Je suis éreinté et Anastasia emplit chacun de mes songes. Nous ne nous sommes pas revus depuis que je lui ai dit que nous devions cesser notre relation dans ma dernière lettre. Mon coeur battait pour cette magnifique blonde qui m’attendait au pays, toute mon existence gravitait autour d’elle, pourtant, les derniers événements passés sur le champ de bataille m’avaient fait prendre cette décision. Un obus m’avait atterri non loin de moi, avait tué deux de mes frères d’armes. Frères qui avaient évidemment des femmes et des enfants. J’avais été en charge de contacter la famille. Je me souviens encore des cris de douleurs que les deux épouses avaient poussé de l’autre côté du fil. Je me souviens de mes mots, durs, froids, que j’avais malgré tout tenté de rendre « acceptables ». Je me maudissais de leur avoir annoncé la nouvelle, je me maudissais d’avoir laissé mes frères mourir, de les avoir laissé abandonner leurs familles. Je n’étais pas responsable, mais c’était tout comme. Si j’avais pris la responsabilité d’appeler les familles moi-même, c’est parce que nous nous connaissions tous. Chaque frère connaissait la famille de chacun. Nous passions énormément de temps tous ensemble nous étions une véritable famille, soudée, bienveillante. Nous avions besoin de veiller les uns sur les autres. Et je savais qu’il fallait que ce soit moi qui annonce la triste nouvelle. Ce n’était pas la première fois que j’avais à réaliser ce dur exercice, mais cela ne m’empêchait pas d’être abattu par la suite. Le doux visage d’Anastasia s’était imposé à moi lorsque j’avais raccroché. J’avais imaginé les larmes couler sur son visage, traçant des sillons blanchâtre sur ses joues rougies par la vive émotion. Son cri de détresse avait résonné dans ma tête. Il m’était intolérable de lui faire vivre ça. Certes, même si je m’éloignais d’elle, nous ferions toujours partis de la même famille, mais je refusais d’être celui avec qui elle décidait de se poser, de fonder une famille. Sans attendre, je m’étais emparé d’une feuille et lui avais annoncé que nous devions cesser cette relation qui n’aboutirait à rien. Je n’étais pas l’homme qu’il lui fallait. Et pour son bonheur, j’acceptais de la laisser aller dans les bras d’un autre.

 « Monsieur, vous devez quitter l’avion. » m’avertit une hôtesse de l’air. Je me lève précipitamment en m’excusant, je suis le dernier passager encore à bord. J’attrape rapidement mon sac militaire et descend sur le tarmac. Anastasia m’attendait dans le hall, comme à chaque fois. Je ne pus m’empêcher de la serrer contre moi, enfouissant mon visage au creux de son cou, humant son parfum délicat, celui qui me fait comprendre que je suis enfin chez moi. J’ai à peine le temps de passer le pas de la porte de sa maison, que Jango, son chien, se jette sur moi. Je le caresse vivement, un genoux à terre, heureux de le revoir, tandis que la bête est intenable. Je pose mes affaires et vais directement prendre une douche. J’ai besoin de nettoyer toute l’horreur de la guerre. Prendre une douche chez Anastasia après mon retour est comme une thérapie. Avec l’eau s’en vont les images et les sensations qui me collent à la peau. Je me retrouve. Je redeviens celui que je suis quand je suis chez moi. Lorsque je reviens dans la cuisine, la jolie blonde est en train de cuisiner :  « Je ne t'ai pas répondu à ta dernière lettre pour une raison Klaus… Tu sais, je ne suis pas d'accord avec ça moi ! Je ne veux pas ! » Je croise les bras en me calant contre le chambranle de la porte, le regard rivé sur le petit bout de femme qui tient à la main un grand couteau qu’elle sert avec force :  « Ne me dis pas que tout ça te manquerait pas quand tu reviendras après tes permissions, on fait ça depuis quatorze ans, on peut bien continuer, et même si nous ne sommes pas ensemble tu sais très bien que je continuerais à m'inquiéter pour toi et je serais toujours là à ton retour… Tu fais partie de ma famille et ce pour toujours ! » je soupire, las d’avance de cette conversation que je n’ai aucunement envie d’avoir. Tout simplement parce que je meurs d’amour pour cette femme et que c’est justement cet amour qui m’a fait prendre cette décision. Je secoue la tête en baissant les yeux tandis qu’elle s’approche de moi.  « Tu ne comprends pas Ana. » je lui grogne avant de relever la tête pour plonger mon regard dans le sien :  « Evidemment que tout ça va me manquer. Mais… j’ai fini d’être égoïste. Tu mérites mieux… » je lui dis en me redressant, attrapant son visage entre mes grandes mains, approchant mon visage à quelques centimètres du sien, mêlant nos souffles.  « Tellement mieux. » j’ajoute avant de poser mes lèvres sur les siennes. C’est une sorte de baiser d’adieux, je le sais, et… elle le sait.


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