Max embrassa la joue de sa fille chérie qui avait peut-être passé l’âge pour autant d’attention de la part de sa mère, mais celle-ci ne pouvait pas s’empêcher de chouchouter sa petite dernière, son petit bébé. Le plus vieux vivait la même chose lorsqu'il venait la voir. Elle voyait toujours ses enfants comme ses petits à protéger. Elle aimait bien leur rappeler qu’elle serait toujours là pour eux, c’était son rôle de maman. Qu’ils aient 10, 20 ou 50 ans, elle prendrait toujours soin d’eux.
- Si tu as fin pour une collation, j’ai laissé des croustilles faites maison dans le garde-manger. Si tu as le temps après ton devoir, va voir ta tante Adelaïd. Tu sais à quel point elle a envie de te voir! C’est déjà fort dommage que ton grand frère ne passe plus vraiment la voir. Sois sage et n’oublie pas de nourrir le chien!
La quarantenaire, avec un plat de plastique dans un sac, allait sortir de la maison jusqu'au moment où on sonna à la porte. Elle alla répondre et fût surprise de découvrir Félix, l'amis de son fils.
- Oh, bonjour Félix! J'espère que tu va bien? Si tu veux voir Chrisopher, tu devrais savoir qu'il est soit à son appartement soi déjà à l'université... Tu veux un cupcake avant de partir? J'en ai préparer pour diner et j'en ai trop, alors... Autant ne pas gaspiller!
gare à la crise de la quarantaine
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Re: [Félix] La vie n'est pas si simple...
Dim 28 Avr 2019 - 17:26
La vie n'est pas si simple...
Maxim & Félix
« Quand les corps dansent. Le cœur et l'âme s'enlacent. Un moment de grâce et de bonheur, où les danseurs semblent être ailleurs. Et les pas s’enchaînent donnant plus d'aise aux corps. Leur offrant une liberté nouvelle parfois charnelle. »
Le jeune étudiant en Art était dans le quartier de Bergedorf. Là où vivait les Schuylers. Félix savait que son ami ne serait pas là. Il savait bien qu'il avait son propre appartement. Mais la vérité était qu'il venait pour voir une autre personne, à savoir Maxim, la mère de son meilleur ami. Sur toute la route, il s'était posé des questions, se demandant comment cela se passerait. Félix avait toujours eu le béguin pour les femmes plus âgés. Il ne se confiait peu, et la seule personne qui savait qu'il ressentait quelque chose pour Maxim était Lisa. La jeune patineuse était celle qui s'occupait de la belle femme dans le cadre de sa procédure de divorce. Il savait donc ce qu'elle lui disait, et ce que son meilleur ami lui en disait. Il se doutait que Maxim n'aimerait pas trop que Lisa parle d'elle et de choses qui ne concernaient pas le jeune garçon. Il était en quelque sorte au ralenti. En fait, Félix n'avait jamais abordé les choses, intimidé par une si belle femme et craignant qu'il ne se fasse rapidement rejeter. Il ne savait pas comment s'y prendre. Pour le coup, l'ironie voulait que ça soit plus simple pour les filles de son âge. Quelques belles formules, et les choses avaient étaient faites, loin de l'idéal romantique. Ses premières relations amoureuses avaient été des déceptions, loin de cet idéal qu'il avait imaginé.
Le jeune homme ne se considérait pas comme un aimant à femmes. Il avait eu plusieurs relations, rien d'extraordinaire. Il n'était pas un séducteur, loin de là, cachant une timidité toujours présente derrière son sourire pétillant et sa confiance. Il préférait être abordé et aimait savoir qu’il attirait les regards, que des filles s'intéressent à lui, mais le jeune étudiant ne s'engageait pas. Il ne voulait pas plonger d'autres personnes dans une sorte de rêve et faire croire à des sentiments qu'il ne pourrait ne pas ressentir. Peut-être aurait-il dû en parler à son psychologue. De ce fantasme pour les femmes plus âgées. Qui sait, il aurait pu lui apporter une solution, un moyen de se lancer correctement.
Il arriva finalement devant la maison, garant son scooter, et prenant une profonde inspiration après avoir retiré son casque de sa tête. Il avança vers la maison, et arrivant à la porte d'entrée posa son doigt sur la sonnette. Aussitôt, on vint lui ouvrir. Aussitôt, il fit face à celle qu'il voulait voir. Maxim.
- Bonjour Madame Schuylers. Je vais bien et vous ? Je...Je ne vous dérange pas ? Ah oui...En fait, il ne répondais pas à mes textos, alors je me suis dit qu'il était peut-être en famille. Oh, et bien avec plaisir, c'est vraiment gentil...Mais je ne veux vraiment pas vous déranger et prendre de votre temps.
Le stress de parler à une belle femme. Il essayait de paraître naturel. Mais il n'aurait même pas été surpris qu'il ai la bouche grande ouverte. Il avait un peu déformer la réalité. Il savait bien que son meilleur ami n'était pas ici. Et il répondait bien à ses messages. Seulement, le brun songeait que s'il ne faisait pas le premier pas maintenant, alors il ne le ferait jamais de la vie.
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