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 Eiza * Imperfection is Beauty, madness is genius !

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Eiza * Imperfection is Beauty, madness is genius !
Mer 5 Déc 2018 - 22:38
Si elle est un peu fatiguée en quittant le boulot ce soir là, la bonne humeur de Victoria reste cependant palpable et l'énergie lui revient rapidement quand elle pense à la soirée qui s'annonce. Non, pas de soirée en amoureux avec Terence au programme mais tout aussi bien à son goût : une soirée avec sa meilleure amie Eiza. Le trio n'est pas au complet, alors que la dernière est à Munich pour quelques jours mais Victoria prévoit déjà de skyper la dernière demoiselle au cours de la soirée pour partager tout ça avec elle malgré tout. Une bonne soirée copine avec des délires et une bonne session beauté comme au lycée, ce serait le pied. Et ce d'autant plus qu'Eiza était toujours au courant des dernières tendances en matière de beauté au vu de son boulot, un savoir précieux que Victoria ne manquait pas de récolter quand elle en avait l'occasion.

Se hâtant de rentrer chez elle alors qu'elles ont prévu de s'y retrouver, la demoiselle appelle la meilleure pizzeria d'Hambourg, dans laquelle elle a ses habitudes, pour commander leur repas du soir et elle commence à créer un espace cocooning adapté dans son salon pour que les deux amis puissent à loisir se faire tout les masques possibles et imaginables, essayer les dernières astuces beautés en vogue ou se faire les ongles. Puis elle sort tout ce dont elle pourrait avoir besoin ce soir, vernis à ongle, lime, petites nails déco, pince à épiler, cire...

Au milieu de son installation, la demoiselle est coupée par son téléphone qui sonne comme pour la rappeler à l'ordre. Un coup d'oeil lui permet de voir une photo de vacances avec Terence et la demoiselle décroche, le sourire aux lèvres pour accorder quelques instants à son petit ami, alors que ce dernier sort ce soir même au bar avec Armie, le propre père de la demoiselle. Se raidissant un peu comme toujours, Victoria encourage son partenaire comme elle sait que ce genre de moment est toujours tendu au vu du secret qu'ils cachent tout deux et elle raccroche finalement sur la promesse de le voir le lendemain avant de reprendre ses préparatifs.

On sonne et la demoiselle se précipite pour ouvrir à sa meilleure amie, sautant dans les bras de cette dernière avant de l'inviter à entrer, faisant toutefois attention au ventre d'Eiza, sur lequel Vicky pose une main protectrice après avoir salué sa copine.

«- Bonsoir aussi le bébé ! Tata est ravie de te voir aussi, petite crevette !» annonce-t-elle le sourire aux lèvres avant d'être interrompu de nouveau par la sonnette. «Nos pizzas ! Je vais ouvrir, installe toi dans le salon fait comme chez toi !»

Comme si Eiza avait vraiment besoin de son autorisation pour cela !



@Eiza Dietrich

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Re: Eiza * Imperfection is Beauty, madness is genius !
Jeu 6 Déc 2018 - 18:40

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Ce soir, elle avait passé plus de temps que prévu aux bureaux de Cosmo. Elle devait boucler son article avant ce soir. Et il était hors de questions qu'elle quitte l'immeuble sans avoir rendu son travail. Alors elle avait patienté jusqu'à ce que le photographe puisse rendre son travail et elle avait enfin rendu le sien. Il était temps. Elle était un peu en retard. Vicky et Eiza avaient décidé de se faire une soirée filles et la chroniqueuse avait envie de retrouver sa meilleure amie. Elle avait besoin à nouveau de retrouver  cette ambiance, cette insouciance et la complicité. Vicky était la sœur qu'elle n'avait jamais eu. Celle qui connaissait un peu tout de sa vie. Elle lui disait tout. Du trio, c'était d'elle, dont elle était la plus proche. C'était pour cette raison que Vic, avec Alex, étaient les deux seules personnes à savoir pour sa grossesse. Elle ne l'avait pas encore annoncé. Et comme elle n'était enceinte que de trois mois, cela passait encore inaperçu. Elle attendait son rendez-vous du premier trimestre, pour être certaine que tout allait bien. Elle ne voulait pas se faire de fausse-joie, pas encore une fois.

Quand Hector lui donna les clichés, Eiza les intégra à son article. Le dossier en main, elle le déposa à la rédaction avant de quitter enfin, les bureaux. Elle avait pris sa voiture et elle y avait déposé le matin même, un gros sac dans lequel se trouvait du linge de nuit au cas où elle n'aurait pas le courage de revenir chez elle. Cela arrivait parfois quand les filles se voyaient. Elle ne mettait pas longtemps avant de prendre la direction d'Altona. Elle connaissait le chemin par cœur. Et elle n'avait donc pas besoin d'enclencher le gps qui était fourni dans cette nouvelle voiture qu'elle avait acheté une semaine plus tôt. Au départ, elle voulait une fiat 500. Mais elle songeait aux prochains mois. Et elle allait avoir besoin d'un bon coffre pour y mettre une poussette. Et même si cette dernière était compacte, il lui fallait un grand coffre. Alors elle avait opté pour un SUV Audi. De sorte qu'elle puisse avoir de la place et utiliser cette voiture pour toutes les occasions. Quinze minutes plus tard, Eiza se garait à proximité de chez Victoria. Elle prit son sac dans le coffre et elle se dirigea vers la porte d'entrée. A peine avait-elle frappé à la porte que cette dernière s'ouvrit sur la maîtresse des lieux. Eiza esquissa un sourire quand cette dernière s'adressa à son ventre. Elle entra ensuite dans l'appartement, posant son sac près du sofa. Elle remarqua que sa meilleure amie avait tout installé pour la soirée, ce qui la faisait à nouveau sourire. Elle retira ensuite sa cape et ses talons. Eiza portait une robe grise col bateau agrémenté d'une ceinture tressée bleu foncée. Elle s'installa ensuite sur le canapé alors que Victoria réceptionnait les pizzas. Eiza avait une faim de loup. Elle avait été barbouillée une bonne partie de la journée mais là, elle était vraiment affamée, fallait qu'elle mange. « Nos pizzas ? On va encore prendre des kilos. Enfin, moi plus que toi. » Elle esquissa un sourire à son amie avant de servir le jus d'orange. Elle donna un verre à la brunette avant de prendre le sien et de boire quelques gorgées. « J'avais oublié à quel point, j'étais à cheval sur le timing. J'ai passé une demi heure à attendre des photographies pour mon article. Et toi, raconte. Tu as délaissé Terence pour une soirée vernis et masques de beauté ? »  

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Re: Eiza * Imperfection is Beauty, madness is genius !
Jeu 6 Déc 2018 - 21:09
Elle rit, elle rit comme son amie dit qu'elles vont prendre du poids. Victoria voue un culte certain à la pizza, tout le monde sait cela dans son entourage, au point que certains accusent sa mère de l'avoir sûrement nourrit à la bouillie de pizza au berceau. Non, évidemment. Mais Victoria en raffole c'est vrai et pour agacer tout le monde, elle a beau en faire sa religion, elle ne prend jamais un gramme. La jeune femme est très bien comme elle est, comme le dit toujours Terence et elle a un bon métabolisme. Une vie active, aussi. Avec son travail au musée elle est toujours en mouvement, elle ne prend pas place derrière un bureau et de fait, brûle des calories à longueur de temps, si bien qu'elle peut se permettre ces écarts.

«- Tu rigoles, on prendra cent grammes et c'est tout ! Toi tu va gonfler mais c'est normal ! Le tout c'est de faire attention, de toute façon tu va tout perdre quand ta crevette sera dehors, j'vois pas le problème !»

Elle sourit en posant les cartons sur la table basse comme son amie leur sert le jus d'orange et elle prend son verre en remerciant cette dernière qu'elle gratifie d'un sourire jovial. Elle trinque avec sa meilleure amie, en écoutant cette dernière, la reconnaissant bien là. Elles ont le sens des responsabilités toutes les deux et si elles aiment passer du temps à faire la fête et déconner, dès qu'elles sont sur leur lieux de travail, ce sont de toutes autres personnes. Vicky peut autant sortir en boîte avec Terence qu'être sérieuse le lendemain, coincée dans un uniforme.

«- Tu es toujours si sérieuse, je te reconnais bien là ! Dès qu'il est question de travail, l'horloge ne compte plus pour toi, mais ce n'est pas moi qui vais te jeter la pierre !»

Elle sourit, comme son amie évoque Terence, mais le sourire s'estompe vite comme elle grimace un peu et elle pose son verre d'ailleurs pour envoyer un message à ce dernier, s'assurer que tout va bien. Si ce n'était pas le cas toutefois, elle aurait peut-être déjà la sonnette d'entrée en train de crier sous les doigts d'un Armie énervé qui voudrait parler. Elle secoue la tête pour chasser ses pensées au sujet de son père. Être la petite amie du meilleur ami de son papa n'a rien d'évident, vraiment.

«- C'est ça, et lui fait une sortie entre hommes avec mon père...» répond la demoiselle avant de chercher à se noyer dans son jus d'orange. «On croise tout les deux les doigts pour que papa ne le découvre pas. Pas encore.» Mais quand ? Elle ne sait pas, elle ne sait pas comment avouer ça, ça n'a rien d'anodin. «Et sinon ça va avec la crevette ? Les nausées, tout ça?»

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Re: Eiza * Imperfection is Beauty, madness is genius !
Sam 8 Déc 2018 - 20:59

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C'est vrai que Victoria adorait la pizza. C'était plutôt facile pour les soirées, Eiza n'avait pas à chercher quoi prendre pour dîner. En général, elle faisait carton plein avec sa meilleure amie. Il faut dire qu'il fallait être difficile pour ne pas apprécier les pizzas et la cuisine italienne en général. Eiza en raffolait en tout cas. Et c'était souvent ça qu'elle préparait pour ses amies ou pour elle-même. Malgré tout, rien n'égalait ce qu'elle avait pu manger en Italie quand elle avait visité le pays quelques années plus tôt. Aux paroles de Victoria, elle haussa un peu les épaules. Elle ne savait pas si elle allait vraiment prendre du poids. Pour l'instant, elle n'avait pris que deux kilos. Et encore les calculs étaient biaisés dans la mesure où elle sortait d'hôpital et qu'elle avait perdu une bonne dizaine de kilos. Elle avait donc de la marge avant d'être assez ronde pour ne plus entrer dans le moindre vêtement.  « Oh tu sais, certaines femmes ne perdent pas leurs kilos. » Cela pouvait lui arriver. Même si la jeune femme avait toujours été du genre à être très mince. C'était sa constitution. Elle était née ainsi, comme sa mère. Elle avait beau mangé, elle prenait peu. Et puis, Eiza devait admettre qu'elle avait une certaine hygiène de vie. Mais ça c'était avant l'hôpital. Maintenant, elle voulait juste profiter. Manger ce qu'elle voulait, quand elle voulait. Sans pour autant entrer dans les excès. Mais elle considérait qu'elle pouvait se permettre quelques écarts. Elle l'avait bien mérité. Et puis, Victoria aussi. Elle devait avoir eu une grosse journée. Alors elles avaient toutes les excuses du monde pour manger comme des goinfres.

« Je suis perfectionniste. Tu le sais trop bien. » Pendant toute leur scolarité, il y avait eu une certaine compétition entre les trois amies. Mais une bonne compétition, quelque chose de sain. Qui les avaient poussé à donner le meilleures d'elles-même. Elles s'étaient motivés toutes les trois. Et encore aujourd'hui, Eiza aimait bien réussir ce qu'elle entreprenait. « Pourtant, je me sens un peu à la ramasse en ce moment. J'ai du mal à suivre le rythme. Et puis, j'ai tellement de retard. Si tu savais le nombre de blog et de comptes mode que j'ai déniché ces dernières semaines, cela me donne le tournis. » Et elle n'osait pas aborder le sujet avec Valentina. Qui était déjà tellement gentille avec elle. La rédactrice en chef comptait sur elle et Eiza ne voulait pas la décevoir. « Et toi, comment ça se passe au boulot ? » Il faudra qu'Eiza passe au musée un de ces jours. Histoire de voir ce qu'elle avait loupé là aussi.

Eiza s'était confortablement installée près de Victoria, levant les yeux sur cette dernière quand celle-ci aborda le sujet de ses amours. « Il faudra bien le dire à un moment ou à un autre. » Elle soutenait Vicky dans sa relation, contrairement à certaines personnes. Eiza savait que l'on ne choisissait pas la personne qui occupait notre cœur. C'était compliqué, imprévisible... Et parfois, plus on attendait et plus cela devenait compliqué. Eiza prit une part de pizza aux trois fromages puis elle ajouta, après avoir avalé une bouchée. « Ça va. J'ai passé mon premier trimestre. J'ai encore du mal à me dire que c'est vrai, que c'est réel. » Elle posa ses yeux sur sa meilleure amie. « J'ai reçu une convocation pour ma première écho. Et je sais que je ne pourrais souffler qu'après. Être certaine que ça va... » Parce que cela l'angoissait encore. Bien que maintenant, elle avait dépassé le seuil critique. Elle pouvait commencer à songer à cette grossesse de façon plus sereine. « J'hésite à envoyer un message à Klaus... Je ne sais pas quoi faire en fait. » Elle soupira. C'était compliqué entre eux. Beaucoup de déception du côté d'Eiza... mais elle ne pouvait pas faire non plus comme si le père de son bébé n'existait pas.  



Dernière édition par Eiza Dietrich le Dim 9 Déc 2018 - 21:22, édité 1 fois
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Re: Eiza * Imperfection is Beauty, madness is genius !
Dim 9 Déc 2018 - 0:45
«- Tu les perdras, je te connais, quand tu as une idée en tête, tu ne l'abandonne pas. Tu va te fixer cette mission et ne plus la quitter des yeux, c'est ça qui risque de se passer.» remarque la jeune femme amusée.

Son amie perdrait forcément parce qu'elle aurait la volonté pour et qu'elle avait deux meilleures amies prêtent à garder le petit pour qu'elle puisse prendre du temps pour elle et faire le sport dont elle aurait peut-être besoin après quelques mois pour perdre les derniers kilos de grossesse. Elle ne se faisait pas de soucis pour son amie. Et Eiza serait belle même ronde, de toute façon. Les garçons ne manquaient pas de la regarder quand elles passaient, quand elles sortaient... Même avec quelques kilos de plus ce ne serait pas un drame et puis, elle avait encore de la marge avec ce que la maladie lui avait fait perdre et la voir se remplumer un peu n'était pas un mal.

«- Oh oui, ça je le sais, je t'ai vu à l’œuvre je te rappelle ! Très pratique pour les dossiers de groupe !» remarque la brune en adressant une taquinerie à son amie.

Elles bossaient toujours à trois aussi longtemps que ça leur avait été possible de le faire. Quand le professeur annonçait des groupes de deux, c'était toujours le drame pour les trois amies, parce que l'une d'entre elle devait bosser avec quelqu'un qu'elle ne supporterait peut-être pas, dans le cadre du travail. Et il fallait vite trouver un binôme, avant qu'il ne reste que le cassos de la classe. La hantise.

«- Ah ouai tant que ça ? Tu me diras ça semble popper comme des champignons, y'a un tas de monde qui cherche à percer sur les réseaux sociaux, devenir un ou une infuenceuse... Alors ça m'étonne pas de trouver des comptes à follow comme on trouve des petits pains !»

Vic n'avait pas beaucoup de temps pour ça. Elle publiait sans arriver à répondre à son surnombre d'abonnés, qu'elle ne s'expliquait pas vraiment alors qu'elle n'avait rien de particulier. Son feed n'avait rien de spécial, elle partageait seulement sa vie. Peu importe.

«- Le boulot, comment dire...» elle se racle la gorge. «Je dirais que ça va. On... bosse sur une expo pénis, en ce moment.» dit-elle avec sérieux.

Une idée du conservateur, Monsieur Blumenthal, à la gloire de Monsieur Cocteau. Magnifique. Elle n'avait toujours pas osé le dire à Terence chaque fois qu'ils parlaient du travail. Ça lui semblait fou. Drôle, mais fou. Elle verrait bien, l'exposition ne tarderait plus, la date commençait à approcher. La réaction du public était ce qui l'intriguait le plus dans tout ça.

«- Ouai je sais bien que je vais devoir lui dire mais... Fin c'est son meilleur ami, comment t'es sensé dire 'Coucou papa, tu vois le mec qui a faillit être mon parrain, qui m'a vu grandir tout ça tout ça ? Oui ? Bah c'est mon chéri !' Il ne va jamais s'en remettre, il a déjà du mal chaque fois que je suis en couple, de peur que je l'abandonne...»

Elle prend une part de pizza, écoutant attentivement son amie, consciente que cette dernière est celle qui a le plus besoin des lumières de l'autre ces derniers temps. Elle ne sait pas trop comment l'aide, alors que tout ça est pour le moins délicat, elle ne veut pas se planter de conseil à donner à Eiza.

«- Je comprends oui, ça devient plus concret face à l'écho... Et pour lui... Mmmh je dirais qu'il a le droit d'avoir le choix. Sauf si tu ne veux pas le voir !»

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Re: Eiza * Imperfection is Beauty, madness is genius !
Dim 9 Déc 2018 - 21:18

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Oui, Eiza n'était pas du genre à s'empiffrer à longueur de journée. Elle faisait du sport, elle faisait attention à son alimentation. Mais sa maladie avait changé bien des choses. Elle s'était rendue compte qu'il y avait bien plus important, qu'un chiffre posé sur une balance, que le nombre calorique d'une glace, d'une gaufre. Elle s'était rendue compte que c'était futile, qu'elle s'était privée pour rien. Parce que finalement, ce n'était pas vivre vraiment si on se privait de ce qui pouvait nous faire plaisir, nous rendre heureux. Oui, sa maladie l'avait changé et pas que physiquement. Elle avait perdu une dizaine de kilos. Et cela ne lui faisait pas peur de les reprendre, ni même d'en prendre plus. Elle espérait se sentir à nouveau bien dans son corps, tout simplement. Eiza avait toujours été contre les diktats de la beauté qui disait que pour être jolie, désirable, il fallait être filiforme. Elle n'était pas d'accord là dessus. Elle trouvait qu'une femme devait avoir des courbes. Comme les mannequins des années quatre-vingt dix. Claudia Schiffer a longtemps été son modèle, pulpeuse, totalement femme, mettant toutes ses courbes en valeur. C'était ça qu'elle voulait voir dans les magazines, ça qu'elle tentait de faire comprendre aux lectrices qui lisaient ses articles. La beauté était avant tout dans l'acceptation de soi. « Probablement. Je préfère me faire plaisir pour l'instant. » Oui et elle avait surtout une faim de loup. Elle avait faim et cette pizza semblait tellement délicieuse. « Nos travaux étaient épiques parfois. » Elles en avaient passé des heures à réviser ensemble, à mette leurs idées en communs. Chacune voulait faire passer ses idées. Mais elles étaient un bon trio. Encore aujourd'hui. Elle remerciait la vie de ne pas les avoir séparé. Comme elle le voyait souvent pour d'autres amitiés qui finissaient brisées ou en poussière. Eiza ne voulait pas que ça arrive avec les filles. Elle savait que cela ne serait pas pareille sans elles. Cette amitié, elle y tenait. Aux mots suivants de Victoria, elle se mit à rire. « Mais tellement ! Si tu savais le nombre de blogs et de comptes de personnes qui se disent influenceuses... Je ne me souvenais pas que trois ans plus tôt c'était comme ça... » Non, elle ne se souvenait pas de telles effervescences auprès parfois de comptes qui n'en valaient même pas la peine... « D'ailleurs, je voulais te demander, ça te dirait de venir avec moi à des vide-dressing ? J'ai reçu des tas d'invitation pour les prochains jours. Et ça pourrait être chouette de faire ça si tu es dispo. » Elle avait pensé à Vic quand elle avait eu l'idée de son article, validé par Valentina. Même si cela lui faisait une tonne de travail en plus. Elle aimait ça. Et puis Vic adorait la mode elle aussi. « Les places sont parfois limitées et tu peux faire chauffer ta carte bleue avant tout le monde. » Ajouta la modeuse avec un sourire en coin. Parfois, il lui arrivait de faire de très bonnes affaires ainsi. Des pièces uniques ou au contraire très recherchés, à des prix bien moins élevés que le prix en boutiques.

Eiza prit une gorgée de jus d'orange alors que son amie parlait de son boulot. Elle surprise sur le sujet de l'expo actuelle. « Tu dois passer toutes tes journées à côté de tous ses pénis, ma pauvre. » Elle lui fit un sourire amusé. « C'est original. Mais j'imagine qu'il va y avoir du public. » Ce n'était pas ce qu'elle préférait. Elle était plutôt du genre à aimer Monet, Matisse, ce genre de peintre. Et les sculptures plutôt classiques. D'ailleurs sa sculpture préférée restait la Prima Porta et cela depuis qu'elle était adolescente. Puis le sujet était devenu plus sérieux quand sa meilleure amie parla de sa vie amoureuse. « Je sais qu'il n'y a pas de bonne manière de le dire. Mais cela ne veut pas dire pour autant que tu ne dois pas lui dire. Plus tu retarderas et plus ce sera compliqué. » Elle faisait la même chose avec sa grossesse. A part Victoria et Alexandra, personne n'était au courant dans son entourage. Mais elle allait l'annoncer. Parce qu'elle ne pouvait pas continuer à garder le silence. Elle voulait conseiller Victoria comme elle le pouvait. Même si cette dernière était là aussi pour elle. « Je lui donne le choix. Même si je ne suis pas sure que pour lui, il y a un choix à faire. Je n'étais qu'une aventure, rien de plus. Il est marié. » Elle ne savait pas pourquoi il lui avait caché cette information. Alors qu'il avait été si faché quand il était venu chez lui pour lui annoncer cette grossesse. S'il aimait tant sa femme, pourquoi la tromper ? Elle ne comprenait pas.  

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Re: Eiza * Imperfection is Beauty, madness is genius !
Lun 10 Déc 2018 - 2:08
«- Et tu as bien raison de le faire, j'imagine qu'il n'y a pas pire pour un bébé que d'avoir une maman frustrée, ça ressent tellement tout il paraît ! De vraies éponges à en croire certaines études ! Alors je suis certaine que la frustration pour eux c'est tout aussi mauvais que la colère, que le stress... Quand on attend un bébé on se fait plaisir et on avise plus tard !» répond la jeune femme.

Victoria veille sur sa meilleure amie, évidemment et il est hors de question que cette dernière fasse des privations pendant sa grossesse, que rien ne doit contrarier pour que tout puisse bien se passer, que la mère et l'enfant soient en forme. La dernière chose dont avait besoin Eiza c'était de s'épuiser pendant sa grossesse, elle qui était en rémission, ou d'avoir à subir un accouchement prématuré pour une raison ou pour une autre. Non, Victoria allait s'assurer que tout se passe bien et cela passait aussi par raisonner son amie au besoin, la réconforter, la soutenir, lui changer les idées, et se documenter sur la grossesse, aussi, afin de pouvoir l'aider au mieux. Victoria avait appelé sa mère un nombre de fois incalculables

«- C'est clair ! Mais on a toujours eut des bonnes notes quand-même, remarque !» souligne la demoiselle, amusée, au souvenirs de leurs travaux de groupes d'antan. «Et quand ces boloss annonçaient qu'on devait travailler seuls aussi, qu'elle misère !» elle rit, car elles finissaient toujours par faire le travail ensemble, réécrivant la chose trois fois, s'arrangeant pour que les copies ne se ressemblent pas.

Elle lève un sourcil quand son amie dit qu'il y a énormément d'influenceurs maintenant et qu'elle ne se souvenait pas qu'il y en avait eut autant il y a trois ans de cela. C'est vrai que ça devenait un métier tout ça. Victoria avait pas mal d'abonnés mais elle n'irait pas dire qu'elle était une influenceuse loin de là. D'autres filles ne prétendaient pas l'être et pouvaient répondre à ce titre au vu de leurs communautés. D'autres se faisaient seulement mousser.

«- Je ne sais pas je t'avouerai que je ne passe pas un temps fou sur le réseau, je regarde surtout les photos de mes amis, leurs commentaires et guère plus ! Quelques célébrités, ta patronne... Fin voilà quoi...» répond la brune avant de sourire. «Oh mais carrément ! On va pouvoir se faire de ces looks à la Audrey Hepburn !» annonce-t-elle toute excitée en imaginant déjà le bon moment entre copines qu'elles allaient passer. «Comment ça beaucoup ? Y'a tant de vides-dressings que ça à Hambourg ?» Elle éclate de rire. «Je vais demander un cadeau de noël en avance à papa ! Ma paye va partir en cadeaux de noël déjà.»

Son père ne lui refuserait pas, son père ne lui refusait jamais rien. Victoria n'en jouait pas trop, mais quand-même. En attendant, parler de paye amène sur le tapis le sujet du boulot et la jeune femme grimace comme son amie la plaint de devoir passer toutes ses journées prochainement entourée de pénis.

«- Rigole pas, pense à ma libido en berne, je vais tellement en voir que les câlins en rentrant ça va être mort je ne voudrais pas en voir une de plus !» rit la demoiselle en jetant par jeux un coussin sur son amie. «Ouai, il va bien falloir que je me décide... mais c'est clairement pas le genre de choses qu'on est ravie d'annoncer à son père. Surtout quand son père est du genre surprotecteur inquiet de tout, enfin, tu connais le miens... Et comme il se sent abandonné dès que j'ai un copain... Puis... enfin tu sais, j'me sens coupable, si leur amitié prend fin... à cause de moi...»

Mais elle n'était pas la plus à plaindre dans l'histoire, son amie allait avoir un bébé avec un homme marié, qui lui avait caché l'être pendant leur nuit d'amour à Berlin, le cauchemar. La brune n'aimerait pas être à la place de sa meilleure amie, pour être honnête et le manque de clarté de l'homme sur sa situation ne manque pas de l'agacer.

«- C'est tout à ton honneur, mais son mariage c'est son problème, ses mensonges, ses conneries, c'est à lui de payer. Ton enfant a le droit d'avoir un père et il a le devoir de l'assumer, s'il est capable de faire les choses un minimum correctement !»

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