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 Début de la guerre [Cléa & Raffael]

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gare à la crise de la quarantaine
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Début de la guerre [Cléa & Raffael]
Ven 14 Sep 2018 - 12:07
Cela faisait très longtemps que Raffael n'avait pas ressenti cette peur sourde qui tord le ventre. Il courait partout, son téléphone encore plus greffé à son oreille que d'habitude. Il hurlait contre les personnes qui avaient l'audace d'essayer de le rassurer, il ne voulait pas qu'on le rassure, il voulait juste pouvoir serrer sa fille contre lui. Hambourg est terriblement grand quand on le voit de la perspective d'une fillette de neuf ans qui essaye de partir du centre est jusqu'à la banlieue ouest. Car où aurait-elle pu aller d'autre que de retourner chez sa mère ? Mais elle ne faisait jamais ce trajet seule, encore moins en transports en communs.
Raffael n'arrivait pas à penser. C'était le tout début d'après midi, il était monté dans la chambre de Sybille pour lui dire que le repas était servi, et il l'avait retrouvé vide. Après un rapide tour de la maison en criant, aucune réponse nulle part. L'angoisse descendait le long de son échine. Il s'était absenté une petite demie-heure le matin même pour faire une course, mais ce n'était pas inhabituel, il ne s'était pas préoccupait de ne pas recevoir de réponse quand il avait lancé à la cantonade qu'il était rentré.
Il ne comprenait pas, ça ne ressemblait pas à sa fille de disparaître, de fuguer, elle était bien trop petite. Après un tour du quartier et des appels, limités, à quelques connaissances du coin chez il Sybille aurait pu aller, il ne voyait plus d'autre solution que de prévenir la mère de la petite, Cléa. Elle n'allait pas du tout apprécier, mais Raffael n'avait plus le choix. Et sa fierté l'empêchait de prévenir encore d'autres personnes, il ne voulait pas être catalogué comme un homme qui perd son enfant.
Surtout pas.
Il se disait que si Cléa n'avait pas non plus de nouvelles de leur fille, il appellerait la police. Il n'était pas fou ou inconscient. En attendant, la petite ne répondait pas à ses appels -elle avait un téléphone malgré son jeune âge pour rester en contact avec ses parents quand elle était chez l'autre à cause du divorce.
Raffael n'était pas particulièrement pour donner un téléphone à une enfant, et à présent il pestait encore plus contre cette idée. À quoi ça sert si, à cet instant où il a le plus besoin de la joindre, Sybille ne répond pas ?
Il était vers les arrêts de bus pour voir si sa fille était dans le coin quand il composa le numéro de son ex-femme.

- Cléa... C'est à propos de Sybille. Elle... euh... tu l'as eu au téléphone récemment ? Très récemment ?

Il calculait les 40 minutes en voitures et l'heure et demie de transport en commun pour joindre le domicile de Cléa. C'était beaucoup trop long.
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Re: Début de la guerre [Cléa & Raffael]
Jeu 11 Oct 2018 - 8:02
Cette semaine, Sybille était chez son père. C’était sa semaine. Depuis notre divorce, nous avions opté pour la garde alternée pour notre fille et cela convenait très bien. Cela nous permettait de voir chacun notre fille de manière équitable et il n’y avait pas de conflit disant que l’un profitait plus que l’autre. Il avait fallu que je trouve un emploi, n’importe lequel, lorsque le divorce a été prononcé afin de pouvoir subvenir aux besoins de ma fille. Et il était évident que je n’aurais jamais pu obtenir la garde alternée si j’avais été sans emploi. On m’aurait jugé trop instable financièrement et il n’aurait pas été possible que je puisse élever un enfant. Le métier de serveuse n’était pas vraiment ce dont j’avais rêvé mais je n’ai pas eu le choix, c’était ça ou rien. En gros c’était ma fille ou rien, alors j’ai pris ce boulot. J’ai eu de la chance, je suis tombée sur un patron assez conciliant. Je lui ai expliqué la situation, si bien que nous avons convenu d’un accord. La semaine où j’ai Sybille, je ne travaille pas les soirs et les weekends, en revanche la semaine où je ne l’ai pas, je suis à sa merci et doit en quelques sortes être disponible à n’importe quel moment de la journée. Ce n’est pas très réglementaire ni toujours simple à gérer niveau fatigue, organisation, mais cela me permet d’être entièrement disposée à m’occuper de ma fille lorsqu’elle est chez moi.

L’après-midi commençait à peine et je venais de rentrer chez moi. J’avais travaillé toute la matinée et je devais reprendre ce soir, les joies des coupures, qu’est-ce que c’est merveilleux… Je déposais mon sac à main sur le meuble qui se trouvait dans l’entrée de mon appartement, j’enlevais rapidement mes chaussures et soupirais, j’étais soulagée. Je n’avais pas arrêté de parcourir mon lieu de travail de long en large toute la matinée, j’en avais plein les pieds. Je sortais mon portable de mon sac et je filais dans la cuisine afin de voir ce qu’il y avait dans le réfrigérateur à manger. Rien. C’était toujours pareil quand Sybille n’était pas là, il y avait du laisser-aller. Ce n’était pas grave, je ne mangerai pas. Je trouverai bien un truc à grignoter sur le chemin du boulot en fin de journée. J’allais donc m’installer dans mon canapé confortablement. J’avais allumé la télévision, elle avait cet effet soporifique sur moi assez impressionnant. Ce n’était pas quelque chose dont je raffolais, si j’en raffolais quand il était temps de faire une petite sieste, pour sûr je m’endormais très rapidement.

Alors que je venais de sombrer dans le sommeil, j’entendis une sonnerie retentir. Il me fallut quelques secondes pour me rendre compte qu’il s’agissait de mon téléphone portable, que j’étais en train de recevoir un appel. Je me relevais rapidement et prenais mon téléphone afin de voir qui appelait, c’était Raffael. A ce moment-là, je paniquais. Il ne m’appelait jamais, à moins qu’il y ait quelque chose… Je sentis la peur envahir mon organisme mais j’inspirais un grand coup avant de décrocher. Je ne devais pas me faire tous les scénarii possibles avant de savoir ce qu’il se passait. « Allo ?! » J’attendais une réponse de mon interlocuteur. « Cléa... C'est à propos de Sybille. Elle... euh... tu l'as eu au téléphone récemment ? Très récemment ? » A propos de Sybille ?! J’écarquille les yeux, c’est la panique. Qu’est-il arrivé à ma fille ?! « Non je n’ai pas eu Sybille au téléphone, pourquoi elle m’appellerait ? Qu’est-ce qu’il se passe Raffael ?! Paaarle ! » J’avais haussé le ton, je voulais savoir au plus vite.
PS : désolée de poster si tard, voilà 2 semaines que je n'ai plus de connexion facepalm
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