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 Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]

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Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Lun 14 Oct 2019 - 15:25

C'est une bonne journée qui se termine aussi bien qu'elle a commencé. Loin des querelles incessantes avec sa mère, de l'état amorphe de son frère qui semble faire son « bel au bois dormant » encore un bon moment et les tracas quotidiens d'une adolescente normalement constituée, Ida s'est octroyée une journée OFF. Et qui mieux que sa meilleure amie pour l'accompagner ? L'idée d'une journée shopping vient d'ailleurs de cette dernière au grand bonheur de la blondinette qui – justement – trouve ses placards bien trop peu intéressants ces derniers temps ! Elle en vient même à piquer des tenues à sa mère, c'est dire !

C'est donc les bras bien chargés que les deux amies rentrent chez Ida dans l'idée de tester leurs nouveaux habits et nombreux autres accessoires, tels que des bijoux ou les dernières palettes de maquillages en vogue ! Bien qu'elles aient fini leurs emplettes depuis 16 heures, l'église sonne neuf coups annonçant le début de la soirée. Il faut dire qu'après un bon chocolat chaud au doux coulis de nutella et à la savoureuse crème chantilly montée maison, les deux jeunes femmes se sont dirigées vers l'hôpital afin de rendre visite à Emmerich. Ida sent bien que Gabi est autant touchée qu'elle par l'accident de son aîné. Il est pour elle ce que l'on peut qualifié de meilleur ami, même si leur dernière conversation était houleuse. Ida en a été jalouse au début, de cette proximité et de ces confidences qu'ils se faisaient. Elle en a même souffert, étant donné que son frère a osé avouer à Gabi qu'Ida est anorexique – bien que cette dernière nie en bloque ! Avant le coma de son frère, Ida était allé le trouver et lui avait dit ses quatre vérités, entre deux douches glacées pour Em'. Ce dernier était bourré et visiblement drogué, donc peu enclin à écouter sa sœur et encore moins à lui fournir des réponses pour le moins cohérentes. Ça avait tellement agacé la blondinette, qu'elle avait fini par s'en aller et ne lui avait plus adressé la parole, ni répondu à ses textos. Et puis, il y a eu le après... Où Em' est dans cet état végétatif, enfoncé dans un sommeil bien trop profond pour le réveiller en le secouant.

La tristesse a laissé place aux regrets et à la colère. Regrets parce qu'elle ne lui a pas dit qu'elle l'aimait en quittant son appartement ce jour-là. Regrets de ne pas avoir écouté ses messages vocaux à temps. Regrets de ne pas lui avoir laissé une dernière chance de s'expliquer. Colère surtout parce que son frère est dans cet état à cause d'une bagarre visiblement. Colère de ne pas le comprendre et de ne pas avoir été présente pour lui venir en aide. Enfin, colère contre elle-même.

Gabi a donc trouvé THE solution pour enlever un peu le poids de la culpabilité qu'Ida sent peser sur ses épaules. Quoi de mieux que du shopping et une virée entre filles ? Dépenser de l'argent rend tellement heureux... Et surtout, penser à tout sauf à ces malheurs ! Dans le centre commercial, Gabi et Ida ont eu l'idée de s'aventurer dans le rayon homme. Si la blonde pensait la brune motivée par l'idée de dénicher quelque chose pour Hänsel, il en fut autrement. Les deux jeunes femmes sont tombées amoureuses d'un pull chiné violet à capuche. Après quelques tergiversations, elles ont décidé de l'acheter, non pas pour le petit ami de Gab', mais pour l'aîné d'Ida. C'est ainsi qu'au lieu de prendre le chemin de la maison des Schneider après le goûter improvisé, les deux amies ont rendue visite à Em' pour lui raconter leur journée, les derniers potins en vogue et lui offrir ce pull qui ne pouvait être que pour lui !

C'est donc bien après neuf heures du soir que les deux jeunes femmes franchissent la porte de la maison familiale d'Ida. Perdue dans leur conversation et leur rire, Ida ne remarque pas de prime abord la lumière du salon allumée. Pourtant, il ne doit y avoir personne ce soir, sa mère ayant un rendez-vous et ayant donc confié ses cadets chez la voisine.

« Je pensais avoir éteint avant de partir... » murmure la demoiselle en fronçant les sourcils. Elle finit par hausser les épaules et s'efface pour laisser Gabi monter à l'étage. Les bras encombrés de sacs et de paquets, les deux jeunes femmes arrivent non sans mal dans la chambre de la blonde. « Aloooors... » claironne Ida en déversant le contenu de ses emplettes sur son lit. « Par quoi commençons-nous ? Fringues ou séance de maquillage ? » demande-t-elle en se tournant vers la brune, un grand sourire illuminant son visage. « Enfin, dans tous les cas, on va profiter des miroirs et des lumières qu'offrent le dressing de Kathryn. » ajoute-t-elle, malicieuse. Avec Gabi, Ida ne mentionne pas Kathryn comme sa mère ou sa maman. C'est juste Kathryn, l'odieuse femme qui séquestre sa fille et déteste sa meilleure amie.

Fringues, accessoires et maquillages dans ses bras, Ida pousse la porte de sa chambre de son pied et se dirige vers celle de sa mère. Elle l'ouvre brusquement, faisant poquer la poignée dans le mur dans un bruit assourdissant. Rapidement, elle se dirige vers le dressing, ne s'attardant pas plus longtemps dans la chambre qui lui inspire des cauchemars. « Installe-toi, je reviens. » commence la blonde, en déposant ce qu'elle a dans les bras sur le sofa en face d'un miroir gigantesque. « J'vais chercher de quoi se rafraîchir ! »

En coup de vent, Ida s'engouffre en-dehors de la chambre et se dirige au rez-de-chaussée afin d'y dénicher soit un rosé, soit un blanc, soit de quoi se faire des mojitos – et surtout, des verres et des glaçons. Sans faire attention autour d'elle, elle se dirige dans le vaisselier, en sort deux coupes qu'elle pose dans un plateau avant d'ouvrir la cave et d'y jeter un coup d’œil. « Un Sauternes de 2006, ça te va ? » crie-t-elle pour se faire entendre de l'étage. « Ou un Rosé Gar... » ...rus. Finit-elle pour elle-même tandis que ses mains lâchent le plateau de suprises. « Ahhh ! » s'écrie-t-elle, tout en ayant un geste de recul. « Mais vous faites quoi là, vous, Putain ?! » interroge Ida durement à l'homme face à elle, sans un regard vers le verre brisé à ses pieds. Pour sûr, Gabi l'aura entendu hurler.
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Dim 20 Oct 2019 - 21:05
Après notre discussion au restaurant avec Kath il y a quelques jours, j’en ai déduis que je ne ramènerai plus le sujet de ma vie sur le tapis et qu’on resterait amis uniquement. Qui voudrait d’un mec brisé comme je l’étais? Alors que sa présence me faisait, malgré, quand même du bien, je continuais à passer du temps avec elle. Cela m’était une sorte de thérapie, d’être son ami. Nous étions sur la terrasse quand j’ai eu envie d’Aller au petit coin, pour ensuite, passer par la cuisine nous prendre un truc à boire. De l’eau pour ma part, comme je ne buvais pas en présence de mon fils et ni de Kath. Au moment d’entrer dans la cuisine, je voyais une jeune fille regarder dans la cale à vin. J’arque un sourcil et je m’approche. Sans doute trop jeune pour l’alcool… ou pas. Elle devait être l’une des enfants de Kath. Je lève les yeux au ciel quand je l’entends dire de gros mots en me voyant. Attention à votre langage… Ce que je fais ici? C’est juste de ramener de quoi à boire à Kath… et un verre d’eau pour moi… tu dois être l’une de ses enfants non? Je suis Raffael...un ami de ta mère… Je remarque le verre cassé au sol. Il fallait surtout pas qu’elle bouge d’un poil, sinon elle pourrait se couper. En espérant pour toi que… ta mère ne tenait pas trop à ces verres. Recule un peu pour ne pas te blesser. Je ne connaissais rien des enfants de Kath et ni si ses enfants s’entendaient avec elle ou pas, elle était si secrète, alors que moi, j’ai eu le droit au plus gros interrogatoire du monde par une femme. J’ai dû perdre quelques points suite à cette discussion avec elle. Je regardais la jeune fille, alors que je sentais que Kath commençait à trouver long mon retour dans le jardin à ses côtés. Je bouge d’un pas, pour attraper le balai et le lui tendre pour qu’elle ramasse son dégât, même si j’en étais la cause, ce n’était pas à moi à le ramasser. Après tout, elle semblait aimer monter la tête des gens avec son caractère d'ados.
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Jeu 24 Oct 2019 - 18:02


IDA & GABI & RAFFAËL & KATRHYN

HEY YOU I DON'T LIKE YOUR GIRLFRIEND



Depuis notre dispute violente à la suite du bal masqué, Ida et moi n'avions jamais été plus proches. Avant cette soirée en quelque sorte, je réalisai que c'était comme si il y avait une chose inavouable entre nous, et pour cause. C'était comme si il y avait un poids, comme si ce fil infime et pourtant bien présent retenait quelque chose malgré notre amitié évidente mais à présent cette séparation n'existait plus pour l'une comme pour l'autre. C'était bizarre à expliquer. J'ignorais ce que Ida avait fait avec Hänsel, Ida ignorait que je savais pour sa maladie qu'elle persistait à nier mais ces non dits dissimulés derrière un masque d'insouciance et de nos gravité avaient été plus dévorants qu'il n'y avait paru. Chacune avait fait comme si ce qu'elle savait n'était pas grave et ne porterait pas atteinte à l'autre si elle n'était pas mise au courant de ses propres actes ou connaissances, mais nous nous étions trompées. Toutes les deux. Ida et moi nous étions leurrées aussi bien l'une que l'autre et tout avait explosé cette fameuse nuit à cause de la jalousie de cette connasse de Julia qui avait cru bon de balancer sa bombe en plein milieu des festivités ; Ida couchait avec mon petit ami. Ça m'avait fait tellement mal, ça m'avait tellement broyé de l'intérieur que je n'avais rien trouvé de mieux à faire que de me défendre en l'attaquant sur un sujet tout aussi grave pour elle ; son anorexie. Ca avait été bas, mesquin et méchant, mais sur le coup, j'avais voulu frapper aussi fort qu'elle m'avait frapper et lui faire mal comme elle m'avait fait mal ! J'avais voulu la voir au sol comme elle m'y avait mise et aussi ravagée par ses larmes que je l'avais été ! C'était nul...
On s'était dit des choses, on s'était blessé, on s'était déchiré et brisé le cœur mutuellement mais au final, notre amour l'une pour l'autre avait balayé tout ça. On tenait l'une à l'autre. Nous perdre était viscéralement impossible. Ca nous aurait détruites bien plus que n'import quelle dispute et heureusement, elle s'en était rendue compte à l'instant même où je l'avais réalisé à mon tour et m'étais écroulée sur l'asphalte gelée au milieu de ma robe de princesse dévastée.
Après qu'Ida fut revenue me chercher alors que je pensais notre amitié envolée à tout jamais, après qu'elle m'ait pris dans ses bras en me disant à quel point elle était désolée pour ce qu'elle avait fait, nous étions rentrées chez elle où là, plus calmement elle avait prit le temps de tout m'expliquer depuis le début quant à ce qui s'était passé avec mon copain. Elle avait séché mes pleurs et apaisé mes peurs concernant Hänsel, m'assurant que je n'avais pas à rompre avec lui, que tout ça c'était avant et qu'il avait l'air de m'aimer vraiment. On s'était endormies en se tenant la main, toutes deux épuisées de ces torrents d'émotions qui nous avaient emportées et nous perdre un instant avant de nous faire retomber dans les bras l'une de l'autre.

A présent, cette histoire était derrière nous. Je n'oubliais pas, j'avais toujours ce petit pincement lorsque je regardais Hänsel que je n'avais pas jugé bon de confronter à ce sujet et parfois lorsqu'il me prenait dans ses bras, qu'il m'embrassait ou qu'on faisait l'amour, je n'arrivais pas à m'empêcher de me demander si c'était mieux avec Ida qui avait quand même plus d'expérience, qu'avec moi...
En général il s'arrangeait pour vite me détourner de mes pensées sans avoir conscience de la direction qu'elles avaient prises, mais c'était encore un peu dur à gérer pour moi. J'avais beau avoir accepté le fait que c'était arrivé mais que c'était terminé, une petite part de moi ne pouvait s'empêcher d'y penser et de le ruminer.

Du coup aujourd'hui, j'étais contente de sortir avec Ida pour notre activité favorite ; claquer l'argent de papa et maman dans des trucs totalement inutiles qui pourtant sur le coup nous paraissaient vitales à avoir !
Nous n'allions jamais n'importe où en matière de shopping. On ne fréquentait que les grandes marques dans le quartier huppé de Hambourg car soyons honnêtes, on aimait autant dépenser notre argent qu'être remarquées et dans ces coins là c'était toujours marrent de voir les têtes des passants se retourner sur deux nanas à peine sorties de l'adolescence les bras chargés de paquets et sacs en tous genres griffés ! Il n'y avait rien que je kiffais plus que de marcher dans la rue en riant avec mes copines en portant 10 000 sacs de toutes les tailles, formes et couleurs possibles, en mode Pretty Woman !
Saskia nous avait planté pour un garçon comme ça arrivait souvent ce qui nous avait fait rire - il valait mieux ça que de s'en alarmer vu le nombre de fois où ça arrivait et où ça arriverait encore - et nous avions fini nos emplettes dans un rayon "homme" à farfouiller parmi les pulls à capuche comme Emmerich en portait souvent... Ida et moi avions craqué pour le même et nous étions direct mises en route pour l'hôpital, impatiente de lui raconter notre journée et surtout de lui offrir son cadeau, en espérant chacun secrètement qu'il lui plairait assez pour le faire sortir du comas et nous serrer dans ses bras...
J'auras tout donné tout pour le voir l'enfiler et enfoncer la capuche sur sa tête comme il avait toujours l'habitude de le faire. Bon sang comme il me manquait...

La visite s'était faite plutôt dans les rires et la bonne humeur. Au début nous pleurions beaucoup mais à force on essayait l'une comme l'autre de lui partager notre joie plutôt que notre tristesse afin de lui donner envie de nous revenir, mais c'était compliqué... Très compliqué.
Je voulais être là pour soutenir Ida face à l'état de Emmerich, je voulais être celle qui souriait et la portait afin de lui "faciliter" les choses et donner plus de légèreté aux moments qu'on passait avec lui à l'hôpital, les rendre moins lourds à porter pour Ida, mais à mes yeux Em' n'était pas que mon voisin ou même le grand frère de ma meilleure amie. Il était mon meilleur ami... Un genre de grand frère et de confident... Nous nous étions beaucoup rapprochés après que j'ai découvert par hasard son homosexualité et l'ait encouragé à faire son coming out et à cesser de se cacher aux yeux de Hänsel et de leur groupe d'ami. Il m'avait sauvé d'un viol également après que ce type m'aie drogué en boîte et ait tenté de m'emmener avant que le frère de Ida n'intervienne, chose que j'avais un peu tardé à raconter à mes deux BFF. Elles ne l'avaient appris que récemment lors d'un de nos passages dans la chambre de Emmerich où j'avais craqué d'un coup d'un seul et avait fini par cracher le morceau.

C'était dur pour moi de le voir dans cet état surtout étant donné la façon dont les choses s'étaient terminées entre nous la dernière fois qu'on s'était parlé. On s'était disputé tellement fort ! Il avait fini par m'écouter et par révéler à Hänsel qu'il était homosexuel, ce que évidemment son pote avait assez mal accueilli...
J'avais prévenu Emmerich, je lui avais dit qu'étant donné son caractère à la con il risquait mal réagir sur le coup mais que ça lui passerait, sauf que le frère d'Ida en était venu aux mains. Il avait tellement vrillé il s'était mit à insulter Häns' et tout du coup j'avais eu le malheur de le défendre... De dire à Em' que Häns' était un pur hétéro qui ne concevait pas qu'on puisse aimer autre chose que les nanas et que tout ce temps son meilleur ami lui avait laissé croire que c'était réciproque du coup qu'il devait juste digérer, que le connaissant c'était pas étonnant qu'il se braque mais qu'il était son bro que ça s'arrangerait. Emmerich avait fini la conversation en le traitant d'homophobe - ce qui était faux putain ! Häns' ne comprenait pas les homosexuels mais il ne leur voulait pas de mal - et m'avait balancé de le laisser digérer aussi.
Ce que j'avais fait, moi-même en colère contre lui de s'être importé de la sorte... Résultat, quelques semaines à se faire la gueule, avant d'apprendre qu'à la sortie d'une boîte il s'était fait tabasser et était plongé dans le coma. J'avais cru y sombrer à mon tour en recevant le texto de Ida. Sask' et moi nous étions précipités à l'hôpital...
J'étais tellement en colère et tellement frustrées ! Je n'arrivais pas à accepter la situation parce qu'il avait sombré dans cet état sans savoir que je l'adorais ! Que j'étais pas fâchée contre lui, pas vraiment quoi il savait comment j'étais ! Passionnelle et passionnée oui j'avais défendu mon amoureux mais bordel il devait quand même bien savoir à quel point je l'aimais lui aussi et le soutenais je le lui avais assez répété ! L'idée de le perdre définitivement sans qu'il sache tout ça me tuait... Je voulais qu'il se réveille juste pour que je puisse le serrer dans mes bras et lui dire à quel point je l'aimais !
Je savais que Hänsel aussi... Il n'en parlait pas trop car il était assez pudique quant à exprimer ce qu'il ressentais mais je savais qu'il souffrait aussi beaucoup de la situation et s'en voulait.

Après quelques heures avec Em', une infirmière passa nous dire que l'heure des visites était terminée. On s'était donc levée du lit avant de lui faire un bisou et de lui laisser son nouveau sweat, puis avions pris un Uber direction la maison.
Celle de Ida étant apparemment vide pour la soirée, la question ne se posait même pas. Chez moi il y avait mon horrible gnome de frère et clairement j'avais pas envie d'avoir à le supporter. Dès que j'étais avec des copines, surtout Ida et Saskia il s'éclatait à essayer de nous espionner ce petit con ! Il entrait dans l'âge con ou visiblement c'était super drôle de mater sa sœur et ses amies en train de se changer !
C'est donc perdue dans notre conversation et nos éclats de rire qu'on passa la porte de chez Ida nos bras près à tomber tant ils étaient chargés de paquets. Y'avait la lumière ce qui était bizarre mais en même temps ça arrivait à tout le monde d'oublier d'éteindre du coup je ne m'arrêtai pas dessus.

- C'est pas grave.

J'haussai les épaules et connaissant le chemin, montai directement à l'étage. Je laissa tomber mes sacs parterre dans la chambre de mon amie et me dirigea direct vers son enceinte afin d'y connecter mon portable et lancer de la musique sur laquelle je commençai à me déhancher. J'avais autant mes habitudes dans sa piaule qu'elle en avait dans la mienne ou qu'on en avait chez Saskia. C'était ça d'être comme des sisters !

- Aloooors... Par quoi commençons-nous ? Fringues ou séance de maquillage ?
- Les deux !
me précipitai-je la rejoindre en tailleurs sur son lit afin d'éparpiller tous les achats. J'ai trop envie d'essayer mon petit haut dos nu avec les chaînettes là !

On avait des goûts différents pour les vêtements mais en revanche en matière de palettes de maquillages notre amour était le même ! J'étalai les palettes sur la couette en souriant et ravie de me dire que j'avais les mêmes dans mes propres sacs, puis en ouvris une aux couleurs flamboyantes qui me mirent direct des paillettes dans les yeux. Elle était beaucoup trop belle !

- Enfin, dans tous les cas, on va profiter des miroirs et des lumières qu'offrent le dressing de Kathryn.
- Go !
souris-je avec le même air malicieux que mon amie !

Je l'aidai à rassembler ce dont on aurait besoin, attrapai un de mes paquets avec ce que je voulais essayer dedans à la volée et la suivis jusqu'à la chambre de sa mère.

- Bah ça va le narcissisme ! pouffai-je en découvrant le dressing en question.

J'étais jamais venue dans la chambre de la mère de Ida encore mais putain elle avait plus de miroirs que moi dans son dressing et c'était pas peu dire !
J'aimais pas la mère de Ida. Ou plutôt, elle ne m'aimait pas et je le lui rendais bien ! Soit disant que j'avais mauvaise influence sur sa fille, que je me maquillais trop, m'habillais trop sexy et que j'embrigadais Ida dans mes conneries non mais puis quoi encore ?! Comme si elle était pas assez grande pour chercher les emmerdes toute seule ! Certes parfois j'avais des plans un peu chelous que je proposais aux filles, mais d'autres fois c'étaient Saskia et d'autres fois encore Ida qui en était l'instigatrice ! On se valait franchement pour ça y'en avait pas une pour attraper l'autre !
Puis okay on avait peut-être pas le groupe de potes le plus sérieux du monde mais c'était pas parce qu'il y avait de la picole et de la fumette que c'étaient forcément des délinquants juvéniles ou des gens pas fréquentables ! Du moins pour certains...
Bref tout ça pour dire qu'il n'y avait pas que les culs bénis dans la vie Madame Schneider !

- Installe-toi, je reviens. Je vais chercher de quoi se rafraîchir !

Roh mais quel sens de l'hospitalité ! Fringues, maquillages et alcool ! La soirée s'annonçait aussi bonne que la journée qu'on venait de passer !
Faisant comme chez moi, je virai mes cuissardes en daim et ma robe en cachemire hors de prix histoire d'essayer mes nouveautés du jour, en commençant par un superbe petit short court taille haute

- CHOISIS ! criai-je assez fort histoire qu'elle m'entende depuis en bas tout en reluquant mon popotin d'enfer dans la glace. Merci pour le body atomique, cher patinage artistique !

J'étais pas difficile en terme d'alcool et de toute façon après avoir descendu la bouteille de mon père à 1,4 millions d'euros - quelle idée d'avoir un truc pareil aussi ! - lors de ma première fois avec Hänsel juste parce que à la base je trouvais l'étiquette jolie... tout paraitrait agressif à mon palais...

- I putain il est trop canon viens v...
- Ahhh !


Je sursautai en entendant un énorme bouquant retentir et tendis l'oreille. Merde elle avait fait tomber un truc ? Je souris me foutant de sa tronche, avant d'entendre un autre truc qui m'amusa beaucoup moins et me glaça le sang :

- Mais vous faites quoi là, vous, putain ?!

Hein ?
Ni une ni deux je lâchai mon haut que j'étais sur le point d'enfiler et me précipitai en bas à la rescousse de mon amie ! Il se passait quoi putain ?! Y'avait un intrus dans la maison ?! Sérieux on était pourtant dans un quartier supposé être ultra sécurisé tellement c'était bourge à mort ici ! Les gardiens savaient pas faire leur satané travail correctement ou quoi ?!

- IDA ?!

J'attrapai un truc - n'importe quoi - au passage histoire de m'en servir comme arme si nécessaire et déboulai telle une furie dans la cuisine, cherchant le cambrioleur du regard.

- BARREZ VOUS OU J'APPELLE LES FLICS ESPÈCE DE...!

Euh... A quel moment un voleur s'habillait limite en costard et était aussi canon s'il vous plait ? Décontenancée je lançai un regard à mon amie avant que l'homme n'ouvre la bouche afin de la reprendre sur son langage.
Sérieux ?
Je clignai des yeux perplexe. On était dans quel genre de foutue quatrième dimension là ?

- Ouais, ce que vous faites ici, répétai-je vu qu'il semblait aussi surpris que nous de cette rencontre.

C'était pas le moment où il s'enfuyait en courant ou essayait de nous menacer là d'ailleurs ? De nous prendre en otage ou je sais pas quoi ?
Attachez-moi monsieur !
Roh putain mais c'était pas le moment de fantasmer sérieux c'était pas drôle il était peut-être dangereux ce mec !
Mais bon... il était quand même carrément beau pour un vieux...

- Juste de ramener de quoi boire à Kath... et un verre d'eau pour moi... Tu dois être l'une de ses enfants non ? Je suis Raffaël... Un ami de ta mère...

J'haussai un sourcil, hésitant entre m'étouffer ou éclater de rire. Genre la mère de Ida elle avait des amis comme LUI ? Mais elle les sortait d'où ?! Je pouvais en avoir un moi aussi ?
Raffaël beau gosse tente un peu d'humour - truc d'adulte répandu pour appâter les ados apparemment... - quant à l'attachement de Kathryn pour ses verre avant de conseiller à Ida de reculer un peu pour ne pas se blesser. Je l'attrapai par le bras et la tirai d'avantage vers moi afin de l'éloigner des débris qui jonchaient le sol, lorsque la porte de la cuisine menant au jardin s'ouvrit sur sa mère.
Oh joie...
Han putain puis moi qui étais à moitié à poil en plus ! Super j'allais encore gagner des points...


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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Dim 10 Nov 2019 - 18:00
Ils devaient se voir pour travailler un peu, ce soir, au marché de noël et au spectacle de fin d’année de l’école, qui requerraient toute leur attention en ce moment alors que tout devait être prêt pour dans quelques semaines seulement, avant qu’ils n’aient à s’occuper de la tombola, du loto, de la kermesse de fin d’année, du spectacle et de la vente de gâteaux pour la classe vertes des grands. Tout un programme. Comme toujours l’année scolaire était pour le moins chargée et Kathryn entre sa vie personnelle, sa vie professionnelle et ses engagements avait bien de la chance de pouvoir compter sur le soutient de Raffael face à tout cela. Parce que, même si elle avait toujours sut gérer tout cela, les choses étaient bien plus compliquées cette année avec un fils dans le coma et elle avait bien pensé, à un moment, quitter la présidence de l’association des parents d’élèves afin de pouvoir bénéficier de plus de temps pour sa famille. Une amie, néanmoins, l’avait détournée de cette idée en assurant, justement, que ça lui ferait du bien de se maintenir occupée, sans quoi elle virerait certainement folle à force de s’inquiéter pour son enfant.

En plein travail, Kathryn installe les plus jeunes à table comme l’horloge indique dix-neuf heures trente, comme elle tient à ce que ces derniers gardent un certain rythme de vie sain. N’aimant pas perturber leurs cycles, la maman veille donc à être très régulière dans les horaires qu’elle érige dans leurs existences comme des repères Alors tout en discutant avec Raffael, installé dans un coin de la cuisine, laissant ce dernier prendre des notes de tout ce qu’ils sont en train de dire, Kathryn s’occupe de finir la préparation du repas des plus petits, en se félicitant d’avoir anticipé la veille, préparant un gratin de pâtes et petits légumes en avance, lui permettant de mettre rapidement les enfants à table tout en poursuivant son travail sans en être trop interrompue. Une heure plus tard, après avoir put regarder des dessins animés et s’être brossés les dents, Aloïs et Leonor sont tout deux couchés et Kathryn descend retrouver Raffael au salon.

21:00. La nuit étant largement tombée sur Hambourg à présent et leur travail étant terminé, Kathryn et Raffael profitent de la douceur du soir jusqu’à ce que l’homme s’excuse quelques instants, laissant Kathryn seule avec ses considérations  nocturnes. Son regard perdu dans les étoiles, la quinquagénaire laisse aller ses pensées vers ses enfants, comme souvent et les problèmes qu’ils peuvent avoir, contre lesquels elle se sent bien souvent impuissante par ailleurs, comme ils ne cessent de la repousser.

Des cris, depuis la cuisine, attirent son attention et Kathryn lève un sourcil avant de quitter son siège, se demandant ce qu’il peut bien se passer dans la maison. Le boucan semblant provenir de la cuisine, Kathryn y entre et découvre, surprise, une scène pour le moins étonnante. Raffael, occupé à ramasser des bris de verre, Ida qui semblait interdite et Gabi qui, la main posée sur le bras d’Ida, était au milieu de la cuisine dans une tenue plus que légère. Une scène pour le moins étonnante, en effet.

"- Que se passe-t-il ici ? On vous entends depuis l’extérieur. Leonore et Aloïs sont déjà couchés !" remarque la mère de famille, rappelant à tous qu’ils ne sont pas seuls, par ici.


Dernière édition par Kathryn Schneider le Mar 10 Déc 2019 - 23:52, édité 1 fois
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Mar 12 Nov 2019 - 14:25

La soirée avait tout pour se passer diablement bien : une maison vide de ses résidents permanents, un shopping du tonnerre où de véritables merveilles ont été trouvées, deux meilleures amies soudées à nouveau comme les doigts de la main et surtout, un dressing des plus somptueux où limite on peut y faire un vrai défilé de créateur ! Vraiment, il y avait tout pour que cette journée se termine par une note joyeuse et agréable. Gabi se déshabille, jubilant à l'idée d'enfiler le dernier petit haut ultra sexy qu'elle vient d'acheter, tandis qu'Ida la laisse pour chercher de quoi se substanter. L'alcool allait couler à flot, la musique allait vrombir dans cette baraque et elles allaient danser et chanter à s'en faire péter les cordes vocales !

Mais voilà. Comme souvent, ce qui est censé se passer comme ça, se passe autrement. Et Ida, la bouche entrouverte, les sourcils froncés, interdite à bouger face aux débris de verre aussi minuscules qu'épars, en paie les frais.

« IDA ?! » Un sourire furtif éclaire le visage de la blondinette. Elle n'est pas seule et elle prie pour que Gabi vienne à sa rescousse. A deux, elles seraient suffisamment fortes pour mettre à la porte ce - plutôt canon -  cambrioleur.

« BARREZ VOUS OU J'APPELLE LES FLICS ESPÈCE DE...! »

Gabi vient de descendre à tout allure les escaliers et se retrouve derrière l'inconnu. Du coin de l'oeil, Ida aperçoit un corset en satin pourpre dans son poing tendu vers le cambrioleur. Une fraction de seconde, la blonde se demande bien ce qu'elle pense faire avec cette arme de dernière minute... Peut-être que ça pourra le rendre aveugle si on le lui balance bien sur la tête ? Ou bien les baleines qui permettent le bon maintient de la lingerie.. Oui les baleines pouvaient aisément faire office d'armes  Quelque peu mitigée face à l'utilisation que pourrait en faire son amie, Ida finit par revenir à l'homme qui, loin de prendre ses jambes à son cou pour s'enfuir, se plante face à elle, et la foudroie de son regard azur.

« Attention à votre langage… » rétorque l'Apollon – l'inconnu plutôt – en levant les yeux au ciel. « Ce que je fais ici ? »

« Ouais, ce que vous faites ici . » répète la brune, comme pour lui intimer l'ordre d'enfin balancer la raison de sa foutue présence ici. 

« C’est juste de ramener de quoi à boire à Kath… et un verre d’eau pour moi… »

Ah oui, c'est sûr, ça explique tout ! Ida arque un sourcil, demeurant impassible tout de même. Elle est carrément sur les fesses : d'une part, cet homme tiré à quatre épingles n'est pas un voleur en quête de richesses, d'autre part Kathryn connaît ce bel inconnu et de surcroît, il veut réellement lui faire croire qu'il lui apporte juste de quoi se rafraîchir ? Dans sa maison à elle ?! Visiblement Gabi est aussi choquée qu'Ida puisqu'elle se tait, et lui lance un regard ahuri qui en dit long. Ida le lui rend. Elle ne comprend pas grand chose, hormis qu'elle vient de se faire réprimander comme une gamine de cinq ans !

« Tu dois être l’une de ses enfants non ? Je suis Raffael...un ami de ta mère… » Ida acquiesce silencieusement à la question, encore sous le choc. Ok, au préalable, elle lui a gueulé dessus, insistant pour savoir ce qu'il foutait ici. Mais désormais, sa bouche semble comme asséchée de toutes paroles vraisemblables. L'homme au prénom d'origine italienne glisse son regard aux pieds nus de la demoiselle.

« En espérant pour toi que… ta mère ne tenait pas trop à ces verres. Recule un peu pour ne pas te blesser. » 

Ida suit le regard de l'homme et tombe sur les morceaux de verre brisé. « C'est pas grave. » murmure-t-elle, terminant pour elle-même que sa famille est tellement aisée que deux verres de briser n'est rien du tout. Gabi attrape Ida au bras et la tire vers elle. La blonde se laisse faire encore choquée. Un homme ici ? Un homme à Kathryn ?

Ce dernier, plutôt que de ramasser les débris de verre comme se l'attendait Ida, lui tend le balais inquisiteur. Il se fout de qui lui ? Il arrive derrière elle, la prend par surprise, lui fait lâcher les verres de peur, la réprimande avant de lui demander de reculer pour – je cite – ne pas se blesser et finit par lui tendre un foutu balais pour qu'elle ramasse ses conneries ?!

"- Que se passe-t-il ici ? On vous entends depuis l’extérieur. Leonor et Aloïs sont déjà couchés !"

« Pitié, pas elle. » prie silencieusement la blonde. Mais si, c'est bien sa mère qui vient de faire irruption dans la pièce, les lèvres pincées. Ida soupire d'exaspération, tandis que ses yeux se posent sur la tenue légère de Gabi. Si Kathryn ne peut pas la blairer, là, c'est sûr, elle ne voudra même plus entendre parler d'elle !

« Je croyais que tu étais de sortie et qu'ils étaient chez la nourrice. » remarque Ida, un brin accusatrice, le regard tourné vers sa mère habillée élégamment. Après tout, le mélodrame qui vient est de sa faute à elle !
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Sam 23 Nov 2019 - 17:09
Je nous croyais seuls, Kath et moi, dans cette maison, après avoir couché les enfants. Je l'enviais tellement d'en avoir autant. J'ai voulu une grande famille avec ma femme, mais un évènement tragique, la maladie a emporté la femme de ma vie. J'ai toujours voulu d'une grande famille. De ne pas passer ma vie seul, mais je me suis retrouvé veuf avec un fils de deux ans à l'époque. Ce n'est pas facile de vivre comme ça, en plus de mon salaire qui me permet au moins d'élever mon fils sans soucis, mais je dois faire plus d'heures. Mon fils était avec sa nourrice ce soir, je n'avais pas osé demander à Kath si je pouvais l'amener ici chez elle, avec moi. J'ai cru que ça en serait déplacé de ma part. Maintenant, je me demandais si la jeune femme finirait par obéir et ramasser son dégât. Alors qu'une autre jeune femme fait son apparition à moitié habiller. Qu'est ce que c'est que ça? Elle n'avait aucune gêne et me voilà mal à l'aise. Je les écoute à tour de rôle et voilà que Kathryn fait aussi son entrée, le bruit du verre cassé a dû l'attirer. Normal chez une mère, ne sachant pas que sa fille était rentré, nous croyant seuls tous les deux, elle a dû croire que, j'avais brisé quelque chose. Je rougis pleinement à la situation, peu habitués à ce genre de chose. J'étais justement en train, de demander à ta fille de nettoyer son dégât… Même si j'avais déjà commencé à le faire moi-même, j'avais vu que Ida ne bougeait pas d'un poil pour le faire. Je me retourne en entendant mon amie discuter avec sa fille, la réprimandant de faire moins de bruit à cause des gamins qui dormaient à l'étage. Je me relève tranquillement et je regarde les trois femmes l'une après l'autre. Je ne savais même pas si j'avais le droit de m'incruster dans la conversation. ...Elle semble refuser de le faire, alors je m'y suis attardé. je les regarde toutes les trois. Sa fille semblait pas ravie que sa mère ait un ami comme moi et puis l'autre jeune fille me regardait comme ci je venais d'une autre planète, en espérant pour moi que c'était de façon positive. Elle se trouvait sans doute à être une amie de Ida. Je sais très bien que Ida et sa mère ne s'entendent pas du tout. C'était triste, mais c'était comme ça. Je regarde Kath pour savoir ce qu'elle avait maintenant l'intention de faire.
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Mar 10 Déc 2019 - 22:09


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La journée avait supra bien commencée et là tout semblait virer au fiasco. Pffff on aurait sans doute mieux fait d'aller chez moi ! Y'avait mon crétin de frère mais au moins mes parents me fichaient la paix quand j'étais avec mes copines. Ou non mieux tiens ! On aurait du aller rejoindre Saskia ! Elle avait un bol monstre vu que sa chambre était dans un espèce de dépendance de la maison ! LA VIE QUOI ! C'était comme avoir un appart indépendant, mais dans la baraques de ses parents ! J'avais essayé plusieurs fois ne négocier avec papa pour qu'il aménage un truc similaire pour moi au dessus du garage dont les combles étaient gigantesques et surtout inexploitées mais pour le moment, j'en étais en point mort sur le sujet... Pffff c'était franchement pas juste. Soit disant que j'étais trop jeune et avait pas besoin de ça... Que j'étais largement assez libre comme ça de mes allées et venues à la maison... On devait pas avoir la même notion de la chose !
Bon ok en vrai je faisais relativement ce que je voulais, c'était pas faux, mais merde quoi moi je voulais mon appart à moi ! C'était beaucoup trop classe et grisant comme idée ! Je pourrais vivre comme je le voulais au rythme auquel je l'entendais, tout en ayant quand même les pancakes de maman le matin... Ils étaient bons les pancakes de maman... Et mon chocolat chaud maison avec la chantilly à la cannelle...

Enfin... En attendant que ce fantasme ne devienne un jour réalité, je regardai monsieur beau gosse tendre un balais à l'intention de Ida et haussa un sourcils incrédule. Non mais j'hallucinais là il était sérieux ? Genre il était en monde "attention te blesse pas histoire de mieux pouvoir nettoyer" ? Non mais la blague ! Il venait de nous faire flipper nos races en nous surprenant alors qu'on se pensait seules dans la maison et avait manqué de faire se blesser Ida mais c'était à elle de ramasser ?
Puis hé si c'était en effet le pote de Katherine il était pas supposé chercher à nous amadouer ou se faire bien voir auprès de nous ? Ou au moins se faire pardonner pour nous avoir fait aussi peur ? Parce que ok là, la tension était plus ou moins retombée à présent qu'on savait qu'il n'était pas un taré psychopathe de cambrioleur ou un violeur compulsif s'introduisant chez les gens pour s'en prendre aux jeunes filles de bonnes familles, mais on avait eu une sacré trouille quand même !

J'allais lui dire ma façon de penser avec plus ou moins de tact, j'avais pas encore décidé mais ça sortirait comme ça sortirait étant donné l'état de mes nerfs encore légèrement secoués par la décharge de frayeur et d'adrénaline mêlée qui les avait secoué, quand la mère de Ida débarqua de dehors. Super manquait plus qu'elle...
Je sentis le regard désapprobateur de Madame Schneider sur moi et me retins à peine de soupirer et de lever les yeux au ciel. Franchement j'étais habituée à ses airs à moitié outrés et emplis de réprimande chaque fois qu'elle me voyait mais c'était pas pour autant que ça ne me tapait pas constamment sur le système, d'autant qu'elle se gourait totalement à mon sujet... Mais bon pour lui faire comprendre ça...
A me voir à moitié nue dans sa cuisine, elle devait encore penser du mal de moi ou me prêter des intentions qui ne m'avaient même pas traverser l'esprit. Genre que j'étais en train de draguer son pote ou je ne savais quoi encore étant donné qu'aux yeux de Miss Parfaite, j'étais pire qu'une succube dépravée et était la responsable des mauvais agissement de Ida.
Breaking news Ginette, Ida faisait ses propres conneries par elle-même ! Bon on s'engrainait parfois -souvent - mutuellement avec Saskia, mais la plupart du temps elle n'avait pas besoin de moi pour faire des siennes. Puis devais-je signaler à sa mère qu'elle avait perdu sa virginité bien avant moi ?! Alors pour la mauvaise influence on repassera ! Tout ça parce que j'aimais m'habiller sexy et me maquiller...

- Que se passe-t-il ici ? On vous entend depuis l'extérieur.
- J'étais justement en train demander à ta fille de nettoyer son dégât.


Ouais et tu devrais pas t'en vanter ! Non mais l'autre quoi !

- Leonor et Aloïs sont déjà couchés !

Leonir et Aloïs ? C'étaient les numéros combien ces deux là déjà ? Et d'où ils étaient là d'ailleurs ? Je tournai un regard étonné vers mon amie. Ils étaient pas chez leur nourrice ? Je pensais qu'on avait la maison pour nous... On avait mis la zik à fond en arrivant et aucun gnome n'avait débarqué pourtant... C'était bizarre et Ida répondit à voix honte la réflexion que je formulai tout bas, répondant qu'à sa connaissance son frère et sa sœur n'étaient pas là.  
J'étais un peu larguée moi du coup. Ils étaient où ces gamins au final ?

- Elle semble refuser de le faire, continua Raffael, alors je m'y suis attardé.
- Non mais ça va oui ?!


Oops c'était sorti tout seul... J'étais sans doute pas la bienvenue dans la conversation mais là c'était plus possible pour moi de me taire. Il cherchait à se faire mousser ou quoi ?! Non mais quel connard ! Il était beau comme un dieu mais l'attraction s'arrêtait là !
Finalement, je commençais à comprendre un peu mieux comment miss rabat joie pouvait avoir un ami tel que lui. Il était comme elle finalement !

- Vous nous avez fichu une trouille bleue on a cru que vous étiez un intrus venu pour voler voir nous agresser alors pardon de ne pas nous jeter au sol en mode Cendrillon pour ramasser ce que VOUS avez causé !

Avec tout ça, j'oubliai que j'étais toujours en soutif...

- Vous vous êtes même pas excusé...

Non mais c'était vrai quoi... Il se mettait à notre place deux secondes ? On était deux ado et on s'était crues entre nous dans cette immense maison plantée au milieu d'un beau quartier où on avait l'habitude de se sentir plus qu'en sécurité et en une seconde tout avait été ébranlé.
De complicité et rires, on était passé à panique et effroi. Ça avait été un peu violent pour nous. Qu'importe à quel point on avait en général un sacré caractère, qu'importe à quel point on aimait se prendre pour des grandes ou même se convaincre de l'être, on restait encore jeunes et plus qu'impressionnables...
J'avais cru faire une crise cardiaque en entendant Ida hurler depuis le rez-de-chaussée et en découvrant l'inconnu face à elle, l'espace d'un instant je m'étais déjà imaginée séquestrée, morte, violée ou enterrée... Voir même les quatre à la fois !

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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Mer 11 Déc 2019 - 0:01
Quel était donc cet imbroglio qui venait juste de voir le jour dans sa maison ? La scène qui s’offrait à son regard était absolument surréaliste, entre le balais que Raffaël tenait en main, sa fille qui semblait avoir vue un fantôme et Gabi Rosenthal, en petite tenue, si tant est qu’un soutient gorge puisse être vu comme appartenant à une quelconque tenue. Une situation pour laquelle Kathryn a besoin d’explications, rappelant au passage que les enfants dorment. La musique qui provient de l’étage lui fait penser que malheureusement, ses cadets doivent être largement réveillés maintenant. Dire qu’ils ne l’avaient pas entendus depuis l’extérieur, tant c’était bien isolé… Naturellement, Ida choisit l’attaque. Elle accuse, elle vocifère presque et comme toujours selon elle, sa mère est la fautive de tout, la responsable de tout ses maux. Leur réconciliation de façade quand Ida avait apprit de quoi sa mère avait été capable par amour pour ses enfants semblait loin à présent, noyé sous les tracas nouveaux provoqués par un démon toujours ancré, lui. L’anorexie.

Kathryn croise les bras sur sa poitrine en observant sa fille. A croire qu’elle n’était plus chez elle ici et se devait de tenir sa fille informée de ses plannings. Mais Kathryn était encore maîtresse des lieux, sa fille fut-elle majeure et pouvait bien faire ce qu’elle voulait sous son toit. C’était aux enfants de se plier aux règles de la maisonnée quand ils vivaient chez leurs parents, à eux de suivre quelques règles.

«- C’est demain soir. Du reste il me semble jeune fille que tu as un numéro de téléphone enregistré sur le tiens pour t’assurer de ce genre de choses et demander au passage l’autorisation de recevoir. Je ne crois pas t’en empêcher souvent.»

Ida avait beau diaboliser sa mère comme toutes les adolescentes, celle-ci ayant le malheur de s’inquiéter de sa santé, elle ne pouvait pas non plus dire que Kathryn se comportait avec elle comme une geôlière. Bien qu’elle ne porte pas la petite Rosenthal dans son cœur, lui trouvant une forte tendance à vouloir attirer l’attention sur elle par tout les moyens – surtout les plus douteux – elle empêchait rarement sa fille de voir ses amies, à moins que cette dernière n’ait commis une erreur méritant une punition exemplaire. La raison était toute simple, au demeurant. Avec ses amies, au moins, Ida avait le mérite de manger d’avantage, de se restreindre bien moins et si elle ne portait pas les filles dans son cœur, Kathryn devait au moins leur reconnaître qu’elles avaient cet impact positif sur la santé d’Ida, quoi qu’insuffisant, malheureusement.

De toute évidence, sa fille avait brisé des verres,. Des dégâts que Raffaël tachait de lui faire nettoyer, sans qu’elle ne s’y emploie de bonne grâce. Il finit tout juste de parler que Gabi intervient, s’agaçant ouvertement et reprenant l’homme sur les faits, l’accusant à son tour de les avoir surprises, provoquant ainsi la chute des verres. De toute évidence, la présence de l’homme dans la pièce avait perturbé les demoiselles et si Ida avait en effet lâché ces derniers, la responsabilité semblait en être partagée. De là à se battre pour savoir qui devait ramasser les bris de verres, la situation en était pour le moins surprenante.

«- Il n’est pas nécessaire de chercher à savoir qui doit ou ne doit pas ramasser ces bris...»

Kathryn lève les yeux au ciel, ouvrant un placard sous l’évier, duquel elle sort une pelle et une balayette afin de ramasser les débris, qu’elle jette précautionneusement dans un pot en plastique de sorte que nul ne se blesse. Elle manque de se fendre d’une remarque, pour souligner le peu de temps que prenait l’opération, sans en avoir le temps.

«- Mamouuuuuuuuuuuuuuune on peut pas dormiiiiiiiiir»

La voix de Leonore parvient, criant depuis les escaliers qu’elle descend en tentant de couvrir la musique. Les enfants étaient bien réveillés. Le petit Aloïs paraît en pyjama sur les traces de sa sœur, traînant derrière lui son vieil ours en peluche, se plaignant comme elle du bruit provenant de la chambre de leur aînée, sur l’enceinte de laquelle le téléphone portable de Gabi continu de fonctionner.

«- Est-ce que l'une de vous peut aller mettre un terme à ce vacarme !?»
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Mer 11 Déc 2019 - 11:47

Forcément, Ida attend une explication de sa mère. À aucun moment elle ne se dit qu'elle outrepasse son rôle – celui d'une enfant qui se doit de se plier aux règles de ses parents, ici, de sa mère. La peur à laisser place à de la colère et à une folle envie de claquer la porte de la maison. Ses plans viennent de tomber à l'eau et elle le sait. S'y résigner c'est comme donner raison à cet homme sans gêne et à Kathryn qui – soit dit en passant – ne devrait même pas être ici !

« C’est demain soir. Du reste il me semble jeune fille que tu as un numéro de téléphone enregistré sur le tiens pour t’assurer de ce genre de choses et demander au passage l’autorisation de recevoir. Je ne crois pas t’en empêcher souvent. »

Bouche bée, Ida écarquille les yeux d'incrédulité. Elle se serait trompée de jour ? Pourtant, la blonde mettrait sa main à couper que c'était bien ce soir que Kathryn était absente et ses cadets chez la nourrice. Fronçant les sourcils quant à la seconde partie de sa réponse, Ida croise ses bras sur sa poitrine et, revêche, répond : « C'est chez moi aussi. J'invite qui je veux. » Elle cherchait quoi, sa mère ? Que Ida fasse ses clics et ses clacs et se casse de la demeure familiale comme Emmerich ? S'il n'y avait que ça, ça pouvait se faire très rapidement !

Et pour en rajouter une couche, voilà que monsieur se la joue pompeux de service. Le voilà en train de s'expliquer et de réprimander la demoiselle parce qu'elle ne ramasse pas les bris de verre. Visiblement, le fait qu'elle soit pieds nus ne semble pas le déranger le moins du monde.

Mais quel toupet celui-là ! Diablement beau mais totalement à côté de ses pompes ! Ida fulmine intérieurement, ruminant des réponses cinglantes. Pour qui se prend-t-il ?! Mais avant même que les mots démesurés ne franchissent la barrière de ses lèvres, Gabi la devance et s'exclame, outrée :

« Non mais ça va oui ?! »

Gabi semble ne pas en avoir terminé avec le brun. À chacun de ses propos, Ida acquiesce avec vigueur. Parce que tout ce qu'elle dit est carrément vrai ! C'est lui l'inconnu, le parfait cambrioleur, qui devrait s'expliquer de sa présence en ces lieux ! Même si la non-réaction de Kathryn suggère qu'ils se connaissent, il devrait se répandre en excuse pour leur avoir fait une telle frayeur. Mais non, monsieur se la joue moralisateur.

« Vous vous êtes même pas excusé... »

Exactement ! Si la maison était un ring, Gabi et Monsieur-je-me-fais-mousser des boxeurs, Ida désignerait à coups sûr Gabi vainqueur par KO ! En soutient-gorge, certes, mais vainqueur... Kathryn, évidemment, semble remarquer la petite tenue de la demoiselle, mais ne s'en formalise pas, bien que Ida perçoit son agacement.

« Il n’est pas nécessaire de chercher à savoir qui doit ou ne doit pas ramasser ces bris...» réplique Kathryn avant de lever les yeux au ciel de se mouvoir vers le placard pour en sortir balayette et pelle.

Pour une fois, Ida ne peut qu'être en accord avec elle. Casser des verres, ça arrive à tout le monde, tous les jours. En casser parce qu'un inconnu fait irruption chez soi arrive moins fréquemment. Et subir des remontrances de cet inconnu pour avoir briser du verre l'est d'autant moins ! Ida pince ses lèvres, se retenant de repartir à la charge. Tout ça est de la faute de ce Raffaël. S'il ne lui avait pas fait une telle frayeur en arrivant derrière elle sans prévenir, elle n'aurait pas eu ce sursaut de peur et ces satanés verres ne seraient pas tombés. Et s'il s'était comporté comme tout gentleman se comporte, les bris auraient été ramassés depuis bien longtemps et tout ce vacarme – discussion comprise – qui en découle n'aurait pas eu lieu. La pensée que si elle avait bien compris que sa mère était absente demain – et non ce soir – tout ça n'aurait pas eu lieu non plus lui effleure une fraction de seconde. Aussi vite que cette pensée s'insinue en elle, Ida l'efface de sa tête. Pour elle, elle a parfaitement bien compris quand sa mère serait absente ! C'était ce soir. Point. Et avant même de reprendre les hostilités, une petite voix s'élève des escaliers. Merde, Leonore !

« Mamouuuuuuuuuuuuuuune on peut pas dormiiiiiiiiir. »

Et comme pour en rajouter une couche, Aloïs rejoint sa sœur et se plains à son tour de la musique vrombissante des enceintes en haut qui l'empêche de dormir. C'est bon, ses cadets viennent de signer son arrêt de mort. Enfin, à toute les deux.

« Est-ce que l'une de vous peut aller mettre un terme à ce vacarme !? » s'écrie Kathryn sur le bord de la crise de nerfs en direction des deux jeunes femmes.

Trop c'est trop ! La répartie qui lui brûle les lèvres depuis un moment sort en une litanie arrogante. « Si cet homme là... » Elle désigne du menton Raffaël tout en le foudroyant du regard. « ...n'avait pas faillit nous faire une crise cardiaque, et s'il m'avait aidé à ramasser les dégâts causés par sa faute, tout ça... » Ida détend ses bras en direction de la pièce. « ...se serait passé autrement ! » Oui, si tout s'était passé normalement, Ida serait remontée dans sa chambre depuis longtemps et ses cadets seraient venus la voir directement. Ida en aurait alors déduis que Kathryn est ici et Gabi et elle auraient baisser l'enceinte pour ne pas les déranger. Même mieux, elles auraient tapé l'incruste chez Saskia !

Soupirant bruyamment, las de tout ces « si », Ida exécute la sommation de sa mère. Maintenant que les bris sont ramassés, elle peut cheminer aisément vers l’escalier où ses cadets se tiennent coller l'un à l'autre. Elle les contourne, leur ébouriffant les cheveux au passage, et grimpe à sa chambre pour éteindre le « vacarme » comme le désigne Kathryn. Une fois dans sa chambre, elle coupe le smartphone de Gab'. Le silence qui accompagne son geste la glas. S'il s'était avéré que Raffaël n'était pas Raffaël, Ida était totalement à sa merci... Même si la réaction de Gabi a été assez rapide, face à l'homme, elles n'auraient pas fait le poids. Et cette pensée – bien qu'au conditionnel – lui broie l'estomac. Elles seraient peut-être morte à l'heure qu'il est.

Comme pour accuser le coup, Ida se laisse tomber sur le lit, grelottant un instant. Elle a besoin de se reprendre. De souffler pour mieux affronter la suite. Parce que sa mère ne semble pas s'être aperçue de la frayeur des deux demoiselles. Elle ne semble pas se mettre à leur place et suivre leur raisonnement logique que si ça n'avait pas été Raffaël, elles ne seraient plus là pour s'expliquer. Des parents normaux ne devraient-ils pas s'inquiéter pour leurs enfants ? Ne devraient-ils pas les rassurer avant des les assommer de remontrances ? Parce que portable ou pas portable, numéro utile ou non, si l'homme avait été un cambrioleur – un violeur – un kidnappeur, elles n'auraient rien eu le temps de faire. Rien, si ce n'est crier.

Cela doit bien faire plusieurs minutes qu'Ida se trouve à l'étage. Elle reprend ses esprits et, après avoir expirer et inspirer lentement plusieurs fois d'affiler, se lève de son lit. En sortant, elle attrape une de ses amples chemises – celles qui tombent en dessous des fesses – et rejoint le comité en bas.

« Vous pouvez retourner vous coucher. » souffle-t-elle à ses cadets avant de les embrasser sur la joue. « Promis, on fait moins de bruit. » ajoute-t-elle si bas pour qu'eux deux l'entende.

Ida rejoint Gabi et lui tend l'habit pour se couvrir avec un clin d’œil. Bon, plus qu'à affronter la suite maintenant, même si la blondinette espère pouvoir retourner à ses occupations d'avant le drame.
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Jeu 12 Déc 2019 - 13:34
Cette situation était très tendue et les deux jeunes filles ne semblaient aimer la politesse et l'autorité de ma personne. Les jeunes devaient respecter les adultes et obéir à leur ordres si cela était nécessaire. Kathryn jouait son rôle de mère, alors que la fille semblait ne pas vouloir respecter son autorité. Celle en Soutif, qui ne semblait pas être gênée d'être habiller de la sorte, le met tout sur le dos, disant que c'est de ma faute et j'en passe. Est ce que j'ai l'air d'un violeur, voleur et quelque chose dans ce genre? Euh… non. Je lève les yeux au ciel, trouvant cette situation laçante. Je regarde Kathryn m'ignorer totalement, préférant jouer son rôle de mère et aller ramasser le dégât à la place de sa fille. Mais surtout que je m'apprêtais à le faire moi même. Ai-je fait ou dit quelque chose de mal? Sans aucun doute. Je ne me suis pas mêler de mes affaires, ça je l'avais compris. Une fois le tout ramassé, Mon amie poursuit son magnifique rôle de maman en demandant à l'une des filles d'aller éteindre cette satanée musique. Alors que les plus jeunes se font entendre. Je soupire, les pauvres petits oui. Maintenant que Ida s'activait à aller éteindre le tout, je la regarde faire avec ses cadets. Elle avait une douceur et une gentillesse face à eux, mais pour elle, sa mère était un monstre. Mon coeur se rendait pour Kath. S'il fallait que mon seul enfant agisse de la sorte avec moi, je ne serais pas assez fort pour le supporter. Kathryn était la meilleure des mamans qu'il pouvait exister sur Terre. Je l'enviais, j'avais un profond respect pour elle. Il n'était donc pas de mon devoir d'aller critiquer la scène qui venait de se produire. Elle essayait juste d'être gentille avec sa fille qui avait refusé de ramasser le dégât en allant le faire elle-même. Tout ça, je savais qu'elle l'avait fait, dans le but de cesser d'entendre sa fille râler contre elle et contre tous, comme ça elle avait la paix. Mais dans ma pensée à moi, les enfants devaient respecter leurs parents et faire ce que leur demandait. Nous étions que trois dans la cuisine pendant que la jeune Ida était parti faire ce que sa mère lui avait demandé. Je fixais la jeune en soutif et en profitais pour lui répondre à son non respect de ma personne. Pour qui tu te prends pour me parler de la sorte jeune femme? Tu n'es même pas chez toi et tu oses accuser l'invité de la mère de ton amie, d'agresseur et de voleur? Et je n'ai rien causé du tout d'accord? Autant que moi et vous deux ne savions qu'il y avait d'autres personnes dans cette maison, j'ai autant fait le saut qu'elle. Alors je m'en excuse de vous avoir fait peur et je crois que vous devriez, toutes les deux, vous excusez aussi du non respect sur ma personne. Je la regarde, alors qu'un silence de mort se faisait sentir, Ida mettait tout son temps à redescendre, alors que les deux plus jeunes, dans l'escalier attendaient sans doute l'autorisation d'aller se recoucher. Je les avais même presque oublié avec mon discours. Ida redescend finalement, rapportant à son amie quelque chose à se mettre. Il était temps oui. Je m'installe à l'écart du groupe. J'avais dit ce que j'avais à dire. Passant près de Kathryn, je lui dis. Peut être que je devrais t'attendre dans le jardin? Je jette un air réprobateur aux deux filles, restant près de Kathryn, attendant son accord.
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Jeu 26 Déc 2019 - 16:14


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Clairement ce n'était pas DU TOUT comme ça que je m'attendais à passer cette soirée... Ida et moi étions passées par pas mal d'émotions contradictoires aujourd'hui entre notre euphorie dans les grands magasins à dépenser l'argent de nos parents sans compter puis la visite à Emmerich qu'on avait touts les deux tenté de faire légère mais qui au fond malgré tout nous avait pesé. Ca nous pesait toujours de le voir ainsi dans le comas qu'importe à quel point on essayait de faire bonne figure et de continuer à rire. Depuis quelques temps je ne me mettais plus à pleurer dès que j'entrais dans la chambre d'hôpital et le voyait étendu sur ce lit avec des tuyaux dans tous les sens branchés à des machines, mais ça restait douloureux cet espoir inassouvi de le voir ouvrir les yeux d'un coup pour répondre à une de nos blagues ou de nos questions... Ida et moi allions souvent lui rendre visite avec Saskia histoire de lui raconter nos vies parce qu'on voulait qu'il ne rate rien et sache tout lorsqu'il se réveillerait. On avait quitté l'hosto d'assez bonne humeur, contentes malgré tout de lui avoir offert son nouveau sweatshirt.
Sauf que voilà, la dernière partie de la soirée aurait du être totale relax ! On n'avait pas de plan en particulier, mais on savait que la nuit allait se résumer à ; musique, essayages de fringues, tests de maquillage, pourquoi pas commande de pizzas ou sushis et surtout alcool ! Cocktails à foisons avec option prioritaire sur les mojitos fraise qui étaient notre boisson préférée.
Là on était quand même plutôt assez loin du compte !

Katherine - sans que ça m'étonne vraiment... - ne m'adressa même pas la parole et affirma à Ida que c'était demain soir qu'elle était de sortie et non aujourd'hui, ce qui m'étonna clairement. Je tournai un regard surpris vers mon amie qui à l'évidence semblait aussi déconcertée que moi. Elle m'avait assuré que sa mère ne serait pas à la maison et visiblement n'était pas d'accord avec la version du programme de cette dernière qui s'avança malgré tout pour ramasser les bris de verre qui jonchaient toujours le sol.
Si elle ne m'avait pas fait comprendre tant et tant de fois qu'elle pouvait pas m'encadrer, je l'aurais probablement aidé mais là clairement j'en avais pas envie puis de toute façon ça lui prit à peine quelques secondes.

- Mamouuuuuuuuuuuuuuune on peut pas dormiiiiiiiiir.

Super il manquait plus qu'eux... Je me retournai vers l'escalier pour voir les cadets de Ida râler après nous auprès de leur mère. On était morte c'était définitif... Quel plaie les petits frères ou les petites sœurs sérieux ! Les parents pouvaient pas se contenter que d'un gamin ? Je suis sûre que c'était un complot pour nous pourrir la vie ! Ma relation avec Danny était cela dit moins tendre que celle de mon amie avec le reste de sa fratrie. Ce mioche pouvait pas partager mes gênes c'était pas possible ! Il était beaucoup trop relou !

- Est-ce que l'une de vous peut aller mettre un terme à ce vacarme !?
- Oh...


Par réflex je plaquai mes main contre mes fesses où je rangeais habituellement mon portable mais il n'y avait rien dans mes poches et pour cause, il était en train de cracher sa musique sur l'enceinte qui trônait dans la chambre de Ida. Merde j'arrangeais pas mon cas là !
Ida cela dit appuya mes propos d'il y a quelques minutes et renchérit sur le fait que tout ça aurait pu et même aurait du se passer différemment et je n'aurais pas pu être plus en accord avec elle. Toujours est-il que le moment n'avait pas fini d'être inconfortable pour moi puisque la seconde suivante, mon amie me laissa seule pour monter à l'étage et mettre à exécution la demande de sa mère.
Super c'était pas gênant du tout de me retrouver toute seule dans la cuisine au milieu de sa mère et de son... pote. Je devrais peut-être monter avec elle...? Oui ce serait mieux. Puis comme ça on pourrait bitcher toutes les deux sur ce qui venait de se passer et pester sur à quel point les parents, voir même les adultes en général, c'était trop nul ! Oui, sauf qu'au moment où j'allais tourner les talons pour rejoindre ma copine à l'étage, Raffaël ne trouva rien de mieux que de me rabrouer :

- Pour qui tu te prends pour me parler de la sorte jeune femme?

What the fuck ?

- Tu n'es même pas chez toi et tu oses accuser l'invité de la mère de ton amie, d'agresseur et de voleur?

Mais whaaat ?!
J'haussai un sourcil pour le coup plus que déconcerté, oeillant vers Katheryn avant de revenir vers Raffaël. Non mais il était pas sérieux là hein ? Il était pas plus chez lui que moi, pour qui LUI il se prenait ?! Et d'où je l'avais accusé ?! Je lui avais dit qu'on avait CRU qu'il était un intrus venu voler ou nous agresser pas qu'il en était un, il en faisait exprès ou quoi ?! Il pouvait pas entendre qu'il nous avait surprises et nous avait fait peur ?! Comment on aurait pu deviner qui il était nous ? On le connaissait pas on l'avait jamais vu avant ce soir et on s'était crue seules à la maison !

- Et je n'ai rien causé du tout d'accord ? Autant que moi et vous deux ne savions qu'il y avait d'autres personnes dans cette maison, j'ai autant fait le saut qu'elle. Alors je m'en excuse de vous avoir fait peur et je crois que vous devriez, toutes les deux, vous excusez aussi du non respect sur ma personne.
- Du non respect ?!
répétai-je presque abasourdie en clignant des yeux.

Non mais alors là c'était du délire ! C'était NOUS qui ne le respections pas ?!
Ida revint rapidement - merci mon Dieu - et me tendit un tee shirt. Pourquoi elle me donnait ça ? Qu'est-ce qu'elle voulait que j'en fasse j'avais pas besoin d'un t...
OH PUTAIN !
Je tressautai, réalisant soudain que j'étais à moitié à poil depuis tout ce temps et m'empressai de couvrir ma poitrine avant d'enfiler le vêtement qu'elle continuait de me tendre. Han putain la honte ! Enfin la honte non, parce que j'étais super bien roulée, mais bon quand même j'avais un minimum de décence !
En général...

- Peut-être que je devrais t'attendre dans le jardin ? demanda Raffaël à Kathryn avant de jeter un regard réprobateur vers Ida et moi.

Il tenait à ce que je lui arrache les yeux au bout du compte lui ou quoi ?! Franchement comment on pouvait être aussi beau et aussi naze à la fois ?! Mes parents m'avaient bien élevée. Ok j'avais un fort caractère et parfois - souvent - la langue un peu trop bien pendue mais je n'étais pas une irrespectueuse comme il m'en avait qualifié plus tôt et là clairement autant que les larmes qui me montaient aux yeux pour les propos qu'il avait tenu à mon égard, c'était la moutarde qui commençait à me monter au nez. A tel point que pour tout empêcher de sortir, je pinçai mes lèvres et serrai mes poings sans pouvoir empêcher la brillance de mes yeux de manquer me trahir.

J'étais fatiguée franchement... J'en avais marre des adultes qui croyaient que tout leur était du tout ça parce qu'ils étaient plus âgés ! Putain merde quoi ça va ils avaient pas la science infuse parce qu'ils avaient vécu plus de temps que nous ! Il parlait de respect ? Et lui alors ?! Il entendait ce que je lui disais ou pas ? Il savait faire autre chose que se regarder le nombril ? On avait eu peur bordel et comme Ida de son côté, je réalisai soudain ce qui se serait passé pour nous si réellement Raffaël n'avait pas été Raffaël mais bel et bien un intrus... Mon cœur se mit à battre si vite dans ma poitrine que tout le monde devait probablement l'entendre !

Dans quel monde il se comportait de la sorte ? Pourquoi il se montrait aussi dur au lieu d'être bienveillant comme il aurait du l'être ? Même mon père aurait pas eu cette réaction et pourtant dans le genre comportement débiles et inappropriées de service il avait souvent la palme ! Mais lui au moins nous aurai rassuré. Sans doute même qu'il nous aurait demandé de nous écarter pour ne pas nous blesser avant de ramasser lui même les débris plutôt que de nous moraliser surtout si la maison n'était pas la sienne...
Enfin j'sais pas mais vu comment ce mec regardait la mère de Ida, j'en déduisais qu'il était pas là que pour regarder les étoiles dans le jardin... Du coup il était pas supposé vouloir se montrer sous son meilleur jour ? Parce que là on était loin du compte !

En tout cas moi je savais plus quoi faire ni quoi dire...
Enfin quoi dire si. Je savais toujours quoi dire avec ma grande bouche mais si je l'ouvrais à nouveau ça ne ferait qu'empirer les choses et ce n'était pas ce que je voulais pour le coup... Puis d'une certaine façon j'étais blessée et c'était hors de question que je sorte une voix larmoyante pour affirmer mes positions...
Décidément, pas toujours simple d'être une ado...


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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Jeu 26 Déc 2019 - 18:12
La situation avait prit de sacrées proportions en un rien de temps, très loin de tout ce que les protagonistes auraient put envisager pour cette soirée. Si Kathryn et Raffael pensaient passer une agréable soirée, celle-ci a prit un tournant bien particulier, de même que celle de Gabi et Ida, laquelle semble persuadée que sa mère devait être absente ce soir, quand ce n’est pas le cas. Si la demoiselle avait demandé à sa mère l’autorisation avant d’inviter son amie à la maison, elle aurait sût que cette dernière était là. Mais bien entendu, il faut que la petite blonde râle, rouspète et cherche à s’affirmer, assurant qu’elle est chez elle. Kathryn croise les bras sur son buste. Chez elle. Chez sa mère, surtout. Et quand on vit encore chez ses parents, quand on vit en communauté, on se plie aux règles de la communauté. Franz comme Angelika avaient toujours procédés ainsi, demandant l’autorisation de leurs parents avant d’inviter du monde à la maison. Emmerich pour sa part préférait voir ses amis hors de la maison, reprochant à sa mère de leur offrir un espace de vie beaucoup trop clean, trop calme, trop ordonné. Kathryn pourtant ne fait aucune remarque pour ne pas envenimer la situation, songeant qu’elle aura une discussion à ce sujet avec sa fille plus tard. A croire que l’accident d’Emmerich la poussait à marcher sur des œufs avec ses enfants. Ceux-ci pouvaient être de vraies terreurs quand ils s’y mettaient. Notamment Ida, toujours en pleine crise d’adolescence dont sa mère avait grande hâte de la voir sortir.

Les petits descendent en se plaignant du bruit qui les empêche de dormir, dans la chambre de leur sœur, poussant la mère de famille à demander aux deux adolescentes que l’une d’entre elle aille éteindre le boucan dans la chambre, offrant à la blondinette une nouvelle occasion de rouspéter, assurant que rien de tout ça ne serait arrivé si Raffael ne l’avait pas obligé à ramasser les dégâts qu’il avait provoqué lui-même en la surprenant. La jeune femme accuse l’bomme avant de disparaître, sans donner à sa mère l’occasion de la reprendre sur ses accusations. Non pas qu’elle n’imagine pas à quel point les deux filles avaient put avoir peur, mais elle ne pouvait pas non plus la laisser accuser Raffael pour ce qui était arrivé. Tout ça était le résultat d’un mauvais concours de circonstances, ni plus ni moins et les filles ne pouvaient pas accuser Raffael pour un simple mauvais hasard. Elles aussi avaient surpris l’homme. Mais Ida disparaît avant que sa mère n’ait put faire la moindre remarque.

Raffael étrille la gamine Rosenthal restée seule avec eux dans la cuisine comme sa meilleure amie s’occupe d’aller éteindre leur musique et permettre à ses cadets de se rendormir. Pour une fois, la fille des voisins ne dit rien, ne cherche pas à répliquer malgré les accusations de Raffael à son encontre. L’homme ne semble pas mesurer, ne serait-ce qu’un instant, la peur que les filles ont put avoir en se croyant seules face à un homme qu’elles ne connaissaient pas. Les yeux de Gabi semblent s’humidifier à mesure que l’homme parle et ce n’est qu’Ida qui interrompt ce moment follement gênant en redescendant, tendant un t-shirt à la brune pour permettre à cette dernière de se couvrir. Et si cette dernière s’exécute, la situation semble toujours un peu tendue dans la cuisine. Dans ce silence, la voix de Raffael s’élève de nouveau, parlant d’aller attendre Kathryn dans le jardin alors que les filles semblent être on ne peut plus affectées par tout ce qui vient de se passer, Ida invitant néanmoins ses frères et sœurs à remonter se coucher. Le regard de la quinquagénaire se pose sur l’homme puis sur les filles et elle essaie d’arrondir les angles comme Raffael, comme les demoiselles, semblent avoir été blessés par la situation.

«- Je ne pense pas que les filles t’accusent d’être un agresser ou un voleur, Raffael.» assure Kathryn. «Ce n’est sûrement qu’un malentendu, elles ont eut peur c’est tout.» assure la mère de famille. «Tout ça n’est qu’un regrettable accident, les filles se croyant seules et ignorant que j’avais de la visite, elles ont put s’imaginer n’importe quoi… Tu sais comment sont les enfants…» souligne Kathryn avant d'observer les filles et leurs mines déconfites. «Chocolat chaud ?» propose-t-elle après quelques minutes.
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Mer 22 Jan 2020 - 10:52
Quand Ida descend pour rejoindre Gabi et les adultes grincheux, elle ne voit pas le froid ambiant qui semble s'être installé confortablement dans le salon. Certes, quand elle s'est éclipsée pour éteindre la musique vrombissante dans sa chambre, il régnait déjà une certaine tension. Mais là, c'est carrément une seconde guerre froide qui semble s'être déclarée. Un seul faux pas, une seule parole de travers et ça allait exploser. Ida remarque quand même l'air hébété de son amie, ce qui la fit froncer les sourcils. Elle lui lance un regard interrogateur, lui demandant silencieusement si tout va bien. Après tout, Gabi est connue pour sa grande éloquence et son irrépressible répartie. Qu'elle reste ainsi, muette et complètement abasourdie, ne lui ressemble pas. Que lui ont-ils dit ?!

« Peut-être que je devrais t'attendre dans le jardin ? » Demande Raffaël à Kathryn sans détacher son regard des deux jeunes femmes. Ida soutient son regard accusateur. Non mais, quel toupet celui-là ! Monsieur se la joue victime quand bien même il est le bourreau ! Il veut quoi en fait ? La guerre ? Pas de souci, Ida serait la première à s'y jeter la première s'il le fallait.

Un coup d’œil vers Gabi lui apprend qu'elle la suivrait également. Les poings et les lèvres serrés et les yeux brûlant, Gabi ne va pas tarder à péter un câble. Son corps tendu au maximum démontre bien qu'il s'est passé quelque chose pendant son absence à l'étage.

« Je ne pense pas que les filles t’accusent d’être un agresser ou un voleur, Raffael. » commence Kathryn, rompant le silence devenu pesant dans le salon. Ida écarquille ses yeux de surprise, comme sa mère semble se ranger du côté des jeunes femmes. Souvent, la mère de famille préfère tourner le dos à la demoiselle et l'accuser de ne pas faire d'efforts, d'autant plus quand elle est en compagnie de ses amies. Ce soir, il semble qu'elle soit atteint d'empathie et qu'elle comprenne les jeunes filles encore sous le choc de s'être retrouvées nez-à-nez face à un inconnu.

« Ce n’est sûrement qu’un malentendu, elles ont eut peur c’est tout. » assure Kathryn, doucement. Depuis son hurlement, Ida respire enfin. Elle souffle doucement de l'air, une tension qu'elle n'imaginait pas en elle, s'évaporant. Elles ont eu même plus que peur ! Les films qu'elles se font dans leur tête sont effrayants. Et même si Ida tente de relativiser, parce que ce n'est que le copain de sa mère et non un potentiel agresseur, elle n'arrête pas de se tourmenter avec des « et si ». La demoiselle se fait la promesse de verrouiller le loquet de la porte d'entrée une fois qu'elle sera rentrée dorénavant. Même s'il est vrai que Raffaël se trouvait dans la maison avant même que les deux jeunes femmes ne rentrent de leur shopping...

« Tout ça n’est qu’un regrettable accident, les filles se croyant seules et ignorant que j’avais de la visite, elles ont put s’imaginer n’importe quoi… Tu sais comment sont les enfants… »

Bon, sa fin de phrase fait tiquer Ida. Gabi et elle ne sont plus des enfants depuis déjà belles lurettes!Mais Ida ne peut qu’acquiescer aux explications de sa mère. Elles ont eu peur, une vraie peur bleue, d'autant qu'elles ne devaient être que toutes les deux au sein de la maisonnée !
« Chocolat chaud ? » propose Kathryn après avoir observée les demoiselles.

Le cerveau de la blondinette se met en branle rapidement et bat à plein régime. Raffael qui souhaite s'éclipser dans le jardin, les propos pacificateurs de Kathryn, l'air blessé de Gabi... Quoi faire ? Ida ne sait plus comment agir – ou réagir. Doit-elle enterrée la hache de guerre alors que Gabi semble sur le point d'éclater en sanglot ? Alors que Raffael ne se comporte pas comme un adulte ? À coup sûr, il ne doit pas avoir d'enfants pour ce comporter de la sorte, pense Ida. Et en même temps, la réaction de sa mère lui coupe l'herbe sous le pied. Même si l'envie de monter crescendo dans drame, la proposition de sa mère est plus qu'alléchante. Et pour une fois qu'elle est de son côté – ou du moins, essai de temporiser, Ida souhaite bien en profiter. Et qui diable peut refuser un chocolat chaud ?! Certainement pas elle.

« Avec de la chantilly maison ? » interroge la blondinette timidement, l'esquisse d'un sourire sur les lèvres – le premier depuis la frayeur que lui a faite Raffael.

Et avant même d'avoir une réponse, Ida attrape le bras de Gabi et l’entraîne dans la cuisine où elle sort crème liquide et sucre glace. La blondinette s'affaire à sortir batteur, doseur et saladier, avant de tout poser sur le plan de travail, tournant dos à quiconque entrerait dans la cuisine ouverte. « Ça va ? » demande Ida à Gabi, la regardant soucieusement, tout en versant la crème dans le récipient en verre. La demoiselle sait bien que sa question est idiote. Ça se voit que Gabi n'est pas dans son assiette, encore sous le choc des propos de Raffael, elle imagine. « Je suis vraiment désolée. Je pensais réellement qu'on aurait la maison que pour nous. » s'excuse-t-elle avant de froncer les sourcils. « J'ai du mal comprendre. » marmonne-t-elle plus pour elle que pour Gabi tout en fouettant la préparation.

De toute façon, ce ne serait pas Kathryn qui reviendrait sur ses paroles. Sa mère, avoir tord ? Jamais, voyons ! La demoiselle n'a donc pas d'autres choix que d'accepter qu'elle ait mal compris, et non un changement de dernières minutes de la quinquagénaire.
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Mer 22 Jan 2020 - 13:40

Je vais devoir dire adieu à mon verre d'eau avec tout ce virement de situation. Il était sans doute temps que je rentre chez moi. À quoi bon rester si Kathryn et moi avions fini notre boulot pour ce soir? Après tout, j'étais ici pour faire le topo de nos activités à l'école. Je pouvais bien comprendre qu'elle soit du côté des jeunes filles, mais.pourtant, je n'ai voulu aucun mal à l'une d'elle, ne sachant pas qu'elles étaient à la maison. J'aurais fait plus attention sinon, je me serais annoncé quoi. Je ne suis pas con, la façon dont les deux jeunes femmes me regardent, je passais pour un bourreau à leurs yeux. évidemment, Kath est du côté des deux filles, ce qui est normal, mais en même temps, ce qui me blesse un peu, alors que pour elle, je suis sans doute le seul coupable de la situation. Moi aussi j'ai fait le saut. Alors que Kath m'affirme que je savais comment étaient les enfants, je lui réponds. Oui, sans doute. Mais qu'en réalité, je n'en savais rien, le mien était bien trop petit encore pour ça, même s'il lui arrive des fois de me faire des crises, mais c'est normal chez les enfants. Mais rendu à un âge comme c'est deux filles, elles sont loin d'être encore des enfants, sauf aux yeux de leurs parents. Tout comme le mien le sera toujours à mes yeux. Par la suite, Kathryn propose aux filles du chocolat chaud, il est temps pour moi de rentrer. À quoi bon rester? Alors que Ida se dirige à la cuisine et que… l'autre la suit aussi, je regarde ma montre et je lève le regard vers Kath, qui va sans doute les suivre aussi. Tout va bien maintenant? On finira le topo un autre jour, je crois que je devrais rentrer non? Juliann m'attends… Alors que je sais très bien qu'il n'est pas tard et que mon fils ne m'attends pas, comme il doit dormir à poing fermé déjà. Mais je devrais partir, surtout que je suis le méchant dans l'histoire, aux yeux des trois femmes. Je ne t'attendrai pas dans le jardin finalement. Ta fille a besoin de toi, alors je vais y aller. Je souris doucement et je n'allais pas partir sans dire au revoir aux demoiselles. Je me dirige à la cuisine, frappant d'abord contre le cadrage de porte pour attirer leurs attentions. Euh… je vous souhaite une bonne fin de soirée avec Kathryn, bon chocolat chaud à vous trois. Et désolé pour la frousse Ida. Je souris un peu. Alors que c'était à Ida que j'avais fait peur surtout.
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Lun 10 Fév 2020 - 3:30


IDA & GABI & RAFFAËL & KATRHYN

HEY YOU I DON'T LIKE YOUR GIRLFRIEND



Cette soirée était trop bizarre ! J'avais franchement du mal à comprendre comment ça avait pu dégénéré à ce point ! Tout ce qu'on voulait nous à la base c'était se faire une virée shopping puis une soirée entre meufs et voilà que je me retrouvais limite à mon procès face à un mec que je connaissais pas y'a 5 minutes...
J'avais horreur de me sentir comme je me sentais face à Raffaël... J'avais l'impression d'être une enfant à qui on faisait la leçon ! Sérieux quoi c'était pas le monde à l'envers ?! J'avais eu une peur bleue putain ! D'où il me parlait comme ça ce mec ?!
J'étais furax, blessée et frustrée ! A tel point que je serrais mes poings à m'en creuser des croissants de lune dans mes paumes tout en me mordant la lèvre histoire d'éviter de sortir un truc qui ferait dégénérer les choses. Ida avait sans doute pas besoin de ça puis... j'étais pas chez moi comme l'autre l'avait si courtoisement fait remarquer alors je pouvais pas répondre comme j'aimerais le faire !

A la maison j'aurais clairement pas pris de pincettes mais là je n'étais en train de me confronter à mon père face à qui j'osais tous les excès. Je lui répondais, je lui hurlais dessus, lui envoyais les pires piques que j'étais capable de trouver et tout ça avec une insolence faite pour le blesser autant que lui me blessais de part ses absences trop répétées...
Mais pas là. Ici chez ma voisine, face à son invité, je me contenais. Car contrairement à ce que disait ou semblait penser Raffael, malgré mon caractère bien trempé et ma bouche qui parlait souvent plus vite que je ne le désirais, je restais bien élevée. Ma mère y avait veillé et mon père également, du moins du temps où il daignait faire partie de ma vie pour autre chose que jouer les moralisateurs...
Je prenais sur moi pour me taire, faire comme si tout ça ne m'atteignait pas et c'était franchement pas évident mais derrière le voir de larmes qui faisait briller mes hypnotiques yeux bleus, je ne trompais pas Ida qui m'adressa un regard interrogateur et inquiet auquel je ne pus même pas lui répondre de peur que mon masque se fêle. Je me sentais tellement acculée ! Rien n'allait comme il le fallait et j'étais beaucoup trop à fleur de peau ces derniers temps avec ce qui se passait avec mon père, Swann fraîchement débarqué à Hambourg, Emmerich dans le comas, Häns' qui se comportait de façon chelou et Jesse qui était réapparu dans ma vie et s'avérait être mon prof...
A quel moment ma vie si "parfaite" était-elle devenue un si joyeux bordel ?

- Je ne pense pas que les filles t’accusent d’être un agresser ou un voleur, Raffael. Ce n’est sûrement qu’un malentendu, elles ont eut peur c’est tout.

Wait what ? Kathryn prenait notre défense ? Sur le cul je dévisageai la mère de ma pote comme si je la voyais pour la première fois et adressai une œillade perplexe à Ida qui visiblement avait du mal à en croire ses oreilles elle-même. Bah merde alors ! Weird ! Beaucoup trop weird cette soirée !!!!! Des aliens débarqueraient la seconde suivante par la cheminée que je serais moins choquée !
Je savais que Madame Schneider ne m'aimait pas... Fallait pas sortir de Harvard pour s'en rendre compte... Elle me regardait toujours avec cette espèce de condescendance mêlée de dédain qui avait le don de me taper sur le système autant que de m'amuser parce que je trouvais fun finalement de la provoquer avec ma sexy attitude qui semblait parfois "too much" pour ce petit cœur de bourgeoise coincée du derche. Chaque fois que je débarquais avec un décolleté j'avais l'impression qu'elle allait m citer du Molière en me disant de cacher ces seins qu'elle ne saurait voir ou m'enrouler dans une étole qu'elle devait avoir par dizaines dans son dressing...
Elle trouvait que je m'habillais de façon bien trop provocante pour mon âge. Que je me maquillais trop. Elle était persuadée que j'embrigadais sa fille et que j'avais une mauvaise influence sur elle tout comme Saskia. Cette blague quoi ! Genre Ida avait besoin de nous pour faire des conneries ! On était toute aussi douée les unes que les autres pour ça on avait pas besoin de s'inciter entre nous... En général on était toujours partantes pour les mêmes choses de toute façon ! Haha si Kathryn savait au fond qu'il y a encore quelques mois, j'étais en fait la plus sage, ou du moins la plus chaste, des trois !

- [...] Tu sais comment sont les enfants.

Ouais je me disais aussi... Le moment aura duré un quart de seconde finalement ! Mais bon je dirai rien parce que pour le coup je suis contente que pour une fois la mère de Ida se range de notre côté. J'avais encore le cœur qui partait à tous vas rien qu'en repensant à la trouille que j'avais eu en entendant Ida hurler et pire encore lorsque je m'étais retrouvée face à cet étranger dans la cuisine alors qu'on s'était crues toutes seules pour faire notre soirée tranquille !
Han d'ailleurs HEUREUSEMENT que Ida n'avait pas eu le temps de prendre l'alcool avant de tout faire tomber parce que pour le coup je pense que les choses auraient été pires encore si on avait été surprises en train de picoler...

- Chocolat chaud ?

C'était un peu maladroit et sorti de nulle part, mais pour le coup je pouvais voir que Kathryn essayait d'apaiser les tensions pour tout le monde. J'aurais pu lui prêter les pires intentions du monde, du genre madame parfaite aime pas avoir du remue ménage autour d'elle et fait tout pour calmer la tempête, mais pour le coup je ne le fis pas.
Etant donné les émotions de la journée autant que de la soirée, je devais bien reconnaître que ce chocolat me faisait diablement envie et mon regard s'illumina légèrement alors que je le tournai vers mon amie. Mes papilles s'étaient mises en mode supplique et voulaient désormais ce chocolat au moins plus que mes cinq prochains minutes d'oxygène !

- Avec de la chantilly maison ? renchérit Ida avant de m’entraîner bras dessus bras dessous vers le fond de la cuisine.

En tant que sportive de haut niveau, je faisais attention à ce que je mangeais et buvais. Enfin en théorie... Dans la pratique c'était quand même vachement moins vrai au grand désespoir de mon coach que se foutait souvent en rogne lorsqu'il me surprenait à grignoter des cochonneries ou à manger des glace durant l'été. Mais bon merde quoi je restais une ado ! J'aimais les burgers et les pizzas et en tant qu'humaine normalement constituée ; le chocolat ! Je comptais pas passer à côté de toutes ces bonnes choses d'autant que j'étais super gourmande de base alors autant me demander de cesser de respirer...
Puis je voyais pas en quoi ça changeait ma capacité à faire des sauts sur la glace que de manger ces bonnes choses...
Je travaillais dur pour y arriver et monter jusqu'aux championnats mais clairement lorsque je sortais de mes séances de gainage et d'entrainement, j'avais pas envie d'une salade verte !  

- Ça va ?
- Hmm...
répondis-je à Ida en haussant les épaules.

Non ça n'allait pas mais bon j'allais pas en faire tout un plat... J'étais pas quelqu'un qui m'offusquait facilement mais j'étais encore chamboulée par les péripéties et la façon dont Raffael m'avait parlé avait du mal à passer... En général c'était papa qui s'en prenait à moi comme ça. Pas les autres...
Mais bon ça passerait. Il fallait juste que la tension retombe. Tout comme mon amie je venais de passer par 36000 émotions différentes en trop peu de secondes et il me fallait le temps que ça retombe.

- Je suis vraiment désolée. Je pensais réellement qu'on aurait la maison que pour nous. J'ai du mal comprendre.
- T'inquiète. Franchement souvent j'envie Sask' et son studio aménagé à l'autre bout de sa maison. T'imagine si on avait ça ?


J'aidais I à préparer la chantilly sans pouvoir résister à la tentation d'y tremper mon doigt. Doucement, notre complicité légendaire reprit le dessus et on se retrouva vite à glousser toutes les deux. C'était la magie de l'insouciance et l'innocence de l'adolescence. On pouvait passer d'un sentiment à l'autre en un claquement de doigts.

- Hé n'empêche... Raffael... Il est supra beau non ? lui demandai-je le regard pétillant de malice. Elle le sort d'où ta mère ?
- Euh...


Je me retournai d'un même geste avec Ida pour voir le sujet de notre conversation près du cadrage de porte. P'tain la vache oui il était vachement trop beau ce mec ! C'était limite déstabilisant j'en oubliai limite l'altercation d'avant...

- Je vous souhaite une bonne fin de soirée avec Kathryn, bon chocolat chaud à vous trois. Et désolé pour la frousse Ida.

Bah et moi alors ? A moi aussi il m'avait fait peur !
Enfin pas grave. Il venait de faire un pas vers nous ce qui fit naître un petit sourire en coin à mes lèvres pulpeuses. Je donnai un coup de coude discret à ma besti avant de lui lancer un regard entendu, puis me retournai vers Raffael :

- Vous voulez pas rester ? On a fait trop de chantilly.

Mytho ! Y'avait jamais trop de chantilly mais bon je me disais que le pauvre aussi avait du avoir se pesant d'émotions... En tant que l'adulte il aurait sans doute du réagir différemment à mon goût mais après tout je le connaissais pas et si lui aussi avait eu peur il avait sans doute réagit sous le coup de ses nerfs mis à vif...
Je préparai quatre tasses que je posai sur le comptoir central pendant que la mère de Ida faisait fondre son chocolat dont l'odeur alléchante de levait déjà dans la cuisine, appelant au meilleur des péchés ; la gourmandise !


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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Lun 10 Fév 2020 - 13:18
La soirée que Kathryn imaginait tranquille avait prit un tournant pour le moins particulier depuis que Raffael avait croisé la route d’Ida et Gabi, lesquelles se pensaient seules dans la maison. Catastrophe comme ce n’est pas le cas, verres brisés, crise de panique, colère et accusations parsemaient ainsi la soirée, brisant la quiétude que les deux duos s’imaginaient auparavant. Pour un verre fracassé, la discussion prend des allures de pugilat, de règlement de comptes, quand il suffit pourtant d’un simple coup de balais pour effacer les bris de verres. La frayeur, elle, reste. Les mots aussi. Et dans la pièce, l’ambiance semble être devenue pour le moins électrique, les enfants de Kathryn apparaissant tout à coup en demandant à pouvoir dormir, se plaignant de la musique trop forte.

Oublie la tranquillité, oubliée la bonne ambiance et la bonne entente, il ne reste que les critiques et les accusations, les cœurs battant la chamade et la rancœur. Kathryn peut comprendre que les filles aient eut peur en voyant un homme devant elles, sans le connaître, alors qu’elles se pensaient seules. Elles ont put s’imaginer n’importe quoi. Surtout à leurs âges, où les jeunes aiment à se raconter des histoires effrayantes pour passer le temps pendant leurs soirées. Ne s’attendant pas à voir Raffael, il était normal qu’elles aient imaginés avoir à faire à un cambrioleur ou n’importe quoi d’autre qui ne soit pas très rassurant. Kathryn le leur accorde bien volontiers. Raffael, pour sa part, avait au moins pour lui de savoir que Kathryn avait plusieurs enfants sous son toit, quand Ida ne savait pas que sa mère pouvait recevoir de la visite.

Ida redescendue, la quinquagénaire tente d’apaiser les tensions qui règnent autour d’elle tout en rassurant Raffael qui semble quelque peu déstabilisé par la situation. Si elle reconnaît la peur que les filles ont naturellement put avoir, elle sait aussi que Raffael se méprend sur les dires des adolescentes, qui ne l’accusent pas d’être ce qu’il n’est pas mais qui avouent une peur qu’elles ont eut. Dans les quelques minutes qui ont servies à faire basculer cette soirée, elles ont cru tout et n’importe quoi comme n’importe qui à leur place l’aurait fait et ce n’est pas tant la faute de Raffael, seulement un mauvais concours de circonstances. Les filles ne le connaissaient pas, ne s’attendaient pas à le voir ici, il n’était pas n’importe qui, mais il aurait put l’être.

Un chocolat chaud semble mettre les filles d’accord et Ida s’empresse de disparaître après avoir demandé s’il y avait moyen d’avoir de la chantilly avec. Kathryn n’a pas le temps de répondre ou d’acquiescer que la demoiselle a déjà disparue. Pour une fois que cette dernière propose de manger d’elle-même, la blonde ne va certainement pas le lui refuser. Laissant les filles à leur préparation, elle reste quelques minutes en retrait avec Raffael.

«- Tu n’es pas obligé de rentrer tout de suite, ce sont des choses qui arrivent.» affirme la blonde.

Il avance pour saluer les filles et Gabi semble partager l’idée de Kathryn. Aussi surprenant que cela puisse paraître, pour une fois, elles sont d’accord l’une avec l’autre. Comme quoi tout arrive. Et Gabi propose donc que le quadragénaire reste partager ce chocolat chaud que Kathryn a évoqué. La quinquagénaire acquiesce d’un mouvement de tête. Il peut, oui.

«- Ce sera un excellent moyen d’oublier ce qui vient de se passer...» remarque Kathryn avant de s’attaquer à la préparation du chocolat chaud.
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Lun 2 Mar 2020 - 15:16

Gabi et Ida dans la cuisine, elles n'entendent pas Raffaël et Kathryn parler entre eux. Et puis, Ida a une autre préoccupation : son amie. Avec son tempérament de feu qui la caractérise, Gabi est de ces personnes fortes qui ne se laissent pas marcher sur les pieds. Gabi a, d’ordinaire, du répondant. Là, face à l'homme, elle est restée muette de stupeur et Ida se doit de comprendre pourquoi. A-t-il dit quelque chose qui l'a dérangée ? Ida est restée longtemps à l'étage et, désormais, elle regrette de ne pas avoir proposée à la brune de l'accompagner. Le temps qu'elles retrouvent leurs idées et surtout un semblant d’aplomb. Parce que, même si Ida se fait du mourons pour Gabi, et qu'elle fait genre que tout va bien, ses mains qui tremblent trahissent la peur encore présente en elle.

Gabi semble faire comme Ida, ne répondant à la question de son amie eu par un « Hmm... » des plus vagues. La blondinette décide donc de s'excuser. Après tout, c'est un peu de sa faute si elles ont été prises de court par l'homme. Si la bonde s'était rangée de l'avis de Gabi, elles auraient été chez la brune et non pas ici, avec ce drame qui les hanterait peut-être encore longtemps après.

« T'inquiète. Franchement souvent j'envie Sask' et son studio aménagé à l'autre bout de sa maison. T'imagine si on avait ça ? »

« Ce serait le rêve. » déclare Ida, un sourire béat sur les lèvres. Qui ne rêverait pas d'un lieu rien qu'à soi où parents et fratries seraient interdits ? La liberté totale ! Malheureusement, seule la rousse du trio possèdait un tel endroit rien que pour elle... Et même si Gabi et Ida en jouissaient grâce à leur amie, ce n'était pas chez elles.

La préparation de la chantilly en cours leur fait oublier rapidement la peur qu'elles ont eu en tombant sur l'homme. Des rires montent rapidement, tandis que Gabi trempe un doigt dans le saladier pour le mettre à sa bouche.

« Elle est bonne ? » demande la blondinette, avant de mettre son doigt dans le bol, de prélever de la chantilly et de toucher la joue de son amie dans un grand fracas de rire. Parfois, Ida est une vraie enfant, mais elle sait qu'avec ses amies, elle n'a rien à craindre. Bien au contraire, quand l'une ne commence pas, c'est l'autre qui le fait et inversement.

Leur complicité légendaire retrouvée, Gabi reprend son sérieux avant de demander malicieusement : « Hé n'empêche... Raffael... Il est supra beau non ? Elle le sort d'où ta mère ? »

« Euh... »

Ida n'a même pas le temps de répondre que le principal concerné débarque dans la cuisine, s'annonçant pour ne pas les faire sursauter. Une seconde, Ida se demande ce que l'homme a bien pu entendre et surtout, depuis quand il est là. Elle pouffe une seconde, échangeant un regard avec Gabi. S'il est supra beau ? Ça oui, elle pourrait carrément en faire son quatre-heures. D'où sa mère le sort ? Excellente question. Mais une autre qui l'est tout autant – voire plus – c'est qui est-il pour sa mère ?

« Je vous souhaite une bonne fin de soirée avec Kathryn, bon chocolat chaud à vous trois. Et désolé pour la frousse Ida. »

Raffaël semble être redescendu, lui aussi. Même s'il s'excuse auprès d'Ida, la demoiselle vrille un regard vers son amie. Et Gabi ? Ok, c'était Ida qui s'était retrouvée nez-à-nez avec un parfait inconnu et avait crié comme si sa vie en dépendait, mais la brune aussi avait eu carrément la trouille de sa vie ! La brune donne un coup de coude à la blonde, et, après concertation du regard, propose à l'homme de se joindre à elles, prétextant avoir fait trop de chantilly. La blague ! Mais Ida, plutôt que de la contredire, sourit à son tour et ajoute sincèrement :

« Mais oui ! Restez donc. Le mal est passé ! »

«- Ce sera un excellent moyen d’oublier ce qui vient de se passer...» surenchéri Kathryn, entrant à son tour dans la cuisine. Si tout le monde s'accorde sur ce point, c'est parfait ! Même si Ida soulève un sourcil, trouvant cet accord assez ahurissant quand on connait sa mère et son aversion envers Gabi. Pour sûr, demain il neige !

Gabi s'affaire et sort quatre tasses, tandis que Kathryn prépare son chocolat chaud – un fait maison des plus divins dont elle seule connaît le secret. Si sa mère a bien des défauts, l'une de ses rares qualités et de savoir concocter de bons mets ! Une fois le tout installé dans un plateau, Ida le prend et le pose sur la table basse avant de se jetter littéralement dans le canapé moelleux.

« Alors, vous venez ? Ça va refroidir ! » s'écrie-t-elle, alors que les adultes se font attendre. « Tu crois qu'ils sortent ensemble ? » pour ne pas demander s'ils couchent ensemble, demande Ida à Gabi, en messe basse avant qu'ils ne s'installent également. Dans tous les cas, Ida en fait son affaire : elle va faire sa Sherlock et à coup sûr, Gabi se joindra volontiers à elle !
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Mar 31 Mar 2020 - 17:32

Je m’étais excusé envers Ida en oubliant sa jeune amie. Quel idiot je fais. Qu’est ce qui m’a pris et passé par la tête à ce moment là. J’ai fais peur à l’une et l’autre après tout. Je regarde la jeune Gabi. Pardon à toi aussi jeune fille. Je suis un peu maladroit en ces moments. Je suis conscient de la frousse que je vous ai donné à toutes les deux et je m’en excuse. Je leurs souris doucement, m’excusant à toutes les deux. En même temps, j’avais l’impression qu’elles me regardaient comme ci je venais d’une autre planète et que je n’avais pas affaire dans cette maison. En même temps, Kath, n’avait sans doute pas l’habitude d’amener un mec à la maison aux yeux de sa fille. Et la brune semblait suivre son amie sur cet avis et pressentiment de ma présence dans cette maison qui n’est pas la mienne. Je sens que je vais être l’ami de la mère détesté. Parce que oui, j’ai des sentiments pour Kath. Même si la concernée n’en savait rien encore. Je préfère attendre le retour des fêtes pour manifester mes sentiments envers la belle. Quand je m’étais annoncé et deux jeunes femmes, j’ai senti que je venais de stopper leur conversation. Mais elles devaient être rassuré que je n’avais, rien entendu de leurs belles paroles sur ma beauté. Elle n’avait rien à craindre. Kathryn se montre à son tour, m’affirmant que je devrais rester prendre ce chocolat chaud. Je ne sais pas si j’étais vraiment le bienvenue maintenant, mais je ne pouvais pas refusé l’offre des trois femmes de la pièce. C’est d’accord, je vais resté en boire un avec vous. Ça nous permettra de mieux nous connaitre non? Je souris et je regarde Kathryn. Très charmante ta fille. Lui dis je tout bas, pendant qu’elle prépare le chocolat chaud. Alors que les deux filles aussi chuchotent de leurs cotés. Mais, je ne pouvais pas partir comme ça, alors je vais resté. Tandis que Ida nous demande de venir prendre le chocolat avant qu’il refroidisse. Je me tourne vers les filles et je les regarde. Oui, on arrive. Je viens me poser à la table pour les accompagner. Tirant la chaise à coté de moi pour que Kath s’y installe. Je me sentirais plus sécure si elle est à coté de moi. Vous étiez en train de vous faire une soirée entre fille toutes les deux?

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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Mar 7 Avr 2020 - 17:10


IDA & GABI & RAFFAËL & KATRHYN

HEY YOU I DON'T LIKE YOUR GIRLFRIEND



Heureusement que la mère de Ida était là sinon je crois que tout ça aurait fini en bataille de bouffe dans la cuisine ! J'avais essuyé la chantilly qu'elle venait de me mettre sur la joue en riant avant de lécher le bout de mon doigt. Ouais elle était carrément bonne !
Mais y'avait un autre sujet vachement plus intéressant là tout de suite ; l'objet de notre frayeur ! Non parce que passé la frousse bleue qu'on venait de se taper, il était quand même carrément canon et je voulais en savoir plus ! Du coup je questionnai mon amie avant que Raffaël ne nous interrompe en nous annonçant qu'il préférait s'en aller.
Je décidai de prendre sur moi de lui proposer de rester en prétextant un trop plein de chantilly à dévorer, ce qu'approuva Ida mais aussi... sa mère. Oh bah pour le coup je lançai un regard perplexe vers ma cops. Merde alors il allait franchement neiger ! Pas de regard dédaigneux ni rien de sa majesté la reine mère ? C'était trop déstabilisant j'étais pas habituée à ça !
Raffaël accepta néanmoins et j'acquiesçai à ses propos avant de me retourner vers le saladier avec ma copine en gloussant à moitié. Faire connaissance, faire connaissances, on allait le cuisiner oui ! Je voulais en savoir plus moi ! Sérieusement il venait d'où et c'était qui en vrai ?! C'était beaucoup trop croustillant comme situation ! Madame coincée venait de ramener un Apollon à la maison ! Il avait de ces yeux c'était limite étourdissant franchement. Je me demandais si ça faisait cet effet aux mecs quand ils regardaient dans les miens... Häns' m'avait dit un jour qu'ils avaient quelque chose d'hypnotique. Je crois que c'était le truc le plus romantique qu'il m'ait sorti. Voir même le seul. Mon chéri était pas franchement du genre chamallow et mots doux... Mon prince charmant était un bad boy pas un chevalier blanc.

J'aidai Ida à tout installer sur le plateau, versai la chantilly dans le siphon et la rejoignis sur le canapé où je me laissai tomber près d'elle sans grâce. Il était trop confortable ce truc c'était dingue ! Je repliai mes jambes en tailleur.

- Tu crois qu'ils sortent ensemble ?

Je me hissai légèrement histoire de jeter un coup d'œil par dessus le dossier afin d'être sûre que Kathryn et Raffaël étaient assez loin pour ne pas nous entendre faire nos commérages puis me rapprochai de Ida.

-  Bah vu l'avion de chasse j'espère qu'ils font un peu plus que ça ! AHHHH berk ça y est je viens d'imaginer ta mère ans un lit !

Brrrrrr ! Remarque apparemment elle savait faire hein vu tous ses enfants ! Mais c'était quand même une vision chelou dont je me serais passée ! Elle étai tellement guindée ! Je l'imaginais pas du touuuuut faire l'amour comme une ado passionnée mais plutôt en mode étoile de mer à faire attention à ce que les coups de hanches de son amant n'abîment pas trop son brushing ou son maquillage.
AAAAAAAAAAH STOP ! Sors de ma tête sors de ma tête sors de ma tête !  

- Bah en tout cas si c'est le cas prépare-toi à être une nouvelle fois grande sœur hein ! la taquinai-je d'un coup de coude malicieux.

Kathryn apparemment dès qu'elle fréquentait un mec elle finissait enceinte. Je ne pus m'empêcher de penser à Saskia et contins un fou rire. Merde alors combien de fois on serait tata avec Ida depuis le début de la vie sexuelle de Sask' si elle faisait pareil ?

- Oui, on arrive.

Oops ! Motus et bouche cousue, ils arrivaient !
J'échangeai un regard complice avec ma copine en me retenant de rire et observai Raffaël tirer une chaise pour Kathryn avant de s'asseoir lui-même. Moooh en plus il était galant ! C'était moi ou il la bouffait des yeux ?

- Euh ouais. On a fait du shopping puis on a apporté un nouveau sweat trop beau à Em' qu'il a adoré ça lui allait trop bien hein I ! On est resté un moment à rigoler avec lui puis on est rentré et là on allait...

Je m'interrompis.
Oh... J'avais fait une gaffe en parlant de Emmerich ou pas...? Avec Ida j'avais pris l'habitude de parler de lui librement et spontanément. On voulait pas l'occulter ou faire comme si il n'était plus dans nos vies c'était beaucoup trop dur au quotidien et marcher sur des œufs les premiers temps lorsqu'on prononçait son prénom ou pensait à lui nous avait bien plus plombées qu'autre chose... C'était trop de douleur à contenir pour un seul cœur...
Du coup on avait décidé de ne pas se restreindre et de parler de lui le plus naturellement du monde. Comme si il était toujours là. Parce que c'était le cas je refusais de me dire l'inverse ! Il dormait mais il était là et faisait toujours partie intégrante de ma vie ! Lorsque j'allais le voir à l'hôpital, j'y allais comme si j'allais voir un pote. Je me posais près de lui, je parlais avec lui, rigolais avec lui... Il ne me répondait pas bien sûr mais... j'avais besoin de ces moments.
Parler de lui aussi ouvertement je savais que c'était okay avec Ida en revanche je ne savais pas comment ce serait pris par Kathryn... J'avais beau avoir du mal l'encadrer vu la façon dont elle me considérait, j'aimais son fils et je souffrais de le savoir dans le comas alors j'imaginai forcément qu'elle aussi... à sa façon.


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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Ven 24 Avr 2020 - 13:43
La soirée avait prit une bien drôle de tournure, c'est le moins que l'on puisse dire, comme Raffael et les filles s'étaient fait une drôle de frayeur, les uns et les autres. Les choses avaient même faillit dégénérer largement. Pourtant malgré tout cela le calme semblait être revenue dans la maison, après l'intervention des deux plus jeunes pour que le bruit cesse comme ils essaient de sortir, et la proposition d'une tasse de chocolat chaud. C'était le plus sûr moyen de ramener le calme évidemment, de remonter le moral et, dans un même temps, d'oublier tout ce qui venait de se passer. Kathryn avait passé une bonne soirée, jusqu'à ce regrettable incident. Si le chocolat pouvait permettre de la terminer sur une note plus légère, ce ne serait pas un mal.

Les filles se précipitant pour préparer la chantilly, Kathryn s'attarde avec Raffael, loin de ces dernières et de leurs oreilles, comme le quadragénaire émet l'hypothèse de rentrer. Mais comme il se justifie en signalant que son fils doit l'attendre, Kathryn ne le croit pas vraiment. Juliann est encore un petit garçon qui, de ces heures, doit dormir à point fermés. Et comme ils n'avaient pas prévus de se séparer tout de suite, avant l'altercation, elle ne manque pas de deviner que c'est cette dernière qui motive la tentative de fuite de son collègue. Et il ne lui laisse pas le temps de répondre, s'avançant déjà pour s'excuser auprès des filles et saluer ces dernières, quand la petite Rosenthal intervient, proposant qu'il reste, sous couvert qu'il y a trop de chantilly. Face à la bonne grâce de la voisine, qui vient de marquer un point aux yeux de Kathryn – fait assez rare pour qu'il puisse être souligné – en ne lui semblant pour une fois pas insolente, cette dernière confirme ce que les filles sont en train de dire. Raffael pouvait rester. Et d'amie à ami, elle préférait que la soirée se finisse sur une note positive que sur une altercation.

Alors qu'Ida et Gabi filent au salon, la remarque de Raffael sur la jeune Ida ne manquent pas de surprendre sa mère. Bien sûr que sa fille est charmante. Mais elle est malade. Et ça se voit. Beaucoup trop, d'ailleurs, depuis qu'Emmerich est malade. Si la mère de famille ne peut rien faire pour sa fille maintenant qu'elle est majeure, la regarder continuer de s'enfoncer pèse lourdement sur son cœur de mère. La jeune femme étant déjà bien trop ébranlé par l'état de son frère, qui plus est, Kathryn s'efforce de ne pas ajouter à son tracas... mais la voir maigrir à vu d'oeil est difficile, inquiétant. Et comme Raffael remarque qu'elle est charmante, Kathryn préfère ne rien dire, ne rien répondre, pour ne pas hurler que c'est se voiler la face, que de faire comme si tout allait bien. Rien ne va dans la vie de Kathryn. Des enfants qu'elle ne sait comment aider, des mariages qui s'étiolent, des trahisons et des mensonges, voilà de quoi est faite sa vie. Et au travers de tout cela, l'accident d'Emmeerich, qui ne peut que rappeler comme la vie ne tient qu'à un fil. Quelque part, ce qui était arrivé à son fils avait rappelé à la mère de famille certaines réalités que sa famille n'avait pas jugé bon de lui apprendre, bien plus tôt. La vie ne tenait qu'à un fil. Conscient de cela, elle apparaissait sous un jour nouveau. Et plus redoutable.

«- Nous voilà !»

Les filles sortant la mère de famille de ses pensées, de ses douleurs, elle s'empresse de retrouver un masque impassible après avoir laissé une expression triste passer sur celui-ci, aisément perceptible, visible, pour Raffael. Reprenant contenance, Kathryn rejoint le salon, s'installant gracieusement sur la chaise que le quadragénaire a élégamment tiré pour elle, avec toute l'éducation qui le caractérise. Si la situation a quelque chose d'étrange, de très étrange, Raffael s'empresse d'engager la conversation pour détendre l'atmosphère et la petite Rosenthal s'empresse de parler, évoquant leur après-midi de shopping et leur passage à l'hôpital, remarquant qu'Emmerich avait adoré leurs achats. A la seule mention du nom de son fils, Kathryn relève prestement son visage de porcelaine, nimbé d'espoir, le posant sur les filles. Emmerich s'était-il réveillé en son absence ? Avec un pincement au cœur, elle oublie cette idée aussitôt et une ombre passe sur son visage, un voile passe dans ses yeux. Emmerich était toujours dans le coma, bien sûr. Sans quoi les médecins l'auraient appelés. Les filles avaient dût aller le voir et lui parler, comme Ida le faisait toujours. De là à ce qu'elles imaginent qu'il leur réponde, qu'il rit avec elles... Kathryn pose un regard soucieux sur sa fille, quelques instants. Puis elle porte sa tasse à ses lèvres avant de se racler la gorge.

«- On allait ?» reprend-elle comme la petite Rosenthal n'a pas terminé.

Plus qu'étrange, cette soirée, pour que Kathryn en arrive à écouté la petite voisine. Seulement, si elle ne portait pas cette dernière dans son cœur, pas plus que la petite Böhm, la quinquagénaire savait aussi parfaitement qu'elle leur devait beaucoup. Elle leur devait les rares sourires qui éclairaient le visage d'Ida dans la tempête nouvelle emplissant leurs vies. Elle leur devait probablement que celle-ci soit encore là, que le chagrin ne l'ait pas consumé. Elle leur devait d'être un soutient non-négligeable pour sa fille. Et l'accident d'Emmerich avait changé plus de choses qu'il n'y paraissait.
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Re: Hey You I don't like your girlfriend [Kathryn - Raffael - Gabi]
Mar 16 Juin 2020 - 9:27
La soirée qui devait être divertissante se transforme en rencontre inopportune. À aucun moment, Ida n'aurait pu se douter qu'elle se trouverait nez-à-nez à ce Raffaël qui, selon toutes vraisemblances, n'est pas juste le supposé ami de Kathryn. La demoiselle est loin d'être née de la dernière pluie, elle connaît sa mère depuis aussi longtemps qu'elle est née et « ramener » un homme à la maison est tout sauf de la simple courtoisie.

Si au début, la réaction de l'homme déstabilise la jeune femme, il finit par s'excuser envers les deux jeunes femmes à qui il a foutu une réelle frousse. Toutefois, il décide être de trop et donc, de s'éclipser, ce à quoi la brune comme la blonde, répondent à l'unisson et lui proposent de rester boire un chocolat chaud ensemble. Après tout, c'est assez intriguant qu'il soit ici-même avec Kathryn et Ida a l'intention de lui faire cracher les vers du nez ! Tout du moins, elle espère éclaircir leur relation soit disant amicale.

Installées dans le canapé, les deux jeunes femmes patientent alors que les adultes semblent décidé de se faire désirer. La brune finit par poser la question qui ne cesse de harceler la petite tête blonde assise à ses côtés. À son tour, imitant son amie, elle jette un regard soupçonneux vers la cuisine. « Possible oui. Je sais pas où elle l'a dégoté mais il est ultra canon. » elle répond à voix basse, s'étonnant qu'un tel homme puisse encore exister. « Bon, par contre, il a l'air grave perché ! » se reprend-t-elle avant de se fendre d'un sourire. Gabi opine avant de partir dans ses travers. Ni une, ni deux, Ida plaque une main sur la bouche de la brune avant de grimacer et de s'écrier un peu trop fort : « Ahhhhh Chuuuuuuuut ! Je veux pas savoir ce qu'ils font ! » Mais trop tard, des images se mettent à défiler derrière les paupières de la demoiselle... Beurk, beurk, beurk !

« Arrête. » s'exclame Ida à la remarque taquine de son amie. « Elle est trop vieille en plus. La ménopause a du faire son œuvre depuis longtemps. » souffle Ida alors que les deux concernés les rejoignent et s'installent en face du canapé. En parfait gentleman, Raffaël tire une chaise à Kathryn avant de s'asseoir à son tour. Complices, les deux amies échangent un regard qui en dit long. Amitié ? Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'aluminium, non ? Mais bien sûr !

Raffaël finit par rompre le silence qui vient de s'installer, demandant si les deux ado avaient dans l'idée de faire une soirée entre filles. Un vrai Sherlock ! Gabi répond avant même qu'Ida ne réfléchisse à sa réponse et explique le déroulement de ce samedi des plus communs. Elle se stoppe net alors, remarquant qu'elle parle de Emmerich ouvertement à Katrhyn. Une Kathryn encore sous le choc de l'état de son fils. Ida se pince les lèvres. Toutes les deux ont l'habitude de parler de Emmy comme s'il était là, comme s'il se joignait à elles dans leur rire... Alors qu'il restait bien inerte, pourtant. Inconscient, endormi profondément dans un coma sans nom.

Mais Kathryn reprend la fin de phrase de Gabi laissée en suspens. Ida décide alors de prendre la suite : « … On allait tester nos trouvailles et passer une soirée tranquille en pilou-pilou quand, eh bien, quand j'ai croisé Raffaël. »

Ce n'était pas vraiment la vérité. Les deux jeunes femmes avaient dans l'idée de trinquer ensemble, de boire quelques verres histoire que l'ivresse commence son œuvre et de s'éclater comme jamais. Comme elles en ont l'habitude. « Et vous, alors ? Que faisiez-vous, aussi...tardivement ? » interroge Ida, tout en échangeant un sourire complice à sa voisine.
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