Pourquoi tu me fais cet effet ? (DarrenAlisa)

La tension était palpable dès que le regard du jeune Darren Carrington se posait sur sa nouvelle infirmière. Il se rappelait encore du sentiment qui guida tout son corps lorsqu’il l’avait rencontré la semaine dernière. Un sourire charmeur, un battement de cil et une légère inclinaison de tête qui faisait bouger sa queue de cheval et aussitôt, son cœur s’emballa. Même qu’à la minute où elle avait approché sa bouche de son oreille pour lui souffler quelques mots en privé au sujet d’un patient, c’est son membre qu’il avait senti gonflé. Un peu gêné, le chirurgien tenta de cacher son malaise et de continuer sa journée, mais depuis cet avant-midi, c’était une obsession qui le hantait envers Alisa. Pouvait-il se contrôler ? Il le devait. Premièrement, il s’avérait être un supérieur de la demoiselle et ensuite, elle était marié. Il ne connaissait pas le mari de celle-ci, sauf qu’il ne voulait pas ajouter une couche de soucis à sa vie. Elle venait de rejoindre son service. Il savait ce que ça pouvait faire en cas de plainte pour harcèlement sexuel. Ça ne lui était jamais arrivé encore, sauf qu’il connaissait un collègue qui avait perdu son droit d’exercé suite à une petite histoire avec une employée un peu trop naïve – enfin… c’était surement son ami qui était trop naïf dans cette histoire, mais bon… on y pensera… -  c’est tandis qu’il n’avait aucun patient à rencontrer pour la prochaine heure que le Dr. Carrington décida de régler quelques papiers administratifs tandis qu’il trouva l’opportunité de faire ça au calme. Cependant, tandis qu’il se trouvait assis à une table, il vit Alisa passée. Il se souvenait avoir besoin de quelques fournitures au sous-sol et il alla à sa rencontre pour exiger qu’elle descende faire le plein de matériel pour l’opération de M. Phillips à 19h00 ce soir-là. Carrington sourit lorsqu’elle accepta et lui laissa quelques minutes d’avances pour descendre aux sous-sols. L’envie de trouver un moment seul avec Ali le démangeait depuis si longtemps maintenant. Il ne voulait pas la brusquer, mais il tenait à contenir ce jeu de chat et de souris qu’elle s’amusait à faire depuis leur rencontre. Lorsque cette dernière se surprit par sa présence, le médecin poussa un petit rire coquin. Il avança d’un pas et lui répliqua. «  Je ne voulais pas vous faire peur, désolé. » Il plissa le nez en guise de compassion et reprit aussitôt. « En fait oui… j’avais oublié de vous demander des compresses… » Il n’allait tout de même pas lui sauter dessus. Darren était un homme classe.

Pourquoi avait-il réellement rejoint la jeune infirmière dans les sous-sols de l’hôpital ? Au fond, ces compresses n’étaient pas une nécessités - même il n’en aurait sans doute pas besoin du tout. Il avait cherché un prétexte pour la rejoindre et au diable la subtilité. Face à Aly, Darren se sentait comme un adolescent pré-pubère ayant les hormones dans le tapis. Il respirait le désir pour son assistante et ça, il ne pouvait pas le cacher. Lorsqu’elle balança quelques mots dans sa langue natale, le brunet tomba à la renverse. La bave lui coulait presque sur le côté de la bouche. Les accents féminins furent depuis toujours quelque chose qui le faisait craquer. Il se contrôlait même avec beaucoup de difficulté et ça, depuis qu’il avait déménagé en Allemagne, difficile était de se concentrer. Des jolies filles qui cassaient l’anglais, elles étaient par milliers. Depuis son divorce, Darren comptait parmi son tableau de chasse une bonne partie du personnel de l’établissement et jusqu’à présent, personne n’avait réussis à conquérir son cœur. Il préférait se la jouer volage. Il aimait sa vie comme elle l’était. La vie de famille s’avérait sans doute moins intéressante qu’il ne l’aurait cru en choisissant de faire un enfant avec Maureen – près de 18 ans plus tôt maintenant – le chirurgien figeait ainsi face à Alisa qui répliquait qu’il pouvait remonter. Darren se mordilla la lèvre et s’éprit d’un sourire en coin. « Vous en êtes certaine ? » Dit-il en plongeant son regard dans celle de la brunette qui ne semblait plus capable de le dévier – tout comme lui – ce simple geste laissa une bouffée de chaleur lui envahir l’esprit. Carrington reprit d’un sourire qui dévoilait sa dentition parfaite. Il savait à quel point cette attirance était réciproque et il ne comptait pas la calmer. Lorsqu’elle avança d’un pas pour glisser sa main sur sa nuque, Darren ferma doucement les yeux en posant ses lèvres comme celle de la femme, dévoilant un sourire de plus en plus satisfait sur son visage.

Bien que les lèvres des deux êtres venaient de se toucher, ne formant qu’un durant quelques minutes, la belle brune vint jusqu’à les retirer durant quelques secondes. Elle souffla que ce ne fût guère une bonne idée, sauf que Darren ne pensait pas pareil. Il profitait de ce moment de pure délice – sachant depuis combien de temps il se sentait attiré par son infirmière. En plus d’être plus que canon, elle dégageait quelque chose qui le faisait craquer à chaque contact. L’un comme l’autre n’avait jamais débordé vers quelque chose d’intime, mais ce petit moment tous les deux dans le sous-sol de l’hôpital venait de dépasser les barrières de l’acceptable. Aly replongeait dans un baiser suivant que c’était mal, laissant Carrington sourire tout en s’empressant de continuer à l’embrasser. L’homme profitait de ce moment en glissant une main le long de ses côtes et l’autre jusqu’à la base de sa fesse. Il maintenait une pression doucement tout en continuant se baiser passionnel qui finit par être stopper par la dame. Elle lui exigea de remonter pour qu’elle puisse terminer son travail, sauf que Darren ne semblait pas prêt à maintenir cet ordre. Il s’éprit d’un petit rire nerveux en attrapant la charmante femme par la taille. « Pourquoi devrais-je partir ? Vous êtes tellement sexy… et vos baisers… me retournent complètement l’esprit…. » Il attendait une réaction de la part de l’infirmière qui restait de marbre. Le chirurgien esthétique tenta de la rapprocher vers lui d’un geste de la main rapide. Il lui sourit, un sourire pétillant qui démontrait tout l’intêret qu’il lui portait. C’était assez intense juste à l’observer, la dévorer du regard. Il sentait son corps s’emballer et vite, il voulait rester auprès d’elle. Darren Carrington n’était pas du style à s’investir, mais elle lui plaisait bien et il comptait tenter l’impossible pour se la faire.