Un chamboulement de ceux qu'on espérait plus... [Aden]

Il y a 4 mois environ, j'ai reçu un mail qui a chamboulé notre vie à Aden et moi. Un chamboulement de ceux qu'on avait tant espéré, mais qu'on s'était résignés à ne plus attendre, en se disant que si ça n'était pas arrivé, c'est que ça ne devait pas arriver. Ce qu'on ne savait pas, c'est que c'était en route depuis plusieurs mois…

Tout a commencé plus de deux semaines plus tôt, enfin un peu plus, mais tout ça pour dire que, si durant la vie j'avais été réglé tel une horloge, avec le temps et les nombres de mon âge grandissant, j'avais des règles des plus en plus capricieuses. Normale à mon âge sûrement…  Alors un jour ou avec bien des jours de retard j'en ai conclu que j'étais en ménopause.


Si d'ordinaire, je ne me rendais chez ma gynécologue que pour les contrôles, là, je ne me voyais pas attendre le prochain contrôle pour avoir confirmation de ma ménopause. Alors j'ai pris rendez-vous. Une semaine plus tard, par chance, un rendez-vous se libérait et on me l'attribue.

Ce jour-là, Aden m'avait accompagné. Nous étions tous les deux un peu triste, car si ma ménopause se confirmait, cela mettait un point final à notre envie profonde de donner vie. Aden dans la salle d'attente et moi dans le cabinet, à répondre à bien des questions et puis vers la fin du rendez-vous, une prise de sang. Une prise de sang qui devait confirmer la ménopause.

Mais vous imaginez bien que si je vous ai parlé d'un événement qu'on attendait plus et qui a chamboulé nos vies, il y a quatre mois, ce n'est pas ma ménopause qu'on m'a annoncée.

Je vous plante le décor. Une journée comme une autre. Le Lion était à quelques heures de son ouverture quotidienne, Aden et moi étions déjà au bar pour s'assurer que rien ne manquait, que le tableau noir affichait les bonnes bières, les bons vins et les bons cocktails du moment, c'est ce qui fait du Lion l'établissement qu'il est, ce serait bête de faire un faux pas…

Alors que tout semble opérationnel de mon côté, je me pose un moment et consulte mes mails, et là que vois je ? Les résultats de ma prise de sang. Alors je clique pour lire les résultats et là, je lis une info que je ne pensais jamais voire écrit noir sur blanc à mon sujet.

En bas des résultats, il était écrit : Enceinte de 5 mois.

Là, sans crier gare, je me suis mis à hurler et à taper dans mes mains. Ce qui vous vous en doutez à attiré mon époux. Là, les larmes aux yeux, je lui dis.

"Aden tu va être papa !" Je tourne l'ordinateur vers lui et fonds en larmes.

En ce mois d’octobre 2023, je suis à quelques jours de devenir papa, d’un petit garçon.  Le bébé est prévu pour dans une semaine ou moins, mais seul lui sortira quand il le sentira. Depuis l’annonce je suis gaga et déjà aux anges avec ce petit être dans le ventre de sa maman. Oui j’ai été nerveux qu’on le perds, mais jusqu’à présent, ça semble aller se dérouler très bien. Mais je sais que tout pourrait arrivé, même après la naissance… Ce jour là ou je l’ai appris, sera gravé dans ma mémoire. C’était à un moment ou on ne s’attendait plus à avoir d’enfants après toutes ses années. Charlie était allé, quelques semaines plus tôt, voir sa gényco, alors que ses règles semblaient nous enlever cet espoir d’enfanté. J’ai espéré jusqu’au derniere moment de l’horloge biologique de ma femme et à son âge, on en était proche de la fin de cet espoir. Et puis, la nouvelle est sortie. J’étais bien posé à faire les compte sur le comptoir du bar quand je l’entendis m’annoncer la nouvelle. Tout d’abord, j’ai plutot entendu un cris de joie, du moins, c’est comme ça que ça sonnait à mes oreilles, et taper dans les mains avec joie, ce genre de battement de mains quand on est excité par quelque chose qu’on attendait et qui est enfin arrivé. Mon regard se leva de ma paperasse, fixant ma femme qui me regardait avec ce regard brillant, m’annonçant la nouvelle *Aden tu vas être papa!*. Ma réaction, je l’ai senti durée une éternité, mais du côté de Charlie, elle s’est fait pratiquement instantanément. Sur le cout, je me suis senti figée, réfléchissant si ce que je venais d’entendre était réel ou si j’hallucinais. Et puis un sourire s’afficha sur mon visage et mon regard bleu ciel devint brillant d’espoir. Je vais être papa! Dis-je avec cet enthousiasme sans nom et heureux. Malgré mon âge, je passe par dessus le comptoir du bar, au lieu de le contourner, faisant une acrobatie que je ne me savais pas capable de faire et je cours jusqu’à elle, évitant chacune des chaises sur mon passage, sans même déplacé aucune table, gracieux dans mes mouvement de vitesse. Je ne sais pas comment j’ai réussi tout ça sans encombre, mais j’attrape ma femme dans mes bras pour la serrer contre moi et la faire tourner avec moi sur moi même. On va avoir un bébé! Je viens ensuite la poser et l’embrasser. Posant ma main sur son ventre que je pensais plat, qui… soudainement avait pris une forme un peu rondelet. Je ne savais pas encore qu’elle était enceinte de 5 mois. Mais à notre réveil ce matin, son ventre était bien plat… J’arque un sourcil. Que dis le courriel?  Est-ce qu’il y a l’estimé de gestation? C’est aussi à ce moment là que je senti ce petit coup contre ma main. Mes yeux étaient rempli de larmes de joies qui finissent par se faufiler une place sur mes joues rougis par l’évènement, mon coeur battant la chamade du à ma course plu tôt. Avait-elle fait un déni de grossesse?

Je revois parfaitement le moment où j’ai découvert que j’étais enceinte, moi n’en croyant pas mes yeux, et ayant dû relir plusieurs fois le mail pour y croire, me pensant en pleine ménopause.
Un jour comme les autres à préparer l’ouverture du bar, profitant simplement d’un de ces rares moment de répit pour consulter mes emails, et y répondre au besoin. Ce mail m’a fait l’effet d’un de ces canons à confettis qui nous surprend à exploser lorsqu’on s’y attend le moi. Je ne vous raconte pas le shot d'adrénaline que j’ai ressentis au moment de la découverte, entremêlé à une dose intense, de cette hormone du bonheur appelée Sérotonine. Je m’étais résignée à ne plus devenir maman, à ne plus donner un enfant biologique à mon doux mari, et voilà que sous mes yeux, le résultat virtuel de ma prise de sang, nous annonce que je suis bel et bien enceinte.
Hurlant de pur bonheur, exultant de joie en tapant dans mes mains j’avais attirer l’attention de mon mari, lui qui était à deux pas de moi, la tête dans la paperasse. Aden était abasourdie par la nouvelle, et ça se comprend, je l’avais moi-même été quelques minutes plus tôt figée devant mon ordinateur portable, à lire et relire l’observation en bas de mon bilan de santé. “Enceinte de 5 mois, 5 mois, vous vous rendez compte?! Moi même j'étais étonnée du nombre de semaines inscrit sur le document. Je n’en revenais pas de ne pas avoir réalisé qu’un petit être grandissait en moi depuis tout ce temps. Comment était-ce possible?! Et pourtant c’était écrit noir sur blanc.

Réalisant mes mots, Aden finit par afficher un doux et large sourire fort sincère, qui se reflétait dans son regard. Son sourire appelait le mien, et mes yeux rouges, pleins de larmes de bonheur, je lui répétais.

“Oui tu vas être papa, c’est écris noir sur blanc, aucun doute, je n’étais pas en ménaupose, mais bien enceinte.” Agile telle une gazelle, je le vis passer par-dessus le comptoir pour me rejoindre, avant de me prendre dans les bras, et de me serrer dans ses bras avant de me soulever pour me faire tournoyer. Le bonheur à l’état pur, qui m’a fait rire aux éclats.

“Oui on va avoir un bébé mon coeur, un bébé, je n’en reviens pas, mais oui on ne rêve pas.” Dis-je alors qu’il me pose à terre, juste avant qu’il ne m’embrasse, et que mon sourire caresse ses lèvres.

Sa main se posant sur mon ventre, je fus parcourue d’une sensation nouvelle, comme si je réalisais qu’un petit être grandissait bien en moi, que ce n’était pas que quelques mots sur un document.

Soudain son sourcil arqué rempli d’intrigue me fait sourire, un peu amusée. Séchant mes premières larmes, je dis.

“ Je positionne l’écran afin qu’il lise le contenu du mail.

“je suis enceinte depuis 5 mois.” dis-je rougissante, alors qu’Aden et moi ressentions le premier petit signe de vie du bébé, qui venait de taper contre mon bidon, et la main de son papa.

“J’étais déjà enceinte à notre anniversaire.“ Dis-je les yeux remplis d'étoiles, réalisant le cadeau que nous fait la vie, fondant alors de nouveau en pleurs.

Je croyais être dans un rêve. Tel un rêve qui te semble réel et que tu te réveille enfin et qu’au final, tout ça n’était qu’un rêve. J’étais si heureux en ce jour de surprise dont je ne m’attendais pas. Charlie croyait être en ménopause et la vie nous a donner notre chance enfin d’être parents. Nous sommes à un âge ou tout pourrait nous épuiser. Mais je suis tellement heureux que cet enfant nous est une bénédiction à notre mariage. Je me mord la lèvre, la regardant avec amour et incrédulité. Pince moi, pour être sur que je ne rêve pas… Une larme roule sur ma joue, cette larme de joie qui me rend si heureux enfin. Je n’avais pas lâcher ma femme depuis que je l’avais reposer au sol, ma main toujours sur son ventre. 5 mois, tu imagines, on va être parents dans moins de 4 mois. Je viens l’embrasser avec amour.

Alors que j’étais là à me souvenir de ce merveilleux jour ou j’ai appris l’arrivé de mon fils, j’entendis quelque chose se fracasser au sol dans la cuisine. J’étais au salon devant une série que je ne regardais pas vraiment, vu mon absence à cause de ce souvenir merveilleux. Au lieu de me lever pour aller voir ce qui se passe, j’interpelle à la place. Mon amour, tout va bien? J’étais loin de me douter que mon fils verrait le jour aujourd’hui...

Alors qu’Aden ressentait le besoin de ressentir qu’il ne rêvait pas, je viens doucement le pincer, comme il me l’avait gentiment demandé. “Tu vois tu ne rêve pas.” Dis-je, avant de rire avec douceur. Emue, je reste là silencieuse, un peu rêveuse. Aden, une de ses mains sur mon ventre, ses mots résonnent en moi. 4 mois de grossesse il me restait à pouvoir profiter, un peu plus un peu moins. J’étais heureuse d’être enceinte, mais un peu triste de ne pas avoir pu profiter des 5 premier mois, même si j’avais eu le bonheur de ne pas connaître les nausées matinales qui durent toute la journée. Ramenée à la réalité, par son doux baiser, je réponds à ses mots par “C’est notre belle réalité, on va être parent.” Avant de venir l’embrasser à mon tour avec douceur et fougue.

J’avais profiter de ces 4 doux mois, comme j’avais pu, travaillant malgré tout jusqu’au bout car mon médecin me l’avait permis, nous trouvant le bébé et moi en bonne santé, comme si le temps n’avait aucun effet sur moi. Les jours et les mois qui suivirent, mon ventre s’arrondit pour notre plus grand bonheur, alors que nous en profitions pour immortaliser l’évolution chaque mois.

Ces 4 mois nous avait laissé le temps de transformer une des chambres de la maison en nurserie, et d’acheter le nécessaire pour notre futur bébé et ses besoins, sans oublier de se faire plaisir.

Le temps filant nous avions tout de prêt, enfin je crois. Si je suis une personne très organisée, il arrive parfois d’oublier certaines choses évidentes, mais ça nous nous en rendrons compte le moment venu. En parlant du moment venu, nous ne l’avions pas vu arriver, ça c’est sûr.

J’étais dans la cuisine à préparer un encas, pendant que mon charmant époux était devant une série lorsque soudain je sentis les eaux se rompre au sol, ayant tout juste le temps d’écarter les pieds. Entendant la voix d’Aden résonner du salon, je lui répondis, un peu paniquée.

“C’est l’heure, j’ai perdu les eaux.” Malgré quelques douleurs, que j'avais pris pour de fausses contractions, j’avais continuer à vivre, comme si ne rien était, sans me rendre compte que le travail avait commencé.

Tous ces mois depuis qu’on a su pour ce petit miracle de la vie, pas une seconde j’ai pensé à cette idée qu’on pourrait le perdre. Oh ça non. J’ai l’impression que c’est un cadeau de la vie que l’on nous offre pour notre patience et notre courage après tous ces essaie. J’étais devant cette série que j’adore quand j’entendis Charlie me dire qu’elle a rompu les eaux… Quoi!? Le réalisant, me voilà sur mes deux pieds et comme pour l’annonce, je la rejoint telle une gazelle, évitant tous les obstacle sur mon chemin. Mes mains posé sur ses épaules, facce à elle, je la regarde. Tu es sérieuse? c’est maintenant? Je vais être papa aujourd’hui? J’étais tellement heureux que je viens l’embrasser. Je texte rapidement la famille de la nouvelle et puis j’attrape sa valise d’hôpital. Tu peux marché jusqu’à la voiture? Je souris doucement, un peu nerveux évidement, car tant qu’on entendra pas les premiers pleures, tout est possible, mais je suis confiant, cette dernière chance est la bonne. J’embrasse sa joue et je l’aide à marcher jusqu’à la voiture. J’espérais qu’on avait rien oublié pour les préparatifs du bébé. Ces derniers mois ont été riches en émotions et en amour. Je suis tellement heureux et Charlie aussi. Notre vie de famille peut enfin commencer.

Je m’étais bien préparer à l’accouchement, et si j’étais consciente que tout l’on ne pouvait être préparer à tout, j’étais assez confiante ayant passé haut la main tous les cours de préparation, bien évidemment j’étais tendue, surtout au fure et à mesure des mois qui passait et laissaient apparaître mon ventre arrondie, provoquant des réaction outrée de gens mal pensant… Oui j’ai mal vécu ces messes basses et ces mots blessants, mais j’étais heureuse de devenir maman. Si j’étais prête à affronter tout ça avec le sourire, et cette force que notre enfant nous donnerait… Jamais je n’aurais pensé être aussi surprise par les eaux qui se sont rompues sur le sol éclaboussant mes chaussures. Un peu terrifiée, après avoir lu toutes ces choses qui pouvaient arriver au bébé ou à moi, c'est chose qu’on m’avait conseillé de ne pas lire, tout en devant me tenir informer. Une situation complexe… Mais au fond de moi j’étais aussi surexcitée, car le bébé arrivait… Enfin du moins le travail était avancé… Alors lorsque Aden me rejoint dans la cuisine, main posés sur mes épaules me demandant si j’étais sérieuse, je baisse les yeux. “Je crois qu’on peut pas faire plus sérieux.” Je ris nerveusement et rougis fortement, souriant avec tendresse alors qu’il s’empresse de prévenir sa famille, alors que je laisse les larmes rouler sur mes joues réalisant ce que tout cela voulait dire.  Vive les hormones. “Oh mon dieu Aden on va être parents.” Une vraie fontaine, et puis soudain je le regarde. “Il ne faut rien oublier, le sac, et le reste.” Mon cœur tambourine. “Oh mon dieu c’est le jour Aden! C’est le jour!” Tentant de me calmer, son baiser sur la joue venant m’apaiser. “Merci mon coeur, je n’y serais pas arrivée sans toi.” dis-je rougissant alors qu’il m’aide à  marcher jusqu’à la voiture, et à m'installer avec rapidité, mais aussi grande douceur et attention. A peine installé j’eu une contraction qui me fis me crisper et crier de douleur…ça promet!

Ma petite femme avait de quoi s’inquièter et être nerveuse. parce que autant elle que moi, savons que tout peut arriver, même à la dernière minute. Nous en avons déjà perdu un à la naissance. Mais je suis confiant, tout comme elle, que celui ci est notre petit miracle. Je l’ai rassuré du mieux que j’ai pu, pendant qu’elle a pleurer, avant que je la conduise à la voiture, avec une telle douceur et amour. Je l’aide à s’installer et nous sommes partie pour l’hôpital. Ça va aller mon ange? Souffle bien quand tu as mal, ça devrait t’apaiser. Tout peu arrivé, un accouchement dans la voiture, tout comme un accouchement à l’entré de l’hôpital, seul le destin sait ce qui va arrivé. Je n’avais pas oublié la valise et j’étais confiant et attentionné à chaque contraction qu’elle vivait, malgré que je sois nerveux et peut être un peu tendu. Je caresse son ventre, le bébé me semblait beaucoup plus descendu que tout à l’heure. Je m’arrête au feu rouge, cela me faisait ragé et perdre du temps. J’avais aussi contacter sa gynéco qu’elle était en travail. Je tapote le volant d’impatience face au feu rouge. Allez! Allez! Je me pince les lèvres de plus en plus nerveux, alors que j’entends ma femme souffrir, dû au contraction, à côté de moi.

Alors que les eaux venait de se rompre recouvrant mes chaussures de ce liquide annonciateur du travail menant à l'accouchement, mon cœur tambourinait à tout rompre dans ma poitrine. Je savais que pour le bien du bébé, et du mien, je devais me calmer, mais la chose était plus simple à dire qu’à faire, il fallait l’avouer. J’avais beau essayer de me calmer, rien n’y faisait, je me sentais même un peu oppressée. Je tentais donc de respirer le plus calmement possible, mais pas trop lentement non plus, pour ne pas m’angoisser. J’avais la sensation de ressentir les battements de mon cœur dans plusieurs endroits de mon cœur, vraiment rien d’agréable. J’avais envie de pleurer, c’est ainsi que des larmes ont roulé, mais j'ai décidé de fermer les yeux un instant pour me recentrer et me reprendre. Heureusement pour moi Aden comme toujours est à mes cotés et m’apaise comme il sait si bien le faire. Je lui souris avec bienveillance et douceur, réussissant à calmer mes pleurs…Marchant jusqu’à la voiture avec l’aide de mon tendre époux je n’avais de cesse de regarder pour voir si on avait bien tout pris. Mon cœur se remit à battre fort, j’avais l’impression de trembler… Tremblais-je? Je ne savais pas vraiment.
Mon homme m’aide à m'installer dans la voiture, mon ventre prend toute la place et ça me fait sourire, ce qui m’apaise. Sur la route pour l'hôpital Aden m’appel mon ange, j’esquisse un sourire, un peu tendu. Je secoue la tête. Je suis tendue, j’ai un peu peur. Pourtant je sais que je dois me calmer. “Tout va bien se passer. N’est-ce pas?” Demandais-je à Aden pour m'apaiser plus que pour avoir une réponse sincère. Seul l’avenir sait comment l’accouchement va se dérouler, et si notre bébé sera en bonne santé. Les contractions se faisaient de plus en plus vives au fur et à mesure des minutes qui s’écoulait sur le trajet. Je nous sentais, Aden et moi tendu… Moi je m'apaise sais comme je pouvais en caressant mon ventre, entre deux contractions qui me faisait hurler, et serrer des dents. A la caresse d’Aden sur mon ventre, je sens Aden un peu tendu, d’autant plus lorsque l’un des derniers feux tricolore passe au rouge. Tentant de l’apaiser à mon tour je dis à Aden “ça va aller mon coeur, on y est bientôt.” ai-je le temps de dire avant de me crisper pour ne pas hurler trop fort. Je sens que le bébé se prépare à arriver…. Je regarde alors Aden de côté. “Aden je crois que c’est pour bientôt.” je viens soudain serré sa cuisse droite.

Les souvenir de ces 4 derniers mois affluaient dans mon cerveau, alors que je restais concentré sur la route.

C’est enfin le jour ou nous saurons pour le bébé. S’il va bien, si c’est une fille ou un garçon. Mais sur ce coup là, je n’ai pas voulu savoir le sexe. Tout simplement, par peur que tout se passe mal sans doute, mais du côté de ma femme, si elle désire le savoir, je la laisserais demander. L’échographie s’est bien passé et le bébé va bien..

Pourtant, ce n’étais pas la première fois que cela nous arrivait, mais cela c’est terminé par une fausse couche un décès natal. Cette fois ci j’ai confiance que tout va bien ce passé, comme je sais que ce bébé est notre bébé miracle. Mais je sentais Charlie hyper nerveuse. Je suis sur qu’elle ne se doute pas que je l’ai vu pleurer tout à l’heure, alors qu’elle a fermé les yeux juste après. Elle a le droit à son petit moment, alors je n’avais pas relever. Sa question ne me surprenait pas. Je prend une seconde pour la regarder du coin de l’oeil et lui répondre. J’ai confiance que ça va bien se passer mon ange. C’est notre bébé miracle Je viens poser ma main sur la sienne pour la rassurer. Mais quand j’arrive au feu rouge, c’est moi qui m’énerve et c’est elle qui essaie de me rassurer. Je souris. Oui tu as raison, on est presque arrivé. Je caresse sa main et quand je redémarre, je sens que ça ne vas plus. Il restait deux coin de rues avant d’arriver. J’essaie de me dépêcher. Je la sentais souffrir, je l’entendais crier de douleur. je me mord la lèvre, peur de ne pas être à la hauteur de cette arrivé à l’hôpital. Tu veux dire que tu le sens sortir? Respire alors, au pire je serais là pour aider. Tu ne serais pas la première à accoucher dans la voiture, on est pas loin, ne retiens pas son arrivé d’accord. Je viens caresser sa joue.

Nous avions eu 4 mois pour nous préparer mentalement, et matériellement à l'arrivée de ce bébé, que nous avons longtemps espéré, et rêvé d' accueillir dans notre famille, et foyer. C’est long, et c’est court à la fois. Nous étions préparer, puisque nous le désirions depuis tellement d'années, mais le vivre réellement c’est quelque chose, d’autant plus avec les hormones en pagaille. Je ne sais si toutes les femmes vivent ce torrent d’émotions, et de sensations que j’ai ressentis. Mais ça n’a pas été facile tous les jours, et pour Aden surement autant, si ce n’est plus. Nous avons été heureux de vivre chaque petite chose dont la grossesse nous a rendu participant, et témoin. Mais si je suis allé à tous les cours d'accouchement, et tout autre cours qui nous a été proposé, le temps est passé vite, en soit, et j’ai peur de ne pas être assez bien préparé. C’est cette petite voix en moi qui me fait paniquer, et imaginer le pire, et puis je plonge mon regard dans celui de mon époux, je prends une respiration et j’oublie mes angoisses. Sentant le bébé arriver, je savais que je devais me calmer. Pour le bien du bébé, et de moi-même. Je rassurais donc Aden. Nous étions au feu rouge, non loin de l'hôpital où je devais accoucher, et je me mis alors à puiser de la force , et du courage en mon fort intérieur pour faire taire cette petite voix, me répétant silencieusement que tout se passera bien. Je devais y croire et chasser les ondes négatives de mon corps et de ma tête pour mettre toutes les chances de notre côté. Soudain les choses se précisaient un peu me faisant agripper la cuisse droite d’Aden et lui lâcher juste avant qu’une grosse contraction ne possède mon être tout entier que c’était pour bientôt. Je ne savais pas exactement pour combien de temps j’en avais avant d’accoucher, ni même si nous aurions le temps d’arriver à l'hôpital, mais entendant Aden me parler et me conseiller, moi, serrant davantage sa cuisse. Préférant me crisper sur sa cuisse que sur sa main, qui risquerait de lui faire faire une embardée je lui dis. “Je préfère accoucher à l'hôpital, je vais serrer les cuisses.” J’avais osé dire ça, comme si c’était possible. Cela m’avait souvent fait rire d’entendre ça dans les séries ou au cinéma, et je venais de le sortir. Si je ne souffrais pas sous les contractions, j’en rirais, mais je ne faisais que m'agripper à sa jambes, et de l’autre main à la porte de la voiture. me crispant et serrant des dents sous la douleur sans péridurale. Si c’était douloureux, au moins je vivais pleinement mon accouchement.

 

L’attente du feu vert me semblait interminable, alors que je sentis ma femme me serrer la cuisse. Je me crispe, alors qu’elle avait une force surhumaine en ce moment. J’étais patient, essayant de l’apaiser avec mes paroles. L’hôpital est à deux coin de rue d’ici et même si elle devait accoucher dans la voiture, nous ne sommes pas loin et le bébé et elle seront pris en charge rapidement, Je tapote, de mes doigts, le volant avec impatience. Allez! Sans me rendre compte que ma femme ait pu entendre mon cris d’impatience et de nervosité. Sur ce coup là, je ne pourrais pas l’aider à accoucher, elle va devoir attraper le bébé elle-même. Mais j’ai confiance en elle, je sais qu’elle saura faire la bonne chose, son instinct maternel saura quoi faire si ça arrive. Mais quand je l’entends me dire ce qu’elle vient de me dire, mes yeux bleus s'agrandissent encore plus rond que ce qu’ils le sont d’ordinaire et se tourne sur elle. Non surtout pas ! Tu ne pourras rien contre ça, le bébé va arriver quoique tu auras envie de faire pour l’en empêcher. Je ne me rendis pas compte que mon ton de voix de panique pourrait faire aussi paniquer ma femme. Alors que j’essayais juste de lui dire que si elle devait accoucher dans la voiture, qu’elle le fasse. Je viens caresser sa joue pour l’a rassurer que je n’étais pas fâché contre elle, mais que nous étions tous les deux instable émotionnellement et sans jugements en ce moment. Après la lumière on arrive, alors ce n’est pas grave si notre bébé sort au moment d’arriver. Tu seras vite pris en charge mon amour. Le rouge tombe enfin au vert et je mets le pied sur le gaz. Je me souviens de tout ce qu’on a vécu ces quatre derniers mois, de joies et de bonheurs.

Nous étions à deux pas de l'hôpital, j’avais le profond désir d’y accoucher, un peu par peur, mais surtout par sécurité, au cas où quelque chose se passerait mal. En attendant, mes contractions étaient de plus en plus rapprochées, et la douleur du proche accouchement endolorisait mon corps tout entier. Je serrais les dents, et ma main serrait d’un côté la porte, mais surtout du côté gauche la cuisse d’Aden. Poivre Aden, qui aura pour sur un bleu de la forme de ma main dans quelques heures. A présent, en plein travail, j’avais beau vouloir serrer les cuisses et tenir bon jusqu’à l'hôpital, je n’avais pas vraiment mon mot à dire. C’est la vie, mon corps et le reste qui avaient pris les rennes moi je ne pouvais que suivre le mouvement. J’étais physiquement là, mon corps était prêt à accueillir le petit ange le moment venu, mais moi j'étais dans une bulle étrange, n'entendant pas vraiment l'agacement de mon cher époux, à la fois endolorie, à la fois puissante guerrière prêt à mettre au monde ce bébé qui ne désirait qu’une chose venir au monde quelque soit le moment ou l’endroit. Alors lorsque Aden me dit de ne surtout pas me retenir, de ne pas aller contre cette délivrance qui approchait de plus en plus, je me met à hurler sous la douleur et lui dit “Mais je ne suis pas sûr d’y arriver seule.” J’essayais de faire le petit chien, j’essayais de trouver un moyen d’apaiser un peu la douleur, mais rien n’y faisait. Soudain, la main d’Aden sur ma joue m’apportait un peu de répit. Soudain je lâche sa cuisse pour le tableau de bord que j’attrapais je ne sais trop comment entre mes doigts et sentait le bébé arriver. “Oh mon Dieu Aden, je vais plus pouvoir attendre. C’est pas normal que ça aille si vite si?!” À moins que j’avais pris ces douleurs pour du vent, et mon travail avait commencé bien plus tôt. J’étais à la fois paniquée au vu de mon âge, à la fois étonnée par l'avancée du travail. Étais-je sur le point d'accoucher? Allais-je avoir un accouchement tel une lettre à la poste, et mon bébé en bonne santé? Tant de questions qui se bousculaient dans ma tête sans vraiment se bousculer. Le temps n’était plus à la peur, mais à la naissance de cet être miraculeux qui avait grandi en mois.

 

Parfois ma femme pouvait être un peu déboussolée, encore plus en ce moment, alors qu’elle se demande pourquoi ça va si vite. Je dis ça parce que ce n’est pas sa première grossesse, alors oui, les risques que ça aille vite sont possibles. La sentant vouloir accoucher, m’annonçant que ça allait arriver. Je freine sec, juste devant l’hôpital. Je savais qu’elle ne pouvait pas quitter la voiture, sans le risque que le bébé arrive sur le trottoir. Elle était en sécurité, nous sommes arrivés. L’équipe médicale nous attendait déjà. Et moi qui me détache rapidement pour venir l’aider à donner naissance de notre enfant. Sans me rendre compte qu’une infirmière était déjà là. À cette première échographie, je ne voulais pas savoir le sexe, mais, j’ai changé d’avis à cette échographie de routine à risque il y a 2 semaines. Mon fils était sur le point de naître de mes mains. J’étais ému de cette situation. Mon petit miracle allait naître avec mon aide. L’infirmière me laissa faire, comme il n’y avait pas de place. J’étais confiant. Je regarde Charlie, après lui avoir enlevé sa culotte, la tête était déjà là. faut que tu pousses mon ange, je vais t'aider. L'infirmière était aux aguets, prête à intervenir si complication. Elle annonça que le médecin arrivait, alors je fus soulagé ainsi que ma femme sans doute. Quand elle poussa, le bébé sortit en une poussée, que j’attrapai, confiant et posa sur elle. La délivrance du placenta se fera sans doute dans l’hôpital. Le reste de l'équipe arriva enfin. le petit être pleurait sa première respiration, encore attaché au cordon. Ça va aller Charlie, tout va bien, c’est fini. Ils vont prendre soin de toi. J’embrasse son front et je laisse l’équipe prendre soin du bébé et de ma femme. En ce qui me concerne, je dois m’occuper de la voiture…

À ce moment précis, en ce jour précis, sûrement à cause de la douleur que j'endure et à l’approche de la naissance de notre fils, j’avais oublié que j’avais été précédemment enceinte. Car si l’on dit que le premier bébé peut prendre son temps pour naitre, si c’est le cas pour les suivants, les suivant peuvent aussi bien arrivée comme une lettre à la poste en quelques contractions, et poussées, et c’était le cas avec notre petit homme qui avait hâte de pousser son premier cri, et de rencontrer ses parents. Pour ma part je l’aurais bien garder au chaud encore un peu. Pas pour le garder pour moi, non j’étais préssé qu’il rencontre son papa, mais plus pour le protégrer de dingue de monde dans lequel on vit parfois depuis quelques décénies maintenant. Mais je n’avais pas la main sur ce fait, et devait laisser faire la nature et mon corps.Le sentant freiner d’un coup sec pour mettre à l’arrêt notre voiture juste devant l’entrée de l’hopital, je me tien tant bien que mal ou je peux et comme je peux.
À peine arrêté je vois du monde de l’hopital sortir en trombe pour intervenir, mais impossible de me sortir de la voiture, car notre fils est en train de naître. Si une infirmière/sage femme s’empresse de regarder l’avancement de mon accouchement, soudain c’est Aden qui prend sa place et se positionne pour accueillir le bébé, qui arrive.
Alors que mon époux m’encourage à pousser me promettant qu’il m’aidera à mettre au monde notre fils, sans plus réfléchir j’applique ses mots poussant de toutes mes forces pour donner vie à cette enfant qui a grandi en moi. A ce moment-là il n’y avait plus que moi, mes yeux posés par intermittence sur Aden, et mon bébé qui ne demandait qu’à naître, ne prêtent guère au mouvement des personnes en dehors de notre voiture qui s’approchait de la porte passager où j’étais installée. A peine avais-je poussé, que notre fils pointait le bout de son nez, et que son père l'attrapa pour l'accueillir dans ce monde qui serait le sien à nos côtés. A peine délivré qu’il le posait sur moi ce contact me fis frissonner et pleurer à chaudes larmes de bonheur. Je me raccrochais à la voix d’Aden qui m’informait que tout allait bien et que l’équipe médicale allait prendre soin de moi, ce qu’ils firent à peine Aden se fut extirpé de la voiture. Les yeux rougis je caressais mon bébé “Bienvenu mon ange, je suis ta maman et l’homme qui t'a mis au monde est ton papa.” Souriant alors que Aden embrassait mon front. Soudain on m'emmène à l'intérieur afin de m’aider à la délivrance du placenta après avoir coupé le cordon de notre bébé, et pris soin de l’emmener pour prendre soin de lui et lui apporter les premiers soins, le pesant et le mesurant avant de le préparer pour me le ramener. Soudain je vis apparaître Aden, tout juste au moment où l’on nous annonçait que : “Votre fils  mesure 48 cm et pèse 2,8 Kg. Les bébés nés de mères plus âgées peuvent parfois être un peu plus petits et plus légers que la moyenne. Il n’y a donc aucune inquiétude à avoir. L’adorable petit garçon est en bonne santé.” Indique le docteur. “Félicitations aux parents!” ajoute t-il tout juste au moment où l’on pose à nouveau le bébé tout contre moi et que j’embrasse doucement sa tête caressant les petits doigts de sa main gauche. Je regarde Aden sourire aux lèvres, et larmes de bonheurs aux yeux. “Félicitations mon amour, tu es papa d’un merveilleux petit garçon en bonne santé.” Dis-je heureuse le cœur battant, mais quelque peu fatiguée.

 

J’avais l’impression de rêver. J’avais l’impression d’être dans un autre monde. Après toutes ses années, j’ai un fils. Si je pleurais, c’était des larmes de joie. Ma femme, installée dans une chambre avec notre fils, nous avons attendus quelques minutes avec inquiétude avant qu’on nous annonce que l’enfant allait bien. Après toutes ses pertes dans notre vie, il était bien là, cet enfant que nous attendions depuis si longtemps, notre petit miracle et il méritait un prénom significatif. L’enfant posé sur sa mère, vêtu d’une couverture, me rendait gaga. J’étais heureux et fier de ce fils dans ma vie. Je viens embrassé ma femme chérie, caressant sa joue. Félicitations surtout à toi ma belle. Il est magnifique! Je viens caresser la petite tête brune de fiston, souriant et heureux. J’ai un fils, je suis enfin papa, heureux comme un gamin le matin de Noel. Malgré notre âge avancé, ce petit sera aimé le temps que nous serons à ses côté. Je regarde Charlie. Rafael, c’est toujours ok pour son prénom. Je fais une moue adorable, espérant qu’on n’avait pas l’intention de lui trouver un autre prénom.

Mon regard voyageait entre celui du père de mon enfant, cher époux de ma vie que j’aime depuis mes 19 ans et notre fils posé contre ma poitrine, je ne réalisais pas encore vraiment que j’avais enfin mis au monde notre bébé miracle, lui que nous avons tant attendu, et aimé dès que l’on a su son existence, sans même l’avoir vu, nous lui avons offert notre amour inconditionnel. Voyant Aden verser des larmes de joie, je ne pu retenir les miennes, qui roulaient sur mes joues. “Nous avons attendu et rêvé de ce moment depuis si longtemps mon amour, il est enfin réalité.” Câlinant notre petit ange avec délicatesse, ne désirant ni le brusquer, ni lui faire mal, lui qui était si fragile. Mes lèvres contre celle de mon mari qui venait de m’embrasser, je souris. “Oui il est magnifique.” dis-je sourire aux lèvres, séchant mes larmes de bonheur. Les yeux d’Aden brillaient autant que les miens, qui étaient remplis d’amour pour notre fils. Intérieurement je remercie notre bonne étoile qu’il soit en bonne santé et moi aussi. Cela avait été une de mes inquiétudes secrètes, restant toujours confiante en apparence. Nos prières avaient été exaucées Souriant à la moue adorable que m’offrait mon époux à la question du prénom, je répondis. “Oui notre fils est notre cadeau du ciel, Rafael est son prénom mon ange.” Dis-je les yeux plein d’amour et de joie. Regardant le bébé je dis. “Bonjour mon petit ange, ton papa et moi ta maman avons choisi ton prénom, comme tu es notre petit miracle, notre cadeau de la vie, nous te donnons le prénom de Rafael.” dis-je souriant. Le bébé réagissant, je verse une larme de bonheur, regardant Aden heureuse. Réalisant enfin que tout ceci est bien la pure réalité, et plus un dou rêve câlinant en douceur Rafael d’une main, et de l’autre main la joue d’Aden.