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 We have the same rights | Anthea

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We have the same rights | Anthea
Sam 13 Juil 2019 - 19:15

We have the same rights
(c) princessecapricieuse


Anthea & Louise
But I've learned a lesson that stressin' and obsessin' 'bout somebody else is no fun and snakes and stones never broke my bones
Manifester pour des droits fondamentaux. Voilà bien quelque chose qui tient à cœur à Louise. Yant vu trop de fois des gens se faire rejeter à cause d’un amour qui semble non conventionnel, et en ayant elle-même été victime, elle ne supporte pas l’idée que chacun ne puisse pas mener sa vie comme elle l’entend. Alors, depuis déjà quelques années, elle n’hésite pas à défendre les droits de cette communauté qui est la sienne. Elle n’hésite donc pas à participer à des manifestations. Certes, elle ne va pas non plus s’étendre sur ses préférences. Parce que les mentalités ne changent pas si rapidement que cela, parce qu’elle a une image à conserver et que son emploi nécessite qu’on ne puisse pas la discriminer. Pour avoir grandi dans une famille bourgeoise, Lou’ ne sait que trop bien qu’il est facile de se retrouver placé dans une case. Et elle ne veut pas être mise dans la case de la lesbienne. Non pas que pour elle ce mot soit une insulte, loin de là. Il représente une des choses qui fait qu’elle est elle. Mais il peut aussi devenir une arme pour ses détracteurs, une bombe placée dans les mains de la concurrence. C’est à cause de tout cela que la blonde reste le plus discrète possible sur sa vie sentimentale. Jusque là, elle ne s’en est pas si mal tirée. Finalement, c’est peut-être cela qui en a refroidi certaines : cette impossibilité de s’afficher. Louise n’est pas du genre à avoir honte. Mais du coup, elle passe juste pour une personne bien qui a décidé de défendre une communauté trop souvent bafouée. Le jour où les choses auront changés, sans doute qu’elle osera un peu plus s’afficher, sans crainte que cela ne se retourne contre elle.

La manifestation n’étant que ce matin, elle avait donc tout le loisir de se pencher sur ses dossiers le matin. Comme bien souvent dans ces cas-là, elle était la première au bureau. Heureusement, aucun rends-vous n’était prévu ce matin. Elle aurait donc tout le loisir de vérifier ses dossiers en cours et, pourquoi pas, de faire un peu de classement aussi. Bon d’accord, ce n’est pas quelque chose qu’elle aime particulièrement mais il faut bien le faire. Ce sont les inconvénients d’être cheffe d’entreprise pour le coup. Une fois installée à son bureau, Louise est prête à se mettre au travail. Cheveux rapidement retenus par une pince et tasse de café à la main, elle commence à faire ses vérifications. Mais rapidement, elle a se besoin de bouger. Réfléchissant à un projet, elle commence à faire les cent pas dans son bureau, faisant rebondir une petite balle. « Miss Gärtner ? » Elle tourne la tête alors qu’on l’interpelle, se demandant ce qui peut bien se passer. Mais elle ne met pas longtemps à comprendre. Un livreur vient d’amener un immense bouquet de rose. Curieuse, Lou’ vérifie alors, après avoir signer pour certifier de la réception. Un de ses collaborateurs ne manquent d’ailleurs pas de demander si elle a un admirateur secret. « Manquerait plus que ça ! Non, c’est sans doute un client pour nous remercier. » Louise n’y croit pas vraiment. Mais tant pis, le bouquet attendra. Il est déjà l’heure pour elle de repartir.

La voilà donc partie pour cette fameuse manifestation. Vêtue d’une tenue plus confortable, la belle arrive sur le lieu de rendez-vous. Sans pour autant être une des organisatrices, elle n’hésite pas à mettre la main à la pâte. Ayant en plus un visage connu, il lui arrive régulièrement de prendre la parole. Mais pour l’heure, elle fait le tour vérifie qu’il ne manque rien. La blonde reconnait même certains visages, il n’est pas rare de croiser régulièrement les mêmes personnes dans ce genre de manifestation. Elle fini tout de même par tomber sur un visage qu’elle ne s’attendait pas à croiser ici. « Anthea ? Je ne pensais pas te croiser par ici ! » Elle accueille la brunette avec un grand sourire. Elle ne la connait pas beaucoup, c’est le genre de relation qu’on connait par le biais d’autres personnes. Mais Alexandra la connait. Louise ne pensait juste pas la croiser ici, elle ne pensait même pas qu’elle défendait ce genre de cause. Il semblerait qu’on ait souvent de bonnes surprises. « Ça fait un moment que je ne t’avais pas vu. Tu viens nous aider à défendre la cause ? »
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Re: We have the same rights | Anthea
Mer 17 Juil 2019 - 15:21

WE HAVE THE SAME RIGHTS

J’ai rendez-vous au quartier de Jungfernstieg en vue d’une manifestation LGTB. Qui aurait cru qu’une Zimmermann militerait pour les droits sexuels, le droit d’être qui l’on voulait être et surtout d’aimer qui l’on voulait aimer. Je viens d’une famille assez rigide et autoritaire, une famille où les choses doivent être dans la normale et même supérieure. Je n’ai jamais parlé de sexe à mes parents, ce serait mal venu alors leur avouer que j’étais bisexuelle, ça la foutrait mal. Quand j’ai décidé de ne pas être médecin comme mes deux sœurs et comme mes parents, ce fut une catastrophe, j’étais la première Zimmermann à ne pas faire carrière dans la médecine. Et là, je serai la première Zimmermann à ne pas avoir une sexualité normale, enfin, normale à leurs yeux évidemment. Je m’entends plutôt bien avec mes parents, mieux qu’avec mes deux sœurs qui ont toujours été très froides. Plus encore depuis quelques années, surtout Philippa avec qui je m’entendais très bien jusqu’à ce qu’elle se referme brutalement, parce qu’elle venait de vivre un épisode difficile de sa vie.

Bref, j’attendais devant chez moi un Uber que j’avais appelé presqu’une demi-heure plus tôt. Je finis par laisser tomber et décidait de prendre le bus, cet Uber ne viendrait jamais et tant pis s’il arrivait, il n’avait qu’à venir plus vite. Je n’étais pas à cheval sur la ponctualité – contrairement à Philippa, toujours à l’heure, pile poil – mais une demi-heure à attendre dans le froid m’avait refroidi justement. Je pris le bus en direction du lieu de rendez-vous où je cédai ma place à une femme enceinte... Instinctivement, je posai ma main sur mon ventre où j’avais appris quelques jours plus tôt qu’un petit être grandissait… J’étais à la fois heureuse de cette nouvelle et malheureuse des conditions dans lesquelles cet enfant allait naître… Je ne savais pas si je devais l’annoncer au père – qui venait de se marier – ou encore à ma sœur qui ne pouvait pas avoir d’enfants et qui en était malade… Quand j’arrivais enfin à destination, la manifestation avait déjà commencée et j’eus du mal à trouver une tête connue. J’aurais espéré trouver Alex mais elle n’était pas dans les parages, à la place, je trouvais Louise, sa meilleure amie. Celle-ci m’avait repérée aussi puisqu’elle se dirigeait déjà vers moi, surprise de me voir. D’ailleurs, elle ne manqua pas de me demander ce que je faisais là. Je lui souris alors et je réponds sincèrement :

« Louise ! » Avant de rajouter « Moi non plus je n’aurais jamais pensé me retrouver ici ! »

Je rigole un peu parce que c’était justement ce que je me disais avant d’arriver à la manifestation.  Si mes parents me voyaient ici, ils seraient atterrés sans parler de ma sœur aînée. Louise et moi ne nous connaissons que très peu, c’est par l’intermédiaire d’Alexandra qu’on s’est croisées l’une ou l’autre fois. Néanmoins, elle m’a toujours laissé une bonne impression. Louise me dit que cela fait un moment qu’on ne s’est pas vue et elle me demande si je suis là pour les aider.

« Un bon bout de temps, je suis partie un an à Copenhague ! Et je suis de retour totalement changée ! Alors, oui, je viens vous aider, là-bas, je militais souvent pour les droits LGTB et je ne vois pas pourquoi je ne le ferai plus ici ! Tu as besoin d’aide pour quelque chose en particulier ? »

Je ne savais pas trop quoi faire pour me rendre utile, j’étais nouvelle ici après tout et je me sentais un peu mal à l’aise parce que je ne savais pas quoi faire pour aider. Le système semblait être rôdé et le chambouler n’était pas à mon goût.

:copyright: nightgaunt
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Re: We have the same rights | Anthea
Jeu 25 Juil 2019 - 19:32

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Anthea & Louise
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Les manifestations, c’est son truc à Louise. Elle aime faire entendre sa voix, elle profite du poids qu’elle a dans la société pour cela. Après tout, si vous aviez la possibilité de faire entendre votre voix, est-ce que vous resteriez dans votre coin plutôt que de crier haut et fort vos convictions ? La blonde n’en reste pas moins discrète sur sa vie privée, donnant juste l’impression de défendre les droits de la communauté LGBT. Et puis elle ne sait que trop bien à quel point la société peut être parfois totalement arriérée, elle en a fait les frais avec Alexandra. Il suffit de voir les relations que la paysagiste a avec ses parents : elles sont tout simplement inexistantes. Le rejet, elle connait ça. Alors si elle peut faire avancer les choses, elle ne va clairement pas hésiter à le faire. C’est par rapport à tout ce qu’elle a pu vivre qu’elle n’hésite plus et qu’elle ose faire entendre sa voix. Il arrive encore bien trop souvent qu’on voit des êtres humains avec leurs droits bafoués juste parce qu’ils ne rentrent pas dans la norme. C’est aussi à cause de cela qu’elle reste le plus discrète possible concernant sa vie privée. Déjà parce qu’elle veut qu’on lui foute la paix. Mais aussi parce que si certains venaient à savoir qu’elle a une préférence pour les courbes féminines, ils ne se gêneraient pas pour cracher leur venin et s’arranger pour qu’elle perde de gros contrat. Il arrive encore bien trop fréquemment que ce genre de chose se produise. Et la Gärtner est donc reconnaissante vis-à-vis de ses parents parce qu’ils ont gardé ce secret. Enfin elle sait bien que s’ils ne disent rien, c’est aussi pour eux, pour ne pas perdre la face.

Pour le moment, la paysagiste se dépêche. Elle se doute qu’il reste encore pas mal de choses à mettre en place avant le départ. Elle ne sait pas si elle croisera des visage connus, peut-être que Lexie aura pu se libérer ? Mais elle fait tout de même abstraction de ce type de pensées. Elle est déjà bien assez perdue sans cela, elle réfléchit beaucoup trop sur sa relation avec la mannequin. Mais au lieu de cela, elle remarque Anthea, une amie de la brune. Alors, elle l’accoste, heureuse de la recroiser après aussi longtemps. Un sourire étire ses lèvres quand la brunette lui avoue qu’elle n’aurait jamais penser se retrouver là. Loin de penser qu’elle était homophobe, elle ne pensait tout de même pas qu’elle oserait venir à ce genre de rassemblement, surtout étant donné la famille qui est la sienne. Mais le belle ne peut qu’être heureuse de voir une personne de plus ici. Elle ne manque cependant pas de faire remarquer que cela fait un moment qu’elles ne se sont pas vu. Elle hoche alors doucement la tête face à ses explications. « Copenhague hein… J’ai cru comprendre qu’ils ont beaucoup d’espaces verts, il faudrait que j’aille y faire un tour un jour. Prendre de l’inspiration, profiter de toute la verdure qu’on y trouve. » Lou’ est par contre contente de savoir que c’est là-bas que Anthea s’est intéressée aux droits LGBT. Il n’y aura jamais trop de monde pour défendre cette communauté. De l’aide est toujours bonne à prendre, peu importe d’où elle vient.

Une petite moue de réflexion se dessine sur le visage de Louise quand la Zimmermann lui demande ce qu’elle peut faire pour aider. Elle fini par lui passer un bras autour des épaules avant de l’entrainer un peu plus loin. « Il va falloir qu’on vérifie combien de personnes seront présentes ! » C’est un des premiers éléments qui sont à vérifier en règle générale, surtout qu’il faudra encadrer tout ce petit monde. Alors si elle peut aider à comptabiliser le nombre de participants, personne ne sera contre dans tous les cas. « On va éviter de te demander de gérer la sécurité, c’est ta première avec nous donc on va laisser ça aux anciens ! » La blonde lui adresse un discret clin d’œil. Mais elle ne perd par le nord et en vient à s’interroger. Tandis qu’elle l’entraine à sa suite, elle laisse sa curiosité refaire surface. « Qu’est ce qui t’a décidé à manifester pour les droits LGBT ? On n’arrive jamais ici par hasard. »
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Re: We have the same rights | Anthea
Mer 28 Aoû 2019 - 14:58

WE HAVE THE SAME RIGHTS


J’appréciai de trouver un visage connu parmi les gens présents, je me sentais d’un coup moins seule et perdue. Je n’avais jamais été du style timide, j’étais franche et savais facilement me faire des amis. Pourtant, j’étais tout de même contente de reconnaître un visage parmi la foule. Lou m’avait accostée immédiatement parce que même si nous ne nous connaissions très peu – par connaissance interposée – elle restait très amicale. J’appréciai ce genre de personnage, toujours à faire un pas vers les autres, qu’importait ce qu’ils étaient. J’étais un peu comme elle et c’était certainement pour cela que j’étais aussi contente de la voir, je savais qu’en apprenant à la connaître mieux, nous aurions quelques points en commun. Je lui parlais de Copenhague quand elle me dit que cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas vues, je lui expliquai ce qui m’était arrivé ces derniers mois, des mois où j’avais été heureuse et peut-être aurais-je dû rester là-bas. A Copenhague, les choses étaient si simples, pas de drames, pas de complications. Avec Daliah, les choses coulaient de source et tout allait comme sur des roulettes… Mais, ici, les choses se compliquaient, peut-être parce que je les compliquais ?

« Oh oui, la nature est splendide là-bas et les gens sont sympa comme tout ! Ça vaut vraiment le coup de découvrir la ville ! »

J’étais un peu subjective parce que cette ville restait ma ville de naissance et qu’elle m’avait vu grandir, j’en gardais de bons souvenirs. C’était pour cette raison aussi que j’avais choisi ce pays pour ma fuite et aujourd’hui encore, j’en gardais de bons souvenirs. Après tout, j’avais vécu de grandes choses en un an là-bas. Je demandai ensuite à la jeune femme ce que je pouvais faire pour les aider, elle me prit par les épaules et m’entraîne plus loin me demandant de vérifier le nombre de personnes seront là. Je rigolai quand elle me précise qu’on laisserait la sécurité aux plus anciens.

«  Tu me rassures ! Je crois que si on me mettait à la sécurité, celle-ci serait franchement mise à mal ! J’peux me faire mettre au tapis par un enfant de cinq ans ! »

Je souris tandis qu’elles s’approchent de la table où les feuilles de présence se trouvaient. Elle me demanda alors ce qui m’avait poussé à prendre part au combat.

« A Copenhague, j’ai compris l’importance de se battre pour qui on est !  Avant de tomber amoureuse d’une femme, je ne comprenais pas ce que c’était que d’être rejetée, à présent, je sais ce que ça fait et personne ne devrait endurer cela ! »

Dis-je avec conviction, c’était une phrase qui semblait bateau et réfléchie de longue date mais elle était sincère. Effectivement, je l’avais utilisée dans l’un de mes discours dans une manifestation à Copenhague mais elle restait si vraie.

« Et pour toi ? Quel a été le déclic ? »

Je lui demande en commençant à compter les noms sur les fiches et à m’assurer que tous ceux qui ont dit qu’ils viendraient étaient bien là.

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Re: We have the same rights | Anthea
Mer 25 Sep 2019 - 13:57

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Retrouver quelqu'un de connu ici, c'est toujours appréciable. Certes, Louise commence à connaître du monde à force de manifester. Mais ce n'est pas la même chose que de croiser quelqu'un qu'on connait un peu mieux. Parce que des connaissances, elle en a beaucoup avec ce genre d'evènements. Mais revoir Anthea, c'est une chose à laquelle elle ne s'attendait pas. Elle ne vas même pas s'en plaindre, bien au contraire. Et puis en plus, pouvoir parler paysages ça l'enchante. Attentive, elle écoute ce que lui raconte la brune sur les espaces verts de la ville. Lou' se demande si elle ne devrait pas aller y faire un petit tour, histoire d'y trouver de l'inspiration. Et pour ne rien gâcher, il semblerait que les gens soient sympa là-bas. Elle n'aurait donc aucun mal à trouver des endroits intéressants, elle aurait sans doute même la possibilité de demander les avis des locaux. Et finalement, c'est le sujet de l'organisation de la manifestation qui revient rapidement sur le devant de la scène. Après tout, on est là pour ça ! Lou' lui propose alors de vérifier le nombre de participants. C'est toujours pareil avec ce genre de situation, il faut qu'ils restent dans les clous et que tout soit correctement encadré. Sinon, ils risqueraient de se faire taper sur les doigts par les autorité et ce ne serait pas bon pour leur image. En plus de cela, il faudra surveiller que certains ne soient pas trop virulents, ça ne serait pas bon non plus. Mais la demoiselle à l'habitude de l'organisation à force. Elle soutient plus associations, passant parfois pour une activiste et n'hésitant pas à faire des discours pour les droits de tous.

Entrainant la Zimmermann, Louise lâche un petite rire quand cette dernière lui avoue que même un enfant de cinq ans la mettrait au tapis. La situation serait assez hilarante, il est vrai. Mais il ne faut jamais se fier au gabarit des gens en général. « T'en fais pas, on a souvent des armoires à glace pour gérer la sécurité ! » Elle lui adresse alors un petit clin d'oeil amusé. Enfin la paysagiste ne ment pas, ils ont toujours des hommes et des femmes avec des carrures impressionnantes et un charisme certains pour gérer les possibles débordements. Parce qu'il ne faut pas se leurrer, ça peut arriver. Et il y aura toujours des réfractaires à ce genre de rassemblements, des puristes qui diront que c'est contre nature de voir deux personnes du même sexe qui sont ensemble. Dans ce genre de cas, la hambourgeoise aime à parler de la société grecque où ce genre de relation était monnaie courante. Elle ne mentionne cependant les orgies que lorsque son interlocuteur devient virulent, ce qui a souvent le don de leur rabattre leur clapet. Elle hausse pourtant un petit sourcil interrogateur lorsque la brune lui annonce de but en blanc qu'elle a été amoureuse d'une femme. Elle ne l'aurait pas forcément cru. Toutefois, ce n'est certainement pas elle qui va juger. Elle refuse d'être comme ses parents. Elle est même bien d'accord avec la demoiselle, personne ne devrait être rejeté pour ce genre de chose. Et Louise est bien placée pour savoir ce que ça fait, ayant été rejetée par sa propre famille uniquement parce qu'elle ne rentrait pas dans le moule.

C'est avec une petite moue qu'elle réfléchi à la question d'Anthea. Le déclic pour elle ? Elle n'est même pas certaine qu'il y a eu un déclic dans son cas. « Ça a toujours été comme ça pour moi. Je ne me suis tout simplement jamais intéressée aux garçons. » La blonde a toujours été plus branchée pompom girl que sportif, elle ne s'en cache pas même si elle ne le crie pas sur tous les toits. « Si tu veux parler de déclic, c'est plutôt le moment où j'ai décidé de tout envoyer bouler et que j'ai annoncer la nouvelle à mes parents. » Posant ses fesses sur un coin de table, la Gärtner se souvient encore du jour où elle a annoncé à ses parents qu'elle aimait les femmes. « Depuis ce jour-là, mes parents ne m'adressent plus la parole. Et je ne m'en porte pas plus mal ! Je suis totalement libre de mes faits et gestes. Je reste juste discrète sur mes relations, tant que la société n'est pas prête à accepter ce genre de chose. » Et elle le sait bien, Louise, que la société n'est pas prête. Il suffit de voir quand elle sort avec Alexandra. Ça va du regard lubrique de ces messieurs qui veulent deux femmes en même temps à ceux désapprobateurs qui ne peuvent pas concevoir des relations de ce genre. Alors que les deux amies ne font que jouer de cette situation ! Et puis en faisant partie de ce qui était la jeunesse dorée de la ville, la blonde redoute de voir sa vie privée étalée en première page des journaux...
(c) princessecapricieuse
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