(lisnie) on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret...

« on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret... » lisa hampton & leonnie dietrich

Quoi de mieux en attendant le week-end que de faire une virée dans les boutiques du centre-ville de Hambourg, accompagnée de sa meilleure amie ? Leonnie vous dira que rien n’est plus important pour elle que de voir le sourire sur le visage de cette dernière alors que Leo est toujours en train d’embêter son petit monde, une vraie pipelette qui ne cesse de croquer la vie en pleine dent. Comme certaines rumeurs qui tournent autour de cette famille enviée par beaucoup, courtisé par certains, Leo est sans doute celle de la famille qu’on arrive plus facilement à approcher que le reste de sa famille. La moins méfiante, celle qui fonce tête baissée dans les emmerdes, avant de réaliser qu’en l’atteignant, on atteint aussi le reste des membres de cette famille riche et puissante de Hambourg. Chouchoutée par le reste de sa famille, elle peut néanmoins compter sur l’incorrigible Lisa pour combler ce vide créer par la mort de Vince, il y a un an. Un an qu’on cherche en vain à la traîner de force dans ce cimetière alors qu’elle ne désire qu’une chose : fuir ! Il est bien plus facile pour elle d’oublier, de vouloir tirer un trait sur ce passé que d’affronter sa mort, la vie sans lui. Deux options s’ouvraient à elle pour cet après-midi sans cours. Se rendre à la salle de sport, comme toutes les semaines, comme pas plus tard que la veille d’ailleurs. Ou inonder de rires le visage de Lisa quand elle l’observera les bras remplis de sac de fringues. Plus qu’une passion pour les deux jeunes femmes, qui restent deux grands enfants quand ça concerne ce genre de chose, aussi, sans hésitation Leo embarqua son téléphone avec elle, s’installant sur le fauteuil jonchant le salon de la colocation, avant d’envoyer son message qui la destinataire, Lisa Hampton ne tardera pas à recevoir avant de finalement se préparer pour quitter le grand appartement quand cette dernière lui répondit avec un enthousiasme un peu trop débordant. Elles se donnaient rendez-vous devant un bar où les deux femmes avaient l’habitude de se rendre, au coin d’une rue du centre-ville. « J’ai pris la carte bleu d’Elias, on va pouvoir faire chauffer son compte en banque ! » Deux chipies ? Ouais, Leo assume ! Elle rigola avant de lui montrer le fameux bijou qu’elle tient entre ses doigts. Elle avait piqué le matin même la CB de son grand frère d’amour et ne tarderait d’ailleurs pas à recevoir un appel de sa part pour l’engueuler. « Bon tu veux commencer par quoi ? Gucci, Dior ou Chanel ? » Leo roula des yeux, elle s’y rendait quasiment jamais dans ses magasins, il faut dire que Leonnie n’est pas une femme de luxe ou intéressée par ce genre de chose, mais bon admettons que comme elles sont juste à côtés de ses boutiques de luxe, pourquoi pas aller rendre dingue le pauvre petit caissier qui ne saura plus donner de la tête avec ses deux affreuses ?!

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Lisa pousse un soupir, le nez plongé dans ses cours alors que des examens approchent pour le moi de mai, comme toujours. La pression de la coupe d'Allemagne qui tombe toujours juste avant les gros examens et la nécessité pour la demoiselle de travailler à la fois son patin et ses cours. La jeune femme se noie entre ses lignes de révisions et ses fiches, ses phrases stabilotées et ses encadrés, tout en envoyant quelques SMS à une ancienne collègue, de sorte à éclairer quelques zones d'ombre. Avec cette impression qu'elle ne s'en sortira jamais. Pourtant, elle tient le bon bout Lisa. Elle est en fin d'étude mine de rien. Il ne reste même pas un an. Quelques mois et elle prend son barreau. Alors la pression monte. L'envie de bien faire. L'envie de tout donner. Être bien classé, obtenir une mention. A la Bucerius Law School, c'est plus difficile qu'à la fac, nettement.

De ce travail, sa meilleure amie la sauve finalement avec un simple SMS, proposant d'aller faire quelques boutiques et si Lisa devrait certainement réviser encore, elle répond favorablement à la requête de Leonnie, prête à sortir faire avec elle les quatre cent coups en songeant que souffler un peu avant de reprendre les révisions et l'entraînement ne peut lui faire que du bien. Tant pis pour son planning de révisions blindé. Elle a trop besoin de se vider la tête, de s'aérer l'esprit. Alors la jeune femme range ses affaires et se redresse pour gagner la chambre et s'y préparer rapidement pour pouvoir rejoindre au plus vite Leonnie devant l'un de leurs bars favoris.

Le visage de Leonnie l'accueille, jovial et Lisa s'attend immédiatement à un mauvais coup. Elle ne tarde pas à avoir l'explication de sa meilleure amie, comme celle-ci lui annonce avoir piqué la carte bleu de son frère aîné. Il y en a un qui risque de hurler lorsqu'il se rendra compte de ce larcin et sa meilleure amie risque de passer un sale quart d'heure à ce moment là. Mais la future avocate rit, elle, couvant son amie du regard.

«- J'espère que tu as un bon avocat dans tes contacts, pour ton procès pour vol, mademoiselle !» annonce la demoiselle.

La blague sur l'avocat. Un classique dont la jeune femme ne se lasse pas. Ni avec Leonnie, ni avec Maëlan, ni avec Benett. Et son amie risque d'autant plus d'avoir des problèmes qu'elle propose de se rendre dans des boutiques de Luxe qui inondent le quartier où Lisa habite désormais avec Benett. La jeune femme ne sait d'ailleurs pas quoi choisir, dans un premier temps. Elles pourraient aller partout, non ? Faire le tour et rire un bon coup. Lisa est raisonnable, elle ne dépensera pas des cents et des milles. La demoiselle a la tête sur les épaules et la simplicité la caractérise. Pas besoin d'en faire des tonnes. Pas besoin de trop de luxe. Benett s'entête à la gâter et chaque fois, elle fait le même discours. Elle n'a pas besoin de tout ça pour être heureuse. Pas besoin de grands hôtels, de sacs de marque, de bijoux hors de prix. Parce qu'elle a le cœur sur la main Lisa et conscience des problèmes des gens de la populace, ces gens à qui elle vient en aide par du bénévolat, par des actions humanitaires.

«- J'irais bien voir Chanel. Et Elie Saab juste pour me rincer l'oeil.»

Parce qu'elle adore les créations d'Elie, l'étudiante, mais elle n'oserait jamais acheter des robes aussi chères, plus chères que le loyer de bien des hambourgeois. Les pieds sur terre la future avocate, au plus près des problèmes d'autrui.

«- Tu sais que tu viens de me sauver d'une effroyable après-midi de révisions ? Une horreur, moi en tête à tête avec mes cours !»

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If one of us dies, I hope I die first 'cause I don't wanna live without you, I don't wanna ever learn how to fall asleep without you. Maybe I can break the curse and I can be in love forever, if i die first.
c. Frimelda

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« on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret... » lisa hampton & leonnie dietrich

Il y avait des moments comme celui-ci qui effaçait tous les derniers malheurs qu’elle avait vécu ses derniers mois. Lisa a toujours été très patiente avec elle, une amie que Leo ne pourrait jamais remplacer. La seule, de vraiment sincère selon la mannequin qui a été forcé de prendre ses distances avec certains sous la demande de son père. Et cela même forcé par la mort de Vince, Leo a eu une mauvaise passade il y a un an, où elle semblait plus renfermée sur elle, alors qu’habituellement la bonne humeur et le sourire éblouie son visage angélique. Pour autant, elle le sait, à la moindre occasion où on lui rappelle son existence, la jeune femme n’est plus vraiment elle-même, la preuve en est, elle cherche désespérément à fuir. Fuir le cimetière, fuir son ancienne vie, et c’est ainsi qu’elle n’a plus remit les pieds sur un ring car Vince était un boxeur, et que souvent elle aimait l’affronter. Combien de fois avait-elle prit sa voiture la nuit tombée, et arpentait à vive allure ses quatre pneus glissant sur la route parfois humide d’Hambourg. Elle aimait frôler la mort encore aujourd'hui, ce qui reste une part sombre de son caractère que rare ne connaissent vraiment. Elle commençait à remonter la pente, à cesser de broyer du noir alors que même l’idée d’affronter la vie sans lui effrayer la jeune femme, encore souvent un enfant parfois. Et c’est là que Lisa Hampton, cette nana qu’elle connaît des bacs à sable, là où même on emmenait tous ses enfants pour avoir un peu de répit, ne se sont plus jamais quittés ! Anniversaires, magasins, refaire le monde à deux, tout ça n’a jamais épargné les deux amies. « J'espère que tu as un bon avocat dans tes contacts, pour ton procès pour vol, mademoiselle ! » Qu’elle dit Lisa à l’encontre de la mauvaise manipulation de Leonnie à l’encontre de son aînée, Elias. Est-ce grave ? Leonnie n’en savait rien, en réalité elle s’en fichait, ce n’était pas la première fois, comme quand elle lui avait piqué sa CB pour s’acheter une robe pour flirter avec Dimitri, un élève dont la jeune fille de l’époque, cette collégienne était amoureuse. Amoureuse à cet âge-là, c’est comme changer de chemise. Autant l’avouer, et bien qu’elle n’est jamais eu vraiment beaucoup de relation, toute très sérieuse, Leonnie a toujours été cette nana passionnée et rêveuse. Aujourd’hui, elle a mûrit, et ce n’est plus pour les mêmes raisons qu’elle emprunte la CB de son frère même si finalement le résultat reste le même, elle ne lui rendra pas cet argent ! Elle avait envie de rire en voyant la tête de son amie, mais se mord la lèvre et se retient. « Tu ne connaîtrais pas une charmante jeune femme qui pourrait plaidoyer pour moi ? » Des yeux de biche, Leo arbore une moue qu’absolument personne ne peut résister très longtemps. Elle haussait les épaules avant de prendre le bras de son amie et les rires se répandent facilement dans l’air tandis que Lisa réfléchit un court instant, cherchant les magasins où elle voulait aller. « J'irais bien voir Chanel. Et Elie Saab juste pour me rincer l'oeil. » Non, elles n’avaient pas les moyens, bien que sa famille ne manque de rien et que Leo a toujours réussit à s’habiller correctement, ce n’est pas ce qu’elle recherche en premier lieu. Elle n’est pas comme ses femmes ambitieuses, matérialistes. Loin de là même et ses personnes l’exaspèrent au plus haut point. Pour autant cela ne l’empêche pas de se rendre avec Lisa dans ses magasins pour faire perdre la tête des vendeurs. A force, elles commencent à être connues et pourtant il suffit de leur dire qu’un nouveau est dans tel magasin pour qu’elles s’y rendent sans attendre. Les deux femmes traversent la rue et se retrouvent rapidement devant l’enseigne de Chanel. « Tu sais que tu viens de me sauver d'une effroyable après-midi de révisions ? Une horreur, moi en tête à tête avec mes cours ! » Leonnie rigolait bien volontiers à la réplique de sa meilleure amie avant de lui répondre, « va ptètre falloir que je te fasse réviser si ça continue… » Avoue t’elle dans une moue diabolique, valait mieux pas car quand elle s’y mettait, elle pouvait être horrible ! Lisa le savait mieux que personne, à en voir sa tête, d’ailleurs Leo pousse la porte du magasin chic. Avant de jeter son regard vers la personne présente en caisse, un homme, qu’elles ne connaissent pas, parfait ! Aussi elle commence à se promener dans les rayons, effleurant les tissus du bout de ses doigts, prête à lui faire vivre son pire cauchemar de chieuse incarnée !

« on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret... » lisa hampton & leonnie dietrich

Un bon avocat dans ses contacts, si Leonnie n'en a pas, Lisa en a pour elle. Son téléphone se remplit petit à petit de grands noms de la profession, alors que Benett l'amène à des audiences, lui fait rencontrer du beau monde. Et ses stages, qui lui ouvrent de jolies portes. Le monde du droit lui tend les bras. Elle pourrait s'y faire un nom, devenir un requin redoutable. Mais elle n'a choisit que les affaire familiales, Lisa. Quelque chose de simple, loin des affaires, loin de la politique. Les affaires à grand prestige. La demoiselle n'est pas Benett, après tout. Et loin d'elle la course à la gloire, elle n'entend pas fonder une dynastie d'avocats à son nom, comme certains autres ont put le faire, tels que les Rosenthal, ou les Schneider.

«- Une charmante jeune femme dis-tu, qui sache plaidoyer ? J'en vois une tout les matins. Dans mon miroir. Va d'ailleurs falloir que je lui dise d'arrêter de faire les yeux doux à mon chéri quand il sort de la douche au même moment !» assure Lisa avant de rire de sa bêtise.

Avec Leonnie, elle peut tout dire Lisa, comme avec Maëlan. Et rire de tout, aussi. Elles se comprennent sans avoir besoin de se parler, quelque fois. Leurs regards qui se croisent, une étincelle qui passe. Et c'est comme si toute une discussion avait eut lieu pour l'une et pour l'autre, sans qu'elles n'aient eut le besoin de piper le moindre mot. Si bien qu'elles partent dans un grand éclat de rire l'une et l'autre sans avoir vraiment dit grand chose, avant de prendre la direction de la boutique de luxe devant laquelle elles s'arrêtent pour papoter encore deux minutes.

«- Malheur, non !» proteste Lisa quand on amie évoque l'idée de la faire réviser. «Je préfère nettement que tu me change les idées de ces vilains cours !» assure la demoiselle.

Elles rient, encore, avant de pousser la porte de la luxueuse boutique. Elles jettent un œil à l'intérieur, pour voir qui est présent. Un type, derrière la caisse, que les deux jeunes filles n'ont jamais vu, qu'elles ne connaissent pas. En revanche, si l'homme à la caisse leur est inconnu, le vigile leur adresse un regard suspicieux. Mais il ne dit rien. Parce que Leonnie est une Dietrich. Parce qu'il sait que les filles ont l'argent. Et qu'elles ne volent pas. Qu'elles ne feront pas de grabuge. Alors ça ne le concerne pas. Mais il adresse un regard compatissant au petit nouveau, derrière son comptoir.

Lisa regarde son amie faire, alors que cette dernière furette un peu partout. C'est mal. Elle ne devrait pas rire aux dépends de ce garçon, attendre que sa meilleure amie le rende chèvre. Mais Leo lui fait oublier tout ça, chaque fois. C'est plus fort qu'elle. Voir Leonnie à l’œuvre ça l'amuse toujours. Elle culpabilise après. Mais sur le moment c'est trop drôle. Et la rouquine commence à regarder les robes exposées à son tour.

«- Tu sais quoi ? On essaie de faire la tenue la plus ridicule possible, t'es partante ?» propose Lisa en avisant un horrible imprimé vintage.

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Le courant entre les deux jeunes femmes est tout de suite passé sans aucun effort de la part de l’une, ou de l’autre. Elles se ressemblent sans doute plus qu’elles ne l’avaient pensés. Tout le temps fourrées ensembles, deux petites chipies, quoi que Lisa un brin plus calme que la seconde mais qui se laisse traîner dans les conneries de son amie. Elle est bon public, et la douce Leo connaît ses limites, elle n’est pas non plus comme ses pestes sans aucune limite. Non, elle est raisonnable malgré tout, elle sait l’être du moins. Déjà à l’époque de l’enfance, on les séparait, pour ne pas devoir se tirer les cheveux. C’était une certitude qu’ensembles, les murs tremblaient. Elles pourraient déplacer des montagnes, elles se suffisaient à elles toute seules. Leo n’a aucune raison de faire appel à un avocat, pas quand ça concerne son grand frère. Ils sont très proches et même si ils s’embêtent tout le temps, ils s’adorent dans le fond, une complicité comme elle n’en aura jamais avec personne. Il en avait l’habitude, si elle embêtait plus souvent le cadet de la famille, aujourd’hui tout repose sur son aîné, qui doit n’avoir qu’une hâte qu’elle se trouve un autre mec, pour qu’elle puisse un peu reposer ses jeux enfantins sur ce dernier plutôt que sur lui. Pour que les tâches soient réparties. Pour autant la famille de Leo, des avocats ils en ont à l’appel, tous plus requins les uns que les autres. Ce n’est pas ce qui manque chez eux, mais Leo n’a pas besoin de ses derniers, aussi son amie lui répond, rentrant dans son jeu, comme toujours. « Une charmante jeune femme dis-tu, qui sache plaidoyer ? J'en vois une tout les matins. Dans mon miroir. Va d'ailleurs falloir que je lui dise d'arrêter de faire les yeux doux à mon chéri quand il sort de la douche au même moment ! » Elle la regarde un instant avant de faire une grimace au coin de ses lèvres et de pousser gentiment le bras de Lisa. Avant de pencher légèrement la tête vers elle, un sourire amusé au coin des lèvres, et d’ajouter d’un air déjà rassasié par tous ses détails que Lisa aimait tant lui dire. « J’veux rien savoir, pas ce genre de détail, mais si j’étais à ta place, je veillerais au grain. » Avoue t’elle, lentement, en rigolant légèrement. C’est vrai quoi, des femmes qui doivent tourner autour de Benett il doit y en avoir même si Leo ne le connaît que par le biais de son amie, elle ne ressemble en rien à Benett, encore moins par son caractère. Mais elle savait quelle emprise il avait sur Lisa. « Malheur, non ! Qu’elle dit en grimaçant, comprenant très bien que sa meilleure amie allait vouloir lui faire un stratagème, je préfère nettement que tu me change les idées de ces vilains cours ! » C’est certain que c’est bien plus agréable ses moments de complicité que réviser. Pour autant Leo a toujours bien aimé l’école au plus loin que ses souvenirs remontent. Elle avait ses cours préférés, parfois rythmés par de jolie prof à regarder, oui c’est même certain. Le sport fût pendant longtemps la seule matière où elle s’en sortait sans une once de difficulté, avec deux grands frères passionnés par ça, c’est même obligé pour la petite qu’elle était à l’époque. « Faut bien passer par là ma Lisa… » Elle la charriait, longuement avant de finalement rentrer dans le magasin. Elle s’en frottait déjà les mains alors qu’elle observait de loin le vendeur, qui visiblement n’était pas pressé pour venir les voir. Non il restait soigneusement à sa caisse et si Lisa savait très bien de quoi était capable la jeune futur policière, elle tenta en vain de l’en dissuader. « Tu sais quoi ? On essaie de faire la tenue la plus ridicule possible, t'es partante ? » Qu’elle dit, elle sait pourtant comment ça se finit à chaque fois. Elle jette un rapide coup d’œil aux robes devant elle, avant que l’autre allemande ne lui réponde, alors « très bien, et c’est lui qui décidera, la perdante aura un gage… » S’en amusa t’elle, en jetant sa tête en direction du vendeur, une vrai gamine du haut de ses vingt-quatre ans. Elle n’avait pas le droit de perdre, mais avec Lisa se sera bon enfant elle le sait. Elle n’est pas folle, la Léo, elle ne l’aurait pas fait avec n’importe qui ! Surtout que les gages avec Leo ça peut vite dérapé, et Lisa commence déjà à regretter son idée, Leo en est persuadé. Aussi sans perdre une seconde, elle part de son côté, choisissant des robes un peu trop… Flashy…

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Un avocat qui sache plaidoyer pour la tirer d'affaire... une plaisanterie comme une autre sur le futur job de Lisa, mais Leonnie est loin d'avoir besoin de ses services. Parce que la victime ne devrait premièrement pas la traîner au tribunal. Secondement, parce que son oncle, Hermann Dietrich, est lui-même un avocat et qu'il a donc la capacité de plaider quoi qu'il ne prendrait peut-être pas parti entre son neveux et sa nièce, mais il déborde de contacts. Et troisièmement, parce que sa famille est suffisamment riche et célèbre pour avoir ses propres avocats. Mais Lisa aime bien plaisanter tout de même à ce sujet, c'est un humour qu'elle partage avec son compagnon d'ailleurs alors que les blagues judiciaires font parti de leur lot commun. Et comme son amie demande si elle ne connaît pas une jolie avocate, Lisa plaisante en s'auto-désignant de manière humoristique, s'accusant, elle-même, de zieuter son chéri sortant de la douche. Et Leonnie lui recommande alors de se méfier. Lisa rit. Qu'elle regarde son compagnon, elle, ce n'est pas grave. Mais se méfier de toutes les femmes qui peuvent graviter autour de Benett... ça oui. Il a quarante-et-un an. Il est beau comme un dieu. Avocat connu, réputé dans son milieux. Plein aux as. De quoi attirer tout les regards des matérialistes à la recherche d'un homme à plumer. De quoi attirer tout les regards de connasses sans aucune valeur. De quoi faire peur à l'insignifiante étudiante. Mais pour lui, insignifiante, Lisa ne l'est pas. Il lui a dit, plusieurs fois. Parfaite. C'est comme ça qu'il la définie. La femme qui apparaît à chaque fois dans sa vie comme un rayon de soleil. Il s'en fou des autres femmes Benett. C'est elle qui compte. Elle et l'effet qu'elle a sur lui. Cette jeunesse qu'elle lui rend. Cette capacité qu'elle a à lui faire oublier son âge et le temps qui passe. C'est sans compter sur l'épouse et la vie de famille qui se casse la gueule, que la demoiselle lui ignore. Mais les inconnues qui s'intéressent à lui, il n'en a que faire.

Réviser avec Leonnie. Lisa ne veut pas, elle proteste. La demoiselle ne veut pas, elle préfère largement profiter de se changer les idées avec une virée shopping. Elle sait quelle doit bien passer par les révisons mais ce n'est plus ce qui compte dans l'immédiat. D'autant plus que la future avocate est studieuse le reste du temps et qu'elle travaille très dur pour réussir ses examens. Aujourd'hui, son besoin est de ne plus penser à tout ça et de s'amuser un peu, de s'aérer l'esprit. Alors les deux femmes entrent dans la boutique Chanel, avisant le vendeur qu'elles ne connaissent pas. Leonnie s'engage de suite dans les allées, fouinant, préparant son mauvais coup alors qu'elle va rendre chèvre ce pauvre homme derrière sa caisse. Lisa gratifie l'agent de sécurité d'un sourire innocent, légèrement enjôleur, faussement angélique. Avant de rejoindre sa meilleure amie pour proposer un jeu que cette dernière accepte, sous condition. Celle que la perdante ait un gage. Lisa grimace. Elle n'a pas intérêt à perdre, la demoiselle le sait d'avance. Et si sa meilleure amie part sur les couleurs flashys, Lisa opte plutôt pour les robes à gros volumes, asymétriques, avec des froufrous et des grosses fleurs, le genre de trucs que l'on ne croise jamais dans la rue mais seulement dans les défilés haute couture. Y'a vraiment des gens qui se voient porter des trucs comme ça ? Lisa grimace. Mais peu importe. Elle en prend plusieurs, avant d'appeler le vendeur pour qu'il l'aide à porter ces cintres. Elle ajoute une énorme ceinture, une paire de chaussures rouges à talons, des lunettes et tout un tas d'accessoires à motifs qui n'iront jamais ensemble, avant de s'engouffrer dans une cabine pour faire ses essayages alors que Leonnie est dans celle d'à côté. Lisa rappelle le vendeur. Lui demande trois fois une autre ceinture. Puis un bob. Un autre chapeau, lui faisant faire des allers et retours entre l'essayage et la boutique, Leonnie faisant de même avant qu'un semblant de calme ne revienne.

«- T'es prête Leo ? A trois on sort ! 1, 2...»

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« on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret... » lisa hampton & leonnie dietrich

Petite femme à la fois fragile et forte, elle en a vu des choses Leonnie, elle en a vécue des choses qui l’ont brisée, fait pleurer. Et pourtant, elle était toujours parvenue à se relever. Grâce à sa famille, à ses amis les rares qu’elle compte sur l’une de ses mains. Un privilège rare auquel la jeune femme se pliera en quatre s’ils en avaient besoin. Et cela à n’importe quelle heure de la nuit. Elle avait beaucoup de contact, c’est vrai mais Leonnie savait surtout sur qui elle pouvait réellement compter en cas de tempêtes, en cas de naufrages. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle en a eu, nombreux. Certains ont durés un moment, d’autres moins. La prochaine c’est celle d’affronter la tombe de Vince, elle refuse de l’admettre, elle refuse qu’on lui en parle. Mais c’est là, sa mort lui reste en travers de la gorge, elle ne tolère pas d’avoir perdu son pilier dans sa vie, et se présente plus fragile qu’autrefois. Car elle n’a plus les conseils de son boxeur, celui qui savait mieux que quiconque la tempérée. Celui qui la charriait toujours pour rien et qu’elle envoyait chier. Ca marchait à chaque fois, un regard suffisait pour qu’elle est l’envie de l’étrangler. Il avait cette faculté à la faire sortir de ses gongs, et la seconde d’après qu’elle se jette sur son dos pour lui faire un câlin. Une force tranquille et elle avait tellement besoin de quelqu’un comme lui dans sa vie. Ce sentiment d’abandon Leo ne le supporte plus, alors combien de fois s’était-elle retrouvée dans un bar, à picoler. Juste un verre ou deux, mais elle ne tenait pas l’alcool elle n’aimait pas ça, et c’était une façon comme d’une autre de se détruire. C’est ce qu’elle méritait, de ne pas l’avoir vu souffrir. Il ne voulait jamais dérangé, et ça elle ne l’acceptera jamais ! Pour autant si son cœur saigne, demande une main tendue, elle n’en dira jamais rien. Pas même à Lisa. Elle lui en voudra si elle viendrait à l’apprendre, c’est certain. Lisa connaissait sa meilleure amie par cœur et savait que le sujet Vince est un sujet tabou. Que Leonnie s’emporte très vite quand on l’aborde sur ce sujet, elle n’est pas prête, pas encore. Qu’importe, elle tentait de repousser au plus loin ses tristes pensées, pour profiter de ses moments avec Lisa. Aussi son amie appela le garçon, pour qu’il lui porte ses affaires, « tu as peur de te casser un ongle ?! » Siffla doucement Leonnie avant d’emboîter le pas du vendeur et de reluquer sans aucune gêne son fessier, avant de faire un signe à son amie qui se joint dans un rire. Le gars assez mal à l’aise, heureusement parce que si elle faisait ça, ce n’était certainement pas pour entamer une quelconque drague, et ça lui était déjà arrivé qu’on lui file discrètement son numéro pour qu’elle appelle le dit vendeur, dragueur. Finalement, elle avait opté pour des ballerines verte pomme, et d’une robe verte sur le même ton. Un petit sac à main plat noir avec un bandeau vert lui rappelant la couleur horrible, que Leo n’aimait pas. Même dans cela elle semblait classe et elle laissa un instant ses yeux sur le miroir pour s’observer, une moue implacable au coin des lèvres avant d’entendre Lisa, « t'es prête Leo ? A trois on sort ! 1, 2... » Leo poursuit, « trois. » Elle tire sur le rideau qui s’ouvre, elle jette un regard à son amie et pouffe de rire en la voyant avec ses froufrou immondes. Elle devait le reconnaître, elle avait miser plus haut que Leo, et la flic voyait sa victoire lui échappait à vive allure, pourtant, elle tourna son visage vers l’homme pour lui demander, simplement, « quel est le vêtement le plus démodé, le plus ridicule ? » Elle demande on sait jamais, son jolie regard pourrait lui faire répondre elle, mais il est sans équivoque et lui signifie une victoire pour sa meilleure amie. Elle peste, aussi elle rentre dans sa cabine en tirant le rideau et tire sur la robe sur la fermeture éclair qui se retire facilement, elle se change en donnant ses affaires au vendeur qui les attend, sentant bien qu’elles n’allaient pas prendre les habits. Leonnie quitta sans attendre le magasin luxueux d’un pas rapide, boudant encore de sa défaite, et une fois hors des quatre murs, elle voyait déjà le sourire de Lisa apparaître sur son visage. « Tu veux manger quelque chose ma Lisa ? » Des yeux qui battent, un surnom affectueux avec sa petite voix mignonne, Lisa le savait comme d’habitude elle change de conversation juste pour s’épargner le gage. Mais elle savait qu’elle n’y échapperait pas.

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Lisa rit quand son amie demande si elle a peur de se casser un ongle en portant ses articles elle-même,mais ce n'est pas le cas. Non, c'est juste pour enquiquiner un peu le vendeur, gentiment. De toute façon il ne fait rien d'autre, alors en fin de compte la rouquine l'occupe. C'est une façon de voir les choses, même si elle ne compte pas acheter en fin de compte. Elle a bien le droit cependant de rêver un peu avec des essayages... Même si le rêve ce ne sera pas pour cette fois au vu du défis stupide qu'elle a lancé à sa meilleure amie, de faire la tenue la plus ridicule qui soit. Et la demoiselle ne doit pas perdre de vue cet objectif, si elle ne veut pas que sa merveilleuse meilleure amie lui donne un gage des plus déplaisant à réaliser. Car elle sait très bien que Leonnie ne sera pas aussi gentille qu'elle-même peut l'être, si elle vient à devoir lui donner un gage et il vaux mieux pour Lisa qu'elle remporte ce défis stupide qu'elle a lancé.

La jeune femme entre dans sa cabine, opte pour une grotesque superpositions de froufrous, une tenue un peu trop large, une ceinture qui bade... Les fautes de goûts pour être sûre de gagner sont légions et elle propose finalement à sa meilleure amie de sortir pour montrer le résultat de leur travail. Un. Deux. Leonnie prononce le trois et les filles ouvrent les rideaux pour sortir. Lisa rit, en découvrant l'allure de sa meilleure amie et elle attrape son téléphone pour faire rapidement un selfie, avant que Leonnie ne demande au vendeur de décider laquelle des deux demoiselles est la plus ridicule dans sa tenue. Une partie que Lisa emporte. Les deux bras en l'air, une petite danse de la victoire, c'est ainsi que Lisa taquine Leonnie qui boude et retourne dans sa cabine d'essayage pour se changer. Lisa en fait de même, pressée d'enfiler des vêtements plus normaux et rapidement le pauvre vendeur est sollicité pour replacer toutes les fringues essayées par les jeunes filles. Cruel emploi que celui de satisfaire deux grandes enfants, la folie de l'une emportée par celle de l'autre.

«- Mhhhh Je ne dirais pas non à un burger !» annonce la demoiselle en sachant pertinemment que les sushis n'ont malheureusement pas vraiment bonne presse au regard de sa meilleure amie. «Mais ne crois pas que j'oublie ton gage pour autant, je suis seulement en train de réfléchir pour te donner quelque chose à la hauteur de la vilainie que tu m'aurais trouvé !» assure la jeune femme en prenant son air le plus terrifiant possible. «Je me réserve le droit de ne le divulguer que plus tard, le temps d'être ainsi sûre de mon choix !» annonce la demoiselle.

Parce que dans l'immédiat, en réalité, la jeune femme n'a pas grand chose qui vient. Mais elle va trouver et elle réfléchie déjà, sur le chemin du burger king.

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c. Frimelda

« on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret... » lisa hampton & leonnie dietrich

Leonnie est réputée pour être une femme entière, qui ne supporte pas perdre ni une bataille, ni le combat. Dans la férocité du combat, elle s’avère être une ennemie redoutable, mais l’enjeu envers sa meilleure amie reste bon enfant, et elle n’a pas choisie les meilleurs vêtements. Même si la pilule est difficile à avaler davantage parce qu’elle aurait tant aimé la faire languir, la voir dans tous ses états avec ce gage qu’elle a elle-même prononcé, comment se tirer une balle dans le pied ?! Néanmoins Leonnie se doutait de la chose, que Lisa ne lâcherait jamais son gage si facilement, elle se souvient encore du dernier qu’elle a filé à sa meilleure amie, brancher deux mecs à la fois. C’était toujours ainsi avec ses deux jeunes femmes, à la recherche du jeu, de la taquinerie. Mais ça restait toujours amusant et qu’importe ce qu’elle allait trouver, Leonnie relèverait le défi. Déjà parce qu’elle est une joueuse dans l’âme, mais qu’importe ce qu’elle lui demande (dans la limite du raisonnable hein) elle n’a aucun compte à rendre à personne. Parfois, oui elle aimerait devoir en rendre, histoire de se dire que quelqu’un l’attendait le soir, à la maison, comme Lisa le vivait en ce moment même. Mais il faut croire que les histoires de cœur pour Leo c’est compliqué. Trop vous dira la jeune femme ! Elle n’est jamais en adéquation avec le timing. « Mhhhh Je ne dirais pas non à un burger ! » Sur le visage de Leonnie apparaît un grand et visible sourire sur sa tronche, signe d’une parfaite adéquation avec sa meilleure amie, aussi elles se dirigent vers le burger king en question, à deux rues d’ici. Surtout en connaissant les goûts plutôt très bizarres de son amie, manger quelque chose de bien américain n’était que plaisant pour la gourmande que pouvait être Leonnie même si elle faisait attention à son alimentation et n’était pas du genre à faire beaucoup d’excès dans la semaine, défaut professionnel, sa tante ne lui laissait guère le choix pour continuer ses photos. « Mais ne crois pas que j'oublie ton gage pour autant, je suis seulement en train de réfléchir pour te donner quelque chose à la hauteur de la vilaine que tu m'aurais trouvé ! » Elles marchaient et Leonnie pencha sa tête en arrière un instant, soupirant bien volontiers. Qu’avait-elle fait pour mériter ça ? Et surtout l’ultime question était bien de savoir ce qu’allait lui préparer comme vacherie sa meilleure amie. Elles en avaient déjà tellement fait. Le pire pour Leonnie c’est quand elle avait dû faire du rentre dedans à un inconnu, pas très à l’aise avec la drague ouverte. Elle préfère que les choses se fassent naturellement, assez tactile elle ne manque pas d’originalité pour être une femme à l’écoute et proche de l’homme avec qui elle sort, néanmoins elle n’a jamais vraiment su se lâcher dans une quelconque relation et toute ont étés voués à l’échec. Elle aime se dire que ce n’était pas les bons, mais il faut reconnaître qu’elle n’est pas douée dans ce domaine, elle se laisse parfois dominer par le train-train habituel, et si la passion disparaît, on peut être sûre qu’elle en fasse de même. Mais on est d’accord qu’elle ne lui redemanderait pas une seconde fois la même chose ? Leo n’en était pas certaine, mais elle verra bien à ce moment-là, sans se prendre la tête. Toute façon si ça dépasse ses compétences elle saura se rebeller face à son amie. « Tu pouvais oublier ce léger détail… » Elle marmonne dans sa barbe, avant de laisser son rire envahir la rue où un soleil cogne légèrement sur ses pommettes rosées. Le vent frais lui fait du bien alors qu’elle se sent légèrement mal à l’aise avec l’idée de ce gage. Pourvu que ça ne soit pas quelqu’un qu’elle connait, les inconnus ça lui va parfaitement, ainsi elle n’aura la gêne que d’une fois. « Je me réserve le droit de ne le divulguer que plus tard, le temps d'être ainsi sûre de mon choix ! » Elle poursuit, alors que Leo attrape son bras, des yeux doux envers son amie, et une moue à croquer comme elle sait si bien faire face à ses amis et sa famille. Une vraie gamine quand elle s’y met mais c’est ce qui fait son charme, aucune inquiétude elle sait être responsable quand il y a besoin, même plus mâture que son aîné c’est certain ! « Tu veux quoi ? » Demande t’elle en arrivant en caisse, à son amie. Celle-ci commande, et Leonnie prend un cheese lover bacon. Elle paye avec la carte de son frère, autant joindre l’utile à l’agréable. Puis ce n’est pas les nanas qui vont payer quand même ! Même si elle entend déjà les hommes râler si l’un d’eux avait été avec elles. Avant de s’installer, plateau en main à une table. Avant d’ouvrir l’emballage de l’énorme hamburger qu’elle allait s’engloutir toute seule comme si elle n’avait pas mangé depuis huit jours, elle relève ses yeux doucement vers son amie. On sent la connerie en plein nez, et là incognito, elle ajoute, « on partage ce que j’ai emprunté à l’autre doudouille du magasin ? » Elle venait de voler deux magnifiques hauts légèrement en forme de décolleté mais rien de vulgaire. Il l’avait cherché après tout, il lui avait fait perdre son pari ! Lisa manqua même de s’étouffer tout en découvrant la dernière connerie de sa meilleure amie, Leo ne cachait pas sa satisfaction à en voir les traits de son visage.

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Lisa le sait, sa meilleure amie n'aime pas perdre. Et le fait que Lisa ait gagné aujourd'hui, alors que le gage est une idée de Leonnie, voilà qui doit bien agacer sa meilleure amie, même si cette dernière et son ego devraient rapidement s'en remettre. La jeune femme doit maintenant trouver quelque chose de cool à donner comme gage à la future policière. Quelque chose de difficile. Le dernier que Leonnie lui avait donné était corsé. Et Lisa ne l'avait d'ailleurs pas relevé. Non, elle n'avait pas réussit à draguer deux hommes dans une soirée, déclarant forfait. Elle aurait certainement réussit à les brancher, ces types. Mais elle ne pouvait pas faire ça à Benett et elle n'avait pas envie de le faire. Peu importait les railleries de sa meilleure amie. Par respect pour ce dernier, Lisa ne pouvait pas faire ça. Même pour du jeu. Elle est droite, Lisa. Tellement. Benett c'est l'homme de sa vie. Le premier, le seul, l'unique. Et avec la jalousie qu'il a manifesté un jour pour un regard que l'entraîneur sur la patineuse, la demoiselle n'a pas tellement envie de motiver son homme à lui en vouloir, à être remonté contre elle. Trop peur de le perdre, trop peur de tout gâcher. Car elle a de la chance Lisa, de la chance d'être avec Benett Rosenthal, elle en est convaincue, loin de se douter de ce qu'il lui cache. Mais ce qu'ils vivent est beau. Violent. Puissant. Rien qu'elle ne voudrait gâcher. C'est l'homme avec qui elle projette de vieillir. Elle l'a dit. Plus d'une fois. En plaisantant sur le fait qu'un jour elle changerait peut-être ses couches parce qu'il serait devenu incontinent. Mais elle le ferait. Parce que ce serait toujours lui, ce serait toujours Benett.

Elle n'oublie pas, Lisa, qu'elle doit trouver un gage pour Leonnie et elle la prévient qu'elle n'y coupera pas. La future policière soupire alors, et fait ainsi rire la future avocate. La demoiselle cherche alors, activement, afin de mettre un terme aux inquiétudes de son amie et pouvoir ainsi s'amuser en voyant cette dernière accomplir sa mission. Et sa meilleure amie lui attrape le bras en lui faisant les yeux doux, adoptant la mine qu'elle prend toujours quand elle veut obtenir quelque chose. Une bouille qui fonctionne probablement avec sa famille ou les garçons, mais qui est aujourd'hui inutile avec Lisa qui ne se fait plus avoir depuis... depuis l'enfance, par ce regard de sa copine qui ne l'épargne jamais, quand Lisa lui adresse le même genre de regard humide.

Soudain, elle esquisse un sourire alors qu'une idée la frappe et elle adresse un sourire à son amie, tournant la tête vers elle. Le signe que Leonnie peut avoir peur. Il faut bien que Lisa se venge un peu de l'idée tordue que sa meilleure amie avait eut la dernière fois. Parce que Leonnie l'avait piégé en quelque sorte, elle devait bien se douter que Lisa ne brancherait pas deux types. Ça, elle pouvait le faire quand elles avaient dix-huit ans et qu'aucun grand avocat n'était à l'horizon.

«- On pourra passer chez Victoria's secret.» demande-t-elle en battant des cils. C'est la marque de lingerie qu'ils préfèrent avec Benett et elle risque d'y faire des folies comme toujours. Mais ce n'est pas vraiment pour elle que la jeune femme souhaite y aller car elle ajoute finalement. «Tu en profitera pour essayer un joli body et sortir de la cabine avec, en demandant à un inconnu s'il te va bien !»

Elle rit, un peu et elles entrent dans le burger king alors que Leonnie lui lance déjà un regard assassin, que la patineuse devine sans même le voir. Tandis qu'elle affiche elle-même un air parfaitement angélique, ni plus ni moins. Se dirigeant vers les caisses, Lisa perd son regard sur les menus, rapidement coupée dans ses pensées par Leonnie qui la questionne sur ce qu'elle veut prendre.

«- Je vais prendre un Steakhouse, sprite et... les onions rings. Mhhhh attend j'hésite sur le steakhouse... simple ou double... Non, simple... j'ai les championnats quand-même mais...»
«- Avec ceci ?» la coupe dans ses réflexions la voix nasillarde de l'employée. De fait, la demoiselle arrête de réfléchir. Penser plaisir, mettre son cerveau en off. Elle fera une séance de sport dans son salon ce soir, ça ira bien...
«- Des chili cheese nuggets, par 9, merci !»

Elles s'installent rapidement, Leonnie payant avec la carte de son frère. Ce n'est pas très gentil de profiter ainsi de l'argent de ce dernier... Mais ce ne sont pas les affaires de famille de Lisa en fin de compte et la jeune femme ne dit rien, ouvrant rapidement l'emballage de son hamburger qu'elle porte à ses lèvres pour croquer dedans. C'est trop bon, et la rouquine ferme les yeux une seconde, se délectant du goût avant de manquer de s'étrangler, parce que Leonnie lui dit avoir emprunté quelque chose chez Chanel. Elles ont eut du bol de ne pas se faire repérer. Et Lisa se décompose. Parce que c'est clairement illégal.

«- Emprunté ? Comment ça emprunté !?» s'étouffe la demoiselle en portant son soda à ses lèvres pour aider la bouchée à passer. «T'as volé !?» demande-t-elle en baissant la voix de trois tons, si ce ne sont pas quatre.

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If one of us dies, I hope I die first 'cause I don't wanna live without you, I don't wanna ever learn how to fall asleep without you. Maybe I can break the curse and I can be in love forever, if i die first.
c. Frimelda

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Cette situation l’amuse plus qu’autre chose, les deux femmes se connaissent suffisamment pour savoir ce qui agacerait l’autre. Lisa sait parfaitement que Leonnie relèverait tous les défis à l’heure actuelle. Ou disons beaucoup. Et ça amuse sa meilleure amie qui adore la faire tourner en bourrique et lui faire penser au pire. Elle en est capable Lisa, de lui demander le pire. Leonnie n’est jamais allée de main morte avec elle, ce n’est que partie remise. Aussi, elles se dirigent vers le restaurant profitant de marcher un peu pour regarder à travers certaines vitrines de magasin sur le chemin. Leonnie était partagée entre continuer à faire ses boutiques, et à se retrouver assise devant un bon burger. L’allemande n’aimait pas ça, elle voyait bien le sourire à présent sur le visage de Lisa. Alors que cette dernière avançait d’un pas en avant, un second en arrière, mais elle savait qu’elle ne tarderait pas à lui dire. C’était écrit sur son visage. Aussi, Lisa fît mine de réfléchir un petit instant avant de lui dire, « on pourra passer chez Victoria's secret. » Leo savait que Lisa c’était l’un de ses magasins préférés, hors de prix certes mais les deux jeunes femmes aimaient bien rêvasser devant des fringues qu’elles ne s’achèteraient probablement jamais. Cela faisait partie du jeu de rêver, « tu en profitera pour essayer un joli body et sortir de la cabine avec, en demandant à un inconnu s'il te va bien ! » Et là, c’est le drame, la catastrophe nucléaire. La troisième guerre mondiale, Leo tourne doucement son visage en biais en direction de son amie. Elle cligne des yeux. Ce n’était pas réel, pas vrai Lisa ? On pouvait lire une moue insatisfaite sur son visage, elle n’était pas très à l’aise avec cette idée, aussi elle ne pouvait s’empêcher de faire de l’humour pour ne pas montrer sa soudaine gêne à Lisa, « ça existe les body en combinaison de ski ? » Elle demande, battant de ses cils comme quand elle a besoin de se faire pardonner d’un truc. A cet instant-là, elle maudissait haut et fort le caissier de la boutique riche. Et elle était bien satisfaite de lui avoir piqué deux hauts, bien fait pour lui ! Mais Leo n’a pas le temps de trop s’attarder qu’elles arrivent enfin devant l’enseigne de la restauration rapide, burger king. Leonnie prend sa commande puis vient le tour de Lisa et de son côté indécise. « Je vais prendre un Steakhouse, sprite et... les onions rings. Mhhhh attend j'hésite sur le steakhouse... simple ou double... Non, simple... j'ai les championnats quand-même mais... Leo avait envie de l’appuyer sur pause, et quand la vendeuse lui demande c’est tout, Lisa reprend alors, « des chili cheese nuggets, par 9, merci ! » Les deux femmes payent, et prennent leur commande avant d’aller s’asseoir. Leo se remettant doucement de ce qu’elle devra affronter quand elle se sera englouti ce magnifique burger. Davantage alors qu’elle n’est pas très à l’aise à l’idée que lui a suggéré son amie pour le défi. Elle allait donc preeeendre tout son temps pour déguster son repas Lisa pouvait en être certaine. Aussi quand Leo avoue à sa meilleure avoir emprunté sur une longue durée deux habits du magasin dans lequel elles viennent de sortir depuis quelques minutes, Lisa s’étouffe avec son regard dans la bouche. « Emprunté ? Comment ça emprunté !? Qu’elle demande récupérant son soda pour boire un coup avant de porter toute son affreuse attention sur sa meilleure amie, avec sa conclusion, t’as volé !? » Leonnie rigole, un large sourire se dessine sur ce visage angélique même si elle sait combien c’est très vilain. Ce n’est habituellement pas elle, mais là elle avait trouvé l’opportunité et surtout le besoin. « Fait pas ta prude Lisa, c’est rien ! » Qu’elle lui dit tout en mordant bien volontiers dans son hamburger. « Toute façon il s’en rendra même pas compte ! » Ou peut-être quand ils feront l’inventaire qui sait, mais elle s’en fichait bien Léo. Elle avait réussi son coup et elle était plutôt satisfaite d’elle. « Vous viendrez plaider non coupable pour votre futur policière préférée madame la futur avocate ? » A vrai dire, elle n’était pas triste Léo loin de là même, même amusée plutôt par cette situation qui lui avait échappée mais qu’elle ne regrettait pas. Ce n’était pas non plus l’affaire du siècle, fallait pas s’affoler. Elle regardait Lisa battant de ses cils généreusement, d’un visage mielleux comme si elle était une petite enfant se faisant disputer par sa maman, avant de terminer son hamburger, prête à récupérer ses affaires une fois que Lisa avait tout mangé, déposant son plateau au-dessus de la poubelle, elle se tourne vers Lisa pour lui annoncer fièrement, « j’espère qu’aucun body ne sera à ma taille ! » Qu’elle annonce même si elle en doute au vu de sa petite taille de moineau, tout lui va à Leonnie. A son grand désarrois aujourd'hui !

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Elles peuvent aller loin dans leurs défis, très loin parfois. Mais elles ne les relèvent pas toujours. Lisa n'y arrive pas à chaque fois. Parce que sa meilleure amie peut être vraiment vache avec elle. Leonnie est beaucoup plus courageuse en général. Mais son visage se décompose un peu face à la proposition de son amie sur le gage qu'elle pourrait subir pour avoir perdu leur concours de la tenue la plus horrible. Parce que l'idée de Lisa est difficile, elle doit encore se venger de la dernière fois qu'elle a reçu un gage de la part de sa meilleure amie. Parce qu'elle n'a pas réussit à brancher deux mecs à la fois la dernière fois, par amour pour Benett. Mais Leonnie a osé lui donner un gage pareil. Alors Lisa doit bien se venger de sa meilleure amie en lui trouvant à son tour quelque chose de difficile à réaliser. Pour lui apprendre. Et elle a une idée parfaite en tête, même si elle risque de le regretter plus tard, quand Leonnie aura à son tour un gage à lui donner.

«- Figure toi que non, ça n'existe pas, ce ne serait même pas beau ! Et tu as de la chance, ce n'est pas moi qui vais choisir le body en question !» remarque Lisa.

Parce qu'elle pourrait incommoder plus encore son amie par le choix d'une pièce avec de la dentelle, ce qui ne manquerait pas de provoquer un peu plus de malaise chez Leonnie. Parce que Lisa pourrait même choisir un body string pour cette dernière, du genre qu'elle porte occasionnellement pour Benett. Là, cette dernière serait vraiment gênée. Mais Lisa lui épargne cela. Gentiment. Parce qu'elle n'est pas aussi cruelle que ça. Et qu'elle sait aussi que la vengeance de sa meilleure amie serait terrible si elle proposait quelque chose comme ça.

Elles s'installent rapidement, leurs plateaux en main, pour commencer leur repas, et la jeune femme lui montre rapidement ce qu'elle a fauché dans la boutique de luxe un peu plus tôt pour faire payer au vendeur la défaite qu'il lui a infligé face à la future avocate. Lisa ne rit pas vraiment, elle manque de s'étrangler en apprenant la nouvelle, comme Leonnie lui montre fièrement ce qu'elle a fauché. Lisa n'en revient pas du tout. Elle ne s'attendait pas à ça, même si avec le temps elle devrait le savoir, qu'il faut s'attendre à tout avec sa meilleure amie.

«- Tu abuse un peu non Leo ?» questionne Lisa. «Tu parles à une future avocate je te signale, bien sûr que je me scandalise !» souligne la demoiselle.

Il ne s'en rendra pas compte, assure la jeune femme. Lisa n'en est pas aussi sûre, mais Leonnie a eut beaucoup de chance de ne pas se faire prendre, sans quoi elle aurait sans nul doute fait la une des journaux, du fait de la réputation de sa famille. La demoiselle devrait faire un peu plus attention à tout cela. Et elle fait en prime une blague en demandant si son amie va oui ou non la défendre dans son procès pour vol. Lisa lui tire la langue.

«- Évidemment mademoiselle ! Mais c'est mal, très mal quand-même.»

Elles terminent de manger toutes les deux et posent leurs plateaux avant de sortir, Lisa riant de la remarque de Leonnie alors qu'elles se dirigent vers la boutique Victoria's Secret à plusieurs mètres de là. Lisa ne doute pas une seconde que sa meilleure amie trouvera quelque chose.

«- Tu parles, y'aura forcément quelque chose pour toi...» remarque la patineuse.

Elles ne tardent pas à entrer dans la boutique alors et Lisa commence à fureter un peu partout pour admirer les nouveautés qu'ils ont reçut, la vendeuse se dirigeant vers elle en reconnaissant la jeune femme qu'elle a l'habitude de voir et qui ne repart jamais les mains vides, demandant si elle peut les aider.

«- Oui, on cherche des bodys pour cette demoiselle !» annonce Lisa.

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C’est parfois des gamines, à voir ce jeu du défi. Etrangement Leonnie le lance que quand elle est officiellement célibataire, comme si ça la gênerait de tenter quoi que ce soit si elle était en couple. Parce qu’elle est fiable Leonnie, fidèle. Elle ne fera rien qui pourrait compromettre son éventuel couple comme Lisa, mais là elle était célibataire. Elle n’arrive pas à s’accrocher Leonnie. Elle n’arrive pas à résister aux flèches de cupidon. Elle ne fait peut-être pas assez confiance, ou se faire confiance en elle-même. Depuis la mort de Jaime, un Mexicain de mauvais augure qu’elle a pourtant voulu prendre sous son aile. Car Leonnie est ainsi, elle ne voit pas le danger avant que ce dernier la prenne de toute son entier. C’était Connor qui lui avait annoncé sa mort sans même lui avouer la vérité. Cette vérité qui la déchirera en entier quand elle découvrira que c’est lui qui lui a tiré une balle. Elle lui en voudra c’est certain. Elle voudra le tuer de ses propres mains. Leonnie avait plongé dans une petite déprime et c’est comme toujours les deux mêmes personnes qui l’avait ramassé à la petite cuillère, Lisa et Maëlan. Ses chouchous comme Leo aimaient les appeler. Elle allait mieux aujourd’hui. La mort de Jaime s’éloignait de son esprit. Elle ne serait jamais rester toute une vie avec lui, car Leonnie est une abeille qui aime rendre les choses meilleures autour d’elle, qui aime changer les hommes mais une fois qui se sont rangés, elle s’en désintéresse ! Et repart affronter un autre démon pour le transformer en ange. « Figure toi que non, ça n'existe pas, ce ne serait même pas beau ! Et tu as de la chance, ce n'est pas moi qui vais choisir le body en question ! » Leonnie était en train de boire et elle faillit tout recracher le contenu sur Lisa quand cette dernière volontairement lui dit qu’elle pourrait même choisir le body et qu’en gros Leo avait de la chance que son amie ne le fasse pas. L’horreur ! Cette image même s’abattait volontiers dans son esprit alors qu’elle tenta de l’enlever de son esprit. « Ca va pas la tête ! » Qu’elle lui dit en s’affolant, cette simple image la mettait encore plus mal à l’aise et elle n’avait envie que d’une chose devenir une petite souri et s’enterrer dans un trou ! Mais très vite Lisa lui faisait la morale pour la tenue volée dans le magasin et ça semblait dépassé complètement Leo qui s’en fichait éperdument des conséquences que cela aurait pu avoir sur la réputation de sa famille, « tu abuse un peu non Leo ? Demande sa meilleure amie, pas contente avant de reprendre, « tu parles à une future avocate je te signale, bien sûr que je me scandalise ! » Leonnie a toujours été ainsi et même si sa famille compte énormément pour la jeune Allemande, Leo agit parfois en petite princesse gâtée c’est plus fort qu’elle. Même si très vite elle se ressaisit et elle a la tête sur les épaules, elle y arrive très vite à se reprendre. Elle ne répondit rien Leo parce que sa seule défense c’est « il a m’a pas choisie ! » pour ce duel face à Lisa, et probablement que sa meilleure amie ne trouverait pas que ce soit une bonne excuse, Leo en était persuadée, elle préférait se taire et écouter son amie lui faire des remontrances. De toute façon elle s’en fichait bien, ça rentrait d’un côté pour ressortir de l’autre c’est certain à en voir sa tête ! « Évidemment mademoiselle ! Mais c'est mal, très mal quand-même. » Ajoute Lisa en lui tirant la langue, un sourire se dessine sur le visage de Leonnie « Je recommencerai plus… » Avoue Leonnie même si demain cette phrase se sera déjà envolée de son esprit c’est certain et Lisa n’était pas dupe, elle la connaissait Leonnie. Elle sait combien elle aime jouer avec le feu et sortir des sentiers battus. Les deux femmes finissent de manger, et sortent alors du restaurant rapide. « Tu parles, y'aura forcément quelque chose pour toi...» Avoue Lisa alors qu’elles marchent déjà en direction du fameux magasin préféré de Lisa, Leonnie boude. « C’est ça le pire… Qu’elle se contente de lui dire avec une moue bien prononcée sur son visage, je n’en doute pas… » Rentrant dans le magasin, Leonnie se promène entre les tissus, avec une tête décomposée, parfois une grimace sur son visage se lit alors que Lisa, elle chantonne même en trouvant quelques trucs. La vendeuse qui vient vers elles pour demander si il y a besoin d’aide, le pompon pense Leonnie intérieurement ! « Oui, on cherche des bodys pour cette demoiselle ! » Leonnie lance un regard noir sur sa meilleure amie, mais tellement noir que même la vendeuse sourit allègrement. Leonnie n’était pas décidée, et Lisa le sait quand sa meilleure amie ne l’est pas, ce n’est même pas la peine de vouloir coopérer avec cette tête de cochon ! La vendeuse s’empresse de lui montrer des choses mais Leonnie est négatif, faisant à chaque fois une moue sur son visage. La vendeuse lui demande alors, « c’est pour quelle occasion, ça m’aidera sûrement ? » Tout en lui montrant quelques modèles, le body en col V, avec le dos nu, en dentelle transparent, en string. Leo la regarde mon dieu qu’elle est en train d’insulter sa meilleure amie à l’instant même. « Pour un paris ! » Lui répond alors Leonnie, jouant franc-jeu, pour qu’elle se retire l’image qu’elle achète un body pour un éventuel petit-ami.

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La situation pourrait être pire pour Leonnie, car Lisa pourrait choisir elle-même le body de sa meilleure amie. Mais la patineuse fait grâce de cela à sa meilleure amie qui semble aussi peu ravie de cette hypothèse que Lisa avait put l'être un peu plus tôt lorsque sa meilleure amie avait proposé de modifier leur après-midi déconnade entre copines en journée de révisions pour préparer les examens que la jeune femme doit encore passer alors qu'elle est en fin de cursus, enfin. La brune proteste férocement et provoque le rire de sa meilleure amie alors même que cette dernière a pourtant bien dit qu'elle ne compte pas lui imposer ça. Mais la prochaine fois qu'elle voudra lancer un paris, Leo y réfléchira à deux fois. Quand on joue au jeu des défis, soit on gagne, soit... on perd. Pour ne parodier aucune célèbre série et sa grande méchante, évidemment. Mais Leo a voulu prendre un risque et maintenant elle doit assumer celui-ci. Parce que si Lisa avait été à sa place, sa meilleure amie ne l'aurait pas gracié, loin de là. Lisa aurait sûrement eut un défis difficile à réaliser. Leonnie a bien montré sa perfidie la dernière fois et Lisa sait pertinemment que sa meilleure amie pourrait encore se montrer aussi cruelle dans ses idées, même si la patineuse n'a pas put relever le défis de la dernière fois.

Les deux filles s'installent pour manger tranquillement mais Lisa, rapidement, fait la moue quand elle réalise que Leo a volé, dans le magasin tout à l'heure. Et la demoiselle sait que c'est par frustration de ne pas avoir été élue vainqueur de leur compétition. Mais ce n'est sûrement pas une raison pour se venger par un acte aussi répréhensible, et enfantin. Lisa n'est pas ravie et elle sermonne sa meilleure amie. Des deux, c'est sûrement elle qui a le plus la tête sur les épaules. Leonnie a ce petit côté à la fois femme-enfant, princesse, et un peu provoquant. Elle aime jouer avec le feu et Lisa en a parfaitement conscience. C'est donc son rôle à elle de temporiser et essayer de raisonner sa meilleure amie, une tâche qui n'est pas toujours facile. Parce que Leonnie sait aussi entraîner Lisa dans ses conneries et briser les bonnes résolutions, les bonnes pensées, de la patineuse par moment. Elles s'influencent largement l'une-l'autre, de fait.

«- Mouai...» soupire Lisa. «Je te connais figure-toi, pimprenelle ! Je sais que demain tu auras déjà oublié ces mots et que tu feras une nouvelle bêtise dès que tu en auras l'occasion !» remarque la demoiselle.

Elle connaît bien sa meilleure amie Lisa, elle la connaît si bien. Comme elle sait que cette dernière fera tout ce qu'elle peut pour ne pas avoir à affronter le défis qui lui a été lancé, même si elle n'osera pas le refuser elle-même. Non, Leonnie préfère penser à des sauf-conduit que de s'avouer vaincu mais ça, Lisa en a parfaitement conscience. Manque de chance pour la brunette alors qu'elles quittent le fast food pour rejoindre la boutique de lingerie, Lisa sait aussi pertinemment qu'au vu de la silhouette de son amie elle n'aura aucun mal à trouver quelque chose, ce qui semble contrarier la Dietrich plus qu'autre chose mais qui amuse considérablement Lisa.

La boutique est pour la patineuse comme la caverne d'Ali Baba et cette dernière ne se fait pas prier pour farfouiller dans les bodys et les ensemble, à la recherche de perles rares, même si ce n'est pas pour elle que la demoiselle est là en premier lieu. Une vendeuse approche des deux filles en demandant comment les aider et Lisa indique être à la recherche de bodys pour Leonnie ce qui lui vaux un regard noir de la part de l'intéressée, dont la patineuse n'a cure, connaissant bien sa meilleure amie. Et rapidement, si la vendeuse a sourit, elle retrouve son professionnalisme et présente plusieurs modèles à la future policière, dont un qui attire particulièrement l'oeil de Lisa qui le demande pour elle, alors que sa meilleure amie boude tout ce qui lui est présenté, si bien que la vendeuse perd un peu de son assurance et est obligé de demander des précisions pour cibler ses propositions.

«- Oui, je suis missionné par son copain !» assure Lisa après la réplique de son amie, de peur que la vendeuse ne les foute dehors, bien qu'elle n'oserait pas, à cause de la réputation de Benett qu'elle a déjà souvent vu dans la boutique avec Lisa. «Celui-là m'a l'air très bien, elle va l'essayer !» demande la jeune femme en évoquant le body noir, assez simple, que montre la vendeuse, avant d'adresse un petit air entendu à Leonnie.

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Tout le monde le sait Leonnie n’excelle pas dans la perte d’un challenge, elle n’a pas cette réputation en tout cas, c’est certain. Alors que les deux s’arrêtent un instant pour reprendre des forces, une après-midi shopping et taquinerie les attend toute les deux. C’est pourquoi Leonnie préfère reprendre des forces surtout qu’elle va devoir jouer les tops models en essayant des body dans un peu moins d’une heure, et si Leonnie échappe à ça actuellement, elle le sait que sa meilleure amie ne tardera pas à mettre les deux pieds dans le même plat. Qu’elle ne la lâchera pas aussi facilement, bien trop ravie d’avoir gagné cette fois face à la futur flic. Perdre n’est pas dans son habitude, ce n’est pas quelque chose qu’elle aime particulièrement et rien que pour ça, on peut encore voir sa mine boudeuse qui se lit facilement sur son visage pour les personnes qui la connaissent un petit peu. Mais comme elle tient beaucoup à sa meilleure amie, Lisa ne lui propose pas de choisir elle-même les bodys. Leo devrait-elle l’en remerciait pour ça ? Sans doute. Pour autant Leonnie est une femme qui prend beaucoup de chose à la dérision, malgré son statut, et quand on regarde dans quelle famille elle est née, on peut trouver ça étrange. Car elle est censé être une fille sur qui on peut prendre modèle, un exemple pour ses proches et ce n’est pas faux. Même si parfois elle peut agir sur un coup de tête, foncé droit devant elle sans réfléchir, elle est aussi une femme à qui on peut se confier, à qui on peut avoir une confiance aveugle. A condition de rentrer dans ce qu’elle appelle l’élite. Leonnie Dietrich n’est pas facile d’approche, bien qu’elle va facilement vers les autres, qu’elle est polie et souriante. Il n’empêche que parfois elle n’en fait qu’à sa tête, qu’elle n’aime pas qu’on lui impose les choses ! « Mouai... Soupire sa meilleure amie avant de reporter son regard sur celle-ci et d’ajouter, je te connais figure-toi, pimprenelle ! Je sais que demain tu auras déjà oublié ces mots et que tu feras une nouvelle bêtise dès que tu en auras l'occasion ! » Leonnie faire ça ? Elle est outrée c’est tellement pas elle ! Aussi elle ne peut s’empêcher de laisser un sourire se dessinait sur son visage parfaitement angélique, à cet instant plus qu’habituellement. Parce que si il y a bien sur cette terre quelqu’un qui la connait le mieux c’est bien cette jeune femme juste en face d’elle. Mieux que personne Lisa sait parfaitement dans quoi elle s’engage quand elle affronte du mieux qu’elle peut la future policière. « Moi faire une bêtise ? Jamais ! » La voix légère et rieuse de Leonnie se laisse s’éparpiller dans le restaurant, alors qu’elles finissent de manger et qu’elles ne tardent pas à sortir. Elle n’y peut rien Leonnie, elle a toujours été ainsi et ce n’est pas demain qu’on la changera, oh ça non ! Arrivant devant le magasin, elle soupire, elle cherche un échappatoire, subtile d’échapper à tout ça. Mais le néant, rien ne lui traverse l’esprit et si elle repousse la montre au maximum elle ne veut éveiller aucun soupçon. Alors c’est avec incertitude et lenteur qu’elle finit par refermer la porte d’entrée comme si cela avait toute son importance. Elle la maudissait tellement à cet instant. Elle allait sûrement revenir sur sa décision de partir en Grèce avec elle, c’est certain ! Dans le magasin, Leonnie ne trouve pas de tenue, tout simplement parce qu’elle ne fait aucun effort. Parce que c’est une vraie tête de mule et que dès lors qu’elle perd, c’est peine perdue pour les autres. C’est comme ça ! Cela fait maintenant plusieurs minutes qu’elles tournent dans le magasin si Lisa trouve plein de trucs, Leo ne souhaite pas donner raison à sa meilleure amie, et la vendeuse s’empresse de venir dès qu’elle a finis avec ses derniers clients. Après de brèves discussions avec la vendeuse, elle lui dit ouvertement la stricte réalité : qu’elles sont ici non pas par plaisir, ou pour faire un cadeau sexy à son éventuel petit ami, mais bien à cause d’un défi perdu. Lamentablement échoué par elle-même d’ailleurs. Lisa fait les gros yeux et reprend alors, tentant de rattraper le coup quand elle voit le visage de la vendeuse, « oui, je suis missionné par son copain ! Leonnie manque de s’étouffer, se raclant la gorge tout en envoyant un superbe et magnifique regard noir à sa meilleure amie, elle ne perd rien pour attendre. Quand la vendeuse reporte son regard sur le futur flic, celle-ci lui fait un radieux sourire, un radieux alors qu’on sent en plein nez l’hypocrisie de ce dernier. Celui-là m'a l'air très bien, elle va l'essayer ! » Lisa reprend alors la vendeuse se dirige vers les cabines d’essayage, comprenant bien que Leo n’a pas son mot à dire, si Leo ne bouge pas, Lisa la pousse légèrement pour qu’elle emboîte le pas de la vendeuse, et celle-ci tire la langue en direction de son amie avant de se diriger elle-même vers les cabines. Elle savait très bien où elles étaient, inutile que la vendeuse ramène ses fesses elle aussi, nan mais oh ! Leonnie ne se fait pas prier, rentre dans la cabine, ce n’était pas comme si essayer des vêtements ne lui plaisait pas. Ce qu’elle n’aimait pas c’est d’être forcé de le faire. Elle referma le tissu du rideau avant de se déshabiller pour mettre le fameux body noir. Elle laissa son regard se perdre dans le miroir intérieur un instant, trouvant presque que ça lui allait bien. Affreusement bien même ! Elle tira alors le rideau et Lisa pouvait découvrir son amie en beauté mais avec un visage décomposé, se cachant derrière un sourire taquin. Elle se prenait au jeu, c’est certain. Heureusement personne d’autre dans les vestiaires. « Comment tu trouves ? » Elle ne comptait pas le moins du monde l’acheter et offrir une énième victoire à sa meilleure amie, même si elle le trouvait sympa, Leo est surtout mauvaise perdante, avant tout !

« on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret... » lisa hampton & leonnie dietrich

Sa meilleure amie n'apprécie pas du tout la saveur de la défaite et tout, chez elle, ne manque pas de le laisser transparaître depuis le moment même où Lisa a été déclarée grande gagnante du concours organisé par nul autre que Leonnie elle-même, après tout. Si cette dernière n'avait pas voulu tendre un piège à sa meilleure amie, elle ne se serait pas elle-même embourbé dans celui-ci, ni plus ni moins. Si bien que Lisa n'a pas de regrets à chercher un gage pour sa meilleure amie, consciente que cette dernière ne l'aurait pas épargnée, si elle avait eut elle aussi l'occasion de lui donner un gage. Elle avait été terrible la dernière fois, d'ailleurs et méritait bien que Lisa le soit un peu en retour, malgré sa gentillesse naturelle. Mais Leonnie se venge de sa défaite, évidemment, Lisa aurait put le parier, alors qu'elle avoue avoir volé dans le magasin, pour punir le pauvre vendeur. Dans le dos du vigile et dans le dos de ce dernier, elle a réussit son larcin et elle en est fière, même si Lisa la dispute un peu. Son rôle, de future avocate. De future représentante de la justice, qu'elle prend à cœur. Leonnie promet qu'elle ne le fera plus mais Lisa la connaît bien, très bien même et elle ne se laisse pas le moins du monde avoir par l'air faussement innocent que sa meilleure amie dessine sur son visage. Elle sait que Leonnie aura tôt fait de faire une nouvelle bêtise, même si cette dernière assure ne jamais en faire.

«- Vas-y, fait moi prendre des vessie pour des lanternes...» souligne Lisa amusée. «Vingt ans que je te connais mademoiselle, je sais parfaitement comment tu es, figure toi !» annonce la rouquine.

Elles se connaissent bien toutes les deux. Très bien même. Elles savent sans nul doute tout de l'autre. Vraiment tout. Comme deux meilleures amies, après tout. Lisa sait bien quel genre de femme est Leonnie. Comme cette dernière peu facilement n'en faire qu'à sa tête. Quand elle n'est pas décidée, Leonnie, c'est toujours difficile pour les autres et ce même pour sa meilleure amie. Comme cette dernière le remarque rapidement, quand elles arrivent au magasin Victoria's Secret, où Leonnie ne fait évidemment aucun effort pour accomplir le gage que sa meilleure amie lui a lancé. Si bien qu'une vendeuse approche pour venir en aide à la jeune Dietrich, mais cette dernière boude cette main tendue et oblige sa meilleure amie à intervenir pour rattraper le coup, quand elle se montre trop honnête avec la venseuse. Lisa ne veut pas avoir d'histoires dans ce magasin, elle y vient trop souvent avec Benett et apprécie trop les modèles pour s'y risquer. Alors elle ment un peu, beaucoup, pour ne pas avoir de problèmes, en maudissant un peu Leo au passage, quand-même.

Lisa choisit un modèle pour Leonnie, alors et elle se retrouve à pousser un peu son amie vers les cabines comme cette dernière y va vraiment à reculons, c'est le moins que l'on puisse dire. Lisa attend patiemment, ensuite, que son amie sorte. Quand cette dernière aura accompli son défit, alors Lisa pourra à son tour se glisser dans une cabine d'essayage et essayer un peu tout ce qu'elle a sélectionné. Trop de choses, comme souvent. Mais elle sera raisonnable, elle le sait. Comme toujours. Elle observe les dessous avec convoitise, mais son amie sort, perturbant ses pensée. Lisa songe qu'elle a bon goût, qu'elle a l’œil pour ces choses là, car sa copine est très belle, ainsi apprêtée, même si elle ne semble pas décidée à orner le tout d'un vrai beau sourire.

«- Parfaite !» annonce Lisa en levant le pouce en l'air. «Il ne te reste plus qu'à aller demander l'avis d'un charmant monsieur ou d'une belle madame !» rappelle la jeune femme en battant des paupières innocemment.

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If one of us dies, I hope I die first 'cause I don't wanna live without you, I don't wanna ever learn how to fall asleep without you. Maybe I can break the curse and I can be in love forever, if i die first.
c. Frimelda

« on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret... » lisa hampton & leonnie dietrich

Certes c’est elle qui a eu l’idée de ce défi, de mettre un gage au bout de la gagne mais elle ne savait pas qu’un crétin la rendrait perdante. Bien évidemment mauvaise perdante, si elle l’avait su, elle n’en aurait jamais parlé ! C’est certain et Lisa la connaissait suffisamment pour le savoir. Alors elle en jouait c’était plus fort qu’elle, même si Leonnie lui tirait la langue. Lisa prenait encore plus sa victoire comme une petite vengeance à en voir son regard brillant, ce sourire pétillant au coin de ses lèvres, mais surtout à l’avoir fait languir comme jamais pour lui dire quel défi Leonnie devra relever. Défi qu’elle relèvera même si elle maudira probablement Lisa en même temps ! Et quand Leonnie avoue que jamais elle recommencera son vol, qu’elle regrette et pourtant elle met tout en œuvre, le battement de cil, le visage angélique, elle minaude Leo, avec sa petite voix légère. « Vas-y, fait moi prendre des vessie pour des lanternes... elle ne pourrait pas berner sa meilleure amie qui est l’une qui la connaît le mieux, Vingt ans que je te connais mademoiselle, je sais parfaitement comment tu es, figure toi ! » Leonnie lui tire la langue avant de lui avouer mettant ses bras le long de sa poitrine comme si elle lui boudait ! « Les gens peuvent changer ! » Si si c’est vrai, les gens peut-être, Leonnie pour rompre ses caprices un peu moins, c’est certain ! Finalement elles se lèvent, se retrouvent rapidement dans le magasin alors qu’elle voulait faire tenir le plus longtemps sa promenade, mais sans même que Lisa ne s’en rende compte, c’est certain ! Elle finit par trouver un truc simple, noir que la vendeuse lui présente, qu’elle trouve banale, mais qui fera l’affaire pour les prochaines minutes. Elle n’est pas décidé à coopérer on dirait Elias quand Leo le traîne dans les magasins c’est inquiétant mais ça ne semble pas perturber son petit jeu. Finalement elle referme le rideau, se change et quand elle ouvre le rideau et qu’elle demande à Lisa ce qu’elle en pense, celle-ci lui répond, « parfaite ! S’exclame t’elle en levant le pouce en l’air avant de paraître grossière dans ses propos quand elle lui rappelle le deal, il ne te reste plus qu'à aller demander l'avis d'un charmant monsieur ou d'une belle madame ! » Lisa se pousse pour la laissé passer, alors que Leonnie passe la frontière de la cabine tel une princesse qui fait une grande rotation. C’est osé c’est certain, et Lisa la mettait dans une situation délicate, elle tenterait de demander à quelqu’un de seul, seul bémol personne dans les parages, elle n’allait quand même pas aller dans le magasin pour demander un tel truc. « Qu’est-ce que tu peux être grossière parfois… » Avoue t’elle, en passant devant elle avant de se fondre dans le couloir qui mène aux différentes cabines, se plaçant devant le miroir d’une manière presque trop naturelle, marchant tel un mannequin, sur un podium. La tête haute, qui fixait son image qu’elle renvoyait dans la glace, un couple rentre, la femme la regarde légèrement en biais, avant de rentrer dans la première cabine, marmonnant quelque chose, Leonnie n’y fait pas gaffe alors qu’elle jette son plus beau regard à l’homme. Mal à l’aise, elle tente de garder la face, devant le miroir, l’homme à côté d’elle qui devait être aussi mal à l’aise qu’elle à en voir qu’il fixait tout sauf de son côté. « Comment vous me trouvez ? » Sa voix résonne alors dans les oreilles de l’inconnu devant le regard insouciant de sa meilleure amie, qui semble être fière d’elle. Il bégaye quelque chose comme ‘jolie’ alors qu’il se casse illico presto hors de la salle d’attente des cabines, non cher monsieur, Leonnie ne cherche pas à vous mettre dans son lit, et elle pivote en direction de Lisa, la foudroyant du regard avant de s’enfermer dans la cabine et de tirer un coup sec sur le rideau. Mission accomplie !

« on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret... » lisa hampton & leonnie dietrich

De toute évidence, la défaite a du mal à passer pour Leonnie et Lisa ne peut que le constater sur le visage de la jeune femme, qui trahie l'agacement à savoir qu'elle a perdu. La belle savoure sa victoire cependant, comme elle connaît sa meilleure amie et sait parfaitement que cette dernière ne se serait pas gênée pour savourer la sienne, ainsi qu'elle l'avait déjà eut fait par le passé, quand elle en avait eut l'occasion. La patineuse ne compte pas bouder son plaisir seulement en raison de l'air morose de Leonnie et cette dernière devra, elle s'en doute forcément, remplir sa mission, accomplir son gage, si elle ne veut pas perdre la face devant sa copine, qu'elle a voulu piéger. Car Lisa sait que si Leonnie avait soupçonné cette défaite, alors la jeune femme n'aurait jamais proposé ce gage à la fin. Non, elle voulait seulement s'amuser aux dépends de sa meilleure amie... et c'est cette dernière, en fin de compte, qui va pouvoir en profiter. Non sans avoir cela dit, au préalable, grondé sa copine pour le mauvais tour qu'elle a joué au vendeur puisqu'elle l'a volé, sans qu'il ne s'en rende compte, tout cela pour le punir de l'avoir déclarée perdante. Il faut dire que Lisa a mis le paquet dans sa tenue pour obtenir sa victoire. Et ce que sa meilleure amie a fait est mal. Très mal. Alors qu'elle promet qu'elle ne recommencera plus, la future avocate n'est pas dupe. Elle connaît parfaitement Leonnie, après tout et elle ne manque pas de le lui faire savoir.

«- Mouai... Les gens peuvent mais je te connais suffisamment pour savoir que cette petite tête c'est toujours annonciateur d'une autre bêtise à venir, mademoiselle ! J'te soupçonnerai presque d'être déjà en train d'y réfléchir !» remarque Lisa en esquissant un sourire.

Elle connaît Leo peut-être mieux que n'importe qui d'autre après tout, c'est sa meilleure amie, depuis qu'elles sont toutes petites, depuis le bac à sable. Une amitié comme ça vous lie forcément l'une à l'autre pour toujours, alors qu'elle dure dans le temps. Le fait est que Leonnie dit toujours qu'elle ne recommencera pas. Avant de refaire la bêtise pour laquelle on l'a grondé. Et chaque fois elle fait ce petite sourire d'ange pour ne pas se faire gronder. Son amie n'est pas dupe et la supercherie avec elle ne manque plus vraiment. Parce qu'elle la connaît trop bien, de même que Leonnie la connaît par cœur.

«- Moi ? Pardon ? Je dis rarement un mot plus haut que l'autre, mademoiselle ! Je ne suis pas grossière, je suis très bien élevée. Ne cherche pas à te défiler va !» annonce la jeune femme amusée.

Un couple finit par entrer, la femme rejoignant une cabine, avant que Leonnie n'approche du conjoint de cette dernière, pour poser la fameuse question, qui semble mettre l'homme bien mal à son aise, provoquant dans un même temps le rire discret de la future avocate. Et l'homme prend rapidement la poudre d'escampette, avant que Leonnie ne foudroie sa meilleure amie du regard. Lisa rit, avant d'entrer dans une cabine pour essayer son premier body, avant de sortir la tête pour chercher Leonnie.

«- Tu peux me donner ton avis ?» s'enquit-elle avant d'écarter un peu le rideau pour se montrer à Leonnie quoiqu'elle-même se trouve belle, dans son body rouge, ses jambes sculptées par le patinage, ses formes légères mises en valeur par la coupe.

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« on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret... » lisa hampton & leonnie dietrich

Elle n’avait pas été très à l’aise c’est vrai. A l’idée que sa meilleure amie est les cartes en mains et puisse lui faire faire ce qu’elle désirait sans que Leonnie ne puisse riposter. Leonnie est réputée pour aimer avoir le contrôle sur sa vie, sur ses envies. Aussi c’est la raison pour laquelle elle n’a pas été très sympa avec le vendeur, et ne compte pas l’être les prochaines fois si elle y retourne. Elle va y retourner ? Pas pour le moment c’est certain, elle a la rancune tenace Leo ! Mais quand elle saura qu’un nouveau ou nouvelle vendeur/vendeuse y a pris place, pourquoi pas ? Elle aime les défis Leonnie, ça l’a toujours animé ! Lisa le sait mieux que personnes, elles se défient souvent toute les deux, ça les amuse ! Parce qu’elle a beau dire Lisa, elle a beau rouspéter après sa meilleure amie, elle n’est jamais la dernière à partir dans les défis. Ou à les réaliser à la seule condition qu’elle ne soit pas draguée ou ramer devant les mecs. Elle répète à Leonnie que Benett lui convient aisément et que jamais elle prendrait le risque de le perdre, pour un jeu. Et finalement, elle a bien raison Lisa, probablement qu’à sa place elle ferait de même. Enfin si elle rencontrait le bon, car Leonnie a souvent papillonner à gauche, à droite sans forcément sentir cette petite étincelle, la même qui l’enflamme. Cette étincelle qui fait perdre ses moyens, qui illumine le tout. C’est compliqué pour la jeune femme de s’ouvrir, et surtout depuis la mort de Jaime. Au départ de Vince, elle s’était raccrochée à ce garçon turbulent, un oiseau de mauvais augure, sans aucun doute. Leonnie l’a toujours su, pire encore c’est la raison pour laquelle sans doute, elle s’était accroché à lui si fermement. Elle déteste faillir alors elle a essayé de tenir bon. De le rendre meilleur, de lui donner cette seconde chance que la vie ne souhaitait lui filer. Mais elle est là la difficulté. « Mouai... Les gens peuvent mais je te connais suffisamment pour savoir que cette petite tête c'est toujours annonciateur d'une autre bêtise à venir, mademoiselle ! J'te soupçonnerai presque d'être déjà en train d'y réfléchir ! » Leonnie lui sourit lui montrant alors toute ses dents blanches. Comme elle le faisait souvent quand la personne n’avait sans doute pas tort et qu’elle cherchait quelque part à se faire violence, à se faire pardonner d’un truc futur. Lisa elle-même ignorait le mal être de sa meilleure amie, car pour elle, elle est une nana toujours pleine de vie, souriante, croquant la vie en pleine dent. Sans se soucier des éventuelles conséquences ! Parce que Leonnie ne s’ouvre pas aux autres sur ses réels sentiments. Elle a peur de s’écrouler, de ne plus pouvoir se relever, alors elle fait comme si de rien était. Comme si rien ne la touchait. Mais Lisa doit le sentir, même si elle ne lui en parle pas, que depuis la mort de Vince, quelque chose a changé en elle. « Moi j’peux pas ? » Demande Leonnie d’un air offusquée, posant les mains sur sa taille tout en fixant Lisa. Comme ça pour mademoiselle Hampton, tout le monde pouvait changer même les pires obstinés, et les plus récalcitrants, mais pas elle ?! Et même si c’était vrai, et même si Lisa ne se trompait pas sur ça, Leonnie n’était pas contente, à en voir sur son visage. Lisa poursuit, « moi ? Pardon ? Je dis rarement un mot plus haut que l'autre, mademoiselle ! Je ne suis pas grossière, je suis très bien élevée. Ne cherche pas à te défiler va ! » Elle lui tire la langue, avant de rentrer comme une princesse dans la cabine, pour se changer. Elle venait d’accomplir sa mission haut la main mais l’homme gêné venait de sortir de la salle d’attente des cabines. Lisa en profita pour rentrer dans la cabine d’à côté. Une fois rhabillée Leonnie ouvre le rideau et n’aperçoit pas son amie, mais quand elle tourne la tête elle voit que les rideaux de la cabine d’à côté sont tirés et aperçoit la chaussure de Lisa qui dépasser légèrement, elle comprend vite qu’elle est partie essayer ses affaires. Quelques secondes après le rideau se rouvre devant le regard amusé de l’Allemande qui contemple silencieusement son amie. « Tu peux me donner ton avis ?» Elle la regarde, Lisa avait opté pour un body rouge qui lui allait à merveille, elle tourne sur elle-même avant de reposer ses yeux sur Leonnie, qui lui répond, « tu es belle comme un cœur, si Benett ne retombe pas amoureux de toi une seconde fois je m’appelle plus Leonnie… » Et c’était bien vrai !

« on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret... » lisa hampton & leonnie dietrich

Elle n'est pas sotte Lisa. Et pas aveugle non plus. Derrière les sourires de Leonnie, elle sait le mal qui ronge la future policière. Parce qu'elle subit le même triste sort. Lisa aussi, a perdu un frère. Andrew. Son jumeau. Sans jamais l'avoir connu. Parce qu'elle a eut la chance de vivre, quand il a rendu le dernier soupir sans avoir jamais ouvert les yeux. Il y a ce manque en elle. Et cette impression parfois que quelque chose existe, au-delà de la mort. Parce que parfois, elle ressent de drôles de choses, comme si son frère était là. Elle n'en parle pas, ça ne veut pas dire que ce n'est pas sut. Mais elle connaît Leonnie, Lisa. Elle le connaît comme personne et elle sait bien alors que parfois, surtout dans ce genre de cas, il vaut mieux ne pas poser de questions, ne pas forcer la discussion. Leonnie sait qu'elle trouvera toujours Lisa, quand elle aura envie ou besoin d'un parler. Mais la patineuse ne la forcera jamais à aborder le sujet, à moins que ce ne soit d'une importance capitale.

«- Je dis pas que tu ne peux pas. Je dis que tu n'en as pas l'intention et que je sais que tu mijote déjà quelque chose, ça se voit rien qu'à ta tête ma vieille !» assure Lisa, amusée par la réaction de sa meilleure amie.

La patineuse et future avocate ne résiste pas au plaisir de taquiner sa meilleure amie. Parce que pendant qu'elles se chahutent un peu, elle songe que Leonnie pense moins à la peine, à l'absence, au manque et à tout ce qui peut vous pourir l'existence. Le manque, Lisa ne connaît trop bien. Elle manque de on jumeau depuis toujours. Et elle a manqué de son père pendant dix-sept ans. Alors rien ne lui fait plus peur que l'abandon, que la solitude. Elle sait ce que ça peut faire et comme ça peut vous remuer au plus profond de votre être. Vous faire mal encore et encore, sans jamais vous lâcher. Jusqu'à ce que le manque soit comblé. Mais parfois, y'a rien qui peut vous en sauver.

Lisa laisse Leonnie aller retirer son body, en même temps qu'elle entre dans une cabine elle-même pour essayer rapidement une de ses trouvailles, qu'elle montre finalement à Leonnie, en écartant le rideau. Le commentaire de sa meilleure amie la fait sourire. Benett, il est déjà amoureux d'elle. Fou amoureux même. C'est bien ça le problème, sans que Lisa ne le sache. Tout aurait été bien plus facile s'ils n'avaient pas étés amoureux tout les deux. Parce qu'il en a oublié sa famille trop souvent Benett, pour passer son temps avec celle qui lui donnait l'impression de revivre. Son rayon de soleil, dit-il. Il enchaîne les conneries, là est le soucis. Parce qu'il l'aime, justement. Et quand on s'aime autant, est-ce qu'on peut s'aimer encore plus ? Lisa n'en sait rien. Mais il l'aime, ça elle le sait, le ressent quand il le dit. Il n'a jamais voulu le lui dire tant qu'il n'en était pas certain. Mais il le dit à présent. Alors elle sait que c'est vrai.

«- T'es pas objective Leo.... Mais il adore le rouge sur moi.» admet Lisa, avant d'esquisser un sourire. «Même s'il préfère me l'enlever.» remarque-t-elle. «Tu crois qu'on peut retomber amoureux de quelqu'un qu'on aime déjà aussi fort ?» questionne la future avocate.

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On dit que le temps finit par cicatriser les plaies. Qu’on finit un peu par s’apaiser mais Leonnie reste convaincue qu’on ne peut pas réparer toute les blessures, qu’il y reste encore quelques séquelles possible. Elle n’avait jamais songé à pardonner, ou à trouver un remède pour se sentir mieux. Ca lui semblait dérisoire de vouloir tout réparer en un claquement de doigt. Surtout quand ce n’est pas ce que l’on souhaite, c’est ainsi que Leo évite soigneusement le sujet. A l’heure actuelle, elle ne cherchait pas à remplacer ce frère disparu, elle ne cherchait encore moins à affronter ce deuil. Trop brutal, trop frais encore. Toujours ce trop qui vient semer le doute en elle. Leonnie ne préfère pas y penser, elle préfère vivre sans se souvenir de lui. Même si il est mentir de dire qu’elle y parvient. Mais sa meilleure amie arrive à lui faire changer les idées elle parvient même à la faire réagir sur un tout autre terrain, tout autant miné et Lisa le sait. Elle connaît Leonnie mieux que personne dans ce monde, elle sait qu’auprès d’elle, elle n’aura jamais le dernier mot, pas aussi facilement du moins. « Je dis pas que tu ne peux pas. Je dis que tu n'en as pas l'intention et que je sais que tu mijote déjà quelque chose, ça se voit rien qu'à ta tête ma vieille ! » Bien sûr qu’elle pourrait ! Si vraiment Leonnie avait envie, elle pourrait aisément ! Okay parfois elle est têtue et quand elle a une idée dans la tête elle ne l’a pas ailleurs, mais pour autant, elle pourrait facilement ne pas avoir d’idée qui puisse faire son chemin ou ne pas vouloir s’y référer tout simplement ! Pourtant se dessine sur ce visage angélique un sourire, ce même sourire qui effraie souvent les gens qui la connaissent le mieux. Ce même sourire qui peut parfois faire poser des questions. « Non je n’ai pas l’intention c’est évident ! » C’est même pire qu’une évidence à tel point que Leonnie n’a pas eu la force de démentir, et puis parce qu’elle se plait ainsi, en vraie chipie qui fait tourner ses proches en bourrique ! Bonne vivante, elle finirait pas manquer aux plus récalcitrants c’est certain ! Son amie finit par essayer ses body qu’elle a choisis en rentrant dans la cabine d’essayage. Et quand elle en ressort pour demander à sa meilleure amie comment elle la trouve, Leo la regarde un instant. Elle la trouve jolie, très jolie et le lui dit simplement. Sa blague sur le fait qu’elle ferait fondre et qu’elle ferait tourner la tête une seconde fois la tête à Benett laisse Lisa remplie de questions. « T'es pas objective Leo.... Mais il adore le rouge sur moi, elle hausse les épaules, pourquoi ne serait-elle pas objective ? Leo n’est pas du genre à m’nager ses proches, si elle n’aime pas elle le dit, Même s'il préfère me l'enlever. » Si Leonnie était en train de manger un truc elle se serait sûrement étouffée devant de tel propos, aussi elle finit par sourire avant de rétorquer en lui tirant la langue, « épargne-moi tes détails… ! » Elle rigolait de bon coeur, presque offusquée. Leonnie voyait bien que Lisa était perturbée, qu’elle réfléchissait aussi, beaucoup, et sa meilleure amie ne manqua pas de lui dire ce qui n’allait pas. Quelle genre de question la taraude plus que la normale, « tu crois qu'on peut retomber amoureux de quelqu'un qu'on aime déjà aussi fort ? » Est-ce réellement important de savoir ça ? Et surtout est-ce que Leonnie pourrait avoir cette réponse en tête ? Sans aucun doute que non, à voir ses amours désastreux mais surtout qu’elle ne fait rien pour changer la donne, « Je sais pas Lisa, je ne suis pas vraiment la bonne personne pour connaître cette réponse… » Elle hoche sa tête avant de lui rétorquer, changeant complètement de sujet. « Allez change-toi, on a encore une autre boutique à visiter et crois-moi celle-là tu vas avoir les yeux brillants ! » Mystérieuse, un sourire au coin de ses lèvres, elle repoussa Lisa dans la cabine avant de tirer le rideau, espérant qu’elle ne mette pas trop de temps.

« on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret... » lisa hampton & leonnie dietrich

À les regarder plaisanter, les deux amies, à les regarder se défier et rire ensemble, personne ne pourrait penser qu’elles partagent tout au fond de leurs coeurs, un même traumatisme. Celui d’avoir perdu un frère. Son aîné, pour Leonnie. Son jumeau, pour Lisa. Et si cette dernière n’a même jamais eut le temps de connaître Andrew, elle ne sait que trop bien comme sa meilleure amie peut souffrir de l’absence de son aîné qu’elle a tant aimé, comme elle-même souffre de l’absence de ce frère qu’elle n’a jamais connu. Et puis, il lui manque à elle aussi, Vince. Forcément. Parce qu’elle connaît les Dietrich depuis qu’elles sont toutes petites, avec Leonnie. Alors d’une certaine manière, elle a un peut grandit avec ces derniers. Et elle ne comprend pas plus que Leonnie, pourquoi l’histoire de son aîné a connu une fin aussi tragique. Quel mal a put le ronger à leur insu, pour qu’il décide de mettre un terme à son existence. Ce sont des questions que Lisa se pose parfois, évidemment, depuis cette terrible nuit du début de l’année 2018. Mais le passé ne peut se réécrire et, puisqu’elle ne peut obtenir de questions à ses réponses, son rôle reste de changer les idées à Leonnie. De s’assurer que cette dernière se porte bien, aussi bien que possible en tout cas. Elle a beau ne rien dire, Lisa, ne pas parler de cette disparition, elle n’est pas aveugle pour autant et elle surveille sa meilleure amie. Leonnie ne veut pas parler, alors la plus jeune ne la brusque pas. Mais la future flic sait qu’elle peut compter sur l’avocate, que cette dernière sera toujours là pour elle, pour l’écouter. Elle sait, que Lisa peut comprendre sa peine, quand chaque 2 mai ravive toujours ce même manque, cette même émotion, mêlée de joie et de tristesse.

«- Je m’en doute très chère, je m’en doute !»

Lisa connaît suffisamment bien Leo pour savoir que quand cette dernière promet quelque chose en faisant cette tête là, ce n’est jamais bon. Ça sous-entend souvent qu’elle va faire exactement le contraire de ce qui a été dit, sinon ce ne serait tout simplement pas drôle. Lisa ne se laisse pas avoir par l’air angélique de sa meilleure amie, parce qu’elle a trop l’habitude de celui-ci pour ne pas flairer les mauvais coups dont Leo est capable. Elle se méfie, Lisa. Parce que Leonnie peut être parfaitement redoutable quand elle s’en donne la peine. Et ce vol, Lisa ne cautionne pas, tout en sachant que Leonnie a beau promettre de ne pas recommencer, un autre tour finira par envoyer valdinguer cette résolution.

Elle essaie ses bodys, Lisa, avant de se montrer à Leonnie, attendant l’avis de cette dernière sur son allure. Le commentaire de sa meilleure amie ne manque pas de la faire sourire, alors que Lisa l’accuse de ne pas être objective. Mais elle sait dans le fond que Leonnie l’est, que Leonnie ne mentirait pas, si ça ne lui allait pas. Seulement, Lisa a toujours un peu de mal avec les compliments. Même si son histoire avec Benett booste sa confiance en elle, même si l’avocat a ce genre de pouvoir sur elle, parfois le naturel revient au galop. Et pour éviter d’être trop gênée, la demoiselle n’hésite pas à taquiner sa meilleure amie, en arrachant un air scandalisé à cette dernière qui refuse d’avoir plus de détails, quand Lisa affirme que Benett a beau adorer les bodys rouges sur elle, il préfère les lui retirer.

«- Petite nature.» commente Lisa amusée. «Je ne t’ai pas fais un exposé détaillé des positions, te plaint pas !» renchérit la patineuse avant de rire, franchement, face à la mine de Leonnie.

Mais elle ne rit pas longtemps, Lisa. Parce que Leonnie a parlé de faire craquer Benett une nouvelle fois. De le faire retomber amoureux. Mais quand on s’aime comme ils s’aiment, tout les deux, c’est possible ? On peut retomber amoureux de quelqu’un dont on est déjà amoureux ? De quelqu’un qui perce les nuages sombres de notre vie ? On peut vraiment retomber amoureux, quand on aime déjà l’autre aussi fort que Benett l’affirme ? Elle ne sait pas répondre, Leonnie, la renvoyant dans sa cabine pour se changer. Lisa essaie encore d’autres trucs, vite fait, tout en questionnant Leo.

«- Quelle boutique ?»

Elle fait vite, Lisa, avant d’observer les bodys. Elle reste raisonnable, ne va pas tout acheter, quand-même. Elle en rend à la vendeuse qui les envoie en traitement post-essayage, avant de se diriger vers la caisse pour régler rapidement ses articles, Leonnie sur ses talons.

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If one of us dies, I hope I die first 'cause I don't wanna live without you, I don't wanna ever learn how to fall asleep without you. Maybe I can break the curse and I can be in love forever, if i die first.
c. Frimelda

» Que le ciel nous tombe sur la tête...
» Justin • Qui fait le malin tombe dans le ravin
» Stefan Kayser ♔ La vie c'est comme une boite de chocolat on sait jamais sur quoi on tombe

Bienvenue

(lisnie) on tombe, on s'relève, mon amie n'est pas d'regret...