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 (benennie) tout là haut dans ton jardin on t'souhaite 1000 copains !

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(benennie) tout là haut dans ton jardin on t'souhaite 1000 copains !
Lun 20 Mai 2019 - 8:38
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 « tout là haut dans ton jardin on t'souhaite 1000 copains ! »  benedikt dietrich & leonnie dietrich


On s’épanouit dans la lumière du soir, tout ce qu’elle souhaitait désormais c’est pouvoir vivre. Elle ne comprenait pas ce que cette journée était différentes des autres. Pourquoi aujourd’hui, et pas hier ou demain. Pourquoi elle avait ce besoin ultime de s’y rendre, d’affronter ce nom gravé dans la pierre. Pourquoi c’était même une évidence depuis le matin même et qu’elle y avait passé chacune des minutes qui s’étaient déroulés devant ses yeux à y penser comme étant une certitude – là où même elle s’est toujours résignée de s’y rendre, jusque là. Une horloge dont elle n’aurait jamais le monopole. Leonnie ne supporte pas ne pas être maître de son destin, elle ne supporte pas devoir obéir aux règles. Elle n’a jamais été ce genre de petite fille, qui suit les traces des autres, elle aime sortir des sentiers battus, sans toutefois trop s’éloigner. Elle sait combien la réputation de sa famille est importante pour eux et que même si elle n’a pas suivi les traces de ses ancêtres, elle leur doit tout. Cet argent qui coule à flot sans même qu’elle n’est besoin d’ouvrir la bouche, cette passion qui ne l’a jamais quittée encore plus quand on lui parle de son boulot. Elle avait songé à ce moment depuis si longtemps mais la perte de son frère fût un immense trou béant dans son cœur, qu’elle n’est pas encore arrivée à cicatriser. Son frère c’était sa vie. Son frère c’était la prunelle de ses yeux. Un tout, un confident qu’elle avait perdu. Du jour au lendemain. Sans jamais s’y être préparée. Pire encore, elle n’avait rien vu venir, elle ne lui avait pas posé de questions. Vince était du genre renfermer et Leo n’a jamais su lui tirer les vers du nez. Alors elle avait préféré faire comme d’habitude, le laisser dans son coin jusqu’à ce qu’il cède et qu’il vienne lui parler devant la moue irrésistible de sa petite soeur. Se confier à elle. Parce que Leonnie a toujours été cette épaule sur laquelle il pouvait s’appuyer par grand vent. Elle était toujours cette oreille attentive dont il pouvait assurément faire une confiance aveugle. Elle l’aimait son frère. Et c’était un immense vide qui se passait dans sa vie. Parfois elle se disait que si la vie lui faisait vivre un tel manque c’est que sans doute elle était assez forte et courageuse pour affronter sa disparition soudaine. Probablement mais Leonnie s’était enfermée dans sa routine, elle ne souhaitait pas se réveiller. Elle ne souhaitait absolument pas voir les choses en face. Se rendre à l’évidence : elle ne serait plus vraiment elle-même, désormais… Elle ne venait jamais ici, dans ce cimetière, elle ne savait même pas comment elle avait atterrie ici. Par quelle force de la nature, elle ne sombrait pas déjà, rien qu’à voir toute ses plaques face à elle. Elle s’arrête un instant, elle reste immobile, ses jambes qui flageoles déjà. Son ventre était noué, ses yeux ne souhaitaient pas faire face à ce calvaire. Elle avançait trop rapidement, les yeux baissés. Mais depuis des mois elle n’était pas parvenue à revenir ici, car l’air de ce lieu l’asphyxiée au plus profond d’elle, et elle manquait d’air. Elle finissait toujours sa course en préférant fuir, faire demi-tour. Cela lui était moins douloureux que d’affronter cette tombe. Que d’affronter l’histoire de son frère qui n’est qu’un passé. Pas pour elle, elle voulait croire qu’il puisse encore être parmi eux. Qu’il veille sur elle. Qu’il veille sur Elias, sur leur parent. Qu’il veille sur tous ses gens qui ont partagés sa courte vie. Le cœur battant elle défilait rapidement dans les allées pour finalement s’arrêter net. Brusquement, elle se souvient comme si c’était hier. Elle le voit courir dans les allées haut comme trois pommes, elle qui le course en riant. Leonnie recule, le cœur en miette, elle aimerait fuir. Encore. Pour toujours. Parce qu’il était toute sa vie, et que son monde s’était écroulé ce soir-là dans le garage familial. Qu’elle n’était plus vraiment la même bien qu’elle ne voudra jamais le montrer. Elle avance finalement dans le couloir où la tombe de son frère repose parmi d’autre, avant de sombrer littéralement sur le sol. Ses yeux ne quittent pas la tombe de son frère, alors que l’un de ses genoux est déjà à terre, et qu’une larme s’échappe bien malgré elle. Leonnie est seule jamais elle n’aurait accepté que quiconque l’accompagne. Elle avait refusé tant de fois qu’Elias l’accompagne, prétextant toujours quelque chose quand ce dernier lui proposait de venir avec lui. Mais il ne forçait rien car Leo il la connaît mieux que personne et sait qu’elle n’est pas du genre à vouloir montrer ses sentiments, encore moins quand ça la touche aussi brutalement.  


@Benedikt Dietrich
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Re: (benennie) tout là haut dans ton jardin on t'souhaite 1000 copains !
Mer 22 Mai 2019 - 1:14
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 « tout là haut dans ton jardin on t'souhaite 1000 copains ! »  benedikt dietrich & leonnie dietrich


Vince Dietrich, t'as ce nom qui te brûle la poitrine depuis un an déjà. Ton fils s'est enlevé la vie dans ton garage et putain que tu le vis mal. Toi qui croyais à un simple souper classique, familiale, c'est devenu une tragédie en un claquement de doigts. Tu as vu ta femme s'écraser, tu as vu tes enfants souffrir sur le moment présent et toi, tout ce que tu as trouvé à faire face à eux, c'est te fermer, ne pas montrer cette détresse qui t'animait et qui n'anime toujours aujourd'hui. Tu croyais être fort, assez fort pour passer par dessus la mort de l'un de tes enfants. On a toujours dit qu'en tant que parent, la pire des malédictions serait de devoir enterrer l'un de ses enfants. Tu ne croyais pas le vivre un jour et tu le sais bien que c'est la pire des souffrances pour un parent. Tu as tenté d'être fort pour eux, tu as gardé un silence d'or ce jour là et tu n'en as jamais reparlé depuis. Certains arrivent à te le reprocher et tu fais comme si ça ne te touchait pas, mais en réalité, c'est bien la pire chose que l'on peut te dire. D'autres s'en sont remis, mais toi tu n'y arrives toujours pas. Tu es allez sur sa tombe une fois par semaine pendant six mois. Depuis, tu y vas une fois par mois, mais tu le sens au fond de tes tripes, ça ne te suffit pas.

Il t'a prit une grande bouffé d'air et quelques cafés avant de prendre ton pick up. Tu n'avais fait aucun effort vestimentaire. Tu allais tout de même qu'au cimetière et tu avais l'habitude d'être seul, donc personne pour t'observer au dessus leur épaule, ou au dessus de leur défunt. C'est le coeur lourd que tu t'y es rendu, sans avoir touché à une goûte d'alcool, pourtant, il y avait une bouteille caché sous le banc de la banquette arrière. Tu t'es garé, tu as fixé le vide un moment. Tu as même cru vouloir partir pendant un moment, mais tu savais très bien que peu importe le nombre de temps que tu penserais partir, tu en serais incapable. Un pied hors de la voiture, ton coeur se serre. Tu les vois, toutes ces pierres tombales qui s'alignent les unes aux autres. Un frisson qui te traverse la colone. En un mouvement rapide, tes mains finissent dans tes poches. Tu as marché la tête basse, connaissant le chemin par coeur depuis le temps.  À quelques tombes de la bonne, tu t'arrêtes nette et ton regard se pose sur cette silhouette face à la tombe de ton fils. Tes yeux devinrent rond et ton coeur s'emballe un instant et tu cesses de respirer. Tu fais quelques pas discrets avant de te rendre compte que ta fille était accroupie devant la tombe. Tu n'as pas osé trop t'approcher, pensant même à vraiment tourner les talons cette fois. Pourtant, tu as pris ton courage à deux mains, - elle est tout de même ta fille - et tu as posé un genoux à terre pas très loin d'elle. Tu as posé une main, qui s'est toujours voulu rassurante, contre son dos. « Leonnie... » Ta voix était basse, elle ne tremblait pas comme tu l'aurais cru.


@Leonnie Dietrich
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Re: (benennie) tout là haut dans ton jardin on t'souhaite 1000 copains !
Mar 18 Juin 2019 - 11:00
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 « tout là haut dans ton jardin on t'souhaite 1000 copains ! »  benedikt dietrich & leonnie dietrich


 C’était un moment délicieux qu’elle vivait. Intense, pénible mais elle en avait besoin, ardemment. C’est sans hésitation qu’elle s’était rendue dans ce cimetière, elle avait besoin une nouvelle fois d’affronter ce cauchemar, car Leonnie ne voulait pas accepter sa mort. Cruelle sentence quand ses yeux se posent sur cette tombe, c’était inconcevable de mourir si jeune, alors que nous sommes entourés d’une famille bienveillante. Même si elle n’ignore pas l’absence du père de famille qui fût atroce pour ses deux aînés, pourquoi se donner une telle mort ? Elle en ignorait les réponses, et cela ne lui plaisait pas car Leonnie avait ce besoin ultime de toujours comprendre ce qui se passe sous ses yeux. Elle aimait toujours tout maîtriser et c’était seulement quand elle avait les cartes en main qu’elle était pleinement satisfaite de sa vie. Enfant riche, elle n’avait jamais pourtant joué sur ce domaine, même si elle reste parfois un brin capricieuse. Elle ne manque jamais d’idée pour détourner les règles, pour sortir un peu des sentiers battues. Mais elle reste une enfant modèle, une enfant sur qui on peut malgré tout compter, car rien n’est plus important que la famille et les amis. Rien n’est plus important que vivre, rire, courir. Derrière quoi ? Elle n’en sait rien car depuis sa mort, le bonheur semble lui échapper de ses mains. Elle ne voudra jamais le reconnaître, jamais qu’on lui en fasse part. Elle préfère se cacher devant une réalité qui l’effraie, qui la pousse à ne pas affronter cette vérité qui s’abat dans une normalité presque effrayante devant ses yeux. Ses yeux qui fixent ce nom gravé dans la pierre. Cette sensation de ne plus vraiment être elle-même, sans lui. D’avoir perdue une partie d’elle-même dans ce garage. Ce soir-là, leur père n’avait pas su affronter le choc directement, il était resté spectateur du naufrage mais finalement ils avaient tous étés un peu spectateurs ce soir-là. Le genou à terre, elle n’imaginait pas de sentir son cœur autant broyé que par cette scène, alors qu’elle n’était pas revenue ici depuis des semaines, des mois peut-être… Il est difficile d’affronter cette vérité, aussi l’endroit était calme. Personne à l’horizon pour l’effrayer. Personne jusqu’à ce qu’une voix la pétrifie sur place, jusqu’à ce qu’elle sente cette main effleurait son dos. « Leonnie... » Impossible… Impensable. Elle n’avait envie que d’une chose se lever et partir. Loin de cette idée de le savoir enfermer dans une boite. Loin de cette idée que de devoir affronter son père, ce même homme qui est d’une extrême importance dans sa vie mais à qui elle n’a jamais su réellement dire ce qu’elle avait sur le cœur depuis la perte de Vince. Il cherche à la réconforter alors que le seul besoin à cet instant de la petite Dietrich c’est d’affronter cette vérité qui lui fait mal. Elle voudrait se lever et partir, mais elle n’en fut rien. Ce regard qui n’arrivait pas à se détacher de cette tombe, ce corps immobile presque inerte tant et si bien qu’on la voyait à peine respirer. Le regard perdu entre deux larmes. Ce besoin d’affronter mais celui de fuir aussi, passage de tourmente, comme si elle n’avait guère le choix de toute manière. « Il n’aurait jamais dû se retrouver ici si jeune… » Des questions qui resteront sans réponses, alors qu’elle a besoin de comprendre, de poser des mots sur cette scène. Des mots alors que parler de Vince est devenu interdit, presque tabou. Mais devant son père elle n’avait pas besoin de jouer celle à qui rien ne touche, elle pouvait bien lui hurler dessus, taper sur ce sol, il comprendrait mieux que personne cette douleur qui parsème peu à peu son corps, et qui se fait plus noirceur devant ce silence accablant. Elle trouve pourtant la force de tourner son visage fermé vers ce père de famille, celui qui la protégera toujours. Celui qui veillera toujours sur elle, une promesse qui s’envolera en fumée un jour, Leonnie le sait parfaitement. Elle cherche à comprendre dans le regard de son père comme si il détenait les réponses à ses multiples questions, en ignorant complètement que Vince a toujours été bien trop renfermé, bien trop solitaire, bien trop mystérieux pour que quelqu’un sache…


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