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 Schuylers * Déjeuner Dominical

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Adelaïd Schuylers
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Schuylers * Déjeuner Dominical
Dim 30 Sep 2018 - 18:50

Adelaïd s'active à la cuisine alors qu'elle reçoit son frère et sa sœur pour le déjeuner dominical, Maxim et Lukas étant les seuls ayant put répondre présents à l'invitation de leur cadette. Sourire aux lèvres, la jolie brune est donc derrière ses fourneaux pour ravir tout le monde, essayant de dresser un menu à la fois savoureux, gourmand et sain, alors que de plus en plus, le healthy prend une place importante dans sa vie. Ou ce qu'elle croit être le healthy et qui n'est finalement qu'une obsession de plus pour la nourriture dans sa vie. Qu'un énième régime dans sa déjà longue existence. Une énième privation qu'elle s'impose dans cette quête incessante de la minceur, de la perfection. Elle savait d'avance tout en préparant le déjeuner, qu'elle envierait encore Maxim en la voyant arriver si svelte, si belle, du haut de sa quarantaine d'année.

Voir son frère et sa sœur lui fait plaisir, un plaisir que la demoiselle souhaite transmettre à ces derniers, de sorte qu'ils sachent comme elle est ravie de les accueillir chez elle. Ravie de partager un moment en leur compagnie pour se ressourcer avant le début de la semaine de travail. Sans eux, l'enseignante ne se sentait pas grand chose. Elle n'avait qu'eux dans sa vie. Ses frères et sœurs. Ses parents. Qu'eux. Les difficultés, et son aspect, aussi, avaient chassés les hommes. Quand ils lui témoignaient de l'intérêt, elle songeait toujours qu'ils se moquaient d'elle. Cherchant à se protéger de tout, de rien, Adelaïd avait continuellement peur. Voir son frère et sa sœur, ses proches, lui permettaient d'oublier, un peu, cela. Elle se concentrait sur leurs tourments pour oublier les siens. Et des tourments, Maxim et Lukas en avait malheureusement à revendre.

Alors que la sonnette de l'entrée se fait entendre, la jeune femme installe la dernière assiette sur la table avant de retirer son tablier et elle rejoint alors l'entrée de la demeure, pour ouvrir à son frère ou sa sœur et découvrir, lequel des deux, est le plus rapide.
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@Maxim Schuylers @Lukas Schuylers

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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Dim 30 Sep 2018 - 21:55

Après avoir reçu le SMS de sa soeur, Lukas avait attendu l'arrivée du jour J avec impatience pour profiter d'un repas entre frères et soeurs. Toute la fratrie ne serait pas au rendez-vous mais ce n'était que partie remise. Ce n'était jamais simple d'arriver à trouver une date pour réunir cinq personnes, chacune avait sa petite vie et ses tracas qui l'accompagnaient. Le plus simple était sûrement pour ceux qui n'avait pas encore de vie de famille. Sans enfants ni mari, c'était toujours plus simple de se libérer. Lukas en avait conscience. Mais c'était son travail qui l'empêchait d'être disponible au même moment que les autres. Heureusement, ce n'était pas ce weekend que le jeune homme était de garde. Il n'avait donc pas à s'inquiéter pour le travail, sauf si un collègue tombait malade ou se blessait mais c'était le genre d'éventualités très rares. Il ne pouvait pas imaginer le pire. S'il faisait ça, il savait que son boulot deviendrait un enfer.

Ce fut après une heure de jogging et une bonne douche que Lukas fut fin prêt à rejoindre l'appartement de sa soeur. Contrairement à leur aînée, il avait la chance d'habiter dans le même quartier. Ils n'étaient donc pas trop loin l'un de l'autre. Si elle avait le moindre souci, le brun savait qu'il pourrait rappliquer très vite. Encore fallait-il qu'elle ose l'appeler pour lui parler de ses soucis. Même si la famille était très proche, il était évident que chacun avait sûrement un ou deux petits secrets qu'il n'avait jamais osé avouer. Ce n'était pas toujours évident de dire la vérité. Lukas avait beau détester qu'on lui mente, il lui arrivait de faire des exceptions. Si la vérité n'était pas toujours bonne à entendre, elle était aussi parfois très dure à avouer.

Une fois devant la porte de l'appartement, Lukas attendit sagement qu'on vienne lui ouvrir une fois qu'il eut sonné. Adelaïd ne mit pas longtemps à arriver et un immense sourire fleurit sur son visage à la vue de sa cadette.

"- Hey Sis' !", Lança-t-il joyeusement en lui tendant une bouteille de vin rouge qu'il avait pensé à prendre avec lui. Il avait mis un moment avant de choisir la bouteille, essayant de concilier les goûts de ses deux soeurs. S'ils avaient été tous là, il aurait surement pris deux bouteilles pour être sûr que faire plaisir à tout le monde. Après il se disait que selon le repas, ça risquait d'aller plus ou moins bien avec.

"- J'espère que tu vas bien."

Passant enfin le pas de la porte, il en profita pour embrasser la joue de sa soeur. Lukas était assez tactile comme frère. Il aimait bien les câlins et tout quand il était plus petit, ça tranchait pas mal avec son côté tête brûlée. Et même si avec le temps il avait appris à garder un peu ses distances, il restait toujours très proche de ses frères et soeurs, qu'ils le veuillent ou non.
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Dernière édition par Lukas Schuylers le Sam 19 Jan 2019 - 11:13, édité 1 fois
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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Lun 15 Oct 2018 - 13:27

Un dimanche bien maussade pour l’aîné des Schuylers, à vrai dire, tous les jours étaient maussades pour lui. Depuis l’annonce de cette grossesse, de ce divorce, il dormait de moins en moins, réfléchissant sans cesse à ces décisions. Reconnaître l’enfant ou ne pas le reconnaître ? Tout dire à sa famille ou non ? Tous ses doutes, ses problèmes lui trottaient dans la tête au point d’avoir refuser un déjeuner dominical avec sa famille. Klaus ne savait comment faire avec tout cela, finalement, il s’était fait prendre à son propre jeu. Il avait eu la monnaie de sa pièce. Toutes ces années de mariage à tout faire pour ne pas avoir d’enfants, tout en s’amusant avec d’autres femmes dans le dos de son épouse étaient finalement retombés sur lui. Maintenant, il avait une maîtresse enceinte de lui, un divorce qui allait sans doute lui coûter cher. Bref, ces temps-ci, Klaus était d’une humeur maussade et cela n’allait pas s’arranger avec le temps.  En ce dimanche matin,  il s’était levé avec les rayons du soleil qui venaient percer les fenêtres du salon. Le dos endolori par sa nuit sur le canapé, il s’était étiré avant de prendre un bon café. Sa femme ou plutôt sa future ex-femme n’avait pas tardé pour le rejoindre et l’embrouiller une énième fois sur ce qu’il avait fait. Pas de répit, que des reproches.  Des mots remplis d’amertume, de rancune et de colère. Les mots d’une femme en colère. Elle avait tous les droits puisqu’elle avait tout fait pour lui, renoncer à son rêve d’être une mère accomplie et tout cela. Et Klaus avait tout gâché.

Face aux reproches de sa future ex-femme, Kaus décida de faire une chose très masculine. Fuir la conversation qui tournait en rond depuis des jours. A chaque fois qu’ils  se croisaient, c’était toujours la même chanson. Elle n’avait pas besoin de lui rappeler, Klaus en était au courant. Parfaitement. Finalement, il ne pourrait pas supporter les reproches et se reposer en ce dimanche. Finalement, il allait aller voir ses frères et sœur, garder tout cela en secret car il n’était pas même pas sûr de ce qu’il allait faire avec cet enfant, cette maîtresse, sa femme. Prenant une douche, rasant sa barbe et se faisant assez classe avec un costard mauve et une chemise blanche, il était fin prêt pour le déjeuner. Klaus décida de partir sans un regard vers son ex-femme, passant par une épicerie afin de prendre du vin et un dessert avant de partir pour voir sa petite sœur Adelaïde, la cadette.  . Garant son Audi R8 rouge non loin de chez sa sœur, il sortit avant d’aller toquer à la porte de sa petite maison. Attendant patiemment, le vin et les desserts dans sa main. Finalement la porte s’ouvrit sur sa petite sœur et Klaus lui offrit un grand sourire.

-Salut, petite ! S’exclama-t-il d’une voix enjouée.

Personne peut se douter qu’il soit dans une mauvaise passe, il avait l’air toujours aussi fringuant que quand il était marié et pas de maîtresse enceinte. Quel bon acteur qu’il était tout de même.


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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Sam 20 Oct 2018 - 21:11
Max embrassa la joue de sa fille chérie qui avait peut-être passé l’âge pour autant d’attention de la part de sa mère, mais celle-ci ne pouvait pas s’empêcher de chouchouter sa petite dernière, son petit bébé. Le plus vieux vivait la même chose lorsqu’il venait la voir. Elle voyait toujours ses enfants comme ses petits à protéger. Elle aimait bien leur rappeler qu’elle serait toujours là pour eux, c’était son rôle de maman. Qu’ils aient 10, 20 ou 50 ans, elle prendrait toujours soin d’eux.

- Si tu as fin pour une collation, j’ai laissé des croustilles faites maison dans le garde-manger. Si tu as le temps après ton devoir, viens nous rejoindre chez tante Adelaïd. Tu sais à quel point ta tante et tes oncles ont envie de te voir! C’est déjà fort dommage que notre cher Christopher ne puisse pas venir… Sois sage et n’oublie pas de nourrir le chien!


La quarantenaire, avec plusieurs plats de plastiques dans un sac, prit la direction de sa voiture afin de se rendre chez sa jeune sœur. Elle avait apporté de bonnes douceurs faites maison en se fiant aux goûts de tout le monde. Elle savait, par cœur, ce qu’aimaient manger les autres. Si l’un avait la dent plus sucrée ou salée, si l’un aimait plus la vanille ou le chocolat… Ainsi, elle avait plusieurs petits desserts succulents. Elle adorait cuisiner et elle passerait probablement sa vie à faire cela si elle n’avait pas besoin de travailler et étudier. Cela lui prit peu de temps afin d’arriver chez sa cadette. Avec un grand sourire, elle frappa et remarqua qu’elle était la deuxième arrivée. Elle sourit à tout le monde, distribua des câlins avant l’arrivée d’Erwin et elle lui en donna un à lui aussi, heureuse de voir tout le monde en un si beau jour.


Dernière édition par Maxim Schuylers le Lun 22 Oct 2018 - 18:58, édité 2 fois
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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Dim 21 Oct 2018 - 19:20

Les choses n'étaient pas toutes roses dans la vie d'Erwin. D'accord, ce n'était pas forcément la catastrophe et chaque personne avait ses petits problèmes. Mais disons que sa vie a été récemment bien chamboulée par différentes nouvelles et événements. Seul dans son appartement, son colocataire n'étant pas présent, il n'avait pas grand chose à faire. Pourtant, il avait bien eu une invitation de sa chère petite soeur. Mais idiot comme il était, il avait gentiment décliné, prétextant qu'il avait un rencard avec une femme rencontré sur une application de rencontre. Oui, vous avez bien lui, Erwin s'est inscrit sur une appli' de rencontres. Depuis que les choses étaient parties en eau de boudin avec sa femme, Erwin se sent un petit peu seul et avait craqué aux sirènes de la facilité. Ses collègues et amis le lui avait conseillé. Finalement, il aurait dû abstenir, l'invitée en question ayant annulé leur rendez-vous pour une raison obscure. Alors, broyant du noir sur son canapé, le brun se rappela de l'invitation de sa soeur. Au moins, un déjeuné entouré des siens lui ferait le plus grand bien.

Il se leva donc d'un coup pour sauter dans la douche, enfiler une tenue décontractée (jean et chemise blanche) et son éternelle paire de converses noires, avant de prendre ses clés de voiture pour se rendre à la bonne adresse. Même s'il se doutait bien qu'il s'exposerait aux rire et raillerie de son clan, il pourrait au moins en rigoler avec eux. Vue l'heure qu'il était, il serait probablement le dernier, mais surtout, débarquant à l'improviste, il arrivait les mains vides. Ce qu'il n'aimait pas du tout. Enfin, il se rattraperait à la prochaine soirée-famille. Arrivant à bon port, il sonna pour annoncer son arrivée et entra dans le logement, les Schuylers étant bien habitués à entrer et sortir de chez la famille comme bon il leur semblait. Quelques pas dans le logement le menèrent jusqu'à la salle de vie ou ses frères et soeurs étaient déjà présentés. A son étonnement, il remarqua que tout le monde était là. Cette vision étendit un immense sourire sur son visage, cette vision lui réchauffant le coeur. D'une voix enjouée emprunte d'émotion il lança :

"Salut la compagnie ! Je vois qu'il ne manquait que le plus mignon de la bande ! Vous allez bien ?"

Il s'approcha alors de la fratrie pour les saluer en les prenant chacun dans ses bras, enchaînant les accolades et les bises sur la joue. Finalement ses tracas s'estompaient doucement à leur présence. Peut-être pourrait-il plus en discuter avec eux dans les moments à venir ... Surtout qu'il avait une sacrée nouvelle à leur annoncer !
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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Lun 22 Oct 2018 - 20:21

Lukas est le premier qui arrive, comme la jeune femme aurait put s'en douter à vrai dire. Le découvrir sur le pas de sa porte comme elle vient lui ouvrir ne la surprend pas. Maxim aura mis plus de temps à cause des enfants certainement. Du haut de ses seize ans, sa filleule Flora est d'un âge où l'on se fait habituellement coquette, même pour un déjeuner avec le reste de sa famille. De fait il était probablement normal que Lukas arrive le premier et leur sœur n'allait pas tarder à suivre. Et puis Lukas avait l'avantage d'habiter dans le même quartier qu'elle, aussi.

«- Ma fois je ne vais pas trop mal et toi alors ?» questionne rapidement la jeune femme en invitant son frère à passer au salon tandis qu'elle pose la bouteille de vin rouge dans la cuisine avant de le rejoindre.

Elle n'a pas le temps de s'attarder avec ce dernier, que la sonnette retentit de nouveau dans l'entrée, surprenant Adelaïd. Parce que Maxim n'avait généralement pas la délicatesse de sonner à la porte, non, elle entrait directement en manifestant bruyamment sa présence. Levant donc haut les sourcils, Adelaïd s'empresse d'aller ouvrir, découvrant alors Klaus sur le pas de sa porte.

«- Hé ! Tu as finalement put te libérer !» lance-t-elle ravie en avançant pour embrasser sa joue. «Ta femme ne t'as pas accompagnée ? Elle est malade ?» s'enquit la brunette.

Elle invite son frère à passer au salon, non sans l'avoir débarrassé de ses effets pour qu'il soit plus à son aise. Poliment, elle le remercie pour le dessert et place rapidement celui-ci dans le réfrigérateur, avant de poser la bouteille de vin sur la table de la cuisine pour rejoindre ses frères. Mais rapidement c'est Maxim qui arrive et la jeune femme quitte encore ses frères pour aller aider sa sœur et la débarrasser des plats qu'elle n'avait pas put s'empêcher de préparer. Au milieu de ces effusions, on sonne encore mais Adelaïd n'a pas le temps d'aller ouvrir que le dernier des Shuylers entre en saluant tout le monde, en récoltant quelques protestations au passage sur le fait qu'il soit le plus mignon.

L'ambiance était comme toujours à la taquinerie et la jeune femme rit de voir tout ce monde assemblé, si proche, malgré leurs manières un peu... disons que tout le monde n'entrait pas chez ses frères et sœurs sans que l'hôte ne soit venu ouvrir la porte et Adelaïd se souvient d'une époque où quand elle était avec son compagnon, celui qui aurait dût être le père de son bébé, elle s'enfermait à clé s'ils ne voulaient pas être dérangés. C'était plus sûr avec les Shuylers.

«- Alors, tout le monde va bien ?» questionne finalement Adelaïd alors que, tout le monde étant là, même ceux qui avaient négativement répondu à l'invitation, elle ne devrait plus avoir à se lever désormais.
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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Lun 22 Oct 2018 - 21:41

Lukas ne fut pas surpris d'être le premier. Après tout, ils n'étaient que trois prévu. Adelaïd était déjà chez elle et Maxim avait les enfants à gérer, tout en habitant dans un autre quartier. Alors ce n'était pas étonnant de voir que l'infirmier, célibataire, habitant pas loin de sa petite-soeur, soit le premier sur place. En plus, comme ça il ne risquait pas de manquer quoi que ce soit. Non pas que louper quelques politesses allait le perturber mais il était content de pouvoir passer un moment avec ces deux soeurs alors il voulait en profiter le plus possible.

"- En pleine forme ! Je ne suis pas de garde ce weekend alors je suis tout à vous !", S'exclama-t-il joyeusement en avançant du côté du salon. Il n'eut pas le temps d'échanger plus que la sonnette retentissait déjà. Lukas s'attendait à voir arriver Maxim avec une tonne de plats mais la surprise fut de taille lorsque Klaus pénétra dans le salon. Le plus jeune des frères l'accueillit avec un grand sourire avant de venir l'enlacer.

"- Quel plaisir de te voir !"

Et finalement, Klaus ne fut pas le seul à se pointer sans prévenir. Erwin avait eu le culot d'arriver en bon dernier, après Maxim -que Lukas avait aussi enlacé à son tour, en se lançant des fleurs. Bien sûr, personne n'allait le laisser s'en tirer aussi facilement. En tout cas, l'infirmier avait prévu de râler un peu, pour la forme. Il n'y avait pas de raison que son aîné soit le plus mignon de la bande.

"- Perdu, c'est Adelaïd la plus mignonne, c'est la plus jeune et tu pourras pas lui piquer sa place !"

C'était agréable de voir que finalement tout le monde avait pu se libérer pour la soirée. C'était plus sympa si la famille était au complet. Par contre, sa bouteille de vin ne suffirait pas pour le groupe. Il n'avait pas pensé qu'Erwin et Klaus changeraient d'avis ou arriveraient à se libérer pour venir. Pourtant, connaissant sa famille, il aurait pu se douter que ça arriverait. C'était dur d'organiser un truc tous ensemble mais au final quand un répondait présent, les autres finissaient souvent par faire de même.

Mais plutôt que de s'imposer dans la discussion, Lukas préféra laisser la place à ses frères et sa soeur de répondre à la question d'Adelaïd. Après tout, il avait déjà répondu à celle-ci en entrant même si le reste de la fratrie n'avait pas entendu. Lukas était en forme, il se sentait bien. Après tout son divorce avait eu lieu douze ans auparavant et il avait un boulot qu'il appréciait. Il n'avait aucune raison de se plaindre ou de ne pas être bien. En tout cas, il espérait vraiment que c'était pareil pour le reste de la famille. Il n'aimait pas savoir qu'un de ses aînés ou la cadette aille mal.
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Dernière édition par Lukas Schuylers le Sam 19 Jan 2019 - 11:13, édité 1 fois
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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Mer 7 Nov 2018 - 21:26

Qu’il appréciait les déjeuners en famille. Auparavant, il ramenait sa femme qui était appréciée par ses frères et sœurs, après tout, Leonie avait grandi avec Klaus. Ils étaient devenus amis, les meilleurs amis du monde, les inséparables avant que les hormones empiètent et deviennent plus que cela. Enfant, il n’était pas du tout rare de le voir avec celle qui allait devenir sa femme, son ex-femme. Leonie était un peu comme de la famille, enfin, Klaus l’espérait vraiment mais maintenant, cela allait changer du tout au tout. Leonie voulait divorcer avec lui, elle devait même le haïr et elle devait le détester. Il devait même la dégoûter et il comprenait parfaitement alors quand sa sœur lui demanda où elle était, il ne sut quoi répondre. Non, elle n’était pas malade mais elle ne voulait plus avoir affaire avec lui. Il l’avait trahie, traîner dans la boue. Il l’avait humilié alors qu’il avait juré devant Dieu qu’il ne le ferait pas. Klaus n’avait chéri sa femme en réalité, il lui avait menti, trompé pour seulement du bon temps avec des femmes plus jeunes. Le pire dans tout ça ? C’est qu’il aimait encore et toujours Leonie.

-Oui, j’ai pu me libérer, cela me fait du bien de décompresser, répondit-il avant de se mordre la lèvre, signe de nervosité chez lui. Oui, elle ne sentait pas très bien, elle s’en excuse d’ailleurs, mentit-il comme il savait si bien le faire.

Suite à sa réponse, elle le débarrassa de ses effets, du vin qu’il avait acheté. Une bonne bouteille d’après ce qu’il avait lu. Il avait encore de l’amertume dans sa bouche face à ce mensonge, quelque part, elle ne se sentait pas bien. La trahison avait dû être un choc pour elle. Il s’avança vers son petit frère, Lukas. Les deux partageaient un lien assez spécial bien qu’ils n’étaient pas fusionnels, ils avaient une confiance l’un envers l’autre. Il lui offrit un sourire radieux mais qui lui paraissait faux avant d’enlacer son frère, laissant l’odeur de celui-ci chatouiller ses narines.

-Moi aussi, je suis content de te voir, répondit-il en mettant une tape sur son épaule avant de le lâcher.

Il n’eut pas le temps de commencer une conversation avec son frère que Maxim rentra sans crier gare dans la maison, emportant avec elle, des plats en plastique. Il eut un petit rire en la voyant comme ça. Adelaïde décida de l’aider à se débarrasser des plats, il vint saluer sa sœur avant de voir Erwin venir et s’exclamer qu’il était le plus mignon. Il eut un petit rire et hocha la tête face à la répartie de Lukas. C’était Adelaïde, la plus mignonne de tous.

-Je suis d’accord avec Lukas pour le coup, approuva Klaus avec un petit sourire.

Il enlaça son cadet de 4 ans de moins que lui avant que Adelaïde pose la question fatidique. Non, il n’allait pas bien. Pas bien du tout. Il avait envie de leur hurler la vérité mais l’aîné de la fratrie se tut, ses lèvres formant un sourire joyeux de les voir rire et s’amuser mais ces magnifiques images n’arrivaient pas à lui faire oublier les larmes de sa femme, l’annonce de la grossesse dans sa tête.

-Moi ça va, mentit-il encore une fois, se haïssant même de le faire.

Ils devaient le savoir mais il ne voulait pas voir de la déception dans leurs regards, de la colère ou même de la tristesse. Il état l’aîné, celui qui devait cacher à ses frères et sœurs, ses problèmes. Il devait être l’exemple à suivre, après tout, il avait la réussite, du succès et un mariage qui semblait stable et parfait aux premiers abords. Alors, non, il allait se taire.



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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Dim 25 Nov 2018 - 20:41
Maxim posa sa main sur l’épaule d’Erwin et elle lui sourit avec amusement

- Attention, ta tête va éclater à force de gonfler comme ça! Tu es déjà tout rouge à force de te voir si mignon! De toute façon, pour papa et maman, il n’y a pas un plus mignon l’un que l’autre. Sinon, ils t’auraient abandonné, Erwin!, elle dit pour le taquiner.

La cadette Scuylers demanda si tout le monde allait bien et la blonde se contenta de s’asseoir confortablement sur le canapé sans répondre à sa question. Tout le monde savait que non, alors elle n’avait pas forcément envie de casser l’ambiance joyeuse de ces retrouvailles en parlant de ses ennuis, de sa tristesse et de ses inquiétudes. Ils méritaient un bon repas sans devoir se soucier de qui que ce soit pour l’instant.

- Je sais que tu avais préparé le repas, Ad, mais je n’ai pas pu m’empêcher de faire un peu de desserts. Si on ne mange pas tout ça, vous pourrez les rapporter, ça me fait plaisir! Je n’ai pas pu me mettre aux fourneaux depuis quelque temps, alors ça fait du bien de faire autre chose. J’ai dû les cacher, sinon les enfants auraient sautés dessus avant que je puisse vous en apporter un seul!, elle dit en riant.

Elle se tut et écouta les autres en hochant la tête et s’intéressant à ce qu’ils disaient.

- Avez-vous du neuf à nous partager, les garçons? De bonnes nouvelles à nous partager?

Elle tapote la place à côté d’elle pour inviter quelqu’un à s’asseoir près d’elle et la blonde sourit avec douceur en s’intéressant à tout ce que les autres pouvaient raconter. Elle préférait s’intéresser à la vie des autres que de penser à la sienne qui était difficile à assumer suite à sa séparation.
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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Mar 4 Déc 2018 - 23:56

La famille Schuylers était une famille unie, assez proches les uns des autres, ils avaient tous leurs particularités. Mais aussi leurs relations. Après tout, ils s'aimaient tous comme des frères et des soeurs, malgré les différences d'âges. Celles-ci pouvaient parfois créer une distance entre eux, en même temps, par rapport à certains, Erwin pouvait avoir plus de 8 ans de décalage. Mais ce soir, place à la fête et aux moments de famille ! Erwin les chérissaient particulièrement car ils se faisaient de plus en plus rare. En même temps, chacun avait bien grandit et pour plusieurs, il y avait déjà une vie bien remplie ! Et depuis leurs dernière grande réunion, le cadet avait bien hâte d'en apprendre plus sur les histoires de ses frères et soeurs.

Le jeune homme s'était tenté à une plaisanterie et, bien entendu, ce fut fort que lui et il se mit en avant. Tout comme lorsqu'il était jeune, Erwin pouvait passer pour quelqu'un d'arrogant même si ce n'était pas son intention première. Comme à l'accoutumé, il se faisait envoyer sur les roses ce qui ravivait sa susceptibilité. Et cela ne manqua pas ! Ce fut d'abord Lukas qui le rappela à l'ordre, suivi de près par Klaus et Maxim le fit définitivement redescendre sur terre. Le brun fronça les sourcils et fit la moue boudeuse qui la caractérisait quand il était contrarié.

"Meuh ... C'était une blague, roh, si on ne peut plus rigoler ..."

A la dernière remarque de sa soeur, les yeux du brun s'agrandir à cause de pique, mais il exagéra alors sa mimique et mima un air outré. Finalement il était resté quand même un grand garçon. Malgré cela, il rebondit sur la remarque de son jeune frère assez rapidement :

"Evidemment que tout ce qui est petit est mignon, Adélaïd étant la plus petite de nous tous, elle occupe donc la 1ère place de la mignonnerie ! Et papa et maman ne se seraient jamais permis d'abandonner le génie de la famille !"

Sa dernière phrase s'accompagna d'un léger rire, essayant tout de même de poursuivre sur le même humour. Même s'il avait encore un petit air de sa moue, le sourire d'Erwin se dessina légèrement quand il se tourna vers Adélaïd. Avec un regard plein de tendresse il répondit alors à sa question pleine de solicitude :

"De mon côté, ça va bien. Mis à part que mon rencard de ce soir m'a posé un lapin de dernière minute. Vous pourrez tous la remercier pour la bonne soirée que l'on passera tous ensemble ! "

Sa famille était bien au courant de son divorce avec son ex-femme et des raisons qui les avaient poussé à se séparer. Ce n'était un secret pour personne qu'Erwin avait été particulièrement touché par cette union ratée. Pourtant, il faisait en sorte de montrer qu'il passait à autre chose, même si ce n'était pas forcément facile. Durant sa tirade, il répondit à l'invitation de Maxim pour s'installer à côté d'elle.

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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Mer 5 Déc 2018 - 0:49
«- Je ne suis pas petite !» proteste la brune.

Non le plus petit de cette famille c'est Klaus, mais comme Adelaïd est la plus large, elle paraît plus petite qu'elle ne l'est vraiment, c'est un fait. La brune n'est pas d'accord avec ses frères, elle n'est pas la plus mignonne, parce qu'elle n'est pas mignonne du tout. Adelaïd est cruelle, cruelle avec elle-même. Elle souffre, de sa différence, de son poids en trop. Elle souffre de se sentir et de se voir énorme. Elle souffre sans toujours le dire à ses frères et sa sœur, sans jamais le dire en réalité, parce qu'ils ne comprendraient pas. Elle est belle à leurs yeux, parce qu'ils ne sont pas objectifs. Parce qu'ils ne la voit pas comme elle se voit, elle sait d'avance ce qu'ils diraient, si elle leur parlait de son mal être.

«- Le génie, mais tu ne va plus pouvoir sortir de chez moi, tu ne passeras plus les portes !» charrie la brunette avant de se tourner vers sa sœur. « C'est gentil Maxim... Beaucoup moins pour mon régime !» et c'est qu'elle tente de faire attention à sa ligne, elle, désespérément.

Ils sont taquins dans la famille, tous à leur niveau et Adelaïd ne fait pas exception à cette règle. Elle taquine aussi de temps en temps, même si elle trouve le reste de sa fratrie beaucoup pus doué dans cet exercice. Et Maxim, qui cache bien son jeu avec son air sérieux mais qui peut être la plus prompte à taquiner un membre de leur joyeuse bande. Adelaïd esquisse un sourire et s'enquit de savoir comment ils vont, tous. Elle note le silence de Lukas, qu'elle ne comprend pas et suppose au mutisme de Maxim que cette dernière n'a pas envie de parler de son propre cas alors que ses affaires en ce moment sont pour le moins compliquées. Klaus se contente d'une affirmation comme quoi il va bien, et elle lève un sourcil.

«- Le travail de Léonie ce n'est pas trop usant pour vous deux ?»

La question de la brune est innocente alors qu'elle n'a pas vu sa belle sœur depuis un certain temps alors que cette dernière semble avoir pas mal de travail en cours, aux dires de son mari. Adelaïd le regrette alors qu'elle apprécie franchement sa belle-sœur et elle espère sincèrement que ce temps accordé au travail ne grignote pas le couple, sans savoir que si justement Léonie travaille autant, c'est pour oublier comme leur couple se meurt, des conneries de Klaus.

«- Quand je pense que tu aurais préféré aller à un rencard que venir voir tes frères et sœurs !»

Adelaïd arbore une mine faussement choquée face à la révélation que son frère leur fait. Il aurait préféré être avec une demoiselle qu'avec eux, sympa. Adelaïd lui tire la langue, comme une enfant. Est-ce qu'elle avait pour habitude, elle, de bouder une réunion familiale, pour courir à un rendez-vous galant ? Non, car elle n'en avait jamais. Soit. Elle ne refusait cependant pas un rendez-vous avec ses frères et sa sœur pour, par exemple, courir chez son psychologue. Et dieu sait comme son psychologue ne manque pas d'accaparer inconsciemment son attention.

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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Mer 5 Déc 2018 - 17:51

Assis sur l'un des fauteuils du salon, Lukas observa sa famille. Ce n'était pas toujours évident de suivre la conversation quand ils étaient aussi nombreux mais après tant d'années, ils arrivaient généralement à se parler sans couper un autre. Pour le moment, Erwin était en train de se défendre, visiblement contrarié que sa famille n'aille pas dans son sens. En même temps, c'était bien trop tentant de le taquiner à son tour. Il leur avait tendu une sacrée perche en se proclamant le plus mignon de la fratrie ! Et il continuait dans sa lancée, passant de mignon à génie. Cette fois ce fut Adelaïd qui le charria gentiment. C'était leur devoir de ne pas lui laisser prendre la grosse tête aussi facilement.

Maxim sembla faire comme lui, se taire plutôt que de répondre à la question de leur cadette. Klaus se contenta d'un simple "ça va". Mais heureusement ce fut Erwin qui se décida à répondre vraiment, détaillant enfin la raison de sa venue. Il avait donc préféré la compagnie d'une charmante jeune femme à celle de sa famille, du moins jusqu'à ce que celle-ci lui pose un lapin. Lukas apprécia la confidence. Il ne supportait plus les mensonges depuis son divorce et doucement il sentait que sa famille lui cachait plus de choses qu'elle ne voulait l'admettre. Il ne savait pas si c'était une impression idiote ou la réalité mais toujours était-il que ça le perturbait de plus en plus.

"- Le destin a décidé pour toi ! Il fallait que tu viennes nous voir, c'est pour ça que tu n'as pas eu de chance avec ton rendez-vous galant."

Lukas n'était pas toujours là pour charrier son frère. Il essayait aussi de voir le côté positif de la situation. Il savait que ça ne devait pas être très agréable de voir son rendez-vous être annulé comme ça. Il n'avait pas été confronté à ce genre de situations très souvent mais c'était parce qu'il cherchait principalement des plans culs et non des relations sérieuses. Il avait vraiment du mal à laisser les sentiments s'en mêler depuis son divorce. Ce n'était jamais évident de se remettre en selle sans laisser ses craintes revenir au grand galop. Il espérait que ça marcherait mieux pour son aîné la prochaine fois !

"- Avez-vous du neuf à nous partager, les garçons ? De bonnes nouvelles à nous partager ?", demanda Maxim et cette fois, Lukas sentit qu'il n'échapperait pas à la question. Il se tourna donc vers sa soeur aînée, un sourire aux lèvres.

"- Du neuf ? Non pas du tout. Ma vie sentimentale est désertique et en dehors, c'est la routine, même si je dois réfléchir à mes futures vacances. Une idée de destination sympa ?"

Il se voilait la face sur ses peurs et les fantômes du passé qui le hantaient encore. Il était persuadé qu'il allait bien. Son boulot lui plaisait et il faisait des rencontres agréables, même si aucune ne semblait faire craquer son coeur meurtri. Il n'y avait que l'idée de prendre des vacances qui pourrait lui faire admettre que ça n'allait pas vraiment. Après tout, il refusait de poser ses jours tant qu'il n'était pas certain d'être vraiment occupé. Il ne pouvait pas s'imaginer en train de glander chez lui, il avait besoin de bouger.
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Dernière édition par Lukas Schuylers le Sam 19 Jan 2019 - 11:12, édité 1 fois
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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Jeu 20 Déc 2018 - 21:13

La fratrie était au grand complet. Adelaïd, la douceur incarnée. Lukas, le frère sympathique et compatissant. Maxim, la bonne copine. Erwin, le calme et il y avait lui, Klaus, le fauteur de trouble. L’aîné le plus irresponsable de la planète. Il roula des yeux en entendant sa petite sœur protester contre le fait qu’on l’appelle « petite ». Klaus avait beau être le plus petit de la famille au niveau de la taille. Adelaïd restait tout de même la plus petite à ses yeux.

-Tu seras toujours la plus petite à mes yeux, tu sais, contredit-il en venant lui pincer les joues. Ma PETITE sœur adorée ! S’enquit-il avec un ton faussement niais.

Il adorait la taquiner. Enfin, Klaus adorait taquiner tout le monde. Tout le monde avait été plus ou moins touché par ses farces et ses facéties. D’après ses sources, c’était Erwin qui en avait fait le plus de frais. Normal, ils partageaient la même chambre et puis ils n’avaient pas beaucoup d’écart d’âge. Autrefois, quand ils étaient jeunes, il n’était pas rare de voir un petit Klaus courir après un Erwin qui voulait être au calme tandis que son frère hyperactif voulait jouer au cow boy et à l’indien. La seule fois où Erwin avait renversé la tendance fut quand il avait bloqué les toilettes et que Klaus avait une énorme envie pressante et qu’il avait dû le faire dans la baignoire. Ce n’était pas sa faute mais il s’était fait punir par les parents. Il eut un pouffement en entendant Erwin dire le génie avant de faire un petit rire.

-Un génie…, pouffa Klaus. Finalement, c’est toi le rigolo de la famille, je pensais que c’était moi mais au fait, c’est toi Erwin, tu m’avais caché ça, ajouta-t-il sur le ton taquin.

Il finit par répondre à Adelaïd sur le fait qu’il allait bien, c’était un mensonge, il n’allait pas bien mais il préférait mourir plutôt que de voir de l’inquiétude sur le visage de ses frères et sœurs pour lui.  Il haussa les épaules quand elle vint lui parler de Leonie.

-Oh ça va, on a l’habitude et puis je n’arrête pas de faire des allers-retours sur Berlin, ces temps-ci, répondit-il.

Erwin avait fini par dire son revirement et le fait qu’il soit ici. Il eut un petit rire en voyant son frère se faire poser un lapin par une femme. Franchement, il n’avait rien perdu ou c’est la femme qui n’avait rien perdu. A voir.

-Quand je pense que t’as fallu pécho une femme, rebondit Klaus sur la remarque de sa petite sœur. Cela me donne des frissons, s’enquit Klaus avec un petit sourire taquin. Cependant, je suis content que tu sois là, on va pouvoir jouer ensemble comme dans le bon vieux temps, ça me tient la forme, ajouta l’aîné en faisant référence à leur enfance.

Il se tourna vers Maxim tout en jouant avec ses mains, un signe de nervosité chez lui dont il ne pouvait rien y faire. C’était un toc assez tenace.

-Oh, je me suis acheté une nouvelle paire de basket et vous, mes sœurs , des nouvelles ? Des amoureux à qui on doit casser la gueule ? Demanda-t-il avec un petit sourire en coin.

Il était vrai que les Schuylers étaient liées et unies dans l’adversité, complices mais ils parlaient rarement de leurs problèmes. Enfin, Klaus n’en parlait jamais.



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Dernière édition par Klaus Schuylers le Dim 30 Déc 2018 - 16:36, édité 1 fois
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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Jeu 27 Déc 2018 - 22:10
Maxim eut un léger rire à la réponse de son frère, disant qu’il était un génie. Ils aimaient se taquiner comme ça, mais c’était jamais bien méchant. Au fond, les schuylers étaient très proches. Ils se voyaient un peu moins ces derniers temps, mais ils pouvaient compter les uns sur les autres. Elle ne remercierait jamais assez sa petite sœur pour le support moral qu’elle lui apportait avec son divorce qui était non seulement éprouvant côté moral et anxiété, mais qui la faisait s’inquiéter pour sa famille. Après tout, ses enfants étaient les premières cibles qui prendraient chers dans la guerre entre elle et son futur ex mari qui ne semblait pas lui faciliter la tâche même si s’était lui le fautif dans l’histoire. Quel bel exemple pour leurs rejetons...

Maxim releva rapidement la tête lorsque Klaus mentionna que la jeune brune avait faillit « pécho une femme » et que cela lui donnait des frissons. Elle lui tapa vivement l’épaule avec un air sévère.

KLAUS! Ne dis pas une chose aussi sordide! Homme ou femme, elle a droit d’aimer qui elle veut. Voit plutôt le bon côté des choses! Quelqu’un qui aime autant les hommes que les femmes a juste deux fois plus de choix pour être illisible au bonheur! Tu ne souhaite pas pour ta petite sœur du bonheur?

Le sujet finit par se retourner contre elles. Avaient-elles du neuf? Des amoureux à casser la gueule?

Un futur ex mari, ça compte? Ce divorce m’épuise et me met légèrement sur les nerfs... Je m’excuse d’avance si je ne suis pas vivable, mais cet imbécile me fais du mal et semble vouloir se battre contre moi pour le divorce. Comme s’il n’en avait pas déjà fait assez en me trompant et me demandant ensuite le divorce comme si j’etais une malpropre. Il veut m’abaisser encore plus...
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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Sam 19 Jan 2019 - 1:19
Il fait bon retrouver ses proches pour un déjeuner. Ces proches que l'on aime plus que tout, même si on leur cache des choses parfois, parce que certaines parts de notre vie sont trop difficiles à porter. Elle cache certaines choses, Adelaïd, parce qu'elle a besoin de conserver son jardin secret, parce que certaines choses dans sa vie sont trop douloureuses pour être évoquées, parce qu'elle a mal, vraiment mal, si souvent, trop souvent. Mais qu'en parler est trop difficile, trop douloureux, impossible en fin de compte. Non. Elle ne peut pas. Vraiment pas. Mais même si elle leur cache des tourments, ce que sa vie peut avoir de plus sombre, elle les aime tout de même et les observe, le sourire aux lèvres, quand ils se chamaillent. Elle rit des taquineries des uns et des autres, qui chambrent Erwin pour le moment, mais qui se chambreront tous, les uns après les autres, parce qu'elle est peut-être la seule qu'ils épargnent et encore. Maxim ne lui fait souvent pas de cadeau. Et Klaus, parfois, ne manque pas de l'embêter. Comme aujourd'hui en insistant sur le fait qu'elle soit la petite sœur, alors qu'elle est grande. Bien moins que Lukas, forcément, mais Lukas est un géant. Et Lukas est un garçon de toute façon. Alors ce n'est pas pareil. Au milieu de cette bonne humeur, un jappement se fait entendre et Joy vient rejoindre tout ce petit monde au salon, câlinant les pieds des convives alors qu'Adelaïd rit en la voyant faire.

«- Alors ça y est, tu t'es enfin réveillée ?»

Alors que le chien se couche à leurs pieds, la discussion repart de plus belle comme Maxim interroge les garçons sur les bonnes nouvelles qu'ils pourraient avoir à leur partager. Mais Lukas comme Klaus disent ne pas avoir grand chose à raconter, quoique le second parle d'aller et retours fréquents à Berlin. La jeune femme hoche la tête et se tourne vers Erwin mais l'homme reste silencieux alors qu'il ne semble pas avoir grand chose à dire à sa fratrie, lui non plus. Parce qu'il n'a pas concrétisé son rencard du jour, peut-être.

«- Juste ciel... nous avons de ces vies trépidantes !» remarque la demoiselle avec humour.

Elle lève un sourcil, quand Maxim gronde Klaus. Hein ? Elle, une fille ? La demoiselle ne suit plus la discussion, tout à coup et tourne vers Lukas un regard plein d'incompréhension, comme pour demander s'il comprend quelque chose à tout ça. Il semblerait que Maxim n'ait pas compris les propos de Klaus et la jeune femme a un rire nerveux. Parce que non, elle n'a pas faillit pêcho de femmes, elle n'a même pêcho personne et depuis longtemps.

«- Ah non il y a erreur je crois que Klaus parlait d'Erwin et de son rendez-vous manqué !» objecte la demoiselle.

Rapidement, Klaus questionne ses sœurs à son tour sur leurs amours, demandant si les filles ont du nouveau. Adelaïd nie rapidement, après une fugace pensée pour Karl. Non, elle ne doit pas. Il lui est inaccessible ce serait folie que de persister à y songer et si elle l'avoue, elle devra annoncer qu'elle consulte un psychologue. Ils ne comprendraient pas. Non. Alors elle ne dit rien, c'est mieux comme cela.

«- Non pas de gueule à casser, je ne pêcho pas moi !» mais bien vite elle se tourne vers Maxim pour lui tapoter l'épaule. «Courage, de ce que tu m'as dis à la plage l'autre jour, ton avocate ne semble pas décidée à le laisser faire. Souhaitons que tout se passe bien !»

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Re: Schuylers * Déjeuner Dominical
Sam 19 Jan 2019 - 11:11

Ce n'était jamais évident d'avoir une conversation avec autant de monde. Il y avait toujours des sujets qui passaient à la trappe. Même si sa fratrie avait tenté de demander des nouvelles, aucun n'avait rebondi sur sa dernière question. Personne n'avait pris le temps de lui donner des idées pour ses vacances. Ce manque de réponses lui donnait juste envie d'abandonner tout. Il n'était déjà pas motivé pour prendre quelques jours de congés alors si on ne le poussait pas un peu plus, il allait rester travailler. Il ne se sentait pas prêt à rester chez lui sans avoir au moins un moment où il était obligé de sortir. Ce n'était pas les courses qui allaient le faire sortir suffisamment. Il pouvait bien prévoir des balades, visites, ... mais seul il finirait forcément par penser à tout ce qui le hantait. Ses pensées négatives étaient souvent très fortes pour prendre le dessus. Après si sa famille ne semblait pas vouloir en discuter, il pourrait toujours essayer de contacter des amis ailleurs. Il avait pas mal bougé pour découvrir le monde. Il avait notamment laissé plusieurs amis à Londres lorsqu'il avait fini son année d'études là-bas. Avec un peu de chance certains seraient libres pour passer du temps avec lui. En plus, il n'avait pas encore eu la chance de rencontrer Dylan, le fils d'une de ses amis. Il en avait entendu parler plusieurs fois et l'avait rapidement vu en vidéo mais c'était tout. Maintenant le garçon devait être grand ! Il avait loupé la naissance de peu.

Le quiproquo qui suivit amusa grandement Lukas. Il avait tout de suite compris que Maxim avait crut que Klaus s'adressait à Adelaïd et non à Erwin. C'était très drôle de voir qu'elle défendait le droit de leur petite sœur à aimer qui elle voulait, quel que soit le sexe de la personne. Rien que pour ça Lukas savait qu'il avait une chance folle d'avoir une famille aussi ouverte. Depuis son rétablissement il avait enchaîné les conquêtes sans se soucier des codes de la société. Il avait notamment ramené un garçon une fois quand il était au lycée avant de se retrouver avec une très jolie brune aux yeux bleus. Natascha. Cette fille l'avait rapidement séduit et ils étaient sorti ensemble en secret. Ils n'avaient jamais ressenti le besoin de se montrer au grand jour et de se pavaner. Ils appréciaient se retrouver dans leur coin ou de temps en temps avec le jumeau de celle-ci qui était maintenant un grand ami. Le départ de la jeune femme avait rapproché les deux hommes. Un mal pour un bien finalement.

« - Tu sais Ady, tu as le droit d'aimer des femmes aussi si le cœur t'en dit. Crois-moi, elles sont tout aussi biens que les hommes ! », Dit-il pour participer un peu à la discussion. Il parlait en connaissance de cause. Après tout ce qui rendait la personne intéressant ce n'était pas son sexe mais qui elle était vraiment. Du moins à ses yeux, c'était plus important.

Silencieux, Lukas suivit la suite de l'échange. Klaus annonça simplement qu'il avait investi dans une paire de basket. Ce n'était pas ce qui avait du le ruiner le plus. Mais l'infirmier savait que son aîné pouvait acheter de très belles voitures comme il pouvait se contenter de vêtements simples. Il ne les éblouissait pas avec ses costumes hors de prix lorsqu'ils traînaient ensemble. C'était bien de voir que l'argent ne lui était pas monté à la tête. Il avait réussi dans la vie, c'était tout à fait normal qu'il profite de ce qu'il gagnait. En vrai ils avaient tous à peu près réussi dans la vie. Adelaïd faisait ce qu'elle aimait, comme Lukas, même s'ils ne gagnaient pas des cents et des mille. Maxim avait arrêté ses études pour élever ses enfants à cause de son ex-mari mais elle était en train de reprendre sa vie en main et le brun ne doutait pas une seconde qu'elle trouverait aussi un métier qui lui plairait. Elle avait tout pour réussir. Elle était intelligente et jolie.

« - Je te comprends, Max, j'ai aussi vécu ça. Le divorce, la trahison... C'est tellement épuisant. En tout cas si tu as besoin de conseils et de soutien je suis là. Je sais qu'ils peuvent de vrais connards même si c'est eux qui ont merdé sur toute la ligne ! »

Son ex-femme avait bien essayé de récupérer quelques trucs du divorce pour ne pas se retrouver sans rien mais Lukas n'avait pas cédé. Il avait peut-être eu envie que tout se finisse le plus possible pour pouvoir passer à autre chose, il n'avait pas craqué pour autant. Il avait eu de la chance d'avoir un bon avocat pour le soutenir et l'aider à ne pas céder à la partie adverse. Et heureusement tout s'était plutôt bien fini de son côté. Après ils n'avaient eu d'enfants, ça devait tellement compliquer l'histoire. Les pauvres petits... Ils subissaient les conneries de leur père. Maxim n'y était pour rien et elle était déjà bien assez courageuse. Mais d'après les paroles de leur cadette, leur sœur avait aussi une avocate pour l'aider. C'était rassurant de voir qu'elle était bien entourée. Et elle ne devait pas hésiter à demander de l'aide à ses frères et sa sœur, ils seraient là pour elle. Après tout, ils étaient une grande famille unie.

« - Ah et si tu as besoin, tes enfants peuvent venir à l'appart' de temps en temps. Y a de la place. Donc faut surtout pas hésiter, ils sont les bienvenus comme toujours ! Et toi aussi ! »

Connaissant sa sœur si elle voulait venir elle le ferait sûrement. Mais c'était toujours délicat quand c'était par rapport à des soucis personnels. Lui-même avait mis du temps avant de rentrer à la maison. Il était dans une autre ville à l'époque mais pour ne pas avoir à supporter la maison qu'il partageait avec son ex-femme il avait préféré rentrer et faire les allers retours si nécessaire. Et bon sang il avait du en faire à cause des divers rendez-vous avec les avocats !
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