Salvador Cortez * Si lo que pasó ya no pasará; Si Dios te lo da, te lo quitará

Hey P’pa, regarde la caméra!
???

Un regard perdu sur l’objectif, et Salvador coupait. Ça le peinait de voir l’état de cet homme se dégrader de jour en jour, de mois en mois, d’années en années. Il s’y était préparé depuis l’annonce de sa maladie, et depuis qu’il ne reconnaissait plus son propre fils, la vie de Salvador, le fils en question, était chamboulée. Il continuait à lui rendre visite autant qu’il le pouvait, au moins une fois par semaine mais plus lorsque c’était possible, étant sa dernière connexion familiale directe qu’il possédait. Cet homme en question, Salvador l’avait beaucoup admiré, malgré les très nombreux conflits qui les avaient opposés. Plus d’une fois le grand Joaquin Cortez s’était emporté à son encontre, lui jetant à la figure parfois les pires et cruelles paroles qu’on pouvait dire à son enfant. Un coup il était fier de lui, un autre coup il éprouvait la plus grande des honte envers lui et ne se gênait pas pour le lui faire savoir. Son père était avant tout inspecteur de police respecté dans le quartier où il assurait ses fonctions. Pour lui, il était évident que Salvador allait suivre la même voie que lui, c’était tracé à l’avance. D’une certaine manière, Salva n’avait pas eu d’autres choix que de se lancer dans cette voie là lui-même lorsqu’il fut en âge d’y accéder, car il avait une pression et devait contenter des attentes tellement énormes qu’il n’avait jamais trop réfléchi à ce qu’il pourrait faire d’autres. Et puis, Salvador, il avait envie de ne pas le décevoir. Par moment, il était obligé de taire ses propres opinions parce qu’il savait d’avance qu’elles ne seraient pas au goût de son paternel. Lui, qui l’avait élevé presque seul durant tout le long de sa vie... La mère de Salvador, Dieu ait son âme, avait quitté ce monde à la suite d’un cancer foudroyant alors que le petit garçon avait tout juste eu cinq ans. Il n’a que peu de souvenir d’elle à vrai dire, si bien que ça ne le touchait pas tant que cela sa mort, et il le vivait assez bien hormis le regret de ne pas avoir pu connaître cette femme formidable. Son père l’avait profondément aimé, il le savait. Ce dernier a tenté de trouver une autre compagne mais ça ne collait jamais vraiment autant, d’une part parce qu’il ne parvenait pas à aller au delà de sa défunte femme, mais aussi par soucis de tempérament et de caractère. Oui, on pouvait le dire, Joaquin n’était pas le meilleur ami des femmes. Plutôt misogyne, macho et sexiste, il n’était pas le modèle de mari idéal, hormis avec la mère de Salvador où il s’est montré plus délicat, ouvert et altruiste. Sa perte, il l’a vengée sur celles qui sont venues après, malgré elles.

Siempre que te pregunto
Que cuándo, cómo y dónde
Tu siempre me respondes
Quizás, quizás, quizás

T’es un bel enf*iré!
...
Des paroles jamais aussi vraies. Les cris des gens, victimes ou agresseurs présumés, manifestants, déliquants… Salvador les a connus plus d’une fois. Il a fait partie de ces flics peu aimables qui a dû mettre sa sensibilité de côté au profit de (fausses?) preuves, pourvu que la personne soit punie et/ou avoue ses crimes. Le genre aussi à utiliser des moyens peu catholiques, inhumains, sur des gens qui ne font que protester envers des décisions, à juste titre, parce que ça gênait ou qu’on trouvait que ça dégénérait. Il avait été formé pour cela, tout au long de sa pauvre carrière misérable dont aujourd’hui, il n’était pas fier du tout. Des faits dénoncés des années plus tard, comme étant une honte. On lui en veut encore pour cela, et il ne pouvait pas non plus blâmer ces personnes, Salvdor a vraiment été pitoyable et profondément mauvais. Il en fait encore des cauchemars, dans son hypersomnie, maladie qu’il traîne depuis le début de sa vie d’adulte et qui a été officiellement diagnostiquée à ses vingt-six ans, proche de ses vingt-sept. Maladie qui d’ailleurs, l’a très souvent freiné dans tout ce qu’il a entrepris, autant au présent qu’au futur, et qui, bien que le niveau ne soit pas élevé, l’empêchait d’assurer pleinement son métier. On le jugeait bon, mais handicapé. D’abord pris pour une feignasse, Salvador assurera que le caractère qu’il a adopté à ce moment-là, assuré (alors qu'il ne l’était pas du tout), cruel et méchant était pour être crédible. En dépit des autres, certes. Tellement obsédé à l’idée de vouloir satisfaire son père et le rendre fier qu’il avait totalement oublié de vivre sa propre vie, comme cela devait l’être.

Et puis un jour, UN JOUR, il a déposé sa démission et n’est plus revenu travailler dans la police. Trop contraignant, trop violent, trop affreux… Salvador s’est rendu compte avec le temps que cette vie, c’était pas la sienne et que tout ceci n’était qu’une illusion pour lui. On l’a aidé à ouvrir les yeux, oui, parce qu’avant, il avait été aveuglé. Il s'est ainsi redirigé vers un métier plus propice à ses convictions, mais surtout avec sa façon de faire et non pas celles de quelqu'un d'autre. Plus en accord avec sa véritable personnalité curieuse et intrépide, il s'occupe de chacun des cas présentés de son nouveau bureau de détective avec délicatesse et justesse.

A aguets du moindre appel, son quotidien après le travail, c’était de se rendre à la maison de repos où son père était interné après que le développement de la maladie d’Alzheimer dont il était atteint soit trop grand et qu’il ne pouvait vraiment plus se gérer seul. Il finissait toujours ses visites par la même chanson qu’il lui jouait à la guitare et que son père lui avait apprise. Parce que c’était sa préférée.

Félicitations !
Quelle belle fiche !

Les choses sérieuses commencent
Tu fais maintenant officiellement parti de la famille 40 is the new sexy et promis, ça ne donne pas de cheveux blancs, seulement quelques fou-rires ! Il est donc temps d’ouvrir les valises !

Dans un premier temps tu dois absolument aller suivre ce sujet qui te permettra d'être toujours prévenu de l'actualité sur le forum.

Dans un second temps tu peux poursuivre en allant vérifier que ton avatar soit bien ajouté dans le bottin des avatars avant de recenser ton métier et te trouver un logement avant d'ouvrir ta fiche de liens histoire de te faire pleins d’amis, puis ouvrir ton téléphone et des comptes sur les réseaux sociaux pour discuter avec ces derniers ! Si tu as besoin de quelque chose de précis, tu as toujours la possibilité de créer ton propre pré-lien ou ton scénario

Avant de te plonger dans le jeu, si tu n’as pas déjà lu l’annexe concernant l’Allemagne, tu peux passer  par ici. Cela fait, tu pourras chercher des sujets et jeter un oeil aux associations.

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