Bienvenue




Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 (SOPHIE) hello, it's me.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Jeremy Dinckel
Jeremy Dinckel
Age : 23
Né.e le : 24/08/2000
Messages : 254
Métier : étudiant en droit
A Hamburg depuis : un peu plus de dix ans
Avatar : Jacob Elordi
Points : 1459
Date d'inscription : 06/08/2020
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
(SOPHIE) hello, it's me.
Lun 19 Fév 2024 - 19:26
Une journée comme les autres : les heures ont à peine passé que te voilà sur le terrain de basket de l'université, à dribbler pour essayer de vider ta tête, déjà trop remplie par les informations de tes cours : vivement ton diplôme pour pouvoir dire adieu une bonne fois pour toutes aux bancs de l'université. Dans ta tête tourne très vite ces derniers temps. Trop d'informations : les cours, Maya, Sophie, puis tout le reste. T'es resté con en voyant le sms de Dolly qui ne voulait pas te faire sentir aussi mal qu'après le silence de Sophie t'informant qu'elle partait à Paris pour quelques temps. Si tu n'as d'abord pas compris - tu ne comprends pas non plus énormément actuellement étant donné que vous n'êtes que des amis et n'as jamais eu le moindre intérêt pour Dolly, du mois pas depuis que tu sais que ce n'est pas avec elle que t'as eu ce rendez-vous - ça t'a fait sourire de la voir prendre tant de pincettes avec toi.

Et, inlassablement, ça t'a ramené à Sophie.

Est-ce que, depuis, tu repenses à la brune en étant complètement perdu ? Oui, assez, à vrai dire. Pas que tu tiennes à reprendre quoi que ce soit avec elle après son silence radio, bien sûr, mais tu y réfléchis, bref, ça te travaille. Pour autant, tu restes campé sur tes positions. T'es un petit con, Jay, et quand ton égo est froissé, malgré tous les angles que tu essaies d'arrondir, ton hyperactivité prend le dessus et s'efforce de travailler pour toi, non sans te fatiguer dans le processus.

Ton ballon tiré vers le panier, frappant le panneau au lieu de s'engouffrer dans les filets du panier, tu perds tes yeux de celui-ci quand tu réalises que penser à ça, même l'espace d'une fraction de secondes l'a fait apparaître devant toi. Sauf que le ballon te revient droit dessus ; tu le rattrapes in extremis, regrettant la force avec laquelle tu l'as envoyé rebondir sur le panneau, le souffle court de ce retour fulgurant dans ton estomac. Quand on dit que tu n'es pas concentré, c'est claire que tu ne l'es pas beaucoup. Tu fronces les sourcils en la voyant s'approcher.

- Qu'est-ce que tu veux ? Pas l'accueil le plus chaleureux du monde, mais on ne peut pas nier l'effort de ne pas l'avoir envoyer chier avant même qu'elle n'ouvre la bouche.

@Sophie Heidler
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Sophie Heidler
Sophie Heidler
Age : 24
Né.e le : 19/04/2000
Messages : 36
Métier : Étudiante et travaille au Zoo de Hambourg
A Hamburg depuis : toujours
Avatar : Joey King
Points : 253
Date d'inscription : 18/02/2024
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Lun 19 Fév 2024 - 23:40

« I'm done being weird » se dit-elle sans savoir ce que sera demain...
Après la fin des cours, à peine terminés, elle se demandait déjà si une personne en question se trouvait sur le terrain de basketball, en train de s'entraîner. Jeremy, sans aucun doute, occupait ses pensées tandis qu'elle quittait la salle, ses livres de cours pressés contre sa poitrine. Sophie Heidler se sentait un peu rouillée, moins enthousiaste qu'auparavant. Les cours actuels ne l'intéressaient plus, l'ennuyaient. Elle n'aurait jamais pensé qu'il y aurait autant de documents à remplir pour justifier un changement de cursus. De plus, elle avait pris sur elle pour terminer cette année universitaire afin d'éviter encore plus de tracas. Honnêtement, elle n'avait pas besoin de plus de complications en ce moment, même si elle ne se ménageait pas. Elle marchait lentement le long des arcades, profitant du peu de soleil que ce mois de février pouvait leur offrir avant les prémices du printemps. Elle aimait sentir les rayons du soleil lutter contre les picotements du froid hivernal encore bien présent.

Il ne lui fallait pas longtemps pour atteindre les parcs. Les terrains de volley étaient installés à l'intérieur du grand gymnase, mais déplacer les paniers de basket était bien plus compliqué. De loin, elle pouvait le voir se défouler, dribbler, feinter un adversaire invisible puis sauter pour marquer. À maintes reprises, il réussissait, et étrangement, elle esquissait un sourire en le voyant faire. La vie pouvait être clémente avec certaines personnes, et parfois injuste. Sophie était partagée, gênée, et un peu effrayée. Jérémy possédait ce charisme qui l'intimidait, un véritable aimant à filles. Lorsqu'elle fut assez proche pour être vue, elle observa le ballon rater l'anneau métallique, rebondir violemment sur le panneau et frapper Jeremy de plein fouet. Ce dernier termina sa course dans les bras de l'étudiant. L'accueil fut un peu rude, mais c'était une plaisanterie entre eux. Sophie avait instauré un silence radio tout aussi rigide.

- Bonjour à toi aussi ! Tu t'es levé du pied gauche ce matin ? rétorqua-t-elle, en déposant ses livres sur un banc bordant le terrain puis s'approcher de lui, doucement.  

- Est-ce que ça va ?  demanda-t-elle puis, sans prévenir, elle tapa la balle avec sa main pour le lui prendre.

Le cœur battant, Sophie se sentit étourdie. La spontanéité n'était pas vraiment son point fort, surtout quand on la connaissait, mais comme Jeremy ne lui laissait pas vraiment le choix, elle commença à dribbler sous son regard, s'éloignant lentement avec le ballon. « Eh bien, tu faisais le malin tout seul sur le terrain. Ça te dit de me donner un petit cours particulier ? » Elle n'était pas débutante, elle possédait déjà une certaine dextérité, mais elle était loin d'être excellente. Sophie sentait son cœur battre encore plus fort. Quand elle ne pouvait pas anticiper, la jeune fille sortait littéralement de sa zone de confort. Autant profiter de ce moment où ses entrailles ne faisaient pas encore yo-yo.

HARLEY-

@Jeremy Dinckel


Dernière édition par Sophie Heidler le Dim 25 Fév 2024 - 16:34, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Jeremy Dinckel
Jeremy Dinckel
Age : 23
Né.e le : 24/08/2000
Messages : 254
Métier : étudiant en droit
A Hamburg depuis : un peu plus de dix ans
Avatar : Jacob Elordi
Points : 1459
Date d'inscription : 06/08/2020
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Jeu 22 Fév 2024 - 10:59
Difficile pour toi de garder ta contenance quand tu bouillonnes. Votre dernière conversation n'ayant servi qu'à définir des excuses quand t'as cherché à comprendre, tu n'as pas particulièrement envie de ce nouveau face à face. Ton anniversaire, des mois plus tôt, a déjà bien assez été gênant. Et le fait que, depuis, Sophie rejoue les fantômes, ça ne t'aide pas à faire la part des choses ni à avoir envie de la recroiser, alors même que ton coeur est toujours blessé de son comportement, certainement parce que tu attendais autre chose de sa part. T'as peut-être bêtement espéré que votre conversation, en juillet, ne mette un terme à ce genre de comportement. Visiblement, tu es beaucoup trop optimiste.

Tu la toises sans ménagement.

- Arrête de faire genre, Sophie. Je n'ai aucune envie d'avoir une nouvelle conversation avec toi pour de nouvelles excuses qui n'arrangent rien par la suite. J'ai pas la force. Tu ne caches pas ton agacement quand elle tape sur ton ballon pour te l'ôter des mains : la surprise a fait que tu ne t'y attendais pas et as lâché ta prise sur ton joujou. Tu serres les dents en essayant de ne pas t'énerver ; ça ne servirait à rien. Mais pour autant, tu es désabusé et un peu plus agacé par son comportement. Autant savoir ce qu'elle veut, non ? Mais elle ne sait pas ce qu'elle veut et t'en peux plus d'avoir l'impression qu'on joue tout le temps avec tes sentiments et tes émotions.

Tu soupires. T'as pas envie de lui dire non parce que si tu peux avoir une vraie explication, pas celle du mois de juillet, tu veux bien, mais ça commence à faire long, tout ça, et t'en as marre. Alors tu restes un peu assombri en réalisant que tu donnes raison à cette petite voix dans ta tête, qui t'intimes de refuser.

- Non, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Aucun effort ? Clairement pas. Pourtant, ton coeur bat la chamade à la simple idée de pouvoir passer du temps avec elle. Ce à quoi ton cerveau répond par la suite alors que tu t'approches du banc où t'as laissé tes affaires pour les récupérer.
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Sophie Heidler
Sophie Heidler
Age : 24
Né.e le : 19/04/2000
Messages : 36
Métier : Étudiante et travaille au Zoo de Hambourg
A Hamburg depuis : toujours
Avatar : Joey King
Points : 253
Date d'inscription : 18/02/2024
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Sam 24 Fév 2024 - 3:30

« I'm done being weird » se dit-elle sans savoir ce que sera demain...
Sophie ne se promenait jamais pour ne rien faire ; elle avait un but, mais elle n’était pas forcément prête à admettre que son objectif se trouvait juste devant elle. Dans le fond, elle n'était pas surprise de la réaction de Dinckel ; elle ne lui en voulait pas et pensait même qu’elle méritait cet accueil. Égoïstement, elle aurait préféré autre chose, mais Jeremy n'était pas du genre à mentir. Cela plaisait beaucoup à la jumelle même si ce n’était pas forcément agréable. Elle rétorqua bien sûr ; Sophie ne se laissait pas faire mise à part qu'elle ne sortait pas encore les griffes. Ce dernier n'était pas dangereux, il ne l’effrayait pas, mais ce qui la maintenait le plus souvent loin de lui était une espèce de peur incontrôlée, dont elle subissait les conséquences. Avec un peu d’humour, elle insinua qu’il s’était sûrement levé du pied gauche ce matin, en référence à sa mauvaise humeur. La répartie ne tarda pas et camoufla une grimace alors qu'elle posait ses affaires sur un banc bordant le terrain de basket : « Je ne savais pas que je te devais encore des excuses… Cet été n’a pas été suffisant ? » Elle haussa des épaules en arrêtant le ballon entre ses mains. La suite arriva rapidement, peut-être parce qu’elle ne voulait pas montrer qu’elle était tout aussi déstabilisée par la situation, complètement hors de contrôle. Cependant, elle leva les yeux au ciel une fois de plus. Il n’était pas du tout coopératif aujourd’hui. Alors elle cessa de jouer et s’approcha de lui : « Hé, Jay, attends ! » Elle le força à se retourner et marqua un temps de pause, en piétinant. Elle imaginait qu'il ne voulait pas forcément l’écouter, alors l’hésitation était encore plus grande. « Je voulais vraiment t’appeler, crois-moi ! » En disant cela, elle se rendit compte qu'elle lui tenait toujours le bras et qu'elle le retenait. Sophie cherchait le courage de lui dire ce qu’elle pensait, mais elle craignait de le blesser, même si au fond, cela n’était pas si monstrueux : « En fait… » Quoi, allez, Sophie, enchaîne, tu vas le perdre, pensa-t-elle en serrant les dents. S’ouvrir face à un garçon aussi fermé, trouver la clé de cette porte blindée, faire mouche. Tout cela n'était pas facile puisqu’elle n’avait pas l’habitude… de faire dans l’improvisation. « …je...  » Elle pencha la tête sur le côté en tentant d’accrocher son regard. Sophie avait besoin de ce contact visuel, mais allait-il le lui permettre : « Est-ce que tu veux bien rester un peu avec moi, s’il te plaît ? » Et pour lui montrer qu’elle voulait vraiment qu'il reste, elle lui reprit le bras puis lui tendit le ballon : « Et si ta réponse est non, je comprendrai, mais c’est à moi de m’en aller. »

HARLEY-

@Jeremy Dinckel
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Jeremy Dinckel
Jeremy Dinckel
Age : 23
Né.e le : 24/08/2000
Messages : 254
Métier : étudiant en droit
A Hamburg depuis : un peu plus de dix ans
Avatar : Jacob Elordi
Points : 1459
Date d'inscription : 06/08/2020
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Lun 26 Fév 2024 - 17:49
C’est difficile pour toi de rester stoïque, sans doute parce que tu attendais autre chose que de la complication avec Sophie. Tu aurais voulu que les choses soient simples, qu’elles soient faciles et qu’elles coulent de source. Comme au tout début avec elle. Mais il semble que tu ne peux plus obtenir cette simplicité que vous aviez au tout début. Elle a préféré te ghoster, tout simplement, comme si ça simplifiait les choses. Tu parles, ça simplifie rien du tout, en fait. Tu fronces les sourcils.

- Cet été ça suffisait. Mais depuis, ça t’a peut-être étonnée, Sophie, mais il y a du temps qui est passé. Et je n’ai pas envie de courir après quiconque. J’ai autre chose à faire de mes journées, ça t’étonne peut-être, mais c’est un fait.

C’est douloureux, mais c’est un fait. Après t’avoir servi des excuses que tu n’as pas réussi à prendre en compte réellement parce que ça te semblait complètement loufoque et surtout parce que tu sais même pas ce qu’elle a pu te dire tellement tu n’étais pas prêt à les entendre, elle t’a refait le coup. Alors, non, tu n’as pas envie d’avoir à faire avec une personne qui te sort des excuses pour recommencer encore et encore. Tu as clairement mieux à faire et ton emploi du temps est suffisamment tendu pour que tu n’ajoutes pas la moindre once de tension supplémentaire.

Tu finis par te retourner quand elle t’interpelle alors même que tu t’apprêtais à partir, la plantant là. Ç’aurait été plus simple si elle t’avait laissé faire, à vrai dire. La mâchoire serrée, tu poses les yeux sur elle. Tu ne t’es pas retourné seul, c’est pas non plus comme si tu avais eu le choix. Sans un mot tu l’observes. Ah ouais, elle voulait t’appeler ? On aurait pas dit, clairement.

- En fait quoi, Sophie ? Y a rien à dire. Je n’ai pas envie de jouer je n’ai pas envie de devoir encore faire des ronds de jambe pour rien. Je peux bien mettre ma fierté de côté une fois, peut-être deux, mais à la longue, ça devient usant.

Tu en profites pour te dégager d’elle aussitôt. Si tu veux bien rester avec elle ? Bordel, ton coeur te hurle que oui. Mais ta raison te fait esquisser un pas en arrière. Finalement, tu soupires.

- Donne-moi une seule bonne raison de rester et j’y réfléchirais.
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Sophie Heidler
Sophie Heidler
Age : 24
Né.e le : 19/04/2000
Messages : 36
Métier : Étudiante et travaille au Zoo de Hambourg
A Hamburg depuis : toujours
Avatar : Joey King
Points : 253
Date d'inscription : 18/02/2024
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Mer 28 Fév 2024 - 2:33

« I'm done being weird » se dit-elle sans savoir ce que sera demain...
Sophie n'avait peut-être pas encore tout dévoilé, mais cette journée semblait marquer un tournant. Qu'espérait-il d'elle exactement ? Elle l'ignorait, et cette confusion l'empêchait d'identifier le problème. Quand il semblait approuver ce qui s'était passé cet été, elle avait levé les yeux en attente du mais... en ayant reconnu son expression perplexe. Il pensait probablement qu'elle complotait pour le tromper, le faire mariner ou même pire... Avait-elle vraiment le temps et l'énergie de créer un plan maléfique juste pour l'embêter ? Clairement non, elle avait d'autres centres d'intérêt. Elle n'appelait pas un chien en sifflant. Heidler voulait quelqu'un qui la désire, elle, et pas seulement pour une aventure de passage. Elle avait été trompée auparavant, la prudence était de mise, même si Jérémy ne lui avait donné aucune raison de se méfier, il n'avait pas non plus ouvert de porte. « Attends une seconde, tu veux dire que tu me courais après, mais à quel moment ? » Elle a froncé les sourcils, perplexe. De ce qu'elle se rappelait, c'étaient ses admiratrices qui cherchaient à lui voler son sourire. Dans le fond, elle espérait secrètement que ce sourire lui était destiné, mais sans preuve, elle ne pouvait rien affirmer. « Je pense vraiment que tu te méprends vraiment sur moi. Je n'ai jamais joué à ce genre de jeu et, je t'avoue que ce tu dis me blesse braucoup... » Elle répondit, la voix éteinte.

Mais Sophie n'avait pas dit son dernier mot, elle était déterminée, voire têtue mais elle avait également sa fierté. Elle ne s'imaginait pas aussi manipulatrice. Impossible, elle faisait toujours attention à ce qu'elle disait et rejouait les scènes tellement de fois dans sa tête. Celle d'aujourd'hui, elle ne l'avait pas répêté d'où ces nombreuses bafouilles qui justifiait le ton agacé du Dinckel.

Il se retourna, la mâchoire serrée, il ne semblait pas prêt à agir selon ses paroles. « Tu exagères vraiment, Jérémy ! À t'écouter, je suis la pire des garces que la Terre n'a jamais porté... » Il n'avait rien fait pour influencer cette situation bien sûr mais c’était surement ça le problème. Cela étant dit, son ultimatum ne laissait pas beaucoup de marge de manœuvre. Il mettait une condition à tout. En se détachant d’elle comme s’il avait été brûlé ou électrocuté, elle se tut un instant. Elle n’avait sincèrement rien à offrir mis à part son horrible caractère mais rien n’était encore perdu. Il fallait, au moins, qu’elle essaie : « Est-ce que ce ne serait pas un peu égocentrique de penser que ma simple personne devrait te faire réfléchir pour rester ? » Encore un petit silence : « Je n'ai que ça… » avait-elle précisé en désignant son corps d'un mouvement du bras. « ...et aussi que, je ne veux plus être bizarre. Bien sûr, si ce n'est pas suffisant pour te retenir, alors je ne te retiendrais plus. » Elle lui laissait le choix mais à contre coeur. Cependant, si sa simple présence ne suffisait pas à le convaincre de rester avec elle, autant qu'il parte. Elle se résignerait, difficilement mais cette fatalité la rendrait surement encore plus… difficile ? Pour lui laisser de l’espace, elle recula de quelques pas puis elle recula, rejoignant le terrain en lui tournant le dos. Mais devant le panier de basket, tentant de viser de là où elle était, Sophie s’apprêta à tirer. Elle bouillonnait de l'intérieur, priant pour qu'il reste, qu'il ne la quitte pas. Quelqu'un lui avait dit un jour que trop attendre risquait de lui faire manquer de belles opportunités. Jérémy était peut-être sa première leçon de vie. À trop peser le pour et le contre, les belles choses finissaient surement par se fatiguer.


HARLEY-

@Jeremy Dinckel
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Jeremy Dinckel
Jeremy Dinckel
Age : 23
Né.e le : 24/08/2000
Messages : 254
Métier : étudiant en droit
A Hamburg depuis : un peu plus de dix ans
Avatar : Jacob Elordi
Points : 1459
Date d'inscription : 06/08/2020
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Ven 1 Mar 2024 - 14:00
Tu aimerais pouvoir juste cesser d’être énervé, cesser d’être frustré. Tu voudrais être en mesure de lui dire tout ce que tu as sur le coeur et ce sans t’énerver une seule seconde. Mais à quoi bon ? Tu as la sensation que quoi que tu dises, quoi que tu fasses, Sophie va jouer les autruches et continuer son petit jeu du silence qui t’énerve plus qu’autre chose. Alors à quoi bon. Toi qui essaies tant bien que mal de te protéger. Ce que tu ressens - ou as ressenti, tu ne sais plus au point où tu en es - pour Sophie ne ressemble en rien à ce que tu as pu ressentir pour quiconque dans le passé. Pour autant, ça n’a pas suffit. Alors à quoi bon se battre, finalement ?

- Si tu essaies de jouer sur les mots, sache que ça ne fonctionne pas.
Au contraire, même. Mais ça tu ne le lui dis pas. Parce que tu es fatigué de te battre pour des sentiments non partagés. C’est peut-être que la première fois de ta vie que tu peux à ce point dire que tu as des sentiments et à ce point qu’ils sont non partagés, mais à quoi bon si c’est pour simplement souffrir de la situation ? Parce que tu crois que je n’ai pas été blessé de ton silence ? Je n’ai peut-être pas physiquement couru après toi, mais je pense qu’une centaine de messages envoyés sans la moindre réponse, juste avec un « lu » lâché, ça parle pour moi, non ?

C’est cruel ce que tu fais, Jay, mais la frustration est trop grande. Pour autant, tu t’en veux de lui faire de la peine. Seulement, à un moment donné, tu as appris qu’il faut savoir dire les choses, peu importe combien ça blesse ou pas. Tu lâches un rire dans un souffle. Un rire jaune, très jaune.

- Lis le sous-texte que tu veux, ce n’est ni ce que j’ai dit ni ce que j’ai pensé. J’en ai juste marre de me battre pour les autres, sans qu’il n’y ait jamais d’inverse qui soit vrai. J’arrête donc de me battre pour qu’on soit, à défaut de tout, amis. Si ça arrive, c’est bien, sinon, tant pis. Mais si ça arrive ce ne sera pas pour les efforts que je n’aurais pas faits, en tout cas. Tu peux comprendre, ça, que j’en ai marre de toujours être celui qui dois encore et encore faire le pas vers les autres ? J’ai eu la sensation d’avoir fait quelque chose de mal, Sophie. De mal, putain ! Pourtant, j’ai retourné ça dans ma tête des milliers de fois. Je n’ai rien fait qui puisse avoir comme résultat un silence aussi long. Rien.

Tu inspires profondément, en essayant de reprendre ton souffle. Tu n’aimes pas être dans cet état. Ce n’est pas toi. Toi, t’es le bon Jay, celui qui rit, qui rit à tout. Mais pas quand on le blesse.

- Oui, ça l’est. Et ta simple personne m’a fait insister encore et encore. Mais c’est éreintant. Comme attendre la pluie en pleine canicule au fin fond du désert.

Tu la regardes sans trop comprendre.

- Putain, Sophie. J’en ai marre de jouer au yoyo. Alors qu’est-ce que tu veux, qu’est-ce que tu veux vraiment ? Qu’on soit fixés une bonne fois pour toutes.
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Sophie Heidler
Sophie Heidler
Age : 24
Né.e le : 19/04/2000
Messages : 36
Métier : Étudiante et travaille au Zoo de Hambourg
A Hamburg depuis : toujours
Avatar : Joey King
Points : 253
Date d'inscription : 18/02/2024
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Ven 1 Mar 2024 - 15:13

« I'm done being weird » se dit-elle sans savoir ce que sera demain...
De toute évidence, Sophie était à côté de la plaque, elle se battait contre un mur avec des sentiments, des émotions et par-dessus tout, des états d’âme. La violence de ses paroles transparaissait dans son comportement, sur son visage et dans le son de sa voix. Cela brisait le cœur de la jeune femme qui ne savait pas comment réagir face à cette situation. Elle ne fuyait pas les conflits, elle les affrontait mais quand elle savait ce qui n’allait pas, or, en ce moment même, elle était dans la vase et de toute évidence, elle ne faisait que s’enfoncer à mesure que les minutes passaient. Sophie avait arrêté ce qu’elle faisait, concernée et coupable d’un rêve qu’elle voulait rendre réalité. Durant ces longs mois où elle n’attendait qu’une chose, le voir débarquer sur son balcon et toquer à sa baie vitrée. Elle n’allait pas avouer ce type de fantasme romanesque qui, évidemment, n’arrivait que dans les films hollywoodiens dont elle était secrètement fan. Mais était-ce réellement une honte de vouloir encore rêver à son âge ?

Mais le voir dans cet état, Sophie pouvait lire entre les lignes et se demandait s’il n’était peut-être pas le moment de bousculer un peu les choses. De saisir ce qui lui paraissait trop haut ou trop loin pour elle. Au fond d’elle-même, la brunette sentait une tension, une boule énorme se former dans le creux de son estomac. La panique, que devait-elle faire ? Qu’allait-elle faire ? Demander pardon, hors de propos, il n’en attendait pas et il était plus qu’inutile de lui en servir. Partir, hors de question, si elle fuyait, elle allait le perdre pour de bon et elle n’en sortirait pas indemne. Alors quoi ? pensa t-elle, alors qu’au final, il était là, devant elle à tenter de comprendre ce qui marinait dans sa petite tête. Tout allait beaucoup trop vite, elle n’avait pas le temps de peser le pour ou le contre, savoir si ces gestes étaient appropriés ou que ces paroles allaient peser son poids. Quoi faire si ce n’était de le voir se mettre en colère car elle ne disait pas ce dont il avait besoin d’entendre ? Ou peut-être qu'il ne voulait rien écouter mais plutôt voir...

Très belle analogie, se disait-elle en se mordant la lèvre pour ne pas sortir une nouvelle pique sarcarstique. Acte naturel d’auto-défense depuis ta première grosse déception amoureuse mais pas seulement. L’amitié aussi pouvait faire mal. Était-il possible de se tromper à nouveau et de souffrir encore ? Est-ce que si elle ne se jetait pas à nouveau dans la gueule du loup, elle risquait de ne pas connaître la réponse et de vivre avec ce perpétuel remord. « Putain Sophie. » Il la regardait, elle le regardait aussi, elle était droite comme un piquet, figée et mortifiée, en proie à ses indécisions, en proie à tout ce qui lui réveillait des sueurs froides. « J’en ai marre de jouer au yoyo. » Inutile de dire qu’elle en avait marre d’attendre ce qui n’arriverait certainement jamais. En l’écoutant, Sophie était sur le point de commettre l’irréparable, ce genre de chose qui ne pouvait tout simplement pas retourner au chapitre précédent pour rejouer la scène, ou en changer les quelques détails importants.

Elle quitta deux secondes son regard, fixant les lignes blanche et orange qui délimitaient le terrain. Que voulait-elle vraiment ? C’est vrai ça ? Pourquoi attendre qu’on le lui apporte si on n'attendait d'elle qu'elle prenne ce qu'elle voulait ? Que voulait-elle vraiment ? Elle le voulait lui. C’était évident sinon elle ne resterait pas planter là. Son instinct de protection se demandait ce qu’il voulait lui mais là n’était pas la question. Le plus important, c’était la réponse à la question qu’il venait de lui poser.

Cela faisait un moment qu’ils se confrontaient mais qu’aucune parole n’atteignait le but qu’elle voulait. Tout ce qu’elle avait comprit, c’était qu’il demandait une preuve, quelque chose qui lui redonnerait l’espoir qu’il ne faisait pas tout ça pour rien. Alors elle déracina ses pieds du sol en faisant un pas, puis un autre et un autre. Progresivement, elle accélèra le pas pour se jeter sur lui et le choc fut... au-delà de ses espérance. Tout en le regardant dans le blanc ces yeux, la Heidler prit le visage de Jérémy en coupe, entre ses mains, et en sentant son sang bouillir, elle répondit : « C’est toi que je veux, putain ! » et sans attendre une seule réponse ou réaction de la part du Dinckel qui valideraient le tout, elle posa ses lèvres sur les siennes. Après quoi, ses mains remontèrent dans sa tignasse pour réclamer plus, enivrée par ses propres actes.  

HARLEY-

@Jeremy Dinckel
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Jeremy Dinckel
Jeremy Dinckel
Age : 23
Né.e le : 24/08/2000
Messages : 254
Métier : étudiant en droit
A Hamburg depuis : un peu plus de dix ans
Avatar : Jacob Elordi
Points : 1459
Date d'inscription : 06/08/2020
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Ven 1 Mar 2024 - 18:18
Tu aimerais pouvoir dire stop définitivement, mais t’as la sensation qu’elle lâchera pas l’affaire. De toute façon, il n’y a rien qui soit faisable dans l’immédiat qui soulage tout le monde. Même mettre un stop à Sophie ne t’aide pas à accepter quoi que ce soit et surtout pas appréhender la suite. Tu voudrais qu’elle soit capable de dire ce qu’elle veut pour arrêter d’être dans cet entre-deux que tu ne supportes pas. Celui où tu n’es pas vraiment un ami mais où tu ne pourras jamais être plus. C’est exactement ce que tu comprends et ressens de ces mois complets à être ghosté. Tu comprends cette technique et jusque là tu l’as respecté. Mais pourquoi revenir à la charge comme elle l’a fait en juillet, comme elle le fait dès à présent, si c’est pour mieux t’ignorer ensuite ? Tu refuses de jouer à ce petit jeu ; lorsque vous étiez tous les deux d’accord de jouer c’était sympa, mais vous ne perdiez pas le contact, le respect régnait et ce n’était pas plus compliqué qu’autre chose. Là, rien n’est simple et ça te détruit de le réaliser, à vrai dire.

Le pire dans tout ça ? C’est qu’elle ne te répond pas, y réfléchissant. La preuve c’est qu’elle a l’air de s’arrêter, d’avoir besoin d’y penser. Toi, c’était assez simple. Si elle te l’avait demandé, tu aurais pu le lui dire. Mais tu n’en est pas capable sans cette question, parce que tu en as marre que tes sentiments soient au devant de la scène, maltraités de ouf, victimes de cette tornade, cette tempête qui ne cesse de tonitruer dans ta tête et dans ta vie. Cette tempête, elle s’appelle Sophie, mais tu n’es apparemment pas capable de trouver de quoi la contrer pour te protéger.

Tu es un peu pris au dépourvu quand elle se jette sur toi. Ton réflexe premier est de ne pas te redresser pour ne pas aggraver l’écart de taille, mais pour autant, quand ses lèvres se posent sur les tiennes, tout ton monde défaille. Ton coeur s’accélère tellement que t’as la sensation qu’il va sortir de ta poitrine. Et le sol se dérobe sous tes pieds. Tu te baisses suffisamment pour que ses pieds à elle puissent le toucher. Puis tu poses tes mains sur ses avants-bras pour l’inciter à quitter tes cheveux. Aussitôt, tu mets de l’espace entre vous et te redresse, sans la quitter des yeux, déboussolé par ce geste. Ou plutôt par ses gestes : autant le sien que le tien. Tu fronces légèrement tes sourcils, incapable de parler, incapable de te faire un avis sur ce qu’il vient de se passer alors que ton coeur semble incapable de souffler après cette course folle.
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Sophie Heidler
Sophie Heidler
Age : 24
Né.e le : 19/04/2000
Messages : 36
Métier : Étudiante et travaille au Zoo de Hambourg
A Hamburg depuis : toujours
Avatar : Joey King
Points : 253
Date d'inscription : 18/02/2024
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Ven 1 Mar 2024 - 19:34

« I'm done being weird » se dit-elle sans savoir ce que sera demain...
C’était incroyable, bouillant et glacé, sucré et salé, doux et piquant. Sophie goûtait ce qu’elle s’interdisait depuis des mois, comme craquer pour ne pas sombrer. Il n’y avait aucun panneau d’interdiction, sans trouver le moindre signe de chute mortelle ou de virage dangereux, Sophie se méfiait toujours autant. Et étrangement, la douleur était le premier pas vers le bord du précipice pourtant, l’étudiante n’en ressentait rien. Elle était si proche si proche du gouffre mais ce n’était pas grave car elle n’avait jamais ressenti une chose pareille. Cette sensation était si enivrante que du moment où elle avait posé ses lèvres sur les siennes tout avait complètement disparu. L’ordre n’avait plus de sens, les choix n’existaient plus et le précipice était devenu plus qu’attrayant. Elle voulait arrêter pour reprendre son souffle mais l’élancement dans ses poumons n’avaient plus aucune importance. Les vertiges qui la déroutaient la faisaient sentir son cœur battre encore plus vite. Elle avait besoin d’encore plus et ce sentiment avait très vite rappliqué à tel point qu’elle en réclamait plus, alors elle s’accrocha à lui au niveau de ses cheveux quand elle trouva de nouveau le sol. Il avait pris soin de lui faire toucher de nouveau la terre qu’elle avait quitté en voulant sauter le ravin qu’elle avait volontairement créé entre les deux.

Jérémy libéra ses cheveux. Elle se plaignit aussitôt mais il ne s’arrêta pas là car il se détacha de la brunette mais elle ne pipa mot. Essoufflée, étourdie, en ébullition, gênée… Sophie porta son poids sur son pied d’appui pour ne pas tomber ou souffrir de nouveau de ces vertiges maintenant qu’elle n’avait plus d’ancres. Le bout de son index sur ses lèvres légèrement gonflées puis sa main retomba le long de son corps. Elle se remit tout doucement de ces émotions et si elle n’avait pas osé relever les yeux vers Dinckel, elle se lança. Son regard glacé trouva celui de Jay, nettement plus chaud. Devait-elle à nouveau parler ou garder le silence ? Il n’était plus d’humeur à croire ce qui pouvait sortir de sa bouche. Au lieu de cela, elle leva la main vers ces cheveux, geste tendre et qu’elle associait à de la possessivité, probablement. Quoiqu’il en soit, elle voulait encore les toucher et retrouver leur douceur. Sophie était sur la pointe des pieds, tâchant de ne pas trop en demander à Jérémy.

HARLEY-

@Jeremy Dinckel
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Jeremy Dinckel
Jeremy Dinckel
Age : 23
Né.e le : 24/08/2000
Messages : 254
Métier : étudiant en droit
A Hamburg depuis : un peu plus de dix ans
Avatar : Jacob Elordi
Points : 1459
Date d'inscription : 06/08/2020
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Sam 2 Mar 2024 - 19:22
Tu as complètement coupé cette étreinte qui t'a plus que perturbée. C'est plus fort que toi, quand elle essaie de la reprendre tu stoppes aussitôt, t'écartant et l'empêchant de retrouver le chemin de sa main dans tes cheveux. Non, non et non. Pourtant, la tempête qui fait rage dans ta tête et dans ton coeur est bien présente et tu ne peux pas la nier.

Ton visage est vide d'expression, rien ne semble aller vraiment dans un sens ni dans l'autre, si ce n'est tes yeux, qui la regardent, interloqués. Mais qu'est-ce qu'il vient de se passer au juste ? Mais de justesse tu l'avais empêchée d'agir, attrapant son bras pour le baisser, qu'il retrouve le long du corps de la jeune femme. Les secondes s'étirent dans un semblant d'éternité gênant.

Tu réfléchis rapidement à tout ça et fais un pas en arrière, prêt à t'en aller. Ces derniers mois tu as espéré comprendre, tu as espéré avoir une réponse à tous tes questionnements, et voilà que désormais tu as plus de questions que de réponses, la plus grosse de toutes les réponses communiquées par ses lèvres contre les tiennes. Tu te frottes la tête puis viens te gratter la lèvre inférieure. Non, c'est une très mauvaise idée. Alors tu te détournes d'elle, prêt à reprendre la route du départ, loin de tout ça. C'est peut-être mieux ainsi pas vrai ?

Tu aurais certainement dit que oui, et aurais continué ton chemin si ça n'avait pas été Sophie face à toi. Enfin, désormais dos à toi. Alors que tu t'apprêtais à avancer, loin d'elle, ça t'obsède. Parce que ni ton coeur ni ta tête ne se sont mis d'accord avec le fait de partir et de stopper ça. Alors tu fermes les yeux, soupires et te retourne instantanément. Tu as à peine le temps de croiser son regard, que tu fais le pas qui te manque pour revenir jusqu'à elle... et tu fonds sur elle, passant une main sur sa nuque et l'autre autour de sa taille.

Tu la presses contre toi avant de lui rendre ce baiser qui, déjà, tourne en boucle dans ta tête, chaque parcelle de ton être en redemandant davantage. Peut-être le baiser le plus passionné de ta vie, celui qui te retourne dans tous les sens encore plus que quelques instants auparavant, quand c'était elle qui te le donnait ; parce que c'est toi qui l'as choisi, parce que c'est ce que tu veux plus que tout : elle.

Tu la soulèves légèrement sans lui faire quitter ses pieds du sol, incapable de te détacher d'elle un seul instant. À vrai dire, tu n'en espérais pas tant d'une potentielle entrevue avec elle mais tu ne t'en plaindras pas. Ni ton coeur qui bat si fort la chamade dans ta poitrine, à la recherche de plus d'amplitude pour battre vite et fort.
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Sophie Heidler
Sophie Heidler
Age : 24
Né.e le : 19/04/2000
Messages : 36
Métier : Étudiante et travaille au Zoo de Hambourg
A Hamburg depuis : toujours
Avatar : Joey King
Points : 253
Date d'inscription : 18/02/2024
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Lun 4 Mar 2024 - 19:24

« I'm done being weird » se dit-elle sans savoir ce que sera demain...
Sophie resta complétement interdite.
Elle ne savait plus comment elle s’appelait, comment elle était arrivée jusqu’ici et comment elle pouvait juger ce moment. Impossible, elle était en total chute libre que seul la sensation ferme et autoritaire de ses mains qui la maintiennent sur place. Elle avait envie de se débattre et de le forcer à la lâcher pour retrouver cette sensation qu’était de lui toucher les cheveux. Pour une raison complètement inconnue, elle voulait lui toucher les cheveux. Les cheveux et.. Ses pensées obsessionnelles vécurent une rupture tactile violente quand il s’éloigna en lui tournant el dos. Un petit pas mais une barre au niveau de la gorge la freina. Elle avait envie de l’appeler mais comment forcer quelqu’un de rester avec elle, de la vouloir tout simplement. Elle valait surement mieux que ça pourtant l’idée l’effleurait. Il fallait trouver quelque chose mais rien ne lui venait. Son cœur battait la chamade, elle se sentait si bien durant ce baiser ; elle avait oublié son supérieur et ses manières graveleuses. Elle voulait regouter ce à ce moment mais elle voyait Jérémy la planter sur le terrain de basket.

- Mais… chuchota Sophie alors qu’il s’arrêta instantanément. Il semblait en proie à une bataille silencieuse dont il était le seul juge. Sophie ne bougeait pas, elle ne voulait pas l’influencer. Elle prit une profonde respiration, une vague de chaleur avait envahit son corps lorsqu’il se retourna et revint vers elle. Plus par réflexe que par appréhension, elle recula de quelques pas mais il n’eut pas de mal à la rejoindre. Il la pressa contre lui et le souffle de la jeune fille s’arrêta net. Elle capta son regard comme un noyé cherchait sa bouée et enfin, elle se sentit bien. Jérémy l’embrassa avec verve, la passion crépitait entre leur lèvre dans une frénésie addictive. Sophie était un dans un état second ; elle le laissait prendre le contrôle et la peur s’activa. Le feu parcourait ses veines, son cœur manquait l’explosion mais au lieu de vouloir arrêter, elle s’accrocha à lui et en réclamait encore plus. Si seulement elle était du genre à manifester ce qui l’avait poussé à le ghoster, lui faire donner cette envie irascible de l’abandonner mais elle ne le pouvait pas. Humaine et troublée, elle brisa le contact, cette fois, à bout de souffre. Elle avait l’impression d’avoir fait un parcours fait de sensation forte. Elle déglutit, elle s’accrochait toujours à lui mais ses pieds commençaient à lui faire du mal à force d’être tendu. Elle perdu une taille et elle ne savait pas quoi dire : « Tu… Woah.. » souffla-t-elle, ses lèvres étaient gonflées mais elle voyait que c’était la même chose pour lui. Elle ne savait pas quoi dire : « Alors, ça veut dire que… tu es d’accord ? »

HARLEY-

@Jeremy Dinckel
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
♔ Once I was 20 years old, my story got told
Jeremy Dinckel
Jeremy Dinckel
Age : 23
Né.e le : 24/08/2000
Messages : 254
Métier : étudiant en droit
A Hamburg depuis : un peu plus de dix ans
Avatar : Jacob Elordi
Points : 1459
Date d'inscription : 06/08/2020
(SOPHIE) hello, it's me. Empty
Re: (SOPHIE) hello, it's me.
Ven 8 Mar 2024 - 16:51
Tes lèvres sur les siennes, tes bras autour d'elle, t'as l'impression d'avoir enfin le droit de sentir et de vivre ce que tu as cru complètement interdit, quasiment perdu pendant tout ce temps où elle jouait seule à ce jeu du silence que tu as détesté dans chaque minute de celui-ci. Tu l'as détestée, elle aussi. Autant que ce que tu l'as voulue, à vrai dire. Mais à quoi bon lutter quand tu as enfin l'impression de faire ce qu'il faut, d'avoir ce que tu désires le plus ?

Tu regrettes presque quand enfin elle brise le contact entre vous. Tes yeux cherchent ses iris et tu cherches à comprendre la raison de cette séparation quasi brutale. Pourtant, c'est un sourire qui étire tes lèvres en la voyant prendre le temps de respirer. Toi, t'as la sensation de n'avoir eu ce qu'il te fallait pour respirer, ton oxygène, que dans cette étreinte qu'elle a brisée : tu retrouves ton apnée.

Tu la regardes encore, sans un mot. Que tu es d'accord ? Tu as envie de lui demander de quoi elle parle, mais c'est finalement ton coeur qui prend la suite, redéposant tes lèvres sur les siennes pour l'embrasser de plus belle, ton étreinte la soulevant légèrement en premier lieu, avant de passer une main sur ses cuisses pour la soulever du sol.

Tu ne sépares tes lèvres que d'elle, que pour souffler à son oreille, à quelques pas de sa nuque, un oui qui met ton coeur en joie.

- Quoi que ça veuille dire : oui.
Revenir en haut Aller en bas
 
(SOPHIE) hello, it's me.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ♔ sophie heidler
» sophie heidler
» (SOPHIE) not that funny at all
» SOPHIE + feel like a holiday
» Sophie Heidler ♔ never give up

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
40 is the new sexy :: Hambourg :: Eimsbüttel :: Université d'Hamburg-
Sauter vers: