[Paris] Dolly&Joah • Little French song

FT. JOAH

C’était enfin le moment de partir à Paris, Dolly mentirait si elle disait ne pas avoir attendu ce moment avec impatience, partir avec Joah c’était vraiment quelque chose dont elle avait vraiment envie, quand il lui avait proposé elle c’était dit que ce serait sans doute l’un de ces plus beaux voyages. Puis il y avait eu cette compétition de jet-ski où Joah avait ramené une nouvelle fille, une nouvelle conquéte sans doute. Autant dire que cette idée n’enchantait pas Dolly, mais elle devait l’accepter, Joah était un tombeur, un vrai Don Juan et il n’y avait pas de raison que ça change. Elle serait sans doute éternellement l’amie boiteuse du beau gosse de service qui pouvait avoir autant de fille qu’il le souhaitait. Depuis cette épisode elle avait croisé Jeremy et avait fait sa valise pour Paris. Elle avait apporté des vêtements simples et d’autres plus chics pour une soirée au resto ou si ils sortaient en boite. Elle avait entendu parler d’une boîte au moulin rouge, elle savait pas si celle-ci existait toujours. Elle avait pris un maillot de bain si il devait y avoir une journée piscine ou spa puis aussi un guide genre petit futé. Dolly aimait bien avoir ce genre de truc sur elle, savoir dans quel restaurant ils pouvaient manger pas cher, quel musée ils pouvaient faire...Elle avait promis à Joah qu’ils regarderaient tout ça dans l’avion mais visiblement, elle avait oublié sa promesse, préférant les bras de morphée. Elle fut réveillé par Joah qui lui disait simplement qu’ils étaient arrivés : « Oh merde, j’ai du...non rien laisse tomber » . J’ai du avoir une tête horrible, c’est ce qu’elle pensait au fond d’elle, elle s’imaginait déjà la bouche demi-ouverte à moitié sur son épaule à baver sur lui durant son sommeil, rien de bien glamour et elle espérait sincèrement ne pas avoir fait ça. Elle descendit de l’avion et entra dans le taxi, heureusement comme ils ne restaient pas longtemps ils n’avaient pas beaucoup de voyage cabine, donc pas besoin d’attendre les valises, Dolly se mit a rire avant de répondre : « J’ai pas un français dingue, j’en ai fait un peu...Mais ils doivent bien parler un peu anglais... ». Elle se disait qu’elle allait se débrouiller, elle sortir alors le guide de ce qui lui servait à la fois de sac à main et de sac à dos avant de lui dire : « Si on regardait le guide et tu me disais ce qui te plairait de faire ? ». Bon elle avait bien mis quelques croix à droite et à gauche un peu comme un enfant qui coche un catalogue de noël mais elle se disait qu’ils avaient le temps de faire ça maintenant, avant de rejoindre le modeste hôtel qu’elle avait à l’époque réserver pour sa sœur, ne prenant pas en considération les problèmes de lit séparés ou non qui lui était sorti de la tête.

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Ronfler, est ce que c’était ça le problème ? Oui ça pouvait aussi en faire partie, faire une chose pas très glamour c’était évidemment ce qu’elle redoutait mais peut être qu’en effet, elle c’était plutôt bien tenue et qu’il n’y avait rien de spécial à déclarer sur son sommeil, tant mieux, elle se sentirait plus à l’aise pour cette nuit car c’est la première fois qu’il dormirait sans doute dans la même chambre. Une fois dans le taxi ils commençaient à s’organiser concernant les visites, Dolly avait réserver à l’époque et avaient des idées en tête avant que sa sœur lui dise que finalement les dates n’allaient pas trop. « Je vais parler pour nous deux si il le faut t’en fais pas ». Lui dit-elle gentiment, elle doutait un peu qu’il ne parle pas trop de langues étrangères car à l’université cela faisait partie des disciplines obligatoires mais elle ne cherchait pas vraiment à se prendre la tête, juste à passer du bon temps avec son ami. Dolly leva les yeux au ciel quand Joah parlait de la tour Eiffel, ça lui paraissait tellement évident : « Non mais la tour Eiffel bien sûr qu’on va aller la voir, enfin Joah ! Et oui pour la terrasse pourquoi pas ? ». Elle regardait un peu le guide de loin avant d’ajouter : « Notre hôtel est à Montmartre, le quartier des artistes et des peintres donc je comptais faire une bonne balade dans ce coin là ! Il y a aussi une piscine sur un bateau sur la seine qui à l’air incroyable ! ». Elle ne se rappelait pas du nom mais elle avait vu une photo sur le guide et ça avait l’air vraiment de toute beauté : « Ils disent qu’il faut aller dans plusieurs musées aussi, tu as noté quelque chose, ou un que tu préfères ? ». Des musées à Paris il y en avait pas mal et il n’avait que quelques jours : 4 pour être exact donc il fallait vraiment faire une sélection car c’était déjà la mi journée et peut être que le soir ils allaient aussi sortirr : « Tu veux voir des spectacles aussi genre le moulin rouge ? French cancan ? ». Elle se mit à rire de son propre accent alors que le chauffeur s’arrêta, la circulation était bien dense autour d’eux, des voitures s’accumulaient et des gens aussi. Il y avait une butte devant eux avec un monument religieux blanc, le chauffeur indiqua qu’ils étaient bientôt à l’adresse indiquée, il restait juste un peu de marche. Dolly tendit sa carte car il était hors de question que Joah paye tout durant ce voyage et elle sortit de la voiture, mettant en route sur son téléphone un gps afin de se repérer.

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Joah n’en démordait pas, il persistait sur le fait qu’on pouvait oublier de voir la tour Eiffel même à Paris, cela faisait beaucoup rire Dolly. Il était un peu têtu, sans doute venu d’une autre personne ça l’aurait bien énervé mais là c’était plutôt mignon, fallait l’avouer. Elle ne put s’empêcher de lui ébouriffer les cheveux avant de lui répondre : « Oui, oui, tu sais j’ai vu un reportage apparemment la tour Eiffel n’est plus du tout visité, plus de touristes, du coup il pense l’enlever comme il devait le faire à la base ». Elle se mit à rire, ce n’était vraiment pas méchant, c’était plutôt pour le taquiner et l’embêter, preuve qu’elle l’aimait beaucoup. Après l’avoir gentiment embêté, il lui indiqua qu’il valait mieux faire un programme à tête reposé, c’est sûr, c’était le mieux pour prendre les billets mais comme il n’avait rien à faire, elle avait proposé d’y réfléchir maintenant. « Bien sûr, si on veut faire par exemple le château de Versailles ou le Louvres il faut réserver à l’avance c’est mieux, on peut faire ça et aller manger dans le quartier après, il y a beaucoup d’attrape touriste mais il conseille un restaurant traditionnelle français style bistrot et un italien qu’il qualifie d’exceptionnel ». Dit-elle toujours en lisant le guide. Il lui répondit ensuite qu’il pouvait choisir son musée, car en effet, elle s’y connaissait mieux que lui. Des musées il y en avait des dizaines mais elle en avait vu un qui avait l’air vraiment sympathique niveau peinture : « Y a le musée Picasso, comme il a vécu en France, je trouverais ça cool d’aller le voir ». Elle avait indiqué sa préférence, à lui de dire la sienne. Elle continuait sur les spectacles typiques de Paris et ce n’était pas une critique que de voir un spectacle du Moulin Rouge, elle reprit alors en lui disant : « Y avait pas de connotation dans ce que je te disais, les spectacles du Moulin Rouge sont connus dans le monde entier, je trouve ça très classe ». Mais puisqu’il parlait du sujet un peu sensible, autant qu’elle lui dise ce qu’elle ressentait : « Je trouve que tu es un gars très bien Joah sinon on ne serait pas ami, mais voilà tu as 22 ans donc comme beaucoup de garçon de ton âge, tu veux t’amuser, avoir des expériences, avoir pas mal de conquête. Tu es beau, donc tu as raison d’en profiter et puis la fille que tu as ramené au jet-ski elle était très jolie donc c’est super si tu t’épanouie comme ça, je ne porte pas de jugement dessus ». Au fond d’elle, un peu, au fond d’elle, elle se disait qu’il manquait sans doute quelque chose de ne jamais vouloir de petite amie, mais même elle avait peur de l’amour désormais alors...Une fois arrivée devant l’hôtel elle lui dit : « Je reconnais le nom c’est ici.. ». Elle se dirigea vers l’accueil pour prendre les clés de l’hôtel et découvrir la chambre.  

FT. JOAH

Tout semblait bien commencé, Joah et Dolly se taquinaient, ils étaient complices et à vrai dire Dolly adorait ça, tout semblait naturel, elle aimait se montrer comme ça, sans filtre avec lui, il fallait dire que ça lui demander beaucoup d’efforts de s’ouvrir à quelqu’un, surtout depuis son accident, depuis qu’elle avait été trahie, elle c’était un peu refermé comme une huître, prenant la direction opposé de Sophie qui avait continuait à développer des compétences sociales et devenir de plus en plus populaire. Ils parlaient donc de leurs prochaines visites, Joah se laissait plutôt porter, Dolly en vrai féministe avait envie de lui remettre les idées en place, mais elle se contenta de lui dire : « Tu vas participer aussi, hein, je vais pas tout organiser Joah Dinckel ! » Affirma-t-elle histoire de lui faire comprendre qu’on est plus en 1930 et que ce n’est pas elle qui va tenir le guide, expliquer l’histoire des monuments indiquer la route et choisir où on va. Pas de méchanceté la dedans, juste l’envie que Joah gagne encore en maturité. Il était bien parti ces derniers temps, il changeait vraiment, elle était sûre qu’il pouvait aller encore plus loin. La discussion semblait ensuite s’envenimait puisque Dolly abordait les relations amoureuses et intimes de Joah, sans aller vraiment dans les détails elle lui disait qu’il avait plutôt la réputation de quelqu’un qui profite ce qui ne semblait pas plaire à ce dernier. Celui s’énervait, et haussait le ton. C’était quelque chose qui mettait plutôt mal à l’aise Dolly qui était très sensible, il affirmait qu’Adria n’était qu’une amie et qu’il ne devait de toute façon pas lui rendre de compte, ça non, c’est certain, elle n’était rien pour lui et elle le savait bien : « T’es sérieux de me parler comme ça ? J’ai rien dit de mal, si ça te saoules d’être vu comme un charrot, et bien arrête de te conduire comme un charrot, c’est pas entre mes mains ça... ». Puis il continuait d’être blessant, enfin toujours du point de vue de Dolly en disant qu’ils étaient bien eux même la preuve qu’on pouvait être ami avec quelqu’un du sexe opposé. Purée. Elle avait envie de le gifler, évidemment qu’ils étaient amis puisque ça faisait des années qu’elle avait refoulé son attirance pour devenir son amie, puisqu’il voyait que ça en elle. Elle avait couché avec des mecs qui la désirait à peine, qui désirait juste une fille. C’était si dur d’entendre ça de nouveau de sa bouche, qu’ils étaient des bons amis. Elle lâcha excéder : « Évidemment que je suis ton amie, évidemment, la Heidler plus jolie et pas handicapé, elle tu l’as bien draguée mais moi...Évidemment que je ne pouvais être que ton amie, fallait pas faire tâche dans le tableau de chasse de Joah Dinckel. Une petite timide boiteuse, c’était parfait pour être l’écoute attentive quand tu vas pas bien et te rassurer quand tu doutes de toi, mais on va pas non plus aller plus loin... ». Ces mots avaient dépassés sa pensée mais au fond d’elle, elle se sentait toujours inférieur à sa sœur, et c’est sans doute pour ça que Joah l’avait dragué mais pas elle. Elle descendit en trombe du taxi en prenant sa valise, elle fila à la réception sans savoir si Joah la suivait et indiqua son nom, le réceptionniste lui donna un clé, remarquant que l’ambiance ne semblait pas au beau fixe. Elle monta dans l’ascenseur toujours sans un mot puis arriva devant la chambre et l’ouvrit, très rapidement elle remarqua qu’il n’y avait qu’un lit double : « M*rde, on a vraiment décidé de me pourrir mes vacances ou quoi ? ». Dormir avec lui après ce qu’elle lui avait clashé dans la figure, c’était pas le bon plan. Elle redescendit pour trouver une solution après lui avoir dit : « Je vais prendre une autre chambre, on se rejoint tout à l’heure ». Genre dans très longtemps quand elle aura sa chambre à elle et qu’elle aura sans doute beaucoup pleurer pour oublier cette conversation nulle à chier.   

FT. JOAH

Dolly était exécrable, infecte en vérité avec lui, tout ce temps à refouler ce qu’elle ressentait pour lui y était sans doute pour beaucoup, à perdre sa virginité avec un autre alors qu’a l’époque elle l’aimait déjà bien. Pour elle, il aurait du avoir tout ses moments là, ses moments uniques qu’elle aurait voulu lui donner mais il avait crushé sur sa sœur. C’était ça le soucis de Dolly, la réciprocité des choses, elle ne pouvait pas le forcer à l’apprécier plus qu’une amie, c’était comme ça, il avait choisit son camp ce jour-là, même si ça la faisait chier, elle devait l’accepter. Mais clairement souvent elle n’y arrivait pas, elle était jalouse, donc elle lui faisait claquer comme ça des réflexions à la figure, des réflexions qui partaient trop loin, des réflexions même méchante. Évidement qu’elle voulait de sa compagnie, mais bien sûr, elle aurait préféré qu’il la drague elle plutôt qu’une autre compte tenu des sentiments qu’elle pouvait avoir pour lui. Les nerfs en pelote, elle avait de plus en plus envie de pleurer. Surtout quand il lui disait droit dans les yeux qu’il avait en effet un crush sur sa sœur, ses yeux étaient larmoyant, elle avait du mal à contenir ses larmes. Elle le savait bien alors pourquoi ça lui faisait encore du mal qu’elle lui dise ça ? Si seulement il avait pu voir Dolly avant Sophie, la voir comme une petite copine et pas juste une amie. Mais c’était comme ça, il le disait lui même, y avait rien d’ambigu, fallait juste l’accepter. « Pourquoi t’as crushé sur elle alors, si tu la trouvais pas plus jolie que moi, je comprends rien putain, t’as quoi dans ta tête Joah... ». On pouvait bien se le demander, on dirait qu’il était soit complètement cinglé soit aveugle pour ne pas voir que Dolly était là depuis le début, une fille gentille, adorable et douce, une fille qui pouvait lui donner l’amour et la tendresse, une femme qui pouvait tout lui donner. Mais voilà, ce n’était pas elle qui l’intéressait, maintenant il avait été clair, fallait juste accepter. Elle se laissait faire, acceptant les coups verbaux qu’il lui donnait, ne disant plus rien, elle était en tord de toute façon,elle agissait pas du tout comme une amie mais comme une petite amie jalouse mais elle était pas ça, elle était pas du tout ça. Fallait l’accepter. Elle descendit à la réception tandis que Joah décida d’aller manger. Dès qu’il eu tourné les talons elle éclata en sanglot, le mec de la réception n’arrêtait pas de répéter qu’il n’y avait pas d’autres chambres mais elle pleurait tellement qu’il finit par lui donner les clés d’une chambre, il lui indiqua que cela faisait des années qu’elle servait plus car elle était considéré comme trop petite mais que comme elle avait une chambre principale, elle pouvait sans doute aller se laver dans la chambre plus grande. Il lui indiqua que le prix ne serait pas cher car la chambre était vraiment vétuste. La visite de la chambre fut vraiment rapide car elle ne devait pas faire plus de 5m2, le papier peint était passé par les années, collé au mur, un lit une place était là, il ne semblait pas respirait le frais. Le réceptionniste apporta des draps à la hâte et ouvrit la fenêtre, en effet, cela sentait l’ancien et le renfermé mais elle était si fatiguée qu’elle ne pu s’empêcher de se mettre dans les draps venant d’être mis dans le lit. Elle n’arrêtait pas de pleurer, réalisant qu’elle avait été beaucoup trop loin, puis que Joah pouvait faire ce qu’il voulait de son corps, c’était pas de sa faute si il était pas amoureux d’elle, des sentiments ça ne se contrôle pas. Même lui ne pouvait pas faire exprès de tomber amoureux, c’était comme ça. Elle mit Miley Cyrus à fond dans ses oreilles puis se mit en position fœtale, comme si les choses allaient s’arranger. Mais une demi-heure après rien ne c’était arrangé, elle pleurait toujours puis elle se sentait incroyablement nulle. Elle voulait tant qu’il revienne, qu’il lui fasse un câlin, les sentiments qu’elle ressentait pour lui étaient tellement forts, tellement intenses, c’était dur de contrôler tout ça. Elle prit son téléphone avant d’écrire : « Je suis en 113, dans une sorte de placard à balai, Harry Potter bonjour...La chambre elle date de 1930 et avec un peu de chance je vais m’en tirer avec des punaises de lit, je suis sûre j’ouvre la table de nuit y a une araignée qui sort. En plus vu le numéro de la chambre doit y avoir une malédiction un truc comme ça, je vais mourir d’ici demain matin. Alors même si je suis une merde et la pire des amis, que je suis allée beaucoup trop loin, je voudrais pas mourir demain matin en faisant la gueule à Joah Dinckel ». Est ce qu’il avait comprit ce qu’elle ressentait pour lui ? Est ce que seulement il avait des doutes ? Elle espérait parfois qu’il le comprenne de lui même ou au moins qu’il tire des conclusions de ce genre d’engueulade qu’ils avaient parfois.   

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Ce qui était le plus dur à entendre pour Dolly c’était sans doute d’entendre ce qui lui plaisait chez Sophie, après elle lui avait posé en question donc il était plutôt logique qu’il réponde au final mais étrangement elle avait pensé qu’il aurait répondu un truc à côté de la plaque, non c’était qu’elle dégageait de l’assurance. Oui, c’était bien de Sophie dont il avait parlé et clairement il avait tord en pensant que là dedans l’accident n’avait pas de rapport et le fait qu’elle boitait non plus. Mais en fait tout était relié, avant elle avait beaucoup plus le caractère de Sophie, à dire ce qu’elle pensait être extravertie mais tout ça l’avait beaucoup fait changer : « Tu as tord sur une chose, mon accident y est pour beaucoup car avant avec ma sœur nous avions quasiment le même caractère, j’étais aussi extravertie qu’elle quasiment, mais avec l’accident et le coma, mes nombreux efforts pour remarcher et tout ça, j’ai perdu beaucoup confiance en moi et je suis devenue la fille que tu as toujours connu ». Elle avait presque envie de rajouter« Et celle dont tu as jamais voulu ». Mais bon, elle avait compris que c’était pas la peine d’enfoncer le clou. C’était pas une bonne journée de toute façon, ils s’étaient engueulés à la mort aujourd’hui et les choses ne changeraient pas si facilement. Dans sa chambre elle n’arrêtait pas de penser à ce qu’il faisait, où il en était, est ce qu’il visitait des choses sans elle, tandis qu’elle, elle arrêtait juste pas de pleurer en fait. Le fait de savoir ce qui lui manquait pour lui plaire lui faisait encore plus de mal qu’avant. Parfois elle aimerait savoir ce qu’elle serait devenue sans ça, sans ce mec qui l’avait abandonné du jour au lendemain, sans cet accident où elle avait faillit perdre sa jambe. Avoir une vie normal, comme tous les autres adolescent et ne pas connaître le monde de l’hôpital et les traitements. Pour essayer de se faire pardonner, bien qu’elle savait que ce serait difficile compte tenu du caractère de Joah elle lui avait envoyer un message un peu humoristique, sa chambre n’était en effet pas très reluisante, aucun client ne l’aurait accepté mais c’était soit ça, soit dormir dans le lit du mec avec qui elle venait de s’engueuler très fort. Franchement, lui faire les yeux doux suffirait pas cette fois et elle savait pas trop comment s’en sortir, elle savait quand même qu’il la considérait sans doute comme une de ses meilleures amies alors elle comptait sur cette amitié pour ne pas qu’il la détruise simplement en un seul regard. Lorsqu’il fut à la porte, il annonça être Hagrid, celui qui vient chercher Harry Potter et le tire d’une vie de misère, elle ne pu s’empêcher de rire même si elle était entrain de pleurer avant de lui répondre : « Partez monsieur, vous avez trop de poils et j’aime pas les araignées ». Évidemment c’était de l’humour, elle lui dit en marmonnant par la suite : « Tu peux entrer... ». Elle était clairement au fond de son lit, au bout de sa vie quand elle lui dit ses mots, essuyant ses larmes quand même, elle savait pas trop comment se comporter, elle essayait simplement de l’attendrir pour pas se faire hurler dessus, elle avait déjà le coeur brisé, franchement ça servait à rien d’en rajouter. Elle avait envie de le prendre dans ses bras mais en même temps est ce que c’était bien raisonnable, est ce que ça allait pas faire encore plus de mal que de bien ? « Joah, je voulais pas...Je...Respecte ton choix, tu as bien le droit de sortir avec qui tu veux, et je te ferais plus de réflexions, plus jamais.. Je suis désolée, vraiment ». En lui disant ça elle acceptait d’être désormais, juste une amie à ses yeux mais elle savait que lui, il serait toujours plus dans les siens. Elle acceptait de le voir heureux, même si c’était avec quelqu’un d’autre : « Peu importe ce que tu choisiras, j’espère que tu seras heureux dans tes choix, c’est tout ce qui compte ». Lui dit-elle avec un sourire sincère. Elle regardait sa chambre miteuse avant de lui proposer : « Si on sort ce soir moi je me prépare pas dans cette chambre, même Harry avait plus de place ». Elle se mit à rire, espérait qu’il accepte de faire au minimum une ballade dans Paris.     

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Même si elle pleurait depuis un bon moment, elle ne put s’empêcher de rire quand il lui dit qu’il raserait ses poils, faire de Joah un imberbe ? Ce serait sans doute pas si déplaisant mais dans ses souvenirs, elle n’avait pas vu sur lui beaucoup de poils. Elle se redressa quand il entra dans la pièce, il du bien voir qu’elle avait pleuré à ses yeux rouges et gonflés, petite Dolly était sensible et ne voulait pas le perdre, elle l’aimait sans doute de trop. Pour cela qu’elle c’était emporté, demain était un autre jour et ça irait mieux voilà ce qu’elle se disait, il était là dans la chambre avec elle alors tout n’était pas perdu. Il semblait encore énervé mais il lui en voulait pas tout à fait pour plus lui adresser la parole ou ce genre de truc. Alors, elle ne put s’empêcher, comme pour le remercier de se loger dans ses bras et le serrer très fort. Il sentait bon le produit à douche, sans doute qu’il venait de se laver, ça sentait le mec jeune et la peau ferme, elle aurait pu rester là dans ses bras pendant des heures. Elle se contenta de simplement sécher un peu ses yeux contre son t-shirt avant de lui répondre gentiment : « D’accord, Joah, n’en parlons plus ». Elle indiqua ensuite qu’elle ne pouvait pas rester ici, que c’était trop petit et trop moche, Joah voulait la ramener dans la grande chambre et pour une fois il avait raison, bien que cela lui fasse de la peine qu’il dorme sur ce petit canapé car il était très grand, il aurait sans doute mal au dos. Mais c’était en tout cas très gentil de sa part de vouloir se sacrifier pour elle. Il avait peut être raison, peut être qu’il avait changé et qu’il était plus mature qu’on le pensait à une époque. Elle verrait bien par la suite. « On verra qui dort sur le canapé Joah, mais merci beaucoup ». Elle ne put s’empêcher de lui faire un petit bisous sur la joue. Il était tellement attachiant ce garçon. Une fois arrivée de nouveau dans leur chambre, Dolly fila dans la salle de bain puisqu’elle avait comprit que Joah, lui, était déjà lavée. Elle prit une bonne douche puis utilisa le miroir pour se faire une beauté. Elle était féminine mais rapide, ils avaient déjà assez perdus de temps à s’engueuler, à s’en vouloir, à pleurer. Ce soir elle ne voulait que le meilleur et pas de dispute. Elle se préparant en espérant quand même être jolie, bien qu’elle essayait de se dire que quoi qu’il arrive c’était plus ou moins foutu avec Joah, il avait été clair. Elle sortit ensuite de la salle de bain avec une belle robe sur elle, un collant noir, pour éviter que toute trace de ses cicatrices soient visibles et un blouson en cuir. Dolly était classe, elle remarqua aussi que Joah avait fait un petit effort vestimentaire pendant qu’elle était à la salle de bain : « Très classe, Mr Dinckel, vous m’emmenez dans le quartier des artistes ce soir ? ». Demanda-t-elle non sans une pointe d’humour, elle lui prit le bras, comme on pouvait le faire avec ses amis avant de sortir de l’hôtel. Que pouvaient-ils faire ? Boire un verre ensemble ? Ou une ballade nocturne ? Dolly remarqua rapidement un petit tuktuk et proposa directement à Joah : « Si on montait là dedans, ça peut être trop drôle ! ». Le monsieur proposait en effet des tours de la capitale pour les touristes.     

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Dolly regagnait la chambre avec plaisir, c’est vrai que la chambre était particulière minuscule mais elle s’en serait contenté, elle n’avait pas le choix si elle était en conflit avec Joah. Ce qui l’énervait évidemment c’était qu’il en arrive à avoir de tels tensions alors que dans le fond, ça crevait bien les yeux qu’ils s’adoraient ces deux là, peut être que parfois quelques nuages devaient venir pour qu’il savoure encore plus leurs retrouvailles. Pourtant jamais il ne c’était disputé comme aujourd’hui, comme si finalement la jalousie de Dolly ne faisait que croître. Elle espérait que ça allait bien se passer entre eux, et c’est pour ça que dormir sur le canapé, c’était quelque chose qui l’embêtait un peu, elle voulait aussi que Joah soit confortable. Elle lui sourit puis alla ensuite se préparer pour leur soirée. Une fois de retour Joah la complimenta, Dolly ne savait plus trop où se mettre car elle n’avait pas l’habitude qu’il lui dise de telles choses, et puis elle complexait beaucoup sur sa jambe, ses cicatrices, c’est plutôt elle qui avait toujours l’impression d’être inférieur à lui. Quand il se comparait à un manant elle ne put s’empêcher de rire, pour évacuer sans doute la petite gêne qu’elle avait suite à son compliment : « Un manant, un manant qu’a l’air d’un mannequin Hugo Boss, qui est ultra sexy. Des manants comme toi, moi j’en ai jamais vu ! ». C’était une manière de retourner son compliment, oui, elle aussi elle le trouvait très beau et il ne pouvait pas en douter cela faisait des années qu’elle avait un crush sur lui. Ils commencèrent ainsi la ballade puis Dolly souhaita monter de suite dans un touktouk, elle adorait cette visite, elle était en bonne compagnie et voyait les plus beaux monuments de Paris. A vrai dire cette visite à la tombée de la nuit c’était assez sympa, assez romantique. Le touktouk quant à lui donner quelques explications en anglais pour qu’ils comprennent les différents monuments. Ils arrivèrent vers Notre Dame de Paris qui avait récemment brûlée, c’était un quartier très sympa, très romantique avec la Seine et les fameux bateaux mouches, Dolly n’arrêtait pas de fixer l’extérieur comme pour savourer chaque moment, elle était très bien en compagnie de Joah. Elle lui demanda alors : « Si on allait dîner dans ce quartier, il a l’air cool non ? ». Le célèbre quartier de St Michel était dans le guide, car il n’y avait pas loin le jardin du luxembourg et le fameux Panthéon. Sans doute que vu l’heure le panthéon serait fermé mais c’était peut être encore jouable pour le jardin du luxembourg « On peut voir aussi le jardin du luxembourg, il va bientôt fermé mais on peut faire un tour ? ». Dolly n’arrêtait pas de proposer des choses, comme pour que Joah ne s’ennuit pas, c’était sa principale peur, elle espérait qu’il passe une bonne soirée, qu’il oublie un peu sa crise et le fait qu’elle avait pu être méchante : « Pour me faire pardonner, c’est moi qui vais t’inviter ! ». Dolly pouvait être aussi pénible qu’adorable, c’est ça qui fait son charme.  

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Dolly était bien en compagnie de Joah, elle apprenait la douceur de vivre avec quelqu’un qu’on apprécie un peu trop, elle avait jamais vu Joah genre pour une soirée pyjama ou ce genre de truc là, ils en restaient le plus souvent à un échange sur une journée ou quelques heures, elle aimait bien se dire que ce soir et demain ils seront encore ensembles. Même si ce qu’il faisait actuellement était hyper cliché, c’est vrai ! Le tour touristique en touktouk, mais au moins ils voyaient les plus beaux monuments et ils n’avaient même pas à faire d’effort. Elle se sentait bien, il faisait bon, la température idéale c’est pour ça qu’elle proposait d’ailleurs d’aller dans des jardins, les jardins du Luxembourg par exemple, ils étaient magnifiques selon le guide. Dolly ne pu s’empêcher de rire, pensant d’abord que Joah lui faisait une blague, ça semblait tellement sortie de nul part pour un mec qui allait à la fac, à l’université, elle pensait qu’il allait se reprendre mais visiblement il était sérieux : « Joah, les jardins du luxembourg c’est le nom donné au jardin, comme la rue de Madrid par exemple, elle est pas forcément à Madrid hein ? ». Dolly essayait de se faire comprendre mais ça avait l’air d’être peine perdu, elle préférait donc ironiser de la situation, elle descendit du touktouk et suivit les dernières recommandations du GPS avant d’arriver devant les jardins : « Bienvenue au Luxembourg ». lui dit-elle en riant avant de franchir les portes des grilles de ce magnifique jardin, assez sympathique avec quelques fontaines, c’était très romantique, Dolly ne put s’empêcher de lire quelques phrases du guide à haute voix : « situé dans le 6e arrondissement de Paris. Créé en 1612 à la demande de Marie de Médicis pour accompagner le palais du Luxembourg1, il a fait l'objet d'une restauration dirigée par l'architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin sous le Premier Empire et appartient désormais au domaine du Sénat. Il s'étend sur 23 hectares (21 ouverts au public) agrémentés de parterres de fleurs et de sculptures. » Dolly arrêtait par la suite sa lecture, ayant sans doute donné assez de détails et notamment le rapport entre ce jardin et le pays du Luxembourg. « Cela te dis qu’on se pose un peu avant de manger ». C’était assez propice au romantisme, il y avait pas mal de parterre d’herbes et beaucoup de parisiens avait apparemment fait comme eux, se mettre dans l’herbe et chiller un peu avant le repas. Elle lui répondit alors : « Je peux aussi payer Joah, si ça me fait plaisir ». Elle lui fit un grand sourire, elle était loin des filles qui se font entretenir, au contraire, elle préférait payer parfois elle même que de se faire offrir les choses au risque qu’on dise qu’on profite d’elle. Elle savait qu’elle c’était emporté avec lui, donc autant essayer de faire un geste pour qu’il accepte vraiment ses excuses. Elle finit par se poser dans l’herbe, espérant que Joah souhaite en faire de même, mais elle fut rapidement suivi par lui, ce n’était pas tout à fait l’heure du dîner, pas encore. Une fois allongée à côté de lui dans l’herbe, elle ne put s’empêcher de se mettre de côté et de lui faire des petites papouilles sur le bras, pour qu’il soit tout à fait détendu : « Je fais des crises, mais je fais tout pour que ça passe incognito tu vois ». Elle se mit à rire légèrement en continuant ses caresses.  

FT. JOAH

Dolly était là à le regarder dans l’herbe, il semblait si beau que même ses remarques sur le jardin du Luxembourg ne lui semblait pas bête alors même qu’il fallait le faire de dire une bêtise pareille. Elle l’admirait simplement, il faisait presque nuit mais elle aurait pu rester comme ça longtemps, juste à lui caresser le bras. Elle sourit quand il lui dit qu’elle avait déjà payé, elle savait bien que la famille Dinckel avait sans doute plus de revenus que sa propre famille mais elle n’était pas du genre à faire les comptes, si elle avait envie de lui payer le restaurant, elle le lui payerait et Joah Dinckel n’aurait rien à dire : « Si tu n’étais pas venu, je ne serais pas venue, c’est aussi simple que ça, tu l’une des personnes dont je me sens le plus proches, avec qui d’autre j’aurais pu venir, je me le demande bien. J’avais déjà planifié un séjour avec mes copines à la fin du mois ». Bon elle exagérait sans doute un peu, elle avait bien une meilleure amie ou quelqu’un qui se serait dévoué pour ne pas annuler complétement les billets mais ce séjour à Paris avec Joah ça faisait quand même un bon moment qu’elle en rêvait. Elle commençait à lui faire des papouilles, ça faisait un peu couple à vrai dire mais elle faisait pas ça dans l’optique de lui faire passer un message ou autre, visiblement Joah avait du mal à se connecter quand il s’agissait de choses un peu amoureuse, comme si il était totalement aveugle : « Oh dis donc j’ai un compliment de Joah, c’est top ça, tu sais je suis pas pressé, je peux faire ça pendant des heures ». Elle se mit à rire, puis elle commença à le chatouiller dans tout les sens pour l’embêter, mais aussi pour le faire rire, elle aimait partager des moments complices avec lui, doux et calme. Joah affirma que la jeune femme comptait beaucoup pour lui, elle souriait mais elle savait au fond d’elle qui lui parlait en tant qu’ami, parfois elle imaginait que Joah ressentait exactement la même chose qu’elle, qu’il avait vraiment des sentiments pour elle, qu’il faisait de belles déclarations, mais elle le savait, c’était juste une illusion, Joah n’avait jamais eu de petites copines sérieuses et sans doute n’avait-il jamais connu l’amour, en plus il avait dragué la plupart de ses copines et même sa sœur, comment pourrait-il ressentir un truc pour elle, ça semblait pas possible. Elle savait bien le reste, qu’il la considérait comme une de ses plus proches amies, qu’il l’aimait beaucoup et qu’il voulait pas la perdre, parfois pourtant elle se disait que ça finirait peut être de cette façon, peut être qu’un jour elle dirait la vérité à Joah et alors soit ils continuerait malgré tout cela d’être ami, soit ça les éloignerait, elle savait pas trop. « Pourquoi tu me perdrais, tu l’as dit tout à l’heure, je suis une véritable amie à tes yeux ». Malgré ça, elle pouvait pas s’empêcher de penser à un peut être futur débordement. Dolly et Joah arpentait donc les rues de Paris, il y avait plusieurs restaurants, ils ne le savaient pas c’était pour la plupart des attrapes touristes, il y avait des plats typiques comme de la raclette ou de la fondue au menue, mais Dolly avait vu quelque chose de plus intéressant et traina rapidement Joah par le bras : « Regarde on dirait que leurs crêpes sont plus foncés ici et carré, je veux goûter ». Les couleurs blanches et noires étaient partout dans le petit restaurant qu’elle avait pris pour cible, si bien que Joah se retrouva embarqué la bas sans même le demander : « T’as déjà bu du cidre ? ». Le questionna-t-elle.  

FT. JOAH

Honnêtement qu’il ai de l’argent ou pas Dolly s’en fichait, elle même elle ne pouvait pas s’estimer malheureuse, dans son malheur elle avait perçu pas mal d’argent après l’accident, des frais de dommage à intérêt parce qu’il avait été prouvé que le chauffeur en face avait fait n’importe quoi et avait consommé des substances quelques jours avant de prendre le volant, ça lui rendrait vraiment sa jambe, maintenant elle était boiteuse à vie mais elle pouvait faire des études et puis aussi avoir de l’argent de côté pour un petit appartement quand elle pourrait s’en acheter un. Pour l’instant comme elle n’avait pas d’argent, elle vivait chez ses parents et elle s’en plaignait pas trop. Elle avait peur aussi de quitter le domicile familiale, de se dire qu’elle volerait bientôt de ses propres ailes, habiter seule lui ferait forcément peur, elle qui avait vécu avec ses parents et aussi sa jumelle. « Je dépense jamais rien, quand est ce que je vais bien pouvoir dépenser si je dépense pas ici avec toi ». Elle marqua une courte pause avant de lui dire : « Oh c’est parce que tu veux un gros cadeau d’anniversaire, alors tu te dis que si j’économise au max, j’aurais plus d’argent pour t’acheter un beau cadeau, je viens de comprendre la technique... ». Elle se mit à rire, bien sûr Joah n’était pas comme ça mais son argument pouvait cependant tenir la route, elle n’avait pas encore de cadeau pour lui mais peut être que leur escapade à Paris lui donnerait quelques idées. Après le temps de la dispute, vint le temps de la complicité retrouvée où Dolly chatouillait Joah et le taquinait, elle était contente que tout aille mieux entre eux, elle non plus n’aimait pas les disputes, mais avec les sentiments qu’elle avait pour le beau brun, elle le savait tout n’était pas si facile à gérer. Cela lui fit un peu de peine d’ailleurs quand il lui dit que les non dits ne devait pas tout gâcher mais malheureusement était-il nécessaire qu’elle lui dise qu’elle avait des sentiments pour lui, ça pouvait aussi tout faire partir en sucette et elle pouvait aussi le perdre. C’était compliqué à gérer comme situation, peut être qu’un jour elle ferait un geste pour lui faire comprendre mais pas maintenant, elle était pas prête à ça et elle était pas venu à Paris avec cette idée en tête. Elle souriait avant de lui répondre, se voulant rassurante : « Moi non plus je ne veux pas te perdre, allez, mettons cette histoire de côté et essayons de mieux communiquer la prochaine fois ». Elle se dit que passer à autre chose serait sans doute la meilleure option. Pris dans les quartiers touristiques, Dolly proposa finalement une crêperie bretonne à Joah, elle savait que c’était un truc typiquement français, elle regarda le menu avant de jeter un œil à Joah pour lui dire : « Je pense que je prendrais une galette Norvégienne et toi ? ». Saumon fumé, ciboulette et crème fraîche ça semblait à la fois délicieux mais aussi pas trop lourd. Dolly commanda également du cidre et le serveur apporta la boisson avec deux petits récipients très drôle, qui ne ressemblait pas à des verres : « C’est drôle on dirait des petits bols ». Elle rempli son récipient ainsi que celui de Joah avant de le regarder dans les yeux et lui dire : « Santé, au merveilleux homme qui est devant moi et que j’essayerais de garder encore longtemps avec moi de son plein gré ou nom ». Une belle déclaration, même si ça passait volontiers pour de l’amitié, évidemment que pour Dolly c’était un peu plus.

FT. JOAH

Elle était généreuse et n’aimait pas vraiment qu’on paye pour elle, si elle avait des économies, elle ne dépensait qu’en cas de besoin. Elle se contentait du nécessaire, elle était comme ça Dolly, elle préférait faire plaisir aux autres plutôt qu’a elle-même, elle était souvent habillée avec les mêmes habits, elle n’avait pas un goût pour la mode ni pour le luxe comme beaucoup des filles de son âge. Elle faisait attention quand il fallait mais sinon le reste du temps, c’était plutôt des tenues simples et pratiques qui restaient quand même jolie. Dolly et Joah se posèrent ensuite au restaurant, c’était une crêperie bretonne et Dolly avait hâte de goûter aux produits français et aussi au cidre. Une fois leurs verres servis elle trinqua avec Joah qui avait l’air de bien vouloir lui rappeler qu’il appréciait sa compagnie puisqu’il confirma qu’il était ici de son plein gré, Dolly ne put s’empêcher de sourire puis elle mangea sa crêpe avec appétit profitant au passage pour faire un petit post sur instagram. Elle continuait ensuite son repas en commandant une crêpe sucrée au chocolat noire et blanc qui fut un véritable délice. Avant que Joah est terminé son assiette, elle prétexta aller aux toilettes pour payer discrètement ce qu’ils devaient, sinon, elle le savait, elle ne le laisserait pas faire et elle avait promis lui offrir le repas pour se faire pardonner. « Bon j’ai payé, et ne fais pas de crise Joah Dinckel ». Plaisanta-t-elle avant de prendre son sac à main : « Que dis-tu d’une petite balade digestive le long de la seine avant de rentrer à l’hôtel ? ». Elle avait vu sur son guide que les quais de seine offrait une magnifique vue notamment sur la tour Eiffel, elle lui proposa également : « Apparemment des bateaux font des ballades pour voir tous les monuments parisiens ça t’intéresserais ? ». C’est sûr qu’ils n’avaient pas beaucoup de temps, ce genre de ballade pourrait sans doute le faire voir beaucoup de choses de Paris tout en étant pausé et se laissant guidé, comme c’était le plein été il faisait encore jour. « A moins que tu veuilles tester l’ambiance des soirées parisiennes ? ». Le cinquième était visiblement aussi le bon endroit pour ça, pour faire la fête et s’ambiancer alors pourquoi pas ? Dolly était plutôt ouverte à faire n’importe quoi tant que Joah était satisfait de son séjour.