Lisett - Une petite escale à Tokyo avant la destination finale

 Mars 2024 Le voyage avait été judicieusement préparé par les soins de Garrett. Il voulait que tout soit parfait et que sa douce puisse enfin se détendre et profiter. La ville qu’il avait choisit n’avait jamais été franchit par le couple et si sa mémoire ne lui jouait pas des tours, il était certain qu’elle ne l’avait pas fait non plus avant leur rencontre. Il doutait qu’elle s’amuserait à lui cacher une chose pareille. Après tout, ils ne se cachaient plus rien depuis leur fatidique séparation qui avait tout changé dans la vie du juge. Il souffla, doucement, et lentement dans le salon. Les valises étaient prêtes et grâce â la coopération de la mère de Lisa, il avait pu lui confier la petite princesse pour n’être que tous les deux : « Tu l’emmènes à l’autre bout du monde, tu as quelque chose à te faire pardonner ? » Il avait esquissé un sourire lorsqu’il avait entendu l’intonation de la voix de sa belle-mère, finissant de ranger les dernières petites bricoles pour le voyage. « Absolument, je suis un horrible bonhomme qui est né pour briser ta fille, Anneliese, tout le monde le sait ça. » « Maintenant oui ! » Il avait levé les yeux au ciel en lui tendant le sac où il avait réunit croquettes et jouets du moment de la petite chienne et la remercia tout de même. Garrett avouait qu’il était rassuré de voir que ce genre de pique était plus digne d’un jeu pour le torturer d’avoir osé briser le cœur de sa fille plutôt que de prendre le jeu pour le briser lui. Il ne doutait pas qu’il ne tiendrait pas longtemps sous les menaces de madame Hampton, surtout en voyant sa fille.

Il était tout seul et il était nerveux. Garrett attendait sa femme qui ne devrait pas tarder de rentrer du travail. Il espérait qu’elle ne serait pas retenue par une amie ou par une subite envie de faire du lèche-vitrine car évidemment, il ne lui avait pas dit qu’il l’attendrait. Aussi, quand il entendit le jeu de clé tourner dans le vide et la voir étonnée en entrant dans leur entrée, il lui lança son plus beau sourire : « Enfin rentrée, mon cœur. Viens là ! » Il l’enlaça et lui offrit un tendre baiser puis, il lui chuchota à son oreille : « Je t’emmène mon cœur, le taxi ne devrait plus tarder, j’espère que tu es prête. » Il savait bien que non car un million de chose devait fuser dans la tête de sa femme et comme pour répondre à une question qu’elle se posait intérieurement : « J’ai tout arrangé, ta mère s’occupe de Lady et viendra arroser les plantes. Les valises sont prêtes et nous n’avons plus qu’à nous laisser porter. » Il lui prit un second baiser, un peu plus langoureux cependant : « Nous n’avons plus qu’à penser à nous, mon cœur. » Et puis, son téléphone vibra, il répondit tout en la gardant près de lui et remercia son interlocuteur : « Allez, c’est parti, le taxi nous attend. » Il avait cet air hilare, heureux de cette surprise, heureux d’avoir encore cette chance de l’avoir à ses côtés, heureux de voir à quel point il pouvait aimer voir cet air stoïque sur son visage et heureux de l’aimer tout simplement. Aussi, il prit les valises qu’il fit rouler sur le sol et s’empêcha de dire : « Prépare toi mon cœur, nous avons un long voyage qui nous attend. » Juste ce qu’il fallait pour les sortir de leur délicieuse routine, suffisante pour détourner l’attention de sa femme durant le temps de quelques jours et pourquoi pas, réussir à donner cette dernière ce dont elle avait vraiment envie.

 Il n’était pas évident de savoir pourquoi mais, ce vendredi soir, après cette semaine qui avait semblé interminable, elle se sentait particulièrement fatiguée, ressentait le besoin de passer un moment tranquille. De pouvoir se reposer. Prendre un peu de temps pour elle et ne penser à rien. Ces derniers temps, d’une manière générale, n’étaient pas des plus simples à vivre. Petit à petit, elle commençait à se faire à l’idée que la maternité n’était pas son destin, mais c’était difficile. Un deuil à faire. Bientôt deux ans qu’ils essayaient sans succès, après tout. Même si l’espoir meurt en dernier, elle commençait à le perdre, à ne plus croire en cette possibilité. Alors les nerfs, la patience, tout ça était mis à rude épreuve.

Tournant la clé dans la porte, elle fronce les sourcils. Ses clés tournent dans le vide, comme si la porte était déjà ouverte. Pourtant, aujourd’hui, il lui semblait que Garrett devait rentrer tard. Dans deux heures. Mais en poussant la porte c’est bien ce dernier qui l’attend, tout sourire, et non la traditionnelle fête de leur princesse à quatre pattes. Surprise, elle jette un coup d'œil à la recherche de Lady, sans succès. La panique, une seconde, la prend. L’animal n’est plus tout jeune et, même si elle a encore quelques années devant elle, sur le papier, on n'est jamais à l’abri d’un problème.

Heureusement, elle s’en fait pour rien, alors que l’animal est simplement chez sa mère. Lisa porte une main à son cœur, expirant d’un air rassuré. Les informations arrivent petit à petit, imprègnent son esprit, et elle lève un sourcil. Arroser les plantes ? Pourquoi sa mère viendra arroser les plantes ? Pourquoi Lady est chez sa mère ? Elle penche la tête de côté, l’observant. Est-ce qu’elle a oublié quelque chose ? peu probable. Est-ce que l’homme mijote quelque chose ? Possible. Ce ne serait pas la première fois. Ils sont passés maîtres dans ce genre de choses.

"- Les valises ?" répète la blonde.

Oui, ça tombe sous le sens. Il a évidemment préparé quelque chose. D’abord en mentant sur l’heure de retour à la maison, mais aussi en confiant les plantes et Lady à Anneliese. C’est forcément qu’il compte partir quelque part quelques jours. Où ? Mystère. Pour l’instant. Qui ne durera pas bien longtemps, comme le taxi est déjà là. Heureusement qu’elle n’a pas traîné, ne s’est pas attardée plus que ça au travail.

"- On part où ?" souffle-t-elle en se pelotonnant contre lui. "Que de mystères, monsieur Dinckel…" remarque la jeune femme comme il attrape leurs valises, s’éloignant déjà pour sortir.

Elle lui emboîte le pas, ne pouvant s’empêcher de demander s’il a pensé à tout. Questionnement inutile comme elle sait qu’il a autant l’habitude qu’elle de préparer les valises. Qu’il sait de quoi elle a besoin exactement en voyage et selon les destinations.

"- On va où ?!"

 Mars 2024 L’effet que Garrett souhaitait était particulièrement bien choisi. Lisa était arrivée à l’heure mais cela n’indiquait pas forcément quelque chose de bon. Habituellement, il lui arrivait toujours de traîner un peu, se laisser distraire ou même passer voir quelqu’un. Le juge savait que c’était souvent signe de fatigue et de stresse, accumulé à tout ce qui ne trouvait pas de réponse, notamment le manque que procurait l’absence de maternité. Garrett aimerait pouvoir apporter le bonheur à sa femme mais il était impossible pour lui de trouver les réponses, de mettre le doigt sur le problème car il n’y avait aucun avocat pour traiter les deux problèmes. « Les valises. » Amusé, il les entraîna en maintenant le mystère, sa blonde se torturait l’esprit et tentait de tirer doucement les vers du nez de son mari. Il en jouait beaucoup, excité à l’idée de réussir sa petite surprise. D’ailleurs, il travaillait ce moment depuis bien avant Noël car il connaissait sa femme, elle avait besoin de prendre le large. « Tu le sauras quand on y sera. En attendant, je conseille de rester près de moi. » Il s’amusait comme un gosse à la voir dans cet état car dans une certaine façon, Dinckel ignorait si cela allait rendre la paix dans la tête et le cœur de cette dernière. « Que de mystères, monsieur Dinckel… » Il lâcha un petit rire tout en restant le plus concentrer sur ce qui allait se passer. La route allait être courte jusqu’à l’aéroport mais jusqu’à leur arrivée, Garrett savait qu’il allait y avoir un sacré bout de chemin.

Le taxi avait eu du mal pour atteindre l’aéroport, à croire que tout le monde s’était donné rendez-vous ce soir. Arrivé à l’aéroport, Garrett n’était pas perdu et il savait que Lisa, non plus. Sa main amoureusement lovée dans celle de sa femme, il l’entraina avec chacun sa valise jusqu’aux enregistrements puis jusqu’à la salle d’embarquement des classes affaires. Il avait sorti le grand jeu et il espérait faire aussi mouche que la première fois où il l’avait emmené en voyage. Cela étant dit, il ne pensait qu’un jour il allait en arriver là. Tenter de faire oublier durant quelques jours ce qu’elle désirait tant car dans le fond, Garrett était non seulement frustré mais aussi apeuré. S’il n’arrivait pas à lui donner un enfant alors qu’elle en désirait un aussi ardemment, qu’allait-il advenir de leur mariage ? Dans les premiers à entrer dans l’avion, il avait pris soin de garder les billets d’avion précieusement loin des regards curieux de sa femme et c’était très difficile de tenir le suspens mais il le fallait.

Installés dans son siège, il inspira. Soulagé, d’être enfin assis, Garrett se mit à l’aise : « Enfin, J’ai cru qu’on n’y arriverait jamais… » Le juge regarda sa femme, amoureux, et lui dit : « Mon amour, nous partons pour Tokyo. »

 Elle ne saura rien pour le moment, affirme l’homme, mais il lui conseille de rester près de lui. Où veut-il qu’elle aille, de toute façon ? C’est lui qui a leurs billets, lui qui sait où est-ce qu’ils vont. Elle ne risque pas de le lâcher d’une semelle. Elle ne risque pas non plus de le laisser tranquille, cependant, alors qu’elle cherche encore à en savoir plus, remarquant qu’il fait bien des mystères. Il sait, il la connaît depuis le temps. Elle ne lâchera pas l’affaire, même s’il ne lâche pas le morceau. Même s’il ne craque pas. Tant qu’elle n’aura pas découvert leur destination, la demoiselle continuera de poser des questions pour savoir où est-ce qu’il compte l’emmener. C’est toujours comme ça. Sa curiosité est toujours très forte. Son mari ne peut pas vraiment en être surpris, pas vraiment s’en étonner.

Tandis que le taxi les emmène jusqu’à l’aéroport, où tout Hambourg semble s’être donné rendez-vous aujourd’hui, la jeune femme tente donc encore de savoir où ils vont, posant quelques question à son amoureux qui, malgré les regards de chien battu qu’elle lui adresse, ne se laisse pas prendre au piège, ne lâche rien de ce qu’il sait, rien de ce qu’il prépare. Elle n’avait plus qu’à suivre le mouvement, alors, se repérer aux directions qu’il prendrait pour enregistrer leurs bagages. Là, elle découvrirait forcément l’endroit où il comptait l’emmener… C’est du moins ce qu’elle pensait. Mais même pas, l’homme s’arrangeant pour qu’elle ne puisse rien voir ni deviner jusqu’à ce qu’ils soient arrivés dans l’avion, au point de lui faire écouter de la musique pour qu’elle n’entende pas les annonces radios et ne se spoile pas leur destination. Tout ça pour avoir le plaisir de lui annoncer lui-même où ils allaient, une fois confortablement installés en classe éco pour plus de quatorze longues heures de vol.

"- Tokyo !?" répète la jeune femme, excitée.

Tokyo. Le japon. Les paysages incroyables, si différents de ce qu’ils avaient en Allemagne. La culture, ô combien différente de la leur et surtout la gastronomie typique, qui était sans conteste celle que Lisa préférait au monde, sûrement ce dont elle allait le plus profiter une fois sur place. Il devait s’y attendre. Il devait savoir qu’il allait manger du riz et du poisson cru pendant des jours et des jours.

"- Je vais me GAVER de sushis !"

Avec un  peu de chance, elle ne pourrait plus se le permettre sur le chemin du retour. Si seulement.

 Mars 2024
Elle ne lâcherait pas prise, mais ça lui arrachait un sourire. Lisa brûlait de désir pour connaître leur destination, mais Garrett ne se laisserait pas faire facilement. Il voulait la surprendre et la rassurer.

Une fois installés, Garrett déchanta vite. Il ne pourrait pas garder les yeux de Lisa fermés pendant quatorze heures, et l'idée de la droguer était punissable dans plus de pays qu'on ne l'imaginait. Alors, il sourit et lui annonça la destination, et sa réaction fut inestimable. Elle s'écria en répétant la destination, comme si elle venait de se réveiller d'un rêve devenu réalité. Il acquiesça, tout aussi excité. L'enthousiasme de sa femme était contagieux, il adorait la voir ainsi. « Je vais me GAVER de sushis ! »

- Oh, quelle coïncidence ! Il voulait qu'elle se déconnecte et était satisfait de son choix.

Dans l'avion, il passa son temps à lui murmurer des mots doux. Le bruit assourdissant les rapprochait, alors il la gardait près de lui, la laissant choisir le film qu'elle voulait regarder. Quatorze heures, c'était long, surtout sans accès aux réseaux sociaux. Heureusement, la sélection de films était variée, leur permettant de se divertir chacun leur tour quand l'un ou l'autre dormait. C'était agréable, juste eux deux, pouvant profiter pleinement l'un de l'autre.

- Dieu que c'était long !

Il se leva de son siège, s'étira. Sortir de l'avion lui donnait une sensation de liberté. « J'espère que tu es prête, mon amour, car nous allons passer des vacances de rêve ! » Ils débarquèrent de l'avion, leurs bagages à la main, et il prit une grande inspiration. Après un passage aux douanes et un rapide détour aux toilettes, ils se dirigèrent vers la station de taxi où Garrett donna l'adresse. C'était un hôtel particulièrement renommé, mais il y avait encore un peu de chemin à parcourir. En route, sa femme était collée à la fenêtre du taxi.

Lisa était belle, talentueuse et passionnante. Il était tombé amoureux d'elle dès qu'il l'avait rencontrée, ressentant un besoin ardent de la connaître toujours un peu plus. Il lui avait menti et trahi, et elle avait beaucoup souffert. Depuis, il s'était promis de la protéger et de la rendre heureuse. Ce sourire radieux illuminant son visage, Garrett ne pouvait que se réjouir. Une heure après leur atterrissage, Garrett emmena sa femme jusqu'au hall de l'hôtel, où ils furent pris en charge rapidement jusqu'à leur chambre. Il lui demanda : « As-tu faim ? » Question simple, peut-être idiote, mais pour lui, les menus proposés par la compagnie n'étaient pas du tout appétissants. Il ne voulait pas y penser, mais il se maudissait d'avoir pris des billets de retour avec la même compagnie.

- J'ai une faim de loup !! J'appelle le Room Service si tu es trop fatigué... Sinon, je prends un... autre... taxi.

Son estomac gargouillait, mais il se sentait tout sauf propre. Il retira son pull et sa chemise, s'approcha de sa femme d'un air coquin.

- Je crois que je vais opter pour le Room Service. Il l'enlaça et lui embrassa le front : « Et si on se prenait un bon bain ? Et ensuite, pourquoi pas, un petit câlin en plein cœur de Tokyo ? » Garrett semblait regorger d'énergie.

 Une coïncidence ? Non, la jeune femme ne peut pas y croire. Son mari n'est pas le genre d'homme qui laisse les choses au hasard quand il s'agit de faire plaisir à sa chère et tendre épouse. Elle se doute donc que ce dernier a soigneusement choisi la destination. Si son choix s'est porté sur Tokyo, c'est évidemment parce qu'il avait de bonnes raisons de le faire. Et si elle ne pense pas que seuls les sushis aient pu motiver ce choix, elle a conscience que son affection toute particulière pour ce plat et la cuisine japonaise a pu éventuellement peser dans la balance, dans le cas où il aurait hésité entre plusieurs pays.

"- Une coïncidence, hein ?" souffle la demoiselle, un léger sourire en coin. "Me prendriez vous pour plus bête que je ne le suis, monsieur Dinckel ?" questionne-t-elle, ses lèvres venant frôler celles de son mari.

Tous deux enfin confortablement installés dans l'avion, en classe affaire évidemment, la jeune femme observe la trousse de goodies offerte pour chacun d’eux, s'équipant rapidement de son casque audio, comme ils décident de regarder un film, Garrett lui laissant le soin de choisir le premier. Parcourant la sélection à disposition, la jeune femme finit par opter pour une comédie romantique, quelque chose de léger et entraînant, qui la laisse se dandiner sur son siège une fois le film terminé, murmurant les paroles de la chanson qui lui restent dans la tête. Feel the rain on your skiiiin.

Quelques films plus tard, mais rien qui ait pu autant la mettre en joie que le premier qu'elle avait pu voir, l'avion amorce enfin sa descente au-dessus de Tokyo et la jeune femme folle son nez au hublot instinctivement, adorant cette sensation quand la terre se rapproche, quand l’avion rencontre l’asphalte, même si rien n’est aussi exaltant que le moment du décollage et l'écrasement caractéristique ressenti à ce moment là. À ses côtés, son amoureux semble plus que ravi d'être enfin arrivé.

"- Ce n'était pas si long…" objecte Lisa, parce que le temps qu'elle passe auprès de son amoureux ne semble jamais l'être.

L'homme s'étirant avant de se lever de son siège, la jeune femme fait de même, l’aidant à récupérer leurs bagages mains et cabines, avant de se diriger vers la sortie de l’avion, saluant les hôtesses au passage avant de s'engouffrer dans le long tunnel conduisant aux tapis à bagages.

"- Plus que prête !" affirme la blonde.

Installée dans le taxi qui les conduit jusqu'à leur hôtel après avoir passé la douane et fait un petit tour aux toilettes de l'aéroport, la blonde colle de nouveau son nez à l a fenêtre, admirant les rues animées de Tokyo, perdant son regard sur cette foule bruyante, massive, à la culture du différente de la sienne, si étrangère.

Arrivés à l'hôtel, installés dans leur chambre et leurs bagages défaits, Lisa ouvre les rideaux pour profiter d’une vue imprenable sur la ville, en même temps que l'homme la questionne pour manger. Si elle a faim ? Elle a bien mangé dans l’avion, ne se privant pas pour aller plusieurs fois se resservir en sodas et cochonneries, mais… évidemment qu'elle a faim en pensant à toutes les bonnes choses qui attendent ici.

"- Ils ont des sushiiiis ?" questionne-t-elle quand il s'approche, affirmant qu'il allait peut-être choisir le room service, histoire de ne pas avoir à ressortir.

Et si son ventre gargouille, son nom que d'envie de ressortir n'est peut-être pas de temps lié à la fatigue qu'à quelques autres projets qu'il nourrit et qu'il lui partage finalement, évoquant l'hypothèse de prendre un bon bain ensemble, avant de s'offrir un petit câlin, l’air particulièrement séducteur, qui ne la laissait jamais indifférente.

"- Hé bien… pour quelqu'un qui a une faim de loup…" souffle la blonde, l’air mutin. "Je constate que ce n’est pas tant ton ventre qui a faim…" poursuit-elle. "Mais c'est une bonne idée…"