Bienvenue




Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 trouble starts; lazur.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
trouble starts; lazur.  Empty
trouble starts; lazur.
Lun 26 Mar 2018 - 22:08


trouble starts
- décembre 2017 -

noël approche à grands pas. et il est temps pour vous - ta mère, ton beau-père et toi - de commencer à décorer la maison. ton beau-père est descendu à la cave pour chercher le carton de décoration et surtout, le sapin. tu es bien trop excité, même à dix-neuf ans, de pouvoir décorer le sapin. tu te lèves de bonne humeur, t'habilles rapidement avant de rejoindre ta mère à la cuisine pour un bon petit-déjeune. on commence quand ? tu souffles avec un sourire sur les lèvres, tandis que ta mère rit doucement. tu es encore un enfant, dans ce genre de moment, l'innocence reprend le dessus et tout semble plus simple, plus calme. ça apaise ton esprit torturé, que d'agir de cette manière. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux. arthur va passer, dans la matinée. tu te tournes vers kurt et te contentes et hausser vaguement les épaules. arthur, ton demi-frère. tu ne sais pas vraiment comment il te considère, t'as l'impression que vous avez jamais eu ce lien fraternel que vous êtes censés avoir, après toutes ces années passées à se côtoyer. mais il a dix années de plus que toi et vous n'avez jamais réellement passés de temps ensemble. tu te mords l'intérieur de la joue et tu te diriges vers le salon, fouillant déjà le carton de décoration, en sortant plusieurs guirlandes et quelques boules à accrocher au sapin.

la matinée se passe tranquillement, arthur vous a rejoint, vous avez mangés tous les quatre avant de reprendre la décoration du salon. il doit être aux alentours des deux heures de l'après-midi quand ta mère et kurt ont annoncés à la volée qu'il manquait quelque chose pour le repas du soir et qu'ils sortaient donc, pour un temps inconnu. tu soupires doucement. tu te retrouves seul avec arthur. tu ne sais pas vraiment comme ça va se passer. ça fait longtemps que la situation n'est pas arrivée. et ... et tu dois avouer que ce n'est pas une situation dans laquelle tu es à l'aise. tu évites de poser ton regard sur le blond. tu te mords l'intérieur de la joue. comment ça va ... ? tu termines par demander, parce que c'est un peu étrange. tu te mords l'intérieur de la joue et tu viens t'appuyer contre la table du salon, l'observant quelques instants, tandis qu'il s'attarde sur une décoration du sapin.

Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
trouble starts; lazur.  Empty
Re: trouble starts; lazur.
Lun 26 Mar 2018 - 23:57


trouble starts
- décembre 2017 -

Arthur n’aime pas particulièrement Noël ; c’est une fête qui a perdu de sa valeur la première fois qu’il a dû la passer sans sa mère, alors qu’il avait à peine 13 ans. A l’époque, il aurait préféré arrêter complètement de la célébrer. Mais son père en a décidé autrement – Kurt a longuement insisté pour que les fêtes se poursuivent et que les traditions ne se perdent pas. Et puis, petit à petit, les années faisant leur œuvre et le deuil apaisant son cœur, il a rencontré une autre femme. Les traditions qui étaient celles d’Arthur et de sa mère, quand le blond était plus jeune, ont été balayées. On lui a collé un frère et une belle-mère dans les pattes, et pour le gamin de 16 ans qu’il était à l’époque, c’était insoutenable. Il ne garde pas d’excellents souvenirs des fêtes de Noël, en réalité, contrairement à d’autres, sans doute. Peut être que la mort de sa mère à proximité des fêtes de fin d’année n’a pas aidé, non plus. Un amas de choses, sans doute. Pourtant, cette année, il a décidé de faire un effort supplémentaire – et plutôt que de se pointer chez son père juste avant le dîner, il vient prêter main forte dès la fin de la matinée, à la préparation de la maison pour une fête réussie et conviviale. Tout le monde participe – même Lazlo, d’habitude plus revêche, sans doute. Le brun est une intrigue qu’Arthur n’arrive pas à résoudre. Une énigme de chaque instant. Une image énigmatique, une impression étrange.

Ils déjeunent tous les quatre, puis déploient leurs efforts au salon – jusqu’à ce que son père et sa belle-mère ne décident tous deux de s’absenter, pour faire une course de dernière minute, et voilà les deux demi-frères seuls. Arthur attrape une décoration de Noël que son mètre quatre vingt seize l’autorise à accrocher sur une branche tout en haut – et se tourne vers Laz en entendant sa voix qui brise le silence, soudain. Ils sont, de manière assez évidente, tous les deux mal à l’aise, sans que le blond ne puisse déterminer pourquoi avec certitude. « comment ça va ... ? » Arthur hausse une épaule en plongeant son regard dans celui du brun – « Ca va, et toi ? » il demande, accrochant une nouvelle décoration à une branche un peu moins haute. « Heureux que ce soit Noël ? » La conversation est un peu ridicule – mais Arthur ne sait pas quoi dire. En réalité, il est étreint d’une sensation étrange, sur laquelle il ne parvient pas à mettre de mots, ni même… d’émotions. « Tiens, tu me passes les trois boules, là? »

Désir.


Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
trouble starts; lazur.  Empty
Re: trouble starts; lazur.
Mar 27 Mar 2018 - 0:28


trouble starts
- décembre 2017 -

arthur. le fils de kurt. il a dix ans de plus que toi et ce n'est pas vraiment l'amour fraternel, entre vous. ça ne l'a jamais été. parce que c'était un ado quand t'as déboulé dans sa vie et que toi t'étais juste un gosse qui découvrait la véritable notion d'une famille. avec une mère et un beau-père. et un demi-frère, dans le lot. tu souffles doucement à ses pensées. tu n'as jamais su comment te comporter, avec lui. et puis ... et puis merde, ouai, y'a des trucs que tu ne devrais pas penser, mais t'as toujours su que t'étais attiré par les mecs tout autant que par les nanas et il est carrément ton type. merde. tu te mords l'intérieur de la joue et tu t'éclipses quelques minutes pour reprendre tes esprits, tandis que ta mère et kurt s'éclipsent un temps. tu ne sais pas combien de temps, une course de dernière minute, mais tu les suspectes d'avoir envie de se retrouver à deux. tu fronces légèrement les sourcils a cette pensée et ça te fait frissonner doucement. non, réalité, tu n'as pas envie de penser à ça. tu retournes au salon, essayant vraiment de tenir une conversion à peu près normal avec arthur. ça va, et toi ? heureux que ce soit noël ? tu te mords l'intérieur de la joue et tu hausses vaguement les épaules. ça va. tu réponds simplement. tu secoues légèrement la tête, faisant voler tes boucles sur ton front. j'ai toujours aimé noël. quand j'étais vraiment petit, ma mère n'avait pas tant de moyens que ça. alors noël et mon anniversaire, c'était vraiment des jours de fêtes, ou tout était permis. et c'est sans doute con, mais j'aime toujours autant noël. même à dix-neuf ans. tu réponds en te triturant les doigts, les tordant légèrement. tu soupires un peu. faut que tu reprennes tes esprits, tu t'es pas sentis aussi con depuis bien des années et tu comptes pas faire en sorte que ce soit le cas. tiens, tu me passes les tris boules, là? tu tournes la tête et tu attrapes rapidement les décorations avant de les lui tendres. ok, sans doute que tu aurais fais une blague à la con, si vous étiez un peu plus proche. tu t'approches un peu et tu observes le sapin, avant de t'éloigner un peu pour fouiller dans un carte et en sortir l'étoile du sapin. c'est rare de te voir. ici. à la maison. il est parti quand tu étais encore un enfant, après tout. évidemment que ça te fait bizarre de le revoir entre les quatre murs du salon.  

Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
trouble starts; lazur.  Empty
Re: trouble starts; lazur.
Mar 27 Mar 2018 - 12:37


trouble starts
- décembre 2017 -

« Ca va. J'ai toujours aimé noël. quand j'étais vraiment petit, ma mère n'avait pas tant de moyens que ça. alors noël et mon anniversaire, c'était vraiment des jours de fêtes, ou tout était permis. et c'est sans doute con, mais j'aime toujours autant noël. même à dix-neuf ans. » Arthur acquiesce. Il ne sait pas trop comment se comporter avec ce petit frère qu’on lui a amené un soir d’hiver. Il ne sait pas trop ce que Laz attendait de lui à l’époque, et il ne sait pas non plus ce qu’il attend de lui aujourd’hui. A sa décharge, Arthur n’a jamais été un grand frère avant. Fils unique, chouchouté par une mère dépressive et à la dérive, gardé à distance par un père plus exigeant et moins attentif. Quand sa mère est morte, le père d’Arthur n’a pas patienté très longtemps avant de lui trouver une remplaçante, et Arthur a considérablement souffert de la situation, ce qui a eu pour effet de faire de lui un adolescent rebelle, pressé de quitter le domicile familial. Il ne lui aura d’ailleurs fallu que quelques années avant de prendre un appartement tout seul, enchaînant à l’époque cours au conservatoire et petits boulots, pour s’éloigner de ses tracas du quotidien. Conséquence, il ne connaît pas vraiment Laz – qui est en plus associé à une période un peu troublée de sa vie. « Moi j’aime pas trop Noël, mais ça fait plaisir à mon père, alors… » Avec les années, s’assagissant, Arthur a fini par gommer la rancune ressentie à l’endroit de Kurt. Il est devenu plus raisonnable, moins revêche, et finalement, s’est accordé pour se dire qu’il valait sans doute mieux profiter de son seul parent encore vivant. « Ma mère est morte quelques semaines avant Noël, » il explique d’un haussement d’épaule, comme si c’était la chose la plus naturelle à expliquer maintenant.

Lazlo lui tend les décorations qu’il accroche à nouveau, sur des branches un peu hautes. « C’est rare de te voir », qu’il lance, le brun, en sortant l’étoile destinée au sommet du sapin de son emballage. « Ouais », il réplique en acquiesçant. « C’est pas très facile, avec mon père. On se supporte mieux par téléphone », il explique en descendant du petit tabouret sur lequel il avait entrepris de monter pour accrocher les décorations les plus hautes. « Je suis pas un super frère, hein ? » il finit par demander, un sourire aimable aux lèvres. « Tu veux que j’accroche l’étoile ? Le sapin est énorme. »


Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
trouble starts; lazur.  Empty
Re: trouble starts; lazur.
Mar 27 Mar 2018 - 14:00


trouble starts
- décembre 2017 -

noël. journée de fête qui approche à grand pas. sans doute une des rares journée dans l'année ou tu arrives à oublier totalement tout tes soucis. ta mère a toujours fait en sorte que cette journée soit belle, que le pied du sapin soit fournit de cadeaux, même si l'argent manquait par moment. tu te mords l'intérieur de la joue en pensant à tout ça, te rendant compte qu'un jour, sans doute, tu devrais la remercier pour tout ce qu'elle a fait pour toi. tu retiens un léger soupir à ses pensées, et tu préfères les éloigner. mais tu n'as pas envie de ressasser tout ça. tu as de nombreux autre jours pour le faire. moi j’aime pas trop noël, mais ça fait plaisir à mon père, alors… tu hoches doucement la tête, tu te souviens vaguement de quelques disputes, il y a plusieurs années. ma mère est morte quelques semaines avant noël. tu te mords l'intérieur de la joue. désolé. tu souffles sans même savoir pourquoi. en réalité, tu savais déjà, pour sa mère. mais ... c'est la première fois que tu l'entends en parler, et c'est un peu bizarre. l'ambiance semble soudainement plus lourde. tu t'éloignes un fois lui avoir donné les boules pour le sapin, et tu fouilles le carton pour en sortir l'étoile. c'est rare de voir arthur à la maison. rare de le voir, en fait. ouais. c’est pas très facile, avec mon père. on se supporte mieux par téléphone. tu baisses la tête vers l'étoile, entre tes doigts. j'aimerais dire la même chose. tu lâches distraitement, sans trop y faire attention. tu retiens un petit soupir et tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux. tu relèves la tête en entendant la voix d'arthur, qui résonne une nouvelle fois. je suis pas un super frère, hein ? tu hausses vaguement les épaules. et moi donc. tu souffles en te rapprochant un peu. on a dix sans de différences. t'étais ado quand j'ai débarqué. ça se comprend, qu'on ait pas vraiment d'affinités. tu lâches simplement. tu t'en fiches, d'avoir un lien ou non avec athur, tu ne lui en veux pas non plus, toi qui pourtant, es rancunier. tu soupires doucement et te mords l'intérieur de la joue, ton regard se posant sur le sapin, l'étoile toujours entre tes doigts. tu veux que j'accroche l'étoile ? le sapin est énorme. tu esquisses un petit sourire. ça ira. tu souffles en attrapant une chaise pour la poser près du sapin et grimper dessus. c'est ton rôle de mettre l'étoile. tu le fais tout les ans depuis ... aussi loin que tu t'en souviennes, en réalité. tu te mords l'intérieur de la joue et te penches un peu, pour pouvoir accrocher la dite-étoile. sauf que tu manques de glisser (d'une chaise donc, quoi de plus ridicule ?) et que tu te retrouves, tu ne sais trop comment étalé dans les bas d'arthur. et c'est carrément gênant, mais, indirectement, tu te sens bien. douce chaleur qui se diffuse là ou ses mains son posé. tu termines tout de même par te dégager de cette étreinte. désolé. tu marmonnes en glissant tes doigts dans tes cheveux, te mordant la lèvre inférieure.

Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
trouble starts; lazur.  Empty
Re: trouble starts; lazur.
Mar 27 Mar 2018 - 19:22


trouble starts
- décembre 2017 -

Il s’excuse, quand Arthur lui parle de sa mère. Le blond hausse une épaule défaitiste – il n’en n’a pas grand-chose à faire. En tout cas, la blessure est cuvée, sans doute, depuis toutes ces années. L’adolescent de l’époque a laissé place à un homme qui s’est fait une raison, et dont les souvenirs, peu à peu, se sont envolés. Il se souvient de sa mère globalement, comme d’une idée, d’une image, comme si elle n’avait pas vraiment existé dans sa vie, au fond. Et il ne peut pas faire autrement que de se dire qu’elle est quelque part où elle est sans doute plus heureuse. Loin d’eux. Arthur réalise, cela dit, qu’il ne parle jamais de ça avec quiconque. Avec Kurt, c’est un sujet qui est tabou depuis le soir où le père est rentré annoncer à son fils la mort de sa mère. Il s’en rappelle encore, de ce foutu soir. Kurt qui s’assoit sur le canapé et qui lui intime l’ordre d’en faire de même – à peine conciliant, à peine aimable. Laz parle de son père, tirant Arthur de ses rêveries. Il grimace un peu, le blond – ça ne doit pas être simple d’être à sa place, non plus. Grandir sans avoir jamais connu son père – c’est un sentiment qu’Arthur ne connait pas. Au moins, lui il sait qui était sa mère. Il soupire un peu tandis qu’il descend du tabouret, Lazlo préférant accrocher l’étoile lui-même. Visiblement, il n’y a pas de rancune particulière entre eux sur la faible qualité de leurs liens fraternels – c’est tant mieux, pour lui. Il n’a pas envie de jouer les frères parfaits tout à coup, mais il n’a pas envie d’avoir été l’objet inconscient des blessures du brun pendant des années. Lazlo monte à son tour sur le tabouret pour accrocher l’étoile – mais soudainement, sans qu’Arthur ne sache exactement comment, le tabouret perd de l’équilibre et bascule, entrainant la chute de Laz… contre lui. Dans un réflexe inespéré, Arthur ouvre les bras pour réceptionner le brun. Lazlo est dans ses bras, et leurs visages sont proches, si proches. A quelques centimètres seulement. Et ça lui fait un drôle d’effet, une chose incertaine. Il ne sait pas comment analyser ce fourmillement en bas de son ventre, cet emballement léger de son cœur. Soudainement, à serrer le brun contre lui comme ça pour lui éviter de tomber, Arthur a… chaud. Et Arthur ne le laisse pas partir – en tout cas, pas avant de réaliser que c’est inconvenant. Il secoue la tête et libère son étreinte, permettant à Laz de reculer. « Attention », il lance, finalement, la voix un peu rauque, un peu tremblante, aussi, sans trop comprendre ce qu’il vient de se passer. Et soudainement, ses yeux se baladent sur le corps de son demi-frère – et il fronce le nez. Ca fait un moment qu’il ne s’est pas envoyé en l’air avec un homme, et…

Non. Arthur grimace, tousse, et prend une inspiration. « Ca va, pas de mal ? » il demande, pour alléger l’air qui s’est soudainement alourdi.




Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
trouble starts; lazur.  Empty
Re: trouble starts; lazur.
Mar 27 Mar 2018 - 20:38


trouble starts
- décembre 2017 -

cette situation est bien trop étrange pour toi. tu ne sais pas, il y a quelque chose d'anormal, quelque chose qui n'est pas habituel, cette ... tension ? tu n'en sais trop rien, tu fronces légèrement les sourcils. tu dois sans doute être fatigué. ou alors frustré, t'en sais trop rien. tu soupires discrètement, ton regard s'attardant un instant sur arthur, tandis qu'il termine d'accrocher une décoration ou une autre. tu te mords la lèvre inférieure avant de te diriger vers le carton de décoration pour sortir l'étoile à accrocher en haut du sapin. tu comptes bien t'en occuper, cette année encore. tu attrapes une chaise pour pouvoir être à la bonne hauteur. et tu étais persuadé d'avoir fait en sorte qu'elle ne bouge pas, ne glisse pas. tu te pinces les lèvres et tu te sens tomber, quand tu perds l'équilibre. tu te retrouves dans les bras du blond. attention. et c'est ... encore plus étrange maintenant, la chaleur dans ton dos alors que ses mains t'entourent pour te soutenir. cette proximité qui te semble étouffante. et pourtant, tu n'as pas envie de te détacher. tu le fais quand même, soudainement, quand tu te rends compte de tes propre pensées. ça va, pas de mal ? tu secoues la tête de gauche à droite et tu prends une inspiration soudaine. ça va. tu croasses presque et tu te précipites vers la cuisine pour boire un grand verre d'eau. j'ai glissé. je sas même pas comment. tu souffles en te pinçant les lèvres. tu recommencerais bien, pour te retrouver de nouveau dans ses bras... à quoi est-ce que tu te mets à penser ? faut vraiment que tu tires ton coup dans les prochains jours. tu te mords l'intérieur de la joue et secoues la tête. désolé. tu marmonnes en retournant au salon, tournant la tête vers le sapin. l'étoile n'est pas tombée, c'est déjà ça. tu viens ramasser la chaise pour la remettre à sa place, au niveau de la grande table du salon. tes doigts tapotent contre le bois du meuble et tu as presque peur de te tourner vers le blond, de croiser son regard. tu déglutis lentement et tu retiens un long soupir. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux et tu te surprends à fixer la petite décoration de table. cette journée avait pourtant bien commencé, pourquoi ça devient aussi bizarre ?

Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
trouble starts; lazur.  Empty
Re: trouble starts; lazur.
Mer 28 Mar 2018 - 18:22


trouble starts
- décembre 2017 -

« Ça va. », il répond, quand Arthur lui demande s’il ne s’est pas fait mal. Il file dans la cuisine – Arthur le suit vaguement du regard, continuant de lui parler du salon, tâchant de garder le rythme. Il ne sait pas exactement ce qu’il vient de se passer, cela dit – c’était assez étrange. Son demi-frère dans ses bras, et cette espèce de chaleur inconnue au creux de ses reins. Il s’est senti attiré, d’une manière quasi-irrésistible, vers les lèvres du brun. « J’ai glissé. Je sais même pas comment. Désolé ». Arthur secoue la tête et plisse le front, se demandant si Lazlo a ressenti, lui aussi, ce trouble un peu particulier qu’il a éprouvé lorsque le brun était dans ses bras. « C’est rien, du moment que ça va », il murmure en haussant une épaule. Le voilà de retour au salon, qui s’agite avec la chaise responsable de ses tourments. Arthur soupire un peu et s’approche, trop près sans doute, jusqu’à être à sa hauteur, face à la table à manger. « T’es sûr que ça va ? » il demande, en posant une main sur le bras du brun, sans réfléchir, et aussi sans doute parce qu’il est irrémédiablement attiré par le contact qu’il peut s’autoriser avec lui. Et au fond de ses entrailles, Arthur a l’impression que quelque chose d’infiniment dangereux vient de naître. Ça fait un moment qu’il n’est pas sorti avec un homme, oui. Ces derniers mois, il a plutôt fréquenté des femmes – ça ne se commande pas, ces choses-là, on ne décide pas de qui on rencontre. « T’as l’air… pas bien », il note en pressant un peu son bras. Et puis, il retire sa main, en réalisant que sans doute, c’est inconvenant, que Laz n’en n’a sans doute pas grand-chose à faire de sa sollicitude, au fond. Alors il recule un peu et penche la tête. « Désolé, c'était... J'sais pas. Tu veux un truc à boire ? » il propose, en se trouvant un peu con. Pour une raison qu’il ignore, et qu’il écarte rapidement de son esprit, il a envie de prendre le brun dans ses bras. De caresser ses cheveux, et de lui murmurer que oui, ça va aller.

Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
trouble starts; lazur.  Empty
Re: trouble starts; lazur.
Mer 28 Mar 2018 - 20:02


trouble starts
- décembre 2017 -

tu te sens comme un idiot. un gamin qui ne sait pas se contrôler et contrôler cette bouffée de chaleur qui t'as envahi quand tu t'es retrouvé collé dans les bras d'arthur. tout ça, parce que t'as glissé comme une merde en était debout sur une chaise. tout ça pour pouvoir accrocher l'étoile au sommet du sapin. c'est ridicule. totalement ridicule, bordel. tu prends une longue inspiration en arrivant à la cuisine et ouai, t'as un réflexe totalement débile qui est de baisser la tête en direction de ton entrejambe. manquerait plus que tu te sois mis à bander par ce simple contact. tu souffles doucement et glisses tes doigts dans tes cheveux. tu te mords l'intérieur de la joue et tu bois un grand verre d'eau avant de retourner au salon, pas tellement tranquille, pour être honnête. tu te mords l'intérieur de la joue et tu t'excuses doucement. c’est rien, du moment que ça va. tu hoches doucement la tête, tu évites de croiser son regard et tu te contentes de ramasser la chaise pour la remettre à sa place. et tu te retrouves comme un con planté devant la table, parce que t'as pas le courage que de te retourner et d'affronter un quelconque regard, par rapport à ce qu'il vient de se passer. t’es sûr que ça va ? tu manques de sursauter, parce que tu n'as pas fais attention au blond, qui s'est considérablement rapproché de toi. tu te pinces les lèvres quand il pose sa main sur ton bras. t’as l’air… pas bien. tu fronces un peu les sourcils. ça va. tu réponds simplement, bien incapable de souffler quelque chose de plus. sa main qui serre doucement ton bras, avant de te quitter. tu te mords l'intérieur de la joue. désolé, c'était... j'sais pas. tu veux un truc à boire ? tu hausses vaguement les épaules. non, ça va. la seule saveur que tu veux sentir sur tes lèvres se résume au goût de sa bouche contre la tienne. tu te redresses un peu et ton regard vient croiser le sien. qu'est-ce que tu perds, au fond ? vous n'avez pas de lien, pour ainsi dire. et ... et puis merde. tu t'approches d'un pas pour venir agripper sa nuque et écraser tes lèvres contre les siennes. parce que. parce que vous êtes seuls. parce que t'as chaud, beaucoup trop chaud, et que tu veux que cette sensation revienne. parce que tu te sens bien, soudainement. mais tu t'écartes tout de même, brusquement, te rendant compte de ton geste. je ... merde. merde ! tu siffles. désolé. tu souffles en te pinçant les lèvres, cherchant la saveur des siennes contre, dernière pression qui semble fantomatique tandis que tu fixes piteusement le sol.
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
trouble starts; lazur.  Empty
Re: trouble starts; lazur.
Lun 2 Avr 2018 - 12:55


trouble starts
- décembre 2017 -

Laz ne veut rien boire. Ca met Arthur dans une situation un peu étrange – il attend. Il attend que le malaise se dissipe. Depuis que le brun est tombé dans ses bras, il plane dans l’air comme une vilaine tension pleine de sous-entendus. Arthur ne sait pas exactement quelle en est la cause – quoi que le feu qui brûle lentement au fin fond de ses entrailles puisse lui en dire long sur la nature de ce qu’il ressent. Il grimace un peu, et s’approche de Laz pour s’assurer que tout va bien – et soudainement voilà le brun qui se redresse. Leurs regards s’entrechoquent et et avant qu’Arthur ne puisse réfléchir ou anticiper la situation, voilà que Laz lui fond dessus – et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, leurs lèvres se croisent, s’entrechoquent, s’apprivoisent. C’est violent, agité, maladroit sans doute. Il y a la main de Laz contre sa nuque, il y a la chaleur dans ses reins, et sa propre main qui se glisse dans le dos du brun pour coller leurs deux corps. Il ne s’en rend même pas compte, de son empressement. Il ne réalise même pas à quel point il se montre réactif au baiser de celui qui est censé être un membre de sa famille, son demi-frère, son nom. Sa main libre caresse la joue du brun, sa langue explore l’intérieur de sa bouche, mordille sa lèvre inférieure – et puis soudainement, Lazlo s’arrache à lui. Complètement, violemment – laissant le blond pantois et frustré, à la limite de pousser un grognement de désapprobation. « Je… merde. Merde ! Désolé ». Arthur secoue la tête et prend une inspiration, tâchant de ne pas trop réfléchir à ce qu’il vient de se passer – sinon, il va paniquer, c’est certain. « C’est rien, c’est rien… » il murmure – alors qu’en réalité, c’est beaucoup de choses, mais pas rien. « C’est pas grave, Laz, du calme, je dirais rien », il ajoute dans un souffle. Sa main se lève pour toucher ses propres lèvres qui sont déjà en manque du contact qu’on vient de leur offrir, et à nouveau, il prend une inspiration. « C’était… » il ne sait pas quoi dire. Il ne peut pas vraiment dire que c’était bien, ce serait horriblement déplacé, pour le coup. Merde, Laz est son demi-frère – ils ne devraient pas s’embrasser. Et pourtant, à l’aveugle, sans savoir, Arthur s’engage sur la pente la plus glissante qui soit. « Ca m’a pas déplu », il finit par confesser, ses lèvres s’empourprant légèrement au passage. Et puis, peu à peu, un sourire entendu déforme le coin de ses lèvres. « Tout va bien, » il assure, d’une voix qui se veut réconfortante.


Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
trouble starts; lazur.  Empty
Re: trouble starts; lazur.
Mar 3 Avr 2018 - 20:16


trouble starts
- décembre 2017 -

c'est étrange entre vous, en réalité. tu ne sais pas vraiment ce qu'il se passe, tu as soudainement l'impression qu'il y a une tension électrique et sexuelle entre vous. tu fermes les yeux quelques instants, t'es totalement paumé et c'est totalement insensé comme situation. tu souffles longuement. t'es totalement paumé. tu ne sais pas. tu déglutis lentement et tu soupires une nouvelle fois. tu ne sais pas ce qu'il te prend quand tu viens l'embrasser, mais tu le sens répondre à ton baiser et tu ne sais pas si ça te donne envie de sauter de joie, ou de t'écarter d'un coup. il t'attire contre son corps, tu te retrouves pressé contre lui, sa main contre ta joue, sa langue dans ta bouche et ses dents qui mordillent ta lèvre. tu étouffes et retiens un peu un gémissement, t'éloignant finalement. et tu t'excuses, comme un con. parce que c'était totalement déplacé, en réalité. c’est rien, c’est rien… c’est pas grave, laz, du calme, je dirais rien. tu déglutis et tu hoches la tête, l'observant toucher ses lèvres, tandis que tu viens pincer les tiennes. tu retiens un petit soupir. tu te mords l'intérieur de la joue. c’était… ça m’a pas déplu. tu fronces légèrement les sourcils. tu secoues faiblement la tête et tu l'observes, un peu perturbé. tu prends une légèrement inspiration. tout va bien. tu hoches la tête. j... ça m'a pas déplu non plus. tu ajoutes dans un petit souffle, plantant tes dents dans ta lèvre inférieure, tandis que tu glisses tes doigts dans tes cheveux pour les éloigner de ton front. mais bon ... c'est ... tu secoues la tête de gauche à droite. tu ne sais pas, tout simplement. c'était même pas censé arrivé, en réalité. j'ai envie de recommencer. tu te surprends à souffler, manquant de t'étrangler tout seul, également. tu secoues la tête et tu soupires une nouvelle fois, tes doigts glissant contre ton visage.
Revenir en haut Aller en bas
 
trouble starts; lazur.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» It's a story that starts over and over again ✯ Spencer & Alrik
» how many nights did it take to count the stars ? lazur #8
» when the city’s sleeping, you and i can stay awake and keep on dreaming; lazur #9

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
40 is the new sexy :: Espace détente :: Rp abandonnés-
Sauter vers: