Journée père fille ~ Aline & Franck

Passer du temps avec mes filles, voilà ce que je voulais le plus ces derniers temps. Quand elles étaient petites je sais que j'ai loupé des choses et à mes yeux elles ont grandit trop vite.
Alors aujourd'hui que ma vie est bien plus simple je peux passer plus de temps avec elles. Aujourd'hui nous sommes dimanche et j'ai rendez vous avec Aine pour qu'elle me fasse visiter la ville.
J'ai beau essayer de sortir tout seul, c'est bien mieux si on peut me guider. Bien entendu je connais la route par coeur maintenant entre la galerie photo et la maison. Mais j'ai envie de partager avec Aline, de savoir ses lieux préféré, de la connaitre un peu plus maintenant qu'elle a sa propre vie, ici.

Ce dimanche matin là, je me suis fait beau, ce n'est pas parce qu'on était dimanche, et que j'allais voir ma fille, que je devais y aller habillé simplement. Bon, après, j'ai juste mis un jean, une jolie chemise, un gilet bleu et une petite veste assortie. Pendant ma préparation, je n'était pas réellement seul, un appel en visio assez long, ma femme m'a suivis depuis mon café, à mon départ. Elle a approuvé chaque détails de ma tenue, malgré la distance nous arrivons toujours à faire les choses ensemble. Juste avant de raccroché, elle m'a demandé de faire passer un message à notre petite, de l'embrasser bien fort.

Aline m'avait donnée rendez vous à son appartement, et comme je n'aime pas arrivé les mains vide, je suis passer chez le fleuriste pour lui prendre une plante qui n'a pas trop besoin d'entretient, mais aussi une boite de chocolat.
J'arrive donc en bas de son immeuble, tout contente de moi. Je suis un peu excité de voir ma petite, ça fait bien des jours que j'attendais avec impatience cette journée.
Je sonne à l'interphone, dès que j'entends le son de la voix de ma fille, je ne peux que sourire.

- C'est moi ma petite !

Heureuse que son père soit là, à Hambourg, Aline ne pouvait que l'inviter à venir la voir dans son appartement. Dans son chez-elle. Elle voulait lui faire visiter la ville, également. Si Astrid ne l'avait pas déjà fait. Il faut dire qu'elle doit être débordée ces derniers temps avec son métier et le mariage qui approche. C'est une chose qu'Aline a adoré apprendre, d'ailleurs. Le mariage de sa sœur. Elle était pressée. Sûrement moins stressée que la future mariée, mais elle l'était quand même. Allez savoir pourquoi. Mais pour le moment, Aline ne pensait qu'à son papa chéri. Elle l'aimait tant. Il lui avait tant manqué ces quelques mois où ils n'habitaient plus dans la même ville. Dans le même pays. Alors elle avait décidé d'en profiter. Et elle qui avait très envie d'adopter un animal, allait sans doute en parler à son père. Parce qu'elle savait que si quelqu'un pouvait la rassurer, ce serait lui. Pourquoi la rassurer ? Parce qu'elle a peur de perdre rapidement ce petit animal ou d'être triste comme elle l'a été plus jeune. Mais pour le moment, la jeune femme attendait son père. Elle avait enfilé une jolie robe à fleurs. Il faisait bon, à Hambourg. La blonde n'était pas trop robe. Elle préférait les shorts, mais de temps en temps, elle enfilait ce genre de vêtement. Puis il faut avouer que c'est plus léger qu'un short en jean.

Prête, ayant très envie de voir son père aujourd'hui, Aline tournait en rond dans l'appartement, gardant un œil vers l'interphone. Fonctionnait-il toujours ? Avait-il des défaillances ? Non. Il fonctionnait très bien hier, il n'y a aucune raison pour qu'il ne fonctionne pas aujourd'hui. Elle attendit donc puis, finalement, quelqu'un sonna. Elle décrocha : « Papa ? ». lorsqu'elle eut la confirmation qu'il s'agissait bien de Franck Morel, elle lui indiqua la porte de son appartement et l'attendit patiemment. Bon...Non...Elle ouvrit la porte alors qu'il n'était pas encore entré dans le bâtiment. Elle attendit, puis elle vit son père apparaître avec quelques petites choses. Elle le prit dans ses bras tout de même, ne le laissant même pas lui dire bonjour. Elle était presque toujours comme ça avec lui. Il faut dire qu'ils étaient très proches, tous les deux. C'était son papa, après tout. « Ca va ? Entre ! ». Elle le laissa entrer dans l'appartement et prit ce qu'il lui tendait. « Toujours la petite attention qui va bien. Tu es un papa parfait, tu sais ça ? ». Elle souriait, grandement.

La porte d'entré ouverte, je déambule dans les couloirs, regardant un peu partout, pour m'assurer que l'immeuble n'était pas en mauvais état. Mes coups d'œil, me rassure, il n'y avait pas de choses qui me choque plus que cela.
J'aperçois la chevelure de ma petite. Elle est toute ravissante. Je n'ai qu'une hâte la prendre dans mes bras. Et c'est pareil de son côté puis qu'elle me laisse même pas lui donner le bouquet de fleurs et les chocolats. Cependant je fais durée notre étreinte, elle m'avait manqué ma fille. De toute façon une heure loin d'elles, elles me manquent, alors il ne vaut même pas imaginé comment être éloigné de ma femme me déchire le coeur.
Je fini par entrer dans son appartement. Je regarde autours de moi, ça ressemblait bien à Aline, toujours bien rangé, le contraire de sa chambre, mais ça s'entait bon et vraiment tout était fit avec goût.

- Parfait je sais pas, mais un papa comblé ça oui !

Je ne peux pas être plus fière de mes filles, elles avancent chacune d'elle dans leur vie, elles sont droites et forte. Même si je m'inquièterai toujours pour elles je sais que je peux être serein pour la suite de leur vie. Après, dans tous les cas, je serai toujours là, quoiqu'il arrive.
Et puis, c'était quoi des fleurs et des chocolats, rien... juste ce qu'il faut pour faire plaisir à son enfant.

- Tu es toute jolie ma fille !

Je pose ma veste sur une chaise, il fait bien bon chez elle, et si je ne veux pas avoir des traces sous les bras, il est préférable que je laisse pour le moment la veste.

Maman Morel manquait également à Aline. Elle ne l'avait pas vu depuis quelques temps, mais elle voulait se concentrer sur son père. Il lui avait tellement manqué. C'était important de passer du temps avec sa famille. Et bien qu'Astrid était là également, elle avait du mal à oublier que ses parents étaient encore en France et non prêt d'elles. Mais aujourd'hui, ici, devant elle, Franck fait le bonheur de sa fille cadette. Elle le prend dans ses bras et le laisse entrer dans l'appartement. Il était bien rangé, toujours propre, mais avec un peu de poussière tout de même. Ce n'était pas bien grave, surtout que c'était à des endroits impossibles à atteindre. Pour elle en tout cas. Le haut du frigo par exemple ou des meubles de la cuisine, de ceux du salon. Elle faisait tout pour avoir un appartement convenable. Surtout qu'elle aimait l'immeuble dans lequel elle vivait. Oh elle avait l'habitude des maisons, des villas (surtout grace à sa sœur qui vivait dans l'une d'elles). Son père devait être choqué (mais pas dans le mauvais sens) de voir la différence entre la vie de chacune de ses deux filles.

« Si si tu es parfait. » confirma Aline à propos de ses propres paroles. Elle avait un père qui était là pour elle. Un père qui valait la peine de tout faire. Et elle avait conscience de la chance qu'elle avait. Parce que tous les enfants n'ont pas de père et tous les enfants n'ont pas de père dignes de ce nom.

« Merci ! Toi tu es toujours aussi élégant. Quoi qu'il arrive. ». Elle ne se souvenait pas avoir vu son père négligé. Loin de là. Il y avait bien des moments où il pouvait l'être, mais il ne l'était jamais. Jamais. « Tu veux boire quelque chose ? J'ai de l'eau, du jus de fruit, du café aussi, même si j'en fais peu, et même du vin. Mais on va éviter de picoler, non ? » dit-elle, toujours avec humour.

Ma fille est pas très objective, mais ça fait toujours plaisir qu'elle me dise que je suis un bon papa. J'en ai douté quand elle et sa soeur étaient plus petite. Mais qui ne doute pas. Aujourd'hui, Mandy et moi somme vraiment très fière d'elles.
Je me met à la fenêtre, elle n'avait pas trop une mauvaise vue, je me doute bien qu'elle doit être bien ici.

- Je veux bien un verre d'eau, merci.

Dis je en riant, en effet, on ne vas pas commencer à boire, surtout avec le beau temps qui est présent.

- Quoi de neuf Aline ? Commence ça va l'internet ?

Je sais qu'elle fait des vidéos, je les regarde toutes parce que j'ai demandé à Astrid de me faire en sorte que je ne loupe rien. Et je ne loupe jamais une vidéo de ma fille, ça va s'en dire.
Je ne suis pas très à l'aise avec la technologie, si je sais appeler en visio ma femme c'est parce qu'on me l'a montrer plusieurs fois. Je suis de la vieille école, malgré tout. Même si, avec le travail je devais me mettre à la page. Mais soit. Je suis ainsi je préfèrerai toujours un vieux modèle de quoi que se soit. Et surtout mon appareil photo, même si, je trouve la numérique assez pratique. Surtout pour moi, qui fait des centaines de photos quand je m'y met.

- J'ai bien aimé ta dernière vidéo !

Je regarde ma petite, elle avait si grandit et pourtant je la voix encore comme un petit bébé, je sais qu'elle ne l'ai plus cependant, ça restera toujours mon petit bébé.

La blonde ne se souciait pas d'être objective ou non. En revanche son père était assez modeste. Il avait quelques petites choses chez lui qui montrait qu'il était exceptionnel. Puis c'était un homme élégant. Il brisait des cœurs dans sa jeunesse et, sûrement, maintenant aussi. Alors Aline avait une vision de son père assez peu objective pour beaucoup de monde, mais elle s'en fichait un peu. Beaucoup. Quant à sa mère, c'était un peu pareil. Bien sûr elle ne la voyait pas exactement comme elle voyait son père, mais il y avait des similitudes.

« Bien sûr, je t'apporte ça. » répondit-elle en allant vers la cuisine ouverte. Elle prit un verre et le remplie d'eau fraîche. Pour elle, elle prit une brique de jus de fruit. Elle aimait trop boire à la paille. Et ce depuis le plus longtemps qu'elle s'en souvienne.

« Internet ? Youtube, réseaux, tout se passe bien. Je ne manque pas d'idée de vidéos ni de photo à mettre sur instagram. » elle s'arrêta puis reprit : « Tu sais le réseau social où on partage des photos ? Et des vidéos ? Et où on peut discuter. ». Elle disait ça pour l'embêter. Bien sûr qu'il connaissait instagram. Astrid et Aline utilisait ce réseau depuis un moment maintenant.

« Merci. Mais !... J'y pense ! Ça te dit de faire une vidéo avec moi ? » elle avait eut l'idée comme ça, sans que personne ne s'y attende. Mais bien entendu elle n'allait ni l'obliger ni le faire aujourd'hui. Personne n'était prêt.

« Et toi papa ? Ca va ? » demanda-t-elle tout simplement. Il faut bien dire que la cadette avait envie de savoir si son père allait bien. Après tout ils étaient deux dans la pièce et il n'y avait rien qui obligeait Aline à ne parler que d'elle.

Je suis heureux si ma petite fille trouve son bonheur et si tout se passe bien dans son travail c'est déjà une bonne chose. Etre combler dans son boulot, c'est très important et je sais de quoi je parle.
Je lui tire la langue, elle se moque, mais je ne suis pas non plus hors du jeu. Je connais très bien les réseaux sociaux, même si j'en ai aucun. Je ne vois pas l'intérêt. Même si.... je réfléchis pour en faire un compte instagram pour les photos, histoire d'avoir un peu de visibilité.
Une gorgée d'eau plus tard et sans m'étouffer, je regarde ma fille. Elle veut que j'apparaisse sur une de ces vidéos ? Mais pourquoi ? Je ne suis pas dès plus intéressant comme homme.

- Je... oui, bien entendu ma puce !

Qu'est ce que je ne ferrai pas pour elle. Ou même pour sa sœur ou encore Arya. Elles sont de si belles personne que je ne peux pas leur refuser quoique se soit.

- Oui, ça va. Je commence à connaitre un peu plus la ville, mais ce n'est pas encore ça, ce n'est pas comme toutes les rues à Lyon, mais dans un an, ça sera bon, je n'aurai plus besoin d'une carte pour me repérer.

Parce que oui, je m'arrête souvent sur les panneaux de la ville pour retrouver mon chemin, mais je ne perd pas espoir de ne plus le faire. Déjà, je connais mon chemin entre la maison et la galerie, c'est pas mal.

- Tu as une idée pour ta vidéo ? Je peux parler à tes amis sur ta jeunesse, mais pas sûre que tu le veuilles vraiment.

Je fini par laisser un petit rire, avant de prendre une nouvelle gorgée d'eau.

Aline se plaisait dans sa petite vie de youtubeuse, sœur d'une future mariée et fille d'un homme et d'une femme incroyables. Encore une fois, non, elle n'était pas objective, mais est-ce important ? Elle aimait sa petite famille et elle ne l'échangerait pour rien au monde. On dit qu'on choisis sa famille, et bien la blonde à choisi celle-ci. Une famille de fous, parfois, mais une famille aimante qui n'a rien à envier à personne. Dit comme ça on dirait qu'elle se vente, mais pas du tout. Ou peut-être un peu. Mais jamais d'une manière qui pourrait blesser les autres.
Alors qu'elle taquine son père, la youtubeuse prend un peu de son jus de fruit. Puis elle rie en voyant la réaction de Franck quand elle lui propose de faire une vidéo ensemble. Il semble ne pas comprendre pourquoi et ne pas comprendre ce qu'il y avait d'intéressant à son propos, mais Aline sait, elle, ce qu'il y a en son père.

« Ouiii super ! » fit-elle, toute contente. Un peu comme une gosse. Bien qu'elle n'en soit plus une. « Je veux bien faire office de carte si tu veux. Quand tu veux. ». Elle-même avait pris un peu de temps à se repérer, mais aujourd'hui tout allait déjà mieux.

Franck demanda à sa fille si elle avait une idée de vidéo. Elle en avait, en effet, une petite. Mais pas sûr que ce soit intéressant. Il y avait bien ce challenge où il fallait poser des questions à l'autre pour voir s'ils se connaissent bien. Mais Franck connaissait sa fille mieux que quiconque et celle-ci savait plus ou moins tout sur son père. Plus ou moins, oui, parce qu'il n'allait pas non plus parler de tout, vraiment tout, à sa fille.

« Hum... » dit-elle, pensive. « Non. » rie-t-elle. Puis elle lui expliqua l'idée qu'elle a eut un peu plus tôt. Ce challenge qui datait légèrement. Et dont tout le monde avait entendu parler.

Avec son père Aline ne peut que passer de bons moments. Des moments qui sont toujours très précieux. Après tout les parents sont ce qu'il y a de plus précieux au monde. Alors les moments passés avec le sont également. Frank était un bon père. C'est maman Morel qui serait complètement d'accord avec sa plus jeune fille. Mais Astrid aussi, dirait qu'il s'agit là d'un bon père. Il n'y avait aucune raison pour que ce ne soit pas le cas.
Gps. Quel bonne idée. Même si ça surprit légèrement Aline, puisque la carte était plus du temps de son père. Bon, arrêtons de se moquer, il n'est pas si vieux que ça.

« Avec plaisir. Je connais plein de petits endroits. Je peux même t'emmener dans un parc un peu caché. Il y a plein de fleurs, plein d'arbres et des bancs. Peu de personnes y vont. ». Elle l'avait découvert il y a assez peu de temps, en réalité. Elle l'avait découvert par hasard, également.

« On fera ça plus tard, j'ai envie de te montrer les recoins de Hambourg. C'est une si belle ville. ». Aline s'était prise d'une passion pour cette ville. Comme si elle avait toujours vécu ici. Pourtant cela ne faisait pas non plus plusieurs années. « J'ai plein de choses à te raconter en plus. » et elle pensa à une chose : « J'ai repris le cheval ! Dans un centre équestre vraiment génial. » et ne parlons pas du gérant. « J'aime tellement les chevaux. Ça m'avait manqué. » voilà qu'elle se mettait à déblatérer. Elle bu son jus de fruit et alla le mettre à la poubelle, attendant que son père ait fini son verre d'eau.

Se balader faisait plus envie à Aline que de faire des vidéos. Il faut dire que c'est ce qu'elle fait le plus souvent. Elle passe son temps chez elle a faire des vidéos, poster sur instagram et répondre à ses commentaires et ses dms. Bien sûr elle aime le faire dehors, dans un parc, au soleil. Il y avait tant de possibilités pour elle, sortir un peu. Prendre l'air était important et tout le monde le disait. Et tout le monde avait raison. Il ne faut surtout pas se cloîtrer chez soit.
Avoir repris le cheval était une vraie bénédiction. Elle se sentait tellement bien sur un cheval. Tellement mieux que sur terre, sur ses deux jambes. Peut-être qu'un jour elle en fera encore plus. Mais pour le moment elle ne peut pas. Il faut qu'elle fasse ce qu'elle peut pour garder un contact avec ses abonnés. Oui, elle peut très bien partager cela avec eux, mais il y avait quelque chose qui l'en empêchait. Comme si c'était un vrai bol d'être frais. Comme si c'était son petit truc à elle. Elle avait bien partagé une photo de son ancien cheval, mais elle ne partagera sans doute rien de plus. C'est son petit monde à elle et elle ne veut aucun commentaire à ce propos. Qu'il soit bon ou mauvais. Une manière de se préserver.

« Hum...C'est vrai ! » répondit-elle, sans grande modestie, avec un sourire malicieux.

Alors que son père veut la prendre en photo sur un cheval, la Aline se souvient de ses premières fois. Il était toujours derrière elle. Toujours là pour l'encourager, pour la consoler après être tombée. Puis au bout de trois ou quatre chutes elle avait arrêté de pleurer, comprenant que même les meilleurs tombaient et surmontant la douleur qui n'était jamais bien grande.

« Je te donnerais l'adresse après. Pour l'instant j'ai hâte de te montrer l'endroit dont je t'ai parlé ! » et c'était vrai. La jeune femme prit ses clés, enfila ses chaussures et ses lunettes de soleil. Elle sortie, ferma la porte de l'appartement et commença à marcher dans les rues de Hambourg. « Comment tu te sens ici toi ? » demanda-t-elle, curieuse de savoir s'il se sentait bien dans cette belle ville.

Bien sûr Aline aurait pu parler de Philipp à son père, mais elle avait une petite superstition : si au tout début d'une relation (qu'elle soit amicale ou amoureuse ou que ce soit du flirt), elle n'aimait pas le dire à tout le monde. Elle se contentait d'en parler à sa sœur. Et encore, là, ce n'était pas exactement ce qu'il se passait. Elle voulait garder pour elle ce petit début de quelque chose. Et c'est maintenant qu'elle compris sa sœur qui voulait garder secrète sa relation avec Gabriel. Elle se souvenait encore de cette fois où elle avait débarqué chez elle, dans sa villa, et qu'il était également là. Moïra, sa sœur, était également venue. Elles avaient fini par découvrir le petit secret. Et ça avait été plutôt sympa.

« C'est pas exactement pareil non plus. » répondit-elle, sourire aux lèvres, encore et toujours.

Elle commença à marcher dans sa rue et donna quelques informations à son père sur des anciennes bâtisses ou sur des vestiges de la ville. Même s'ils n'étaient pas devant. Puis elle réfléchit, ne dit plus rien pendant quelques minutes. Deux, peut-être trois. Puis trouva un sujet de conversation.

« Maman va être contente elle aussi. Elle va avoir trois guides bientôt. Trois, c'est pas rien ! ». Elle regarda son père avec tout l'amour qu'elle lui portait et se rapprocha même un peu pour glisser son bras sous celui de son père et marcher ainsi, bras dessus bras dessous.

« Elle est pas magnifique la villa d'Astrid ? » fini-t-elle par dire. Elle la trouvait magnifique, mais elle préférait vivre dans son appartement. Après tout elle était seule (pour l'instant) et elle n'avait rien à envier à personne. Il était bien agencé, son appartement.