Tu revenais d’une longue journée et tu avais vu que Caecilia n’était pas rentrée. Du moins, elle avait laissé des post-it un peu partout dans les escaliers. Tu souris tout en secouant la tête. C’était bien ta cousine ! Mais au moins, tu savais qu’elle n’était pas là. Tu étais heureux de vivre avec elle. Vous aviez toujours eu une belle chimie tous les deux, donc quand vous vous étiez installés ensembles, ça n’avait pas été une grande surprise. Et puis, elle était toujours aussi perdue et il y avait des post-it partout. Le seul problème, c’est que tu en ramassais toujours un peu partout et tu avais une tonne de papiers dans les mains. C’était une belle attention et ça t’inquiétait moins, tu ne te demandais pas à tout bout de champ où elle était passée. Donc, ça avait tout de même un très bon côté. Entrant dans ton appartement, tu fermas la porte derrière toi en poussant un soupir de soulagement. C’était enfin le moment de relaxer un peu. Tu te laissas d’abord tomber sur le sofa et tu profitas de ce moment pour te dire que c’était enfin l’occasion de te détendre. Tu étais seul à la maison en plus. C’était donc le moment fatidique pour te faire à manger et ne pas avoir de pression.
Tu étais en train de cuisiner quelque chose que tu aimais beaucoup. Tu étais en train de préparer tes légumes et ta viande. C’était complètement un soulagement de pouvoir prendre ton temps et ne pas te préoccuper des clients ou encore des commandes à préparer. C’était le moment de prendre le temps et de te vider la tête en écoutant un peu de musique. Tu pris ton Ipod et tu le branchas au haut-parleur. Tu tranchas les tomates avec précision et tu ouvris le feu pour faire bouillir l’eau. Tu avais envie de te faire un bon riz avec quelques restants qui étaient restés dans le réfrigérateur. Puis, on sonna à la porte. Tu fronças les sourcils, tout en te dirigeant vers la porte. Tu te demandais qui ça pouvait bien être. Cae avait peut-être oublié ses clés, c’était bien son genre. Mais ce ne fut pas elle qui était derrière la porte. « Bonjour ? Je peux vous aider ? » demandas-tu à l’homme qui se cachait derrière.
gare à la crise de la quarantaine
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Re: (brermann) oups ! mauvaise porte !
Ven 16 Mar 2018 - 2:27
oups ! mauvaise porte !
Il avait fait claquer la portière de la voiture avant de repenser qu'il oubliait quelque chose derrière lui. Une bouture d'une plante qu'il avait chez lui et que son ami et ancien collègue de l'université lui avait envié déjà quelques semaines auparavant. « Je t'en amènerais une bouture ! » lui disait-il chaque fois, mais c'était plus fort que lui, ça lui sortait de la tête. C'est seulement la veille que Brecht se décida à en prendre un morceau en ramenant les filles et à le mettre en terre tant bien que mal pour le donner à son ami, qui lui saurait en faire quelque chose bien plus qu'il n'en avait fait avec ses maigres connaissances dans le domaine des végétaux. Il entre sans problèmes au derrière d'une personne qui lui tient la porte et se met en quête de l'appartement de son ami. A vrai dire, il est venu quelques fois, mais pas assez pour se souvenir de quelle porte ou quel étage il s'agit. Le numéro sur la boite aux lettres l'aide assez pour qu'il se mette à monter les escaliers faute de trouver un ascenseur, et arrive devant l'appartement 19, son bout de plante à moitié sorti de terre. Brecht sonne et s'étonne. Il n'attendait pas à trouver quelqu'un d'autre en face de lui. Peut-être un vide sans réponse oui, mais... « Oooh, bonjour... excusez moi, je me demande si je n'me suis trompé de porte... » fait-il en marquant sa réponse d'un recul, sourcils froncés sur le nombre 19 pourtant bel et bien marqué. Il a l'air bien avec son pot dans les mains, et son sourire satisfait à l'ouverture de la porte. Il s'était déjà apprêté à dire 'Tu vois que j'ai un cerveau quand je veux' ou quelque chose du genre qui aurait changé suivant la vitesse de son arrivée jusqu'à la porte, mais la surprise était un peu ratée. « Je vennais voir... » il dit le nom de son ami. Peut-être était-ce un ami, ou un frère, il ne connait pas tous les détails de sa vie non plus. Et il se pouvait très bien qu'il soit à la cuisine, à l'odeur qu'il sentait. « Je voulais lui apporter ça et.. ça sent délicieusement bon chez vous ! » ne put-il s'empêcher de s'exclamer. Il n'était pas spécialement gourmand, mais ça lui rappelait les bons plats que faisait Luzia, ceux qu'il était incapable de faire de lui-même, l'obligeant à commander traiteur sans passer par la case 'cuisine qui sent bon'.
nightgaunt
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Re: (brermann) oups ! mauvaise porte !
Dim 18 Mar 2018 - 15:19
Brecht & Hermann
oups ! mauvaise porte !
Tu ne t’étais attendu à rien de toute cette histoire. M’enfin, tout ce à quoi tu pensais, c’était de manger parce que t’avais été pris de court pendant la journée, mais sinon... c’était encore une soirée qui s’annonçait très tranquille à l’appartement. Et même quand ta cousine était présente, c’était rare que vous sortiez pour fêter. Vous aviez tous les deux soit du travail ou trop fatigués pour faire quoi que ce soit. T’avais surtout très faim et tu voulais simplement te reposer les jambes un peu avant de passer une autre soirée des plus tranquille. Il t’arrivait de penser que tu devenais vraiment ennuyant en vieillissant, mais c’est ainsi que tu aimais profiter de ta vie, dans la quarantaine. Ce n’était pas une crise, plutôt une stabilisation ? Tu ne savais pas exactement comment l’expliquer, en réalité. Ça ne te faisait pas peur et ça ne t’effrayait pas le moindre du monde. T’étais juste bien à l’aise avec l’idée de vieillir ainsi et tu n’envisageais pas une remise en question comme on pouvait voir dans les plus grands clichés dans les médias. T’étais bien ainsi. Tu restais au bercail et tu voyageais parfois en compagnie de Caeci, alors c’était bien. Tu continuais à vivre malgré ton âge.
Rares étaient les fois où ça t’était arrivé, mais honnêtement, tu pensais que c’était ta cousine qui revenait. Le chat n’avait pas miaulé de rien pour annoncer son accord ou son mécontentement, mais t’avais quand même pris une chance d’aller répondre. Tu n’aurais jamais pensé qu’un inconnu viendrait tout bonnement frapper à ta porte en se trompant, mais tu ne pouvais pas vraiment le blâmer, après tout. Les portes n’étaient pas toujours bien situées et ça pouvait être un véritable labyrinthe pour s’y retrouver. Les premières fois, tu te rappelais que Caecilia se trompait souvent de porte elle aussi. Donc, ça ne t’étonnait pas que ton interlocuteur s’était également trompé de porte. Le nom de l’homme qu’il espérait voir se trouvait à être votre voisin du dessus. « Oh, il habite juste au-dessus. » lui dis-tu, tout en souriant. Comme tu le disais : un véritable labyrinthe pour se rendre chez quelqu’un dans ce bloc. « Les numéros sont assez mal indiqués, donc on se trompe souvent. Même moi dans les premières fois, j’avais du mal à me retrouver. » Ce n’était pas bien grave. La seule chose étant que tu ignorais si ton voisin était présent ou non. Donc, autant lui faire la conversation, c’était la moindre des choses. Et puis, ce n’était pas si mal, ça arrivait à tout le monde de se tromper de porte. « Je ne sais pas s’il est là, mais... vous pouvez toujours me le laisser ou attendre qu’il arrive ? Je ne sais pas si vous êtes pressé ? Oh et je me faisais à manger, justement, j’arrive du travail. » lui expliquas-tu.
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