Ma journée commençais par une alarme sur mon téléphone. On passait son temps à me dire que je devrais acheter un réveil, que ce serai mieux pour tellement de choses, mais je passais ma vie sur mon portable alors c'était tout naturel qu'il fasse aussi réveil matin. C'est d'ailleurs le nez dedans que j'entrais dans ma cuisine pour prendre un bon café histoire de booster ma matinée. Je vérifiais toujours mes mails et les lisait attentivement afin de ne rien louper. Il me fallait une bonne demi heure de plus pour me préparer, je disais quelques mots à Ivy ma petite amie et je quittais la maison pour aller travailler. Voilà ma routine habituelle. Tous les jours excepté le dimanche, je faisais ça. Aujourd'hui n'allait pas être un jour comme les autres mais je l'ignorais encore. Il était 9h30 et j'ouvrais la brasserie, elle allait rester ouverte jusqu'à 19h avec une coupure entre midi et deux. Généralement, comme on était une bonne équipe, on mangeait tous ensemble. C'était tellement mieux que ça se passe comme ça, déjà rien que pour renforcer les liens. D'ailleurs on prenait toujours le temps de prendre une café avec quelques viennoiseries le matin avant l'ouverture du shop (soit à dix heure). Comme j'étais toujours le premier arrivé, j'éteignais l'alarme, allumais les lumières, mettait la cafetière en marche et attendait patiemment que mes collègues arrivent tout en commençant à prévoir les occupations de chacun pendant la journée. On était tous polyvalent, j'y tenais pour éviter que mes employés se lassent de leur travail et s'ennuient. Bien sur j'étais à l'écoute de toutes propositions et si une personne préférait tel poste tel journée, je lui laissais. Il était hors de question que je sois ce genre de patron hyper rigide, j'étais à l'écoute de tout le monde. Bon des fois je n'avais pas le choix d'être un peu strict mais fallait aussi que l'entreprise fonctionne correctement. Et la journée se passa parfaitement, comme d'habitude, dans la bonne humeur. Il devait être dix huit heure trente lorsqu'un petit groupe d'ami entra, très professionnelle Cheryl, la vendeuse, leur proposa alors de déguster les bières pour faire un possible choix d'achat. J'étais en train de vérifier les papiers de la journée quand je me rendis compte d'une erreur dans la commande reçue cette après midi. C'était Cheryl qui l'avait acceptée mais il y avait un soucis, ce qu'elle avait promis n'était pas entièrement disponible dans les stocks. Je pris donc la feuille de commande et descendit de mon bureau pour rejoindre le shop. Pris dans mon travail je ne fis pas attention aux personnes présentes, je leur fis juste un rapide sourire en les saluant poliment. Puis je passais derrière le comptoir, m'approchais de Cheryl et lui montrais la commande. « C'est toi qui a accepté cette commande aujourd'hui ? Quand tu en prends une au téléphone vérifie bien les stocks en même temps sur l'ordinateur. » Je lui montrait en même temps un exemple sur le logiciel de notre entreprise. « Tu vois cette bière, tu as accepté trois palettes et on n'en a que deux disponibles. Ce n'est pas grave en soit, on va les appeler et prévenir d'un retard de livraison ou juste annuler ce qui manque. Mais voilà, n'oublie pas de vérifier à chaque fois. » Alors que Cheryl me présenter des excuses, terriblement gênée de son erreur, je posais ma main sur son bras pour la rassurer. Heureusement ce genre de problème s'arrangeait, enfin le client allait surement vouloir un geste commercial en échange mais ça arrivait ce n'était pas grave. Mon regard se tourna alors rapidement vers le groupe d'ami venu déguster la bière. A la base je voulais juste leur dire que j'étais désolé de les avoirs coupés dans leur dégustations et en faite aucuns mots ne sorti de ma bouche. Je venais de croiser le regard d'Adalynn. Même après dix ans, même après avoir tant essayé de passer à autre chose, je ne pouvais pas avoir oublié son visage. « Salut... euh... je... » Incapable d'en dire davantage je pris juste ma feuille et sorti du shop pour entrer dans la réserve. En voyant ma tête Max, un de mes employés et ami, se mit à rire et pensa que j'avais vu un fantôme. Je levais lentement mon regard vers le sien. « Il y a Adalynn au shop... J'ai pas su comment réagir. » D'abord sérieux à cette nouvelle, il finit par éclater de rire de nouveau. « T'es un gamin dans ta tête ! » il prit alors les devants et entra dans le shop, pas discret il cria alors : « C'est qui Adalynn que je lui offre une bière ? » En l'écoutant je ne savais plus où me mettre du tout. Mais il n'avait pas tord, je n'étais plus un gamin et je ne devais pas agir comme ça, alors je posais ma commande sur un meuble et retournait au shop. « Ca va Max, détend toi. » J'allais ensuite vers Adalynn. « Ne l'écoute pas, c'est moi qui vais t'offrir une bière. Je te dois bien ça depuis le temps. »
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Cela faisait dix ans, dix ans qu'Adalynn n'avait pas revu son visage, respirer son parfum, ni entendu sa voix. Depuis le départ de Lukas de Grèce ainsi que leurs rupture (prévue, mais extrêmement douloureuse) Lynn n'avait jamais ouvert son coeur à nouveau. Bien-sûr, elle n'en voulait pas à Lukas d'avoir décidé qu'il ne voulait pas de relation à distance avec elle, car elle valait mieux que ça, Lynn l'en avait juste aimée davantage à l'époque. Il n'empêche que tout ça avait été pénible pour elle, et encore "pénible" n'est certainement pas le mot adequat pour définir l'état dans lequel sa meilleure amie (et amie en commun qu'ils avaient à l'époque avec Lukas) Inga, l'avait récupérée. C'est simple, Lynn ne se nourrissait plus, ne dormais presque plus et ne faisait que de pleurer, pensant à lui et à quel point vivre sans lui serait un calvaire. Lynn n'avait jamais aimer autant, sauf son père et son jumeau. Donc forcément, ça avait été une torture pour elle, mais elle se rassurait en se disant que lui était heureux quelque part, et qu'il l'avait sûrement oubliée. Si elle savait ...Toujours est-t-il qu'aujourd'hui quelques uns de ses amis (que des mecs) car elle n'avait que des amis masculins, à part sa p'tite femme de sa vie, Inga lui avait proposé d'aller prendre une bière dans cette fameuse brasserie tenu par un anglais très sympathique. Au fond d'elle même, Lynn espérait qu'il l'avait oubliée, ou qu'elle ne le croiserait pas, car il devait sûrement être très occupé. Ce qu'il faut rajouter, c'est qu'elle ne l'avait toujours pas revu, alors qu'elle était à Hambourg depuis presque un an, maintenant. Le coeur battant la chamade, elle sortie de la voiture. Déjà la devanture envoyait du pâté, alors elle ne s'imaginait même pas l'intérieur. Lynn était accompagnée de Théo, Maxime et Julien des collègues de travail (bon théoriquement, elle est leurs patronne aussi) avec lesquels elle s'entendaient à merveille. Tous les trois connaissait vaguement qui était le gérant de cette brasserie à ces yeux, d'ailleurs ils mourraient tous les trois d'envie de rencontrer ce fameux "Lukas" qui avait inspiré la chaîne d'école d'Arts de Lynn. Mais tous les trois la regardaient tout de même inquiets, alors qu'ils allaient pour pousser la porte d'entrée, la jolie brune les rassurait tout de suite « Ca va aller, bande d'asticots! Toute façon en bon PDG, j'imagine qu'en pleine journée, j'ai une chance sur dix milles de le croiser. Allez go! Maintenant qu'on y est, je veux absolument goûter à ces fameuses bières » que beaucoup disaient qu'elles étaient les meilleures de la ville, d'ailleurs. Ce qui était étonnant c'est qu'elle ne vienne que maintenant (Lukas ou pas) car si il y'a bien quelque chose que la jeune femme aimait par dessus tout, c'était la bière et artisanale, ça serait encore meilleurs.
Le groupe d'amis entrèrent donc, et prirent une table pour quatre. Adalynn était habillée de façon sobre, mais à la fois très class. Ses longs cheveux bouclés étaient détachés, et elle avait mit un peu de maquillage sur ses yeux, pour les faire ressortir. Ses lèvres pulpeuses étaient teinté d'une jolie couleur de rouge à lèvre bordeaux, et elle portait un chapeau de cow-boy, celui que Lukas lui avait offert au passage, mais il ne se souviendrait sûrement pas de ce détail, et si elle l'avait apporté c'était car encore une fois, elle était persuadée qu'elle ne le croiserait pas. La jolie brune était donc dans ses pensées à rigoler avec ses collègues, quand ses yeux se posèrent dans les siens. Elle faillit s'étouffer avec son breuvage. « Salut... euh... je... » quand Lukas partit dans la réserve, elle tourna la tête avant d'asséner un « Fu** » qu'elle espérait être discret. Bordel, il était là, c'était bien lui avec quelques années en plus et plus de barbes, ainsi que quelques rides, mais c'était bien lui. Démunie, son coeur commençait à s'accélérer. Apparemment il était aussi étonné qu'elle qu'ils tombe nez à nez l'un sur l'autre. C'est Maxime qui prit la parole le premier, une main gentille posée sur la sienne. A savoir que ses amis, était ses amis. Et ses collègues, était ses collègues elle ne couchait pas avec eux, mais elle n'en restait pas moins proches. « Merde Lynn, ça va ? Tu veux qu'on partes ?! » il devait avoir présumé que l'homme qui était là il y'a quelques minutes était le fameux Lukas, vu sa réaction. Lynn leurs fit un très jolie sourire, contenant ses émotions, elle leurs dit simplement, presque de façon autoritaire, sans le vouloir « C'est hors de questions, ces bières sont excellentes et j'ai aucune envie de partir. Attendez-moi j'vais aller me rafraîchir, et ça ira mieux. En attendant, prenez donc une deuxième tournée, c'est la boîte qui paye! » en disant ça, ils comprirent bien évidemment que la "boîte" n'était autre qu'elle même. Les quatre garçons étaient l'un prof de chant, l'autre prof de théâtre et le troisième secondais Lynn dans ses cours de danses, quand elle ne pouvait pas les donner. La jolie brune se lava donc et allait en direction des toilettes. Se mettant un peu d'eau sur le visage, elle respira un bon coup. Elle s'en serait bien grillée une, seulement elle préférait le faire plus tard. Pour l'heure, elle souffla un grand coup et se redirigea vers la table de ses collègues qui semblaient tous très occupés à discuter. Si bien, que Lynn décida de faire un peu le tour du propriétaire, avant d'entendre un employé beuglé « C'est qui Adalynn que je lui offre une bière ? » Lynn surprise que cet employé connaisse son prénom, fit un regard en direction de ses collègues, inquiets, en exprimant qu'elle gérait la situation. Avant même qu'elle ne puisse répondre se dirigeant vers le comptoir, Lukas refit surface. Lynn essayait de contenir les battements de son coeur. Même après toute ces années, cet homme lui faisait l'effet d'une bombe. En même temps, pour sa part, elle n'avait jamais cessé de l'aimer, ni de penser à lui, donc forcément cela n'aide certainement pas pour être insensible. « Ca va Max, détend toi. Ne l'écoute pas, c'est moi qui vais t'offrir une bière. Je te dois bien ça depuis le temps. » dans les cas comme ça, Lynn prônait régulièrement l'humour pour alléger un peu l'atmosphère, pour ça elle était la Reine. Alors le visage perplexe, elle fit mine de ne pas le reconnaître « Pardon monsieur, vous me connaissez visiblement, mais moi j'ai du mal à me rappeler...Vous êtes ? » elle espérait qu'il saisirait l'ironie, et qu'il ne le prendrait pas mal. En même temps s'il n'avait pas changé, il la connaissait assez pour savoir qu'elle le taquinait, ça se voyait sur son visage. Même si là, elle voulait quand même le torturer un peu, en faisant mine qu'elle ne se rappelait vraiment pas de lui. Leurs retrouvailles allaient être hilarante, c'est évident.
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Re: Dégustation de bière à la brasserie ✷ Adalynn
Jeu 26 Nov 2020 - 17:18
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Adalynn & Lukas
Dégustation de bière à la brasserie
Bon clairement j'étais grillé lorsque Max avait crié le nom d'Adalynn dans le shop de la brasserie. Cheryl ne savait pas trop où se mettre, elle était partagée entre les rires et le gêne. Même si j'avais énormément travaillé sur moi pour essayer d'oublier Adalynn, je n'avais que camoufler ce souvenir. Et évidemment quand on parle entre gars et qu'on se parle de nos ex ou de nos expériences passées, ce sont des choses qui refont surface. J'avais donc déjà évoqué mon histoire à Max avec Adalynn et Cheryl avait écouté la conversation. Comme c'était une histoire très particulière et comme je l'avais plutôt bien raconté, ils avaient vu à quel point ça me touchais et à quel point je tenais encore à elle. Ils ne la connaissaient pas, mais déjà ils étaient certains de la préférer à Ivy. Par exemple, Cheryl n'avais jamais rien fait à ma petite amie et je n'avais jamais tenté quoique ce soit envers mon employée, pourtant Ivy était jalouse et elle avait du mal à me voir travailler avec elle. Ce genre de situation ne créait pas de bonnes relations, mais j'essayais toujours de rester positif avec mon entourage même professionnel. Peu importe ce que pouvais en dire Ivy. Lorsque Max sorti de la réserve en criant je me senti terriblement gêné et à la fois c'était radical pour me faire réagir et me faire comprendre que j'agissais comme un adolescent. Je sorti donc et posais ma main sur le torse de Max pour le stopper dans sa démarche, tout en lui disant de se détendre. Lorsque j'arrivais au niveau d'Adalynn j'étais tellement tendu de la retrouver que je ne sentait littéralement plus mes jambes. J'aurai pu m'étaler devant elle sans soucis, mais par miracle je restais debout et lui dit que j'allais lui offrir une bière, que je lui devais bien ça depuis le temps. Cependant sa réponse fut complètement différente de ce que j'attendais. Tout d'abord très premier degré je senti mon coeur se serrer et en quelques secondes à peine je compris que c'était une plaisanterie. Mais quelque part j'ai quand même eu peur qu'elle ne se souvienne pas de moi. Alors que ma mâchoire s'était crispée je me détendis. « Je vois que Madame a la mémoire courte, mais elle avait pourtant le coeur bien rempli à l'époque. » Je ne sais pas d'où cette phrase m'étais sortie mais j'en étais plutôt fier. Je m'éloignais quelques instants pour servir deux bières et revint vers elle. Mon regard glissa vers les hommes qui l'accompagnait, je supposais alors que l'un d'entre eux était surement son compagnon. Je me senti tout à coup très mal à l'aise. « J'offre aussi les verres qui vous ont été servi avant. » J'espérais au fond de moi qu'elle ne sorte pas avec un de ces gars, ni avec quelqu'un d'autre en fait. Même si je devais arrêter de rêver, j'avais refais ma vie et elle l'avait surement refaite aussi. Et surtout j'oubliais totalement que j'avais Ivy et je me comportait avec elle comme si je voulais tout faire pour la récupérer. C'était peut-être un peu vrai mais je ne pouvais pas faire comme si je n'étais pas en couple. « Si je te vole quelques instants pour qu'on discute un peu tous les deux ça ne dérange pas ? Je ne voudrais pas que tes amis m'en veuillent. » C'était une façon détournée de demander si c'était bien ses amis, et pas davantage. Et puis surtout, j'avais envie de passer du temps avec Adalynn, depuis le temps qu'on ne s'était pas vu, j'oubliais complètement ce qu'il y avait autour je voulais juste rester avec elle.
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L'amour, le vrai, n'a pas d'âge ni de couleurs ni de problèmes avec les coutumes. Et pour Adalynn et Lukas, c'était le cas. Malgré ses sept ans de plus, ils s'étaient tout de suite très bien entendu, passant de meilleurs amis à amants passionément amoureux, et un amour tel que celui-ci ne s'oublie pas, jamais en fait. Lynn eut un sourire complice avec Lukas, bienheureuse de se rendre compte que la complicité entre eux, ainsi que l'achimie ne s'était pas éteinte. Le coeur battant toujours aussi fort dans sa poitrine, étant si proche de lui à nouveau « Je vois que Madame a la mémoire courte, mais elle avait pourtant le coeur bien rempli à l'époque » Ouff se disait-elle, il avait saisit l'ironie, bien qu'elle eu bien apperçu dans son regard une pointe d'incertitude, ce qui la fit sourire « Mon coeur est toujours aussi bien rempli, très cher Warren et tu n'est pas de ceux qu'on peut oublier si facilement, le côté brittish, sans doutes » avant de rire face à sa réplique à deux cesters, mais dont elle aussi était plutôt fière. Bon sang qu'il était beau, il l'était encore bien plus que dans ses souvenirs de jadis. Déjà à l'époque, il faisait tourner toutes les têtes, alors elle se doutait bien qu'aujourd'hui cela devait être encore pire. Elle voulait se calmer, là tout de suite elle aurait aimer ne rien ressentir, mais c'était impossible. Lukas a été et sera toujours, l'amour de sa vie. Pas pour rien qu'elle a appelé le projet de son existence par son prénom après tout, n'est-ce-pas ? « J'offre aussi les verres qui vous ont été servi avant. » Lynn émit un sourire et fit signe à ses collègues que tout allait bien et qu'ils seraient vite resservis. Elle voyait toujours leurs regards mi inquiets- mi curieux, mais elle n'y prêtait pas vraiment attention, à dire vrai il pouvait néger, pleuvoir des sauterelle, Lynn ne s'en rendrait pas compte, elle était captivée par Lukas. Le remerciant pour les verres il continua dans sa lancée « Si je te vole quelques instants pour qu'on discute un peu tous les deux ça ne dérange pas ? Je ne voudrais pas que tes amis m'en veuillent. » Subtile, comme à son habitude, il n'avait pas changer d'un iota. Lynn serait plus qu'heureuse qu'il soit potentiellement jaloux si l'un des zigotos qui l'accompagnait était son amoureux, et intérieurement elle l'espérait, sans grandes attentes. Lukas devait avoir refait sa vie depuis bien longtemps, elle ne constatait pas d'alliances à son doigt (à part celle qu'il porte toujours, même à l'époque où ils étaient ensembles) il n'était sans doutes pas marié, ou peut-être que si en fait, peut-être avait-il même des enfants...Mais Lynn préférait ne pas y penser et d'ailleurs c'est un des sujets qu'ils aborderait sûrement ensembles. Alors elle lui demanda d'attendre un petit instant « Donnes-moi deux secondes que je les prévienne, et je suis toute à toi » "toute à toi" mais quel idée de sortir ça ? Surtout qu'elle aurait adoré que ça soit le cas dans l'idée, oui mais pourquoi ? Pourquoi lui faisait-il autant d'effet que ça, sérieux ?! Lynn alla donc à la table de ses collègues, s'excusant du fait qu'elle devait les abandonner pendant un p'tit moment. Un de ses collègues répondit de façon un peu trop forte et trop alcoolisé sûrement « C'est toi l'patron, Lynn on t'attends ici, fais attention à toi surtout on est pas loin si besoin ! » Lynn se mit à rougir, elle n'avait aucunes envies que Lukas sache toute sa vie dès maintenant, ce pourquoi elle asséna un coup derrière la tête de celui qui avait dit ça (gentiment bien-sûr) étant certaine que tout le bar -dont Lukas- l'avait entendu, avant de rejoindre ce dernier en prenant son chapeau de cow-boy au passage « Après vous, capitaine ! » s'exprima t-elle le ton légèrement amusé face à ce qui venait de se passer avec son collègue.
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Re: Dégustation de bière à la brasserie ✷ Adalynn
Jeu 26 Nov 2020 - 18:37
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Adalynn & Lukas
Dégustation de bière à la brasserie
Alors que je répondais à la petite plaisanterie d'Adalynn avec une phrase dont j'étais plutôt fier et qui me rappela tellement de souvenirs, elle enchaîna avec une riposte bien trouvée. Je ne pu que sourire à tout ça. Heureux de voir comme, même après dix ans, on était toujours sur la même longueur d'onde. Elle était magnifique, les années s'étaient écoulées mais elle n'avait pas changé, toujours aussi belle. Il était évident que mes sentiments pour elle n'avait pas bougés et que même si j'avais essayer de les enfouir loin, ils avaient refait surface en moins de deux. C'était un peu comme si on m'avais étouffé pendant dix ans et que je reprenais enfin une vraie bouffée d'air. J'avais l'impression de revivre. Et à la fois, j'avais soudainement peur, peur qu'elle aussi ai refait sa vie et qu'elle soit mariée ou tout du moins en couple. C'était purement égoïste de ma part et d'autant plus hypocrite puisque j'étais moi-même en couple. Je maudissais cette situation. Et quand je demandais indirectement si elle était en couple avec l'un de ces hommes qui l'avait accompagné, elle ne me répondit pas. A la place elle me demanda deux secondes le temps de les prévenir pour qu'elle soit tout à moi. Ces mots me firent frissonner, j'aurai tellement aimé qu'elle soi en effet tout à moi que l'idée de tromper Ivy me passa rapidement en tête alors que j'étais contre ce genre de chose d'habitude. Adalynn s'approcha des hommes et j'entendis l'un d'eux lui dire qu'elle était le patron. Je ne savais pas comment le prendre, si elle était vraiment leur patron ou si c'était une façon amicale de lui parler comme si elle était celle qui conduisait par exemple et qu'ils ne pouvaient que l'attendre. Cependant je ne restais pas dessus, en effet le chapeau que pris Adalynn occulta cette information. « Oh ouah, joli chapeau. » dis-je accompagné d'un clin d'oeil. Je me souvenais très bien lui avoir offert, je me souvenais de chaque instant passés avec elle et d'ailleurs si elle avait l'oeil elle pouvait remarquer que je portais toujours le bracelet en cuir qu'elle m'avait offert avant de partir. Au fond c'était le signe que je n'avais jamais réellement souhaité l'oublier. Alors qu'elle était revenue vers moi je l'invitais à me suivre un peu plus loin dans la pièce histoire de s'isoler. On s'installait sur un mange debout et je posais les verres devant nous. On pris place sur les tabourets et mon regard s'encra dans le sien. Si je me serai écoute je pense que je me serai déjà jeté sur elle. Mais je devais me tenir, au moins vis à vis d'Ivy parce que malgré tout je tenais à elle et je ne voulais pas lui faire ça « Bon alors, on ne peux pas vraiment tout se dire comme ça mais, en dix ans il s'en est passé des choses. Qu'est ce que tu deviens ? Qu'est ce que tu fais ici à Hambourg ? » J'étais vraiment très curieux de savoir ce qu'elle était devenu, je voulais tout savoir, tout connaître d'elle dans les moindres détails. J'en demandais beaucoup trop pour une seule discussion mais j'étais dans l'euphorie des retrouvailles.
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C'était assez dingue, après dix années sans se parler, c'était comme si ils s'étaient quittés la veille. Cette perspective était à la fois monstrueusement chaleureuse et lui donnait l'envie de danser partout, et à la fois ça la paralysait, car elle ne pouvait pas le perdre, pas une seconde fois, elle ne s'en remettrait pas. Cela avait été beaucoup trop douloureux la première fois pour le revivre à nouveau. Enfin toujours est-il que là, ce qu'elle allait surtout faire, c'était de profiter du moment présent. Avec lui, avec cet homme qu'elle avait toujours aimée, et qui était ancré dans sa chair depuis dix ans (elle s'était même fait tatoué ses initiales avec une petite ancre sur le poignet gauche, petite ancre, car elle l'appellait souvent "mon capitaine" pour le taquiner, mais peut-être était-ce un détail qu'il avait oublié) « Oh ouah, joli chapeau. » Lynn émit un sourire béat tel une enfant qui venait de découvrir ses cadeaux de noel pour la première fois de sa vie, avant de répliquer tout en l'accompagnant là où il l'emmenait « T'a vu ça un peu ? Il ne m'a jamais quittée depuis que tu me l'a offert! Il en a fait du chemin, lui aussi ! Joli bracelet pour ta part» Lynn en était émue, elle était tellement heureuse qu'il porte toujours le bijoux qu'elle lui avait offert, cela voulait probablement dire qu'elle avait compter plus dans sa vie que ce qu'elle pensait, finalement. Pas vrai ?
Ils se mirent un peu en retrait, l'un face à l'autre sur des grands tabourets et quand Lukas plongea son regard dans le sien, elle sentit des frissons parcourir tout son corps. Bon Dieu, tous les souvenirs revenaient à la surface, sa peau, son odeur corporel, son parfum, tout. Elle rêvait de pouvoir se blottir dans ses bras là tout de suite. Sauf qu'elle devait se reprendre, car non seulement ils venaient de se retrouver -avec son euphorie, elle l'aurait presque oubliée tellement ils étaient compatibles- mais surtout, il était sûrement en couple, ou marié, ou paxé. L'inverse était impossible, un homme comme lui ne pouvait pas être célibataire, ce serait du gâchis. Même si elle l'espérait cela de tout son coeur, égoïste qu'elle était. « Bon alors, on ne peux pas vraiment tout se dire comme ça mais, en dix ans il s'en est passé des choses. Qu'est ce que tu deviens ? Qu'est ce que tu fais ici à Hambourg ? » Lynn buvait une gorgée de ce breuvage merveilleux. En effet, elle pouvait elle aussi affirmer sans hésitation que c'était l'une des meilleures bières qu'elle avait bu de toute sa vie. Ce qu'elle devenait ? Devait-elle lui balancer la bombe tout de suite où...Non, à la place, pour le moment, elle resta évasive « Eh bien figures-toi que je suis à Hambourg depuis à peu près un an déjà, maintenant. Je vis en colocation avec Inga, tu te souviens d'elle ?» Bien-sûr qu'il devait s'en souvenir, et surtout à son avis -et elle le savait d'ailleurs- ils étaient toujours proches et se voyait par ci par là. Elle marqua une pose, allumant sa première cigarette de la journée, qui passa très très très bien avant de poursuivre« Apo est resté à Corfu de son côté et moi j'ai ouvert mon école d'Arts ici...Et toi du coup ? Je vois que tu as parfaitement réussi ! Ces bières sont divines !» "Tout comme toi" voulait elle rajouter. Lynn brûlait d'envie de savoir s'il était en couple, marié ou père de famille, c'est sa vie privée qui l'intéressait au plus haut point également. Mais pour l'heure ils iraient étapes par étapes, elle avait tout le temps devant elle, en espérant que lui aussi de son côté, étant le gérant de la boîte, son temps devait être précieux, même pour une vieille amie...Quoi j'ai dit vieille ? Ah c'est "amie" qui bloque ? (a)
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Re: Dégustation de bière à la brasserie ✷ Adalynn
Jeu 26 Nov 2020 - 20:13
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Adalynn & Lukas
Dégustation de bière à la brasserie
Lorsqu'elle revint vers moi elle avait un chapeau qui me rappela beaucoup de souvenirs. Je me demandais alors comment on avait fait pour accepter de rompre d'un commun accord. Notre histoire se passait tellement bien et pourtant, on avait décidé de suivre ce qui était prévu à la base et d'y mettre un terme. Les relations a distance n'étaient pas mon truc et je n'avais pas envie de perdre ce lien si fort qu'on avait juste parce qu'il y avait des centaines de kilomètres qui nous séparait. J'aurai peut-être du faire ma vie là-bas, peut-être que finalement j'aurai dû ouvrir ma brasserie en Grèce, et on aurai surement vécu une très belle histoire. On serai surement encore ensemble aujourd'hui, à se taquiner à longueur de journée. Je n'imaginais pas un instant que le quotidien nous aurai tué, on aurait tout fait pour éviter la routine et quant bien même elle se serait installé on aurai été ensemble et c'était le principal. C'était triste à dire, mais je ne me projetais pas de cette manière avec Ivy. Alors qu'elle passait son temps à essayer de me faire passer des messages en glissant des magazines de robe de mariée un peu partout dans la maison et en mettant en évidence les faires part de naissance de nos amis, je tentais de fuir ce genre de discussion à tout prix. Et si Adalynn avait toujours quelque chose en souvenir de moi, j'avais aussi gardé un souvenir. Le bracelet en cuir que je portais me rappelais tous les jours notre histoire, notre passion. Personne n'était au courant de ce détail, je l'avais gardé pour moi parce qu'on m'aurai obligé à le quitter lorsque j'ai essayé de l'oublier. Mais c'était la preuve que je ne le voulais pas, je ne le pouvais pas. Elle faisait littéralement parti de ma vie, de mon âme. Un grand sourire s'afficha lorsqu'elle le remarqua d'ailleurs. « Oh ce vieux truc ? Je ne me souviens plus d'où il vient. » Et voici une nouvelle petite ironie. Au fond de moi c'était tellement symbolique tout ça. A priori aucun de nous deux n'avait eu envie de tourner la page et ça me ravissais à un plus haut point. On fit quelques pas pour rejoindre un coin plus intimiste histoire de se parler à l'abri des oreilles indiscrète. Bien que je me doutais que Max devait surement mourir d'envie de nous écouter. Je posais alors les questions basique de ce qu'elle devenait. C'était tout bête mais c'était un début nécessaire. J'aurai peut-être du lui demander comment elle avait avant tout ça, mais comme on avait zappé les salutations classiques je l'avais oublié. Elle voulu s'asseoir en face de moi et je trouvais que cette distance était bien trop formelle alors je changeais de place pour m'asseoir à coté d'elle. On était plus proche et j'avais beaucoup plus besoin de me retrouver à cette proximité. Mon regard glissa le long de ses yeux, ses joues, ses lèvres. Je m'arrêtais un instant, pinçant mes lèvres comme pour me retenir de lui sauter dessus. Puis je repris la trajectoire de mon regard, le long de ses cheveux bouclés que j'aurai tellement aimé caresser comme avant puis sa poitrine où des images me revinrent à l'esprit. Aussitôt, comme si j'étais pris en flagrant délit, je reposais mon regard sur elle. La tension était palpable, intérieurement j'étais en train de me faire violence pour ne pas tenter une approche mais j'avais tellement envie de flirter avec elle, j'en avais besoin. Je voulais aussi voir si ce que je ressentais encore aujourd'hui était réciproque. Et une information me contraria un peu tout à coup. Elle vivait chez Inga depuis un an et je l'ignorais. « Comment j'ai pu passer à coté de ça ? Je la vois régulièrement en plus. » Et puis je repensais à Ivy et je compris tout de suite les raisons pour lesquelles elle ne m'avait rien dit. C'était simplement du respect envers mon couple et elle avait surement raison au fond, mais les choses auraient tellement été différentes si j'avais su qu'Adalynn était sa colocataire. « Oh une école d'art ? C'est génial ça ! Et ça marche bien ? » J'ignorais totalement comment ça fonctionnait ce genre d'école, l'art n'était pas vraiment mon intérêt premier même si je jouais de la guitare et que je savais chanter, et aussi que j'organisais régulièrement des scènes ouverte. Enfin les seules notions d'école d'art que je connaissais s'arrêtait à la série Un, Dos, Tres. J'étais peut-être un peu loin de la réalité du coup. Et puis elle me retourna la question en me complimentant sur mes bières. « Merci pour mes bières, je sais que t'es une bonne connaisseuse donc ça me va droit au coeur. » Je me permis un petit rire avant de poursuivre, éclipsant volontairement Ivy dans ce que je disais. « Euh... et bien tu as l'air de savoir un peu tout ce qu'il y a à savoir. J'ai ouvert ma brasserie quand je suis arrivé ici et il y a bientôt deux ans j'ai ouvert mon premier bar. Je compte en ouvrir un second d'ailleurs d'ici peu. Et surtout... Je suis tellement heureux de te revoir. Le jour où j'ai pris cet avion pour venir ici, j'ai sincèrement cru que c'était un adieu qu'on se disait. Je suis ravi de constater que non. » C'était purement instinctif, mais lorsque je lui ai avoué que j'étais vraiment heureux de la revoir, j'ai posé ma main sur la sienne. Alors que je finissais de parler je me rendais compte de ce que je venais de faire, mais au lieu de l'enlever comme toute personnes avec un minimum de respect pour son couple aurai fait. Je la fixais un instant et fini par serrer sa main dans la mienne, reposant mes yeux sur les siens. Mon regard était tendre et je souriais bêtement. Mais j'étais tellement euphorique à l'idée de la retrouver, je ne pouvais pas le cacher.
Lynnkas✷«Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, Quel pied ! C'était mieux que tout. Mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, sniff, pet, ganja, Marie-Jeanne, cannabis, beuh, peyotl, buvard, acide, LSD, extasie...Mieux que le sexe, mieux que la fellation, 69, partouse, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise, mieux que le Nutella au beurre de cacahouètes, et le milk-shake banane, mieux que toutes les trilogies de Georges Lucas, l'intégrale des Muppets show, la fin de "2001"... Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marylin, la Schtroumfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crowford, mieux que la face B d'Abbey Road, les solos d'Hendrix. Le petit pas de Neil Armstrong sur la lune, le Space Mountain, cinelog.fr, la ronde du Père Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzie, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson, mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques, mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda, mieux que la liberté, mieux que la vie !»(Jeux d'Enfants)
La jolie grecque avait l'impression de vivre un rêve. Ce rêve de ses retrouvailles un jour avec Lukas qu'elle avait tant fait, durant toutes ces nuits à rêver de lui. Seulement dans son esprit ces retrouvailles ne se seraient occultés que dans une autre vie, pas dans celle-ci. La seule vision de son visage la rendait dingue de désirs à son égard, c'était assez fou comme ressentis « Oh ce vieux truc ? Je ne me souviens plus d'où il vient. » voilà ça c'était son Lukas celui dont elle se souvenais, toujours taquin et à rire sur tout. Ensembles ils auraient vécus tellement une belle vie, bizarrement elle savait qu'ils avaient "gâché" dix ans de leurs existences qu'ils auraient pu vivre ensembles. Seulement d'un autre côté, Lynn se disait que c'était peut-être mieux ainsi, peut-être que le Destin en avait décidé ainsi, et que c'est grâce à ça qu'ils étaient enfin réunis ces deux-là. Riant de concert avec lui sur sa réplique sur le bracelet, Lynn rentrait dans son jeu, comme si elle n'en était jamais partie « J'avoue, en même temps tu devrais t'acheter plus souvent des trucs débiles comme ça, cela va parfaitement avec ton personnage» Lynn aimait rire, et surtout et avant tout, elle adorait entendre son rire et sa voix. C'était comme si ils ne s'étaient jamais quittés, comme si inconsciemment ils avaient toujours fait partie de la vie de l'un et de l'autre. Bon, dans celle de Lynn, Lukas en avait toujours été l'épicentre, mais c'était bon de savoir qu'elle avait également compter à ses yeux. La jeune femme avait préféré se mettre en face de lui, bien qu'elle aurait adoré se mettre à côté de lui, comme si ressentir son contact était vitale pour elle. Alors quand ce dernier fit le geste de le faire, et que leurs jambes se touchaient, Lynn ne répondait plus d'elle. Elle fut prise de chaleurs, et enleva sa veste dévoilant ses épaules nues. Elle devait également probablement rougir, tel qu'elle se connaissait. Elle espérait qu'il ne le verrait pas, quoique. Il lui faisait toujours autant d'effet, alors peut-être était-ce une bonne chose qu'il s'en aperçoive finalement. « Comment j'ai pu passer à coté de ça ? Je la vois régulièrement en plus. » là il parlait de sa coloc avec Inga. Bon ce qu'il fallait savoir, c'est que Lynn était au courant pour Ivy, sa meilleure amie lui en avait parlé, et justement pour lui éviter de souffrir elle avait cacher à Lukas la présence de Lynn à Hambourg. Bien que sa meilleure amie soit la première à vouloir les rabibocher, elle serait d'ailleurs folle de joie à l'idée de leurs retrouvailles, dont Lynn s'empresserait de tout lui raconter en rentrant. Mais pour l'heure, elle était bien auprès de lui et ne voulait partir pour rien au monde. Mais elle se devait d'être honnête avec lui, chose qui lui arrachait le coeur et la bouche « A vrai dire c'était le choix d'Inga, elle voulait me préserver en ne te disant pas que j'étais à Hambourg. Peut-être pensait-elle bêtement que tu voudrais reprendre contact avec moi à tout prix, que sais-je, je sais c'est insensé. Surtout en sachant que tu as refait ta vie de ton côté, chose logique en même temps, tu es tellement beau que tu ne mérites que d'être heureux»"Tu es tellement beau, sérieux Lynn?!" pensait-elle. En même temps la belle brune avait toujours été spontanée et entre l'euphorie de le revoir, ses sentiments envers lui et l'alcool, bah forcément la langue ne réponds plus de rien in fine. Seulement avant sa réplique, elle avait vu qu'il la dévorait du regard, ce qui lui donnait encore plus de frissons. D'ailleurs, elle avait décidé d'en jouer, pas de trop, mais elle se cambrait un peu, se penchait parfois, comme si elle était mal à l'aise sur sa chaise, alors que pas du tout, juste pour voir sa réaction à la vue de plus de chaire de sa part, puis il bifurqua sur son école, qui finalement, était presque la sienne en fait « Oh une école d'art ? C'est génial ça ! Et ça marche bien ? » ah ça pour bien marcher, Lynn n'avait (presque) pas un moment pour elle, sans compter qu'elle allait au moins une fois par semaine dans les diverses écoles qu'elle avait de part l'Europe, être PDG n'est pas de tout repos. Elle ne voulait pas faire étalage -ni lui divulguer le nom qu'elle avait choisit- car même si la jeune femme était fière de son ascension, elle n'en était pas moins à en parler à tout va en faisant la prétentieuse, ça jamais ça n'était pas dans son caractère, elle plongea ses grands yeux verts-bleus dans les siens « Eh bien figures-toi que ça marche très bien même. Au départ j'en avais ouverte une à Santorini, puis j'ai pu avec le temps j'ai pu étendre tout ça dans diverses villes d'Europes. En tout j'ai environ cinq établissement dont je suis la PDG. Tu sais que j'ai toujours voulu être danseuse étoile, mais à cause de mon agression au couteau à mes quinze ans et la perte de la mobilité de mes jambes, à ton départ j'ai passé des diplômes pour enseigner la danse. Donc je suis prof de Danse dans mes écoles et parfois la PDG, aussi.» dit-elle avec humour avant de rajouter « Et comme je te connais, je vais t'expliquer un peu mieux ce que j'appelle "3 Arts" c'est qu'on y enseigne le chant, le théâtre ainsi que la danse, tout simplement. Et la phrase balancé par un de mes collègues tout à l'heure, n'était pas une métaphore, je suis vraiment leurs patronne, mais comme tu me connais bien, tu sais qu'à mes yeux tout ceci n'est qu'un statut et que je considère tout le monde à la même échelle. D'où le fait qu'il m'a gêné quant il a balancé ça à vue! Mais t'inquiètes j'ai prévu de le virer dès demain matin » chose qu'elle ne fera jamais évidemment, c'était de l'ironie au possible. Sur ça, et bien d'autres sujets Lukas et Lynn se ressemblaient beaucoup. Puis Luka la remercia pour son compliment concernant les bières « Merci pour mes bières, je sais que t'es une bonne connaisseuse donc ça me va droit au coeur. » Lynn lui fit sa petite bouille ironique, celle dont Lukas savait qu'elle s'apprétait à répondre une connerie « Ah, parce que t'as un coeur ? C'est nouveau ça » bien-sûr elle le taquinait, car de tout les hommes qu'elle avait rencontré dans sa vie (et quant elle disait homme, humains, finalement) Lukas était celui qui avait le plus de coeur, qui s'intéressait le plus au bonheur des autres, c'était une des qualités qui l'avait littéralement attirée comme un aimant. Puis il continua en lui parlant, vaguement visiblement, car il ne cita pas Ivy de sa vie « Euh... et bien tu as l'air de savoir un peu tout ce qu'il y a à savoir. J'ai ouvert ma brasserie quand je suis arrivé ici et il y a bientôt deux ans j'ai ouvert mon premier bar. Je compte en ouvrir un second d'ailleurs d'ici peu. Et surtout... Je suis tellement heureux de te revoir. Le jour où j'ai pris cet avion pour venir ici, j'ai sincèrement cru que c'était un adieu qu'on se disait. Je suis ravi de constater que non. » et à la fin de sa phrase il fit un geste auquel elle ne s'attendait pas du tout, il mit sa main sur la sienne et alors qu'elle pensait qu'il l'aurait enlever d'instinct, il resserra l'étreinte, ils étaient proches, très proches elle répliqua donc à ses mots « Je suis heureuse que tu soit heureux mon Lukas. Quand tu es parti, c'est l'unique chose que je voulait pour toi, ton bonheur, même si je n'en faisait plus partie. » elle avait la voix remplie d'une sensation qu'elle ne saurait décrire, elle continua « Pour moi, tout ça est irréel, en vrai. Je savais que tu vivais ici, je savais que Inga te voyait souvent, mais je ne pensais pas qu'on se retrouveraient un jour, ou peut-être que si, mais pas .. comme ça... » elle le fixa son regard était rempli de tendresses « Je veux dire par là que c'est comme si tu n'était jamais parti, comme si on ne s'étaient jamais quittée. Je suis aussi à l'aise avec toi qu'il y'a dix ans de cela, et ça me rend extrêmement heureuse. J'appréhendais de te revoir, mais aujourd'hui je m'en veux de ne pas l'avoir fait plus tôt, j'aurais dû savoir que ce qu'on a vécu était unique, ça l'était pour moi en tout les cas» elle voulait poursuivre, mais son téléphone se mit à sonner, d'abord elle l'ignora, mais il resonnait à nouveau, c'était le boulot, elle devait répondre, elle s'excusa auprès de Lukas lui faisant signe de lui donner deux secondes « Lukas School, madame Vassilis à votre écoute, que puis-je faire pour vous ? » la conversation durait un petit peu, si bien qu'elle dû s'éloigner un peu, en profitant pour fumer sa clope, et faire signe à ses collègues que tout allait bien, mais que s'il voulait rentrer, ils pouvaient, car cela risquait de tarder un peu. Puis elle coupa la communication et se remit auprès de Lukas, cette fois ci c'est elle qui posa sa main sur la sienne. « Excuses-moi, où en étions nous? » dans sa torpeur, Lynn avait totalement zappé qu'elle avait répondu de façon professionnelle indiquant de fait que son école portait le prénom de Lukas, indirectement, elle se mordit les lèvres espérant qu'il n'ai pas fait le rapprochement, ou n'est pas fait attention, mais ceci était peu probable. Seigneur comme elle avait une envie dingue de l'embrasser, c'était ...difficile à contenir.
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gare à la crise de la quarantaine
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Re: Dégustation de bière à la brasserie ✷ Adalynn
Jeu 26 Nov 2020 - 22:28
✷
Adalynn & Lukas
Dégustation de bière à la brasserie
Parler de ce bracelet sur ce ton aussi détaché et ironique m'amusais beaucoup. On était tous les deux aussi attachés à l'un et l'autre qu'autre fois et c'est vraiment comme si rien n'avait changé, comme si les dix ans qui s'étaient écoulés n'étaient pas arrivés. Et pourtant il s'en était passé des choses depuis, tellement de choses. Il était impossible de tout dire en une seule soirée et j'espérais sincèrement pouvoir revoir Adalynn pour avoir l'occasion de lui en raconter davantage sur ce qu'il s'était passé pendant son absence. A sa dernière phrase sur mon bracelet je fis un grand sourire comme réponse. On passa ensuite sur le mange debout où je changeais de place pour me rapprocher de la jolie grecque. J'avais besoin de cette proximité, elle m'avais vraiment manqué et c'était peut-être aussi un moyen de m'assurer qu'elle n'allait pas s'envoler, à cette distance je pouvais la retenir comme je voulais. Tout en moi me criais de la prendre dans mes bras et bien plus encore mais ma raison, ma foutue raison, me disais de me reprendre et de ne rien faire. Il y avait Ivy et je ne pouvais pas lui faire ça, je ne devais pas. Et puis j'appris qu'Adalynn était en ville depuis un an, je fus tout d'abord choqué d'apprendre qu'on ne s'était pas croisé plus tôt et ensuite elle me dit qu'elle était colocataire avec Inga, ce qui fini de m'achever. Inga était une amie proche et je la voyais régulièrement. En écoutant l'explication de la jolie brune, je compris qu'elle devait surement être au courant pour Ivy et que je ne devais pas jouer à ce genre d'homme qui cache qu'il est en couple pour mieux plaire. « Bien évidemment que j'aurai voulu reprendre contact avec toi ! » Les mots "tu as refais ta vie" me fit beaucoup plus de mal que ça aurai dû, tout d'abord parce qu'elle connaissait bien l'existence d'Ivy et ensuite parce que venant d'elle c'était dur à entendre. Alors que j'aurai aimé ne pas avoir refait ma vie et l'avoir faite tout simplement avec elle. « Tu le mérites aussi tu pense pas ? » C'est ce que je répondis lorsqu'elle me dit que je méritais d'être heureux. Et même si j'étais en couple actuellement, je ne sais pas si je pouvais dire que j'étais vraiment heureux. C'était très particulier comme relation, surtout ces derniers temps, ça devenait étouffant. Et alors maintenant que j'avais retrouvé Adalynn, ça risquait de devenir encore plus tendu. Elle finit par me parler de son école et par curiosité je lui demandais comment ça marchait pour elle. Adalynn m'expliqua alors tout ce qu'elle faisait et les cinq écoles qu'elle avait ouverte. J'étais fasciné par ce qu'elle me racontait et j'étais vraiment fier de sa réussite. « Ouah, je ne peu que m'incliner devant toi. C'est impressionnant ! Tu as très bien réussis dans la vie, félicitation. Je serai ravi de venir visiter l'une de tes écoles si tu veux bien, tu as bien vu ma brasserie je veux être quitte. » Elle m'expliqua alors que les hommes avec qui elle était venu étaient des collègues et je voyais qu'on avait encore un point en commun supplémentaire. Elle ne faisait pas de différence dans la hiérarchie professionnelle ou du moins seulement quand ça doit être fait, et je faisais exactement pareil avec mes employés. Je préférais les voir comme mes égaux avec qui je m'entend à merveille plutôt que comme des sous-fifres. Et alors que je lui parlais à mon tour de ce que je devenais, je ne parlais pas d'Ivy et surtout, sans m'en rendre compte, je posais ma main sur celle d'Adalynn. Alors que j'aurai clairement dû la retirer, je la laisser et la serrai la sienne. En l'écoutant me dire qu'elle voulait mon bonheur j'eus presque les larmes aux yeux, si elle savait que mon bonheur ça avait toujours été elle depuis le début. « C'était tout aussi unique pour moi aussi. Promet moi qu'après ce soir on se reverra. Je ne veux plus te perdre, j'ai trop souffert de nos adieu et j'aimerai éviter que ça recommence. Là, tu vois, d'être avec toi c'est comme si on ne s'était jamais quitté. Comme si on était toujours en Grèce. Et... que j'aimerai que notre relation soit toujours la même. J'ai tellement de nostalgie, tellement de souvenirs qui refont surface en te voyant. J'ai l'impression que mon coeur va lâcher. Et pourtant... » Il a toujours un "mais" qui fait mal. « Je dois être honnête avec toi. Si je m'écouterai je pense que je t'aurai déjà sauté dessus. Mais je ne peux pas... comme tu dis j'ai refais ma vie et... je suis en couple. » J'ai tellement eu de mal à prononcer ces derniers mots que lorsque je les ai enfin prononcé j'ai cru que des larmes allaient partir avec. Et puis son téléphone sonna, nos mains se quittèrent le temps qu'elle réponde. Je fus étonné d'entendre le nom de son école et à la fois tellement touché. Si c'était par rapport à moi qu'elle avait donné ce nom là, c'est forcément que j'avais marqué sa vie au moins autant qu'elle avait marqué la mienne. Elle parla un moment et fini par me rejoindre lorsque ce fut fini. Je retenais mon sourire « Tu as appelé ton école Lukas. C'est... ouah. » Je n'avais pas de mots pour dire comme ça me touchais mais je posais une main contre ma bouche comme pour cacher mon émotion. Plus j'en apprenais sur elle et que je me rendais compte de l'impacte que j'avais eu sur sa vie, plus j'avais envie d'elle. C'était si puissant que de mon autre main je serrais fortement celle d'Adalynn. Et puis je finis par céder et la prit dans mes bras. Ce touché, ce souvenir était indescriptible. Et son parfum, il était toujours aussi enivrant. « Pourquoi on ne s'est pas retrouvé beaucoup plus tôt ? » Les choses auraient tellement pu être différentes. J'aurai pu rompre sans problème avec Ivy l'année passé, mais aujourd'hui c'était bien trop tendu pour que je fasse quoique ce soit. Son père était déjà persuadé qu'on allait se marier et lui faire des petits enfants, si je brisais le coeur d'Ivy je me mettais à dos le plus puissant et influent de mes partenaires commerciaux et je ne donnais pas cher de mon entreprise après ça. Malheureusement, cette brasserie c'était toute ma vie et je ne pouvais pas me résoudre à l'abandonner.
Lynnkas✷«Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, Quel pied ! C'était mieux que tout. Mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, sniff, pet, ganja, Marie-Jeanne, cannabis, beuh, peyotl, buvard, acide, LSD, extasie...Mieux que le sexe, mieux que la fellation, 69, partouse, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise, mieux que le Nutella au beurre de cacahouètes, et le milk-shake banane, mieux que toutes les trilogies de Georges Lucas, l'intégrale des Muppets show, la fin de "2001"... Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marylin, la Schtroumfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crowford, mieux que la face B d'Abbey Road, les solos d'Hendrix. Le petit pas de Neil Armstrong sur la lune, le Space Mountain, cinelog.fr, la ronde du Père Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzie, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson, mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques, mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda, mieux que la liberté, mieux que la vie !»(Jeux d'Enfants)
On est souvent déçue en amour, même si parfois on tombe sur la bonne personne et ont sait que cette personne sera le glas de notre existence. Lukas était cette homme pour Adalynn, même s'ils s'étaient séparés, il restait son âme soeur, l'amour de sa vie, et ça personne ne pourrait le lui enlever. Ni le temps, ni son statut en couple, rien. A ses yeux il serait toujours son Lukas, et aux yeux de sa meilleure amie ils seraient toujours les Lynnkas. Ce qui avait fortement amusé Lynn quand Inga avait sortie ce surnom qu'au départ elle trouvait idiot, mais qu'elle a apprit à aimer avec le temps. Ca faisait d'eux qu'ils étaient encore plus uniques. « Bien évidemment que j'aurai voulu reprendre contact avec toi ! » mais voilà ça ce n'était pas envisageable au départ aux yeux de Lynn, tout simplement, car il avait refait sa vie et que c'était déjà douloureux pour elle que ça soit le cas, mais alors le revoir, non. Enfin ça c'est ce qu'elle pensait avant, aujourd'hui, elle regrette d'avoir pris autant de temps pour signaler sa présence au bel anglais « Moi aussi, et je suis désolé d'avoir tardé autant à pousser la porte de ton bar». Elle serait hyper heureuse de lui présenter son école également, même si elle appréhendais un peu. Peut-être jugerait-il ça "culcul la praline" d'avoir nommé cette dernière par son prénom, qui sait ? « Tu le mérites aussi tu pense pas ? » Lukas faisait référence au bonheur, la vie de couple, l'amour. Sauf que ce qu'il ne savait pas, c'est que l'unique bonheur qu'elle avait jamais connue, était auprès de lui. Personne d'autres n'avait eu son coeur, même s'ils avaient eu d'autres parties de sa personne (a). Lynn n'a aimé qu'un seul homme et il était en face d'elle, lui disant qu'elle méritait aussi d'être heureuse. Avec un sourire tendre et honnête comme à son habitude, elle répliqua « Le seul véritable bonheur, c'est avec toi que je l'ai ressentie. Depuis ton départ, je n'ai accordé mon coeur à aucun autres hommes. Tu as toujours été le seul à mes yeux» Oh et puis me***, hein pas grave, elle en avait marre de marcher sur des oeufs avec lui. Si elle voulait lui dire qu'il était le seul, c'est ce qu'elle faisait et elle était ravie que ça soit le cas, pourquoi le nier ? Oui, lui avait refait sa vie, mais elle non. Le seul homme qu'elle voulait dans la sienne, c'était lui. Encore et toujours lui. Puis Lukas en vint à parler de ses écoles, visiblement il semblait extrêmement fier, ce qui mit des étoiles dans les yeux de Lynn, car c'était en pensant à lui qu'elle avait décidé ce projet, c'est grâce à sa motivation à lui d'ouvrir son bar, qu'elle avait fait le pas. Il était finalement sa muse, son inspiration, son tout « Ouah, je ne peu que m'incliner devant toi. C'est impressionnant ! Tu as très bien réussis dans la vie, félicitation. Je serai ravi de venir visiter l'une de tes écoles si tu veux bien, tu as bien vu ma brasserie je veux être quitte. » Lynn fit ce sourire malicieux qui allait suivre à une bêtise dont elle serait fière « Bah alors, inclines-toi vraiment, alors et tiens je t'offre même ma main pour que tu la baise» à son dernier mot qui était révélateur de ce qu'elle voulait faire là tout de suite à Lukas, dans des termes plus amoureux, car "baiser" c'est sauvage, et ça non, elle rougissait comme pas possible. Pour éviter qu'il perçoive sa gêne, elle continua plus "sérieusement" cette fois-ci « Merci mon Lu' mais tu sais, c'est grâce à toi et à ton envie d'ouvrir ton propre bar que j'ai été motivée à tout ça. Finalement mon succès je le dois aussi à toi. T'es un peu le PDG, finalement toi aussi. Mais bien-sûr que je te ferais visiter. On a le choix, on a la France, l'Italie, la Grèce, la Suède, l'Espagne et ici même à Hambourg.» Bon, en faisant les calculs, ça faisait plus d'écoles qu'elle ne lui avait cité, mais c'était un détail pour elle tout ça. Et puis de plus ils voyageraient ensembles, et ça elle en rêvait. Prendre l'avion avec lui, aller dans un hôtel de luxe ensembles (ou pas, car elle aime bien le confort des hôtels lambda aussi, n'étant pas du tout dépensière) dormir ensembles, se réveiller ensembles se ...elle arrêta ses pensées, car elle commençait à avoir de plus en plus chaud. Et si elle savait qu'il était célibataire, elle lui aurait d'ailleurs arracher les vêtements depuis un bon moment déjà, tellement elle l'aimait, et tellement elle avait envie de lui, intensément, passionnément et ... « C'était tout aussi unique pour moi aussi. Promet moi qu'après ce soir on se reverra. Je ne veux plus te perdre, j'ai trop souffert de nos adieu et j'aimerai éviter que ça recommence. Là, tu vois, d'être avec toi c'est comme si on ne s'était jamais quitté. Comme si on était toujours en Grèce. Et... que j'aimerai que notre relation soit toujours la même. J'ai tellement de nostalgie, tellement de souvenirs qui refont surface en te voyant. J'ai l'impression que mon coeur va lâcher. Et pourtant... » Lynn se sentait pousser des ailes, il ne l'aidait pas du tout là. Puis après tout, peut-être qu'il s'était séparée d'Ivy, peut-être qu'il ... « Je dois être honnête avec toi. Si je m'écouterai je pense que je t'aurai déjà sauté dessus. Mais je ne peux pas... comme tu dis j'ai refais ma vie et... je suis en couple. » et non Lukas brisa tout ses rêves là tout de suite avec ces huit petits mots "en couple". Lynn avait presque envie d'exploser en larmes, comme une enfant, mais c'était une adulte, elle devait contenir ses émotions. De plus, elle ne voulait pas montrer à Lukas qu'elle en était affectée, enfin ça c'est ce qu'elle aurait voulu, mais elle savait qu'il la connaissait bien trop pour détecter ses émotions, même si elle ne les exprimaient pas. C'est une des choses qui avait fait qu'ils étaient fait l'un pour l'autre également. Chacun faisait attention aux détails, et au réaction de l'autre. Chacun respectait l'autre à fond, et savait ce qu'il pensait avant même qu'il ne le dise, tout en se rappelant qu'elle l'avait surnommer "Lu" tout à l'heure, elle était la seule à l'avoir jamais appelé comme ça. A l'époque elle lui avait tout simplement dit qu'il était comme ces gâteaux français, dès qu'on commençait on ne pouvait plus s'en passer, ni même s'arrêter. Un drogue en somme, mais une drogue sympas. Mais elle se doutait bien qu'il ne se souviendrais pas de ce détail non plus, même s'il en avait bien rigolé à l'époque. « Je comprends, tu sais. Mon coeur à lâcher au moment où j'ai posé mes yeux à nouveau sur toi. C'était comme si tu n'étais jamais parti, comme si dix ans ne s'étaient pas écoulés. Et bien sûr que je te promets qu'on se quittera plus maintenant, tu vas devoir me supporter, je ne compte aller nullpart » elle fit une pause, avant de poursuivre son regard brûlant toujours dans celui de son premier amour, avec une touche de tristesse en plus qui venait de se rajouter dans ses jolis yeux, malgré elle, car elle aussi elle aurait adoré pouvoir lui sauter dessus là tout de suite, le prendre dans ses bras, l'embrasser, sentir sa chaleur contre son corps, son... « Je sais, Inga m'en a brièvement parlé.» elle mit une main qui se voulait amicale sur son genoux, mais qui ne l'était pas du tout, c'était évident et de part et d'autre, avant de poursuivre « Et Ivy a énormément de chance de t'avoir dans sa vie, et d'avoir ton amour. Tu es un homme merveilleux, alors j'espère qu'elle te traite bien, c'est tout ce que je désire pour toi mon am, heu mon Lukas» Lynn venait de réaliser qu'elle avait instinctivement failli dire "mon amour". Heureusement, elle avait rattrapé son erreur, elle espérait juste qu'il ne s'en soit pas rendue compte, mais y'avait peu de chances, car comme elle il croquait tous les détails. Chaque instant qu'il passait ensembles de leurs retrouvailles était précieux. Puis son téléphone se mit à sonner, elle prit quelques minutes en s'éloignant, non sans mal, de Lukas avant de revenir et de reposer ses mains sur ses genoux, comme si c'était juste naturel. « Tu as appelé ton école Lukas. C'est... ouah. » "eh merde" pensa t-elle. Il avait entendu ce détail, qui n'en était pas un finalement. Oui, elle avait appelé son école la Lukas School, car c'était grâce à lui qu'elle avait sauté le pas, et surtout car c'était sa façon à elle qu'il reste éternel, et presque avec elle au quotidien. C'était son petit bébé quoi, mais comment le formuler sans passer pour une dingue ..? « Oui, je ne voulais pas te l'annoncer comme ça, parce que je ne voulais pas te faire peur, mais oui. Tu es dans environ cinq pays d'Europe» elle fit un petit rire tout mignon elle ne voulait surtout pas qu'il se sente mal à l'aise, donc elle poursuivit d'une voix plus grave et suave « Je ne t'ai jamais oublié Lukas. Et je sais que c'est idiot, mais comme ça, c'était comme si tu étais un peu avec moi, même si tu n'étais plus là physiquement, tu l'étais au quotidien dans mes pensées. Ce projet est mon bébé, mais c'est grâce à toi s'il a vu le jour. Donc, c'était ma façon particulière de te remercier et tout simplement, car tu as été l'amour de ma vie. Je...J'espère que tu n'est pas fâché ?» voilà, c'était dit la bombe était sortie, du coup elle cherchait elle même la sortie, car Lukas allait sûrement mal le prendre, ou couper court à la conversation ou ... « Pourquoi on ne s'est pas retrouvé beaucoup plus tôt ? » Lukas venait de lui sortir ça, tout en la prenant dans ses bras. Lynn ne s'était pas du tout attendue à ce geste, qui la rendait euphorique au plus haut point. Sentir son coeur battre contre son corps, sentir sa chaleur, sentir son parfum, caresser ses cheveux. Elle était tellement bien, qu'elle s'accrochait à lui, comme s'il était dans le couloir de la mort et que cette étreinte était la dernière. Si bien, qu'elle lui répondit, toujours dans ses bras. Elle n'avait envie d'arrêter cette étreinte pour rien au monde « J'avais peur, Lukas. Si toi tu as refait ta vie, moi je n'ai jamais pu. Je n'ai aimé qu'un seul homme dans ma vie, et cet homme c'est toi. J'ai tellement souffert quand tu es parti, que je ne pouvais plus, physiquement et moralement, revivre ça. Surtout si tu m'avais oublié. Mais me retrouver là, avec toi et découvrir que rien n'a changé, à part ces dix années, qu'on a toujours cette complicité, je ne saurais te dire si ça me fait plaisir, ou de la peine, car tu n'est pas libre de ton côté. Mais tu as raison, et je m'en veux aujourd'hui de ne pas être venue te voir plus tôt, certaines choses auraient pu être différentes, qui sait ...» Lynn restait blottie contre lui, elle caressait ses cheveux, son dos, tendrement. Elle était tellement dingue de lui, que ça lui brûlait la poitrine (si tenté que cette métaphore fusse possible physiquement haha)
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Re: Dégustation de bière à la brasserie ✷ Adalynn
Ven 27 Nov 2020 - 11:51
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Adalynn & Lukas
Dégustation de bière à la brasserie
Alors qu'elle m'annonçais qu'elle était en ville depuis bientôt un an, elle précisa qu'Inga avait préféré ne rien dire pour nous préserver et surtout Lynn. Je pouvais parfaitement le comprendre mais j'aurai tellement préféré savoir qu'elle était là, la retrouver plus tôt. Quoiqu'il arrive de toute façon on était enfin l'un en face de l'autre, on devait au moins être satisfait de ça. Et dieu sait à quel point j'étais heureux de la revoir après tant d'années. Même si je pense que les choses aujourd'hui étaient assez difficile pour nous deux. Si j'aurai su plus tôt qu'elle était en ville, j'aurai certainement tout fait pour me remettre avec elle, mon histoire avec Ivy était encore qu'à ses débuts et il aurai été plus simple de rompre. Aujourd'hui c'était différent, ma petite amie avait beaucoup de projets en tête qu'elle s'était empressée de raconter à son père et j'étais cerné. Il m'était très dur aujourd'hui de juste aller voir Ivy et lui annoncer que c'était fini entre nous, ce n'était pas possible. Les retombées auraient été trop importantes, ils n'allaient pas me rater. La déclaration d'amour que me fis Adalynn en avouant sans détour que j'étais l'homme de sa vie, me partagea entre deux sentiments. J'étais tellement heureux de savoir ça, de voir que c'était réciproque et à la fois j'avais peur. Il y avait Ivy et j'étais dans une impasse. Pourtant d'un point de vu extérieur ça paraissait simple, il suffisait de rompre, mais à ma place c'était un terrible dilemme. J'aurai aimé lui dire que c'était réciproque, et pourtant je me tue. Ce n'était pas aussi simple que ça, j'étais tellement fou d'elle mais j'avais aussi une conscience qui m'empêchais de parler à cause de ma relation actuelle. Et elle bifurqua sur l'école, heureusement parce que j'étais en train de tourner des centaines de phrases dans ma tête pour lui avouer mes sentiments sans pour autant paraître blessant ou ingrat envers Ivy et je n'y arrivait clairement pas. Elle me demanda alors de vraiment m'incliner et de baiser sa main. Si elle savait qu'il n'y avait pas que sa main qui me tentait par ce verbe. Cependant je m'exécutais et me levait de mon tabouret pour faire une révérence en m'inclinant en avant, je levais la tête seulement dans le but de poser mes lèvres sur sa main et glissa alors. « Milady » le coté british m'avais un peu poussé à prononcer ces mots, tel un aristocrate bien éduqué. Mais j'étais très loin d'être comme ça en réalité et je finis par rire de la situation. Me redressant pour revenir m'asseoir à coté d'elle. Adalynn accepta alors de me faire visiter l'une de ses écoles, en me citant les lieux possibles j'étais complètement fasciné à l'idée de l'accompagner dans un autre pays. J'imaginais déjà ce voyage, ne le voyant pas du tout comme quelque chose de purement amical. Au contraire même puisque la première ville qui me sauta aux yeux fut Paris et on sait tous que c'est la ville de l'amour -après Venise mais chuuut-. « Je serais plus que ravi de visiter ton école en France. Et éventuellement partager un bon repas en face de la Tour Eiffel. » Je parlais comme si c'était un projet déjà décidé que j'avais et surtout comme s'il n'y avait personne d'autre dans ma vie. C'était infernal, à chaque fois que je me plaisais à imaginer que je pouvais vivre ma vie avec Adalynn, ma raison me rappelait à l'ordre et je pensais à Ivy. Si j'avais accepté de me mettre en couple avec elle ce n'était pas par dépit, je l'aimais quand même bien, mais jamais autant que je pourrais aimer ma jolie grecque. Ce n'était pas égalable, jamais ça ne le sera. Et il faut dire que notre relation avec Ivy avait complètement régressé ces derniers temps parce qu'on ne suivait plus du tout le même chemin et aussi parce qu'elle avait commencé à devenir assez dure avec mon entourage. Finalement je dis à Adalynn ce que j'avais sur le coeur et ce que je pensais d'elle. Mes sentiments étaient vraiment fort mais surtout je lui dis pour Ivy. Parce que je ne pouvais pas lui cacher ça, pas à elle. J'avais presque senti mon coeur se déchirer lorsque je lui avais prononcer ces mots : "je suis en couple". Dire ça à l'amour de sa vie était la pire chose au monde et je vis bien comme elle prit cette information. Même si elle m'expliquait être déjà au courant, je pense que le fait que je lui ai dit ça avait rendu la chose beaucoup plus concrète et ça l'avait bien plus touché. Elle ne perdit cependant pas la face et me dit que si Ivy me rendais heureux c'était le principal. A ces mots je ne répondit pas, mais mes actes parlèrent pour moi. Je détournais le regard dans un soupire presque inaudible. Peut-être qu'au début ça marchait bien entre nous, j'en suis même certain, mais aujourd'hui on essayait juste de garder la tête hors de l'eau. De mon point de vu en tout cas, parce que de son coté à elle le problème était du au fait qu'on n'est pas encore concrétisé de projet ensemble. Et de toute façon elle ne sera jamais aussi importante que Ada l'est à mes yeux, tout comme je ne serai jamais aussi important que je le suis aux yeux de la jolie brune. Elle avait tout de même appelé son école Lukas, c'était signe que j'avais marqué sa vie comme jamais. Elle tenta d'ailleurs de justifier son choix mais j'étais super heureux qu'elle ai fait ce choix de nom, ça prouvait tellement de chose. Ma seule réaction fut de la prendre dans mes bras et lui demander pourquoi on ne s'était pas retrouvés avant. Je la serrais contre moi tellement fort, je n'avais pas envie de la lâcher. Instinctivement j'enfouis mon nez dans sa chevelure pour sentir son parfum et m'enivrer de ce doux souvenir. Rien n'aurai pu gâcher ce moment. Plus rien n'existait autour, il n'y avait que nous et c'était tout. Alors qu'elle me refis une déclaration d'amour, je desserrais légèrement l'étreinte pour mieux la regarder dans les yeux. Une de mes mains se posa sur sa joue et commença une douce caresse. Elle m'avait tellement manqué, mon regard était rempli de tendresse et de nostalgie. Et je pense même qu'on pouvait clairement voir mon amour à travers. « J'ai peut-être refais ma vie, mais je ne t'ai jamais oublié. Je n'ai jamais aimé quelqu'un aussi fort que toi, si tu savais comme j'ai déprimé après notre rupture. Le mal que j'ai ressenti de t'avoir laissé en Grèce. J'ai regretté tous les jours de ma vie de t'avoir quitté comme ça. Et... » Je n'eus pas vraiment le temps de continuer à lui dire à quel point je pouvais l'aimer que mon collègue Max me cria du comptoir : « Lukas j'ai une blonde pour toi ! » Je ne compris pas vraiment pourquoi il me proposait une bière, surtout que pris dans mes retrouvailles je n'avais même pas touché à la mienne. Alors je lui répondit sans détourner le regard de Adalynn « Non Max c'est bon, j'en ai déjà une. » Max insista vivement « Non Lukas, vraiment, y'a une blonde pour toi. » Cette phrase me fit cependant un peu mieux réagir. Il avait toujours tendance à parler en code, c'était plutôt agaçant mais on s'habituait. Je tournais alors la tête vers l'extérieur et vit Ivy en train d'approcher de la porte d'entrée. Comme quelqu'un de terriblement fautif, je fis un bon en arrière pour m'éloigner d'Adalynn. Ivy entra ensuite dans le shop de la brasserie. « On va fermer. Oups pardon c'est toi Ivy. Bon anniversaire. » Elle regarda Max qui venait de lui adresser la parole et fronça les sourcils. « C'était hier crétin. Mais moi aussi je suis contente de te voir. Ca tombe bien t'as des fûts à charger dans mon coffre. » Elle s'approcha ensuite de moi et vint déposer ses lèvres contre les miennes le temps d'un baiser volé. Je me senti terriblement gêné par rapport à Adalynn. J'imaginais qu'à sa place ça devait être difficile à voir et puis rencontrer Ivy de cette manière n'était pas la meilleure façon. « Salut mon coeur. Tu vas aider Max pour les fûts ? Et... » Elle se tourna vers Adalynn, d'abord méfiante puis elle sourit. « Salut, je m'appelle Ivy. » Max m'attrapa par le bras et m'éloigna pour rejoindre la réserve où il y avait les fûts de bière qu'on allait devoir charger dans le coffre de Ivy. Il m'avait tiré de là en me soufflant que personne n'avait envie de voir ça.
Lynnkas✷«Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, Quel pied ! C'était mieux que tout. Mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, sniff, pet, ganja, Marie-Jeanne, cannabis, beuh, peyotl, buvard, acide, LSD, extasie...Mieux que le sexe, mieux que la fellation, 69, partouse, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise, mieux que le Nutella au beurre de cacahouètes, et le milk-shake banane, mieux que toutes les trilogies de Georges Lucas, l'intégrale des Muppets show, la fin de "2001"... Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marylin, la Schtroumfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crowford, mieux que la face B d'Abbey Road, les solos d'Hendrix. Le petit pas de Neil Armstrong sur la lune, le Space Mountain, cinelog.fr, la ronde du Père Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzie, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson, mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques, mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda, mieux que la liberté, mieux que la vie !»(Jeux d'Enfants)
Leurs retrouvailles étaient douce amères, mais tellement délicieuses au possible. Clairement, elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer, mais ce qu'elle pouvait ressentir, c'était qu'elle aimait tellement Lukas, que de le perdre à nouveau était inenvisageable. Alors quand il lui fit un baise mains en rajoutant "Milady" elle explosa de rire, en répliquant un "My Lord" bien prononcé. Aahh, si seulement il pouvait être justement SON Lord. Sauf qu'il y avait Ivy entre ces deux-là et même si ça rendait Lynn folle de rage (alors que potentiellement elle ne devrait même pas éprouver ça) et verte de jalousie (et ça encore moins) elle devait se rendre à l'évidence. Lukas et elle c'était de l'histoire ancienne, il était heureux maintenant, en couple avec une femme qu'il aimait (du moins c'est ce qu'elle croyait) et même si elle était la femme la plus comblée de l'univers, là, juste dans ses bras tout simplement, elle savait que cela avait une date de péremption et pour autant Lukas nota quelque chose qui la fit sourire « Je serais plus que ravi de visiter ton école en France. Et éventuellement partager un bon repas en face de la Tour Eiffel. » Ce qui fit sourire Lynn, était tout simplement le fait qu'elle devait justement aller en France dans un mois, histoire de voir si tout allait bien. Alors, sans vraiment savoir s'il dirait "oui" elle se brûla pour l'inviter à la rejoindre dans ce voyage déjà prévue de son côté. Elle plongea son regard dans le sien, il était si tendre, si délicieux, si tinté d'amour que ça en était douloureux « Alors ça c'est assez excellent, car je dois justement me déplacer à Paris dans un mois, pour vérifier si tout va bien. Du coup, si jamais tu es libre et que tu peux t'eclipser, on pourrait concrétiser ce restaurant en face de la Tour Eiffel ensemble, si tu veux. Bon, je sais que tu a ton magasin et Ivy, mais ça ne serait que l'histoire d'un week-end...Après, je ne veux pas être source de conflits au sein de ton couple, et je comprendrais parfaitement que tu me dise "non"» Même si 99% de son être souhaiterait qu'il dise "oui" malgré tout cela. Qu'il prétexte un voyage pour rencontrer des fournisseurs, ou quelque chose similaire. Mais voilà, Lynn n'aimait pas qu'il mente à sa femme, il ne voudrait cela pour rien au monde, alors même si elle voudrait qu'il dise oui elle savait qu'il déclinerais l'invitation, c'était évident. Toujours dans ses bras, ayant totalement zappé leurs verres respectifs, beaucoup trop ambiancé dans leurs retrouvailles, Lukas continua « J'ai peut-être refais ma vie, mais je ne t'ai jamais oublié. Je n'ai jamais aimé quelqu'un aussi fort que toi, si tu savais comme j'ai déprimé après notre rupture. Le mal que j'ai ressenti de t'avoir laissé en Grèce. J'ai regretté tous les jours de ma vie de t'avoir quitté comme ça. Et... » Lynn voulait lui couper la parole en l'embrassant, mais ils furent sauvés par le gong, ou plutôt par Maxgong, ou serait-ce par Ivy-gong ? « Lukas j'ai une blonde pour toi ! » Lynn explosa de rire quand Lukas lui répondit qu'il en avait déjà une sur la table, mais son sang ne fit qu'un tour quand son collègue insista, elle comprit tout de suite -même avant Lukas- de qui Max parlait « Non Lukas, vraiment, y'a une blonde pour toi. ». Lynn n'avait qu'une seule envie, c'était de partir, prendre ses jambes à son cou et partir loin, très loin. Alors quand Lukas s'éloigna brutalement d'elle, elle ne rechigna pas, bien que extrêmement blessée de se sentir comme une vulgaire chaussette qu'on jette après utilisation. Ivy vint vers eux embrassant Lukas et lui commandant sur le fait qu'il devait aider Max pour les fûts de bières. Lynn n'aimait pas le ton qu'elle employait envers Lukas, comme si ce dernier était son chien. Elle avait le coeur brisée également de les voir s'embrasser, c'était trop dur pour elle cette vision. Voilà pourquoi elle ne voulait pas le revoir. Le trou dans sa poitrine s'était ré-ouvert d'un coup à cette vision. Puis, Lukas s'en alla les laissant seule. "Mauvais choix, Warren, très, très mauvais choix! J'en ai rien à foutre de ta putain de blonde, moi" pensait-elle très fort. Mais Ivy, qui semblait au départ méfiante tendit la main en guise de présentation « Salut, je m'appelle Ivy. » c'était un moment gênant, vraiment très très (beaucoup trop) gênant, que Lynn aurait souhaité ne jamais avoir à vivre. Mais polie à souhait, elle rangea sa rancune et ses sentiments de côté pour la saluer poliment « Bonjour, moi c'est Adalynn, je suis une vieille amie de votre compagnon. On s'est rencontrés en Grèce il y'a dix ans, et comme je passais dans le coin...» Lynn butta sur le terme "amie" mais en même temps c'est ce qu'il seront toujours aujourd'hui. Ivy semblait captivée par cette histoire et d'ailleurs elle se montra plutôt ..gentille. « Oh ça c'est trop cool ! Poussin me parle parfois de ce voyage en Grèce, mais sans vraiment me donner de détails. Peut-être pourrait tu m'en fournir toi autour d'une bière ? Ah et s'il te plaît, tutoie-moi on doit avoir le même âge, toi et moi ! » Pas vraiment, car elle semblait plus âgée, mais Lynn rentra dans ce jeu dangereux. Après tout, Lukas n'allait pas tarder et elle envoya un texto à ses collègues pour venir les rejoindre expliquant vaguement la situation. Les deux femmes s'attablèrent à une table pour six, du coup, et Lynn répondit gentiment ayant eu un frisson de dégoût quant elle avait évoqué le mot "poussin" pour désigner Lukas. Toute façon elle ne l'aimait pas, c'était comme ça. Elle n'avait rien contre elle, mais sa jalousie était plus forte, malheureusement. Elle fit un sourire forcée comme elle en était si douée avec les gens qu'elle n'appréciait pas « C'est heu...gentil de ta part, merci.» Ivy poursuivit, elle avait l'air vraiment intéressée, ce qui agaçait la jolie grecque, pas vraiment patiente. « Avec plaisir ! Alors, racontes moi tout, je veux tout savoir ! » Lynn avait envie de lui tordre le cou. Déjà d'où elle se permettait de vouloir "touuut" savoir comme elle disait si bien avec sa voix dont le son irritait Lynn au possible ? Heureusement ses collègues arrivèrent à point nommé, car Lynn n'avait "aaauccuuuune" envie de parler de la Grèce à cette pimbêche blonde. Certe elle avait l'air sympathique et elle était sans doute très cool et elle auraient pu être très amies dans une autre vie, mais c'est ça, dans une autre vie. Là tout de suite, Lynn n'était même pas furieuse contre Ivy, mais contre Lukas de les avoir lâchement abandonné toutes les deux ensembles. Il devait se douter que ça ferait du mal à Lynn, non ? Ses collègues vinrent et se mirent en place, Lynn en profita pour faire les présentations « Ivy, je te présente mes amis, Julien, Maxime et Théodore» tout en laissant ses collègues prendre la parole, elle chercha du regard Lukas, furieuse de cette situation où il l'avait laissé.
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Re: Dégustation de bière à la brasserie ✷ Adalynn
Ven 27 Nov 2020 - 13:43
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Adalynn & Lukas
Dégustation de bière à la brasserie
Adalynn me proposa de l'accompagner le mois prochain à Paris. Je ne pouvais qu'approuver. Cette ville était juste magnifique pour les touristes, et alors pour les amoureux c'était parfait. A l'époque où on était ensemble avec la jolie grecque on avait déjà parlé d'aller séjourner là-bas, juste pour rêver un peu, on s'était imaginé sur les bateaux-mouches en train de profiter du paysage de Paris en pleine nuit, visiter la tour Eiffel qui s'illuminerai sous nos yeux et déposer un cadenas sur le pont des arts. Mais la perspective de réaliser ce rêve qu'on avait fait ensemble n'était pas vraiment là, en effet le cadenas était évidemment à proscrire à cause de ma relation actuelle mais le reste semblait encore possible. On passera aussi évidemment les nuits endiablées dans les hôtels de luxe qu'on aurait pu s'offrir et que j'osais encore imaginer quelques fois. Ca restait cependant dans mon esprit, je ne pouvais pas le faire et ça même si j'en mourrai littéralement d'envie. « Tu ne sera pas source de conflit je te promet. Et quand bien même elle refuserai on n'est pas marié, je peux encore faire ce que je veux de mes week-end. Donc ce sera avec joie que je t'accompagnerai à Paris. » D'avance je savais que ça n'allait pas plaire à Ivy qui avait une tendance maladive à être jalouse de tout. Et surtout qu'elle désirait déjà faire ce voyage avec moi depuis un moment, donc que je le fasse avec quelqu'un d'autre allait forcément poser problème. Après avoir accepté cette proposition avec joie je fini par la prendre dans mes bras à cause de l'information qu'elle venait de me donner. Elle avait donné mon nom à ses écoles. J'étais tellement ému, c'était une belle preuve d'amour. Et en retour qu'est ce que j'avais à lui offrir moi ? Rien, pire même, j'avais que du mauvais puisque j'étais en couple. Alors je desserrai légèrement l'étreinte et ancra mon regard dans le sien, en profitant pour lui caresser la joue. J'aurai pu rester là comme ça pendant des heures, à l'observer, la toucher, la sentir et si j'aurai pu à l'embrasser. C'est alors que je commençais à lui avouer tout ce que je ressentais pour elle, malgré Ivy, malgré que j'avais pu refaire ma vie, je l'aimais encore et comme jamais. Mais Max nous interrompait. Il avait surement parlé de façon codé dans le cas où Ivy serait entré avant que je ne comprenne et qu'elle l'aurai entendu. Mais heureusement pour moi j'avais détourné le regard et je l'avais vu arriver. Cependant, je m'étais éloigné brusquement d'Adalynn et je comprenais complètement qu'elle m'en veuille après ce geste. C'était blessant, à sa place aussi je l'aurai mal prit. Après tout c'est comme si je n'assumais pas d'être près d'elle, de l'aimer et de lui avouer tout ça. Mais ce n'était pas la raison de mon bon en arrière, non la raison c'était Ivy. Et je savais que si elle m'aurai vu aussi proche avec Adalynn elle m'aurai surement tué ou pire encore. Et sans compter les retombées après ça. Heureusement donc elle n'avait rien vu et rien entendu, je remerciais intérieurement Max de m'avoir éviter le scandale. Tous les deux ne s'appréciaient pas et visiblement Max aurait de loin préféré que je sois avec Adalynn. Il ne la connaissait pas, mais son engoument pour nos retrouvailles en disait long. Ivy ordonna ensuite à mon ami d'aller commencer à charger les fûts puis elle s'approcha de moi avec son air supérieur. Je la connaissait depuis le temps et c'était qu'une image qu'elle se donnait, mais les premières impressions sont celles qui restent et elle ne jouait pas les bonnes cartes. Elle était habillée avec une robe à manche longue bordeaux près du corps et des escarpins noir, très chic on voyait tout de suite qu'elle était né avec une cuillère en argent dans la bouche. La blonde était le total opposé d'Adalynn et je pense que c'est ce qui m'avais poussé à officialiser notre couple, parce que je ne pourrai jamais penser à ma jolie grecque en voyant Ivy. Ensuite elle me demanda d'aller aider Max à charger les fûts, le ton qu'elle avait utilisé était un peu autoritaire mais je ne l'avais pas souligné, j'avais surement pris l'habitude. Et de toute façon je n'eus pas le temps de m'en rendre compte que déjà Max me tirait vers la réserve. On commença alors à prendre les fûts et les faires rouler de façon à les faires avancer jusqu'à l'extérieur. Mon regard ne cessait de dévier vers Adalynn et Ivy. J'étais vraiment curieux de savoir ce qu'elles pouvaient se dire, et surtout j'étais très mal pour ma petite brune qu'elle se retrouve dans cette situation. Max remarqua que je traînais à cause de ça. « Plus vite on aura chargé et plus vite tu pourras la retrouver. T'en fais pas, elle va pas lui dire que vous êtes des âmes-sœurs. Quoique, si ça ne tenais qu'à moi je lui aurai déjà envoyé à la figure. » Je fis une petite mou à mon ami, il avait peut-être raison, je m'inquiétais pour rien. Mais je m'inquiétais quand même. Et puis même si Max ne l'aimait pas, je tenais quand même à elle et je ne voulais pas que les choses se passent aussi mal. Quand on viendra à rompre on fera ça proprement, pas dans un scandale qui éclate. On mit quelques minutes à charger le coffre et vraiment j'étais impatient de retourner au shop. Alors qu'on fermait enfin la voiture, je me mis à marcher d'un pas pressé vers la table où les collègues d'Adalynn avaient pris place et à qui Ivy se présentait. Ca n'annonçait rien de bon alors je m'approchais doucement. « C'est bon, c'est chargé. Je prendrais la tireuse compatible demain, il n'y avait pas assez de place. Et n'essaie pas de décharger toute seule, je m'en occuperai quand je rentrerai d'accord ? » Elle me sourit et se leva de table. Très tactile avec moi, elle posa ses mains sur mon torse. D'habitude je n'aurai rien dit, mais là j'étais un peu gêné de par la présence d'Adalynn. « Merci poussin. » Ce surnom me fit complètement rougir, quel surnom ridicule, mais je devais l'accepter puisque c'est ce qu'elle avait choisi. « Tu ne vas pas au bar ce soir rassure moi ? Pour une fois je peux profiter un peu d'une soirée avec toi ? » Ces derniers temps j'avais beaucoup fuit la maison en prétextant aider à mon bar et je rentrais après la fermeture vers les une heure et demi du matin. « Non promis, j'ai encore quelques affaires à régler ici mais je rentre pas trop tard cette fois. » C'était terriblement gênant de me retrouver avec ma petite amie et mon âme-soeur dans la même pièce, si ces deux personnes n'en aurai été qu'une ça aurai été bien mieux mais malheureusement ce n'était pas le cas. Ivy se tourna vers Adalynn et je ravalais ma salive, j'espérais que ça ne s'était pas mal passé entre elles. « Bon, j'aurai adoré que tu m'en raconte plus sur la Grèce mais les gars ont été plus vite. Si tu veux, je fais une soirée samedi soir. Tu es la bienvenue. Et du coup on aura surement plus de temps pour discuter. » Elle se tourna ensuite vers moi. « Quand à toi. Ne me fais pas attendre s'il te plait. Je m'ennuie vite quand t'es pas là et tu voudrais pas que je fasse de bêtises. D'ailleurs, j'aimerai pas que t'en fasse non plus. » Elle qui avait toujours tendance à être méfiante envers les femmes qui m'approche, elle était étrangement calme et gentille ce soir. Mais cette phrase qu'elle venait de me dire me fit comprendre pourquoi. En réalité elle était encore jalouse et elle feintait juste le contraire, elle voulait juste montrer que j'étais à elle de façon détourné avec un sourire. Elle m'embrassait de nouveau et je sentais qu'elle aurai voulu faire bien plus qu'un simple baiser volé, surement pour marquer son territoire, mais je m'éloignais avant. Lui laissant donc juste l'opportunité de déposer ses lèvres sur les miennes le temps d'un instant rapide. Ce n'est pas que je n'aimais pas Ivy, mais je ne savais pas du tout comment réagir dans cette situation, face à Adalynn. Alors moins de marque d'affection il pouvait avoir, mieux c'était. Ivy me fit un signe de la main et s'éloigna. J'étais encore partagé entre des dizaines d'émotions différentes, je ne savais vraiment plus où me mettre et j'étais littéralement en train de buguer.
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