Amalia salua son commandant puis tourna les talons. L'instant d'après, elle entendait le nom de Matt qui s'empressa de la rejoindre. ENFIN les vacances ! Tous deux s'adressèrent un sourire complice avant de presser le pas en direction des dortoirs où ils avalèrent la distance restante en finissant par faire la cours. Ils avaient beau être toujours dans la caserne, leur service était terminé pour les deux prochaines semaines alors égaux à eux-mêmes, ils relâchèrent la pression et la discipline drastiquement militaire pour retrouver un peu de leur côté farfelu.
- T'as triché tu m'as poussé ! - Mauvais perdant ! rit-elle en lui balançant sa veste, se retrouvant en débardeur.
Elle pénétra dans son dortoir, Matt derrière elle qui s'asseya sur son lit alors qu'elle ouvrait son casier afin d'en sortir son sac d'e voyage qu'elle posa près de lui ;
- Arizona ? - Non ça c'est réservé à Noël et à... - Ouais.
Il la coupa d'un sourire et elle lui en fut reconnaissante de ne pas la laisser aller au bout de sa phrase. Son père avait beau être décédé depuis 5 ans maintenant, le sujet restait toujours très délicat pour elle. Matt le savait et lui épargnait le fait d'en parler.
- Tu vas où alors ? - Londres ! Je vais voir Inaé. - Faudrait que je la rencontre un jour. - Tu pourrais venir ! - Non je dois aller à Berlin voir ma mère. Mais un prochaine fois. Putain Amy mais plie tes fringues au moins ! se moqua-t-il en la voyant tout enfourner dans son sac. - Ça rentre pareil ! Tu prépares pas tes affaires ? - C'est déjà fait j'ai tout empaqueté hier. - Suceur... le taquina-t-elle. On va ensemble à l'aéroport ? - Yep ! Taxi dans une heure !
Sur ces mots, Matt fila terminer de ranger son espace dans son propre dortoir, tandis qu'Amalia acheva de tout tasser dans son sac non sans quelques jurons... Une heure plus tard, elle était dans la voiture avec son meilleure ami, prête à prendre l'avion. Ils passèrent un dernier moment tous les deux en zone de transite à déconner et à manger des bonbons détaxés, puis se séparèrent après une dernière étreinte en se promettant de s'appeler.
Lili vit à peine le voyage passer. Déjà parce qu'elle en passa une agréable partie dans les toilettes avec un charmant stewart de vol et ensuite parce qu'elle passa l'autre à dormir... Elle était épuisée et était de nature à s'endormir relativement facilement partout, du coup lorsqu'elle ouvrit ses yeux, l'appareil était déjà entrain de se poser. Parfait ! Elle était bien reposée et comptait bien profiter de sa fraîcheur pour entraîner Inaé dehors ce soir ! Elle ne lui avait pas dit qu'elle arrivait avec un jour d'avance car elle voulait la surprendre. C'était rare que la militaire puisse être là pour le jour J de l'anniversaire de sa meilleure amie alors elle n'allait pas lui gâcher la surprise ! Pour une fois que sa permission tombait bien...! Bon elle avait pas eu le temps de lui acheter de cadeau mais elle se rattraperait plus tard. Cette nuit serait la leur ! Elles allaient laisser John à la baraque et sortir profiter de leurs retrouvailles avec de la musique et quelques bières ! Sortie de l'avion, elle textota Matt pour lui dire qu'elle était arrivée, puis elle alla chercher un taxi afin qu'il la conduise jusque chez son amie et son mari. Ils n'habitaient pas tout près de l'aéroport du coup elle en profita pour appeler son grand père et prendre des nouvelles de lui autant que du ranch et des animaux.
- On est arrivé Miss. - Oh grand-père je te laisse j'y suis ! Oui bye !
Amalia paya le chauffeur et sortit de la voiture. Elle fouilla dans son téléphone histoire de retrouver le digicode de la porte d'entrée. La vache elles avaient parlé tant que ça depuis la dernière fois ? Quelle bande de pipelettes c'était affolant ! Elle rit en faisant défiler la montagne de bulles de conversations jusqu'à enfin mettre le doigt sur ce qu'elle cherchait. Faudrait qu'elle pense à le noter ailleurs un jour quand même ce serait plus pratique !
- 5898C218...
Le bzzzzt familier de la porte se déclencha et Amalia entra. En bonne sportive qu'elle était, elle snoba l'ascenseur pour lui préférer l'escalier et grimpa les marches jusqu'au 5ème étage. C'était droite ou gauche déjà ? Gauche. Oui c'était ça. Elle posa son lourd baluchon parterre et sortit le petit cup cake légèrement écrasé qu'elle avait prit le temps d'acheter à la boulangerie de l'aéroport de sa poche, sur lequel elle planta une bougie qu'elle alluma avec son briquet, puis frappa à la porte, tout sourire, impatiente de voir la tête qu'allait faire Inaé !
Dernière édition par Amalia Rankin le Mar 7 Avr 2020 - 18:37, édité 1 fois
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Re: Hands off ! [Inaé]
Mar 31 Mar 2020 - 18:33
Hands off !
— Amalia & Inaé
La journée avait mal commencé pour Inaé son mari John c’était levé de mauvaise humeur de très mauvaise humeur, cela signifiait que la blonde allait passer un mauvais moment et cela n’avait pas loupé a peine les yeux ouvert elle c’était mangé un coup de point, elle n’irait donc pas travailler aujourd’hui. Il faisait normalement attention à ne pas toucher son visage pour qu’elle puisse cacher les coups et avoir une vie tout à fait heureuse vue de l’extérieur mais aujourd’hui semblait être différent. Elle fut tirer par les cheveux jusqu’à la cuisine où il lui ordonna de faire le petit déjeuner et elle ne chercha pas à parler, elle savait ce qu’il mangeait et elle se dépêcha à faire ce qu’il fallait pour ne pas l’énervé encore plus peut-être qu’une fois son ventre rempli il s’apaiserait et s’excuserait.
Mais cela n’arriva pas, il ne se calma pas et il la frappa a peine l’assiette posé devant lui une fois de plus en plein visage, elle sentit du sang dégouliné il devait lui avoir touché l’arcade au vu de la localisation de la douleur et Inaé se retrouva au sol à gémir de douleur avant de l’entendre lui hurler de se relevé ce qu’elle fit dans les mauvais jour elle devait être un bon pantin un très bon pantin pour ne pas risqué de réellement y passer. Il quitta l’appartement trente minute plus tard, une douche prise et trois gifle envoyé pour aller travailler, elle allait avoir quelques heures de répit il allait rentré pour déjeuné il le lui avait dit et tout devrait être prêt pour son entré dans l’appartement. Elle ne prit donc pas beaucoup de temps avant de se mettre en branle elle passa par la salle de bain et prit une douche soignant son arcade comme elle le pouvait, et laissa tranquille son œil devenant bleu et gonflé elle ne pouvait rien pour lui.
Toute la matinée elle vaqua au rangement de la maison tout devait être parfait elle le savait depuis sept ans qu’elle était mariée à lui elle avait eut le temps de connaitre sa leçon de la moins bonne façon possible. Elle enchaîna ensuite avec le repas elle allait faire une purée et une blanquette elle savait qu’il aimait cela c’était son plat préférer et elle cherchait tout les moyens en sa possession pour l’apaisé et évité de passer un repas à se prendre des coups. Quand la porte s’ouvrit tout était fait, la maison brillait, le couvert était dressé et les assiettes chaude était posé sur la table elle n’approcha cependant pas tout de suite attendant de voir si il était calme ou non car sinon le simple fait de s’asseoir sans son aval pourrait lui coûter cher. Finalement il lui fit un signe de tête et elle souffla elle allait pouvoir manger correctement, elle ne se fit pas prier pour attaquer son repas et écouta ses excuses, ses lamentations et ne l’interrompit pas cela pourrait tout couper, même si elle connaissait se discours elle le connaissait par cœur elle ne l’avait que trop entendu et que trop cru jusqu’alors, aujourd’hui cela ne marchait plus mais elle ne le disait pas, elle ne pouvait pas le dire ni à son époux ni a personne car elle devrait assumé sept année de violence et de silence qui la rendait bien trop honteuse.
Et finalement il repartit travailler sans plus de violence et c’était un soulagement pour elle car elle venait à être soulagé quand elle ne recevait pas de coup ce qui était affreusement pathétique de son point de vue. Après un temps plus ou moins long elle quitta la table pour la débarrasser et rangea le tout se préparant ensuite pour la soirée, elle ne savait pas a quoi s’attendre et finalement il rentra beaucoup plus tôt que prévu et le repas ne fut pas prêt assez rapidement pour lui permettre d’échapper à une nouvelle colère, mais cette fois la vaisselle vola elle fut coupé au niveau du bras par les débris de verre et eut le droit à de nouveau coup, elle ne compta plus allongé sur le sol de sa cuisine quand on frappa à la porte. Enfin cela stoppa elle ne savait même plus où elle était quand la porte fut ouverte par son mari et que le ton de sa voix se fit alarmant quand il essaya de reconduire la personne sur le pallier. C’était sa chance ou jamais elle ne pouvait pas bouger mais elle pouvait parler et tout ce qui sortit fut deux petit mot juste assez fort pour être entendu. « A l’aide » Dans son état elle ne c’était même pas rendu compte que la voix qui répondait et se prenait le bec avec son époux était celle de sa meilleure amie.
MAY
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Re: Hands off ! [Inaé]
Mar 7 Avr 2020 - 19:36
INAE & AMALIA
HANDS OFF !
Amalia s'étonna un peu du temps que prenais Inaé pour ouvrir la porte et surveilla la cire qui coulait le long de la bougie. Viiiiiite ou ça allait finir sur le petit gâteau ! En général son amie était toujours super réactive et ne la faisait jamais attendre bien longtemps mais bon vu l'heure elle devait sûrement être à table. Lili avait prévu d'arriver pour le dessert donc elle ne devait pas être trop mauvaise en timing ! John avait un métronome dans le derche ! Tout devait toujours être super réglé avec lui c'était dingue et lorsque Lili séjournait ici ça avait le don de la rendre folle. En général, elle le calmait vite fait en mode " hé je suis en vacances alors molo !". Elle restait courtoise parce qu'il était le mari de sa meilleure amie mais clairement elle ne le portait pas dans son cœur. Il y avait quelque chose chez ce mec qui la dérangeait. Un sentiment qui s'était développé à mesure qu'elle apprit à le connaître. Quelque chose sonnait faux sans qu'elle puisse mettre le doigt dessus car sur le papier, il était en tous points parfaits. Bof sans doute son aversion légendaire pour l'amour et tous ces trucs bateaux qui lui faisait cet effet. Amalia avait tiqué lorsqu'Inaé lui avait annoncé être en couple, puis fiancée et enfin qu'elle allait se marier parce que c'était à des années lumières de ce qu'Amalia souhaitait pour elle-même. Elle ne comprenait pas cette envie des femmes de se lier à ce point à un mec pour la vie entière. C'était super anxiogène comme truc ! Ça la dépassait. Mais bon Inaé aimait John et avait des paillettes dans les yeux lorsqu'elle le lui avait présenté et chaque fois qu'elle était venue chez eux, la militaire avait pu voir qu'il était très attentif à sa meilleure amie. Du coup, elle mordait sa langue et l'acceptait. Avec le temps elle avait même fini par l'apprécier. D'une certaine façon parce que la mania du contrôle franchement, très peu pour elle. Elle avait assez de despotes obsédés par l'ordre et le timing à l'armée pour en subir un durant ses congés.
Derrière la porte, la jeune femme était toute excitée. Elle avait trop hâte de voir Inaé ! Elles parlaient souvent toutes les deux par téléphone dès que Lili avait deux secondes, mais elles se voyaient beaucoup plus rarement malheureusement. Plusieurs mois étaient passés déjà depuis la dernière fois qu'elles s'étaient retrouvées. Enfin, elle entendit le mécanisme de la serrure et brandit le cup cake devant elle :
- Surpriiiiiiiiiiiiiiiiiiiise ! clama-t-elle tout sourire avant de se rendre compte qu'elle n'était pas face à Inaé, mais à son mari. - Amalia mais t'étais pas supposée arriver demain ? - Bah sympa l'accueil ! Je voulais surprendre Ina pour son anniversaire. C'est quoi cette tête t'as l'air bizarre.
Super bizarre même. Lili fronça ses sourcils, suspicieuse.
- Elle n'est pas là elle est sortie tu l'as manqué de peu ! - Ah. Bah ça fait rien dis moi où elle est je vais aller la rejoindre.
Lili souffla la bougie et remit le gâteau dans sa poche avant de récupérer son baluchon, s'avançant pour entrer.
- Je vais poser mes affaires dans la chambre. - NON ! lui barra-t-il la route, son bras en travers de la porte. - Quoi non ? Je vais pas me balader avec ça, ça pèse un âne mort, allez bouge ! Et pourquoi t'es pas avec elle le jour de son anniversaire ? - Je suis rentré tard. Je pensais le fêter plutôt demain avec toi.
Ok... Crédible. Pourtant, pourquoi elle avait le ventre qui se tordait ? C'était bizarre... Lili avait un instinct sur développé. Avec l'armée on lui avait apprit à aiguisé ses sens afin d voir l danger où il était insoupçonné, vertu essentielle sur le terrain comme elle souhaitait être affectée en déploiement plus tard... et là un truc la chiffonnait. Déjà c'était étrange que son amie ne lui ait pas dit qu'elle sortait faire la fête, au moins autant que de laisser son John derrière... Lili jeta un œil à l'intérieur et aperçu malgré le faible entrebâillement de la vaisselle brisée. John se décala afin de lui boucher la vue.
- J'ai été un peu maladroit rien de méchant. Je vais aller poser tes affaires, prit-il son sac. - John me prends pas pour une conne il se passe quoi ? Elle est où Inaé !? - A l'aide...
Amalia se figea en entendant la voix de son amie, glacée. Elle planta son regard dans celui de l'homme et le bouscula violemment de l'épaule pour entrer. Sortie hein ? Putain mais c'était quoi ce bordel ?!
- Amalia ! - Ina !? In... PUTAIN INA !
La militaire se précipita auprès de son amie qu'elle venait dé découvrir étendue dans la cuisine au milieu de bris de porcelaine et s'agenouilla à ses côtés avant de la prendre dans ses bras. Bordel mais c'était une blague ou quoi ? Il s'était passé quoi ? Comment elle pouvait être dans cet état ?!
- Hé tu m'entends ? la retourna-t-elle avec précautions. C'est Lili regarde-moi !
L'esprit d'Amalia encore choqué par l'image dépeinte sous ses yeux, ne faisait pas encore le rapprochement avec l'époux de son amie et heureusement pour lui. Seul Inaé comptait.
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Re: Hands off ! [Inaé]
Dim 19 Avr 2020 - 17:28
Hands off !
— Amalia & Inaé
Quelqu’un se trouvait à la porte, c’était tout ce que la jeune femme réussissait à penser et elle était là allongée sur le sol de sa cuisine non loin d’elle des débris de vaisselle, elle devait faire quelque chose, oui mais quoi ? Tenter de se relevé elle ne savait pas si son corps suivrait et puis une nouvelle fois quoi ensuite une fois debout ? Elle ne pouvait franchir la porte comme si de rien était il bloquait terriblement l’encadrement du peu qu’elle voyait ici. Crier elle pourrait sans doute pour attiré l’attention mais qui lui garantissait que la personne de l’autre côté de la porte allait lui porter secours et ne pas la laisser se faire massacrer comme si tout était normal. Inaé se savait fautive elle l’avait énervée une fois de plus sans trop pouvoir évité de le faire ne sachant jamais à quoi s’attendre et n’étant finalement jamais à la hauteur. Inaé fit le choix d’appeler à l’aide elle ne pouvait plus continuée ainsi elle avait encaissé durant sept ans et là sa limite était atteinte elle allait finir par mourir si elle continuait ainsi et elle n’était pas suicidaire, elle aimait John de tout son cœur et de toute son âme mais son instinct de survie la poussait a appeler au secours sans être certaine d’être entendue elle avait parler doucement et sur le pallier la tension semblait monté elle ne voulait pas que la personne de l’autre côté énerve John car si elle n’était pas entendue et secourue cela allait encore lui retomber dessus, elle prenait pour tout, les gens sur la route énervant, les gens au travail énervant, l’enfant de la voisine bruyant, tout était toujours sa faute alors là il pourrait lui en vouloir d’avoir fait trop de bruit si il s’agissait d’un voisin.
Quand elle entendit des pas dans l’appartement elle ferma les yeux elle n’avait pas tout suivit plongé dans ses pensées et son inquiétude et elle avait peur de se trouvé une nouvelle fois confronté à son bourreau sans pouvoir se défendre ou s’échapper, mais la voix qui lui parvint aux oreilles n’était pas masculine et elle la connaissait alors elle ouvra les yeux rencontrant le regard bleu de sa meilleure amie, loin de pétiller comme à son ordinaire il était fou d’inquiétude et elle savait en être la cause ce qui lui broya le cœur. Elle ne lui avait jamais rien dit pour ne pas la faire souffrir et lui provoqué ce genre d’inquiétude et voilà que là aussi elle échouait elle n’était pas capable de protéger sa meilleure amie et les larmes se mirent à couler sur ses joues sans qu’elle ne puisse parler pour s’expliquer.
« Sauve moi de lui s’il te plaît » Ce fut tout ce qu’elle réussit à articuler entre deux sanglots et trois gémissement de douleur elle voulait se retrouvé le plus loin possible de son époux ayant peur qu’il s’en prenne a Lili pour avoir découvert son secret, la brunette serait sans doute bien plus a mène de se débrouiller contre lui et de se défendre elle était une militaire après tout elle était entraîné à combattre contre des hommes armé ou non elle pourrait l’aider à sortir de là et a ne plus jamais y revenir cela serait difficile mais elle n’était plus tout de seule pour affronter cette noirceur qui lui faisait peur et qu’elle n’avait pas la force de combattre. « Je savais que tu me sauverais un jour » Lili était la seule à venir chez eux, parce que son boulot rendait difficile le fait de la voir en dehors de ses permissions et qu’Inaé ne pouvait pas forcément s’échapper pour aller sur le sol américain depuis son mariage, elle l’avait fait mais seulement en présence de son époux et n’avait rien pu faire pour lui échapper. Aujourd’hui c’était sans chance et elle devait la saisir sinon elle finirait rapidement six pied sous terre il ne prendrait pas le risque de finir en prison elle le connaissait que trop bien. Lili était sa lumière, sa sauveuse et son espoir elle avait souvent rêver d’avoir le caractère de la brunette, sauvage et rebelle mais forte et combative elle l’avait soutenue lors de arrivée dans l’armée quand les doutes avait fait leur apparition et jamais elle n’avait baissé les bras faisant tout pour montré à chacun qu’elle était aussi voir plus forte que les hommes de son entourage, elle ne méritait sans doute pas une amie pareille quand elle voyait ce qu’elle était devenue. .
Inaé se disait que la douleur la faisait un peu délirer elle ne savait pas tellement si elle parlait à voix haute ou si elle pensait, si Lilibelle avait pu entendre ce qu’elle pensait à son sujet ou si elle devrait un jour le lui dire de vive voix pour lui faire savoir tout l’amour qu’elle lui portait. Elle n’avait plus conscience de grand-chose de ce qui se passait autours d’elle dans l’appartement en désordre, et dire qu’elle avait passer sa journée à tout rangé, tout laver, elle en avait oublié son anniversaire, aujourd’hui elle avait une année de plus, aujourd’hui sa vie aurait pu se terminé sur le sol de sa cuisine dans la solitude et l’indifférence de beaucoup. Aujourd’hui son calvaire prenait fin et une nouvelle page de son histoire commençait mais ça elle ne percutait pas encore totalement. « J’ai mal … si mal » La douleur lui brouillait l’esprit, les sens aussi elle ne savait plus tellement si on la touchait ou non son corps souffrait entre la raclée du matin et celle de se soir ses muscles criait aux aussi au secours, heureusement qu’elle était maquillé et qu’elle avait camoufler autant que possible ce qu’elle avait pris dans le visage cela aurait sans doute ajouté au choc de Lili et elle ne voulait pas ça même si pour le coup elle était bien partie pour la choquer et pas dans le bon sens du terme.
MAY
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Re: Hands off ! [Inaé]
Sam 25 Avr 2020 - 1:55
INAE & AMALIA
HANDS OFF !
Lili avait vu des choses choquantes dans sa vie. En tant que militaire de terrain, elle avait été confrontées à des images que même elle peinait encore à décrire tant elles l'avaient marqué à vie et continuaient même parfois de la hanter. L'Armée l'y avait préparé bien sûr, mais aucune vidéo ni aucune photo ne pouvait traduire la réalité de l'horreur de certaines visions... Amalia n'oublierait jamais par exemple son arrivée dans ce village au milieu de la jungle où elle était arrivée avec son équipe pour une mission d'aide aux civiles qui au final avait mal tourné... L'endroit avait été sauvagement ravagé et avant Djibouti, avant Julius criblé de balle qui s'écroulerait un jour devant elle dans plusieurs années, c'était le souvenir qui la faisait toujours frissonner. Pourtant de cette scène d'horreur, Amalia avait réussi à tirer son parti. Elle n'avait pas eu le choix de toute façon. C'était le job. Elle avait réussi à se dominer et à laisser de côté son humanité pour laisser parler son devoir. Elle avait porté ces corps sans vie. Ces enfants estropiés ou défigurés. Elle avait du supporter les cris de désespoir de familles déchirées. Les plaintes d'une femme violée laissée pour morte ensanglantée. Mais elle y avait fait face. Qu'importe la dureté, qu'importe à quel point ça avait pu lui serrer le cœur, elle n'avait pas laissé son empathie la dominer et la priver de ses moyens. Elle ne pouvait pas. On ne flanchait pas sur un terrain aussi hostile et souvent pour s'en sortir et ne pas devenir taré, il fallait éteindre son cerveau. Le soir une fois de retour au camp avant même de sauter à la douche, elle avait fini sous la tente réservée au sport afin de se défouler et laisser sortir la colère qui vibrait dans ses veines à cause de ce qu'elle avait vu. C'était son métier, c'était récurant, elle avait déjà été et serait témoin de scènes comme ça encore d'autres fois très probablement, ça ne rendait pas tout ça plus facile à accepter pour autant. Elle devait s'endurcir et se tenir prête ! Car après tout ce qu'elle souhaitait plus que tout au monde était de partir en déploiement en zone de guerre. Elle verrait sans doute pire là bas. Et elle serait prête.
En revanche, rien jamais n'aurait pu la préparer à supporter ce qui se dessinait là sous ses yeux. Son cerveau ne parvenait pas à rationnaliser ni à réaliser ! C'était trop irréel. Trop impossible pour être vrai ! Choquée, la boule au ventre comme jamais elle n'en avait éprouvé jusqu'alors, Lili s'était jetée sur son amie étendue sur le sol, reppliée sur elle meme au miliu de débris épars. Putain son coeur cognait à mille à l'heure ! Elle ne comprenait pas ! Il était en train de se passer quoi là ? Il s'était passé quoi ?! Aucun entrainement aussi commando fut-il n'aurait pu lui apprendre à dépasser la sensation qui comprimait sa poitrine à l'en faire suffoquer. Elle appela Inaé en la retournant face à elle, cherchant à la faire réagir.
- Inaé ! cria-t-elle encore en lui tapotant doucement le visage afin de la faire réagir. Ouvre les yeux putain !
Le regard d'Amalia était partout sur son amie, désemparé. Elle semblait si abîmée que la militaire ne savait pas par où commencer mais déjà, elle voulait la voir consciente ! Et lorsque ce fut enfin le cas, la jeun femme soupira en fermant ses yeux de soulagement. Bordel de merde elle lui avait flanqué une peur à s'en chier dessus ! Rapidement, elle retira sa veste et la plaça sous la nuque de sa meilleure amie, reprenant le dessus sur ses émotions.
- Bouge pas ok ? je vais m'occuper de toi.
Son mental dépassa son inquiétude à présent qu'Inaé avait ouvert les yeux et avant de faire quoique ce soit d'autre, Lili vérifia les constantes d son amie et évalua son corps afin d'établir la liste de ses blessures. Merde mais comment elle s'était mise dans un état pareil ?! Qu'est-ce qui l...
- Sauve moi de lui s'il te plait... - Quoi ? De qui ? De qui tu veux que j'te sau...
Amalia blêmit et releva lentement ses yeux hésitants vers John qui venait de refermer la porte d'entrée et dont elle entendait les pas raisonner sur le plancher de l'appartement... Non... Elle devait se faire des films et mal comprendre ce que voulait dire sa meilleure amie, c'était pas possible autrement. Si John lui faisait du mal, elle l'aurait su. Elle le saurait ! Inaé le lui aurait dit ! Forcément ! Jamais elle ne lui aurait caché un truc pareil !
- Te sauver de qui ? De qui tu parles ? Inaé ! Calme toi respire je suis là, c'est ok, la serra-t-elle contre elle afin de l'apaiser de son mieux.
Putain jamais elle l'avait vu dans un tel état de peur et de larmes ! Lili se sentait totalement perdue et dépassée tant elle était à des années lumières de s'imaginer une soirée pareille lorsqu'elle avait débarqué plus tôt pour surprendre sa pote !
- PUTAIN JOHN APPELLE LES SECOURS MERDE ! - Je savais que tu me sauverais un jour...
WAIT ! Temps mort deus secondes là... Il lui avait dit qu'elle... n'était pas là. Qu'elle était sortie... Il n'avait pas voulu qu'elle entre poser son sac dans sa chambre où elle dormait chaque fois qu'elle venait en visite... "Sauve moi de lui"... Lili se figea à mesure qu'à présent le premier choc passé qui l'empêchait d'analyser, elle remettait les pièces du puzzle en place. Ses yeux bleus se durcirent soudain alors qu'elle sentait la fureur monter en elle.
- C'est toi qui lui a fait ça ?
Le ton de sa voix était calme. Dangereusement calme. Bien trop pour prévenir quelque chose de bon se profilant... Amalia était d'un tempérament explosif. Elle était le feu et lorsqu'elle avait une émotion à sortir, en général elle la laissait exploser sans filtre mais là ? Elle était au dessus de cet état. Ses poings serrés à s'en faire saigner les paumes, elle se releva et passa par dessus le corps de son ami afin de se mettre entre elle et son mari, puis avança vers lui, son visage fermé et tendu comme jamais.
- RÉPONDS-MOI PUTAIN ! flanqua-t-elle un coup dans un vase près d'elle qui vola se briser plus loin tant elle commençait à peiner à se contenir. - Tu sais rien ! Elle l'a cherché elle m'a provoqué ! Je me suis défendu ! J'ai pas mesuré ma force c'était un accident !
Amalia dégomma une plante d'un violent coup de pied. Elle allait le buter ! Sérieux elle allait le défoncer ! Il pensait vraiment pouvoir lui faire croire ça ?! Furibonde, la militaire avançait vers John qui même si il la toisait de toute sa hauteur, reculait. Une Amalia en colère franchement on n'avait pas trop envie de s'y frotter et jamais de sa VIE elle n'avait été si fumasse ! Il devait avoir peur pour son cul si ce n'était pour sa vie, et BORDEL il avait raison !
Inaé était un petit gabarie de femme ! Elle voulait lui faire gober qu'elle s'en était prise à lui et qu'il l'avait mise dans un état pareil pour se protéger d'elle ?! Il faisait deux fois sa taille putain !
- Si tu me touches Amalia... - Qu'est-ce que t'as ? T'as peur ?! Tu vas m'exploser la vaisselle sur la gueule à moi aussi ?! HEIN !?
Elle feinta de faire un pas plus franc vers lui et John se décala vivement, mettant la table entre eux. Amalia n'avait qu'une envie, lui écraser ses poings sur la tronche jusqu'à ce que même sa mère ne puisse plus le reconnaître ce ramassis de résidu de fond de capote fini à la pisse ! Son espérance de vie ne faisait que diminuer à mesure que les secondes défilaient ! Mais pour autant, malgré sa colère incommensurable et son irrépressible envie de meurtre, Amalia n'oubliait pas la Loi... Elle était la Loi de par son métier et même si elle rêvait de la contourner pour les bienfaits de l'humanité qui se porteraient bien mieux sans un connard pareil, elle ne risquerait pas son job et encore moins le fait de se voir contrainte de laisser Inaé entre ses mains parce qu'elle aurait vrillé trop vite sans penser, pour avoir laissé sa rage la dominer... Il fallait que ce soit lui qui fasse le premier geste et non elle.
- Qu'est-ce qui t'arrive John ? Ça te plait plus de frapper une femme ?! T'as perdu tes couilles ou t'as peur que je te les broie ?! - Barre-toi Amalia ! - Si je sors d'ici c'est avec ton putain de scalpe !
C'est alors qu'elle tiqua sur un détail. Un détail qui vint la percuter et la transformer en véritable furie à la rendre folle : la vision du sang de son amie sur les poings de son mari ! Ok adieu sa retenue et fuck la Loi ! Muée par la colère qui vibrait en elle et faisait pulser son sang dans ses veines bien plus que son cœur, avec une agilité et une vivacité déconcertante, la jeune femme ne s'embarrassa pas à faire le tour de la table. Sans plus aucune maitrise sur elle-même, elle passa carrément par dessus et se retrouva face à un John médusé qui ne s'y attendant pas du tout, se retrouvait plaqué contre le mur, immobilisé par une prise dont Lili avait le secret et usait avec un peu plus de puissance que nécessaire... Il gémit et se tordit contre elle qui l'entravait en le toisant de son regard haineux.
- Je te touche que d'une main et tu couines ? REGARDE-LA PUTAIN !
Elle allait le tuer ! Elle le jurait, elle allait le faire ! Arriverait ce qui arriverait mais là elle état trop hors d'elle pour parvenir à se raisonner et à s'arrêter ! Tant et si bien qu'elle leva son poing et l'abattit de toutes ses forces sur le visage de son "beau frère" qui s'écroula au sol en se comprimant le nez. Si il pensait qu'elle allait s'arrêter là il se gourait ! Prise dans ses pulsions meurtrières, Amalia s'installa à califourchon sur lui et armant son coup à nouveau, avant d'entendre gémir derrière elle. Reprenant corps avec la réalité, elle lâcha John comme si il était la chose la plus immonde au monde et retourna en courant jusqu'à son amie qu'elle prit dans ses bras afin de la faire se redresser. Elle la portait plus qu'elle ne la soutenait tant elle était mal en point, mais Amalia pouvait marcher pour deux. Elle marcherait toujours pour elle si il le fallait...
- C'est ma femme ! Tu peux pas l'emmener ! Inaé !
Ouh putain qu'on lui donne la force de ne pas redéposer son précieux fardeau pour retourner achever ce qu'elle avait commencé ! Elle était réellement à deux doigts de le faire ! Ce ne fut que le contact de son ami contre elle qui l'en dissuada mais il ne fallait pas que ce salop pousse trop sa chance ! Lili récupéra son baluchon ainsi que le sac à main de son amie qu'elle chargea sur son épaule, piqua les clés de la voiture sur le comptoir et entraina sa meilleure amie vers la sortie.
- INAE ! - Regarde la bien John parce que je te jure que c'est la dernière fois que tu la vois !
Lili claqua la porte, la ferma à clé et défonça la poignée histoire de retarder John si jamais il décidait dans un excès de stupidité de les poursuivre. Elle s'empressa ensuite d'appeler l'ascenseur qui les mena au parking de l'immeuble. La militaire joua avec clic de la clé afin de faire réagir la voiture. Heureusement elle était garée juste à côté d'elles. Elle aida Inaé à monté, balança son sac à l'arrière et démarra fissa ! Elle ne savait pas vraiment où elle les emmenait, mais elle y allait pied au plancher !
Au bout de plusieurs minutes de route sans un mot le temps de se calmer, Amalia bifurqua et alla s'arrêter devant un hôtel plutôt luxueux. L'autre dégénéré les chercheraient sûrement dans un endroit moins étoilé que celui-ci car sa femme était partie sans argent et qu'il connaissait le peu de goût de la militaire pour ce genre d'endroit. C'était donc parfait. Elle se hâta d'aller booker une chambre, puis conduisit Inaé en douceur à l'étage, avant de la faire s'allonger sur le lit. Elle était en sécurité à présent. Elle était là et elle veillait sur elle. Elle la protégeait.
Mais putain qu'est-ce qu'elle était furax ! Enfin bon c'était pas le moment de pourrir sa pote pour ne rien lui avoir dit là tout de suite. Elle avait besoin de soins. Amalia sortit sa trousse de premiers secours de son sac, puis s’essaya près d'Inaé, dont elle commença en douceur à retirer les vêtements, avant de panser ses plaies.
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Re: Hands off ! [Inaé]
Ven 8 Mai 2020 - 16:24
Hands off !
— Amalia & Inaé
Inaé était déphasée, totalement déphasée, désorienté elle ne savait plus tellement où elle était, où elle avait mal, qui lui parlait, elle avait simplement réussit à prendre conscience qu’elle n’était plus seule avec son bourreau mais qu’Amalia sa meilleure amie était a ses côtés. Elle ne devait pas voir la brunette aujourd’hui et celle-ci étant militaire il était réellement surprenant qu’elle soit là et l’espace d’un instant Inaé se demanda si elle ne l’imaginait pas, son esprit douloureux pouvait faire une sorte de délire, voyant quelqu’un capable de l’aider alors qu’elle n’était pas là, mais elle ne pouvait pas inventé le toucher qu’elle ressentait. L’anglaise tenta de lui faire comprendre ce qu’il c’était passer pour qu’elle puisse lui venir en aide mais cela n’était pas facile la douleur l’embrouillait réellement et si dans sa tête le message paraissait très clair cela ne l’était pas vraiment pour quelqu’un qui les connaissaient et les pensais fou amoureux l’un de l’autre et heureux.
La blonde perdit le contact physique et son attachement avec ce qu’il se passait autours d’elle plus personne ne l’a maintenait en lien avec sa réalité et elle ne prit par conscience de ce qui se passait dans l’appartement elle ne voyait pas l’affrontement entre son époux et sa meilleure amie, elle entendait comme un bruit de fond, des bruits sourds qi lui donnèrent envie de bouger pour voir ce qu’il en était, son corps la lâcha alors qu’elle fit la forme trouble de son amie faisant face à celle de son époux et bourreau depuis sept ans mais elle n’arrivait pas à voir ce qui se tramait entre les deux. Inaé avait peur, elle connaissait les capacités de défense de la brune qui était clairement capable de détruire physiquement mais elle avait peur quand même parce qu’elle connaissait parfaitement le caractère emporté de John et sa capacité à réduire à néant toute volonté de défense, il suffisait qu’elle se regarde elle-même, il y avait bien longtemps qu’elle avait cessé de se défendre contre les coups préférant les laissé pleuvoir pour que cela termine plus vite. Le fait de tenter de bouger l’avait fait gémir de douleur elle était sans doute un peu trop têtue a ne pas s’occupé d’elle-même pour faire attention aux autres.
D’un coup elle se retrouva reconnectée a la réalité quand Amalia revint à elle et sembla décidée à lui faire quitter l’appartement une bonne fois pour toute, elle ne savait pas où elle l’emmenait elle n’était pas tellement consciente de ce qu’il se passait elle sentait qu’elle changeait de lieu. Elle avait prit la voiture même bon sang c’était bizarre toute ses sensations était différente, enveloppé dans du coton, elle avait déjà été passagère d’une voiture, endormie, bourrée, cela ne lui avait jamais donné l’impression qu’elle avait là, et elle ne pouvait pas l’exprimer parler lui faisait si mal. Dans un coin de sa tête la blondinette commença a chercher quelle blessure elle possédait, au vu de ses douleurs elle situait les zones les plus touchés, les côtes avaient prit elle le savait cela expliquait ses douleurs quand elle respirait et elle parlait, ses jambes et bras avait prit aussi quand elle avait essayé de se protéger pour le reste elle ne savait pas tellement et comptait sur Amalia pour l’aider.
Quand elle sentit un truc tout mou et moelleux dans son dos elle souffla de bonheur, le transport avait été douloureux et long a ses yeux et se retrouvé a l’abris dans le calme et sur quelque chose de tout doux lui faisait le plus grand des biens, elle tenta de savoir où se trouvait exactement Amalia par rapport à elle et souffla.
« Suis désolé Lili … désolé »
Elle ne savait pas pourquoi elle était désolé, un tout sans doute, désolé de n’avoir rien dit, désolé d’avoir été faible, désolé de ne pas avoir fait les choses autrement, désolé que tu me vois comme ça aussi sans doute, c’était une pensée qui revenait dans sa petite tête douloureuse, l’image qu’elle renvoyait la dégoûtait totalement, elle avait toujours tout fait pour donner le change et paraître forte et tout avait volé en éclat, joyeux anniversaire Inaé, le karma c’était bien foutu de sa tronche. Sans s’en rendre compte les larmes c’était mise à couler sur ses joues elle prenait conscience de tout ce qui c’était passé et ses nerfs lâchait elle avait vécu dans la crainte et la douleur durant beaucoup d’année
Inaé attrapa le bras de la brunette et la força a la regarder elle savait qu’elle allait entendre hurler dans pas longtemps la brune n’était pas la définition même de la patience et elle n’allait sans doute pas se contenir longtemps peut-être que si elle faisait ça rapidement elle ne se sentirait pas trop mal et cela soulagerait la militaire.
« Vas-y cris moi dessus ça te fera du bien .. »
Inaé mentirait si elle disait ne pas avoir imaginé se jour mille et une fois, la déception qu’elle allait causé l’avait paralysé au point qu’elle n’ose pas en parler, aujourd’hui sa faiblesse lui revenait au visage et elle devait l’affronté.
« Je devrais pas aller a l’hôpital ? »
Cela serait sans doute dangereux si John la cherchait mais cela lui permettrait d’avoir accès à des soins et de pouvoir avoir un soutient psychologique en plus de la présence de son amie enfin elle ne savait pas elle ne se rendait pas bien compte de sa situation. L’anglaise détesté l’idée d’être un poids pour quelqu’un elle avait toujours été indépendante, mariée en étant a peine majeur elle avait bossée comme une folle pour réussir en école d’infirmière et avait trouvé rapidement un très bon poste pour pouvoir partager les frais de la vie quotidienne et ne pas être une femme dépendante d’un homme et finalement elle était devenue pire que ça elle était devenue une femme soumise, un pantin, et elle se haïssait de c’être elle-même imposé ça.
MAY
gare à la crise de la quarantaine
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Re: Hands off ! [Inaé]
Dim 31 Mai 2020 - 16:23
INAE & AMALIA
HANDS OFF !
Amalia était une boule de nerfs en fusion. Elle évoluait dans la chambre d'hôtel plus tendue qu'elle ne l'avait jamais été. Son corps tremblait d'une rage qu'elle ne se connaissait pas et elle aurait pu se briser la mâchoire tant elle serrait ses dents afin de tenter de contenir la colère folle qui ravageait ses entrailles. Assise sur le lit près d'Inaé, elle ouvrit la trousse de premier secours afin de préparer de quoi la soigner mais son regard était loin d'être à la hauteur du calme illusoire de son silence. Ses yeux pourtant si clairs étaient sombres et fulminants. Elle avait la sensation que si on la touchait ou l'effleurait, elle allait faire exploser le quartier tant elle était à fleur de peau et gorgée de fureur !
- Suis désolée Lili... désolée...
PUTAIN ! Amalia inspira comme elle le put, crispée et secoua son produit désinfectant avant d'en imbiber une compresse. Elle tremblait bordel ! ELLE, elle tremblait ! Elle n'était pas familière de ce genre de trucs ! La militaire n'avait jamais été du genre à s'émouvoir de la sorte. Elle était impulsive et téméraire ! L'émoi du corps n'était pas une chose qu'elle avait beaucoup expérimenté dans sa vie car elle avait toujours été du genre à écouter ses pulsions, qu'elles furent bonnes ou mauvaises. Elle ne se bridait jamais ! L'armée lui avait appris à se contenir mais ne l'avait pas changé pour autant de ce côté là. Lili était une échappée d'air incontrôlable. Mais là elle se retenait si fort que c'était comme si son corps contenait trop et était sur le point d'imploser. Elle ne le voulait pas pourtant, aussi dur que ce fut pour elle. Pour toute autre personne qu'Inaé, Amalia aurait sûrement pété un câble et hurlé en retournant tout le mobilier mais elle était en train de pleurer et était à l'évidence plus que mal en point. Elle ne pouvait pas l'engueuler et se lâcher sur elle comme tout son être la suppliait pourtant de le faire. Elle ne pouvait pas lui hurler sa colère au visage alors qu'elle venait de se faire battre si violemment par son mari et qu'allongée sur ce lit, elle semblait si démunie et détruite. La militaire voulait réconforter son amie. Elle le voulait vraiment car la voir souffrir et pleurer ainsi lui fendait le cœur autant que l'âme mais elle ne le pouvait pas. Pas tout de suite. Si elle disait le moindre mot, elle allait éclater avec une violence qui lui faisait peur d'avance et qu'elle n'était pas certaine de pouvoir maîtriser. Hors encore une fois, elle refusait de s'en prendre d'avantage à Inaé que son connard de mari ne l'avait déjà fait... Alors elle se tut. Elle prit son portable et une fois son amie dénudée, elle prit des photos et vidéos en masse sous tous les angles histoire d'avoir de quoi fournir un bon gros dossier bien chargé à la police concernant John. Parce que putain ce sale enfoiré n'allait clairement pas s'en sortir comme ça elle allait y veiller !
- Vas y crie-moi dessus ça te fera du bien... Je devrais pas aller à l'hôpital ?
Amalia ramena son regard fulminant vers sa meilleure amie et serra son poings autour de son portable qu'elle reposa sur la table de chevet. Lui crier dessus bordel elle en crevait d'envie oui ! Elle voulait lui hurler dessus et la secouer dans tous les sens en lui demandant pourquoi elle ne lui avait rien dit ! Pourquoi elle lui avait caché un truc pareil ! Elle était supposée être sa meilleure amie merde ! Elle était supposée pouvoir se confier à elle ! Pourquoi elle avait gardé un tel secret ! Depuis combien de temps ça durait putain !
- Inaé s'il te plait, me parle pas.
Pas toute de suite. Pas maintenant. Elle ne pouvait pas. Elle était incapable de tenir une conversation là tout de suite. Elle allait tout dégommer et risquait dire des choses qu'elle regretterait et que son amie n'avait clairement pas besoin d'entendre. Elle devait se sentir assez mal comme ça sans qu'elle n'en rajoute et avant de dire quoique ce soit, Amalia devait se calmer. C'était vital. Il fallait qu'elle redescende en pression. Putain de merde elle-même avait envie de pleurer ! Elle qui ne pleurait JAMAIS sentait les larmes affluer et brûler ses yeux ! Elle prit le combiné de la chambre et appela la réception pour faire monter un médecin. L'avantage de ce genre d'établissement ultra luxueux, était qu'il y avait absolument tout sur place. Elle n'avait pas voulu amener Inaé à l'hôpital de peur que John ne les y cherche en premier et elle avait prit soin avant de sortir son amie de l'appartement de vérifier qu'elle n'était pas en pronostique vital engagé. Dans son malheur, Inaé avait eu beaucoup de chance car à part sans doute quelque côtes abîmées, elle n'avait rien de "grave". Le médecin le confirmerait bien sûr mais ce qu'Amalia attendait surtout de lui était une attestation de sa part sur l'état catastrophique de son amie qu'elle pourrait ajouter aux preuves qu'elle avait déjà.
Il ne fallut que quelques instants au médecin pour frapper à la porte. Amalia posa la compresse avec laquelle elle avait commencé à nettoyer le sang qui maculait sa meilleure amie et alla ouvrir. Le petit homme bedonnant se hâta vers le lit visiblement choqué par la vision qui s'offrait à lui. La militaire s'adossa au pied du lit assez loin pour le laisser travailler, mais assez près pour que son amie puisse voir qu'elle était toujours là. Elle avait beau être fâchée contre elle, elle tenait néanmoins à la rassurer et à lui montrer qu'elle était là. Qu'elle serait toujours là. Le médecin posa ses questions à sa patiente, puis prit lui même des photos :
- Je vais vous laisser de quoi soulager la douleur. Je lui ai injecté de quoi l'apaiser. Si vous avez besoin appelez moi directement voici ma carte. Je vous ferai parvenir ma conclusion très détaillée de mon constat médical dans les plus brefs délais et si besoin s'en fait, je viendrai témoigner.
Amalia hocha la tête, toujours incapable d'aligner deux mots puis le raccompagna... avant de claquer la porte et de revenir s'asseoir. Elle récupéra ses compresses pour panser ses plaies. Elle aurait aimer pouvoir nettoyer sa culpabilité aussi facilement qu'elle faisait disparaître le sang du visage d'Inaé putain...
- Depuis quand ça durait ? Pourquoi tu m'as rien dit putain ?! Je t'aurais aidé ! Je t'aurais protégé putain tu le sais tu...!
Bordel ce que c'était dur pour elle de se contenir. Elle voulait tellement hurler ! Elle se sentait presque trahie... Inaé avait-elle une idée de ce qu'elle ressentait ? De ce qu'elle lui faisait éprouver ? Putain elle n'avait rien su de tout ça ! Pourquoi elle ne l'avait pas laissé être là pour elle ?! Pourquoi est-ce qu'elle ne lui avait pas fait confiance ?! Depuis combien de temps sa meilleure amie subissait-elle ça toute seule dans son coin ?! Amalia était furax contre son amie d'avoir gardé un tel secret, de ne rien lui avoir dit mais plus encore, elle était dans une rage folle contre elle-même. Car elle n'avait rien vu... Elle n'avait jamais rien vu...
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Re: Hands off ! [Inaé]
Mer 10 Juin 2020 - 15:57
Hands off !
— Amalia & Inaé
Les deux femmes étaient donc dans un hôtel la blonde était allongée sur le lit incapable de bouger et la brune tournait autours sans trop qu’Inaé ne sache ce qu’elle était entrain de faire, en tout cas elle sentait sa tension et elle voulait que Lili puisse se libérer de la colère qu’elle ressentait et Inaé savait qu’une partie de celle-ci était dirigé vers elle pour ne pas lui avoir dit plutôt qu’elle était une femme battue par son époux. Bien souvent l’entourage ne comprendrait pas la honte qui habitait la personne battue et touché dans son amour propre et dans sa fierté. Surtout qu’elle se pensait réellement le mérité, être coupable et qu’il était dans son bon droit de lui faire ça alors à quoi bon le raconté, s’en plaindre ou quoi que ce soit de ce genre là, pour elle c’était normale elle était une mauvaise épouse il fallait bien lui apprendre. Mais Lili ne semblait pas prendre ça en compte elle ne voulait pas l’entendre, et Inaé retomba dans le silence comme cela lui était demandé, elle ne savait pas quand elle était devenue aussi soumise a se taire quand on le lui disait pour ne pas mettre plus en colère, pour faire ce qu’on lui disait tout simplement sans chercher à se rebeller quand cela n’était justifié ou nécessaire.
Finalement elle entendit une nouvelle voix dans la chambre et elle eut un peu peur avant de comprendre qu’il s’agissait d’un médecin qui venait l’ausculter, bon au moins elle allait avoir le droit a un avis médical cela la rassurait un peu. Elle se laissa faire sans prononcer un mot, ne répondant à aucune question posé elle ne devait pas parler Lili l’avait dit et elle allait le faire gardant même pour elle ses gémissement de douleur suite au manipulation du médecin qui devait chercher où elle avait mal et à quel point afin de pouvoir l’aider par la suite. Le médecin lui avait fait une piqûre elle l’avait sentie dans son bras cela la plaçait un peu dans une sorte de cocon de douceur c’était très agréable elle aurait dû y pensé plutôt elle était infirmière elle aurait pu se faire elle-même son injection et se serait évité plein de soirée, nuit, journée, de douleur à ne pouvoir rien faire. Le bon docteur sortit de la chambre et finalement la jeune femme revint vers elle lui posant des questions qui apporterait des réponses qui ne serait sans doute pas plaisante à entendre pour elle.
La blonde devait répondre elle le savait, elle lui devait bien ça après lui avoir caché durant autant de temps qu’elle subissait tout ça. Mais elle ne savait pas par où commencer, devait-elle simplement répondre à ce qu’elle lui demandait ou entré un peu dans les détails, si elle lui disait que cela avait commencé dès le mariage, enfin a ce moment là durant la première semaine d’union comme si il avait gagné le droit de la détruire maintenant qu’elle portait son nom.
« Depuis notre mariage … j’avais honte Lili tellement honte de ne pas réussir mon mariage … J’étais persuadée d’être responsable et de le mérité je voulais pas que tu sache que je suis aussi faible et nulle et … »
Non elle n’allait pas réussir, à lui expliquer à elle qui la connaissait depuis des années à quel point elle était une mauvaise personne incapable de bien tenir sa maison, incapable de contenter son mari, incapable de tout enfaîte voilà ce qu’il avait réussit a lui faire pensé d’elle-même après sept année de mauvais traitement.
« Je .. J’avais pas le droit de le dire, il avais jamais été aussi loin à frapper le visage ou a me laisser par terre en sang je sais pas ce qu’il lui a prit »
Clairement elle n’aurait pas tenue le coup si il avait toujours été aussi violent qu’aujourd’hui, elle ne disait pas que cela lui aurait donné le courage de partir cela n’aurait sans doute pas été totalement le cas mais elle n’aurait sans doute pas eut le capacité physique de tenir aussi longtemps cela l’aurait forcément envoyé à l’hôpital si cela n’était pas directement à la morgue.
« Je suis désolée… »
Réellement désolée de ne pas lui avoir tout dit à un moment donné mais clairement elle n’en avait jamais eut le courage aujourd’hui encore elle se sentait tellement honteuse qu’elle l’ai trouvé que même si elle était soulagée de savoir son calvaire terminé elle aurait aimé que la brune ne soit pas derrière la porte pour qu’elle ne connaisse jamais se visage pathétique de sa meilleure amie qui ne c’était pas montré a la hauteur. Des années durant elle avait envié le caractère insoumis et intrépide que possédait la brune qui se battait jour et nuit pour se faire sa place dans un milieu d’homme quand elle-même se mettait à trembler à l’entente d’un cris de la part de celui qu’elle avait épousé, c’était deux monde opposé et elle avait peur de se faire abandonner elle pouvait clairement le dire mais elle ne voulait pas que Lili pense qu’elle avait été une mauvaise amie ce qui devait déjà lui trotter dans la tête l’anglaise le savait.
« Tu n’y pouvais rien Lili, j’ai toujours tout fait pour que tu ne le vois pas, pour être l’amie que tu méritait d’avoir et pas la pauvre femme que je suis devenue en sa présence … »
L’apparence était tellement importante dans ce genre de cas que jouer un rôle devenait une seconde nature pour que personne ne sache la vérité, elle avait réussit à amadouer tout le monde autours d’elle Lili n’était pas moins bonne qu’une autre personne.
MAY
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Re: Hands off ! [Inaé]
Lun 6 Juil 2020 - 3:01
INAE & AMALIA
HANDS OFF !
Amalia n'avait jamais été d'un tempérament très posé et raisonné... En général lorsqu'elle avait une émotion à sortir, elle la relâchait telle quelle sans se soucier de comment ce serait prit ou de qui ça pourrait affecter. Elle était juste ainsi ; un électron libre. L'Armée lui avait enseigner deux ou trois choses dont à se canaliser un minimum mais pour autant Elle n'avait jamais réussi à faire disparaitre ce feu que la jeune femme portait en elle depuis son plus jeune âge. Là bas elle avait été forcée de se plier aux règles et à l'autorité mais combien de faux pas avait-elle fait ? Non pas par insolence délibérée mais parce qu'elle n'avait pas pu s'empêcher sur le coup de défendre son point de vue ou de répondre à un supérieur avec lequel elle était en désaccord ! Ella avait surement fait plus de séjour au trou que toutes les classes de l'école militaire réunie mais pour autant, jamais elle n'avait été recalée. A l'armée c'était marche ou crève. Prends des coups et relève toi. Amalia en avait prit beaucoup. Bien trop même sans doute. Mais elle avait persisté. Elle s'était élevée et prouvée. Malgré les difficultés qu'on avait pu avoir avec son caractère et son impulsivité. Malgré sa langue souvent bien trop pendue pour son bien.
Mais là face à sa meilleure amie, elle peinait de tout son être à contenir la rage qui la décimait totalement de l'intérieur. Si elle s'écoutait et se laissait aller à ce qu'il y avait en elle là tout de suite, l'hôtel n'y survivrait probablement pas. Elle le démolirait du sol au plafond jusqu'à apaiser sa colère ! Et encore, elle n'était pas certaine que cela serait suffisant mais couler toute l'Angleterre semblait un tantinet extrême, même pour elle. Quoique ! Putain au moins John finirait au fin fond de l'océan bouffé par elle ne savait quelle saloperie ! Et elle avec ! Elle ne méritait que ça pour ne rien avoir jamais vu de la détresse d'Inaé ! BORDEL DE MERDE ! Amalia inspira profondément et serra ses doigts autour de la compresse dont l'eau goutta contre sa paume. Elle continua de nettoyer le sang qui maculait le visage de sa meilleure amie et se forçait à respirer calmement et à maîtriser ses gestes. Elle ne voulait pas risquer lui faire plus mal parce qu'elle était en rogne à en hurler. Pour autant, elle la mit à la question ! Parce qu'elle ne comprenait pas ! Elle devait savoir ! Elle voulait savoir POURQUOI ! Pourquoi est-ce qu'Inaé avait gardé ça pour elle ! Depuis combien de temps ! A quoi elle pensait en ne lui disant rien ! Quelle putain de merdique raison avait-elle eu de lui cacher un truc pareil ! Merde quoi elles étaient supposées n'avoir aucun secret l'une pour l'autre ! Elles se connaissaient depuis leurs 15 ans ! Inaé connaissait absolument tout de la vie d'Amalia et jusqu'à il y a une heure, la militaire pensait la réciproque vraie ! Jamais elle ne se serait douté que la vérité était toute autre ! Elle était dans une colère pas possible... Elle tremblait de tout son être tant elle peinait à se dominer et avait l'impression que le moindre truc de travers allait la faire exploser. Elle devait respirer. Inspirer profondément et expirer. Encore. Inspirer, expirer. Son regard chercha celui d'Inaé. Elle lui avait dit plus tôt de ne pas lui parler histoire qu'elle ne pète pas tout dans la pièce mais maintenant elle voulait ses réponses. Elle n'avait aucune idée de comment elle les accueillerait, mais elle se disait qu'avoir le visage tuméfier de son amie sous ses mains l'aiderait à se dominer pour ne pas la blesser. Sa meilleure amie était une des personnes les plus cher à son cœur et elle se buterait plutôt que de lui faire du mal. D'ailleurs le simple fait de la regarder lui donner envie de reprendre la voiture pour retourner ce qu'elle n'avait pas pu finir avec John ! A savoir repeindre les murs de l'appartement avec sa cervelle de sale connard ! Elle le ferait sans doute d'ailleurs ! Mais pas tout de suite. Car autant elle était fâchée après Inaé, autant cette dernière avait besoin d'elle et elle ne la laisserait pas.
- Depuis ton mariage ? écarquilla-t-elle les yeux. Non mais tu te fous de moi ? Depuis ton mariage ?! Mais... PUTAIN INA !
Des années... Des années que ça durait bordel ! Pas des jours ! Pas des semaines ! Des putains d'années ! Et elle ne l'apprenait que maintenant, parce qu'elle l'avait surprit ! Putain et si elle n'était pas rentrée plus tôt ?! Si elle ne l'avait pas surprise pour son anniversaire ? Quelle excuse à la con elle lui aurait trouvé demain pour lui expliquer les bleues et les plaies qui lui couvraient le visage et le corps ! Accident de voiture ou merde dans le genre ?! Putain et dire qu'elle l'aurait sans doute avalé car à des années lumière de se douter que sa meilleure amie pourrait lui mentir sur un sujet aussi sérieux et grave !
- Dans quel monde t'es responsable et tu mérites un truc pareil !?
Non non non il fallait qu'elle s'éloigne d'elle. Tout de suite. Amalia balança la compresse et se releva pour foutre un coup de pied dans son baluchon qui trônait au pied de lit avant de se mettre à tourner tel un lion en cage. Depuis son mariage ! Bordel elle aurait du savoir que ce mec était un connard fini ! Il y avait toujours un truc qui l'avait dérangé chez lui mais par amour pour Inaé elle n'avait rien dit et choisi de garder secret le fait que ce trou du cul l'avait dragué la veille même de la cérémonie ! Elle avait mit ça sur le compte de l'alcool mais putain si elle avait su ce qu'il se permettrait de faire à son amie une fois le mot oui prononcé, elle l'aurait fait disparaître de la surface de la terre !
- Qu'est-ce que c'est que ce truc qu'ont toutes les nanas avec le mariage ! Comme si c'était le goal d'une vie de se marier et de le "réussir" !
Puis ça voulait dire quoi réussir un mariage sérieux ? Pour le coup tout ça était un vaste sujet auquel Amalia n'avait jamais rien pigé. Elle n'avait jamais rêvé à ça d'aussi loin qu'elle se souvenait.
- Si ça n'allait pas avec John pourquoi t'es pas juste partie !?
C'était aussi simple que ça pour elle... Si un mec l'emmerdait - ce qui arrivait souvent... - bon vent ! D'elles deux Inaé était la romantique. Amalia n'avait jamais eu le désir de s’enchaîner à un seul homme et bon sang jamais de la vie elle ne le ferait ! L'amour c'était pas pour elle et jamais personne ne la ferait changer d'avis sur le sujet ! Elle finirait seule avec son harem et ce serait très bien ! Un seul mec pour la vie non mais quelle horreur... Personne n'était aussi intéressant ! Jamais elle ne voudrait d'un seul homme il y en avait bien trop d'appétissants sur cette terre pour ne s'arrêter qu'à un seul. Le type qui la ferait changer d'avis n'était clairement pas né et n'existerait jamais !
- Pourquoi tu m'as rien dit ?! répéta-t-elle. - Je... j'avais pas le droit de le dire. Il avait jamais été aussi loin à frapper le visage ou à me laisser par terre en sang. Je sais pas ce qui lui a prit...
Non mais c'était une caméra cachée c'était pas possible autrement. Amalia ne reconnaissait pas sa meilleure amie. Putain mais qu'est-ce que ce dégénéré avait fait d'elle ?! Qu'est-ce qu'il lui avait foutu dans la tête merde !? Lili se laissa tomber assise sur le lit parce que là pour le coup, tout ça lui coupait les jambes. La situation était totalement what the fuck pour elle ! C'était comme être dans un univers parallèle !
- Tu t'entends ? Genre quoi, parce qu'il frappait moins fort avant, c'était acceptable ? Parce qu'il ne laissait pas de marque apparente c'était moins grave ?!!!!
Calme. Il fallait qu'elle se calme. Elle était en train de s'en prendre à son amie et ce n'était clairement pas ce qu'elle voulait mais putain tout ça était si dur à gérer pour elle ! Elle avait l'impression d'avoir failli à son rôle ! D'avoir abandonné Inaé ! D'avoir détourné les yeux d'une chose qu'elle aurait pourtant du voir ! Qu'importe à quel point sa meilleure amie se taisait, elle aurait du se rendre compte ! Elle était d'une nullité sans pareil... - Je suis désolée...
Une larme roula sur la joue d'Amalia. La première depuis des années... Elle roula le long de sa joue jusqu'à aller mourir sur son genou avant qu'une seconde et une troisième ne la rejoigne. Elle pleurait. ELLE, elle pleurait ! D'avoir trahi son amie, d'avoir été sourde et aveugle à ses soucis. De la voir là sous ses yeux ainsi... Son cœur se craquelait dévoré par sa culpabilité écrasante.
- Tu n'y pouvais rien Lili. - Bien sûr que si j'y pouvais quelque chose ! J'aurais pu faire quelque chose ! - J'ai toujours tout fait pour que tu ne le vois pas. Pour être l'amie que tu méritais d'avoir et pas la pauvre femme que je suis devenue en sa présence.
Putain de merde...
- C'est quoi ces conneries Ina ? "L'amie que je méritais" non mais t'es sérieuse ? Qu'est-ce que ça veut dire en plus ?
Inaé pensait vraiment qu'Amalia préférait qu'elle lui mente ? Qu'elle lui cache son malheur ?
- Puis t'as jamais été une pauvre femme ! Bordel me dit pas ça ! Tu te le sors de la tête tout de suite tu m'entends et c'est la dernière fois que j'entends ça de ta bouche !
Ca elle ne l'entendrait pas ! Ok Inaé n'avait pas sa force de caractère, mais elle n'en était pas une carpette pour autant ! Elle avait son propre tempérament ! Sa propre force ! Il en fallait pour faire face à un personnage tel qu'Amalia ! Et Inaé n'en manquait pas ! Comment est-ce que ce déchet merdique avait-il pu le lui faire oublier ? Ensemble elles avaient fait les quatre cent coups et Amalia n'était pas toujours le cerveau de leurs pires conneries !
- Quel genre d'amie ça fait de moi de t'avoir laissé là dedans à ton avis ? Tu crois que ça me fait quoi de savoir qu'il te faisait subir ça depuis votre mariage ? Que tu m'as pas fait assez confiance pour m'en parler ! Je t'aurais pas jugé tu le sais pourtant !
Elles avaient toujours été là l'une pour l'autre et ce malgré le fait qu'elles vivaient sur deux continents séparés. A quel moment les choses avaient changé...? Amalia ne comprenait pas. Au même titre qu'Inaé là tout de suite, elle était en détresse. Est-ce que son amie l'estimait moins qu'avant...? Est-ce qu'elle avait fait quelque chose de mal pour qu'elle lui retire sa pleine amitié...? Mon dieu pourvu que non... Elle l'aimait tellement !
- Je serais venue te chercher ! Je me serais battue pour toi ! J'aurais prit les coups pour toi ! J'aurais tout souffert pour toi si il l'avait fallu Ina putain !
Les larmes continuèrent de couler, lentes et silencieuses. Elle qui ne pleurait jamais ne pouvait les retenir. Elle n'en était pas à sangloter et à renifler bruyamment mais pour la jeune femme c'était une chose énorme que de se laisser submerger par ce genre d'émotion, elle qui en général ne montrait jamais aucune émotion "faible". Mais ce soir Amalia était complètement paumée et se sentait incroyablement démunie, ce dont elle avait absolument horreur. La militaire parvenait à supporter sa propre douleur. Elle pouvait la porter sans ciller et encore être capable d'avancer tête baissée mais pas celle d'Inaé... Ça lui demandait bien plus de force qu'elle n'en avait...
gare à la crise de la quarantaine
Invité
Invité
Re: Hands off ! [Inaé]
Ven 24 Juil 2020 - 17:03
Hands off !
— Amalia & Inaé
Inaé avait tout avoué, pour le coup elle avait joué la carte de la franchise en indiquant à son amie qu’elle avait commencé à subir tout ça dès le mariage prononcé, comme si le bout de papier qu’elle avait signé lui offrait les pleins pouvoirs sur elle, comme si une fois mariée elle ne pouvait plus lui échappé et qu’il pouvait montré son réel visage qui n’était pas celui doux et délicat qui l’avait fait tombé amoureuse. Il n’était plus l’homme ayant mit tout ses proches dans sa poche n’éveillant aucun soupçons chez personne. Tout le monde c’était fait avoir et elle avait participer à tout ça, en gardant le silence, en cachant les marques, en restant après la première gifle, en subissant le coup de poing, et mentant a la première côtes cassée. Elle était complice de tout ça, coupable aussi, parce qu’elle méritait ses coups, il avait réussit le travail de sape elle croyait réellement être la coupable de tout, la responsable parce qu’elle n’était pas une bonne épouse, pas une bonne femme, une bonne a rien. Qui aujourd’hui encore avait mal fait, elle le sentait, elle le voyait Lili était en colère contre elle, même pire elle lui criait dessus et Inaé sentait son cœur se tordre, c’était lui qui avait raison, elle était un poids, un boulet personne ne la supportait parce qu’elle faisait toujours n’importe quoi, elle n’était pas capable de bien faire avec les gens, elle avait faillit dans son mariage, et maintenant elle faisait cela aussi dans son amitié pourtant si forte depuis leur rencontre. La blonde baissa les yeux incapable de regarder la déception dans les yeux bleu de son amie elle ne voulait pas la voir cela lui ferait trop mal.
« Pas le jour même … Mais a partir de ce moment il a commencé à changé et dès la première semaine j’ai pris la première gifle j’avais brûlée un plat … »
C’était bête dis maintenant, quand elle se rendait compte de pourquoi elle s’en prenait plein la tête elle était obligée de se trouvé bête d’avoir laissé passer. Mais sur le moment elle n’avait pas le recul nécessaire, elle n’avait pas eut le temps d’analysé et bloqué dans un cercle vicieux de plus en plus resserré autours d’elle l’infirmière avait cru suffoqué et elle n’avait plus chercher à comprendre, elle avait baissé les bras et c’était simplement laissé entraîné, toujours plus bas, toujours plus douloureux, l’atterrissage était arrivée aujourd’hui comme il aurait pu survenir un autre jour. La chute avait été longue sept longues années en apesanteur à tombé, tombé, tombé encore et aujourd’hui se tournait une page elle allait devoir réussir à remonté, avant ça elle devait subir l’incompréhension et la déception de Lili qui ne pouvait pas saisir tout les rouages d’un tel drame, il fallait le vivre pour le comprendre, Inaé elle-même avait eut toute une vision, tout un jugement sur les femmes battues, sur leur faiblesse, la vie c’était chargée de lui apprendre durement le revers d’une médaille bien trop mal vue.
« Je suis une moins que rien Lili … une mauvaise femme, une mauvaise épouse … une mauvaise amie et une mauvaise infirmière … je mérite pas d’être heureuse »
Et dans le fond ce discours trop souvent entendu et encré dans sa tête de force elle avait fini par y croire, elle y croyait encore aujourd’hui les mots qu’elle prononçait avait un drôle d’écho terriblement douloureux en elle.
Le mariage elle avait réellement vu cela comme un accomplissement, elle venait de ce genre de famille dans laquelle une femme n’était accomplis que quand elle avait un époux, le genre de vieille famille, au contraire de celle masculine de Lili qui lui avait apprise à se construire seule et à ne pas avoir besoin d’un homme pour atteindre ses objectifs. Inaé savait que si elle devait expliqué ce qui lui avait été appris elle en avait pour des heures elle ne savait pas elle-même les trois quart des choses qui concernait le mariage. Après tout elle avait été une femme mariée à peine majeur et cela n’avait pas tellement été une expérience qui lui avait apporté beaucoup de bonheur.
« On est pas toute comme toi Lili, j’étais heureuse de me marié et je n’ai pas réussis dans cet exercice mais je respecterais toujours la valeur d’un mariage sains et beau même si cela se fait de plus en plus rare c’est un symbole si il est respecté, John n’a pas respecté ses promesses mais cela ne me fera pas dénigré le mariage »
Inaé était une romantique de naissance, elle voulait la belle vie de famille, la maison, le mari, les enfants et le chien, elle avait débuté par la mari pensant voir le reste suivre, elle avait déchanté rapidement son mariage n’étant en rien celui attendu mais elle ne désespérait pas un jour d’avoir gagné le droit à une union heureuse, une énorme différence avec Lilibelle qui ne savait même pas être réellement être en couple avec un homme, sur ce point les deux étaient très différente, l’une fuyait l’attachement, l’autre le cherchait à tout prix pour être rassurée.
« Je ne pouvais pas simplement partir … C’est bien plus complexe que ça, je pensais aussi qu’une femme battue n’était qu’une imbécile incapable de se tirer mais pour l’avoir vécu on ne peux pas juste claqué la porte ça ne marche pas comme ça »
Il fallait déjà réussir à se rendre compte de sa réelle situation, de pouvoir l’accepté pour pouvoir se décidé à lutté contre, mettre en place un plan pour réussir à avoir le temps de fuir, elle était contrôlé pour chaque sortie qu’elle ne pouvait pas manqué, et avoir quelqu’un, quelque chose chez qui pouvoir débarqué rapidement pour ne pas être seule et vulnérable si on était retrouvé, Inaé n’avait pas passer la première étape, elle ne c’était jamais reconnue comme une femme battue avant ce matin. Tout ce qu’elle avait voulu évité lui tombait sur le coin du nez aujourd’hui, elle devait se justifié, s’expliqué sur une situation qu’elle n’avait pas maîtrisé qui l’avait dépassé totalement et qui l’avait entraîné sans qu’elle ne puisse lutté que pouvait-elle bien dire pour qu’Amalia comprenne qu’elle n’était pas coupable, que le seul qui l’était se trouvait être John, Inaé était sa première victime pour sur mais ses proches étaient aussi des dommages collatéraux qui allait tous souffrir de ne rien avoir pu faire tout comme la brune maintenant qui cherchait une explication qu’elle ne pourrait obtenir, la blonde ne sachant que dire elle-même.
« Voilà pourquoi je ne voulais rien dire, parce que je ne peux pas expliqué, parce que l’incompréhension et les questions me font me sentir encore plus sale, plus faible, parce que je ne sais pas, parce que je n’ai rien fait et que je n’aurais sans doute jamais réussit a me rebeller et qu’il aurait fini par me tué et j’aurais été libérer de tout ça »
C’était sa prison, et sa libération était pour elle toute tracé, c’était le destin funeste des femmes dans son cas elle en voyait souvent aux informations, des décès qui faisait peu de bruit, qui créait un petit quelque chose et qui retombait dans l’oublie, cela aurait été plus simple pour elle, plus simple que de devoir faire face mais plus cruel aussi pour son entourage.
« Tu est forte … tu est une militaire tu te bat tout les jours pour ne pas laisser des hommes te marcher sur les pieds … Regard moi .. je suis une loque humaine qui a laissé son mari la détruire à petit feu, j’ai été passive dans ma propre vie, tu mérite bien mieux pour t’accompagné dans la vie. »
L’anglaise s’en était convaincue aussi de ça, aider par John qui maîtrisait bien la faiblesse mentale de son épouse, elle savait qu’Amalia aurait pu faire beaucoup de chose pour elle mais elle ne voulait pas lui apporter des ennuis et l’homme qu’elle aimait avait insisté sur le fait que si elle disait la moindre petite chose à son amie celle-ci aurait de gros ennuis et elle l’avait crue parce qu’elle avait bien saisi que la militaire aurait pu être accusée de beaucoup de chose, coup et blessure entre autre ce qui aurait impacté sa vie dans son ensemble l’armée ne prenant pas de personne ayant un casier judiciaire.
« Je ne voulais pas t’apporte d’ennuis Lili, tu n’est coupable de rien dans cette affaire je voulais que tu sois heureuse et que tu ne te mouille pas pour moi, c’est mon mariage c’était ma faute a moi, et je devais en accepté les conséquences et faire face à tout ça autant que je le pouvais tu m’a déjà sauvé tant e voir sans le savoir … Bordel je ne t’aurais pas eut je me serais déjà suicidée depuis un moment … »
Amalia c’était sa bouée de sauvetage, elle qui ne voyait plus sa famille qui en avait terminé avec elle maintenant qu’elle était mariée, c’était comme ça dans sa famille, et Lili était la dernière personne qui lui restait de réellement solide, de stable, si elle ne l’avait pas eut elle se serait donné la mort elle-même pour ne plus avoir à souffrir. La brune ne le savait pas parce qu’elle l’avait tu mais elle l’avait sauvée, bien avant aujourd’hui.
« Tu est la meilleure amie qu’on pourrait vouloir avoir tu ne dois pas te sentir mal …»
Bon sang oui elle ne voulait pas de ça, malgré sa douleur actuelle et son état difficilement compatible avec une conversation sérieuse et censé elle tentait de la consolé, de la rassuré pour que son amie se sente mieux.
MAY
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Re: Hands off ! [Inaé]
Mer 5 Aoû 2020 - 14:59
INAE & AMALIA
HANDS OFF !
Amalia avait vécu la guerre, enduré des pertes insupportables et vu des choses dont elle peinait encore à ce jour à se remettre mais pourtant rien de tout ça n'était pire que de voir Inaé dans un tel état sous ses yeux. Rien n'étais pire que le sentiment de l'avoir laissé se faire tabasser sans ne jamais avoir rien pu y faire. Sans ne jamais avoir rien vu. Comment avait-elle pu ne rien voir putain ?! Elles se connaissaient de puis leurs 15 ans ! Elle la connaissait par cœur elle aurait du se douter de quelque chose ! Elle aurait du sentir que quelque chose n'allait pas ! Pourquoi était-elle passé d'un truc aussi énorme ! Rien de ce que pourrait lui dire sa meilleure amie pour amenuiser sa faute dans l'histoire n'y parviendrait. Lili se sentait coupable à en crever et elle ne se supporter plus là tout de suite. Le sentiment qui la tenaillait était horrible à éprouver. Elle aurait pu s'arracher la peau juste pour ne plus y sentir sa frustration et les frissons de honte qui la parcouraient. Inaé était tout pour elle. Qu'elle se soit tue ou non quant à ce qu'elle traversait, Amalia aurait du le voir POINT. Il n'y avait rien d'autre à dire que ça... Elle était supposée la connaitre par cœur ! La comprendre sans avoir besoin de parler ! Putain non elle n'acceptait pas d'avoir à ce point été aveugle et sourde à sa détresse...
Mais le pire pour elle fut lorsque la blonde lui avoua que sans elle, elle se serait déjà suicidée depuis un moment. Amalia ne pouvait pas entendre ça ! C'était au dessus de ses forces et rien que l'idée qu'un truc pareil ait pu traverser l'esprit de son amie lui fit manquer plusieurs battements et manquer s'étouffer. Un violent vertige la saisit et son sang lui monta à la tête en une violente bouffée de chaleur qui la tétanisa sur place. De nouvelles larmes arrivèrent à ses yeux déjà brillants. Elles roulèrent sur ses joues, plus lourdes et brûlantes que toutes les autres. Amalia se redressa et s'installa sur le lit à côté de son amie comme elles le faisaient souvent adolescentes lorsqu'elles se mettaient à parler de tout et de rien même avec l'océan entre elles qui les séparaient. Elle n'était plus en colère qu'Inaé ne se soit pas confiée à elle. Elle se flagellait à l'idée de ne pas avoir su se rendre compte de ce qui se passait... Et rien de ce que son amie lui expliquait ne parvenait à atténuer ça. Elle porterait ce poids sans doute toute sa vie désormais. Parce que elle avait beau l'avoir sauvé et se jurer que putain plus JAMAIS elle ne vivrait un truc pareil tant qu'elle respirerait, elle avait beaucoup trop tarder à intervenir... Et elle avait sous ses yeux le résultat... Sa moitié en sang et traumatisée qui lui disait avoir voulu mourir cent fois. Au final si elle ne l'avait pas fait, ça avait été pour elle mais Amalia ne savait pas vraiment comment accueillir cette information. Elle était trop paumée et choquée, trop furax contre tout ça pour réfléchir convenablement. Inaé ne s'était pas donné la mort parce que la militaire était dans sa vie, mais dans sa tête ça raisonnait comme : à cause de moi, elle n'a souffert que plus et plus longtemps. Plus rien n'était rationnel. Amalia prenait la faute de toute cette histoire de toutes les façons possibles et imaginables. Elle était al responsable. Elle était pire que le bourreau de sa meilleure amie car à ses yeux, elle était celle qui avait laissé faire...
- J'en ai rien à foutre des ennuis !
Elle la connaissait pas depuis le temps ? Amalia n'avait jamais été du genre à en avoir peur ! Elle était même d'avantage du genre à les provoquer juste pour le plaisir de pimenter un peu la routine du quotidien. Puis on ne s'engageait pas dans l'armée si on n'aimait pas les ennuis... Même si de prime abord, elle n'avait pas vraiment choisi d'y aller.
- Les ennuies je m'en démerde ! Ce genre de truc tu dois me le dire ! Sinon à quoi je te sers ?
Inaé avait été son pilier lorsque son père était décédé quelques années plus tôt. Elle était celle qui lui avait permis de ne pas devenir totalement folle de chagrin et de totalement partir en vrille. Ou du moins plus violemment qu'elle ne l'avait fait... Car la perte de son papa avait été une véritable descente aux enfers pour elle... Pourquoi elle n'avait pas voulu la laisser lui rendre la pareille ?!
- J'ai l'air heureuse là selon toi ? Comment je peux être heureuse si toi tu ne l'es pas Ina putain ? T'avais pas le droit de me garder à l'écart d'un tel truc...
Elle se sentait la pire amie du monde et Inaé dut le deviner par leur lien si fusionnel car elle lui dit qu'elle était la meilleure amie qu'on pourrait vouloir avoir et qu'elle ne devait pas se sentir mal. Mais putain comment pouvait-elle faire autrement...? Bien sûr qu'elle se sentait mal ! Terriblement mal ! Elle avait failli à son rôle ! Elle n'avait pas été là pour protéger une des personnes qu'elle aimait le plus au monde !
Sa rage était redescendue mais elle portait désormais sa frustration et son chagrin en elle. Pourtant elle devait se calmer et respirer. Le dialogue serait sans fin. Inaé allait persister à lui dire qu'elle avait cherché à la préserver en ne lui disant rien et Amalia allait lui répondre qu'elle n'aurait pas du la laisser dans l'ignorance. Chacune avait son opinion et n'en démordrait pas tout simplement parce qu'elles s'aimaient bien trop l'une l'autre pour comprendre leur point de vue respectif. Elle devait reprendre le dessus. Pour ce soir, s'en était assez d'autant que ce que le médecin avait injecté à sa meilleure amie n'allait sans doute pas tarer à faire son effet. Elle avait l'air exténuée. Lili s'allongea donc plus près d'Inaé et essaya de capter son attention encore quelques minutes de plus avant qu'elle ne s'endorme. Son corps avait besoin de récupérer de ses traumatismes et tout serait sans doute plus clair demain. Elle lui prit sa main pour lui rappeler qu'elle était là et qu'elle le serait toujours :
- On passe un marché. Plus jamais tu ne me cacheras un truc pareil. Le moindre ennui que tu as quelle qu'en soit son ampleur, je veux le connaitre et c'est pas négociable. Demain on va à la police et on appelle un avocat. Parce que plutôt crever que de te laisser mariée à ce putain de connard ! Et ça non plus c'est pas négociable. En échange je te promets de pas le butter.
C'était pas tellement une fleur qu'elle lui faisait ! Ne pas le tuer, ça lui laissait plein d'autre options quant à comment lui faire payer à cet enfoiré !
- Maintenant repose toi. Je reste à côté.
Amalia resserra doucement ses doigts autour de ceux de sa meilleure amie mais elle, elle ne dormit pas de la nuit. C'était peut-être idiot mais elle ne voulait pas risquer fermer ses yeux et rater quoique ce soit qui pourrait être une menace pour son amie et tant pis si pour ça lorsqu'elle était près d'elle, elle n'en dormait plus jamais ! Elle vivante, John ne l'approcherait plus et plus rien ni personne ne la blesserait !
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Re: Hands off ! [Inaé]
Mar 11 Aoû 2020 - 14:02
Hands off !
— Amalia & Inaé
Inaé savait qu’Amalia n’était pas capable de comprendre, elle ne le saurait sans doute jamais, et si la situation avait été inversé elle n’aurait sans doute pas compris non plus mais elle ne pouvait pas s’expliqué clairement elle avait fait ce qui lui semblait être à faire, elle c’était laissé faire. Oui elle avait cédé clairement et elle s’en voulait mais elle avait fait ce qu’elle pouvait pour tenir le coup, pour réussir à avancé malgré tout et au final elle avait plutôt bien réussie, avant aujourd’hui. Là elle n’avait pas compris le pourquoi de l’énervement aussi important de John sentait-il qu’il était bientôt temps pour lui de ne plus avoir de poupée de chiffon à taper sous la main, elle ne savait et au final elle ne voulait pas savoir il n’y avait aucune explication qui suffirait à expliqué ce qu’elle avait vécue.
Aujourd’hui, elle voulait juste être soulagée d’être dans un lit moelleux en sécurité, ne plus avoir à parler de ça, a pensé à sa vie, qui avait prit un tournant qu’elle-même voyait avec horreur, être une femme battue était une honte dans son esprit une chose à cacher et elle aimerait pouvoir enterrer ce bout de vie à jamais même si elle est certaine que tout est loin d’être fini, il fallait encore se libérer de John et des liens du mariage les liant normalement jusqu’à la mort. Sans doute avait-il voulut précipité ce fait avec ses poings.
« Toi tu t’en fiche peut-être mais pas moi, tu n’aimerais pas m’en apporter non plus je le sais très bien alors arrête de me juger ! »
Elle n’en pouvait plus, toujours elle avait été jugée, par ses parents, puis par son mari, et maintenant qu’elle était libérer d’eux c’était le regard de Lili qu’elle avait du mal à supporter tellement elle se sentait nulle.
« Tu n’est pas mon amie pour me protégé, tu est mon amie parce que je t’aime et qu’on est là l’une pour l’autre »
La blonde n’aurait jamais demandé à Lili son secours elle le savait parce qu’elle ne voulait pas que la brune se retrouve face à John elle avait trop peur d’un combat entre eux et finalement c’était arrivé, heureusement cela avait tourné en faveur de la militaire sinon Inaé ne se le serait jamais pardonné.
Dans son silence elle gardait la brunette à l’abris et maintenant que le secret n’était plus elle voyait que cela ne plaisait pas à la jeune femme mais en ne sachant rien elle pouvait profité de son amie quand elle venait sans avoir à parler de mauvaise chose, une bulle d’air dans un quotidien chargé et c’était plus qu’appréciable étant donné qu’elle était la seule qu’elle avait encore le droit de voir, sans doute parce que son époux avait toujours eut peur de la militaire et de son caractère qui aurait pu poussé Inaé à le quitter, Amalia aurait eut se pouvoir là alors il c’était toujours arrangé pour qu’elle ne sache rien et pense son amie heureuse, et elle avait accepté ça, avait joué le jeu demandé.
« Tu l’était en ne sachant rien, et je voulais que tu le sois, tu était la seule personne que je pouvais réellement voir, je voulais qu’on soit bien toute les deux durant ses temps là »
C’était peut-être bête mais elle avait eut besoin de ça, pour reprendre des forces, au lieu de demandé à partir elle se servait dans la bonne humeur et la force de sa meilleure amie pour retourné ensuite à sa vie. Et même si elle comprenait la colère de Lili elle n’était pas se soir en état de l’encaisser correctement.
Finalement après un moment de réflexion et de silence, l’américaine reprit la parole pour lui proposé un marché, qu’elle ne semblait pas pouvoir refusé de toute façon, dans tout les cas elle ne pouvait pas retourné avec John cela serait suicidaire de sa part car avec une personne au courant il ne prendrait pas le risque de la savoir en vie, et elle ne voulait pas non plus que son amie devienne une meurtrière a cause d’elle, pour elle.
« Ton marché ne laisse pas beaucoup de place à un non, tu crois qu’il va me laisser divorcer ? Mais oui on va faire ça, je te tiendrais au courant de tout et tu ne le tue pas, je ne voudrais pas avoir à venir te voir en prison par ma faute, en plus le orange ne te va pas bien »
Elle tenta un peu d’humour avant de s’endormir sous les ordres de la brunette, rassurée de la savoir là, et puis elle avait sa main dans la sienne comme un point d’ancrage, là elle savait qu’elle ne risquait rien et était loin des pensées revancharde de la jeune femme.
Et la blondinette passa sa meilleure nuit depuis une paire d’année, c’était terrible à dire mais malgré les douleurs de son corps elle avait l’esprit tranquille son calvaire avait prit fin, elle allait avoir le soutient d’Amalia faire ce qu’il fallait pour ne plus jamais avoir a voir cet homme qui lui avait trop pris déjà cela avait suffit à ce que son corps décide de réellement se reposé pour pouvoir faire face à tout ça. Quand elle se réveilla le lendemain elle tomba sur une Amalia éveillée et a l’air fatigué, elle aurait dû pesté parce qu’elle se doutait qu’elle avait dû lutter contre le sommeil a cause d’elle mais elle n’en eut pas la force face à la vague d’amour que cela lui envoyait et pour tout message la jeune femme serra la deuxième dans ses bras, tant pis pour ses blessures et la douleur elle avait besoin de lui faire comprendre les choses. Et les actes était plus fort que les mots, surtout face à ce qui les attendaient aujourd’hui, une dernière grosse journée avant de pouvoir souffler.
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