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 Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]

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Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Jeu 12 Mar 2020 - 3:43


INAE & AMALIA

JE LE HAIS TELLEMENT JE L'AIME



Julius à peine sorti de chez elle, Amalia attrapa le premier truc qui lui passa sous la main et le balança de toutes ses forces contre la porte qui venait de se fermer entre eux sans doute pour toujours. Elle était dans un tel état de nerfs que tout son corps tremblait c'était comme si elle était quelqu'un d'autre. Comme si elle était au prise d'un espèce d'état second qui la dominait complètement et qu'elle était incapable de réprimer. Il y avait trop de rage en elle ! Ou plutôt trop de douleur... Une douleur bien trop réelle qui lui donnait l'impression de se déchirer de toute part. Elle cria ! Elle cria à en faire trembler les murs de chez elle alors qu'elle continuait de tout retourner chez elle jusqu'à tomber à genoux parterre, recroquevillée sur elle-même. Elle se serrait aussi fort qu'elle le pouvait, comme si elle avait le pouvoir de se guérir, de faire taire tout ça, de le faire disparaître mais elle ne le pouvait pas. C'était trop à gérer pour elle. Elle implosait. Ce n'était pas comme la dernière fois ou des mots avaient été sous entendus. Cette fois Julius les avait dit hauts et fort. C'était terminé ils ne voulaient plus qu'ils se voient et elle n'arrivait pas à croire qu'il ait pu dire un truc pareil juste après lui avoir dit qu'il l'aimait ! Putain pourquoi est-ce qu'il faisait ça ?! Comment il osait lui faire un coup pareil ?! Elle le détestait putain bon débarras qu'il aille au diable ! Elle voulait plus jamais le revoir !

Lili resta un moment prostrée au sol à maudire Julius et à essayer de faire taire sa voix qui répétait en boucle ses mots dans sa tête. Elle essayait de les faire taire en pressant ses mains contre ses tempes autant qu'elle s'acharnait à les noyer dans ses larmes.
Elle pleurait bordel ! ELLE, elle pleurait ! D'un geste sec elle essuya ses joues et se releva pour aller à sa salle de bain se passer un coup sur le visage mais son reflet dans le miroir manqua l'effrayer. Elle ne s'était pas vu comme ça depuis des années... En se regardant dans le miroir, elle avait 18 ans à nouveau. Elle avait cette exacte même expression que le soir où elle était rentrée chez elle sans son père et avait rencontré son image dans la glace. Aujourd'hui elle avait presque 20 ans de plus et pourtant c'était bien le visage d'une adolescente démunie et à la torture qu'elle regardait. Ce fut de trop pour elle. Elle savait qu'elle aurait jamais du ouvrir son corps putain ! Elle le savait ! Elle savait que ça se passerait comme ça qu'est-ce qu'elle avait cru franchement ?! Elle aurait du s'écouter ! Tout était bien plus simple avant tout ça ! Avant Julius ! Avant l'amour ! Qu'est-ce qu'il avait fait d'elle franchement ! C'était pas elle ça ! Elle voulait que ce soit elle ! Elle lui en voulait tellement de l'avoir ramené à cet état !
Dans un nouvel excès de colère, Amalia donna un coup de poing et éclata le miroir qui vola en éclat à travers la salle de bain. Elle sentit même pas la douleur, ni même ne remarqua les bris laissé dans ses phalanges ensanglantées. Elle ne ressentait plus que souffrance qui oppressait sa poitrine. C'était comme si il n'y avait plus assez d'air à respirer sur cette terre pour elle... Elle avait beau l'appeler dans ses poumons, il s'obstinait à ne pas vouloir la laisser l'aspirer. Il était soudain trop épais et il le peu qui entrait en elle la brûlait...
Lili enveloppa grossièrement sa main dans une espèce de serviette, essuya ses larmes pour la centième fois au moins puis retourna dans son salon se jeter sur son canapé, son regard tourné vers le vide. Finalement, elle vit son portable près d'elle et sans réfléchir, elle l'attrapa pour envoyer un sms à sa meilleure amie. Elle avait besoin d'elle. Inaé l'avait ramassé après l'incendie ça avait été la première fois depuis leur rencontre qu'Amalia s'était laissée aller à pleurer sur son épaule à cause d'un garçon, ce qui avait été bon à marquer d'une croix dans le calendrier... Elle l'aiderait aujourd'hui encore. Bon sang ça devenait une salle manie...
Mais cette fois elle pleurerait pas ! Enfin elle essaierait... A vrai dire elle voulait juste pouvoir pester tout ce qu'elle pouvait sur Julius et que son amie le fasse avec elle ! Ça lui ferait du bien. Et une fois rentrée chez elle, là alors elle repleurerait sans doute un peu...

Inaé ne mit pas longtemps à répondre à son sms. Lili rangea son portable dans sa poche, attrapa son blouson, ses clés puis sortit en claquant sa porte à son tour. Elle aurait pu prendre sa moto, mais s'abstint. Clairement il ne valait mieux pas qu'elle conduise dans son état et en plus elle avait laissé son casque là haut et avait la flemme de remonter le chercher.
Sa meilleure amie ne vivait qu'à une quinzaine de minutes de chez elle ce qui était assez pratique pour les "situations de crises" ou juste le plaisir de se retrouver pour un verre de temps en temps, d'autant qu'il y avait un super bar juste au coin de la rue qu'Amalia aimait beaucoup même. Ils avaient de supers bières et d'excellents plateau de charcuterie et fromage ! Elle savait son amie d'avantage friande des bars un peu plus chics comme le bar à cocktails hors de prix où elle l'avait trainé une fois, mais elle avait besoin d'être en terrain conquis là... Elle aurait pu retrouver Inaé chez elle, mais clairement elle voulait boire à ne plus se rappeler de son nom ce soir.
Quelques blocs d'immeubles plus tard, Lili poussa la porte de l'établissement. Elle chercha son amie du regard mais elle n'était pas encore arrivée. Normal, elle avait un peu d'avance. Elle ignora les mecs au bar qui la dévisageait et s'avança pour commander. Autant commencer à se saouler tout de suite...

- Téquila. Sans glace. Et je prends la bouteille merci, dit-elle en la volant des mains du barman avant d'aller se laisser choir à une table au fond de la pièce, ses pieds nonchalamment croisés sur la chaise d'en face alors qu'elle s'enfilait son premier cul sec.

Pour la convenance, elle s'était servit le verre qu'elle reremplit aussitôt mais très franchement elle aurait aussi bien fait de boire à la bouteille vu que de toute façon elle ne comptait pas en laisser la moindre goutte.

- Salut est-ce que je peux me joindre à v...
- AH NON HEIN ! Putain c'est vraiment pas le moment d'avoir un pénis et d'être à côté de moi en même temps alors si tu tiens à tes couilles tu vires avant que je te les fasses bouffer !


Le pauvre homme resta sidéré face à une Amalia furibonde qui venait de lui hurler dessus sans même daigner lui adresser le moindre regard. Légèrement penaud, il s'éloigna retrouver ses amis non sans quelques regards perplexes par dessus son épaule. Clairement, il devait la prendre pour une folle !
Et sans doute n'avait-il pas tort... Julius en plus de lui avoir volé son cœur avait du emporter sa raison avec...


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Re: Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Sam 14 Mar 2020 - 22:26
Je le hais tellement je l'aime ...
Après le texto de son amie Inaé c’était préparer à la rejoindre au bar elle venait de rentré du boulot elle avait donc besoin d’une bonne douche avant de pouvoir aller écouté ce que la brune avait à lui dire, cela allait sans doute être une soirée confession entre copine alors elle se dépêcha elle sauta sous la douche, l’eau bien bouillante comme toujours et se frotta avec vigueur pour ne pas traîné de trop sous l’eau comme elle avait l’habitude de faire. Elle aurait aimé mais Lilil’aurait alors attendue longtemps et on ne faisait pas attendre sa meilleure amie principe de base, elle courut ensuite dans son dressing pour pouvoir s’habiller sortir toute nue n’était pas très prescrit. Elle prit un body noir avec le haut en dentelle et un jean taille haute blanc elle sentait qu’il ne finirait pas blanc a la fin de la soirée mais elle aimait l’ensemble, elle ajouta des bottine à talons, petit maquillage rapide et coup d’œil à la montre, elle n’allait pas être bien à l’heure si elle ne se magnait pas, elle fit donc une queue de cheval simple et efficace attrapa manteau et sac et quitta son appartement pour courir de manière très sportive vers le dit bar où elle avait rendez-vous. A l’intérieur une nouvelle étape se jouait il fallait trouvé sa meilleure amie, une brune dans un bar ça ne se repérait pas de loin, elle aurait pas pu avoir les cheveux bleu, ou vert celle-ci histoire de lui facilité la tâche mais finalement à force de tourné elle approcha du fond de la salle et la trouva entrain d’aboyer sur un homme qui la traitait de folle, bon visiblement la belle était d’une humeur joyeuse cela allait être une partie de plaisir pour Inaé que de calmer tout ça. «  Ne mange pas le monsieur Lili il n’a pas l’air tellement comestible » C’était la différence entre les deux, Lili hurlait, Inaé piquait avec une fois douce et un grand sourire aller savoir qui était la pire des deux suite à cela. Une fois le fouteur de trouble partit elle s’installa a côté de son ami et repéra les verres, attrapant celui pour elle et se tournant pour dire à la jeune femme. «  Bien de mauvais poil, nous ne faisons donc pas face à une situation joyeuse que c’est-il passer ? » Il fallait réussir à démêlé le pourquoi du comment la brunette était arrivé ici dans un état de nerf aussi important même si elle se doutait de la personne ayant provoqué toute cela.

Depuis que son amie avait retrouvé son beau militaire elle était souvent en proie à de vif émotion, passant de la colère a la peur régulièrement poussant alors l’infirmière a faire appel à toute sa psychologie pour réussir à apaisé, calmer ou recadrer la brune selon les besoins. «  Tu n’a pas tué ton militaire au moins ? » Parce qu’elle ne savait pas ce qu’elle ferait dans ce genre de cas, elle ne pourrait pas la balancer mais arrêterait-elle de la voir, l’aiderait-elle a cacher ceci a la face du monde, elle secoua alors la tête en se disant qu’elle avait parfois de bizarre pensées sans doute était-elle aussi folle que son amie qui après tout avait été traitée ainsi par l’autre type . En tout cas les hommes avaient de puissant pouvoir sur le duo de fille car la blonde aurait a son tour beaucoup de chose à raconté a sa meilleure amie qui allait sans doute se foutre d’elle bien comme il faut mais d’abord elle allait se concentrer sur les problèmes de la militaire son tour viendrait bien assez tôt.

La blonde vida son verre et récupéra la bouteille des mains de son amie elle n’allait pas la laisser tout boire non plus elle avait besoin de sa dose d’alcool pour être une psy efficace après tout elle n’avait aucun diplôme dans ce domaine là même si en temps qu’infirmière on devait développer un certain don pour la communication afin de pouvoir entré en contact avec des gens souffrant et leur famille inquiète c’était ce qui l’aidait en règle général à bien géré les gens et a pouvoir aiguiller au mieux son amie qui avait souvent des soucis elle de communication avec autrui. En attendant qu’elle s’explique Inaé repensa à toute sa journée, elle ne savait pas si elle devait parler de l’agression a la brune en la voyant aussi en colère elle avait un peu peur qu’elle décide de retourner sur les lieux pour tenter de retrouvé les gars, mais en même temps elle ne pourrait lui expliquer toute la situation avec son nouveau client sans parler de ce fait là, bon sang elle aussi était dans la merde, a croire que le duo avait la poisse avec les hommes pas possible autrement. «  Aller accouche je m’impatiente !! » Clairement la patience ne faisait pas partie des nombreuses qualités que possédait l’anglaise elle était même la légende vivante de l’impatience et l’américaine était plutôt au fait de tout ceci.


Lili/Malia Inaé
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Re: Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Dim 15 Mar 2020 - 18:55


INAE & AMALIA

JE LE HAIS TELLEMENT JE L'AIME



Amalia était une véritable boule de nerfs. Son regard perdu dans le vide, elle contenait tout ce qu'elle ressentait et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'était un condensé de beaucoup trop de choses. Elle avait tellement mal qu'elle avait envie de tout casser autour d'elle mais elle préférait transformer tout ça en colère. C'était beaucoup plus simple pour elle à gérer que le reste.
La rage, la haine, la fureur, elle pouvait y faire face. C'était superficiel comme émotion. Une apparence. Un genre de placébo sur la vérité de ses émotions. Amalia était forte pour se mentir à elle-même et réussir à se persuader que tout ça ne suscitait en elle qu'un révolte incommensurable mais au fond d'elle, elle était dévastée. Mais plutôt crever que de le reconnaitre ! Elle avait beaucoup trop de fierté et là tout de suite, c'était sans doute la seul chose à laquelle elle devait d'être encore sur ses pieds.

- Ne mange pas le monsieur Lili il n'a pas l'air tellement comestible.

La jeune femme leva son regard vers sa meilleure amie et bougonna avant de virer ses pieds de la chaise afin de l'y laisser s'asseoir. Elle se redressa et appuya sa tête contre son poing en soupirant, ses yeux clairs toujours aussi furibond. Une cocotte minute n'aurait pas pu paraitre plus prête à exploser !

- J'arrive plus à suivre tes péripéties capillaires... T'as encore changé ?

Aucun de ces mecs n'était comestible de toute façon ! Ils pouvaient bien tous aller au diable en ce qui la concernait ! Bande de cons ! Putain pourquoi est-ce qu'en temps normal la gente masculine était-elle programmée pour baiser dan tous les sens sans vouloir plus, mais que la plupart de ceux qui l'approchaient voulaient une histoire !? Bon heureusement avec tous les types avec lesquels elle avait couché dans sa vie elle avait essentiellement eu des plans cul et histoires sans lendemain mais combien de fois un homme lui avait-il dit au sot du lit ; "j'ai bien réfléchi..." ou "ça te dirait pas qu'on...?"
Cette phrase n'augurait jamais rien de bon et en général ils étaient vite expédiés. Amalia n'avait jamais rêvé à l'amour. Elle avait découvert le sexe à 16 ans et s'y était jetée à corps perdu mais pas une fois elle n'avait voulu la même chose que les autres adolescentes de son âge. Elle n'avait pas couru les garçons pour la même chose que les autres filles... A cette âge là on est supposé vouloir le grand amour, le truc dégoulinant de romantisme à la Roméo et Juliet ! Truc qui la dépassait d'ailleurs ! Sérieusement pourquoi est-ce que ce machin était LA référence en matière de love story ? Les gens captaient pas que c'était déprimant à mort franchement ? Enfin... merde ils crèvent tous les deux à la fin quand même !
Bref tout ça la dépassait totalement. Pourquoi vouloir un petit ami quand on pouvait goûter au plaisir à divers endroits ? Avec diverses personnes...? Pas un mec ne baiser comme l'autre. C'était quand même vachement plus excitant non ? C'était ce qu'elle adorait ! Découvrir le visage de quelqu'un dans un lit. Se demander comment il allait être. Ce qu'il allait aimer, ce qu'il allait lui faire ! Comment il allait réagir à sa fougue !

- Bien de mauvais poil, nous ne faisons donc pas face à une situation joyeuse, que s'est-il passé ?
- C'est qu'un sale con !


C'était maigre comme argument... Mais pour le moment, c'était tout ce qu'elle avait. Elle était encore en train de se fustiger intérieurement à essayer de comprendre comment elle en était arrivée là.
Amalia n'avait jamais demandé mieux que du sans attache ! Elle s'était complue et épanouie dans cette façon d'être et de vivre presque toute sa vie et ça lui avait toujours réussi. Ca lui allait très bien et bordel elle avait envie de se frapper la tête contre le mur d'avoir cédé à tout ce qu'elle s'était promis de ne jamais vouloir ! POURQUOI elle ne s'était pas écoutée ? Pourquoi est-ce que face à Julius, tout ce en quoi elle croyait s'était envolé ? Comment il avait fait pour la rendre faible à ce point ?! Comment il avait fait pour la faire vriller totalement dans ses conviction ? Comment est-ce qu'il avait insinué tout ça en elle ?! Quand et à quel moment s'était-il encré si profondément sous sa peau !? Et quand, comment et pourquoi est-ce qu'il avait réussi à atteindre son cœur...? Personne avant lui n'y était parvenu et pourtant plus d'un avait essayé en essuyant des échecs cuisants et violents... Pourquoi cet homme ? De tous, POURQUOI CET HOMME ?!
Elle le détestait ! Pour tout ça elle le détestait ! Qu'il aille se faire foutre ! Elle l'aimait plus c'était fini elle n'avait pour lui plus qu'une haine viscérale qui la consumait de toutes parts !

Qui aurait cru que haïr pouvait faire si mal...

- Tu n'as pas tué ton militaire au moins ?

Lili fusilla Inaé de ses yeux clairs qui étaient pourtant si sombres. Son amie ne se laisserait probablement pas impressionner après tout elle la connaissait depuis des années et savait pertinemment quel tempérament pouvait avoir la militaire lorsqu'elle était dans cet état.
Enfin tout était relatif car en vérité, Amalia n'avait jamais véritablement été dans cet état... C'était une première pour elle. Elle avait déjà été courroucée, triste, contrariée, elle avait même déjà pleuré sur l'épaule d'Inaé au décès de son père et plus récemment après l'incendie, mais là c'était différent. Elle n'arrivait tellement pas à faire face à sa peine qu'elle se braquait totalement contre elle et la transformait en quelque chose de beaucoup plus agressif.

- Allez accouche je m'impatiente.

Lili récupéra la bouteille et finalement au diable les convenances, elle but à la bouteille à grandes gorgées avant de la reposer brutalement sur la place.

- Je le déteste ! C'est un putain de connard ! J'ai envie de le...! RAAAAH !

Elle donna un coup de pied dans a table et se renfonça sur sa chaise, bras croisés. Enfin pas longtemps car elle récupéra la bouteille aussitôt.

- Figure toi qu'aujourd'hui, monsieur Julius a enfin daigner parler ! Haha ! Oui tu vois, après des semaines à faire genre de rien et à esquiver les perches que je lui lançais pour aborder le sujet et savoir ce qu'il pensait vraiment, il a décidé d'enfin ouvrir son cœur et de me dire que ce qu'il m'avait dit à l'hôpital, il le pensait ! Ouuuh cheers to that !

Elle leva l'alcool et le renversa à nouveau dans sa bouche. Elle riait et ironisait mais clairement, elle était amère... et beaucoup plus écorchée que ce qu'elle voulait bien montrer mais ça, seule une meilleure amie pouvait le voir.

- Sauf qu'après on a dévié vers du : j'aime la Amalia de Djibouti ! Celle de Hambourg je suis pas trop sûr ! Putain d'enfoiré de girouette ! Je suis toujours la même bordel ! Qu'il dise juste qu'il aimait qu'on baise là bas et qu'il veut pas que ça continue ici, point !

Elle était la même et pourtant différente. Elle en avait conscience. Le fait d'avoir cru l'avoir perdu, ce que lui avait fait endurer Logan durant toute une année, sa suspension, découvrir que Ju était en vie mais handicapé par sa faute... Bien sûr qu'elle avait changé, elle avait morflé. Mais était-elle vraiment une autre personne ? Non...

- Et tout ça pour finir sur du : on n'est pas bien l'un pour l'autre vaut mieux plus qu'on se voit ! Sérieux Ina QUI dit je t'aime et cinq minute plus tard décide qu'il faut qu'on coupe les ponts ?! QUI ?!


Lili refoula les larmes qui lui montaient aux yeux. Ah non ! Elle avait déjà pleuré tout à l'heure, elle allait pas recommencer maintenant et certainement pas dans un lieu public ! Énervée par ce qu'elle éprouvait, énervée par la voix de Julius qui raisonnait en elle et la torturait sans cesse depuis qu'il avait quitté son appartement, la jeune femme leva le poing et frappa le plat de la table avec une force décuplée par ses émotions à fleur de peau.

- Ah !!! Hmmmpf, grogna-t-elle.  

Mauvaise main... La jolie brune était partie de chez elle sans vraiment se soigner après qu'elle ait cassé son miroir, n'y supportant pas son reflet défait par les pleurs et le désespoir qui gâtaient ses traits. Elle n'avait pas senti la douleur sur le coup et n'avait pas prit la peine d'examiner sa blessure. Elle avait juste choppé un linge de fortune dans lequel elle avait enveloppé ses phalanges pleine de bris de verre et s'était mise en route pour retrouver Inaé histoire de pas être en retard.
Sauf que là, ça commençait à piquer un peu...

- De toute façon je m'en fous je le déteste...

Oui... Elle l'avait déjà dit...
Alcool ! Il lui fallait de l'alcool.

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Re: Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Dim 22 Mar 2020 - 15:46
Je le hais tellement je l'aime ...

Inaé sentait que cette conversation allait être difficile la colère semblait avoir prit le dessus sur la brunette qui ne semblait pas réellement capable d’expliqué le pourquoi de cet énervement. Bon elle n’était pas non plus totalement bête elle savait que cela avait rapport avec le militaire de Lili il était le seul à pouvoir le mettre dans un état pareil sans doute sans que la brunette ne le remarque elle-même, après tout cette bombe atomique ne c’était jamais réellement attaché à un homme elle ne mesurait sans doute pas le pouvoir d’un tel lien et la blonde allait devoir le lui faire comprendre ce qui ne serait pas une mince affaire. «  Au moins ça c’est dit mais tu pourrais être un peu plus explicite, enfin pas en terme d’insulte hein ça je sais que tu maîtrise » La militaire était réellement mal polie quand elle était en colère et sa meilleure amie n’avait pas besoin de plein de gros mot mais d’explication plus fournie pour pouvoir l’aider à faire le point et à calmer le feu qui brûlait en elle, et ce même si elle était elle-même en colère contre un homme et qu’elle aurait bien eut l’envie de le traiter de con comme le faisait Lili sans chercher plus loin.

«  Tu le déteste pas sinon tu ne serait pas dans un tel état, par contre tu l’insulte beaucoup sans me dire ce qu’il a fait pour mérité ce titre » Franchement la brunette la faisait rire, intérieurement bien sur elle n’oserait pas rire devant elle quand elle était dans un état de colère pareil mais c’était quand même risible de voir une jeune femme de cet âge là vivre ce que vivait normalement les adolescents et avoir du mal à le géré, elle avait encore beaucoup de boulot pour faire de son amie une femme et non une boule de colère et de force. Et finalement elle commença a avoir un début d’explication et elle écouta attentivement sachant qu’elle allait devoir de toute façon batailler avec la jeune femme pour lui faire entendre un point de vue différent du siens car en plus d’être colérique la brunette était fortement têtue ce qui n’était pas pour facilité la communication entre elle et le reste du monde Inaé était rodée et savait comment faire a force mais tout le monde ne possédait pas encore ce talent et ce Julius qui mettait son amie dans tout ses état n’avait pas le mode d’emploi pour lui permettre de géré une Lili, ou plutôt une Amalia. « C’est toi qui va lui reprocher de pas parler ? Lili jolie tu fait preuve d’une mauvaise foi a tout épreuve tu ne t’ouvre pas non plus pourquoi exiger que lui le face ? Et puis regarde moi dans les yeux et assure moi que tu est toujours là même, parce que cela n’est pas vrai tu est rentrée de là-bas avec beaucoup de colère tu crois que si je suis capable de le voir lui ne l’est pas ? Et tu sais bien qu’il ne vit pas pour la baise, il n’est pas comme toi tu n’a cessé de me le dire c’était même ça qui te faisait peur chez lui alors arrête voir de pesté trois seconde et analysons les choses avec un regard extérieur » Celui d’Inaé pour le coup car elle serait sans doute la seule avec Matt que Lili accepterait d’écouté sans faire trop d’histoire, elle n’aimait pas que l’on aille pas dans son sens quand elle se pensait dans son bon droit comme tout être humain mais elle savait aussi que son amie ne voulait que son bien et qu’elle ne prenait pas plaisir à la contredire ou a la poussée a faire une chose ou une autre qui ne lui plaisait pas de base, en dehors du fait de la féminisé, ça clairement elle le faisait pour son petit plaisir personnel comme si son amie était une poupée géante, avec son corps de rêve cela fonctionnait plutôt bien.

«  Tu ne saute pas un bout de l’histoire là ? Je suis presque sûre qu’il n’est pas passer de je t’aime mais je ne te reconnais plus à on ne se voit plus longue vie à toi. Tu l’a frappé ? C’est pour ça que t’a main est enrubanné ? » La jeune femme sentait qu’elle ne lui disait pas tout la poussant à se faire ses propres conclusions sans doute fausse ou en partie erroné bon sang elle ne pouvait pas simplement tout lui raconté au lieu de se complaire sans sa colère et sa rancœur. «  Tu l’a déjà dit et je ne te crois toujours pas Lili jolie tu a rencontré pas mal de type dans ta vie et jamais au grand jamais nous n’avons eut ce genre de conversation dans ce sens là, je suis normalement celle qui rage et pleure et toi celle qui me dit de m’en foutre ou me donne d’autre conseil, alors tu ne t’en fou pas de lui et tu est loin de le détesté c’est même tout le contraire sinon tu ne serais pas là a parler de lui de la sorte » Mais faire dire à a Lili qu’elle est amoureuse de son beau militaire cela ne serait pas une mince affaire, tout juste si la jeune femme acceptait de parler d’attachement.

«  Comment peut tu lui reprocher de ne pas s’ouvrir quand toi-même tu fait l’autruche vis-à-vis de ce que tu ressens pour lui Lilibelle ? Sérieux tu sais comment sont les hommes, les sous entendu et les perches ils ne savent pas les attraper, il faut être clair et net avec eux si tu voulais qu’il se livre plutôt pourquoi ne pas l’avoir fait toi-même en premier lieu pour l’incité à le refaire ? Vous êtes tout les deux pareils avec ce qu’il se passent dans vos cœur il faut vous tirer les vers du nez pour avoir des informations cela ne peut pas fonctionner comme ça » Clairement pas et si la jeune femme n’arrivait pas à l’accepter alors la blonde doutait que la relation passionnelle et conflictuelle perdure dans le temps.

Lili/Malia Inaé
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Re: Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Mar 24 Mar 2020 - 19:37


INAE & AMALIA

JE LE HAIS TELLEMENT JE L'AIME



Amalia était une véritable boule de nerfs en fusion. Elle n'était déjà pas du genre à voiler ses opinions en temps normal, mais alors là avec ce poids nouveau qui oppressait son cœur depuis plusieurs heures, c'était pire que tout. Julius décuplait toujours tout en elle. C'était comme ça depuis le jour de leur rencontre et aujourd'hui il la mettait dans un état que même elle ne se serait pas cru capable de ressentir. Bon sang ce qu'elle lui en voulait ! Elle le détestait ! Le méprisait ! Le maudissait ! Elle souhaitait qu'il aille au diable et ne jamais l'avoir connu ! Franchement qu'est-ce qui lui avait prit de craquer pour lui c'était n'importe quoi ! Non elle n'avait pas craqué pour lui d'ailleurs. Elle s'était fourvoyée c'est tout. Oui voilà c'était ça. Elle l'avait jamais aimé elle avait juste apprécié coucher avec lui. C'était pas comme si ils s'entendaient en plus ! Elle s'en foutait qu'il veuille plus la revoir ! Il croyait quoi qu'il allait la blesser en décidant ça de lui-même sans lui laisser son mot à dire ? Haha raté elle n'en avait rien à foutre et si il pensait qu'elle allait revenir en le suppliant il se mettait le doigt dans l'œil jusqu'au fondement !

Inaé ne semblait pas d'accord avec les affirmation de sa meilleure cependant. Lorsqu'elle lui dit qu'elle ne le détestait pas ou elle ne serait pas dans cet état, Amalia hocha vigoureusement la tête pour lui affirmer que si, appuyant son opinion d'une nouvelle gorgée d'alcool avant d’enchaîner sur ses autres insultes et explications.
Putain elle n'arrivait pas à croire qu'il lui avait dit l'aimer pour au final se rétracter ! CO-NNARD ! Mais bon encore une fois elle n'en avait rien à battre ! Elle était juste fâché parce qu'il lui avait fait perdre son temps et qu'elle s'était ridiculisée en se pensant amoureuse. Non mais la blague franchement... ELLE amoureuse ? Comment elle avait pu dire ces mots là ? Comment elle avait pu se laisser prendre à ça ? Elle n'avait jamais été ce genre de fille là... Elle s'y était toujours fermée et elle ne pigeait pas à quel moment Julius avait réussi à contourner tout ça pour s'insinuer en elle à ce point...
NON ! Non et non et il n'était pas en elle c'était faux ! Elle s'arracherait la peau si il le fallait pour l'en sortir mais il allait cesser de la torturer de la sorte putain ! Elle refusait de vivre avec ce qu'elle avait là dans le cœur.
Elle n'y arriverait pas... Ça la consumerait...
D'habitude ses colères autant que ses douleurs se calmaient dès lors qu'elle se défoulait t en parlait avec Inaé mais là c'était différent et ça la déstabilisait. Plus elle criait et plus elle avait la sensation que tout prenait de l'ampleur et la ravageait de l'intérieur... Il semblait ne pas y avoir de limite à son chagrin qu'elle préférait interpréter comme de la rage.

Amalia leva un œil mauvais vers sa meilleure amie lorsqu'elle évoqua son retour et le fait qu'elle était en effet revenue pleine de rage du front. C'était pas contre elle bien sûr, mais contre cette donnée véridique. Bien sûr qu'elle était rentrée différente et elle le savait. Comment aurait-elle pu être indemne après tout ce qu'elle avait du endurer...? Elle le savait mais elle ne voulait pas donner ce point en faveur de Julius alors oui elle était de mauvaise foi. C'était pas juste qu'il lui sorte ça alors que putain si il ne s'était pas jeté entre elle et ces balles, rien de tout ça ne serait arrivé ! Il n'avait pas voulu l'entendre après l'incendie mais il ne se rendait pas compte de ce qu'il lui avait mit sur les épaules ce jour là... Elle lui était reconnaissante de lui avoir sauvé la vie bien sûr mais il n'avait pas eu le droit de lui infliger un tel fardeau. Elle avait cru souffrir mille morts en le voyant s'effondrer devant elle couvert de sang. Mille encore lorsqu'elle l'avait cru perdu. Elle aurait préféré subir les conneries de Logan Stark dix ans de plus que de supporter ce que la perte de Julius lui avait fait ressentir...

- Tu sais pourquoi j'étais en colère en rentrant... se défendit-elle.

Est-ce qu'on pouvait vraiment lui reprocher ça...?
Inaé n'avait pas eu les détails les plus sordides de tout ce que Stark avait forcé son amie à faire, mais elle avait eu les grandes lignes. Elle savait qu'elle avait cru Julius mort, elle savait que son substitue avait fait vivre un enfer à sa meilleure amie, mais Amalia avait voulu l'épargner en ne lui disant pas tout.  
Lili enchaîna malgré tout sur le reste de l'histoire en exposant le fait que le militaire après s'être déclaré avait finalement décidé de couper les ponts. Rien que ce souvenir, autant que sa dernière phrase la fit taper du plat de la main sur la table histoire d'attirer l'attention du barman. Ce qui en soit n'était pas vraiment nécessaire étant donné le spectacle qu'elle donnait à tout le monde.

- UNE AUTRE BOUTEILLE !

L'alcool à nouveau en main, elle continua de se saouler alors qu'Inaé faisait face de son mieux à l'ouragan de mépris qu'elle était.

- Tu ne sautes pas au bout de l'histoire là ? Je suis presque sûre qu'il n'est pas passé de je t'aime mais je ne te reconnais plus à on ne se voit plus longue vie à toi.
- Eh bah SI !


En vrai non mais bon le détail en plus était tellement mineur qu'il ne valait franchement pas la peine d'être mentionné ! Elle avait couché avec une vieille connaissance oui mais ça voulait rien dire elle le lui avait dit et ils étaient même pas en couple ! Elle pensait qu'il l'avait rejeté en plus !

- Tu l'as frappé ? Hein ? C'est pour ça que ta main est enrubannée ?
- Mais non roh sérieux arrête je frappe pas toujours les gens !


...
Bon peut-être que si mais non pour le coup non elle n'avait pas frappé Julius. Juste son propre reflet dans le miroir... Elle revit la scène dans sa tête et une lueur triste passa dans ses yeux clairs. Elle ne s'était tellement pas reconnue en se voyant si défaite...
Ce qui la fit redire qu'elle s'en foutait de tout ça et le détestait, chose qu'encore une fois Inaé contesta avant d'essayer de la raisonner.

- Comment peux tu lui reprocher de ne pas s'ouvrir quand toi-même tu fais l'autruche vis à vis de ce que tu ressens pour lui Lilibelle ?
- T'es ma meilleure amie t'es supposée allée dans mon sens t'es de quel côté franchement ?!
- Sérieux tu sais comment sont hommes, les sous entendu et les perches ils ne savent pas les attraper, il faut être clair et net avec eux si tu voulais qu’il se livre plutôt pourquoi ne pas l’avoir fait toi-même en premier lieu pour l’incité à le refaire ? Vous êtes tous les deux pareils avec ce qui se passe dans vos cœur il faut vous tirer les vers du nez pour avoir des informations cela ne peut pas fonctionner comme ça.

- Mais je l'ai FAIT ! Je l'ai fait deux fois Ina ! J'ai essayé après l'incendie où il a rien voulu entendre parce qu'il était focalisé sur sa jambe et je lui ai redit à l'hôpital que je l'aim... oh t'es qu'une sale garce mesquine.

Elle avait réussi à lui faire dire qu'elle l'aimait. Et merde ! Oui bon bah c'était au moment où elle s'illusionnait on va dire !

- Je lui ai dit que je l'aimais ! Et après l'hôpital quand on s'est revu chaque fois où j'ai voulu qu'on en parle il a évité ou dévié la conversation tu voulais que je fasse quoi ?! Et regarde ce qui se passe quand j'insiste ?! Il en déduit qu'on n'est pas bon l'un pour l'autre !

Il s'était détourné d'elle avec une telle facilité... Comment ça avait pu être aussi aisé pour lui de dire ces mots et partir...?

- J'arrive pas à croire que ça se finisse comme ça putain... Tout ça pour ça... La prochaine fois que tu me vois regarder un mec pour autre chose que le sexe tu me crèves les yeux ! Je m'attendais à quoi franchement...?

Ouh elle commençait à avoir chaud. Amalia tenait relativement bien l'alcool mais la téquila était puissante et était en train de lui monter sévèrement à la tête, rosissant fortement ses joues et déliant encore plus sa langue, si c'était possible.

- Il m'a dit que si je ne faisais pas tout tourner autour du sexe on n'en serait pas là... Non mais la blague quoi ! Genre je fais tout tourner autour du sexe ! Puis ça le dérangeait pas tant que ça tant que c'était lui qui en profitait !

Elle avait une fâcheuse tendance à tout régler par ça mais de là à dire qu'elle faisait tourner sa vie autour du sexe, c'était un peu insultant... Alors ok elle aurait peut-être pas du coucher avec Guillaume mais Julius n'avait même pas essayé de l'écouter ou la comprendre lorsqu'elle avait voulu se justifier ! Il n'avait même pas laissé la jeune femme exprimer son regret d'avoir fait ça. Il avait jugé. Tout de suite... Et décidé de tout couper.
Bon sang c'était pas évident tout ça pour elle ! Elle apprenait ! Elle avait fait un erreur que certes lui ne risquait pas de faire étant donné qu'il ne baisait jamais c'était facile aussi ! Et elle avait fait tout ça alors qu'elle pensait qu'il n'y avait aucun espoir pour eux deux.

- Il dit qu'il peut pas accepter que j'aille me battre ou baiser un autre mec si on se dispute mais il est buté sur son opinion à lui qui est forcément la bonne il a même pas voulu me laisser parler ! En fait il m'aime pas comme je suis il veut que je sois comme LUI veut ! Bah ça marche pas comme ça il me dominera pas je suis pas faible !


Elle confondait faiblesse et résilience. Acceptation et domination. Mais pour elle c'était la même chose. C'était lui qui avait commencé à lui enseigner la nuance entre toutes ces notions... La première ayant été entre baiser et faire l'amour...
Rah ça y est ça revenait ! Cet horrible pincement à son cœur qui lui donnait l'impression d'agoniser...

- On n'était même pas ensemble quand ça s'est fait Ina ! Il m'avait clairement fait comprendre qu'il voulait pas de moi après l'incendie t'as bien vu dans quel état j'étais je pensais sincèrement que c'était foutu !

Et pas qu'un peu puisqu'elle l'avait récupéré en pleurs à cause d'un homme pour la première fois de sa vie... Elle lui avait dit qu'elle avait voulu lui dire ses sentiments, qu'elle lui avait dit combien il comptait et combien sa vie aurait été impossible sans lui lorsqu'ils se disputaient à cause du fait qu'il ait pris une balle pour elle, mais il n'avait rien relevé. Il n'avait eu que sa jambe à la bouche et Amalia avait sincèrement cru qu'en faisant cela il la repoussait et lui disait clairement qu'il ne l'aimait pas comme elle l'aimait.

- Alors oui je suis allée à Berlin faire de la MMA et alors quoi ? J'avais le cœur en miettes ! Y'en a qui se pintent, d'autres qui se coupent les cheveux, moi je voulais cogner ! Et oui je suis tombée par hasard sur Guillaume qui était aussi misérable et triste que moi à l'hôtel alors de fil en aiguille à cause de l'alcool on a fini au pieu mais merde ça voulait rien dire et je l'ai dit à Julius ! J'ai essayé de lui expliquer !

Plus que la colère c'était une nuance de désespoir qu'elle avait dans la voix car elle avait vraiment essayé de lui faire comprendre et était sincèrement blessée qu'il nait pas voulu la croire et l'écouter... Elle savait qu'elle n'était pas parfaite, elle ne l'avait jamais prétendu mais il savait qui elle était non ? Il savait comment elle était... Pourquoi est-ce qu'il ne voulait pas faire l'effort de comprendre ?

- J'étais tellement paumée que... Je sais pas je suis allée vers le seul truc familier que j'avais... Tout était si brouillé et dur, j'avais tellement mal ! Ça c'était facile et c'était un terrain connu...

Lili reprit une gorgée de téquila et s'affala sur la table, misérable et visiblement plus qu'affectée. En plus elle commençait à sérieusement avoir mal à sa main dont le bandage de fortune commençait à suinter de sang à travers les couches de tissu.

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Re: Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Mer 1 Avr 2020 - 23:59
Je le hais tellement je l'aime ...
Son rôle de meilleure amie n’était pas le plus simple au monde elle devait bien sur aider son amie mais aussi lui dire quand elle avait des tords et lui faire entendre raison et cela n’était pas toujours facile la brune ayant un fort caractère et une belle fierté qui l’empêchait souvent de voir les choses d’un point de vue différent du siens dans un premier temps il fallait simplement s’armée de patience et réussir à lui faire voir les choses du côté inverse de la force et Inaé avec son caractère plus doux, arrivait normalement à ses fins mais avant ça elle devait comprendre le pourquoi du comment car là tout ce qu’elle voyait de prime abord était sa copine énervée avec une bouteille d’alcool rien de bien défini. Et finalement elle parla aidant la blondinette à se situer et à préparer ses réponses car il fallait trouvé les bons mots pour pouvoir déclencher une réflexion chez la jeune militaire qui n’était pas stupide et qui savait se rendre compte des choses si on appuyait sur les bon bouton pour lui faire comprendre sur quoi elle faisait fausse route. Sa relation avec le militaire Inaé en entendait parler depuis des années maintenant elle avait su pour les incartades à l’armée, elle avait su pour la blessure et la séparation douloureuse pour Lili, elle avait entendu parler des types qu’elle avait essayer de se faire pour chasse le dit militaire de son esprit, elle avait su pour les retrouvailles en demi teinte, la grosse dispute et le sexe facile et bon, plus que bon, elle connaissait les points faible de cette histoire sans même connaître ce type. La communication et une fois de plus elle ne pourrait que tenter de faire comprendre à Lili qu’elle-même savait un tas de chose mais que cela n’était pas le cas de l’homme qui avait volé le cœur de la brune sans que celle-ci ne s’en soit rendu compte, être amoureuse un autre soucis de l’histoire, car la belle américaine ne c’était jamais laissé aller à l’amour et cela lui faisait peur, la rendant sans encore moins facile à approcher, à comprendre, elle ne s’exprimer pas sur ses ressentis de base et encore moins quand cela touchait à quelque chose d’intime et la blonde n’aurait pas aimé être à la place du brun qui devait composé avec tout ça et avec ses défaut à lui car d’après les dires de son amie, l’homme était du même acabit, fermer sur ce que vivait son cœur, peu enclin aux longues conversation, une boucle sans fin.

« Moi je le sais Lili mais lui le sait-il ? Peux-tu lui reprocher de ne pas te comprendre si tu ne lui dit pas pourquoi tu est ainsi ? Pas d’autre bouteille j’ai besoin que tu sois sobre pour cette conversation tu boira après » Et elle fit signe que non au barman elle ne voulait pas que son amie soit enivrée ce qui allait se jouer dans ce bar était sérieux et déciderait sans doute de la suite de sa vie amoureuse alors elle avait besoin qu’elle soit concentrée sur ce qu’elle racontait et pas embrouillé par le liquide qu’elle engloutissait, une fois que tout serait réglé et décidé elle pourrait boire autant qu’elle le voulait pour finir la nuit quand elle vit l’homme apporter quand même l’alcool et la brune boire au goulot directement elle lui arracha la bouteille des mains L’ancienne infirmière leva les yeux au ciel, les raccourcis dans les histoires ça aussi c’était digne de sa copine elle ne voulait raconter que ce qui lui permettait d’être elle-même en colère non pas expliqué la colère de l’autre sans doute pour qu’Inaé soit de coup sur de son côté.

« Lili tu ne m’aura pas je te connais aller déballe l’histoire dans les détails  et j’ai dis pas d’alcool tant qu’on a pas terminé » Et elle appuya tout ça en faisant les gros yeux pour donner un ton plus fort à ses propos même si elle n’a jamais tellement été forte pour dominé autrui de part le caractère ou le physique, encore qu’aujourd’hui elle tient plus facilement face comparer à son elle d’avant complètement dépassé. Et en remarquant l’état de la main de la jeune femme qui se tenait à côté d’elle l’anglaise se posa une question qui fut de suite posé et qui fit fusé une réponse chez la brune et un sourire chez la blonde. «  Parce que je te connais quand tu t’énerve tu dois cogné un truc et si il n’a pas été assez rapide cela aurait pu être son visage » Et Lili la reprit ensuite de ne pas être de son côté alors qu’elle défendait un peu le brun qui certes n’avait pas l’air expressif mais qui ne faisait pas non plus face à une personne qui l’était, pouvait-on donc réclamer d’autrui ce qu’on ne donnait pas nous même pas pour elle mais sa vérité n’était pas celle de tout le monde. «  Je suis ta meilleure amie justement Lili je suis là pour te dire quand tu est dans ton bon droit et aussi te dire quand tu ne l’est pas, et là tu ne peux pas lui reprocher de ne pas parler quand tu ne le fait pas non plus » Son amie tenta de se défendre en parlant des fois où elle avait tenter elle de parler avec l’homme mais où cela n’avait pas été suivit par la partie en face ce qui fit sourire la jeune femme, bon cela n’était pas gagner si elle ne cessait de lui renvoyé la faute sur tout elle en aurait pour la nuit pour lui faire entendre raison sur certain point. «  Je suis peut-être une garce mesquine mais j’arrive à faire sortir des choses de cette histoire. Mais chérie vraiment entre nous la première fois tu ne lui a pas dit que tu l’aimais, tu a dit que tu tenais à lui et ce genre de chose non ? Et la deuxième fois il te la dit aussi ? Vous êtes à égalité pour moi les effort sur la communication doit venir des deux côtés mais il faut que l’un d’entre vous soit capable de faire le premier pas et si tu ne l’est pas et que lui non plus votre histoire va se terminé sur une terrible fausse note qui pourrait sans doute être enterrer avec une vrai conversation et pas une dispute » Chose qui serait sans doute difficile au vu des deux protagoniste qui semblait être animé par une colère sous jacente qui ressortait dans l’aspect sentimentale de leur vie.

«  Je ne le connais pas Lili je ne peux tout t’expliqué mais une histoire d’amour ça se mérite et il faut se battre pour elle, pas baisser les bras et céder à la colère sur un point x ou y, vous avez deux fort caractère cela ne changera pas et toute votre vie si vous la finissez ensemble sera jonché de bagarre et de dispute pour tout et rien si a chaque fois que cela arrive vous vous braquez vous n’allez pas allez loin je ne peux lui faire la morale quelqu’un d’autre doit bien le faire de son côté alors je le fais avec toi pour que tu comprenne certain point qui te sont jusqu’alors inconnu. » Loin d’elle l’idée de jugée son amie ou de la blâmée elle voulait simplement l’aider et pour cela elle devait lui dire des choses pas forcément cool à entendre pas forcément utile peut-être dans l’esprit de la brunette qui n’était dans un bon mood pour tout accepter et comprendre. Quand Inaé entendit la suite elle rit bon elle ne dirait rien sur le fait de lui crevée les yeux et sur le sujet autre mec car elle doutait qu’il y en ai d’autre pour le moment a moins que la belle n’apprenne rien de ses erreurs et ne cherche à réellement enterré cette histoire d’amour naissante, du coup elle préféra se concentrer sur la suite et là elle apprit les réelles raisons de la dispute et de la réaction de l’homme qui lui semblait d’un coup beaucoup plus correcte et compréhensible.

«  Je ne te poserait qu’une seule question chérie comment aurait-tu toi réagit si tu avait apprit qu’il s’en était faite une autre après votre brouille répond juste à ça et je pense que tu le comprendra, il a sans doute été trop radicale mais la colère faire dire des choses qu’on ne pense pas réellement mais met toi à sa place deux secondes et dit moi comment toi aurait-tu réagit ? L’aurait-tu laisser parler et s’expliquer ? Aurait-tu claquer la porte ? » Le problème était là autant dans sa vie professionnel la jeune femme n’avait aucune peur et aucun mal à faire face au difficulté autant dans sa vie sentimentale elle se sentait faible et peureuse et se réfugiait dans les choses qui rendait le tout encore plus compliqué Inaé avait été faible elle savait ce que c’était et elle allait devoir rouvrir la boite de pandore pour pouvoir montré la différence à sa meilleure amie. «  Regarde moi Lili chérie, moi j’ai été faible, je me suis faite frappé, violé par mon époux pendant sept ans, ça c’est la faiblesse d’une femme amoureuse qui ne sait pas se relevé. Changer pour un homme qu’on aime ce n’est pas être faible, accepté de ne plus coucher à droite et a gauche n’est pas comparable à une faiblesse, il ne veut pas te mettre dans un couvent il veut l’exclusivité donner si tu l’aime c’est pas te rabaisser, lui aussi devra faire des concessions c’est comme ça que ça marche un couple. La faiblesse c’est s’oublié totalement pour l’autre comme moi je l’ai fais et je sais que toi tu ne sera jamais ce genre de femme tu est toi et c’est cette Lili qu’il aime pas une autre il ne peut juste pas comprendre ta façon de te rassuré comme tu la dit on est tous différent dans notre manière de réagir explique lui que c’était la tienne jusqu’alors et que tu a fait une erreur et que tu ne le ferra plus si vous avez une relation sérieuse » Il faudrait régler ce point pour ne pas que cela pourrisse leur relation encore faudrait-il convaincre Lili d’aller parler à son militaire suite à cette dispute.

 

Lili/Malia Inaé
Je le hais tellement je l'aime


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Re: Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Mar 7 Avr 2020 - 22:38


INAE & AMALIA

JE LE HAIS TELLEMENT JE L'AIME



Le frais de la table lui faisait du bien mais ses joues demeuraient écarlates. Inaé avait beau essayer de faire en sorte que son amie cesse de boire le temps de leur conversation, la militaire ne semblait pas vraiment en adéquation avec son plan. Elle avait besoin de l'alcool c'était pour elle le seul remède à ses maux là tout de suite...
Elle entendait tout ce que lui disait Inaé mais elle n'arrivait pas à comprendre qu'elle puisse défendre Julius ! Pourquoi elle était pas aussi furieuse qu'elle contre lui ? Putain il venait de lui briser le cœur pour la troisième fois en 3 ans ! Et cette fois de la pire façon qui soit. Putain elle avait encore ses mots qui ne cessaient de tourner encore et encore dans sa tête. C'était comme si il était pendu à son oreille à les lui murmurer sans fin...
Il lui avait dit que sa vie tournait autour du sexe... Il lui avait dit que personne ne l'aimait... Il lui avait dit d'aller baiser le premier venu, n'importe qui vu que c'était tout ce qu'elle savait faire... Bon sang ce que son cœur lui faisait mal ! Elle avait l'impression qu'il s'étirait jusqu'au bord de l'implosion tant il était trop plein de cette douleur acide ! Ça la brûlait et la déchirait littéralement de l'intérieur.
Il lui fallait plus de tequila et elle ne s'en priva pas.

POURQUOI Julius avait-il réagit comme ça putain ?! Comment il avait pu lui dire de tels mots ?! Comment il pouvait lui dire l'aimer et la repousser la seconde d'après ?! Comment ça pouvait être aussi facile pour lui de tout arrêter aussi fatalement qu'en un claquement de doigt ?! Elle avait eu l'impression de ne plus avoir assez d'oxygène sur terre pour la faire respirer lorsqu'elle avait vu la porte se refermer sur lui et s'était retrouvée seule dans son salon... Comment lui pouvait-il se détourner d'elle avec autant d'aisance ?! C'était pas juste putain il n'avait pas le droit d'avoir autant de pouvoir sur elle ! Il n'avait pas le droit d'être plus fort qu'elle dans une pareille situation ! Elle lui en voulait ! Elle lui en voulait tellement de la mettre dans une telle position de faiblesse ! Elle avait horreur de se sentir aussi malheureuse et aussi paumée à cause d'un homme ! Comment avait-il pu l'amener sur ce chemin qu'elle s'était pourtant juré de ne jamais suivre ?! Comment il pouvait l'abandonner au moment où elle avait décidé de lâcher prise ?! Il lui avait demandé de sauter, mais l'avait laissé se fracasser au sol plutôt que de la rattraper...
Bordel c'était un sacré connard ! Il avait tout fait pour l'amadouer, pour lui faire baisser ses barrières et céder peu à peu du terrain sur tous ces trucs à la con par rapport à l'amour qu'elle se refusait catégoriquement d'approcher depuis ses 18 ans et là d'un coup il décidait qu'ils n'étaient pas bon l'un pour l'autre ?! Est-ce qu'ils n'étaient pas bons l'un pour l'autre lorsqu'il la baisait dans tous les recoins de son appartement ?! Ils avaient pété au moins un meuble par pièce MERDE !
PUTAIN ELLE S’ÉTAIT ÉPILÉE POUR LUI ! Maquillée ! Coiffée ! Elle avait même mis un foutu soutif de merde et un string en dentelle qui lui était rentré dans le cul toute la soirée pour lui plaire ! Des talons qui lui avaient torturé les pieds ! Elle l'avait laissé prendre le dessus sur elle au lit, un domaine où elle ne lâchait normalement jamais de terrain ! Elle l'avait laissé l'attacher ! Elle l'avait laissé... lui faire l'amour... Il lui avait fait dire qu'elle l'aimait bon sang !

Pourquoi est-ce qu'il ne voulait pas comprendre et l'entendre ?! Elle lui avait dit que ça ne voulait rien dire ! C'était le premier truc qu'elle s'était empressée de préciser d'ailleurs ! Il croyait quoi ? I lui avait dit qu'il n'avait pas voulu mettre de mot sur leur relation pour ne pas la faire flipper, la belle excuse ! C'était facile pour lui de la juger alors qu'il ne couchait jamais avec personne ! Forcément qu'il était plus simple de lui jeter la pierre étant donné que pendant presque toute sa vie le sexe avait été sa solution à toutes sortes d'émotions alors bien sûr qu'elle était plus encline à faire des erreurs mais elle avait essayé de lui dire qu'elle regrettait, de lui expliquer qu'elle avait agit ainsi parce qu'elle était perturbée et blessée, mais il ne lui avait même pas laissé le temps d'en placer une ! Est-ce qu'il savait seulement qu'à part Guillaume, depuis qu'ils s'étaient retrouvé le jour de cette fameuse saint valentin un an plus tôt elle n'avait une personne d'autre dans son lit...? Non parce qu'il n'y avait que lui et sa petite personne qui comptait ! Il n'y avait que sa vision des choses qui étaient la bonne !
Mais Amalia elle s'était braquée en l'intendant lui dire toutes ces inepties sur le fait de ne plus se voir... Elle l'avait attaqué plutôt que de se défendre parce que c'était plus facile à gérer pour elle... Lili ne savait pas s'écraser. Elle ne voulait pas l'être alors plutôt que de se montrer à terre et décimée, elle se dressait et frappait. Toujours...
Inaé le savait. Elle ne réagit pas lorsqu'Amalia lui avoua être allée se battre à Berlin au milieu d'un ring, mais plus qu'elle ne commenta le fait qu'elle ait couché avec Guillaume. Tant mieux, car elle n'aurait pas supporté la leçon. Son amie la connaissait par cœur et savait comment Lili réagissait en général pour faire face à de trop fortes émotions ; sexe, violence ou alcool. Pour Julius il lui avait visiblement fallu les trois associé, ce qui devait lui donné un bon indic du taux de mal être de sa meilleure amie.

- Je ne te poserai qu’une seule question chérie comment aurais-tu toi réagi si tu avais appris qu’il s’en était faite une autre après votre brouille ?

JE L'AURAIS BUTE ! LUI ET SA PÉTASSE ! hura-t-elle intérieurement alors qu'elle se redressait pour regarder Inaé.

Lili prit un air légèrement décontenancé en se rendant compte de ce qui venait de fuser en elle. Si Julius avait fait ça, elle aurait sans doute retourné le monde jusqu'à étancher jusqu'à la dernière once de rage et de jalousie en elle....
La jeune femme déglutit et pinça ses lèvres, se sentant soudain pas très bien. Elle avait la tête qui tournait, elle avait chaud et la tequila n'était pas seule responsable.

- Réponds juste à ça et je pense que tu le comprendras.

Perturbée, la militaire détourna ses yeux et plongea en elle. En lui... Est-ce qu'il avait ressentit ça lorsqu'elle lui avait dit ce qu'elle avait fait...? Elle avait juste voulu être honnête puisqu'il lui avait reproché d'avoir des secrets et qu'elle ne pouvait lui parler de ce qui se passait avec Logan...

- Il a sans doute été trop radicale mais la colère fait dire des choses qu’on ne pense pas réellement mais mets toi à sa place deux secondes et dis moi comment toi aurais-tu réagi ? L’aurais-tu laissé parler et s’expliquer ? Aurais-tu claqué la porte ?
- Je l'aurais tué...
murmura-t-elle d'avantage pour elle que pour l'infirmière.

Le cœur d'Amalia battait bien trop fort dans sa poitrine et elle sentait les larmes lui monter aux yeux à mesure qu'Inaé plaidait la cause de Julius en essayant de faire en sorte que son amie se mette à sa place dans le but de lui faire prendre conscience des choses.
Elle ne s'était pas sentie si perdue dans l'univers que depuis le jour de la mort de son père 17 ans plus tôt...
Bon sang tout ça était tellement dur ! C'était un tel foutoir elle ne savait même plus quoi dire, quoi faire ou comment réagir elle n'avait jamais eu l'air plus vulnérable qu'en cet instant...
Inaé continua de lui parler, de la rassurer en comparant leurs histoires et leurs vécus en lui disant qu'elle ne serait jamais faible ou rabaissée pour être amoureuse.

- [...] Il ne peut juste pas comprendre ta façon de te rassurer comme tu l'as dit on est tous différents dans notre manière de réagir explique lui que c’était la tienne jusqu’alors et que tu as fait une erreur et que tu ne le feras plus si vous avez une relation sérieuse.

Amalia cligna des yeux et reprit une gorgée d'alcool avant d'essuyer les larmes qui maculaient ses joues. Elle ne répéterait pas une nouvelle fois à son amie qu'elle avait déjà essayé de dire tout ça à Julius mais que ça n'avait servi à rien car en vérité elle l'avait fait du bout des lèvres, trop pressée de s'en prendre à lui pour oser lui dire des choses aussi blessantes. Elle avait voulu lui faire mal comme lui lui faisait mal sur l'instant... Elle n'avait pas su se mettre à nu et lui parler et Julius clairement de son côté ne lui avait pas facilité les choses non plus...
Elle voulait bien reconnaître quelques faux pas de sa part mais elle n'était pas seule à blâmer pour autant il avait été sacrément dur de son côté...

- Je pense pas qu'il voudra m'écouter... C'est trop tard il veut plus qu'on se voit il me l'a dit clairement... Je l'ai perdu... Il voudra jamais d'une relation sérieuse avec moi et franchement regarde-moi je suis même pas sûre d'être capable de lui donner... Et si il avait raison Ina ? Et si je savais pas faire autrement que... que comme ça...?

Amalia avait toujours saboté ses relations. Bien des femmes cherchaient des hommes bien sans jamais en trouver alors qu'elles en voulaient, elle s'était l'inverse. Beaucoup de types biens avaient voulu une vrai relation avec elle et s'étaient plié en quatre pour l'y faire céder. Mais Amalia s'y était toujours refusée. Dès que ça devenait sérieux, trop sentimental ou quoique ce soit, elle prenait la fuite et ghostait son prétendant.
Le seul à s'en être plutôt bien sorti, c'était Oliver Rosenthal. Dans d'autres circonstances, dans un autre temps, ils auraient pu être faits l'un pour l'autre. Mais elle était jeune et elle avait décidé de rompre avec lui en se rendant compte qu'elle commençait à éprouver plus que de l'amitié à son égard car elle avait voulu le garder dans sa vie ce qui ne serait pas arrivé si elle en était venue à en tomber amoureuse. Alors pour ne pas le perdre, ils s'étaient séparés. Oliver l'avait accepté d'un commun accord, lui-même se trouvant dans une position assez sombre à ce moment de sa vie et ne voulant pas y impliquer la jeune femme plus que nécessaire. Aujourd'hui ils s'entendaient toujours à merveille même si ils ne couchaient plus ensemble mais rien, rien de ce qu'elle avait pu ressentir pour Oliver ne s'approchait de la force de ses sentiments pour Julius Jaeger...

Amalia était terrorisée que Julius ait raison à son sujet. Et si elle recommençait suite à une nouvelle dispute ? Elle n'en aurait sans doute pas l'intention mais si ça arrivait...? C'était pas comme si elle était partie à Berlin avec l’intention de coucher avec Guillaume ! Même lorsqu'il était venu frapper à sa porte ça ne lui avait pas effleuré l'esprit ! Ça s'était juste... passé...

- Julius a du couché avec 2 ou 3 nanas max dans sa vie... Je m'en suis déjà tapé plus en une nuit... Je sais pas si je peux... être à la hauteur de ça...

C'était trop de pression pour elle, de se dire qu'elle serait la seule et unique femme d'un homme. Il avait eu si peu de femmes ! Est-ce qu'elle lui suffirait pour une vie...?


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Re: Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Dim 19 Avr 2020 - 17:29

   

     

   

Je le hais tellement je l'aime...

— Amalia & Inaé
La position d’une meilleure amie n’était pas toujours simple, on était pas toujours bien comprise quand prenait la décision de dire ce qui était juste et non pas ce qui était attendue et là clairement elle n’allait pas dans le sens de la brunette mais c’était pour son propre bien à elle. L’anglaise ne connaissait pas le dit militaire elle ne l’avait jamais vu mais il avait volé le cœur de sa meilleure amie cela signifiait donc quelque chose et elle ne voulait pas voir cette histoire se terminée parce qu’aucun des deux n’étaient capable de discuté plutôt que de crier et elle ne pouvait faire la morale à une personne qu’elle ne connaissait pas alors elle tenait de s’occuper au mieux du cas Lili qui lui demandait beaucoup de pédagogie avec la brunette il ne fallait pas aller trop de front sinon elle se braquée et se refermé mais il fallait aussi être assez claire pour être parfaitement comprise les sous entendu n’était pas toujours très bien compris et perçu par ce bout de femme qui ne s’embêtait pas souvent à tourner autours du pot pour trouvé une manière socialement correcte de dire une chose.

Elle avait écouté l’histoire et elle c’était a la fois mise à la place de son amie et de son vis-à-vis imaginant l’un à la place de l’autre et avait laissé la militaire sur ce cas de conscience là qu’elle aurait été sa réaction si le tout c’était déroulé autrement avec le brun comme fautif et elle connaissait parfaitement la réponse, son amie aurait fait pire, aurait dit pire et se serait montré bien plus méchante que le militaire ne l’avait été même si clairement il aurait pu réagir de manière moins virulente pour laisser une possibilité à la brunette de s’expliquer, sa façon de voir les choses n’était pas commune et surprenait bon nombre de personne, même si la plupart du temps les mecs ne cherchait pas à comprendre et prenait le cul sans aller plus loin qui se ferait chier à tenter de mener une relation de couple quand une femme avec le physique d’une bombe atomique proposait de profité du bon sans s’encombrer du mauvais. Jusque là quasiment personne mais cela pouvait changer si Lili se donnait les moyens de rattraper la situation. « On y arrive tu l’aurait tué .. » C’était une bonne chose qu’elle arrive à se rendre compte de tout ça même si elle devait être un peu poussé pour qu’elle en vienne à voir les choses différemment elle n’était pas totalement obtus et fermée à la remise en question quoi qu’un peu défaitiste quand même alors qu’elle se voyait déjà l’avoir perdu pour toujours et ne rien pouvoir faire pour le récupérer.

Son boulot n’était donc pas terminé elle devait reboostée sa copine et lui faire reprendre du poil de la bête pour qu’elle récupère son mâle avant qu’une autre femme ne le harponne et ne le laisse pas fuir, il fallait simplement titiller la jeune femme bien comme il fallait et lui faire prendre conscience qu’elle était entrain de baisser les bras ce qui ne lui ressemblait pas du tout. « Depuis quand baisse tu les bras simplement parce qu’un mec est en colère contre toi ? Tu est capable de lui donner Lili faut simplement que tu le veuille réellement, fait le point sur toi-même ce mec t’aime et tu l’aime, soit tu l’aime assez pour pouvoir te passer de tout les autres qu’importe comment votre relation pourra être volcanique et elle le sera au vu de vos deux caractère de cochon soit ce n’est pas assez fort et dans ce cas là oui tu le laisse tourné la page et trouvé une femme qui le rendra heureuse, moi je pense que tu peut être cette femme tu n’en a simplement pas conscience » C’était difficile de réellement se percevoir comme on était et de passer outre certaine chose qui nous paraissait impossible, Inaé ne pensait pas un jour pouvoir quitter John et elle c’était mainte fois imaginé finir morte avant ses trente ans sous les coups de son époux, elle était aujourd’hui divorcée habitait loin de sa terre natale et même si l’amour n’était toujours pas au rendez-vous elle savait avoir changée et avoir avancé, tout le monde en était capable, parfois cela venait sans qu’on s’en rend vraiment compte parfois il fallait un événement déclencheur et celui fait pour Lili venait sans doute d’arrivé.

« Crois tu qu’il serait tombé amoureux de toi si il t’avais considérer comme moins bien que ces filles ? Putain c’est toi et toi seule qui te met en dessous d’elle ou de lui a cause de ton passé sexuel, on s’en fou de combien de mec tu a eut dans ton lit, tu les a eut ils font partit de toi et c’est comme ça on ne construit pas son avenir en se fixant sur son passé. Si tu veux ce mec fait tout pour l’avoir, range toi et tu le méritera tout autant qu’il te méritera. Moi je sais que tu n’est pas juste cette femme qui s’oublie et qui oublie dans le lit d’homme rencontré juste comme ça, a toi de l’accepter et de le comprendre. Et maintenant debout on va aller chez moi s’occupé de cette main que tu a mit dans un sacré état et qui a besoin de soins que je ne peux prodiguer dans un bar » Clairement chez elle Inaé pourrait refaire une santé à la main de son amie en un temps record mais ici elle ne pouvait rien faire et puis éloigné Lili de l’alcool pouvait être un très bon plan pour qu’elle ne fasse pas une bêtise de plus, plus tard dans la nuit. « En plus je dois te raconté ma journée avec mon nouveau client ça te donnera la rage sur quelqu’un d’autre que ton sexy militaire » Et hop une pirouette, qui n’en était pas réellement une, pour attiré l’attention de la jeune femme sur un autre sujet, il n’était pas besoin se posé trop de question une chose qu’on ne maîtrisait pas totalement et pour le moment Lili ne pouvait pas faire de plan quand à sa relation avec Julius alors autant l’occupé d’une manière qui ne comptait pas de se bourré la tronche, pas de combat et pas non plus de mec à sauté tout était pour le mieux. L’aide à domicile l’entraîna donc jusqu’à chez elle, la faisant monté et s’installé dans la salle de bain pour dans un premier temps lui recoudre la main il fallait commencer par ça, elle désinfecta et pris l’alcool a 90 degrés il fallait que sa pique pour que sa meilleure amie se rentre enfin dans le crâne que souffrir n’aidait en rien. « Je me suis faite agressée à l’arrêt de bus tout à l’heure » Inaé aurait pu commencer du début mais pour elle la fin était plus significative de sa journée de merde.
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Re: Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Sam 25 Avr 2020 - 23:18


INAE & AMALIA

JE LE HAIS TELLEMENT JE L'AIME



Amalia était paumée comme jamais elle ne l'avait été. Bordel si on lui avait dit un jour qu'elle se retrouverait dans cette situation, elle ne l'aurait jamais cru ! Elle à la place de toutes ces pleureuses dont elle n'avait jamais saisi le comportement dépendant vis à vis de l'amour ? Jamais de la vie ! Ce n'était pas pour elle ce genre de fadaises. Elle n'était pas comme ces filles dont le seul but existentiel depuis l'enfance était de se trouver un mec beau gosse et friqué de préférence qui rendrait jalouses leurs copines, se faire passer la bague au doigt, pour finalement se faire engrosser et passer le restant de leurs jours enchaînées à un mioche qui leur pomperait tout leur temps, autant qu'à un type qui finirait gros et dégarni à ne même plus les regarder.
Franchement il était où le fun dans un tel programme ? Pourquoi vouloir s’entraver à un seul homme quand il y en avait tant sur Terre ? Lili avait toujours été un esprit libre dans un corps libre. L'amour à ses yeux, c'était le père noël des adultes. Là pour faire rêver les plus naïfs et leur donner un espèce de pseudo but dans leur existence trop triste. Depuis ses 16 ans qu'elle s'était faite dépuceler dans la grange de son grand père par un petit frenchi venu en vacances dans le ranch familial, elle ne s'était jamais fixée d'objectif "finir en couple". C'était ce que paraissaient vouloir toutes les autres nanas de son bahut mais elle, ça ne l'intéressait pas. Il n'y avait pas qu'un seul mec qu'elle trouvait canon au lycée alors pourquoi se limiter ? Elle s'était éveillée au plaisir et comptait bien en explorer chaque aspect ! Quant à se caser malgré les sollicitations qu'on lui avait faite, no way. Encore une fois, à quoi bon ? C'était quoi l'avantage et le plaisir d'être cantonnée à un garçon à qui on était supposée rendre des comptes et donner son temps ? Sérieux rien que ses coups d'un soir qu'elle avait commencé à se taper de temps en temps au gré de ses envies avaient commencé à lui bouffer son air à lui envoyer des textos en mode prétendu petit ami ; on se voit quand ? tu fais quoi ? t'es où ? tu me manques... Franchement elle n'arrivait pas à voir où était l'attrait à de tels trucs. Elle les avait vu hein les autres filles pendues à leur portable à attendre un sms ou scotchées à une table à dévorer leur coup de cœur des yeux en espérant qu'il allait se rendre compte par miracle qu'elle était la femme de sa vie et viendrait lui demander de lui emprunter un stylo sous un faux prétexte. Après quoi ils iraient au bal de promo et vivraient heureux pour toujours...
Yerk pathétique. C'était bien mieux de vivre sa vie sans la moindre attache ni retenue ! De faire ce qu'Amalia aimait à savoir monter à cheval à travers le désert et suivre son père aux compétitions de rodéo. D'un homme en ce qui la concernait, tout ce qui l'intéressait c'était le plaisir qu'il pouvait lui donner avec ce qu'il avait entre les jambes et les parties de rires et de beuveries. Pour le côté amour inconditionnel voué à durer pur l'éternité, elle avait son père. C'était le seul grand amour de sa vie dont elle avait besoin.  

Peut-être s'était-elle mise à être et penser ainsi parce qu'elle n'avait jamais eu d'exemple de ce que ça pouvait être l'amour entre deux êtres étant donné que ses parents n'avaient jamais vécu ensemble. Amalia était née et avait grandi entourée d'hommes. Son père autant que son grand père l'avaient aimé plus que tout, elle était la prunelle de leur yeux alors oui, elle savait ce que c'était que d'aimer quelqu'un du plus profond de son être, mais au sens romantique du terme.
Jamais elle n'avait vu son père amoureux. Pas plus que son grand père. Elle n'avait pas évolué dans ce genre d'environnement et les personnes courant après tous ces trucs à l'eau de rose étaient comme des ovnis pour elle. Le concept la dépassait complètement...

Sa rencontre avec Julius Jaeger avait bouleversé sa vie et tout ce qu'elle avait connu jusqu'à présent. Amalia l'avait senti dès le premier regard qu'elle avait posé sur lui ; que plus rien ne serait comme avant, mais elle n'avait pas mesuré alors à quel point ce serait vrai ni jusqu'où ça la mènerait...
Il devait n'être qu'un fantasme à assouvir. Qu'une pulsion excitante ne demandant qu'à être explorée. Un caprice qu'elle voulait s'offrir alors que les règles de l'Armée le lui interdisait... Elle y avait cédé. A peine arrivée au camps, le soir même elle était déjà dans son lit à labourer son dos de ses ongles et savourer chaque muscles de cet homme magnifique roulant sur son corps qui accueillait ses coups de reins avec une délectation sans bornes. Jamais de sa vie elle n'avait pris un tel pied et le lendemain elle avait eu les marques et les courbatures pour le lui rappeler...
Les premiers temps, elle s'était dit que comme elle l'avait eu, son attrait de lui se calmerait et s'apaiserait. Mais ça avait été tout l'inverse. Pas un jour ne passait sans qu'elle cherche son regard et ne crève d'envie de le sentir à nouveau contre elle ! En elle ! Déjà à l'époque ça l'avait perturbée, de se sentir aussi demandeuse de lui mais elle s'était convaincue que c'était normal. Il était canon, il était fun et putain il la baisait comme personne. Forcément qu'elle y avait développé une petite addiction...

Mais l'ampleur de ses sentiments envers Julius, avaient dégénéré sans qu'elle ne puisse y foire quoique ce soit. Ça avait envahi tout son corps jusqu'à s'insinuer dans la moindre fibre de son être. Ça l'avait dépassé et totalement engloutie...
Et aujourd'hui, parce qu'elle s'était laissée allée à l'aimer, parce qu'elle s'était autorisée à lâcher prise et à se rendre à cet inconnu qu'était une relation et qu'elle avait toujours refusé d'explorer, Amalia était dévastée...
Qui avait dit que l'amour c'était beau et merveilleux ? C'était pas beau ! Et encore moins merveilleux ! Plus que jamais la jeune femme était convaincue que c'était elle qui avait toujours eu raison depuis le début de s'en détourner et de ne pas vouloir s'y abandonner ! Ça faisait mal putain ! Elle ne le savait que trop depuis le décès de son père et c'était pour ça qu'elle s'était toujours évertuée à ne pas tomber amoureuse ! Ça donnait trop de pouvoir à l'autre ! Beaucoup trop...  
Putain c'était pas elle ça ! Cette fille en loque presque ivre morte autant à cause de sa peine que de l'alcool dans un bar à cause d'un mec à se faire remonter le moral par sa meilleure amie ! En général, c'était elle qui la portait et la soutenait ! Non l'inverse et surtout pas à cause d'un foutu chagrin d'amour !

Inaé essayait de lui faire sortir la tête hors de l'eau mais Amalia se sentait mieux immergée... C'était plus simple et moins douloureux bordel... Pourtant elle ne pouvait pas être sourde à ce que lui disait sa meilleure amie de 20 ans...
Mais Amalia était persuadée que c'était foutu... Qu'elle avait définitivement perdu Julius qui avait été très clair quant au fait qu'il ne voulait plus la revoir et pire encore, elle se mettait à douter d'elle. A douter de tout... Quand bien même elle suivrait les conseils de son amie et irait confronter Julius pour lui expliquer les choses, la militaire  n'était plus vraiment certaine que ça en vaille la peine car elle n'était pas certaine d'être à la hauteur de ce que voulait Julius. Il était si différent d'elle sur ce plan... Et ça la terrorisait.
Julius ne mesurait pas la pression qu'il mettait sur elle et à quel point ce qu'il voulait était difficile et effrayant pour la jeune femme. C'était facile pour lui pour lui de tenir ce discours quant à l'exclusivité ! C'était sa façon d'être, mais elle...? Il désirait d'elle des choses qu'elle n'avait jamais été capable de donner à personne et auxquelles elle avait toujours refusé de se livrer. L'amour, la fidélité, le sexe monogame... Tout ça c'étaient des concepts très abstraits pour la jeune femme qui depuis ses 16 ans vivait sa sexualité au gré de ses envies et de ses pulsions sans aucune retenue ni question. Elle avait eu tant d'amants dans sa vie quand lui, en avait eu si peu... Elle n'était vraiment pas sûre de pouvoir être à la hauteur de ça...

Un discours qu'Inaé refusait d'entendre. L'infirmière tenta de la persuader du contraire en lui vantant son caractère tenace et non résiliant, que ça ne lui ressemblait pas de baisser les bras et encore moins de se dénigrer...
Amalia soupira et prit une nouvelle profonde gorgée d'alcool. Il lui brûlait la gorge mais c'était délicieux...
Sur la forme elle avait raison. Lili n'avait jamais été du genre à abandonner ou à se laisser entendre dire non mais avec cet homme rien n'était jamais vraiment normal... Julius chamboulait tout depuis le premier jour alors bien sûr qu'il persistait... Il ne lui laisserait jamais un moment de répits avec ça... Il faisait se dérober le sol sous ses pieds à chaque pas qu'elle faisait et tourner la terre à l'envers. Il inversait la gravité et putain Amalia haïssait ça autant qu'elle courait après...

- [...] Soit tu l’aimes assez pour pouvoir te passer de tous les autres qu’importe comment votre relation pourra être volcanique et elle le sera au vu de vos deux caractères de cochon, soit ce n’est pas assez fort et dans ce cas là oui tu le laisses tourner la page et trouver une femme qui le rendra heureux.

Amalia releva vivement son regard éteint de ses bras et le braqua furieusement sur son amie. Laisser Julius trouver une autre femme qui le rendrait heureux ? PUTAIN NON ! Rien que l'idée de l'imaginer entre les bras d'une autre la fit totalement vriller. Lili flanqua un coup de pied dans la table et envoya valser la bouteille qui manqua assommer un client dans son vol.
Julius ne serait pas heureux avec une autre meuf c'était hors de question ! Si il ne l'était pas avec elle il n'avait pas le droit de l'être avec une autre ! C'était égoïste de raisonner ainsi mais elle n'en avait rien à foutre ! Il n'était pas pour une autre putain ! Il avait bravé les interdits pour ELLE ! Mis en danger son post pour ELLE ! Pris une balle pour ELLE ! S'était jeté dans les flammes pour ELLE ! De la merde qu'elle tolérerait qu'une sale pouffiasse sortie d'elle ne savait où l'approcher ! Aucune autre ne saurait comment lui plaire autant qu'elle de toute façon ! Au lit ils étaient en symbiose parfaite et irréelle !
Julius était à elle ! Il était son double aimant ! Le second fragment d'un tout que tous deux formaient ! Elle refusait d'entendre ça !

- Me parle pas d'une putain d'autre femme bordel Inaé !

Elle pouvait pas c'était en train de la rendre dingue ! Julius avec une autre ? NON ! PUTAIN NON ! Elle voulait s'arracher la peau à se mettre à vif pour cesser de ressentir les frissons de dégoût et de révulsions qui la parcouraient et torturaient soudain de leur poison.

- Moi je pense que tu peux être cette femme tu n’en as simplement pas conscience.

Amalia enfoui ses mains dans ses cheveux qu'elle tira en arrière au bord du désespoir et de la folie...

- [...] On s’en fou de combien de mecs tu as eu dans ton lit, tu les as eu ils font partie de toi et c’est comme ça on ne construit pas son avenir en se fixant sur son passé.

Julius semblait pas s'en foutre tant que ça lui visiblement... Amalia repensa à la dernière phrase qu'il lui avait adressé avant de quitter son appartement et tendit sa main histoire d'attraper la bouteille de vodka. En vain... Merde c'était vrai qu'elle l'avait dégagé violemment quelques minutes plus tôt... Putain l'univers était contre elle ou quoi ?!
ALCOOL !!!
Inaé continua de parler, de défendre son amie qui était si dure et pessimiste envers sa propre personne... Mais Lili se disait que l'infirmière la voyait meilleure qu'elle ne l'était réellement... Elle lui disait qu'elle savait qu'elle n'était pas cette femme qui s'oubliait et oubliait dans le lit des hommes rencontrés juste comme ça, mais c'était exactement ce qu'elle était au contraire...

Parler avec Inaé et entendre tout ce que cette dernière lui disait lui avait fait du bien dans un certain sens et lui donnait matière à réfléchir. La blonde avait réussi à lui faire voir les choses différemment et sous un autre point de vue, mais ça ne les avait pas facilité pour autant pour Lili. Elle devait cogiter sur tout ça... Là pour le moment ça faisait beaucoup trop d'un coup. Elle en avait trop dans la tête et ne savait plus quoi penser.
Ina avait raison, mais elle avait également ses propres convictions à elles qui étaient aussi fortes qu'ébranlées et qu'elle devait trier et analyser. Elle aimait Julius ça c'était clair et net. Elle avait eu beau s'en défendre pendant des semaines, elle avait fini par l'accepter et l'embrasser totalement mais elle était aussi terrorisée et s'en trouvait décontenancée.
Elle était si différente de lui... Elle gérait les choses à son opposé. Le sexe avait toujours été sa réponse à tout et elle ignorait si elle serait capable de lui offrir ce qu'il attendait d'elle... Elle voulait se persuader que oui, se voir aussi forte qu'Inaé la percevait et se dire qu'elle y arriverait sans problème, mais réellement intérieurement, elle doutait d'elle comme jamais. Elle le voulait ! Elle voulait faire tout ça pour lui et peut être que durant un temps elle y arriverait mais si elle flanchait ?  
Elle voulait Julius plus que tout mais elle était loin d'être parfaite. Elle était loin d'être lui... Et si elle refaisait des erreurs ? Elle le perdrait à jamais...?
Elle ne pouvait pas. Elle ne le supporterait pas une nouvelle fois.

- Et maintenant debout on va aller chez moi s’occuper de cette main que tu as mis dans un sacré état et qui a besoin de soins que je ne peux prodiguer dans un bar.
- Je veux encore boire...
répondit-elle d'une voix pâteuse. J'ai encore mal au hips ! cœur.

Pour autant, elle se laissa lever et conduire vers la sortie. C'était bizarre le sol il était comme mou sous ses pieds ! Il voulait pas arrêter de tourner ce fichu bar ?

- En plus je dois te raconter ma journée avec mon nouveau client ça te donnera la rage sur quelqu'un d'autre que ton sexy militaire.
- Hips ! Wouuuh !
tituba-t-elle. Il est mignon ?

Détail supra essentiel ! Si il était beau, ça changeait tout ! Là tout de suite elle savait pas trop quoi au juste, mais elle était convaincue que d'une façon ou d'une autre, ça avait son importance !
Heureusement, son amie n'habitait qu'à quelques immeubles du bar et Lili connaissait le chemin donc elle se laissait guider sans trop de difficulté. L'infirmière l’entraîna dans le hall puis jusqu'à l'étage où elle vivait avant de laisser choir  Amalia sur le canapé qui vira ses chaussures de deux poussées d'orteils sur ses talons.
Elle regarda de ses yeux absents sa meilleure amie défaire son pansement de fortune et découvrir sa main déchirée de plusieurs plaies. Elle n'avait clairement pas fait semblant en explosant son miroir et quelques bris demeuraient encore coincés dans ses chaires coagulées. Elle y versa de l'alcool et la jolie brune blondit d'un coup, sortant de sa soudaine léthargie.

- Aïeuuuuuuuuh ! Mais ça pique ta merde !

Ça se buvait ou pas ? Elle tenta de regarder la bouteille histoire de voir ce que c'était.

- Je me suis faite agresser dans à l'arrêt de bus tout à l'heure.
- QUOI ?


Ok là elle était dessaoulée. Elle avait un tambour dans le crâne, mais tout à fait lucide. Elle se retrouva plusieurs années en arrière où elle avait trouvé Inaé au sol, battue par son mari. La militaire vit rouge et sentit l'adrénaline exploser dans ses veines tel un shot ultra violent :

- Qui t'a agressé ? On t'a fait quoi ? Je dois buter qui ? Je te jure j'ai plus rien à perdre ! Et merde pourquoi tu m'as rien dit plus tôt ?! Pourquoi tu m'as pas appelé ?
 
Elle parlait beaucoup tout à coup, mais elle était furax. L'idée qu'on ait pu blesser Inaé sans qu'une fois de plus elle soit là pour la protéger la portait au bord de l'hystérie, surtout avec l'alcool qui affluait dans son sang...

- On était d'accord après la dernière fois ! C'est quoi le rapport avec ton boss contre qui je dois rager ? Attends c'est lui qui t'a touché ?! Donne moi son adresse ! fit-elle mine de se lever.

Elle allait régler ça direct !



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Re: Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Ven 5 Juin 2020 - 0:07

   

     

   

Je le hais tellement je l'aime...  

— Amalia & Inaé
Inaé avait réussit à mettre le doigt sur le problème elle avait visé juste pour faire réagir son amie, elle savait comment elle fonctionnait c’était bien simple maintenant de lui faire prendre conscience des choses avec de simple mot. Elle savait l’infirmière que d’attaquer de front pour faire entré la vérité ne fonctionnait pas avec la tête dure que possédait Amalia mais elle tapait sur les points un peu sensible de la jeune femme qui comme tout le monde avait des failles. Parler du fait que Julius puisse trouvé une autre femme faisait forcément réagir la brune qui ne voulait pas voir accepter, elle n’accepterait pas elle le savait elle aurait encore moins accepté que cela arrive alors qu’ils avaient une relation même si celle-ci n’était pas forcément officielle ou définie. La blonde avait réussit son coup et avait fait travailler les rouages de l’esprit de la militaire qui n’avait pas les même automatisme que la plupart des gens, heureusement qu’elle en avait les codes et qu’elle était une gentille amie voulant son bonheur sinon elle aurait pu passer à coté de son bonheur en abandonnant le tout suite à une colère un peu trop forte. « Tu sais que je te parle de ce qu’il faut pour que tu réagisse, je suis ta meilleure amie je suis là pour ça te pousser, te soutenir, mais aussi te dire quand tu va de travers »

Finalement elle décidé qu’elles avaient passer assez de temps dans ce bar, il fallait que la brunette arrête de boire sinon elle allait encore faire n’importe quoi et rendre la situation déjà compliqué totalement morte, elle ne voulait pas voir ça arrivé alors elle fit savoir à la brune qu’il était temps de faire quelque chose pour sa main et qu’il fallait pour ça aller jusqu’à chez elle. Son appartement n’était pas bien loin et cela ne prendrait pas longtemps mais il fallait déjà faire bouger la jeune femme de son siège car elle n’était pas en accord avec son plan, elle le faisait savoir parlant de vouloir encore boire, parfois Inaé avait l’impression d’être une maman avec son enfant et cela la faisait toujours sourire. « Boire ne soigne pas le cœur, je peux te le dire si tu continue tu aura mal au cœur et au foie je suis infirmière je te rappel je sais parler douleur » Rien ne soignait réellement le mal de cœur dont souffrait Amalia, seul le temps pourrait l’aider mais elle n’allait pas se lancé dans cette explication avec une jeune femme alcoolisé, elle ne serait pas a même de comprendre de toute façon, ou d’accepter c’était peut-être une nuance différente.

Pour intéressée son amie à bouger avec elle, Inaé tenta de réveillé sa curiosité en lui disant avoir des choses croustillante à lui avoué sur sa journée avec son nouveau client et l’anglaise éclata de rire en entendant la seule et unique question posé par l’américaine qui montrait bien là qu’elle n’était pas en pleine possession de ses moyens. Était-il mignon la jeune femme ne savait pas se décidé sur cette question, physiquement il était plus que plaisant elle devait l’avoué mais son caractère et la façon dont il avait traité son infirmière toute la journée l’avait pour le coup rendu laid à son regard ce qui était terriblement compliqué. Deux partie d’elle n’étant pas d’accord elle soupira. « Il l’est physiquement parlant du moins » C’était une réponse qui passerait sans doute, et c’était la vérité physiquement peu de femme cracherait dessus même si il était cloué dans un fauteuil et elle avait elle-même faillit cédé à cette tentation alors il serait hypocrites de dire non et Inaé n’en était pas une.

Pour punir un peu Amalia qui avait fait n’importe quoi en se blessant de la sorte la blonde ne fut pas douce du tout quand elle versa l’alcool pour désinfecté ses plaies, c’était la première chose dont elle c’était occupée après avoir franchit la porte de son appartement, laissé son paquet sur le canapé et aller chercher de quoi la soigner, cette tête de mule passait son temps à lui donner du boulot. Bientôt elle allait lui faire payer tient, ou lui proposer une carte de fidélité avec des points. « C’est fait exprès bourrique c’est pour te passer l’idée de recommencer. Tu est une véritable enfant parfois » C’était normalement les mini humains qui se plaignait quand on les désinfectait et techniquement Amalia avait passer l’âge, Inaé allait mettre ça sur le compte de l’alcool surtout qu’en étant militaire elle était normalement habituée à la douleur, une sorte de déformation professionnel. Histoire de se lancé dans ses péripéties du jour la blondinette commença par la presque fin, maintenant bien fort la main blesser dans les siennes dans un geste préventif d’un sursaut, elle savait que Lili n’acceptait pas qu’on lui fasse du mal d’une quelconque manière que cela soit et encore moins physiquement depuis l’affaire John. « Un type louche, il m’a attrapé à l’arrêt de bus, m’a plaqué contre le verre, m’a frappé et a tenter de me … » Non elle ne pourrait pas le dire, mais l’idée était sans doute comprise par la femme qu’elle tentait de garder assise pestant. « Reste en place je vais te bousiller la main sinon » Reparler de tout ça était un peu difficile le choc n’était pas totalement partie et elle avait accepté justement la soirée avec Amalia parce qu’elle était sa bouée, son ancre pour ne pas sombrer quand elle devait faire face à des souvenirs douloureux. Un jour elle l’avait sauvé de son enfer personnel et depuis la blonde c’était promis a elle-même de ne plus jamais être faible aujourd’hui elle avait l’impression d’avoir faillit. « C’est pas lui, du calme, mais il est en partit responsable je t’explique, ce type c’est un enfer, belle gueule tout ça tout ça mais caractère digne d’un hystérique, il a passer sa journée à mal me parler à me dédaigner parce qu’il accepte pas d’être aider. Et puis on a eut une dispute parce qu’il refusait de se doucher il a vrillé et est partit me laissant en plan chez lui. J’ai été le chercher et je l’ai trouvé entrain de se faire fracasser par trois type qu’il avait été chercher exprès. C’est un d’eux qui m’a attrapé il voulait sans doute se venger de la bagarre » Cette journée paraissait totalement folle en la racontant et puis c’était décousue en tentant de faire un résumé mais elle faisait au mieux pour donner toute les informations.

« Je t’ai pas appelé parce qu’il est venu m’aider mon client, il m’a ramener chez lui, j’étais en total état de choc j’ai pas parler pendant un moment et ça a dérapé sous la douche, je te fais pas de dessins et il était chaud quoi mais je sais pas il m’a virer à nouveau en me disant de prendre mon chèque et de déguerpir j’ai une haine tu peux pas savoir » Inaé n’était pourtant pas du genre à avoir la rage contre quelqu’un elle avait docilement encaissé des coups pendant sept ans alors bon il en fallait beaucoup pour la mettre en colère et Milo avait réussit cela en très peu de temps un véritable exploit d’après elle.

   MAY


     
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Re: Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Mar 7 Juil 2020 - 14:31


INAE & AMALIA

JE LE HAIS TELLEMENT JE L'AIME



Elle avait la langue pâteuse et des relents d'alcool plein la bouche, la tête à l'envers et l'impression que la terre tournait à l'envers mais pour autant, elle était déjà debout et prête à en découdre avec le patron d'Inaé ! Putain si il l'avait touché il avait signé son arrêt de mort ! Pas deux fois ! Amalia ne faillirait pas sa meilleure amie une fois de plus ! Inaé pensait sans doute que l'eau avait coulé sous les ponts et que la militaire avait fait la paix avec elle-même quant à ce qu'il s'était passé dans ce qui semblait être une autre vie lorsqu'elle n'avait pas su voir toutes ces années durant la souffrance de l'infirmière qui se faisait battre par son mari, mais la vérité était toute autre.
Amalia ne se l'était jamais vraiment pardonné. Elle avait fait en sorte d'être présente ensuite, de l'aider à se relever et à échapper à son époux mais ça n'avait jamais suffit pour elle. Elle passerait sans doute le restant de sa vie à se faire pardonner de n'avoir pas su voir ce qu'endurait Inaé.
Qu'elle lui dise qu'un type l'avait agressée la rendait folle et l'alcool n'aidait clairement pas à la laisser maîtresse de ses pulsions ! Déjà que sobre c'était compliquée pour elle de se raisonner et se modérer mais alors là, c'était juste un truc inconcevable. Elle allait mettre la main sur ce connard et lui faire la peau ! Même sa mère ne le reconnaîtrait pas ! Lui-même aurait l'impression de mater un inconnu dans le miroir ! Elle allait faire de sa tronche un arc en ciel bosselé et lui arracher ses couilles ! Elle hésitait encore à lui péter les doits histoire qu'il ne touche plus rien ni personne avant un bon moment !

Bon elle était par où la sortie déjà ? Amalia regarda à droite à gauche, ses neurones essayant de se connecter. Ce n'était clairement pas la première fois qu'elle venait chez Inaé mais pour une raison bizarre les murs semblaient décidés à lui faire des blagues ce soir. Ils changeaient de place ces enfoirés !

- Reste en place je vais t'exploser la main sinon !

Le cerveau d'Amalia bugua. Lui exploser la main... Mais elle était pas déjà explosée sa main...? Ca aurait pu lui faire un sujet de réflexion pour les trois prochaines heures vu son état. Mais Inaé coupa court à la philosophie et tira sur le poignet de la jeune femme qui retomba lourdement sur le sofa. Elle eut l'impression de s'enfoncer anormalement profondément dans les coussins et un instant le choc de l'assise fut si fort pour son corps imbibé qu'elle vit trouble et se retrouva la vision envahie de points noirs et rouges. Wooooow putain la vache c'était.... trop cool ! Un instant elle analysa le truc, jusqu'à ce que les points se dissipent et que le visage de sa meilleure amie ne lui réapparaisse.
Bordel elle était totalement torchée... Ça ne lui était pas arrivée depuis des plombes ! Amalia avait toujours eu une sacré décente et pour la soûler il fallait quand même y aller. Les plus grosses cuites de sa vie se résumaient à ses 17 ans lorsqu'elle avait suivi un rockeur en tournée. Ça avait été sa première.  Ensuite il y avait eu la mort de son père... Sans aucun doute la plus violente et destructrice de sa vie... A croire qu'elle avait cherché à se noyer dans les bouteilles... A y perdre sa douleur lancinante.
Le mariage d'Inaé aussi ! Elle avait bu mais ce soir là elle avait eu l'alcool joyeux et n'était pas pintée au point de tout oublier. Elle était juste... très libérée. Encore plus que d'habitude, si c'était possible...
Mais pour le reste, l'alcool n'avait jamais réussi à l'assommer. Elle avait commencé à boire très jeune lorsqu'elle suivait son père en rodéo. La bière était un peu son jus de fruit quand les autres ados buvaient du Yop à la sortie du lycée ! Elle, elle décapsulait !
Ce soir pourtant elle répétait le schéma de l'autodestruction. Elle ne reverrait plus jamais Julius et ça lui faisait tellement mal que si elle l'avait pu en plus de la vodka avalée, elle se serait ouvert le cœur avec le tesson de la bouteille pour en arracher son image et ses mots qui la torturaient sans cesse !
Julius... c'était vraiment fini cette fois... Qu'importe ce que disait Inaé ou ce qu'elle désirait elle-même, il avait été clair... Il ne voulait plus d'elle dans sa vie... Il lui avait dit qu'elle n'était pas bonne pour lui... Et le pire c'était qu'il avait raison. Suffisait de la regarder putain.
Bordel de merde voilà qu'elle se dénigrait à présent ! Première fois de sa vie que ça lui arrivait ! Première fois de sa vie qu'elle se souciait de ce que quelqu'un pensait d'elle et que ça la révoltait autant que ça la blessait ! Il n'y avait que Julius Jaeger pour parvenir à faire ça...
Sale con ! Putain elle le détestait de tout son être et pourtant, comme elle l'aimait... Elle le haïssait encore plus pour ça d'ailleurs ! Parce qu'il était devenu son souffle et sa raison d'être... et qu'aujourd'hui sans lui, elle se sentait perdue et anéantie ! Elle était exactement là où elle s'était jurée de ne plus jamais être...

Amalia ressombrait vers ses démons lorsqu'Inaé reprit la parole alors qu'elle continuait d'extraire les morceaux de miroir de ses phalanges à vif. Putain ça tuait !

- C’est pas lui, du calme, mais il est en partie responsable. Je t’explique, ce type c’est un enfer. Belle gueule tout ça tout ça mais caractère digne d’un hystérique.

Amalia haussa un sourcil et se surprit presque à sourire. Elle savait pas trop pourquoi, mais elle sentait venir le truc ! C'était pas comme si elle connaissait Inaé par cœur après tout !

- Les hystériques sont les plus sexy. Hips !

Putain mais n'importe quoi ! Qu'est-ce qu'elle disait, sérieux ?!

- Il a passé sa journée à mal me parler à me dédaigner parce qu’il accepte pas d’être aidé. Et puis on a eu une dispute parce qu’il refusait de se doucher il a vrillé et est parti me laissant en plan chez lui. J’ai été le chercher et je l’ai trouvé entrain de se faire fracasser par trois type qu’il avait été chercher exprès.
- Il a l'air fun ce mec !


Non pour de vrai ! C'était badass un peu quand même !

- C’est un d’eux qui m’a attrapé il voulait sans doute se venger de la bagarre.

Ok là elle ne riait plus. Le visage de la militaire se ferma et son regard s'alluma d'une lueur mauvaise. Elle allait découvrir de quel bar il s'agissait et l'écorcher vif ce sale enfoiré ! Ca tombait très bien, elle avait ses nerfs à passer sur quelqu'un ! Il ne savait pas ce qui l'attendait ! Elle allait lui faire passer l'envie d'agresser les nanas dans la rue putain ! Et par la même occasion s'en servir de punching ball pour évacuer tout ce qu'elle portait en elle !
Merde... elle allait le désintégrer ! Pas besoin de planquer le corps parce qu'il n'en resterait plus grand chose lorsqu'elle aurait mit la main dessus ! Et il pourrait remercier en partie Julius pour ça...

- T'aurais du m'appeler ! répéta-t-elle boudeuse et pleine de reproche.

Merde quoi elle avait promis la dernière fois ! Elles s'étaient mises d'accord ! Plus jamais de secret ! Et dès qu'Inaé avait des ennuis, elle le lui disait DE SUITE ! Amalia était devenue plus protectrice encore vis à vis de son amie depuis toute cette histoire avec John et elle prenait relativement mal qu'une fois de plus elle ait été laissée de côté !

- Je t’ai pas appelé parce qu’il est venu m’aider mon client.
- Sérieux ?


Un handicapé super héro ? C'était concept ! Il l'intéressait de plus en plus ce mec !

- Il m’a ramené chez lui, j’étais en total état de choc - bordel elle allait exploser ! - j’ai pas parlé pendant un moment et ça a dérapé sous la douche.
- Attends quoi ?
- Je te fais pas de dessin et il était chaud quoi mais je sais pas il m’a viré à nouveau en me disant de prendre mon chèque et de déguerpir j’ai une haine tu peux pas savoir.


Amalia retrouva un air amusé et s'appuya dans le fond du canapé en plaquant sa main libre contre son front. Elle devait se concentrer fort pour piger les mots qui sortaient de la bouche de sa meilleure amie tant elle se sentait imbibée :

- Doucement les infos j'ai le cerveau qui nage dans la vodka... Aïeuuuuh ! Doucement sauvage ! pesta-t-elle lorsqu'Inaé retira le dernier morceau de miroir de sa main.

La militaire regarda autour d'elle à la recherche d'un truc à boire. N'importe quoi tant que c'était fort et anesthésiant parce que jusqu'à présent la vodka n'avait pas vraiment bien fait son office ! Elle avait toujours diablement mal à son cœur à cause de Julius et en plus maintenant, elle avait mal à la main !
Elle saisit la bouteille d'alcool avec laquelle Inaé l'avait désinfecté et l'étudia. C'était comestible ce truc ou pas ? Elle le déboucha avec la bouche et le renifla avant de grimacer violemment.
Yerk à l'odeur, sans doute pas. Tssss c'était pas juste ! Elle s'hydratait pas ou quoi sa copine ?!

- Dooooonc si je résume. T'as la haine parce qu'un beau mec qui est en enfer, que tu peux pas encadrer parce qu'il est hystérique et doublé d'un sale con colérique avec une tendance au masochisme a pas voulu baiser avec toi dans sa douche ?

Amalia faisait comme si elle analysait méticuleusement la situation, mais en vérité un immense sourire étirait ses lèvres alors qu'elle regardait sa meilleure amie d'un air amusé.

- Et qu'est-ce que vous foutiez dans la douche d'abord ? T'es énervée parce qu'il te plait bien ton client avoue !

La militaire ne s'embarrassait jamais de pincettes et de formes à mettre sur la façon de dire les choses. De toute façon vu son état là tout de suite, elle n'en avait pas la capacité. Elle disait simplement ce qu'elle pensait comme sortait.
Elle connaissait sa meilleure amie par cœur et elle ne l'avait jamais vu aussi animée lorsqu'elle parlait d'un homme ! Ou du moins pas depuis longtemps !

- C'est qui ce mec ? Raconte un peu ? Il est canon à quel point ? T'as une photo ?!

Elle savait bien que le détail du degré de beau gossitude du type était important !  



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gare à la crise de la quarantaine
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Re: Je le hais tellement je l'aime... [Inaé]
Sam 8 Aoû 2020 - 14:42

   

     

   

Je le hais tellement je l'aime...  

— Amalia & Inaé
Pour calmer et avoir l’attention d’Amalia durant ses soins Inaé c’était mise en tête de lui raconté sa journée, qui ne manquait pas de rebondissement et de piquant, mais il était difficile d’avoir la complète attention de la brunette avec l’alcool qu’elle avait engloutis Inaé avait donc du mettre les pieds dans le plat et au lieu de commencé tranquillement par le début elle commença par la presque fin de la journée en parlant de son agression. C’était peut-être un peu méchant mais elle savait là qu’elle aurait toute l’attention de la brunette et cela ne loupa pas, elle retrouva assez ses esprit pour même l’engueuler de ne pas avoir prévenu comme promis alors qu’elle était entrain de le faire. Amalia aurait sa peau un jour elle avait de la chance elle l’adorait et était prête à passer sa soirée à lui extraire des bouts de verre de sa main en écoutant ses peines de cœur et en lui racontant sa petite vie pas bien cool qui lui faisait récolté de drôle de commentaire.

Les hystériques les plus sexy mais elle était folle dingue celle là il fallait fuir les hystériques à tout prix non pas s’accoquiné avec eux parce qu’il était sexy, elle hésita même à lui demandé si elle rangeait son militaire dans cette catégorie là vu comme elle lui en parlait mais elle allait reperdre Lili dans ses réflexions et elle préférait évité, non mais sexy, cet ours mal léché ne pouvait pas être sexy son attitude cassant tout le charme que son corps pouvait lui fournir, et plus elle en racontait sur comment il avait été odieux plus elle se demandait si son amie n’avait pas prit un coup sur la tête qui la rendait barge. « Je te parle d’un type odieux comme pas deux et toi tu le désigne comme sexy et fun ? T’a pris un coup sur la caboche et tu m’a pas dit où l’alcool te fait perdre la tête complet ? » Parce que là elle ne voyait pas la logique des apports de la brunette, mais la suite ne serait sans doute pas sujet de blague car elle avait réellement eut peur quand ce type l’avait attrapé à l’arrêt du bus elle avait cru qu’elle allait se faire violé sur place et que personne ne lui viendrait l’aider mais heureusement Milo malgré ses mauvais côtés était venu et l’avait défendu prenant soins de la calmer avant de faire a nouveau n’importe quoi.

« Je l’aurais fait si j’avais été seule » Clairement elle aurait été tellement en panique et détruite si personne n’était intervenue qu’elle n’aurait pu qu’appelé Amalia à la rescousse elle était sa bouée de sauvetage. Pour ne pas l’énervé Inaé embraya rapidement sur la suite de l’histoire qu’elle soit bien au courant de tout et qu’elle puisse savoir qu’elle avait été secouru et qu’on avait prit soin d’elle dans un premier temps avant de la jeter comme une chaussette troué de nouveau ce qui l’avait rendu complètement barge elle n’était pas un putain de jouet. Mais son amie ne semblait pas réellement suivre ce qu’elle racontait elle la voyait reniflé l’alcool désinfectante, et elle tira un peu plus fort pour extraire le morceau suivant cela lui apprendrait à ne pas être concentré sur ce qu’elle racontait, elle lui avait pourtant dit elle d’arrêté de boire mais la militaire n’en avait encore fait qu’à sa tête et maintenant elle en payait le prix son cerveau galérant à tenir le fil de la conversation.

« Tu a qu’à te concentré sur ce que je raconte au lieu de chercher à te mettre dans un état encore pire que celui-ci, je t’avais dis d’arrêté de boire tu n’en a encore fait qu’a ta tête de mule » Heureusement qu’elle connaissait bien sa meilleure amie et qu’elle ne lui tenait pas rigueur de ce genre de situation, mais quand elle entendit l’analyse de la situation de la brunette elle eut la méchante envie de lui remettre un a un tout les morceaux de verre qu’elle venait de retiré et de bien les enfoncé, elle ne pouvait pas réduire la situation à une simple baise, même si pour Amalia c’était ce que cela aurait été, Inaé elle ne fonctionnait pas comme cela, elle avait été mariée jeune, avait passé sept ans à se faire frapper par son époux et cela l’avait marqué au fer rouge, elle n’était pas a l’aise avec les hommes au point de pouvoir baisé simplement avec eux sans plus, elle devait avoir confiance et cela prenait du temps, non elle n’aurait pas simplement voulu qu’il la baise dans cette douche mais son agression avait remonté tellement de chose qu’elle avait eut le besoin de se faire aimé, de se sentir aimé, et le rejet n’en avait été d’autant plus cruel et douloureux la renvoyant dans une idée qu’elle n’était bonne à rien même pas à ça. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle secoua la tête pour les faire partir elle n’allait pas pleurer pour ça il ne méritait pas ses larmes même si il avait été odieux avec elle.

« J’ai la haine parce qu’il m’a rappelé à quel point je ne servais à rien … il m’a proposé du fric et m’a dit de me casser bordel Lili, je ne suis pas une putain de prostituée … » Inaé était plus touchée qu’elle ne l’aurait pensé par cette histoire, elle qui se croyait guérit de son passé compliqué avec les hommes se rendait compte aujourd’hui de sa fragilité émotionnelle qu’elle devait apprendre à comblée, se retrouvé face à un homme tentant clairement d’avoir le dessus sur elle en tout point, se faire agresser avait suffit à la mettre a mal, se faire rejeté avait fini de la renvoyé dans une spirale d’auto dépression, Amalia ne l’avait sans doute pas vu venir et elle allait avoir du mal à remettre son amie d’aplombs dans les prochains jours.

« Lili … » L’infirmière ne lui en voulait même pas dans le fond, elle comprenait pour Amalia les hommes cela avait toujours été simple jusque là et elle n’avait pas du en essuyé beaucoup des rejets elle voyait donc les choses sous un angle totalement différent et opposé de celui d’Inaé et elle en était heureuse c’était bien plus simple et moins douloureux dans la tête de son amie, du moins tant qu’on restait loin de son militaire. « J’ai pas de photo non, je sais juste qu’il est riche et qu’il était garde du corps c’est les seuls chose que sa mère m’a dit » Et autant le dire lui n’avait pas été très causant sur sa vie ayant usé beaucoup de salive pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas la bienvenue et qu’il comptait vite la faire abdiqué et c’était pour le coup réussit, a l’heure actuelle Inaé ne voulant pas du tout avoir à y retourné. « Beau gosse du genre tu te le serais sans doute tapé je le vois bien être un genre de toi avec une paire de couille avant son accident, a oui j’ai oublié un point important c’est le type pour lequel j’ai été viré de l’hôpital » Pavé dans la mare acte deux.

   MAY


     
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