but remember that you asked for it - Svea

- Putain de ba-... »

Son téléphone sonna au même moment où il essayait de faire démarrer sa voiture une dizaine de fois. Il fallait que cela lui arrive encore et pour une fois, il avait essayé de tout prévoir. Son réveil, ses vêtements, son temps de préparation, bref, mais il n'avait pas prévu la perte de temps à tenter de démarrer sa putain de bagnole qui faisait des siennes depuis quelques semaines. Son patron, exaspéré par ses retard, gueulait comme un putois qu'il en avait ras le coquillard de prendre du retard à cause de son employé : « J'arrive pas à démarrer ma putain de bagnole, putain, tu crois que je le fais exprès là ! » « Toutes les excuses sont bonnes avec toi, sérieusement, j'en ai le ras le cul d'tes excuses bidons, t'es viré. » Sans lui donner l'opportunité de répondre, son patron lui raccrocha au nez et par colère, Hänsel balança son téléphone sur son tableau de bord.

- Putain de fils de.... »

Son téléphone en trois morceaux distincts, sa bagnole qui ne voulait plus démarrer et plus de boulot. L'idée de sortir de son lit alors qu'il n'en avait pas envie du départ, n'était pas aussi bonne qu'il ne le pensait du départ. Il prit une profonde respiration, ses mains enserrant le volant, ses jointures à blanc, ne lui faisaient pas encore assez mal alors il serra un peu peu plus. En inspirant un bon coup, il décida de rassemblait son téléphone et de redémarrer la voiture, une dernière fois. Par miracle, le contact se fit et il caressa la carlingue : « je savais que tu ne m'abandonnerais pas, mon bébé. J'ai compris, je t'amène voir le docteur. » Il en prenait soin de son bébé, il comptait sur elle et il avait besoin d'elle tout à la fois alors il quitta sa place de parking et mena son petit bijoux c'est un gentil docteur.

Après quelques kilomètres à chercher un garagiste près à lui faire un prix en attendant de trouver un autre boulot, ou plutôt à embobiner le temps qu'il puisse le payer, Hänsel faisait péter la musique alors qu'il traversait les rues du centre ville d'Hambourg. Il n'était pas évident pour lui de trouver chaussure à son pied parce qu'il devait de l'argent à plus de la moitié de la ville, ici. Et s'il était complètement de bonne foi quand il voulait rembourser, sa dépendance à l'herbe et autres pilules ne l'aidaient à remettre le compteur à zéro. Quand enfin il tomba sur un petit garagiste, il mit le clignotant et s'engagea à l'intérieur du garage. Arrivée à l'accueil, il se présenta :

-  Salut, j'ai besoin qu'on prenne soin de ce petit bijoux. Y'aurait quelqu'un de disponible aujourd'hui ? » L'accueil lui conseilla de laisser sa voiture ici, qu'un employé allait l'emmener mais qu'Hänsel devait absolument aller voir l'un d'entre eux. L'accueil semblait réellement déborder : « Okay, pas de problème. » souffla le jeune homme en s'enfonçant dans le bâtiment ;

- Hé, ho ! Héla t-il en voyant une nana au loin mais quand cette dernière s'arrêta et se tourna vers lui, il en resta bouche-bée : « Oh putain, Svea. Si j'm'attendais ! »