Adrian & Anastasia ♔ Meet your sister in law

Meet your sister in law.

La mine déconfite, la jeune femme jette un nouveau regard à son reflet dans le miroir de la salle de bain, alors que la demoiselle a eut la mauvaise idée d'aller chez le coiffeur ce matin. Mauvaise oui, car celle qui s'attendait à se faire chouchouter et profiter d'un moment de détente en cette journée de repos n'avait pas prévu que cette visite tournerait à la catastrophe. Oubliés, ses jolis cheveux bruns. La demoiselle arbore une crinière bleu. Une erreur de la part de la coloriste, impossible à rattraper aussi vite sans abîmer sa chevelure. Encore deux semaines de cette tête à supporter. Vicky n'est pas sûre de tenir le choc. En sortant du salon, elle n'a pas osé faire de courses, s'est empressé de rejoindre sa voiture pour s'engouffrer dans celle-ci et échapper au regard du monde. Rentrer chez elle et observer, encore et encore, l'étendu des dégâts. Alors qu'elle doit voir Adrian ce soir. Depuis qu'elle est rentrée, la demoiselle se tâte à annuler cette rencontre. Mais elle ne va pas pouvoir éviter l'homme pendant deux semaines, il va se pointer au boulot. Parce qu'il va bien falloir qu'elle travaille. Avec ces cheveux bleus. La demoiselle n'a pas d'autres choix, elle ne peut pas prendre deux semaines de vacances juste pour se cacher, elle a déjà posé tout les jours auxquels elle a le droit pour cette année et n'en a gardé que quelques uns, de secours. Pas assez. La demoiselle est mortifiée. Ce n'est pas si laid. Ce n'est même pas laid du tout. Mais elle a peur des jugements, surtout.

17 heures. La demoiselle se prépare, tout en hésitant encore à annuler le rendez-vous de ce soir. Mais elle ne peut pas. La jeune femme n'arrête pas de se le répéter, pour que ça rentre bien. Elle ne peut pas faire faux bond à Adrian. Elle ne peut pas l'éviter quinze jour, parce qu'il viendrait la voir, de toute façon. Alors il lui faut juste se rendre à ce rendez-vous et assumer ses cheveux bleus. Assumer le fait qu'il puisse ne pas aimer, qu'il puisse la juger. Et la belle maudit encore une fois son coiffeur, quand elle attrape le paquet destiné à Adrian alors qu'elle souhaite lui offrir un petit présent comme il a put le faire la dernière fois, avec son ensemble de lingerie et son bijoux pour le corps. La jeune femme sort alors pour rejoindre son véhicule, posant le cadeau sur le siège passager, toujours aussi contrariée par sa chevelure.

Elle essaie de se concentrer sur sa conduite, Victoria, mais chaque fois qu'elle jette un regard à son rétroviseur, ses yeux s'arrêtent sur ces cheveux bleus. La brune a vraiment du mal et l'esprit préoccupé, elle manque de renverser un cycliste qui l'insulte depuis la chaussée, comme le vélo a perdu l'équilibre. Elle s'arrête, en double file avec ses warnings et verrouille sa portière, pour avancer vers le cycliste et s'assurer qu'il n'a rien. Bien mal lui a prit, car l'homme hurle à son encontre quelques insanités en reprenant son guidon dans ses mains pour filer, plantant là la demoiselle désolée, qu'un automobiliste klaxonne, quand elle ouvre sa portière pour se glisser de nouveau dans son véhicule. Aucune patience sur la route les gens, jamais.

Elle arrive enfin à deux pas de la maison d'Adrian, s'arrête à un feu rouge bordé d'un petit groupe qui se répand entre les différents véhicules. On toque à sa vitre. Une femme, avec une petite pancarte, qui font une collecte pour aider les migrants à se loger. Victoria attrape son sac à main en guettant le feu, sort un billet de dix euro qu'elle leur tend, avant de reprendre sa route. Un coup de klaxon, de nouveau, parce que la demoiselle n'a pas été assez rapide au goût du véhicule derrière elle. Quand elle se gare enfin à deux pas de chez Adrian, Victoria n'est pas fâchée de pouvoir quitter son véhicule, en songeant que lui l'aidera probablement à oublier cette journée en demie-teinte, s'il ne se moque pas de ses mèches bleutés. Alors elle avance vers la porte, impatiente de le retrouver, en espérant oublier tout ça. Il saura la détendre lui. Mais c'est une blonde qui ouvre la porte. Celle que la jeune femme a vu au carnaval déjà, mais dont elle ne sait toujours pas qui elle est. C'est le pompon, pour Victoria. La cerise sur le gâteau de cette journée qui a épuisé sa patience. Son visage se décompose, face à celui d'Ana. C'est qui cette fille ? Une amie, une chérie ? Victoria ne sait pas. En attendant, elle semble plutôt présente dans la vie d'Adrian.

«- Adrian n'est pas là ?»

La brune questionne. Pourquoi c'est cette femme qui ouvre, pourquoi ce n'est pas lui ? Elle interroge, avant que cette femme ne le fasse. Elle se monte tout un cinéma dans sa tête. Tout un scénario. Peut-être qu'Adrian n'est pas célibataire. Peut-être qu'il partage la vie de cette femme. Peut-être que cette blonde va l'envoyer bouler. Et si c'est sa femme ? Sa fiancé ? Parce qu'à ouvrir ainsi aux visiteurs, elle fait un peu comme chez elle, cette femme. Mais peut-être qu'elle y est. Cette idée la rend malade, Victoria, et son cœur s'affole. C'est débile. Parce qu'ils ne se sont rien promis, tout les deux, après tout. Qu'ils gravitent seulement l'un auprès de l'autre. Comme la terre autour du soleil. Parce qu'ils ont besoin l'un de l'autre, sans avoir mis de mots sur tout ça.

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Never give up

When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...

Aujourd'hui, j'avais envie de me lamenter, de chouiner comme ce n'était pas permis. J'étais seule chez Adrian jusqu'en début de soirée, c'était en tout cas ce qu'il avait marqué sur le papier aimanté au réfrigérateur. Il était occupé pour la journée au bar de notre père qui était maintenant à lui. Propriétaire je suppose qu'il avait énormément de choses à faire, mon boulot me convenait très bien même si parfois cela ne me dérangerait pas de l'aider un peu les jours d'affluence. Pour le moment, j'avais du mal à remonter la pente avec mon histoire de viol et surtout la mort subite de Klaus due à un attentat. Je n'en revenais toujours pas que l'homme que j'avais aimé tant d'années était mort au combat.. Mort pour rien au final.. Je faisais toujours mine de rien en essayant de montrer à Adrian que je m'en sortais pas trop mal, lui donnant le change en le rassurant. Il n'avait pas besoin de voir sa sœur complètement amorphe et brisée. Après tout, Klaus était son frère de coeur depuis aussi longtemps que je m'en souvienne. J'avais mis tous les films à l'eau de rose et romantique, les films les plus tristes, toute la journée, histoire de bien me lamenter sur mon sort. je me relèverais demain.
A midi, mon estomac cria famine, me rappelant qu'il fallait quand même manger. J'appelais alors le livreur de pizza pour commander une petite royale histoire de ne plus entendre ce fichu estomac grogner. Après coup, je me faufile dans le salon pour retrouver le plaid douillé et le canapé devenu mon QG depuis quelques jours, quand soudain Jango passe devant moi manquant de me faire tomber, mais mon téléphone fait un vol plané sur le sol.

Put...

Me baissant pour ramasser le smartphone, je remarque malheureusement que l'écran est noir et fissuré. le téléphone ne s'allume plus, il doit être cassé. Encore une merde, comme si j'en avais pas assez, la vie s'acharne vraiment sur moi bordel !Je n'engueule pas le chien qui ne demandait qu'à jouer et balance le téléphone sur le comptoir de la cuisine. Toute façon à part Adrian et deux ou trois amis, je n'ai pas grand monde qui me téléphone..
Je n'étais pas allée au boulot depuis 2 semaines.. J'avais séché, et je n'allais sans doute pas tarder à me faire renvoyer, même si je savais que mon frère avait du téléphoner et envoyer un papier de notre médecin de famille attestant que mon état de santé ne coincidait pas avec mon travail..

L'heure tourne et la pizza n'arrive toujours pas. Plus d'une heure qu'elle est censée arriver. Quand j'entends la sonnette, je me rues sur la porte en l'ouvrant.

Et ben c'est pas trop tôt ! Si j'avais su que vous mettriez autant de temps, j'aurais appelé une autre pizzeria ! Que des incompétents c'est pas possible. Allé tenez!

Je claquais la porte en découvrant une pizza bien garnie mais froide ! JE n'allais pas manger ça, je décidais de la mettre au four pour la réchauffer au prochain repas, la faim s'était volatilisée et pour l'instant l'estomac était silencieux. Je décidais de me mater Titanic, j'en aurais ainsi pour toute l'après midi et une partie de la soirée, c'était nickel. Je pleurais toujours quand Rose s’apercevait que Jack était congelé, mort. Pleurant à chaudes larmes, je sursaute en entendant la sonnette, je pensais que Adrian avait oublié ses clés ce matin.. Habillée d'un short un peu trop court pour que cela soit décent et d'un t-shirt de mon frère, j'ouvre la porte, Jango aboyant à mes côtés. C'est une jeune femme fluette que je découvre sous le perron. Que fait-elle ici? C'est pas mes affaires en réalité cependant son manque de politesse m'hérisse les poils. Jango aboie toujours et j'essaie de le faire taire.

ça suffit Jang !

Je souris à la demoiselle, je dois être pleines de rougeurs, à force de pleurer et m'empiffrer n'importe quoi.. de toute façon aujourd'hui c'est pas ma journée, seule ma chevelure blonde me sauve la vie, toujours là pour rappeler qu'une fois maquillée je peux ressembler à quelque chose. Je fronce les sourcils prête à bondir mais au final ici, je suis en territoire connu, je fais comme chez moi depuis deux semaines car Adrian a accepté de m'héberger quelques temps pour ne pas que je me retrouve seule. Je vais retrouver ma petite maison après demain d'ailleurs.Je me sentais à peu près prête à retourner dans mon domicile.

hum pardon? La politesse ça doit pas être votre fort ! Enfin bref, bonsoir, Adrian est pas là NON ! Il devrait pas tarder à rentrer. Il m'a dit ce matin, qu'il serait là pour le dîner donc ... Je vous conseille de le textoter, je n'ai plus de téléphone il est cassé.

Je la regarde un peu hautaine je dois l'admettre, elle est jeune beaucoup trop jeune pour lui, il a merdé le frérot sur toute la ligne. Adrian est un beau mec, tu m'étonnes qu'une minette soit accro à lui. JE dois avouer que si elle était bien avec mon frère, il avait bon goût tout de même. Je soupire en la laissant passer, je roule les yeux en la laissant entrer dans la maison de mon aîné. il faut que je sois aimable non?

Vous voulez quelque chose pour patienter peut être?

Meet your sister in law.

Face à cette grande blonde, élégante, jolie malgré ses yeux rougis et sa mine déconfite, Victoria se sent vaciller, tandis qu'elle se demande qui cette femme peut être pour Adrian. Elle en oublie toute politesse, oublie de saluer cette femme qui ouvre. Elle se demande juste ce que cette femme fait là sur ce perron. Pourquoi c'est elle qui ouvre. Pourquoi Adrian l'a invitée à venir, s'il a déjà de la visite. Ou pire. S'il a une épouse, une fiancée, une copine à la maison. Victoria ne comprend pas, ne comprend plus. Elle n'a pas fière allure devant cette fille, qui lui fait remarquer en prime son manque de politesse. Et la demoiselle rougit, en admettant que l'inconnue a parfaitement raison. Elle a manqué de politesse, Victoria. Manqué à tout ses devoirs. Mais la jeune guide de musée est comme figée face à cette apparition entrée dans son champ de vision et plus rien ne compte alors que les questions qui tourmentent son esprit.

«- Je.. euh... pardon... je suis désolé...» s'excuse Victoria, crispée par cette remontrance autant que la présence de cette femme ici.

Son cœur s'est accéléré dans sa poitrine. Il s'est serré. Elle ressent comme un pincement. Une impression de perdre l'équilibre, de sombrer. La demoiselle ne se sent pas bien, vraiment pas bien, alors qu'elle s'imagine tout et n'importe quoi. Le pire, surtout. Ce haut-le-cœur, qui la saisit. Cette impression que le monde tangue tout autour d'elle... Victoria a besoin de s'asseoir. Elle écoute à peine cette fille qui lui dit d'envoyer un message à Adrian, alors qu'elle-même n'a plus de téléphone. Elle va tomber, Victoria, si elle reste comme ça. Y'a ce flot d'émotions qui la submerge et qui inonde ses yeux.

La fille la fait entrer en fin de compte. En la jaugeant dans un même temps et Victoria se sent moins bien encore, elle qui a l'habitude de s'assumer totalement est désormais clouée sur place par le regard de Mademoiselle Mayer. Vissée à ce perron. Elle se sent scrutée, détaillée, de haut en bas. Jugée. Une impression désagréable. Et quelque chose l'empêche de se rebeller. D'ordinaire, elle ne se ferait pas prier pour remettre à sa place quiconque s'autorise un tel comportement. Mais il y a quelque chose, chez Ana, ou dans la situation, qui l'empêche de dire quoi que ce soit. Et elle se contente d'entrer en baissant la tête, le cœur battant et la tête toujours pleine de questions, quand cette fille l'invite à entrer pour attendre Adrian. Parce qu'elle a vraiment besoin de s'asseoir et que ses jambes refusent de la porter jusqu'à son véhicule. C'était sa première idée. Partir. Fuir tout ça. Appeler les filles et vider son sac, même si elle n'aurait eut aucune réponse à ses questions, sinon des hypothèses bancales.

«- Non merci...»

Kratos déboule dans le salon où Victoria vient de se laisser tomber dans le canapé, venant faire une fête à la jeune fille dont il commence à avoir l'habitude de la présence entre ces murs et Victoria lui caresse distraitement la tête, l'esprit toujours tourmenté des questions qu'elle se pose et qui ne trouvent pas de réponses.

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Never give up

When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...

J'ai l'impression que j'ai l'avantage sur la brune aux cheveux bleus. Cette couleur lui va bien, un peu d'extravagance n'ont jamais fait de mal à la société non? Elle a l'air impressionné par moi ou alors elle est un peu déboussolée par ma présence chez mon frère? S'attendait-elle à voir Adrian et seulement lui ici? Sans doute, car j'aurais aimé voir seulement la personne que j'étais venue voir et certainement pas quelqu'un du sexe opposé sans savoir qui était-ce... Je sais que j'ai l'avantage, je le sens, je pourrais la faire fuir en un claquement de doigt mais je sais aussi que j'ai eu une discussion avec Hannah, il n'y a pas si longtemps, et j'ai dit que je voulais Adrian heureux, si elle est bien la fille qui le fait sourire bêtement à la lecture d'un message, alors peut être que je devrais lui laisser sa chance ? La faire galérer un peu pourquoi pas... J'étais si garce quand je le voulais pourtant cette jolie jeune brunette ne m'avait absolument rien fait si ce n'est être malpolie sans doute par malaise plutôt que par volonté.

Ce n'est pas bien grave, et vous êtes?

Dis-je car même si elle ne m'avait pas saluée, elle ne s'était quand même pas présentée non plus et en l'absence de Adrian, je voulais au moins savoir à qui j'avais affaire.. Finalement je la laisse tout de même entrer, mon frangin doit être en retard voilà tout, mais il s'attendait peut être à ce que je passe la soirée ailleurs ou avait-il oublié qu'il m'hébergeait quelques temps, depuis que nous avions appris pour Klaus. Il était prévenant, trop protecteur à mon égard quelques fois mais je me disais que lui aussi avait perdu cet être cher... son frère comme il l'aimait l'appeler. Et pourtant j'avais l'impression que je n'étais pas vraiment là pour le consoler. Alors que je veux être aimable à lui proposer à boire, elle refuse, Kratos déboule suivi de près par Jango, mon labrador noir qui vient renifler cette inconnue qui n'en est pas une pour l'ami de mon chien. Je plisse les yeux en souriant je m'approche alors d'elle en souriant.

Adrian m'a envoyé par erreur une photo qui devait vous être destinée je suppose... Une photo plutôt sexy de vous deux en action, à moins que ce ne soit pas vous.

Je hausse les épaules en entendant la porte s'ouvrir et les chiens partir en courant vers l'entrée. Je jubile à l'idée de voir mon frère. Je rejoins les chiens et viens saluer mon frangin.

t'as une bombasse aux cheveux bleus qui t'attend dans le salon, je pense qu'elle s'attendait pas à me voir. Elle a l'air apeuré on dirait une biche sur le bord d'une route éblouie par les phares.

Je suis moqueuse, et je sais que mon frère sur son cheval blanc va sans doute la délivrer de ce malaise et la défendre.

Meet your sister in law.

Elle a oublié de se présenter, en prime, passant vraiment pour une malpolie. Tout ça parce qu'elle ne s'attendait pas à trouver une femme chez Adrian, qui lui ouvre comme si elle était chez elle. Déjà venue chez l'homme, la jeune guide n'avait rien vu dans la demeure de ce dernier qui puisse trahir la présence occasionnelle d'une femme dans son existence et découvrir Ana sur ce palier, quand elle s'attendait à tomber nez à nez avec Adrian, ne pouvait que la bouleverser alors que ce dernier n'a jamais évoqué avoir quelqu'un. Elle ne pense pas une seconde que cela puisse être la sœur de l'homme, Victoria, elle est trop sonnée, de cette situation, pour le supposer. Ils ne se sont rien dit tout les deux, ne se sont rien promis. Elle l'a bien pensé, au début, qu'il devait sortir son numéro de drague à quelques clientes par-ci par-là, et qu'elle n'était pas la seule dans son existence. Mais le voir de ses yeux, le constater, ça fait mal. Plus mal qu'elle ne l'aurait pensé, alors que la jalousie et l'incompréhension ont infiltré chaque strate de l'esprit de la demoiselle à présent.

«- Victoria»

Finalement invitée à entrée, la jeune femme rejoint le canapé, d'avantage comme une automate alors qu'elle a l'esprit plongé dans ses pensées et le cœur battant, que comme une personne réellement dotée d'un souffle de vie. Kratos se précipite sur elle en remuant la queue et lui faisans des fêtes comme il a prit l'habitude de le faire, alors qu'Adrian prétend que cette brave bête l'adore, la petite brune, qu'il oublie presque son maître quand cette dernière est là. Une remarque qui les a fait rire la dernière fois en se faisant l'occasion d'un jeu. Elle glisse ses doigts dans le pelage de Kratos comme d'habitude, mais plus distraitement.

Elle n'entends que partiellement ce que dit Anastasia, Vicky, ne retenant que quelques mots qui se résument dans son esprit à Adrian m'a envoyé une photo plutôt sexy. Quelque chose comme ça. La jalousie grogne en elle alors et si elle n'était pas à ce point clouée sur place, Victoria adresserait probablement un regard noir à cette femme qui ose en frapper une autre, à terre. Elle n'a pas l'habitude de baisser les bras Victoria, elle sait ce qu'elle veut d'ordinaire et se battre pour ça. Mais face à cette jolie blonde, face à la surprise de la situation, c'est comme si l'herbe lui avait été coupé sous le pieds, alors qu'elle ne s'attendait pas du tout à ça. Si seulement Adrian avait pensé à lui dire que sa sœur était chez lui et qu'elle risquait de la croiser ce soir, les deux femmes n'en seraient pas là.

On sonne à la porte et les chiens se précipitent en aboyant, Anastasia sur les talons tandis que Victoria renifle un peu, perdue, le cœur battant. Et pourtant, pourtant, si elle avait tout écouté de ce qu'a dit Anastasia, elle aurait compris, Victoria. Elle aurait comprit que cette fille n'était pas une conquête ou une fiancée, encore moins une épouse, mais la sœur du barman. Parce qu'il lui avait dit avoir envoyé leur photo par erreur à sa sœur. Un grand moment de gêne naturellement. Mais elle n'a pas fait attention à ces détails, Victoria, bien trop perturbée encore, d'avoir trouvé comme une maîtresse de maison en la personne d'Ana. Elle est jalouse Vic, c'est dans sa nature. Trop jalouse.

Quand elle se lève, ses jambes flanches un peu, alors qu'elle a l'impression d'avoir perdue toute son énergie sous le coup de l'émotion. Pourtant elle s'oblige à marcher jusqu'à la porte d'entrée, avec l'idée de sortir d'ici. Rentrer chez elle, ou aller voir les filles, son père, n'importe qui. Pour dire tout ce qu'elle a sur le cœur, à l'instant même où elle se sent, à tord, prise pour une conne. Arrivée dans le vestibule, elle passe ainsi entre Anastasia et Adrian dont les toutous reçoivent les caresses et elle sort, rapidement. Pour ne pas exploser, pour ne pas voir le regard qu'elle imagine jubilatoire d'Anastasia face à une rivale déconfite. Parce qu'elle se fait des films, Victoria, depuis que la porte s'est ouverte. Et qu'elle veut cacher comme elle peut ses états d'âmes inondant déjà les bordures de ses yeux.

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@Adrian Mayer

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Never give up

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Tu as terminé de travailler tôt finalement ce soir et tu as pris le temps d’arrêter à l’épicerie chercher de quoi à souper. Tu as oublié d’avertir ta sœur que tu ramenais quelque chose à souper pour ce soir, finalement. Bref, parcourant les allées, tu as finalement opté pour des sushis et des plats asiatiques. Oui, tu n’as rien trouvé dans l’épicerie qui te faisait plaisir, alors tu as arrêté au restaurant de sushis pour prendre deux gros plateaux et tu es arrêté à la commission des liqueurs pour acheter un rosée. Un peu de musique pendant le chemin, tu penses justement au billet de Tool que tu dois réserver avant que les places soient toutes prises... Tu le feras en arrivant.

Lorsque tu arrives à la maison, tu vois une voiture que tu reconnais, celle de ta douce. Tu hausses les sourcils, mais sourit heureux de cette surprise. Lorsque, tu arrêtes ton pick-up, tu débarques l’air heureux tout en sortant les sacs de plat asiatique, ça tombe bien, tu en as assez pour vous trois... Puis, tu réalises que ta sœur est là, c’est vrai, t’espères que tout s’est bien passé. Tu grimpes les quelques marches avant de toquer à la porte pour qu’on t’ouvre, car, tu as les bras pleins. Ça ne prend pas long pour que tu entendes les chiens japper et courir... La porte s’ouvre sur ta sœur qui se plante devant toi l’air moqueur au visage -t’as une bombasse aux cheveux bleus qui t’attend dans le salon, je pense qu’elle s’attendait pas à me voir. Elle a l’air apeuré on dirait une biche sur le bord d’une route éblouie par les phares. Tu hausses les sourcils, - Quoi ? prononces-tu avant de voir Victoria apparaître dans le Hall, tu souris en la voyant se rapprocher, - Hey ma be... mais tu retombes vite sur terre lorsqu’elle passe entre vous deux pour sortir à l’extérieur. La brune caresse les deux chiens avant descendre rapidement les escaliers. Tu n’as pas remarqué ses cheveux bleus sur le coup, mais ta douce filer comme une étoile filante, - Vicky ? Mais... Tu ne comprends pas l’agissement de la jeune femme, jusqu’à ce que tu te retournes vers ta sœur en fronçant le sourcil - J’comprends pas... vous vous êtes disputé ? Tu as des points d’interrogation dans les yeux tout en donnant les sacs dans les mains de ta sœur. Tu dévales les escaliers pour poursuivre Victoria qui arrive déjà presque à sa voiture, - Victoria, attends... Tu arrives tout juste derrière elle et tu l’attrapes par le bras. - Est-ce qu’on peut s’expliquer ? Lorsque ton regard croise le sien, tu vois bien ses yeux remplis de larmes et tu sens ton cœur faire trois tours... Elle est venue pour te dire que c’est terminer ? qu’est-ce qui arrive ? Elle s’est disputée avec Ana ? Tu ne sais pas, mais tu veux savoir...

@Anastasia Mayer @Victoria Shonen

Meet your sister in law.

Sortir, le plus vite possible, alors que la présence de cette inconnue l'a abattue. Elle en oublie même qu'elles se sont déjà croisés, au carnaval. Mais entre les masques et le feu, il est difficile de se souvenir, pour la brune, qu'elles se sont croisés lors de cette funeste occasion. Elle ne voit que la présence de cette femme ici, alors qu'Adrian ne lui a jamais parlé d'une éventuelle petite amie ou fiancée, sans quoi il n'y aurait jamais rien eut entre eux, c'est certain. Car elle n'est pas ce genre de fille Victoria. Là, elle se sent perdue. Et ça l'énerve, de se sentir comme cela. Elle qui ne baisse jamais les bras en général, fidèle à son prénom, accuse le coup. Cette fille donne trop l'impression d'être à l'aise, d'être chez elle, pour que la jeune femme soit sereine. En plus, l'inconnue porte des vêtements d'Adrian. Qui en porterait, si ce n'est une conquête ? Elle n'a aucune envie d'être face à la réalité Victoria. Dire qu'au tout début, elle s'en doutai, qu'il y en avait d'autres. Un tas sûrement, à voir ces nanas qui minaudaient à son bar. Qu'il avait ignoré pour elle, le soir de leur première fois. Mais ignoré combien de temps ? Elle ne saurait pas le dire. Peut-être que le lendemain, il était dans les bras d'une autre. Après tout, rien ne l'en empêchait. Alors pourquoi ça fait si mal ? Si mal d'imaginer tout ça, quand ils ne se sont jamais rien promis, tout les deux ? Ils sont juste amis non ? Ou quelque chose comme ça. Des amis qui couchent ensemble à l'occasion. Et qui voyagent ensemble. Qui dorment ensemble... Y'a aucune amitié là-dedans. C'est autre chose. C'est implicite. Ils n'ont pas mis de mots sur tout ça, mais ça ne change pas grand chose.

La voix d'Adrian, qui lui demande d'attendre, qui retient son bras. Qui demande s'ils peuvent s'expliquer. Elle est sur le point d'exploser, la jolie brune qui ne l'est plus vraiment, pour quelques temps. Parce que pour elle tout est très clair et il n'y a pas besoin de s'attarder sur tout ça. Pas besoin qu'elle entende qu'il s'en fiche de ce qu'ils vivent, qu'elle n'est pas la seule, loin de là. La guide n'a pas envie d'entendre ça. Y'a cette jalousie, encore, en elle. Comme ce soir-là, au bar, quand elle a aperçu Leonnie minauder pour obtenir un verre pour la demoiselle à côté. Et l'idée qu'il se la tape peut-être, la sœur du pote, lui traverse l'esprit. Y'en a combien, autre que la blonde restée dans la maison avec les chiens ? Dans le fond, elle ne veut pas le savoir.

«- Expliquer quoi ? Y'a rien à expliquer, j'ai très bien compris toute seule. Et t'as raison, parce qu'on a jamais dis qu'on avait pas l'droit mais...»

Mais y'a cette jalousie en elle, là. Qui fait mal. Et elle veut juste partir, appeler ses copines et tourner la page. Elle voudrait dire qu'elle ne comprend pas pourquoi ça la touche autant, pourquoi ça la touche comme ça. Mais au contraire, elle comprend parfaitement. Il faudrait être totalement aveugle pour qu'elle ne comprenne pas. Elle a complètement merdé, voilà ce qui se passe. Ça la touche parce qu'elle est tombée amoureuse du type dont il ne fallait pas. Celui qui la saute mais qui n'a pas qu'elle dans sa vie. Pourquoi n'y aurait-il qu'elle, de toute façon ? Il est beau, barman, il flirte avec le monde de la nuit. Y'a sûrement pas que pour elle, qu'il a été comme une lumière pour attirer les papillons nocturnes.

«- J'veux juste y aller, t'as qu'à aller la retrouver, c'te... Avec son air hautain là»

Elle se retient de justesse. Cette nana et son air hautain à la jauger de haut en bas, qui lui avait donner l'impression qu'elle se sentait nettement supérieure, en même temps que Victoria se sentait mal à l'aise. Pourtant le mot lui brûle la gorge. Mais elle ne va pas s'abaisser à ça, tout de même.

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@Adrian Mayer

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When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...

Tu ne comprends pas, tu la retiens et tu vois très bien dans ses yeux que quelque chose ne va pas... De par ses larmes et le reflet que tu ne comprends pas vraiment tout d’abord, la jalousie. « - Expliquer quoi ? Y’a rien à expliquer, j’ai très bien compris toute seule. Et t’as raison, parce qu’on a jamais dit qu’on avait pas l’droit mais... » Tu arques un sourcil, il n’y a rien à expliquer dit-elle et pourtant, toi tu crois que oui, car, tu ne comprends pas la réaction de la jeune femme. Vous n’avez jamais dit que vous n’aviez pas le droit, mais à quoi ? - Vicky, s’il te plaît écou... La brune te coupe dans ta phrase, ne te laisse pas parler. La belle panique, tu essaies de la ramener contre toi. Que s’est-il passé ? « - J’veux juste y aller, t’as qu’à aller la retrouver, c’te... Avec son air hautain là » Victoria, elle est jalouse, te parle d’une femme et pourtant, tu n’as personne d’autre qu’elle. Tu allumes soudain, Vicky, elle parle de Anastasia. - Tu es jalouse...? Tu jettes un regard vers ta sœur qui est sur le balcon durant 2 secondes et tu fronces les sourcils. Que s’est-il passé dans ta maison ? Qu’est-ce que ta sœur lui a dit comme bêtise ? Vicky n’est pas hystérique pour rien. -Tu parles d’Ana ? Hey oh ma belle. Tu l’agrippes et la ramènes contre toi, une main sur sa fine taille et l’autre sous son menton que tu caresses de ton pouce. - Vicky, je ne sais pas ce que Ana t’a raconté, mais... C’est ma sœur. Prononces-tu calmement. Tu clignes des yeux, tu essaies de la calmer et de la rassurer en venant essuyer une de ses larmes qui s’aventure sur sa joue, tu l’embrasses alors tendrement, - Il y a seulement toi Vicky, ton cœur bas tellement fort, tu as peur qu’elle t’échappe entre les doigts, qu’elle décide de ne pas te croire et qu’elle disparaisse... Ça te déchire juste à y penser, parce que, oui Adrian, tu es raide dingue de cette femme. Tu es amoureux de cette femme et tu le ressens très bien en ce moment, parce que la peur de la perdre à ce point est bien présente à l’intérieur de toi. - Vicky, si tu savais à quel point tu me rends dingue... J’aurais jamais osé te faire une chose pareil, voyons. Tu es sincère, - Tu ne le vois donc pas ? Tu as ce petit sourire qui se dessine sur tes lèvres, parce que vous avez été aveugle trop longtemps, puis, c’est maintenant que cela vous saute aux yeux, vous êtes fou l’un de l’autre... Pourquoi alors ne pas vous laissez bercer par l’amour ? Cela vous fait si peur ? Pourtant, cela fait encore plus mal d’être pris de jalousie. Pour l’instant, tu te fous de tout ce qui a autour de vous. Les voisins, les passants, ta sœur, les chiens... Tout. Il n’y a qu'elle qui existe et cette flamme qui brûle dans tes yeux clairs.

@Victoria Shonen

Meet your sister in law.

Il lui demande d'écouter, mais la jeune femme refuse, elle ne peut pas. C'est au-dessus de ses forces alors qu'elle croit savoir exactement ce qu'il se passe. Elle se trompe. Sur toute la ligne, la jolie demoiselle. Mais pour elle tout semble très clair. Très douloureux dans un même temps. Elle tient pour lui des propos incohérents, en même temps que sa jalousie explose. Ils n'ont rien dit. Mais ils se comportaient déjà comme si. Et la brune se sent mal, d'imaginer qu'il ait quelqu'un d'autre. D'imaginer qu'il n'y ait pas qu'elle qui profite de la présence de l'homme. Pas qu'elle qui puisse se réveiller à ses côtés le matin. Elle déraisonne complètement, elle n'écoute même plus vraiment. Elle n'écoutait déjà presque plus Ana, un peu plus tôt, trop focalisée sur l'idée qu'une autre femme était chez Adrian, s'y comportant telle la maîtresse des lieux.

Il ose demander si elle est jalouse et la brune relève la tête vers lui, sans répondre. Elle l'est oui, bien entendu qu'elle l'est. Ça la dévore, même. C'est intense. Elle ne s'attendait pas à ça, la demoiselle. Quand ils se sont croisés la première fois au musée, rien n'aurait put prévoir cela. Pas plus que cette fois au bar, où elle était avec ses copines et le regardait de temps à autre. Il était le barman sexy derrière son bar. Elle la jolie guide. Et tout s'était enchaîné très vite finalement. Pour les lier l'un à l'autre. Sans retour en arrière possible. Il demande si elle parle d'Ana, après avoir jeté un regard en direction de la maison, où sa sœur est restée. Il la fait venir contre lui, passe une main sur sa taille, l'autre se glisse sous son menton.

La vérité tombe. Victoria manque de s'étrangler en comprenant qu'elle a bien faillit insulter la sœur de l'homme, devant ce dernier. Elle l'observe, un rien hébétée, cherchant sur son visage une preuve de mensonge, de quelque chose. Mais il n'y a rien. L'homme semble parfaitement honnête avec elle, parfaitement sincère. Et la brune se sent ridicule d'avoir fait une scène pareille pour rien, alors qu'Anastasia n'est pas le danger qu'elle pensait, quoiqu'elle en demeure certainement un, si elle n'apprécie pas la jeune dulcinée de son frère. Ce frère qui efface une larme qui roule sur la joue de la demoiselle, avant de venir l'embrasser, assurant qu'il n'y a qu'elle. Il dit qu'elle le rend dingue, qu'il n'aurai jamais osé lui faire une chose pareille. Ils ne disent toujours pas les mots, mais leurs actes parlent pour eux.

«- Je veux pas.» souffle la brune en venant tout à fait contre lui. «Qu'il y en ait d'autres. Je veux pas.» répète-t-elle.

Son cœur bat la chamade, quand elle redresse la tête pour croiser le regard de l'homme et se hisser sur la pointe des pieds, désireuse de venir voler ses lèvres.

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♔♔♔

Never give up

When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...

Qu'elle m'agace cette brune, elle n'est pas le style de fille que j'aurais aimé pour Adrian, je suis persuadée qu'il s'agit bien de la fille que j'ai vu sur la photo et qui rend mon frère gâteux quand il répond à ses messages, mon frère est fou d'elle mais je suis loin d'être convaincue pour le moment.. Même si je n'ai pas mon mot à dire là dessus, mon frère a le droit au bonheur et si c'est avec elle, je suis sûre qu'elle le mérite.. Du moins j'ai envie de m'en persuader car de prime abord elle donne légèrement envie de lui donner une baffe dans sa tronche parfaite mais je me suis retenue, j'ai juste préféré la titiller un peu sur son impolitesse plutôt que d'en savoir un peu plus sur sa personne. Je sais que je ne me suis pas présentée, elle ne m'a d'ailleurs pas demandé qui j'étais en retour, j'aurais pu être n'importe qui et devant sa mine déconfite je sais qu'elle a cogité et que son esprit a surchauffé à l'idée de qui pouvait être cette blonde chez l'homme qu'elle venait voir, je pouvais être tout le monde, mais je la laissais dans son jus, vu comment elle parlait succinctement inutile que je fasse des efforts. J'avais été à demi garce au final, je n'avais pas été hautaine, j'avais simplement avoué à la jeune femme avoir reçu une photo sur mon téléphone qui lui était destiné, bien sûr dans le but de la faire rougir et l’embarrasser mais ça c'est pas grand chose, je pouvais faire pire mais je tenais à mon frère et je ne voulais pas non plus la faire fuir, ce n'était pas mon intention.

Adrian rentra du travail et je me précipitais pour lui parler et annoncer que son invitée était déjà présente dans le salon. Alors que je parle à mon frère, la jeune femme prend la poudre d'escampette et fuit la maison de mon aîné, je vois Adrian perplexe et je hausse les épaules, l'air amusé.. il la suit ce qui m'étonne guère. Je les laisse quelques instants avant de rejoindre le balcon et de m'adosser à la rambarde, j'écoute la conversation et grogne discrètement lorsqu'elle manque de m'insulter, et de voir qu'Adrian ne réagit pas, cela m'agace, mais lorsque je les écoute, je me rends compte qu'ils sont fous l'un de l'autre, bizarrement je suis jalouse, pas d'elle mais de leur amour car je connais cette sensation je l'ai déjà eu avec Klaus.. et même si je suis encore jeune, je suis persuadée que je n'aurais plus la chance de connaître cet amour là qui vous transperce de l'intérieur et qui vous fait bouillir de plaisir et de bien être quand votre moitié vous touche ou croise votre regard.
La gorge serrée je descends les rejoindre, je ne veux pas rester là à les épier et ils ne vont pas passer la soirée dans le jardin... Je m'avance avec un sourire triomphant, je tends ma main à la fille que tient mon frère dans ses bras pour enterrer la hache de guerre.

Enchantée, Anastasia, soeur et non amante de mon frère Adrian !

Je regarde mon frère en fronçant les sourcils.

Espèce d'abruti, t'allais la laisser m'insulter et me traiter d'hautaine sans réagir, t'es vraiment gaga ! Bon moi je rentre à l'intérieur, si vous préférez passer la soirée dehors grand bien vous fasse ! Kratos, Jango on rentre allé !

Les chiens me suivent et je rentre à l'intérieur pour regarder la fin de l'épisode de la série que je regardais avant d'être interrompue.

Tu n’aurais jamais osé lui mentir et pourtant... durant un instant, la belle à perdu confiance en toi pour quelque chose que tu n’as rien avoir. Elle te repousse, tu as des millions de questions qui te passent par la tête alors qu’elle t’accuse de t’être menti. Tu lui cours après, parce que c’est vrai que tu ne veux pas la voir partir, parce que tu l’aimes Vicky, tu t’es attaché à elle. Cependant, tout devient plus clair lorsqu’elle parle d’une femme, lorsque tu comprends que cette femme est en réalité ta sœur. Pourquoi ? Tu as détourné les yeux vers Ana pour essayer de capter ce qui s’est réellement passé. Lorsque tu détournes les yeux vers Vicky, tu l’as ramène vers toi, la force à t’écouter et tu lui confirmes que cette blonde derrière vous est ta sœur et non ta maîtresse. Tu vois le visage de Vicky changer, elle cherche dans tes yeux toute trace de mensonge sans doute, mais tu es sincère et plus sincère que ça, tu meurs. Tu fais disparaître une larme qui perle sur sa joue avec ton pouce, tu cherches son regard alors que tu lui avoues être dingue d’elle. Tu lui souffles qu’il n’y a personne d’autre qu’elle et la jeune guide se blottit contre toi en avouant qu’elle ne veut pas qu’il en ait d’autres. Puis, toi tu passes une main dans sn dos alors qu’elle se hisse sur la pointe des pieds pour frôler tes lèvres, tu ne compte-pas la laisser reculer... Tu l’embrasses, t’enivres de sa bouche en oubliant tout autour de vous. -Vicky, je t’ai... Tu allais dire les mots les plus doux à ta douce, quand soudain ta sœur arrive dans le décor et te coupe la parole. Tu reviens vite sur terre en prenant conscience qu’elle est là. Tu relèves la tête vers Ana tout en tenant Vicky dans tes bras, -enchantée, Anastasia, sœur et non amante de mon frère Adrian ! prononce-t-elle en tendant la main à ton bébé. Lorsqu’elle détourne les yeux vers toi et fronce les sourcils, tu les fronces aussi sur la défensive, qu’est-ce qu’elle va te sortir maintenant ? -Espèce d’abruti, t’allais la laisser m’insulter et me traiter d’hautaine sans réagir, t’es vraiment gaga ! Bon moi je rentre à l’intérieur, si vous préférez passer la soirée dehors grand bien vous fasse ! Kratos, Jango on rentre allé ! Tu restes abasourdi -euh... okay ! Ana voici ma copine Victoria, Victoria voici ma sœur Anastasia. Tu ne te rends même pas compte que tu viens de dire que Vicky est ta copine, les mots ont sorti si naturellement d’un coup alors que tu prends la main de Victoria pour l’attirer avec toi dans la maison tout en suivant ta sœur. Lorsque tu refermes la porte derrière vous, tu entends la sonnerie de porte retentir, tu as à peine enlevé tes souliers, on devait vous suivre sans avoir aperçu la présence de quelqu’un. -J’vais ouvrir, prononces-tu fort pour que ta sœur t’entende. Avant d’ouvrir la porte, tu voles un baiser à ta douce, un baiser assez chaud à lui en faire perd la tête parce qu’elle t’a manquée avant que tu arrives et participe à cette scène d’émotions. - Je t’aime... chuchotes-tu en la plaquant au murmure avec un sourire, tu viens de le les prononcer s’aillait, puis tu continues de l’embrasser ignorant encore un peu la sonnette de la porte d’entrée, amoureux à en être sourd ? Non amoureux fou au point de te foutre qu’on cogne à la porte pour livrer une bonne pizza.

@Anastasia Mayer @Victoria Shonen

Meet your sister in law.

Elle ne s'attendait pas au tournant que prend sa journée, il y a encore une heure, alors qu'elle prend violemment, subitement, conscience de ses sentiments pour Adrian en même temps que la jalousie inonde son cœur. Ça la bouffe, il dit qu'il n'y a personne d'autre. Mais ce n'est que pour le moment. Et la demoiselle ne veut pas qu'il y ait quelqu'un d'autre un jour. Elle refuse. Il la presse contre lui, essaie de la rassurer. Mais il est interrompu par sa sœur qui intervient, se présentant comme n'étant pas la maîtresse de son frère. Le contraire serait pour le moins étrange et scandaleux, dans un même temps. Victoria n'a pas le temps de répondre en serrant la main de la dénommée Anastasia, que la blonde s'est déjà tournée vers Adrian pour engueuler ce dernier comme il allait laisser Victoria l'insulter sans rien dire. Hautaine, cette fille l'a été, c'est ainsi que Victoria l'a ressentie, alors qu'elle se sentait écrasée par celle qui la jaugeait sur le pas de la porte, quelques minutes avant que l'homme ne rentre chez lui. Mais la brune ne fait aucune remarque, laissant le frère et la sœur se chamailler. Parce que ça ne la regarde pas. Et qu'il vaux mieux qu'elle évite d'aggraver son cas avec Ana.

Un peu chamboulé, l'homme fait les présentations. Le mot copine effleure les oreilles de la jeune femme qui tourne la tête vers lui. Copine. Ça veut tout et rien dire, ça. Ils sont juste potes à ses yeux ? Amis avec petits bonus ? Elle ne sait pas, Vicky, alors qu'il lui prend la main pour l'enjoindre à le suivre comme il souhaite rentrer dans la maison. Copine. Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Copine, ce n'est pas petite amie. C'est un mot moins sûr, qui donne bien moins de réponses et soulève un tas de questions. Et dans un même temps, du haut de ses quarante ans, Adrian ne doit plus vraiment utiliser les termes petite amie depuis un moment. Parce que c'est une expression qu'utilise surtout les jeunes. Les autres parlent de compagne. De partenaire.

La porte sonne, alors qu'un livreur se manifeste pour livrer une pizza. Il se trompe de portes, alors qu'Adrian est passé acheter des sushis un peu plus tôt, que personne n'a rien commandé depuis midi. Peu importe. Car s'il prétend qu'il va ouvrir, Adrian n'en fait rien. Il vole un baiser à Victoria. Un baiser brûlant, passionné. Créant une bulle tour autour, dans un petit monde qui n'appartient qu'à eux. Où il finit par lâcher trois petit mots, sept lettres. La fin d'un questionnement et le début de tout. En même temps qu'il la plaque au mur en continuant de l'embrasser, la jeune femme sent son cœur qui bat à mille à l'heure, alors que ses lèvres sur les siennes l'empêchent de dire quoi que ce soit. La brune sent son cœur qui vrille et elle en oublie la sonnette qui s'excite. Quand enfin il accepte de laisser sa bouche en paix, la jeune femme perd son regard dans le sien. Un sourire se dessine sur ses lèvres.

«- Je t'aime.» souffle-t-elle finalement, avant de voler ses lèvres de nouveau.

Jusqu'à ce que l'environnement la rappelle à l'ordre, comme Kratos s'excite d'entendre cette sonnette. L'animal vient jouer dans leurs jambes, comme pour sortir son maître de sa rêverie. La brune semble retrouver le sens de la réalité. Elle se racle la gorge, avant de s'écarter un peu. Elle lui adresse un sourire, une grattouille sur le sommet du crâne de Kratos. Puis elle rejoint le salon en évitant soigneusement de regarder Anastasia. Elles sont parties sur de mauvaises bases, toutes les deux. Tout ça parce que la brune était sonnée, jalouse, de voir une inconnue en ces lieux. Jalouse comme le sont les cœurs amoureux. Elle se racle la gorge, à nouveau.

«- Je suis désolé. Je ne voulais pas... être malpolie ou... J'étais euh... surprise.»

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Never give up

When the sadness leaves you broken in your bed, I will hold you in the depths of your despair. I wanna testify, scream in the holy light, you bring me back to life and it’s all in the name of love, in the name of love, in the name of love...

J'avoue que voir pour la première fois la petite amie de mon frère ça me faisait tout drôle. Jamais auparavant je n'avais eu la chance de voir ses conquêtes ou ses copines de l'époque, Victoria était la première, il savait pertinemment que j'étais là ce soir, il voulait sans doute qu'on se rencontre ou alors il s'attendait peut être à ce que je sois en compagnie de Svea et Hannah ou l'un des deux Dietrich? Quoi qu'il en soit, elle m'insupportait à première vue, avec son air de chien battu rempli de colère et jalousie à mon égard, je n'aimais pas les gens jaloux, je les avais toujours détestés même si j'avais souvent redouté que Klaus retrouve quelqu'un ou qu'il tombe amoureux d'une fille d'un des villages qu'il survolait pour protéger les habitants.. Sa mort était douloureuse mais cela aurait d'autant plus compliqué à vivre qu'il soit en couple avec une autre.. Notre séparation date de plusieurs mois maintenant et pourtant, j'avais toujours eu espoir qu'il n'ait encore d'yeux que pour moi.. J'étais jalouse pas du fait que mon frère ait trouvé l'amour au contraire, c'est tout ce que je pouvais lui souhaiter, il le méritait tellement, bien plus que n'importe qui sur cette planète.. J'étais simplement jalouse de voir mon frangin transpirer d'amour pour cette brunette colorée.. J'avais si peur de ne jamais plus ressentir quoi que ce soit pour quelqu'un d'autre.. mon cœur était bien trop rempli par le militaire, il était bien trop ancré, comme un poison difficile à extraire du sang de quelqu'un..

Alors que j'étais rentrée avant les deux tourtereaux, je réfléchissais à ce que je pouvais dire après cette entrevue un peu chaotique.. Je regarde ma montre et ensuite me vient une réflexion, elle paraissait si jeune comparée à moi et surtout à mon aîné.. Dix ans les séparaient pour sûr.. Et puis finalement je me disais que l'âge n'était qu'un chiffre. Alors que j'ai Jango sur mes genoux, je regarde la télévision sans vraiment la regarder. Téléphone à la main, j'envoies un message à Svea pour savoir si elle veut aller boire un verre en ville ce soir.. Je ne compte pas rester et m'éterniser chez Adrian s'il recevait sa donzelle.. Je ne voulais pas les déranger trop longtemps.. J'abusais déjà de la surprotection de mon frère en vivant quelques temps ici pour ne pas me retrouver seule. Alors que la sonnerie retentit j'entends des pas arriver vers moi je regarde la jeune femme et l'écoute attentivement, je l'invite à s'asseoir à côté de moi demandant à mon chien de descendre du sofa. Je souris alors sincèrement.

Je ne t'ai pas donné la chance d'être rassurée par des explications.. C'était quelque part voulu aussi, j'ai aussi besoin de marquer mon territoire !

Je ris en remettant des mèches de cheveux derrière les oreilles.

Tu es la première qui me présente...

Je la regarde pour la rassurer davantage, elle a l'air gentil, inutile de l'agresser ou lui donner l'envie de fuir à toutes jambes. Elle a pris la peine de venir me parler, de s'excuser, je me disais que nous pouvions repartir désormais sur de bonnes bases.

Je suis ici quelques temps, Adrian a du t'expliquer ce qui nous est arrivé et je ne me sens pas pour le moment de retourner dans ma maison et y vivre seule mais je pars bientôt après le repas en ville rejoindre ma meilleure amie, vous aurez la maison pour vous tous seuls ce soir !

Je lui fais un clin d'oeil, après tout s'ils étaient "ensemble", elle devait savoir pour Klaus, il est un personnage important dans la vie de mon frère, autant que la mienne, Svea est pour moi ce que Klaus est pour Adrian, c'est à dire un ami mais avant tout un frère ! Celui qu'il n'a jamais eu comme la blondinette pour moi !

» Anastasia * Meet your sister in law
» Hey Sister, Soul Sister | Sophie & Sarah
» Meet me for the night. (Aurora)
» and... boom! nice to meet you? (Philippa)
» We don't meet people by accident ♦ ft Wilhelm

Bienvenue

Adrian & Anastasia ♔ Meet your sister in law