Meet me for the night. (Aurora)

Le soleil venait de se coucher sur Hambourg, la température extérieure ne cessait pas et le brouhaha provenant des terrasses animées résonnait dans le centre ville. C’est en sortant de chez ma mère après un bref moment passé en sa compagnie à l’entendre me rabâcher encore et encore les mêmes paroles sur mon avenir, sur mon mariage à venir avec Aurora qui n’était au final qu’une inconnue à mes yeux, bien que nous vivions sous le même toit depuis maintenant trois mois. Nous avions décidé d’un commun accord la proposition de nos parents souhaitant nous unir pour la vie pour le meilleure et pour le pire, mais principalement pour leur satisfaction. J’ai toujours été la fierté de ma mère, je menais une vie très honorable professionnellement et j’allais bientôt pouvoir succéder à mon père sur le fameux siège de pdg de l’entreprise familiale. Malheureusement pour moi, ma vie amoureuse avait toujours été source de problème pour mes parents, qui n’étaient jamais satisfait des femmes que j’emmenais au sein de leur demeure. Ma très chère mère, très protectrice, se méfiait toujours des jeunes femmes m’accompagnant, les pointant du doigt sans cesse tout en me conseillant de me méfier. Elle eut raison bien des fois, bien trop souvent en réalité. J’en avais payer les frais avec ma dernière relation, la seule pour qui j’avais tenu tête à mes parents, qui s’était soldé en une grande déception. Elle était partie du jour au lendemain sans un mot, me quittant alors que je souhaitais la demander en mariage. Il m’avait fallut beaucoup de temps pour m’en remettre, jusqu’à finalement accepté de rencontrer la belle blonde que mes parents souhaitaient me présenter. Aurora c’était la femme parfaite pour moi, elle venait du même monde et était accepté par les Obermayer. Elle était la réponse à mes problèmes, celle qui allait redorer mon image qui n’avait pas cessé de se détériorer au fil des semaines, la presse se donnant un malin plaisirs à partager mes excès, m’étant en colère les Obermayer par la même occasion.

Je saluai le portier avant d’avancer très rapidement vers ma voiture pour éviter les quelques journalistes présent curieux de savoir ou en était le mariage tant attendu. Jadis j’aimais faire le beau devant les caméras, mais depuis mon histoire avec Sarah j’essayais de me faire discret, du moins lorsqu’il le fallait. Au volant de ma voiture je repensais à la soirée passée pour fêter mes fiançailles, une soirée qui avait dérapé en la présence de mon ex petite amie. Je regrettais un peu d’avoir passé la nuit en sa compagnie, elle qui m’avais fait tant de mal. Je relativisai en me disant que je ne la verrai plus et qu’il fallait que je me concentre sur mon avenir. Je m’arrêtai en route pour acheter deux bouteilles de vin pour la soirée prévue avec Aurora, une soirée qui allait nous permettre d’en savoir plus l’un sur l’autre. Je ne réalisai pas encore ce que j’allais faire en l’épousant, mais j’étais bien décider à le faire. Quelques minutes plus tard, j’arrivai enfin dans l’appartement que je partageai avec la blonde. Je déposai les bouteilles sur la table avant de m’avancer vers elle avec un sourire. « Bonsoir ma belle » Je déposai un baiser sur sa joue pour la saluer. « Tu as le bonjour de madame Thiessen, elle était très déçue que tu ne soi pas venue avec moi, elle voulait te montrer des robes pour le mariage. » Je souriais amuser de cette situation qui n’était pas très courante. « Tu as passé une bonne journée ? j’espère ne pas t’avoir trop manqué. » Je plaisantais sans vraiment comprendre pourquoi. Sûrement la pression de me dire que dans quelques mois, Aurora sera mon épouse. « Un petit dîner avec ton futur mari et une bouteille de vin ça te tente ? »

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Retrouver Aurora, la belle blonde qui partageait ma vie depuis maintenant plusieurs mois me faisait toujours plaisir, bizarrement. Je n’arrivai pas à me faire à l’idée que j’allais l’épouser alors que je ne la connaissais pas et surtout que je n’étais pas amoureux d’elle. J’avais mis du temps à me faire à l’idée de partager ma vie de tous les jours avec elle, elle qui n’était qu’une inconnue. J’apprenais à la connaître petit à petit tout en jouant le rôle du parfait futur mari aux yeux de tous, rendant mes parents fiers par la même occasion, mais surtout leur donnant l’occasion de se vanter du futur mariage de leur fils, un événement haut en couleur qui se prépare et prend de plus en plus d’ampleur. Les médias eux aussi avait l’air d’être ravi de pouvoir raconter partout que le fils Obermayer était enfin prêt à se caser avec un brin de nostalgie à ne plus pouvoir raconter mes frasques dans la presse people. Était-ce donc ça ? Ma porte de sortie pour avoir un peu de répit ? Je n’étais pas à plaindre à vrai dire. Mes parents ne s’étaient pas trompés en me présentant Aurora comme étant la femme me correspondant le mieux. Elle avait tout pour me plaire et si mon passé n’avait pas été si désastreux, je l’aurai sûrement approché moi-même la première fois, sans aucun coup de pouce.

Alors que j’avais déposé le vin sur la table, j’avais salué la jeune femme avec beaucoup d’humour, jouant le rôle qui m’avait été donné alors que personne n’était en train de nous observer. Je me prenais peut-être au jeu finalement, ce n’était pas désagréable. Bonsoir futur mari Qu’elle disait avant de déposer un baiser sur ma joue. Je ne manquais pas de sourire à ce geste presque inattendu. Je n’avais pas hésité à parler de ma mère qui avait été déçu de son absence à mes côtés lors de ma visite chez elle et j'affichais un sourire amusé à la réponse de la jeune femme. Je pense que ta mère veut me rendre folle avec cette histoire de robe, je lui ai pourtant précisé qu'elle genre de robe me plairait... au moins ta mère est heureuse C’était ma mère tout craché, à vouloir se mêler de tout. Un de ses plus grands défauts à vrai dire. « Heureuse, oui, elle l’est, sans aucun doute ! » Dis-je en rigolant avec un peu de nervosité dans mon timbre de voix. « Des fois, j’ai l’impression que c’est elle qui va se marier, à croire qu’elle vie à nouveau une jeunesse à travers nous. » Ce qui était fort probable. « Mais bon, il ne faut pas hésiter à la remettre à sa place des fois, donc ne te prive pas si ça ne te plaît pas.» C’était un conseil à donner, principalement pour elle qui allait devoir affronter sa mère pour éviter de porter une robe n’étant pas à son goût le jour du mariage.

L’humour avait pris une grande place dans la discussion et c’est avec beaucoup d’amusement que je lui avais demandé si mon absence s’était fait ressentir. Tu m'as horriblement manquer ... cette journée était d'une lenteur, mais j'ai passer une bonne journée. Et toi alors cette journée ? Je t'ai manqué, j'espère ? Sa réponse ne tardait pas à me faire sourire à nouveau. M’avait-elle manqué ? Pas vraiment en réalité, mon train de vie était bien trop mouvementé pour penser à ce genre de chose, mais d’un côté sa présence arrivait à me faire penser à autre chose. « Bien sûr que tu m’as manqué ! » Répondais-je avec un grand sourire. « Ma journée était longue et sans aucun intérêt, des fois, je me demande pourquoi je continue de travailler. Heureusement que tu es là pour me donner le sourire. » Cette fois-ci, il parlait un peu plus sérieusement, car oui, sa présence l’apaisait finalement. Je ne pouvais pas espérer meilleure soirée, j'ai préparée le repas j'espère que tu aimes le poulet paprika. Tout en attrapant de verre à vin je penchais la tête en sa direction. « J’adore ça ! » Je servais sans attendre les verres avant de lui en tendre un. « Je pense qu’une très bonne soirée nous attend, trinquons ! » Je levais mon verre tout en plongeant mon regard dans le sien. « A nous, à notre vie commune qui se passe très bien ! »

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Cette situation me faisait bien rire. Je n’aurai jamais pensé un jour partager mon appartement avec une parfaite inconnue et pourtant c’est ce que je faisais. Ma mère avait réussi à me convaincre alors que je me remettais tout juste du départ de Sarah. Elle avait eu de très bons arguments et avait surtout menacé mon train de vie et c’est sûrement la raison pour laquelle j’avais cédé. De toute façon rien ne pouvait se refuser à ma mère, elle obtenait toujours ce qu’elle souhaite et ce peu importe là façon dont elle devait s’y prendre. Une seule personne avait été mise au courant de cette supercherie et il s’agissait de mon meilleur ami qui avait été présent lors du départ de Sarah et qui avait réussi à me remettre sur pied en me faisant sortir et voir du monde. Il avait bien rigolé le soir ou je lui avais annoncé que j’allais me marier pour faire plaisirs à ma mère et me charriait encore aujourd’hui à ce sujet, bien qu’il avait admis que le choix de femme qu’avait fait ma mère était parfait. Il fallait être aveugle pour ne pas se rendre compte qu’Aurora était la beauté incarnée.

Je me posais cependant toujours autant de question sur l’avenir, si ce faux mariage allait pouvoir réellement fonctionner. J’avais peur au fond de ce qui pouvait arriver et je craignais un retour en trombe de Sarah alors que quelques jours plus tôt mon corps s’entremêlait au sien. C’était clair dans ma tête, cet écart ne signifiait rien, j’avais un verre de trop dans le nez et j’avais ce besoin de lui au revoir, mais ce n’était pas pour autant que j’allais en parler à Aurora ou à qui compte. Non. Il fallait que ça reste secret et que personne n’en entende parler, surtout pas ma mère qui me renierait en quelques secondes. « Je suis ravie d'avoir ton feu vert bien que je ne me suis pas laisser faire... et je vais pas me laisser faire. Si déjà j'ai envie d'être jolie le jour de mon mariage ressembler à une meringue volante n'est pas ce que je préfère  » Je riais au commentaire de la blonde et appréciait le fait qu’elle n’allait pas se laisser faire. Elle avait du caractère et c’est un point qui me plaisais énormément chez une femme. « C’était à la mode il fut un temps il paraît, quelques années en arrière et tu étais au top du top avec une robe de ce genre ! » Je plaisantais encore, mais j’avais quand-même hâte de découvrir la robe qu’elle allait choisir. « De toute façon je suis sûr que tu seras magnifique dans tout les cas et même si tu portais un sac poubelle ! » Je prenais une gorgée de mon vin sans la lâcher du regard, pensant réellement ce que je venais de dire. « Et toi elle ne t'embête pas trop pour ton costume ? » Je levais les yeux aux ciel en pensant à l’insistance de ma mère concernant la tenue à porter pour le mariage. Elle insistait pour que je porte un costume ressemblant à celui que mon père avait porté lors de leur mariage, ce que je refusais ouvertement. Elle m’avait peut-être forcé à me marier, mais n’allait pas me forcer à porter n’importe quoi. « Ma mère peut être une horrible personne et à chaque fois que je la vois elle essaye de me convaincre de porter un costume n’étant pas à mon gout, mais je lui tiens tête. » Pour combien de temps encore ? Je n’en savais rien.  «Mais j’ai de la chance de ne pas être une femme et en l’occurrence d’être à ta place. Je te donne quelques jours pour péter un câble ! » Il fallait beaucoup de patience pour supporter ma mère et Aurora allait en avoir besoin.

Après une conversation peu glorifiante sur la matriarche, l’ambiance c’était plus ou moins adoucit. Verre de vin prêt à être descendu aussi vite qu’il avait été servit, je faisais part de ma journée de travail au sein de la dynastie Obermayer. « Je comprends moi aussi je me demande bien souvent pourquoi je continue à travailler... mais quand j'ai des dossiers qui m’intéressent vraiment j'adore mon métier » C’était le principal. Aimer son métier était très important, surtout lorsque l’on est enfant de grande famille. « C’est le plus important, si t’aime ce que tu fais. » Dis-je avant de lui tendre son verre, ne manquant pas de sentir le contact de sa peau sur la mienne, rapidement certes, mais non sans conséquence. Je levais mon regard vers elle avec un sourire avant de très vite revenir en arrière pour déguster le vin. « Je suis contente que ma présence te soit agréable, j'apprécie la tienne  » ça me faisais plaisirs d’entendre cela de sa part, j’étais soulagé de ne pas être un fardeau à ses yeux. « On en reparlera dans quelques mois, si tu n’as pas envie de t’arracher les cheveux à cause de ma famille ! » Je rigolais avant de tremper mes lèvres dans le liquide présent dans mon verre. « A nous, à notre vie commune qui se passe très bien ! » Je trinquais avec le sourire tout en l’observant sans fin. « Oui c’est un très bon vin. » Je confirmais ses dires avant de passer à autre chose. « Et sinon, dis-moi tout, avant de te lancer dans un mariage avec un parfait inconnu, tu as eu beaucoup de relations amoureuse ? » Je ne savais pas pourquoi je lui demandais ça, sûrement par curiosité, mais aussi par intérêt, pour en apprendre plus sur elle.

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L’ambiance dans la pièce était étrange, Gaspar qui observait la jeune femme depuis son arrivé, appréciait sa façon d’être. Il ne savait pas ou tout cela allait mener, mais il surprenait à imaginer que tout allait se passer pour le mieux entre eux, qu’ils allaient se marier et peut-être mener une belle vie, jusqu’au jour ou l’existence de son enfant gâcherait tout. Il secouait légèrement la tête afin de revenir à lui, regardant son verre de vin vide. Oui, c’était sûrement le vin qui le faisait halluciner ainsi, il ne voyait aucune autre solution possible. D’ailleurs il ne tardait pas à se resservir, habitué à toujours garder un verre en main en discutant, ne supportant pas la vision d’un verre vide face à lui. Il se demandait s’il aurait pu accoster Aurora sans le forcing de sa mère, lui aurait-il adressé la parole en la croisant ? Il n’en savait rien, mais commençait à ne plus regretter le choix de sa mère et c’est ça qui l’effrayait, car jouer la comédie il le pouvait, mais pouvait-il réellement être entiché de quelqu’un à nouveau, alors que sa dernière relation en date avait mal finie. Seul le temps allait pouvoir répondre à ses questions.

Frieda était un sujet de conversation très fréquent entre les futurs mariés, elle avait été l’auteur de cette histoire, cette supercherie et ne s’arrêtait pas en si bon chemin, oh non, elle voulait tout gérer, tout contrôler. « Et qu'elle genre de costume n'est pas à ton goût ? Est-ce que tu serais assortie à la meringue volante ?» Gaspar riait en repensant au costume que sa mère lui avait proposé. Un vieux morceau de tissus digne des années quatre-vingt qui n’était plus à la mode. « Tout ce qui n’est pas de notre temps, elle m’a proposé un vieux costume qui n’était pas à l’ordre du jour qui irait très bien avec la meringue volante d’ailleurs, on serait assorti en portant ça ! » Il faisait de gros yeux en rigolant, imaginant le look qu’ils auraient. « ça ne devrait même pas exister ce genre de vêtements ! » Qu’il ajoutait avant de mettre au parfum Aurora concernant sa mère et sa capacité à rendre les gens dingue. « Je ne vais pas m'arracher les cheveux par-contre je te promet pas de ne pas lui arracher les siens»  Ta mère me voit comme l'épouse parfaite... elle est loin de se douter du mauvais caractère que je peux avoir. Elle va vite me détester...  » Frieda avait elle même un mauvais caractère et lorsqu’elle rencontrait d’autres femmes avec le même caractère, les étincelles ne tardaient jamais à apparaître, mais concernant Aurora, elle n’avait pas l’air de trouver cela dérangeant, au contraire. Elle criait haut et fort qu’elle appréciait cette jeune femme et qu’elle était beaucoup mieux que l’ex petite amie du blond.  « Elle t’as mise sur un piédestal, il faudrait vraiment que tu lui fasses une crasse pour qu’elle te déteste ! » Qu’il disait. Tant que toi tu ne me déteste pas  Pour le moment il n’avait aucune raison de la détester et ce n’était sûrement pas prêt d’arriver, du moins sauf si elle le trahissait. Je n'épouse pas ta famille tu sais ... peu-importe comment ils sont au final tout ce qui compte c'est ce qui ce passe entre nous ... Des fois il avait vraiment l’impression qu’entre eux rien n’avait été programmé par un tiers, alors qu’au final tout n’était qu’illusion. « D’un certain point de vue c’est plus une notoriété qu’on épouse. » Il ne fallait pas oublier la raison de ce mariage qui était de mettre en avant l’image de leurs deux familles, les mettant ainsi sur le droit chemin. D’après leurs ainés du moins. « Mais qui sait, peut-être que nous allons apprécier ce mariage et que dans dix ans on en rira » Il n’arrivait pas à se projeter plus loin que dans deux semaines, mais rigolait bien à l’idée que ça fonctionne entre eux, contre toute attente.

Gaspar s’intéressa ensuite au passé de la jeune femme, parce que ça l’intéressait quand même de savoir ou il mettait les pieds. J'ai eu comme tout le monde des amours de jeunesse.. tu sais petit bisou et voila... puis j'ai eu deux relation sérieuse enfin surtout une ... Rien de bien grandiose donc amoureuse je vais te dire que j'en est eu une seule D’un côté, il était surpris d’entendre cela. Il s’attendait à ce qu’elle ai eu beaucoup de conquêtes. « Et toi alors tu as eu beaucoup de relation amoureuse ?  »Il avait été un homme à femme avant sa rencontre avec Sarah, passant des nuits torrides avec des femmes différentes chaque soir, puis il était tombé amoureux, fou amoureux jusqu’à être déçu et blesser au plus haut point. Il avait donc repris sa vie d’avant, mais avec beaucoup plus de sagesse. « J’ai eu une une vraie relation amoureuse dans ma vie, une grosse déception. Je m’imaginais faire ma vie avec elle, puis elle partie du jour au lendemain pour le plus grand plaisir de ma mère qui ne l’appréciait pas. » C’était une longue histoire que lui-même n’avait pas encore compris. Sarah lui avait fait part du plan que sa mère avait élaboré et il avait encore du mal à y croire. « Sinon j’ai pas mal vagabonder entre cette relation, mais je suis fatigué de tout ça. » Il s’amusait bien avant ses fiançailles, mais se poser était une option non négligeable. Il buvait son verre aussi vite que le dernier, avant de resservir leurs deux verres. « On passe à table ? » Qu’il demandait alors que son estomac criait famine.

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Bien que le sujet de la matriarche était fort passionnant, le blond se rendait compte de la place que pouvait prendre sa mère dans sa vie. Même en son absence, elle faisait parler d’elle. Friederica était le genre de femme à faire très attention aux apparences, lorsqu’elle apercevait son fils dans la presse, elle n’hésitait pas à le rappeler à l’ordre, lui faisant la morale à mainte reprise, jusqu’à se mêler directement à sa vie. Elle l’avait avec Sarah en la poussant vers la morte et elle l’avait aussi fait avec Aurora en la poussant vers son fils. Elle agissait en reine qu’il ne fallait pas décevoir, un fait qui ne surprenait plus Gaspar qui s’était fait endoctriné depuis bien longtemps, bien qu’il lui arrivait de se plaindre comme ce soir par rapport à la tenue voulu pour son mariage que sa mère tenait à lui faire porter. Il aimait le caractère que la jeune femme pouvait avoir, elle ne se laissait pas faire et c’était très important dans un monde comme le leur où la répartie est obligatoire au minimum. « La franchise, il n’y a rien de mieux, j’aime beaucoup ce trait de caractère !» qu’il faisait savoir avec le sourire. Les mensonges il en avait eu à la pelle et il espérait que la blonde allait être honnête durant toute leur histoire, alors que lui était très mal placé en terme de franchise, cachant le fait d’avoir eu une aventure avec son ex depuis leur fiançailles.

La notoriété de leurs familles était très importante. Chez les Obermayer être bien vu était une priorité, ils faisaient bien plus à cela qu’à l’amour qu’ils avaient les uns envers les autres. Gaspar repensait aux nombres d’années dont il a été témoin de sa mère et son père ne s’aimant plus, mais ne divorçant pas pour préservé cette image de famille parfaite. Ça les avaient d’avantage détruits sentimentalement et leur fils allait sûrement vivre la même chose à vivre avec une femme qu’il n’avait pas choisie. Le blond faisait un sourire en entendant les paroles de sa fiancée, qui faisait savoir qu’elle se fichait de la notoriété, un fait que lui-même partageait. Il se fichait de ce que pouvais dire les gens à son égare ou à ce qui pouvait se lire dans la presse, il voulait simplement être heureux et vivre la vie qu’il voulait. Malheureusement tout cela n’était pas possible, il devait poursuivre le chemin tracé pour lui et œuvré pour agrandir encore la dynastie. « Je pense que le plus simple c’est d’être nous-même et on verra bien ou tout cela nous mène. » Il avait été lui-même avec son ex Sarah et ça l’avait mené à un chagrin. « Merci .. » Qu’il disait alors qu’elle était désolé par rapport à son histoire avec Sarah, terminant son verre d’une traite avant de suggérer de passer à table, la faim se faisant ressentir.

Il se levait en direction de la table tandis qu’elle œuvrait en cuisine pour sortir le plat du four. Il servait en attendant les verres de vin jusqu’à entendre un cri. Il tourna la tête vers la blonde, se rendant compte qu’elle s’était brûlé. « Est-ce que ça va ? » Qu’il demandait avant d’accourir jusqu’à elle, afin d’attraper sa main pour regarder s’il n’y avait rien de méchant. Il attrapait de la crème dans un tiroir et ne tarda pas à la lui mettre directement sur la brûlure « ça ne devrait pas laisser de trace» Qu’il disait en étalant la crème tout en plongeant son regard dans le sien. Il était troublé par son regard, trop troublé.

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