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 Sorry seems to be the hardest word (Jason)

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Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Dim 25 Mar 2018 - 17:00


SORRY SEEMS TO BE THE HARDEST WORD
Jason BOWDEN & Louise ROSENTHAL #3



C’était la toute première fois que Louise laissait Benett et les enfants seuls à la maison plus d’une semaine. Son père était gravement malade, un cancer qui le rongeait depuis quelques années déjà et malgré qu’il semblait parfois aller mieux ce n’était plus du tout le cas aujourd’hui. Quitter Berlin avait été la meilleure chose qu’elle ait pu faire pour ses enfants, seulement ça l’avait éloigné de ses parents. Enfant unique, elle se devait d’être là pour eux négociant avec son époux pour aller quelques jours dans sa ville natale. C’est le cœur lourd qu’elle quitta son foyer un peu plus tôt dans la journée, laissant une liste de chose à faire à son mari au cas où il se perdait sans elle. Benett n’avait jamais eu à prendre le relai et maintenant que les enfants étaient un peu plus grand, elle espérait qu’il puisse prendre un peu plus ses responsabilités. « Je n’en ai que pour une semaine ! » avait-elle dit, embrassant son fils qui avaient l’air de moins bien vivre le départ de sa maman. Jamais elle ne s’était sentie aussi mal de devoir abandonner son foyer. Elle avait essayé de rassurer tout le monde. Seule Gabi avait l’air de tirer l’avantage sur le départ de sa mère, consciente qu’elle pouvait multiplier les sorties sur le dos de ce père trop souvent absent. « Pas de bêtises ! » elle avait claqué la porte de sa maison et s’était dirigée vers sa bagnole ranger sa petite valise rouge. Trois heures de routes c’était long, mais elle avait préféré faire le chemin en voiture pour pouvoir rester libre de ses mouvements. Et puis, elle avait quelque chose à régler avant de partir rendre visite à ses parents. Elle y avait pensé toute la semaine et même si elle avait eu plus peur que mal, elle n’oubliait pas combien Jason avait manqué de la mettre dans la merde. Benett était un homme à la fois intelligent et très suspicieux, il était connu pour être jaloux lorsqu’il s’agissait de sa femme ou de ses proches en général. Il s’était toujours montré très méfiant à l’égard des autres et autoritaires aussi. Lorsque le beau blond était venu chez eux, elle avait manqué plus d’une fois de se trahir. Elle rougissait et gigotait plus que nécessaire, heureusement pour elle son jeu d’acteur n’était pas si mauvais et Benett n’y avait vu que du feu. Elle avait roulé jusqu’à la sortie de la ville, dans un quartier où sa voiture faisait un peu tâche. D’ailleurs, elle récupéra les papiers du véhicule et vérifia qu’elle n’avait rien laisser trainer qui pourrait attirer d’éventuels voleur. Elle n’était pas très rassurée en pénétrant à l’adresse indiquait sur le papier qu’elle tenait en main. Hésitante, elle croisa un type pas très net de l’ascenseur, il lui fit un clin d’œil et parti tout sourire, l’air de se moquer d’elle. Elle arriva devant une porte, vérifia le nom sur la sonnette et appuya plusieurs fois sur la sonnerie. Elle savait pourtant que Jason préférait toquer, il lui avait plus d’une fois raconter le pourquoi du comment, mais en colère contre lui elle décida de faire l’inverse de ce qu’il voulait. À peine la porte fut ouverte, qu’elle pénétra dans les lieux sans en être forcément invité. L’appartement était plutôt bien entretenu malgré que plusieurs objets trainaient un peu partout. Elle s’avança jusqu’à la pièce principale puis se tourna enfin vers le motard : « À quoi tu joues sérieusement ? » l’assena t-elle, trop en colère pour prendre la peine d’utiliser les futilités usuels. « Je t’avais pourtant prévenu Jason ! » ne laissant aucun soupçon sur le ton énervé qu’elle utilisait. « Tu as déjà manqué de me gâcher la vie une fois! Tu veux recommencer ? C’est ça ? » son regard vint se planter dans celui de son ex-amant ! Elle ne savait pas vraiment quoi faire ou quoi dire exactement pour se débarrasser de lui. Et une part d’elle, continuait à l’aimer malgré qu’elle savait pertinemment qu’elle et lui ce n’était pas possible. « Jason, laisse nous tranquille ! Danny n’a pas besoin de toi, je n’ai pas besoin de toi… Refait ta vie, évolue, j’en sais rien moi ! Mais j’ai pas envie de continuer à vivre éternellement avec la boule au ventre de perdre tout ce que j’ai ! » le supplia t-elle finalement. Évidemment, elle n’avait pas l’essentiel. Sa vie l’ennuyait, son mari était un parfait salaud mais qu’importe pour ses enfants elle avait accepté de vivre comme ça. Le fait que le blond faisait surface dans sa vie à chaque fois qu’elle pensait que les choses allaient s’arranger dans sa famille ne lui rendait pas service. Elle s’avança dans la pièce, remarqua le sac de boxe au milieu de la salle, elle posa sa main dessus, lui rappelant son adolescent qui les suppliaient de lui en installer un dans sa chambre. Ses parents avaient toujours refusé qu’il en ait un, trop bruyant et Louise n’était franchement pas fan des sports de combats.

 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Dim 25 Mar 2018 - 17:01


Le bruit sourd de ses poings contre le sac résonne dans le silence de son appartement. Depuis quelques temps, c'est son activité favorite. L'alcool traîne dans ses veines presque continuellement. Il accumule de nouvelles dettes à force de se lancer dans des paris stupides qui le mènent à sa perte. Cette semaine a été dévastatrice pour ses finances, pour son foie, pour ses poings. La rencontre de son fils l'a mené à se poser plus de questions encore. Mais c'est surtout son "père" qui a descendu son moral plus bas que terre ainsi que Louise, à sa façon. L'impression désagréable de n'être qu'un moucheron dans leur entourage et il ne parvient qu'à se remettre en question quand à sa légitimité dans l'histoire. Il est le père. C'est son ADN qui traîne dans les cellules du gamin et pourtant il est celui que l'on laisse sur le côté. Ca le rend aussi fou que paniqué quand à la suite des évènements. Alors il boit. Alors il tape. Alors il parie. Alors il perd. La sonnette qui retentit le sort soudain de sa rêverie violente et il grogne une seconde en maudissant tous ceux qui préfèrent sonner plutôt que de frapper aux portes. Le souffle court après avoir tant frappé, il attrape une serviette qui traîne non loin et essuie les gouttes de sueur qui traînent sur son visage, alors qu'il se dirige vers la porte, qu'il ouvre sans même se donner la peine de composer un visage aimable. Il s'apprête d'ailleurs à aboyer sur la personne qui s'est risquée à venir le déranger, mais se trouve sans voix en reconnaissant la jolie brune, qui détonne totalement dans ce décor. Elle n'est pas à sa place ici et pourtant s'impose chez lui. Il s'efface légèrement dans un soupir, non sans retenir ce petit commentaire sarcastique.  « Fais comme chez toi. »  Il s'apprête à lui demander ce qu'elle fait là, mais n'en a finalement pas l'occasion qu'elle explose soudain.


Les sourcils du brun se froncent, il l'écoute s'énerver contre lui, partagé entre colère et abattement. Il ne sait pas pourquoi elle est là, pourquoi elle s'est donnée la peine de se pointer ici, pour l'invectiver ainsi.  Tu as déjà manqué de me gâcher la vie...  Pourquoi donc est elle venue ici, pour l'insulter de la sorte et planter de nouvelles lames dans son coeur déjà abimé?  Danny n'a pas besoin de toi.  Il n'a qu'une seule envie, l'attraper par le bras et l'emmener jusqu'à la porte pour la refermer derrière elle. Pourtant, il se contente de la fermer dans un soupir, avant de croiser les bras sur sa poitrine.  « T'es sérieuse là? » Sa voix est bien plus calme qu'il ne l'aurait cru. Il se sent pourtant bouillonner de l'intérieur. Tout les bienfaits qu'il a ressenti lorsqu'il a tapé sur le sac, ont disparus, au profit de cette sourde colère qui l'envahit entièrement.  « La boule que t'as dans l'ventre? De perdre ce que tu as? »  Chaque mot devient de plus en plus colérique, jusqu'à ce qu'il sente la fureur devenir encore plus intense. Il ne supporte pas cette femme lorsqu'elle devient la bêcheuse hautaine qu'elle sait être parfois. « Est-ce que tu t'entends parler parfois? Parce que tu crois que tu es la seule et l'unique personne à souffrir de la situation? Louise... Est ce que tu te rends compte que tu m'as privé de mon fils? Sans jamais m'en parler? Tu m'as quitté, je t'en veux pas pour ça, j'étais un vrai bordel à l'époque. »  Ce que je suis toujours... Mais ça il ne le dit pas à voix haute. Il se contente de reprendre, la voix enrouée.  « Seulement t'as préféré rester avec ton connard de mari, plutôt que le père de ton fils. Et ça j'comprends pas. Et j'compte pas rester en arrière, sous prétexte que sa majesté Louise a décidé d'être tyrannique. J'suis gentil, j'dis rien à ton fils, à ton mari. Et tu m'traites toujours comme la dernière des merdes. Alors va t'faire foutre. J'suis pas un putain d'jouet avec lequel tu peux jouer quand tu t'emmerdes et que tu quittes dès qu'ça devient trop sérieux. » Il lâche tout. Les vannes sont ouvertes et il s'exprime sur toute sa frustration. Passée et présente. Pour cesser de sentir cette colère qui le bouffe de l'intérieur...
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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Dim 25 Mar 2018 - 17:05


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Jason BOWDEN & Louise ROSENTHAL #3



Les mots s’enchainaient et la colère continuait de monter en elle. La mère de famille ne mesurait pas l’ampleur de ses propos, elle voulait seulement lui rendre l’appareil et ne se rendait même pas compte qu’elle avait largement dépassé les limites. Devant le grand costaud, elle ne se plia pas parce qu’elle savait au fond d’elle qu’elle ne courait aucun danger. Jason n’était pas dangereux, il ne lui faisait pas peur contrairement à son époux. Des deux, elle avait toujours craint Benett, plus brutal dans ses propos et peut être même plus définitif dans ses actes. Jason était un grand dur au cœur tendre et égoïstement elle s’attaquait à lui, s’en fichait de le briser parce que dans le fond elle avait peur de ce qu’il pourrait se passer par la suite. Elle avait peur de la présence de cet homme dans sa vie. Elle qui pensait avoir tourner la page sur lui frôlait la crise cardiaque à chaque fois que leurs regards se croisaient. Il l’entrainait vers le bas, elle qui au fil des années avoir réussi à se trouver une place dans un système favorable au riche seulement. Louise venait d’un milieu défavorisé et toute sa vie elle avait tenté de s’en sortir. Elle avait pris au goût au luxe et à toujours obtenir ce qu’elle désirait. Fille d’ouvrier, elle avait pourtant vu son père travailler à la sueur de son front. Chaque centime qu’il gagnait était le fruit d’un dur labeur. Ses mots étaient violents, méchants, rudes mais dans ce venin qu’elle lui crachait en pleine figure, elle espèrait l’éloigner de nouveau d’elle. L’enjeu était trop important, il ne s’agissait plus seulement de lui ou d’elle, mais de toute sa famille. Son débit de paroles était rapide, elle l’assènait de coup violent par des demi-vérités bien trop lâche pour assumer sa part de responsabilité. Et puis elle finit par se taire, tandis que le silence emplissait quelques secondes la pièce. Elle se mit à trembler nerveusement, prête enfin à l’écouter, lui laisser enfin son temps de parole. Il répéta d’abord ses mots comme pour mieux s’en imprégner. Elle essayait de n’avoir aucune empathie pour cet homme, se forçait à éviter son regard trop longtemps. Il était son mal incarné. Il suffisait de voir comment il était capable de la changer en plongeant ses yeux azurs dans les siens. Sans le vouloir, elle était devenue esclave de ses sentiments pour le père de son fils. Tout ce que son mari était incapable de lui donner, Jason le lui offrait. Ses bras étaient toujours croisés sur sa poitrine, une manière de se protéger de qu’il pouvait dire. Elle exerçait une pression sur sa cage thoracique comme pour rendre la douleur psychologique moins douloureuse que sa petite mutilation physique. Intérieurement, elle se mordait la langue pour essayer de contrer sa colère. Elle soupirait à chaque mot qu’il prononçait un mot comme pour se détacher de ce qu’il pourrait dire. Elle eut même un rire mauvais lorsqu’il l’accusa de l’avoir privé de Danny : « Ton fils ? Ton fils ? » répéta t-elle, levant la tête au ciel et passant sa main dans sa jolie crinière brune ; « Est ce que tu sais au moins ce que c’est que d’être père ? » elle retournait son passé contre lui, elle était consciente à quel point ses paroles étaient vicieuses. Elle balaya du regard la piéce, saisit une bouteille de whisky qui trainaient ; la secoua sans lacher son ex-amant du regard. Puis : « Tu n’aurais même pas été capable de l’élever correctement ! Tu le dis toi même… » elle se détestait d’être aussi mauvaise dans ses propos. Elle était sournoise, ne prenait que ce qu’il l’arrangeait. « Et puis, on sait tout les deux que si tu l’avais su tu m’aurais poussé à avorter. Ce n’est pas comme si tu étais prêt à l’aimer ce gosse. » elle soupira de nouveau, tandis que ses doigts cognaient nerveusement son autre bras. Elle n’avait pas eu le temps de reprendre qu’il la devança de nouveau. Elle plissa les yeux à ce qu’il dit, secoua la tête n’acceptant pas ses accusations. « Mon connard de mari est aussi le père de ma fille ! » hurla-elle, lorsqu’il l’accusa de ne pas l’avoir choisi. Elle aimait Gaby et Danny de la même façon. « Et tu oublies que sans lui, ton fils n’aurait pas eu la vie qu’il mène aujourd’hui. Benett s’est toujours très bien occupé de Danny. Ça tu ne lui enlèveras pas ! » elle fronça les sourcils n’appréciant pas la façon dont il s’adressait à elle. « Toi et moi ça n’a jamais été sérieux, ok ? » dit-elle, malgré qu’elle n’en pensait pas un mot. « Et je ne suis pas la seule à t’avoir utilisé… » son ton se voulait plus essoufflée par ce rude combat. Elle marquait une pause après chaque mot, pour être sûr qu’il en comprenait bien le sens. « Tu cherchais juste à oublier ta femme.. Aurélia ! » dit-elle consciente que malgré les années le sujet était encore douloureux pour lui. « Au moins avec Benett, je ne suis pas obligée de vivre avec le fantôme d’une autre ! » elle avait conscience qu’elle remuait le couteau dans la plaie. Elle s’approcha de lui comme pour le défier : « Ose me le dire droit dans les yeux, que tout ce dont tu m’accuses est entièrement de ma faute ! » cherchant de nouveau à saisir son regard !
 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Dim 25 Mar 2018 - 17:06


Il sait que ses propos naissent d'une vieille rancoeur qui dort en lui depuis quelques années déjà. Chaque mot qui s'échappe est d'une vérité criante de ce qu'il garde en lui depuis tout ce temps et il ne les regrette pas une seconde. Seulement il sait que cette conversation va être explosive. Tout comme il sait qu'il en ressortira vraiment meurtri. Il n'a qu'à écouter chaque mot qu'elle balance pour en avoir la certitude. S'il expose ce qu'il a sur le coeur, il sent qu'elle utilise chaque parcelle de ce qui le défini, pour le détruire encore et encore. Chaque mot s'imprime dans son âme. Il a soudain envie d'un verre. D'une bouteille même, pour l'aider à finir cette entrevue, sans avoir l'envie désagréable de s'éclater la tête contre un mur. Bam! Première attaque. Un goût amer envahit sa bouche, il sent une espèce de nausée le prendre tant il se sent mal. Elle utilise son histoire familiale, sans en prendre tous les tenants. C'est son père qu'elle mentionne en l'attaquant ainsi... Tout en oubliant tout ce qu'il a pu faire pour sa soeur. Le blond pourrait parier qu'il a changé plus de couches que Benett. C'est à neuf ans qu'il est devenu père pour la première fois. Et cela, bien sûr, la brune ne le mentionne pas. Alors son visage se ferme. Ses lèvres ne forment plus qu'une ligne fine, preuve s'il en est de la colère sourde qui envahit tous ses membres les uns après les autres. C'est ce sentiment qu'il veut ressentir, afin de se fermer à celui, plus insidieux, plus douloureux, qui veut envahir son coeur. Il préfère ne pas lui répondre. Il ne veut pas la laisser ajouter de l'huile sur le feu qu'elle est déjà en train de construire. Pourtant il y a ce moment, où il ne peut plus se taire. Il ne peut plus garder ses lippes closes tant il a l'impression d'imploser. « J'étais pas prêt à en prendre soin comme il le méritait, ça c'est certain. Seulement va pas m'dire que j'étais pas prêt à l'aimer. Ne va pas prétendre que tu me comprends, que tu sais qui je suis. Si tu le savais, tu serais pas là à m'balancer tout ça dans la gueule. » Piteuse défense face à ses attaques. Il n'a pas la grandiloquence dont il aurait besoin pour cet échange. Les grandes paroles, les bons mots, ce ne sont pas des choses dont il a l'habitude et qu'il sait utiliser. C'est beaucoup plus brut de décoffrage quand il parle. Pourtant ça ne rend pas ce qu'il dit moins important, ou moins intéressant...


Un rire jaune quitte ses lèvres soudain, probablement alors qu'elle mentionne Benett. Tout en lui le débecte et la façon dont il a élevé son fils ne change pas cette donne. « Oh. Tu veux dire qu'il n'aurait pas été pourri gâté? Vas y, dis moi combien de couches ton mari a changé! Dis moi à combien de matchs il a assisté. Dis moi s'il a été là pour sa première dent. Pour ses premiers pas. Pour son premier problème de coeur. A part lui offrir de la thune et des putains d'cadeaux, il a fait quoi pour lui hein? » C'est injuste probablement. C'est une vision qu'il a des riches, probablement biaisée par cette haine à peine dissimulée qu'il leur voue. Ces à priori, combinés à cette détestable personnalité que peut possèder Benett en sa présence, lui offre sur un plateau d'argent un ramassis de clichés qu'il véhicule sans honte aucune. D'autant plus qu'elle n'en a pas terminé avec lui. Son couteau est encore bien aiguisé et elle le plante, encore et encore, dans sa chair. C'est trop intense, trop douloureux, il ne peut s'empêcher de retourner vers la porte pour l'ouvrir et lui faire face. « Dégage! J'trouverai un moyen d'entrer dans la vie de Danny sans toi. T'as bien fait d'rester avec lui. T'es aussi mauvaise que lui. » La désillusion est intense. A chaque fois, à chaque moment passé avec elle, il avait cru qu'elle était différente, qu'elle l'aimait vraiment. Que cette femme se fichait bien de l'image qu'il renvoyait. Qu'il pouvait lui faire confiance. Et voilà qu'elle utilise contre lui, tous ses aveux, toutes ses confessions, absolument tout. La mention de sa femme décédée, de son fantôme, est la goutte qui fait déborder le vase. Il veut la voir partir. Sur le champ.


A sa demande pourtant, il plante ses yeux dans les siens, pour prononcer d'un ton sans appel. « Tout est de ta faute. TU as décidé que je n'étais pas assez bien pour toi, pour ton fils. Ouais, j'aurais peut être cherché à te faire avorter. Ouais, peut être que j'suis un putain d'alcolo. Sauf que tu peux pas prétendre savoir ce qu'il se serait passé. Tu m'as juste laissé aucune chance. Maintenant j'sais pourquoi. J'étais l'seul à croire que c'était sérieux entre nous. » Que tu aurais pu m'aider à faire mon deuil entièrement d'Aurélia. Que tu aurais pu m'aider à prouver que j'peux être un bon père contrairement au mien... Seulement il tait tout ça. Elle sait déjà beaucoup trop de choses sur lui. Et il refuse de lui donner des armes supplémentaires. Sa main est toujours sur la porte, il veut qu'elle sorte. De son appartement. De sa vie. Seulement il ne parvient pas à réitérer sa demande. Tout comme il ne peut pas quitter ses prunelles...
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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Dim 25 Mar 2018 - 17:07


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Louise était venue dans l’optique de l’éloigner de leur fils. Ses propos dépassaient les bornes, elle les laissait s’échapper sans mesurer la peine qu’elle pouvait le causer. Il fallait que ça sorte, elle se moquait des conséquences. Elle s’était montré odieuse avec son ex-amant. Pourtant chaque parole blessante qu’elle lui crachait à la gueule lui brisait le cœur elle aussi. Jason ne méritait pas la manière dont elle était entrain de s’acharner sur lui. Jusque là, il avait toujours fait profil bas. Il avait accepté sans jamais rechigner qu’elle ait choisi Benett plutôt que lui. Il n’avait pas révélé la vérité pour ne pas la mettre dans l’embarras et tout ce qu’il cherchait c’était de connaître son fils. Jason ne roulait pas sur l’or, à voir son appartement, les lieux étaient plutôt rudimentaires. Ses meubles n’étaient pas forcément en accord les uns aux autres et il n’y avait pas réellement de recherche au niveau de la décoration. Néanmoins, il n’y avait pas de vaisselles qui trainaient ou de tâches au sol. Seuls quelques bouteilles d’alcool finit trônaient sur la table basse, ainsi que quelques vêtements sur son canapé. Elle avait essayé de le blesser en remettant sur la table des sujets qu’il lui avait confiés sans jamais se douter qu’elle les utiliserait un jour contre lui. Elle aussi se sentait méprisante de jouer ces cartes. Au fond, elle n’appréciait guère lui faire du mal. Puis elle repensa à Benett, à combien elle pouvait le détester lorsqu’il se mettait à mépriser les gens qui n’avaient pas leur rang hiérarchique. Ses parents étaient eux aussi une cible facile pour son époux. Il passait son temps à les critiquer et répétait constamment qu’il se sentait à l’étroit dans la maison où elle avait grandi. Elle ne disait jamais rien pour ne pas envenimer les choses mais c’était bien un point qui l’insupportait chez son époux. Au fond, elle était devenue un peu comme lui. Elle jugeait non plus les gens à leurs valeurs morales mais aux objets de valeurs qu’il possédait. Perchait sur ses talons de grande marque, elle venait pourtant de s’attaquer au vrai père de son fils. À celui qui lui avait donné le bon spermatozoïde pour créer Danny. Elle essayait de rester froide et distante pourtant à chaque fois qu’elle replongeait trop longtemps dans son regard, elle se sentait mal. Sa tristesse l’a renvoyé dans une image d’elle-même qu’elle n’appréciait pas. Son cœur manque un battement lorsqu’il lui parle d’amour. Elle retient un instant son souffle, se force à garder la tête haute malgré qu’au fond d’elle, l’envie soudaine de craquer venait de la prendre. Elle ne s’était encore jamais sentie aussi vide de l’intérieur. La douleur de ses propres mots lui brisaient le cœur, comment pouvait-elle sortir de tel méchanceté sans sourciller. Elle refusa même de lui répondre lorsqu’il lui demanda combien Benett était impliqué dans l’éducation de leur enfants. À vrai dire, elle n’avait jamais compté ou peut être ne l’avait-il jamais fait pour qu’elle ait à compter quoique ce soit. Lorsqu’il l’invita à sortir, elle soupira. Elle l’avait mérité et par fierté elle ne voulait pas rester un instant de plus devant ce miroir horrible qui lui faisait revenir en pleine gueule des vérité qu’elle n’était pas prête à accepter. Elle arriva à ses côtés, elle avait obtenu ce qu’elle méritait, Jason la détestait. Elle avait tout fait pour l’éloigner de nouveau d’elle parce qu’elle n’était pas suffisamment courageuse pour prendre les rênes de sa vie après l’avoir confié pendant dix-huit ans au même homme. « Jason, écoute… je suis désolée qu’on en soit arrivé là. » soupira t-elle finalement, malgré le déferlement de haine qu’elle lui avait donner plus tôt. Elle baissa les yeux un instant avant de s’avancer vers l’extérieur de son appartement. « Je, je t’en supplie laisse les choses comme elles sont ; pour l’amour de Danny au moins. J’ai toujours pris soin de notre fils. » dit-elle se disant qu’au prix que ça valait, peut être que cette information pouvait le rassurer. « Adieu ! »
 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Dim 25 Mar 2018 - 17:39


Pas une seconde, il ne prend conscience d'être utilisé comme jouet, manipulé habilement par la brune pour le pousser à la haine, à la colère. Chaque mot qu'elle prononce, il y croit dur comme fer et s'il ne parvient pas à faire la part des choses, c'est bien parce qu'elle ose utiliser tout ce qu'elle sait de lui. Il réagit exactement comme elle s'y attend et ne sait pas faire la différence entre ce qu'elle pense et ce qu'elle dit. Probablement parce qu'il n'arrive pas à conserver ses yeux dans les siens suffisament longtemps pour comprendre qu'elle souffre tout autant de leur échange. Trop aveuglé par ses sentiments qui montent jusqu'à devenir incontrôlables, il n'est plus qu'un pantin entre ses doigts habiles. La porte s'ouvre sur le couloir probablement un peu glauque. Il veut la faire sortir de chez lui, de sa vie, mais ne parvient pourtant pas à le dire à voix haute de nouveau.


Ses excuses tombent, comme un cheveu dans la soupe et c'est encore une fois trop pour le coeur emballé du géant blond. Pire encore, elle utilise le pire argument de la terre, ce qui le met hors de lui. Encore plus de colère. Encore plus de haine au regard de la situation. Alors il la suit dans le couloir. Alors il laisse sa porte grande ouverte pour l'attraper par le poignet et la forcer à lui faire face. Curieuse réminiscence d'un passé désormais révolu. Cette fois ce n'est pas à lui de s'excuser. Et il n'a pas terminé de parler finalement. « Tu es désolée? Tu es désolée... Des fois faut vraiment que t'apprenne à la fermer. On en est arrivé là, parce que tu supportes pas l'idée que j'puisse foutre le bordel dans ta petite vie ennuyeuse et bien huilée. Je suis un grain d'sable dans ta mécanique parfaite et ça tu supportes pas. » Il soupire, souffle fort pour reprendre une respiration qu'il ne contrôle pas alors que la colère régit chacun de ses gestes, de ses mots. Pourtant il se force à ne pas exploser de violence face à elle. Elle mériterait, de ressentir de nouveau cette peur au fond de ses entrailles. Seulement non. Il se contente de croiser les bras, en une attitude visible de défense, avant de reprendre, le ton toujours un peu essouflé. « Je refuse de laisser les choses comme elles sont. Parce que c'pas Danny qui est gagnant à ce que j'sois loin. C'juste toi. T'es juste une putain d'égoïste qui refuse de voir les choses changer, juste parce que tu flippes de j'sais pas quoi. » Il parle beaucoup. Il parle vite. Son accent ressort fortement à chaque minute de plus où l'énervement prend ses droits. Il est furieux. Contre elle, contre lui, contre son idiot de mari aussi. Il est furieux de se laisser emporter dans cette marée de sentiments dont il n'a plus l'habitude. La douleur était presque partie. Nimbée dans un océan d'alcool.Et la voilà de nouveau, plus intense encore, parce que cette dame de la haute a décidé de revenir défendre son bout de jambon. Dans une cruauté dont il ne l'aurait jamais imaginé capable.


« C'est pas un adieu. J'te l'ai dit ma belle. J'vais pas abandonner Danny sous prétexte que ça t'plaît pas. J'en ai rien à foutre de ce que tu penses. J'en ai rien à foutre de ce que Benett pense. Y'a que c'putain d'gamin qui compte. Et tu peux croire c'que tu veux, j'lui ferais jamais d'mal. J'ai pas la même considération pour vous deux. » Cette fois son jugement est sans appel. Et pourtant il sent son coeur s'emballer encore une fois alors qu'il prononce ces mots. Il sait que c'est un mensonge. ll sait que s'il devait blesser Louise, d'une façon ou d'une autre, il se sentirait plus que mal. Seulement ça, il ne compte pas le lui dire à voix haute. « T'es rien qu'une putain d'égoïste. » Cette fois sa voix se brise. Le grand bonhomme vient de perdre un bout de son âme dans ce combat trop intense pour lui et il ne peut s'empêcher de se détourner, pour poser son dos sur le mur, contre lequel il glisse, jusqu'à se retrouver assis au sol, le visage entre les mains...
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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Dim 25 Mar 2018 - 19:14


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Elle sent les larmes lui montaient pourtant elle n’en démord pas. Elle se force à rester digne devant son ex-amant et ne veut pas faiblir devant lui. D’un signe de tête, elle lui fait ses Adieux. Sa voix est tremblante, le mot est finalement plus difficile à dire qu’elle ne le pensait. À vrai dire, elle n’imagine pas devoir revivre à nouveau sans lui. Ces quinze dernières années avaient été longues, comment avait-elle réussi à faire face à sa trahison. Elle n’était pas seulement une putain d’égoiste, elle était aussi une putain de menteuse. Elle n’avait aucun scrupule à mentir à toutes les personnes qu’elle aimait par peur de la vérité. Elle avait pris l’habitude de nier la réalité lorsque celle-ci ne se rangeait pas en sa faveur. Elle avait avancé dans ce petit couloir miteux. À tout les coups des dealeurs et des prostituées y vivaient. C’était le genre d’endroit où elle ne mettait jamais les pieds, des femmes comme Louise dans un endroit aussi mal loti, merci mais non merci. Elle avait pressé le pas pour rejoindre rapidement sa bagnole. Elle avait essayé de retenir sa respiration pour ne pas craquer, elle s’était forcé à ne jamais pleurer devant Jason ou devant Benett. Louise aimait jouer les femmes fortes, elle s’en foutait d’être prise pour une personne sans cœur tant qu’on ne la voyait pas pleurer. Les larmes étaient un signe de faiblesse et elle ne voulait pas non plus se montrer fragile. Alors qu’elle s’apprêtait à emprunter la cage d’escalier, elle sentit le bras de Jason la saisir. Dans un mouvement assez mou, elle lui fit face malgré que ses yeux s’humidifiaient sans qu’elle ne puisse y faire quoique ce soit. « Jason laisse moi ! » le supplia t-elle, sans réussir à lui faire face. Elle serra les dents, tandis que son cœur s’était mis à battre trop fort à ce contact. Elle ne prit même pas la peine de l’écouter puisqu’elle savait déjà qu’il avait raison. Pourtant, son débit de parole attira son attention. Elle voudrait mettre ses mains sur ses oreilles, enfoncer ses index dans ses orbites pour ne plus rien entendre de ce qu’il disait. Pourtant elle resta figée, sotte devant le beau blond. Elle ne savait pas où donner de la tête sans que cette scène ne prenne une tournure plus tragique. « Laisse moi, je t’ai dit ! » hurla t-elle, retirant son bras d’un geste brusque et devenant presque hors de contrôle. « Laisse nous, putain ! » continuais-t-elle de crier sans réussir à retenir ses larmes ni maitriser quoique ce soit. « Je t’ai dit de me laisser ! » dit elle une unième fois, sans réellement se rendre compte qu’elle se donnait en spectacle dans ce couloir. Sa voix se cassa tandis qu’elle se laissait à son tour glissait sur le mur pour se mettre à pleurer comme une enfant. Elle avait besoin de laisser sortir toute sa frustration, elle se fichait pas mal de perdre finalement pied devant l’ex-plombier. Elle ramena ses genoux contre sa poitrine déposant sa tête sur ses ces derniers, tandis que ses joues se noyaient dans des larmes qu’elle était incapable d’arrêter ; et dans ses lamentations elle répéta plusieurs fois « Je suis tellement désolée ! »  
 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Dim 25 Mar 2018 - 20:52


C'est plus fort que lui. Il doit sortir cette bile et la déverser sur son ancienne amante. Il sait que ce n'est pas correct, qu'il va trop loin et qu'il va probablement la blesser à réagir comme ça. Seulement il est incapable de garder pour lui tout ce qu'il ressent à cet instant. Parce qu'il y en a trop. Des sentiments, des états d'âme, qui viennent le blesser et le détruire petit à petit. Cette femme le touche autant qu'elle lui fait du mal et il ne peut s'empêcher de lui en vouloir fortement. Alors il parle, alors il attaque, comme pour l'empêcher de recommencer à planter des lames d'acier dans son coeur malmené. Seulement sa réaction n'est absolument pas celle escomptée. Au contraire. Il pensait la mettre en colère, il pensait la blesser par ses propos trop agressifs. Seulement il n'imaginait pas une seconde la voir pleurer. Seulement il n'arrive pas à se calmer pour autant.


Ce n'est que lorsqu'elle se laisse glisser à côté de lui, en larmes et probablement aussi mal que lui, qu'il comprend que toute cette dispute, n'a été que poudre aux yeux. Pourtant il ne parvient pas à démêler le vrai du faux. Il ne sait pas quoi croire dans ce qu'elle lui a dit quelques minutes plus tôt. Rien ne devrait le pousser à douter ce qu'elle vient de dire. Tout devrait le laisser croire qu'elle le déteste. Il devrait donc agir de même. Simplement la repousser loin de lui, pour se préserver juste assez.


Il n'y parvient pas. Dans un soupir et quelques mots... « Et merde... » Il délaisse son visage pour lever son bras et le passer derrière sa nuque pour attraper son épaule avec une douceur qui contraste fortement avec son tumulte intérieur. Sans la brusquer, il l'attire finalement à lui et la serre contre lui. C'est un geste d'une infinie délicatesse, qu'il conclue en embrassant son front. Bon sang qu'il se déteste d'être là, à la rassurer. Bon sang qu'il se hait à se comporter comme un imbécile. Seulement il ne supporte pas de la voir pleurer. D'autant plus qu'il se sait responsable de chacune de ses larmes. Cette fois d'ailleurs, il apprécie plus facilement ses excuses et dans un nouveau soupir dépité, il finit par reprendre la parole, plus calme, bien que toujours aussi furieux. « J'aime pas t'voir pleurer. Ca t'va pas au teint les larmes. C'mieux quand tu souris. » Ce qui pourrait sortir comme une phrase un peu niaise, n'est pourtant qu'une stricte vérité aux yeux du jardinier. Il n'enterre pas la hache de guerre. Il n'abandonnera pas son fils. Seulement il ne supporte pas de la voir souffrir. Peu importe à quel point elle, elle lui fait du mal. Lui se sent bien incapable d'être aussi cruel. Au fond il sait qu'elle ne l'est pas non plus. Sinon elle ne serait pas là, entre ses bras, à pleurer toutes les larmes de son corps. Cette fois il dépose ses lèvres contre sa tempe, comme pour la calmer doucement, et finalement il reprend, la voix un peu moins calme, un peu plus dans l'optique de leur dispute précédente. « Faut qu'on trouve une putain de solution Louise. On peut pas continuer comme ça. Tu peux pas continuer à agir comme ça avec moi. Je peux pas continuer à croire que toi et moi on va être ensemble. Tu peux pas me jarter de la vie de Danny. Et j'peux pas continuer à jouer avec tes nerfs. Faut qu'on trouve une solution pour qu'tout aille mieux. On peut faire en sorte que tout le monde reste heureux... Faut juste que tu m'fasses confiance... et que moi j'arrête d'agir dans ton dos... » Il devrait la lâcher pour continuer cette discussion. Seulement il ne peut pas le faire de lui même. Tant qu'elle voudra rester au creux de ses bras... Il lui laissera la place.

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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Lun 26 Mar 2018 - 14:46


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Elle se sentait minable de pleurer mais elle n’arrivait pas à se calmer. Elle laissait échapper toute sa frustration, toute sa colère, tout ce qu’elle avait pu accumuler au cours de ces dernières années. Elle ne supportait pas être faible. La main sur le visage, elle laissa ses larmes coulées comme une gamine de cinq ans. Comment avait-elle pu se montrer aussi ignoble avec le père de son fils. Jason ne lui avait jamais rien fait ; elle était celle qui lui avait gâchée la vie. Egoïstement, elle l’avait gardé sous le coude en l’absence de Benett, elle s’amusait avec le veuf quand elle le souhaitait et lorsque les choses étaient devenues trop sérieuse elle l’avait jeté comme une vulgaire chaussette. Elle se laisse basculer sur l’épaule du beau blond, tandis que sa tête s’enfouie dans l’un de ses gros bras. « Je ne voulais pas en arriver là ! » continuait-elle à se lamenter. Elle ne voulait pourtant pas en arriver là, c’était toujours la même chose. Elle ne pouvait s’empêcher d’être attirer par le motard. Rapidement, elle renifla un bon coup, puis tenta d’essuyer ses dernières larmes. « C’est ridicule ! » dit-elle, les yeux bouffis par les larmes. Elle eut presqu’un léger sourire lorsqu’il lui avoua ne pas aimer la voir pleurer. Qu’est ce qu’il pouvait être niais lorsqu’il le voulait. Elle aimait sa candeur, elle appréciait la manière qu’il avait de toujours dire ce qui lui traversait l’esprit sans utiliser de filtre. Elle secoua la tête et lorsqu’il lui parla de trouver une solution, elle soupira. Évidemment, elle avait envisagé une bonne centaine de solutions mais aucune n’était possible. Il lui promit de faire un effort et elle était elle aussi prête à en faire de son côté pour leur fils. « J’aurais voulu que les choses se passent autrement Jaz ! » dit-elle se libérant finalement de ses entrailles. Elle n’avait pas le droit de le retenir sous pretexte qu’il lui offrait un peu de bonheur lorsqu’ils n’étaient que tout les deux. Son choix était fait depuis des années et elle n’était pas réellement prête à renoncer à sa vie de luxe pour l’homme qui la rendait heureuse. Elle se trouvait abject de lui faire l’effet inverse. « Je ne pensais pas tout ce que je t’ai dit tout à l’heure. J’y suis allé un peu fort ! » soupira t-elle avant de se relever ; « mais j’accepte de te faire confiance si tu me promets de ne pas merder ! » avait-elle vraiment le choix ? « Danny ne s’en remettrait probablement jamais et il… il adore Benett ! » évidemment, il n’était pas le meilleur des pères mais le jeune garçon n’avait connu que lui. Il chérissait chaque instant qu’il pouvait bien passer ensemble. Après avoir remis en place sa jupe : « Ah et une dernière chose, je pars à Berlin tout de suite et je ne reviendrais pas avant une bonne semaine… Donc si tu passes pour le jardin, molo avec Benett ! » dit-elle en faisant allusion à sa dernière rencontre et combien il avait manqué de les griller. « Mon père est malade ! » soupira t-elle, ayant l’envie un peu plus de se confier à lui. Cette information ne le regardait pas, pourtant elle lui avait souvent parler de sa famille, de ses parents, de sa vie en général qu’il pouvait comprendre ce qui l’a préoccupé aussi…
 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Lun 26 Mar 2018 - 20:17


Malgré lui, il apprécie cette étreinte partagée. Il n'oublie pas la douleur qu'elle lui a fait ressentir. Il n'oublie pas non plus tous ses mots, plus durs les uns que les autres. Seulement il ne peut pas oublier non plus la détresse qu'il ressent en elle à cet instant. Plus que tout le reste, c'est ça qui le touche et lui fait mal. Et c'est pour ça qu'il se déteste autant. L'effet qu'elle a sur lui est dévastateur. Même en l'insultant de tous les noms. Même en se comportant comme une garce avec lui... La belle brune trouve encore grâce à ses yeux. Lorsqu'elle l'appelle par son surnom, il se crispe involontairement, touché par cette reminiscence du passé. Lorsqu'ils étaient encore deux amants. Lorsqu'il est tombé amoureux d'elle, même s'il ne s'en est pas rendu compte à l'époque. Lorsqu'il était sur la voie de la rédemption. Dans un soupir il l'a laisse s'échapper, conscient qu'il est le seul à encore chérir cette époque de leur vie. Elle a été plutôt claire après tout. Leur histoire n'était qu'un passe temps dans sa vie trop parfaite de femme au foyer. Elle peut dire ce qu'elle veut maintenant, il ne la croira pas. Désormais certain qu'elle pensait tout ce qu'elle a dit, il ne peut que détourner le regard, incapable de supporter ses excuses qui n'en sont pas réellement. Pire, quand elle lui demande de ne pas merder, il roule des yeux avant de se relever à son tour pour lui faire face. « Tu peux dire c'que tu veux... T'as tellement pas confiance en moi. » Ce n'est pas une attaque cette fois, plus une constatation amère. Encore une fois, ça le blesse de voir le peu de foi qu'elle lui porte. Lui qui ne l'a pourtant jamais trahi. Plus d'une fois, lorsqu'ils étaient encore amant, il aurait pu gaffer et se vendre à son mari. Plus d'une fois, depuis qu'il sait que Danny est son fils, il aurait pu vendre la mèche. Plus d'une fois, depuis qu'il travaille pour Benett, il aurait pu tout lui avouer. Et il n'en a pourtant rien fait. Ses doutes sont donc douloureux, car il les sent infondés. « C'est la vérité? Ou tu dis juste ça pour que j'reste loin? » Cette fois c'est une petite pique à son encontre. Parce qu'il sait que son fils aura beaucoup de mal à comprendre pourquoi lui, son père, n'a jamais été là pour lui. Et comment pourrait il lui dire, de toute façon, que tout est de la faute de sa mère. Il s'en sent incapable. Dans tous les scénarios possibles... Il est le mauvais père qui a abandonné son fils quand il était bébé et qui revient comme une fleur après 15 ans. Peu importe la vérité... Il aura toujours ce visage abject à ses yeux.


« Réponds pas.. Ca sert à rien. Je sais qu'il doit rien savoir. » Cette fois, il est l'égoïste... parce qu'il se sent incapable d'affronter la haine de son fils à son égard. Dans un soupir finalement, il attrape ses doigts pour lui lancer, d'une voix redevenue bien plus douce. « Viens... T'as cinq minutes non? J't'offre un verre si tu veux. Ou un café ou c'que tu veux. J'veux juste pas que tu prennes la route dans cet état, c'est dangereux. » Il tente un sourire peu convaincant et abandonne au bout d'une seconde pour resserrer ses doigts autour des siens. « Qu'est ce qu'il a ton père? C'est grave? » Bon sang qu'il se déteste. Il est comme ça, tellement niais avec elle. Lui laissant tout passé, comme un idiot incapable de lui en vouloir plus de cing minutes. Il ne lui réponds même pas sur sa pique sur Benett... Trop perturbé par sa révélation...
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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Mar 27 Mar 2018 - 13:08


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Louise s’était mise sur son trente-et-un avant de quitter plus tôt sa maison. Lorsqu’elle rendait visite à ses parents, elle faisait toujours un effort supplémentaire sur sa tenue vestimentaire, son maquillage ainsi que sa coiffure, comme pour les rassurer sur sa vie. C’était une manière pour elle de leur dire qu’elle se portait bien, ils avaient élevé une lionne. De nature Louise n’était pas du genre à se laisser faire, elle rêvait de faire de grandes études, se faire un nom parmi les grands avocats. Elle leur promettait souvent de plaider leur cause le jour où elle en aurait la force et puis elle avait fini par se marier jeune. Ils n’y avaient vu aucun souci, seulement ils avaient beaucoup de mal à supporter ce que cet homme faisait de leur fille. Malgré que Louise trouvait toujours des excuses à son mari, il fallait avouer qu’il l’avait changé. Elle étai devenue son ombre alors qu’à une époque elle ne jurait que par la gloire. Sa vie était fade, morose, il suffisait de plonger dans son regard pour comprendre toute la frustration qu’elle avait accumulé au fil du temps. La mère de famille avait perdu son grand sourire éclatant, celui qui faisait tourner bien des têtes. Elle était toujours stressée à cause de ses enfants de peur qu’ils ne soient pas à la hauteur. Benett tenait à ce qu’ils aient un parcours irréprochable et elle se contentait de lui obéir. Elle était constamment sur le dos à vérifier qu’ils ne délaissent pas leur cours et qu’ils ne faisaient pas de bêtises, par crainte que son mari le lui reproche par la suite. Elle s’accrochait à sa jeunesse et sa beauté, parce que dans le fond c’était tout ce qui lui restait et qui au fil du temps menacé également de partir. À trente-neuf ans la mère de famille continuait à prendre soin d’elle, consciente qu’elle n’avait plus grand chose susceptible d’intéresser les autres. « De ? » l’interrogea t-il lorsqu’il lui demanda si c’était une nouvelle tentative de l’éloigner de son fils. Elle secoua la tête pour dire non. Évidemment qu’il allait mal vivre la situation, s’il devait apprendre que Benett n’était pas son père l’adolescent risquait de perdre l’un de ses plus grands repères. Benett n’était certes pas présent pour ses enfants mais lorsqu’il avait du temps à leur accordé, ils étaient plus qu’heureux de se retrouver avec lui. Gaby rêvait de marcher sur ses traces et malgré que Danny n’était pas aussi démonstratif avec son père, il l’admirait beaucoup. Elle s’était finalement levé, essuyant ses dernières larmes qui avaient fait coulé tout son maquillage. Elle devait s’en aller, la route était encore longue et au volant elle préférait conduire de journée. « Non je dois y aller ! » dit-elle lorsqu’il l’invita à entrer chez elle, puis face au regard insistant du blond elle se dit qu’elle lui devait au moins ça : « Bon cinq minutes, pas plus ! J’ai pas envie de me retrouver dans les embouteillages à Berlin ! » lui expliqua t’elle, tandis qu’elle reprenait la direction de l’appartement. Elle entra de nouveau dans son intimité et se rendit compte que jamais elle n’avait mis les pieds chez son ex-amant. Elle avait imaginé son appartement une centaine de fois. Il était un peu comme elle s’y attendait, à l’image du loup solitaire qu’il était. « Un café bien serré sans sucre s’il te plait ! » dit-elle avant même qu’il ne réitère sa proposition. « Mon père ? » elle eut un petit rictus triste : « Et bien ma foi, ce cancer le bouffe de l’intérieur et ça me rend malade de ne pas pouvoir être à ses côtés pour le soigner ! » lui avoua t-elle, tandis qu’elle se posa finalement sur l’un de ses canapés. « Je suis une mauvaise mère, une mauvaise épouse, une mauvaise amante mais j’essaye de rester quand même une bonne fille. Histoire de. » osa t-elle même ajouter sans vraiment sourire de sa remarque. « Je dois avoir une place bien au chaud en enfer qui m’attend, j’ai tout foiré avec tout le monde… » soupira t-elle, puis elle mit la main sur une photo d’une femme. Elle caressa le portrait avant de le reposer : « Je ne l’avais jamais vu… tu as bon goût ! » elle regrettait au fond de lui avoir parler d’elle en mal plus tôt car elle savait combien sa défunte épouse pouvait lui manquer. « Et elle aussi… »

 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Mar 27 Mar 2018 - 18:06


Elle refuse d'abord. Il se sent soulagé autant que déçu par sa décision. Sa faiblesse envers elle le rend fou de colère, uniquement contre lui. Ce n'est pas de sa faute s'il ne parvient pas à rester furieux contre elle. Et ce malgré ses attaques incessantes et blessantes. Dans un soupir, il la suit enfin chez lui lorsqu'elle change d'avis. Tout autant soulagé et déçu que précedemment, pour des raisons cette fois bien différentes. De nouveau il ferme la porte, s'inquiétant une seconde pour son chien, qui aurait pu profiter de ce laps de temps pour s'enfuir en courant. Il aperçoit néanmoins une touffe de poils dans son lit et il sait que le microbe n'est pas en danger. Son attention revient sur la brune lorsqu'elle mentionne le café et il se dirige vers sa cuisine pour chopper sa cafetière encore pleine de café et lui remplir d'une tasse. Ca n'aura rien d'un expresso seulement il n'a rien de mieux à lui offrir. Il est bien noir, bien serré. Cela lui suffira probablement. Il revient rapidement avec le breuvage, quand la suite de ses propos l'attaque en pleine face. Cancer. Comme cette saloperie qui a détruit sa femme petit à petit. Le grand blond sait ce qu'elle peut ressentir. Seulement lui avait passé tout son temps disponible avec sa femme à l'époque. Il ne pouvait s'éloigner plus de quelques mètres sans se sentir mal à l'idée de ne pas être avec elle dans sa souffrance. Sans dire un mot, il la laisse s'assoir dans le canapé, s'approche à son tour derrière le meuble et lorsqu'elle termine de parler de son père, il dépose ses deux mains dans sa nuque, qu'il caresse doucement. Ce geste n'est là que pour la détendre... Pourtant il sent des fourmis naître dans ses doigts. C'est systématique. Chaque fois qu'il la touche, il sent ces décharges le traverser. Il fait comme si de rien n'était, pour continuer son espèce de massage. Son mouvement stoppe néanmoins quand elle attrape cette photo qui traînait non loin. La seule rescapée. Image de son mariage avec sa belle Aurélia. Une autre époque. Un autre homme. Malgré cette tenaille qui vient s'enserrer son coeur, le blond reprend ses mouvements circulaires entre ses épaules et se penche même, pour déposer un baiser sur le haut de son crâne.


Il se comporte comme s'ils étaient ensembles. Il se comporte comme un imbécile heureux qui souffrira encore par la suite. Seulement à cet instant ça n'a aucune importance pour lui. « Fais pas ça tu veux. Va pas m'faire des compliments à peine déguisé après c'que tu viens d'me dire. C'est cruel. » De nouveau il soupire, avant de finalement la lâcher pour venir s'assoir sur le canapé. Le bruit de son assise réveille le clébard qui accourt tout content pour venir lui sauter sur les genoux. Douce présence qu'il salue d'une caresse, avant de reporter son attention sur sa jolie brune. « C'est Shake... Comme Shakespeare mais en plus court. » Il se sent stupide d'expliquer ça à cette femme, qui est beaucoup plus cultivée qu'il peut l'être... mais sourit de nouveau en continuant à caresser son chien. « Je suis désolé pour ton père Lou. En plus avec cette merde... Je suis... » Sa gorge s'est nouée au fur et à mesure de ses mots et il doit déglutir difficilement pour reprendre finalement. « Je suis passé par là... Je... Je t'ai jamais dit comment Aurélia était morte. C'était un cancer aussi. Si tu peux, passe un maximum de temps avec ton père. » C'est à ce moment là que ça le frappe. Sans crier gare il sursaute, provoquant un aboiement chez le cabot et il se redresse, juste assez pour fixer Louise dans les yeux. « C'est de ma faute n'est ce pas? Si t'es pas avec lui? Si j'avais pas tout cassé chez toi. Si je t'avais pas effrayé. Vous seriez rester à Berlin... » L'idée l'effraie, il se sent mal d'être indirectement responsable de cette situation. Louise est partie à Hambourg à cause de lui, de sa crise démentielle en apprenant pour Danny. « Tu peux pas savoir comme je regrette ce qu'il s'est passé... Je... » Sa voix se brise, il a l'impression d'être un monstre. Parce qu'il sait. S'il avait du être loin de sa femme durant sa maladie, il serait devenu fou.
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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Mar 27 Mar 2018 - 21:02


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À l’instant même où la porte se referma sur eux, elle regretta d’être entrer. Au fond, elle savait pertinemment que ce qu’elle faisait n’était pas bien. Louise était incapable de résister à cet homme, malgré qu’elle prétendait le contraire. Elle n’aimait pas se contredire, pourtant elle ne faisait que ça avec lui, ses paroles n’étaient pas en adéquation avec ses gestes. La mère de famille ferma les yeux au moment où il vint poser ses doigts sur sa  nuque, elle espérait qu’il cesse de lui même malgré qu’un long frisson lui parcourra tout le corps à ce premier contact. Elle hésita à lui retirer sa main mais elle ne voulait pas le blesser de nouveau, aussi elle appréciait le petit message qu’il lui faisait. Elle souffla sur son café chaud, avant de le déposer sur un coin de la table. Elle avait saisi la photo de sa femme, resta un instant bloqué sur la photo. Il ne lui avait presque jamais parlé d’elle et par courtoisie, elle n’osait jamais lui en demander plus malgré qu’elle mourrait d’envie de l’entendre parler de son ex-femme. Elle ne savait finalement pas grand chose de son ex-amant, mais elle aimait la façon dont il la traitait. Jason avait l’air heureux. Ce sourire lui manquait, elle y avait eu le droit à une époque. Elle se sentit même jalouse de la défunte, de la facilité qu’elle avait eu à aimer le grand costaud. Elle finit tout de même par reposer se risquant à le complimenter. Il relâcha aussitôt son épaule et vint à côté d’elle, lui reprocha sa seule tentative d’être gentille.

Elle préféra ne rien dire, tandis qu’une petite boule de poil fonça droit sur le blond. Elle eut un grand sourire en voyant le chien apparaître et vint aussi le caresser. « Salut toi, comment tu t’appelles ? » demanda t-elle d’une voix complétement niaise. Elle avait également un chien, ou plutôt Danny en avait un mais elle s’en occupait plus que l’adolescent. Jason répondit tout de même à sa question, elle hocha la tête tandis qu’elle fit une petite mou de la bouche : « parce que tu connais Shakespeare ! » dit-elle pour l’embêter, avant de lui adresser un petit sourire « excuse moi, je plaisantais ! » se rattrapa t-elle aussitôt consciente qu’elle s’en était prise plus tôt à lui et qu’elle ne pouvait pas se permettre ce genre de familiarité. « Touch but my lips with those fair lips of thine, thought mine be not so fair, yet are they red. The kis shall be thine own as well as mine. » dit-elle avec un accent anglais plus qu’approximatif, puis elle sentit le rouge gagner ses joues lorsque de nouveau son regard croisa celui du blond : « Que vois tu par terre ? Releve la tête, regarde dans mes yeux où ta beauté se réfléchit… » il devait surement se demander ce qu’elle était entrain de raconter : « Vénus et Adonis, très joli poème de Shakespeare. » elle était passionnée de littérature anglaise et elle n’était pas passé à côté du dramaturge. Bizaremment, l’extrait qu’elle avait choisi lui rappela sa relation avec le blondinet. Elle acquit d’un signe de tête lorsqu’il vint lui parler de la maladie de son père et appréciait sa compassion. « C’est gentil ! » dit-elle en posant sa main sur le genou de Jason et en serrant très fort par un geste amical, qui n’en était pas vraiment un. Elle était à la fois mal à l’aise d’être là mais ne pouvait nier que la présence du jeune homme la réconfortait. « J’ai l’espoir qu’il s’en sorte, mon père a toujours été un héro à mes yeux ! » lui confia t-elle tandis qu’il lui parla d’Aurélia. Bien qu’il ne lui en avait jamais parlé, elle s’était doutée que c’était cette maladie qui l’avait emporté. « Ça craint ! » Elle secoua la tête, baissant les yeux ne trouvant pas grand chose à ajouter à ce qu’il venait de dire. Soudain il se releva pris de remord. « Non ! » cria t-elle presque lorsqu’il se mit à culpabiliser du fait qu’elle avait quitté Berlin par sa faute. « Arrête de dire ça, ce n’est pas vrai ! » elle refusait de lui faire porter le poids de son chagrin malgré qu’elle avait quitté sa ville d’origine par peur de ses sentiments pour le père de son fils : «Pas du tout, tu te trompes. On devait partir, Benett devait venir s’occuper de son nouveau cabinet à Hamburg et on l’a suivi ! » en soit c’était une demi-vérité. À son tour elle se leva et vint pauser sa main sur l’épaule de son ex-amant : « Jason, tu n’as rien à te reprocher, tu n’es pas le mauvais dans cette histoire. » elle soupira puis resta silencieuse un instant. «  Tu sais… Benett ne m’a même pas demandé comment mon père se portait. En fait, il n’a pas pris la peine de l’appeler pour prendre de ses nouvelles… » elle resta un instant de marbre, se rappelant de la réaction de son époux lorsqu’il avait apprit pour son père. Certes, il avait essayé de la consoler, quelques jours seulement et puis il avait fini par passer à autre chose, ignorant totalement le chagrin de sa femme. « Heureusement que Danny a hérité de ton caractère. » lui avoua t-elle malgré que l’information tombait comme un cheveu dans la soupe.

 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Mer 28 Mar 2018 - 17:58


Ce chien possède cette facilité à toute épreuve, de le détendre d'un simple saut sur ses genoux. Lui qui peut être aussi énergique que câlin, il reste sa meilleure idée à ce jour. Le blond a hésité, pourtant, à le mettre dans un refuge. Seulement il n'a fallu qu'un regard, un seul, pour que le chien abandonné et battu fasse son nid dans le coeur abimé de l'homme. Son attention revient sur la brune lorsqu'elle se permet de railler sa culture et s'il devrait s'en offusquer, il ne parvient qu'à sourire face à sa tentative de détendre l'atmosphère. Il fût un temps où les pincettes étaient en option entre eux. Dernièrement pourtant, il semble presque indispensable de peser ses mots avant d'ouvrir la bouche. Ce qu'il ne sait pas faire. Les filtres ne sont pas nombreux entre ses lèvres et il dit bien trop souvent ce qu'il pense. « Bien sûr que j'connais. » Il ne lui précise pas qu'il adore lire ses oeuvres. Qu'il en connaît la plupart par coeur. Et que dans sa chambre traîne une bibliothèque emplie de son plus grand trésor, les intégrales de cet auteur dramathurge, son préféré. Il arque un sourcil lorsqu'elle se met à citer, en anglais s'il vous plaît, un passage d'un poème qu'il connaît bien. « Et après tu oses te moquer de mon accent quand j'parle allemand? » Bien sûr qu'il sait que ce genre de remarque n'a pas sa place dans la relation qu'ils ont actuellement... Seulement il ne parvient pas à s'en empêcher... Preuve qu'il n'est pas si rancunier après tout. Lorsqu'elle se permet de préciser d'où les mots proviennent, il ne peut que hausser les épaules avant de regarder ailleurs, un peu vexé malgré lui, de ce besoin d'être aussi arrogante envers lui. Néanmoins il ne lui montre pas vraiment, se contentant d'un soupir agacé avant de reporter son attention de nouveau sur elle. Son sourire a disparu, pour laisser place à un visage beaucoup plus fermé malgré tout. « Je sais... » Son peu de mot n'est pas conséquence de son agacement sous-jacent. Il n'a simplement pas envie de lui dire qu'elle le sous estime en permanence. Il préfère profiter de cette paix, qui ne durera pas bien longtemps.


Dans son sursaut, il emmène son chien qui saute sur le sol dans un aboiement contrarié. Boudeur, il quitte le salon, probablement pour retourner se vautrer dans le lit de son maître. Les paroles de son ancienne amante le rassure une seconde, mais il ne peut s'empêcher de se demander si elle ne dit pas ça, pour simplement lui faire plaisir. Sa main sur son épaule termine de le calmer et il finit par soupirer. Tout ce qu'elle dit ensuite, il n'a pas grand chose à y répondre d'abord. Trop occupé qu'il est à s'approcher d'elle pour refermer ses bras autour de sa taille. L'une de ses mains remonte d'ailleurs jusqu'à sa nuque lorsqu'il l'attire contre lui, pour lui offrir une étreinte forte et pleine de compassion. Pas une seconde il ne pense à l'attirance qu'il peut avoir pour elle. De toute façon, il a bien compris quelle place il peut avoir dans sa vie... à savoir loin d'elle. Seulement il ne veut pas la laisser partir d'ici, sans lui montrer qu'elle peut toujours avoir des bras s'enrouler autour d'elle, en cas de coup dur. Plusieurs secondes il reste ainsi, comme pour lui offrir sa chaleur, avant de murmurer. « J'voudrais te dire des trucs réconfortants mais tu sais comment j'suis, j'aime pas trop dire des trucs qui sonnent creux. Garde espoir... mais pas de faux espoirs okay? Ce sont les pires. Ceux qui font mals... » Sa voix se brise légèrement sur la fin. C'était tout lui. A toujours croire qu'elle s'en sortirait, qu'elle lui reviendrait. C'était un mensonge... Et il refuse d'en offrir à la jolie brune. Cela ne l'aidera probablement pas mais il ne veut pas qu'elle souffre. Stupide imbécile...


Il finit par s'écarter finalement et évite son regard, pour lui demander d'une voix presque timide. « Parle moi d'lui. Danny... C'est tout ton portait. J'l'ai pas vu sourire mais j'suis sûr qu'il a la même fossette, là. » En parlant, il touche la commissure de sa lèvre dans un sourire et reprend. « Dommage qu'il ait pris mon caractère. J'espère qu'il te mène pas la vie dure. » Il ne peut pas rencontrer Danny seul... Alors il tente maladroitement d'en savoir plus sur lui, même si ça le bouffe de l'intérieur...

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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Mer 28 Mar 2018 - 18:44


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Ce qu’elle ressentait pour le blondinet n’était pas uniquement physique. Elle ne supportait pas l’idée de trahir doublement son époux. Benett était un salaud, de part son comportement, mais il n’avait jamais rien fait qui l’autorise à aller voir ailleurs. Il faisait de son mieux pour leur offrir la vie qu’ils avaient tout les quatre et le fait de lui mentir prouvait qu’elle était elle aussi une mauvaise personne. Elle savait qu’elle ne pouvait plus avoir le même comportement avec Jason qu’à l’époque. Elle avait mis fin à leur relation et elle lui avait caché sa paternité ce qui la forçait à garder une distance avec son ex-amant. Pourtant lorsqu’il vint la saisir par la taille, elle se laissa faire de la même manière que lorsqu’il avait tenté de lui soulager quelques nœuds au cou. La manière dont ils agissaient l’un envers l’autre n’était pas saine et ne présageait rien de bon pour la suite. Elle avait beau résisté intérieurement contre ses propres sentiments, à chaque fois qu’il s’agissait de lui, elle redevanait aussitôt faible. Ses mots étaient à l’opposé de ses gestes et elle se maudissait d’avoir de nouveau blessé le beau blond en le narguant sur son manque de culture. À vrai dire, Jason ne l’avait jamais contredit sur ce point, elle ne voyait en lui qu’un biker plus occupée à entretenir sa moto que de lire un livre. D’ailleurs, elle l’imaginait mal un bouquin en main bien que de nombreuses fois elle s’était aperçu qu’il n’était pas aussi idiot qu’il laissait croire. Jason était un garçon qui ne parlait pas énormément de lui, il la laissait parler pendant des heures enregistrant chaque information qu’elle pouvait lui donner pour mieux l’utiliser plus tard. Contrairement à elle, il n’avait jamais cherché à lui ressortir ses problèmes contre elle mais plutôt à lui trouver des solutions lorsqu’elle n’en pouvait plus. À son tour elle enroula ses bras autour du cou du jeune homme alors qu’une foutue voix au fond d’elle lui hurlait dessus de ne pas faire ça. C’était mal, c’était joué une nouvelle fois avec ses sentiments. Elle ne pouvait pas le jeter et le récupérer quand elle le voulait seulement à chaque fois qu’elle était face à lui, elle retrouvait une part d’elle même qu’elle pensait perdue à jamais. Elle eut envie de fermer les yeux un instant, plonger son visage dans son torse et humer son odeur. Elle n’osa pas aller aussi loin par peur de le blesser à nouveau. Elle le regarda un long moment, n’osant pas mettre fin à ce moment qui lui avait manqué. Ensemble, ils firent quelques pas, comme s’ils dansaient un slow sur une musique qu’ils n’entendaient pas. « Il n’y a rien de plus réconfortant que de me retrouver dans tes bras ! » avoua t-elle finalement, en ayant assez de mesurer ses mots à tout bout de champs. Il se détacha finalement d’elle, tandis qu’elle le regarda s’éloigner un peu plus loin. Il lui demanda de lui parler de Danny, elle eut un petit sourire triste sur les lévres en repensant à leur fils. «  Danny ? » dit-elle, réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien lui raconter sur lui : « Danny est un garçon intelligent, il aime le sport. Il pratique le football, le rugby et depuis peu la boxe. » dit-elle alors que ses yeux se pose sur le sac de sable qui orne la piéce. « Il pourrait être bon à l’école mais il n’en a pas envie. Il est très sensible… voire même un peu trop » ajouta t-elle « il a changé 4 fois d’établissement à Berlin à cause de son impulsivité et il ne supporte pas l’injustice. Et il a une collection de magazines de cul sous son lit… » ajouta t-elle avant de rire de cette dernière info. Elle l’avait découvert après qu’il lui ai demandé de ne plus ranger sa chambre. Elle n’avait rien dit à son époux et bêtement avait rangé la collection se jurant de ne plus entrer dans l’espace personnel de l’adolescent. Elle se rapprocha finalement du jardinier et vint poser sa main sur son visage. « Avoir ton caractère est surement la chose que j’aime le plus chez lui. » elle eut envie de l'embrasser mais ne fit rien. Doucement, sa main glissa sur la nuque du jeune homme et elle vint lui faire quelques petites caresses avant de retirer finalement sa main. Elle était sincère, Danny était le seul à la comprendre. Il était très proche de sa maman, malgré que devant ses copains il préférait jouer les macho. « Des fois je regrettes d’être Louise ! » murmure t-elle faiblement. Elle n’osa même plus croiser son regard, mal à l’aise de se laisser autant aller en sa présence. « Il faut vraiment que j’y aille… Ce n’est pas correct ! » chuchota-t-elle comme pour se parler à elle même.

 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Jeu 29 Mar 2018 - 20:45


Son coeur se serre à sa remarque. Probablement aurait il du se réjouir de l'entendre prononcer de tels mots, pourtant il n'y parvient pas. Ces quelques mots ont un arrière goût amer. Ses dents viennent agresser sa lèvres inférieure alors qu'il se retient de lui répondre. Il ne veut pas la rabrouer de nouveau. Tout ce qu'il désire, c'est profiter de ses bras, juste assez pour en rêver et se sentir bien quelques instants. Ces sentiments sont toujours trop éphémères. D'autant plus qu'il sait que Louise ne quittera jamais son mari pour lui. Ce ne sont que des instants volés, qui lui feront plus de mal que de bien. Seulement il ne peut résister. Il n'est même pas sûr de le vouloir de toute façon. Il parvient néanmoins à s'échapper à cette douceur. Peut être parce qu'il ne veut pas encore mettre son coeur dans la balance. Son objectif est tout autre. Il concerne Danny. Juste Danny. Personne d'autre. Il doit s'enfoncer ça profondément dans le crâne, pour ne pas encore succomber au charme dévastateur de cette femme qu'il adore plus que tout. Chaque mot qu'elle lui offre, chaque description, le fait sourire doucement. Il adore la boxe. Il adore le rugby. S'il n'a pas le même avis sur le football, il reste bluffé par son attrait pour le sport en général. Tout comme lui... Lorsqu'il ne se laisse pas submerger par ses vagues de douleurs, qui le plongent dans un verre d'alcool. Sa dernière remarque pourtant, le fait rire, il se joint à elle et il trouve ce moment aussi agréable qu'inquiétant. Il préfère presque lorsqu'ils se crient dessus. Là, sans aucune autre barrière que leur propre volonté, il lui semble impossible de résister à ce battement de coeur, qui lui terrasse la poitrine. D'autant plus qu'elle s'approche, qu'elle vient déposer sa main sur sa joue. Et lui ferme les yeux. Rien qu'une seconde. Pour simplement savourer sa chaleur contre sa peau. Son regard revient se poser dans le sien et il soupire, incapable de retenir son incompréhension. « Tu es tellement un mystère Lou. J'ai l'impression qu'il y a deux toi. Et que malheureusement c'pas la meilleure des deux qui a remporté l'combat. »


Remarque égoïste. Cliché stupide. Simple remarque du perdant de l'affaire. Il veut tellement croire qu'elle est meilleure en sa présence, qu'il en vient à le prononcer tout haut et il se sent stupide... Alors il préfère revenir sur le sujet Danny, pour éviter de s'enfoncer dans sa médiocrité. « J'espère au moins qu'il a bon goût en matière de magazines. » Lui n'a pas besoin de ça... Il n'a qu'à repenser à ses ébats passés avec Louise pour réveiller toute son ardeur. Il n'a qu'à penser à cette main dans sa nuque, qui vient le titiller dans une caresse qu'il apprécie plus qu'il ne le devrait. Cette idée le fait sourire, avant qu'il n'entende ce murmure s'échapper de ses lèvres. Elle est si proche. Son parfum titille ses narines et s'il ne l'aime toujours pas, il apprécie de le sentir tout de même. Parce qu'elle est là, toute proche. Et finalement il finit par répondre, presque dans un grognement. « J'en ai rien à foutre. » C'est faux. Il sait qu'il le regrettera ensuite. Il sait qu'il se maudira d'avoir encore flanché. Seulement à cet instant, rien n'est plus vrai...


Sa main revient à sa taille et il l'attire à lui pour capturer ses lèvres. Il en avait tant envie. Depuis cette fois là, sur ce parking pourri. Son coeur s'enflamme, bat la chamade pour ce baiser qu'il n'a pas prémédité. Ses lippes dansent avec les siennes et il se perd dans cette étreinte qui le rendra KO plus efficacement que n'importe lequel de ses combats. Boum Son coeur loupe un battement alors que son cerveau reprend lentement ses droits. C'est une erreur. Il ne peut pas faire ça. Il ne doit pas faire ça. Il arrête de faire ça. Dans un mouvement soudain, il se détache d'elle pour se reculer de plusieurs pas, avant de jurer en anglais... Preuve s'il en est de sa détresse.


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Jeu 29 Mar 2018 - 22:46


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Le regard de Louise s’était noyé dans celui de Jason. Elle sentait son cœur battre, ses yeux jonglés entre les lèvres et les yeux azurs du jardinier. La jolie brune ne pouvait se retenir trop longtemps lorsqu’elle était avec le beau blond. Elle avait beau faire tout les efforts du monde pour te tenir à l’écart de son ex-amant, ils ne pouvaient pas s’empêcher de se cherchaient. Ils étaient l’un et l’autre attiré comme des aimants. Elle observa l’homme un instant, malgré tout ce qu’elle lui avait fait, il était toujours là pour elle. Elle pouvait le sentir malgré qu’elle n’était plus dans ses bras, à ses côtés elle était prête à mettre de côté tout ses principes et à s’asseoir sur sa moralité. Devant Jason elle n’avait pas peur de se mettre à nu, il était surement le mieux placer pour connaître la jeune femme. Elle se vexa lorsqu’il lui parla de ses deux personnalités mais préféra ne rien dire se contentant juste de détourner son regard de lui. Tout les deux faisaient semblant de ne plus se comprendre parce qu’il était plus simple de s’aboyer dessus que de mettre de vraies mots sur leurs sentiments respectifs. Danny était peut-être le seul sujet qui leur permettait de parler comme deux adultes, se moquant de la crise d’adolescence de leurs fils. Elle secoua la tête de gauche à droite pour lui signifier que non ; elle eut la décence de ne pas entrer dans les détails des horreurs qu’il feuilletait. Benett avait activé le contrôle parental ce qui limitait l’adolescent sur son envie d’en savoir un peu plus sur les femmes. Leurs rires se joignent un instant avant de laisser place à un silence où la mère de famille tenta un petit rapprochement avec Jason. Elle se force pourtant à arrêter, repensant à son mariage désastreux, à ses enfants et le fait qu’elle blessait constamment le blond à le faire rêver. Alors qu’elle pouvait de nouveau sentir son souffle sur elle, elle décida de se lever pour quitter les lieux. S’enfuir une nouvelle fois. Au fond, elle espérait qu’il la retienne, qu’il lui prouve une nouvelle fois qu’il tenait à elle. Elle fut presque soulagée lorsqu’elle sentit son gros bras la saisir par la taille. Elle retient un instant sa respiration tandis que ses lèvres se posèrent sur ceux de Jason. Immédiatement, ils finissent par rompre les quelques centimètres qui les séparaient, tandis que ses bras venaient saisir la crinière blonde du plombier. Elle mit un peu plus de hargne à leur échange langoureux. Elle eut une sensation de brulure à l’endroit même où la main de son amant venait se poser. Dans une ferveur à peine cachée, elle osa même insérer sa langue à la redécouverte de sa cavité buccale tandis que l’une de ses mains s’était glissé sous le t-shirt de Jason. Elle se sentait revivre, les yeux pleins de désir elle était prête à dépasser cette limite qu’elle s’était jurée de ne plus enfreindre. Pourtant il finit par mettre un terme à leur échange. Elle soupira à son tour, à chaque fois qu’ils faisaient un pas l’un vers l’autre, ils en faisaient dix en arrière. « Qu’e » elle resta un instant perdu dans son regard, cherchant désespérément une lueur dans ses yeux à laquelle se rattacher. Elle comprit à cet instant qu’elle avait beau faire preuve de toute la volonté du monde, son cœur appartenait à cette histoire trop compliqué. « Ne me laisse pas… » le supplia t-elle presque mettant toute sa fierté de côté pour de nouveau se rapprocher de lui. « Pas toi ! » insista t-elle, saisissant les mains du père de son fils pour les emmener vers sa bouche et y déposer un baiser « J’ai pas envie de te perdre une nouvelle fois ! » dit-elle contredisant tout les propos qu’elle avait pu tenir plus tôt en débarquant comme une furie chez lui. Egoïstement, elle espérait le garder un peu plus pour elle . « je pourrais continuer à m’excuser pour tout ce que je t’ai fait et Dieu ça ne pardonnera jamais le mal que je t’ai fait… Je suis une mauvaise personne et je ne te mérites pas Jason ! » Elle serra ses mains de géants contre les siennes un moment, puis se mit sur ses genoux restant face à lui ; puis : « mais je t’en supplie, ne me laisse plus croire que ce que l’on a tout les deux n’est pas réelle… »


 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Ven 30 Mar 2018 - 17:03


Malgré le désir évident qu'il éprouve pour elle, malgré cette étreinte fièvreuse, il  ressent le besoin de s'enfuir. De quitter la chaleur de ses mains, les frissons de ses doigts. Son coeur s'est emballé de nouveau, il sait qu'il ressent toujours la même chose pour la mère de famille. C'est toujours là, caché dans un petit recoin de sa tête et de son palpiptant. Il avait pourtant cru s'être débarrassé  de la brune. Noyée dans des litres de scotch, à l'instar de son épouse décédée. A la différence cette fois, que Louise est toujours bien vivante. Et qu'il a une bonne raison de cette fois insister pour rester dans sa vie. Est-elle suffisante pour elle? Il en doute. Terriblement. Et c'est bien pour cela qu'il s'éloigne, incapable de laisser ses pulsions le gagner. S'il se laisse emporter une fois encore, il sait que son coeur sera piétiné sans honte. Et le grand blond ignore s'il est capable d'encaisser de nouveaux coups.


Plusieurs pas pour s'éloigner de la tentation, déclenchant au passage l'interrogation chez son ancienne amante. Son attitude n'est pas cohérente, il en prend conscience. Cruel, il s'est délecté de ses lèvres pour ensuite s'en éloigner comme un voleur. Ce n'est pas correct. Seulement il n'a pas le temps de s'en préoccuper bien longtemps. Sa réaction le surprend immédiatement et il la fixe, un air ahuri sur le visage. Il ne comprend pas. Loin se trouve la volcanique agression dont il a été victime quelques minutes plus tôt. C'est la Louise fragile, douce et perdue qui se trouve devant lui. Décontenancé, il la fixe sans dire un mot, incapable de réagir face à la détresse qu'elle lui montre soudain. Ses mains attrapent la sienne, il se laisse faire, luttant contre son envie de la prendre dans ses bras. Il ne doit pas oublier tout ce qu'elle lui a fait. Tout ce qu'elle lui a dit. Ni la façon dont elle se moque quand elle croit que personne ne l'entend. Seulement son regard ne la quitte pas et il fond dès qu'elle reprend la parole. Sans cesser de la fixer, il sent son esprit fonctionner à mille à l'heure. Sa trachée s'assèche, son palpitant s'emballe de nouveau et pendant une seconde il perd pied. Rien n'a de sens à ses yeux. La brune va, et vient, emporte tout sur son passage et surtout sa raison.


A la seconde où elle termine , il a perdu ce simulacre de combat intérieur. Et à son tour il chute sur ses genoux pour l'attirer à lui. C'est idiot. Elle est toujours celle qui l'a brisé en petits morceaux sans même se préoccuper des conséquences. Elle est toujours cette personne détestable qu'elle sait être parfois. Et pourtant elle est toujours celle qui lui fait perdre la tête. Sa main se défait de sa poigne pour passer dans son cou et pendant quelques secondes, il la serre contre lui, incapable de dire un mot tant sa gorge est nouée. Il ne sait pas s'il doit la croire maintenant ou s'il doit plutôt se fier à ce qu'elle a dit auparavant. Son instinct le pousserait à se méfier d'elle et de ses yeux de biche qui le font flancher sans discontinuer. Son âme pourtant, le pousse vers elle et c'est dans un souffle qu'il répond finalement. « J'sais pas si j'peux faire ça... » Dans un soupir il se détache d'elle, pour la regarder de nouveau dans les yeux. Quelques secondes il se perd dans ses prunelles pour se donner du courage et enfin, il parvient à reprendre, la gorge nouée face à l'aveu qu'il s'apprête à faire. « J'y ai cru Lou. En nous. Y'a des années d'ça j'croyais que c'était toi qui allait m'sortir de mon trou. Et au lieu d'ça, tu m'as filé une pelle pour m'y enfoncer plus encore. » Difficilement il déglutit, avant de se laisser basculer en arrière pour venir en position assise sur le sol. Son coude vient se poser sur son genou relevé et il vient attraper ses temps de sa main, comme pour effacer un début de migraine qui n'existe pas. Enfin il se remet à parler, le ton un peu morne. « Et là... J'suis venu à Hambourg pour connaître Danny... et j'me heurte à un mur que tu dresses devant moi. J'te comprends plus. T'es là à m'gueuler dessus, à t'foutre de ma gueule... et là t'voilà à m'réclamer mon coeur. Tu vas en faire quoi? Marcher d'ssus? » Plus les émotions le prennent, moins il devient compréhensible. La faute à son accent qui ressort toujours un peu plus. Et de nouveau il soupire, avant de tendre le bras pour attraper sa main. A son tour il se penche pour déposer un baiser dessus et il murmure finalement, un peu trop touché par la situation. « On est putain d'réels toi et moi. On est tellement réels qu'on a un gamin. C'juste toi qui croit pas en nous. »

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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Ven 30 Mar 2018 - 17:47


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Louise n’était du genre à divulguer aussi facilement ses sentiments. À part ses enfants et parfois son mari, elle était très peu démonstrative de ce qu’elle pouvait ressentir et pudique aussi. Pourtant à une époque, elle avait confié ses états d’âme à son amant. Jason était surement celui qui avait atteint aussi prés le cœur de la jolie brune. À lui elle s’était ouverte sur des sujets intimes, sur la manière dont elle voyait et ressentait les choses. Pour la première fois elle avait rencontré quelqu’un prêt à l’écouter réellement sans jamais s’impatienter. Jason était à l’opposé de Benett et c’était auprés de lui qu’elle avait trouvé du réconfort. La grande bête n’était certes pas issue d’une grande famille, ni diplômée d’une grande école. Il n’avait pas toute les qualités que son mari avait, pourtant lui avait l’essentiel qui manquait à leur famille. Jason parlait le Louise. Elle n’avait pas besoin d’ouvrir la bouche qu’il comprenait où elle voulait en venir. Pire encore, elle s’était éprise de cet homme et était tombée enceinte de lui. Elle n’était néanmoins pas assez forte pour quitter la vie de strass qu’elle menait et avait fini par le perdre. Pendant longtemps elle avait pensé que c’était une bonne chose qu’il se tienne loin d’elle, puis elle avait trouvé bien des raisons qui petit à petit avait effacé l’image du blond de son cerveau. En découvrant sa paternité il avait débarqué un jour chez elle, se montrant sous son pire jour et c’était cette image qu’elle avait préféré garder de lui. Elle s’était réconforté en l’associant à l’idée qu’il était violent et impulsif. Des mensonges qu’elle s’était raconté pour ne plus penser à son ex-amant. Elle était venue dans la seule optique de l’éloigner à nouveau tandis que son cœur refusait de continuer à la croire. Elle passait son temps à mentir pour garder l’illusion qu’elle et son mari avait construit une famille solide, tandis que son château de carte menaçait de s’écrouler à tout moment. Son cœur ou sa raison ? Le choix était difficile et puis il y avait ses enfants qui eux aussi avaient dû vivre dans un tissu de mensonge. Ils étaient à un âge où il ne la comprendrait pas et où ils pouvaient facilement prendre le mauvais chemin pour se venger. Une part d’elle pensait qu’il fallait mieux rester dans son illusion, que la vérité n’avait pas besoin d’éclater. Seulement il lui suffisait d’être avec lui pour la faire douter. Elle se tenait là, face à lui et à genoux, le suppliant de ne pas l’abandonner alors qu’il se laisse tomber à son tour pour venir se serrer contre lui. La mère de famille vint déposer sa tête contre son buste, tandis qu’elle pouvait entendre clairement les battement de son cœur tambouriner dans le creux de son oreille. Ses yeux se plissent tandis qu’elle serrait le géant aussi fort qu’elle le pouvait, s’accrochant à lui comme si sa vie en dépendait. Une nouvelle fois, il fut le premier à mettre fin à cette étreinte, la frustrant de nouveau. Leur regard se croisent un instant, elle aurait voulu que son âme parle pour elle, qu’il se rende compte enfin qu’elle était amoureuse de lui mais que ce mot était trop dur à prononcer. Elle avait encore des attaches qui la forçait à se retenir. D’abord elle aimait encore son mari. Benett était peut être un salaud fini ça n’en faisait pas quelqu’un de mauvais à ses yeux. Ensemble, ils avaient passés de bons moments et des moments difficiles qui les avaient soudés. En dix-huit ans ils s’étaient alliés du mieux qu’ils avaient pu pour élever leur deux monstres et malgré qu’ils n’avaient probablement pas la palme des meilleurs parents, ils avaient essayé de l’être. Danny et Gabi aussi l’empêchait de tenter quoique ce soit de bête avec son amant. Elle secoue la tête, refusant une nouvelle fois d’entendre la vérité. Elle l’avait abandonné en pensant ne pas avoir le choix. Il avait été mis sur la sellette parce qu’elle avait pensé que moins il en saurait sur leur fils, plus elle trouverait la foi de faire avancer sa famille. Elle avait toujours regretté ce qu’elle avait fait et pourtant elle n’avait jamais trouvé de réelle alternative. Elle pourrait maudire le jour où son chemin a croisé celui du plombier et surement qu’ils ne se seraient pas connu s’il n’était pas venu réparer sa cuisine et pourtant il avait été la meilleure chose qui lui soit arrivé à ce moment. Il lui avait donné la meilleure chose qu’elle possédé, leur fils. Tout ce que cet homme touchait, se transformait en objet de valeur pour elle. Il était la clef de son bonheur et elle ne savait pas comment y accéder. De nouveau, elle s’approche de lui, se rendant compte qu’elle ne pouvait plus vraiment supporter de se tenir aussi loin de lui. Elle posa ses mains sur ses genoux et vint de nouveau se placer face à lui. « regarde moi ! » dit elle, le forçant à lever les yeux vers elle. « Je ne cherches à dresser aucun mur devant toi, ok ? Tout ce qui m’importe c’est de réparer mes erreurs. Je ne sais pas comment, mais je ne peux pas supporter l’idée que tu t’enfonces un peu plus chaque jour à cause de moi ! Ok ? » elle se sent honteuse et mauvaise de lui avoir fait du mal, bien que certaines de ses blessures sont moins profondes que d’autre. À nouveau elle vint écraser les joues du blond contre ses paumes de main, attirant de nouveau son attention sur lui « Je ne veux pas prendre ton cœur, ni le piétiner, ni te faire quoique ce soit qui puisse te faire du mal. » elle acquis d’un signe de tête de manière à être plus convaincante : « mais il faut que tu saches que les miens est entre tes mains. » Elle le laisse saisir ses mains pour y déposer un baiser tandis qu’elle détourne le regard un instant pour ne pas craquer de nouveau. Elle hoche la tête, ravalant rapidement ses larmes lorsqu’il lui dit combien tout les deux sont réelles. « Effectivement… » se contenta t-elle de dire alors qu’une l’une de ses zygomatiques se tira un peu. « Je crois en toi, c’est moi le problème dans cette histoire. » dit-elle légèrement brisée face à l’évidence. « J’aurais aimé que les choses soient plus simple et que l’on puisse trouver une solution à tout nos problèmes. »


 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Ven 30 Mar 2018 - 21:50


Il déteste ce sentiment. Celui de n'être qu'une poussière sur sa chaussure parfois. Lui qui aspire à être tellement plus. Ca ne le quitte pas, il tente de l'exprimer à voix haute mais se sent juste pathétique de le faire. Ce n'est pas lui. Habituellement il grogne, se referme comme une huître et s'en va vider une bouteille ou deux de scotch pour se sentir mieux. Seulement ce soir il n'y tient plus. Il a besoin d'un espoir. Il a besoin de croire que tout peut s'arranger entre eux. Seulement pour ça, il sent qu'il doit s'ouvrir un peu plus à elle. S'il veut lui inspirer confiance, il doit faire en sorte de se montrer digne. Ses mots ne sont pas des plus fins. Il ne sait pas faire de belles phrases. Il ne sait pas mettre des mots sur ce qu'il ressent réellement. Alors il semble bien trop agressif, lorsqu'il tente pourtant seulement de lui expliquer. Chacun parle à l'autre... sans qu'il ne donne l'impression de s'écouter. Situation qui en devient presque frustrante pour l'ex plombier, qui déteste se sentir indécis. Sa décision n'est pas prise. Il veut son fils, il veut cette femme. Seulement il ne veut pas souffrir. C'est presque une peur qui l'assaille et le pousse et respirer un peu trop vite.


Ses mains sur ses genoux l'apaisent légèrement et il soupire avant de replanter ses yeux dans les siens. Il n'avait pas conscience de les avoir quitté, mais quand il retrouve ses prunelles sombres, il sent une nouvelle fois son coeur chavirer. Avant qu'un rire ne traverse ses lèvres. Un rire jaune, amer. Ce qu'elle dit devrait être rassurant, voire même agréable à entendre. Seulement cela provoque l'effet inverse sur l'anglais qui se vexe de nouveau du crédit qu'elle lui accorde. C'est hypocrite ce qu'elle raconte et il s'en énerve une minute. Cet égoïsme qu'il déteste parfois. Ce mal qu'elle clame regretter, il se le traîne depuis 15 ans désormais. C'est un fardeau qui alourdit ses gestes et détruit l'essence même de ce qu'il est. Elle n'est pas responsable de toute sa misère... Seulement elle ne fait rien pour l'alléger. Et il s'apprête à lui répondre. Il s'apprête à lui dire tous ces mots exactement. Pour avoir le souffle coupé par la suite de ses propos. mais il faut que tu saches que le mien est entre tes mains... Son coeur loupe un battement alors qu'il n'est pas certain d'avoir bien compris. C'est une déclaration qu'il n'est pas sûr de bien interpréter mais il décide de ne pas la questionner sur le sujet. Il passe déjà pour un inculte à ses yeux, il n'est pas utile de continuer à alimenter cette idée qu'elle peut avoir. Alors il se contente d'arquer un sourcil surpris, avant de perdre contenance face à la suite. La belle de ses nuits semble totalement brisée de cet échange entre eux, de ce rejet qu'il lui a imposé. Il ne peut croire en un comédie. Elle serait bien trop habile... bien trop cruelle aussi.


De nouveau il soupire, se sent perdu face à l'afflux d'informations et de sentiments. Il ne sait pas quoi faire de tout ça et c'est finalement sa boule de poil qui vient lui indiquer la voie. Visiblement content d'accueillir une invitée, désormais moins apeuré maintenant que les cris ont cessés, Shake revient vers eux, tout content de les voir au sol, presque à sa hauteur. Sans perdre une seconde, il pose ses pattes avant sur l'épaule de la belle, pour lui donner un coup de museau dans la joue. C'est mignon et le blond observe la scène une seconde, avant d'attraper le chien pour lui faire un bisou dans le cou et le lâcher plus loin, pour à son tour revenir vers son ancienne amante, qu'il embrasse sur le front avant d'enfin reprendre la parole. « Arrête tes conneries. T'as fait un choix y'a 15 ans, assume le. Maintenant c'est dans l'passé. Ptête qu'on peut juste penser au futur. J'peux t'pardonner Lou, mais faut que j'puisse t'aimer. Laisse moi t'aimer merde. Laisse ton putain d'mari derrière. J'suis même prêt à m'occuper d'ta fille aussi. J'veux juste avoir ma chance cette fois. » Celle qu'elle lui a refusé il y a 15 ans. Celle qu'elle lui refusera probablement encore. Il n'est pas Benett. Il ne peut pas lui offrir le train de vie dont elle a l'habitude. Il ne peut même pas lui garantir qu'il sera un bon père. Ce qu'il sait en revanche... C'est qu'il peut lui garantir qu'il l'aimera comme elle le mérite... Et c'est en se penchant vers elle de nouveau, pour attraper ses lèvres, qu'il compte bien le lui prouver...
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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Sam 31 Mar 2018 - 22:14


SORRY SEEMS TO BE THE HARDEST WORD
Jason BOWDEN & Louise ROSENTHAL #3



Louise n’avait jamais été le genre de femme à déposer des mots sur ses sentiments. Elle avait toujours beaucoup de mal avec les ‘je t’aime’ lancés à tord et à travers. Bien sur elle le disait à ses enfants et à son mari mais il lui avait fallu du temps avant que ce mot ne sorte naturellement de sa bouche. On aurait pu penser qu’il s’agissait d’un traumatisme d’enfance et pourtant la jolie allemande avait grandi dans une petite famille soudée et unie. Ses parents la gâtaient du mieux qu’il pouvait et passait leur temps à la border et à la protéger. Néanmoins à cause de leurs travails respectifs, ils leur arrivaient de confier leur fille à une voisine et il lui était arrivé de se sentir aussi très seule. Enfant introvertie et adolescente solitaire, Louise a toujours été quelqu’un d’indépendante et d’asociale, ce qui pourrait expliquer qu’elle soit aussi pudique sur ses sentiments. À demi-mot, elle avait avoué au blond ce qu’elle ressentait pour lui malgré la peur du rejet et celle de trahir son époux également. Elle s’était excusée, consciente que le poids ces mots ne rattraperaient pas tout le mal qu’elle lui avait causé. Alors qu’elle espérait désespérément panser une partie des blessures qu’elle lui avait causé, elle senti deux petites pattes se poser sur son épaule. D’abord elle sursauta de surprise, puis en voyant la bête elle eut un petit sourire triste avant de l’attirer vers elle lui faire un bisou sur son petit museau poilu. Danny aussi avait un chien qu’il avait récupéré un jour en allant se balader avec des copains prés du fleuve. Il avait essayé de retrouver son maitre, déposant des affiches dans les environs avec ses coordonnées seulement personne n’était venu réclamer la boule de poil et les Rosenthal avait fini par l’adopter. Rudolf n’était pas un chien mignon, il était gras et sale, la mère de famille passait son temps à lui courir après. Elle ne connaissait pas vraiment son histoire mais il n’était pas très docile et il était arrivé que les voisins se plaignent de ses aboiements. Pourtant au fond d’elle, Louise l’adorait, il était devenu au fil du temps son confident mais elle n’en parlait à personne. Aussitôt elle lâcha Shake qui se précipita sur son maitre réclamant sa part du gâteau également. Un instant, elle se dit qu’il allait l’insulter, après tout elle le méritait pourtant ses lévres vinrent se poser sur son front. Elle baissa son regard, tout en se laissant faire. Un demi sourire se dessina sur sa bouche tandis que son air était resté triste. « Ça semble tellement simple sorti de ta bouche ! » lui expliqua t-elle, comme si elle pouvait du jour au lendemain renoncer à Benett. Elle préféra ne pas rentrer dans ce débat, de toute manière il n’y comprendrait rien. Elle n’allait pas lui expliquer que malgré tout elle aimait encore son mari et qu’il n’était pas aussi mauvais qu’il le pensait. Jason ne portait pas Benett dans son cœur, et faire l’apologie de son époux n’était pas le moment. « Tu ne sais même pas ce que tu dis ! » soupira t-elle finalement ; il n’avait aucune idée de qui était ses enfants et son époux. Il semblait oublier beaucoup de choses et Louise n’était pas facile à aimer. De nouveau ils partagèrent un baiser. Elle tira sur son t-shirt le forçant à le retirer puis vint se poser en califourchon sur lui. « T’es sur ? » lui demanda t-elle comme l’on demanderait usuellement à une partenaire pour être sur de son consentement. Elle n’attendit pas  réellement sa réponse avant d’oter à son tour son haut et vint reposer ses lèvres sur les siennes lui offrant un baiser fougueux et quelques caresses furtifs.

 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Dim 1 Avr 2018 - 20:22


Pendant une seconde, il a envie de lui répondre que ce n'est pas lui qui est trop simple, mais elle qui est bien trop compliquée. Seulement dans le fond il sait qu'elle a raison. Lui ne prend pas en compte toutes les conséquences, ou tous les problèmes qui pourraient survenir après une telle décision. Tout ce qu'il désire, c'est cette chance de retrouver le bonheur, lui qui n'y a goûté que si peu de temps. Peut être est il prêt à tout pour cela. Mais surtout, il veut ouvrir les yeux de sa belle brune. Comme pour lui prouver que son mari n'est pas le bon pour elle. Que lui l'est. Cependant ses arguments sont bien pitoyables face à ceux que pourraient avancer Benett. Comment pourrait il faire face au richissime avocat, bien sous tous rapports comme il peut l'être? Que peut il lui apporter afin de la rendre heureuse, à part sa propre personne? Pas grand chose pour être honnête. Seulement à cet instant préçis, ça n'a pas d'importance. Il aspire seulement à profiter de sa chaleur. De ses bras autour de lui. Tout ce qu'il veut, c'est savourer ce baiser, sans avoir à le regretter ensuite. Bien sûr que les regrets viendront. Quand elle l'abandonnera de nouveau. Il ne se fait pas vraiment d'illusions. Peu importe à quel point elle peut penser pouvoir se passer de son époux. La cruelle vérité est tout autre. Et malgré son air ingénu, le blond n'est pas dupe. Elle reviendra sur ses mots, comme elle l'a déjà fait. Seulement il s'en moque à cet instant bien précis. parce que la seule chose qui lui importe, ce sont ses lèvres sur les siennes, dans ce baiser qu'il retrouve. Quand elle lui intime du geste de se débarrasser de son t shirt, il ne se fait pas prier. Il préfère ne rien lui répondre. Il ne veut plus parler. Il veut simplement profiter de ce moment qui se profile sous ses yeux. Dans la continuité de ce moment, il resserre son emprise autour d'elle, la porte en se relevant, dans un mouvement qui tirent sur chacun de ses muscles. Peu importe. Enfin sur ses pieds, il ne fait qu'avancer, vers sa chambre, vers son lit et referme la porte du pied, laissant un Shake curieux et dépité, derrière. Il jappe une seconde, avant de s'en aller bouder dans le canapé... Cette porte se rouvrira bien un jour...


(...)


Cette étreinte partagée à un goût mélancolique qui n'est finalement pas déplaisant. Il aime ce retour dans le passé. Il aime la sentir contre lui après cet ébat qui lui a rappelé toutes les raisons pour lesquelles il l'aimait à l'époque... Et pourquoi il aime probablement toujours autant maintenant. Avec douceur, il attrape ses doigts dans sa main et joue avec tendrement. Sur le dos, il observe le plafond d'une couleur un peu douteuse, pour murmurer finalement dans un soupir résigné. « Tu crois vraiment qu'j'suis fou d'croire que c'est aussi simple? » Ce n'est pas vraiment la question qui voulait quitter ses lèvres. Il voulait lui demander si elle serait capable un jour, de quitter son mari pour lui. Il voulait lui demander si elle serait capable un jour, de parler de lui à Danny. Mais finalement il s'est rabattu sur celle là. Beaucoup plus simple. Beaucoup moins dangereuse pour son coeur abîmé. Probablement parce qu'il connaît la réponse aux deux autres, finalement. « Tu restes pour la nuit? Si tu veux j'te conduirais à Berlin demain si t'es trop fatiguée. Même si j'déteste conduire une voiture... Mais comme j'serais responsable de ta fatigue.. » Parce qu'il ne compte pas cesser aussi tôt. S'il n'a le droit de l'avoir que pour une seule nuit... Il compte bien faire en sorte de la faire durer au maximum...

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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Mar 3 Avr 2018 - 0:39


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Jusqu’à son dernier souffle, Louise s’était raccrochée au blond, comme si sa vie en dépendait. Elle avait ressenti le besoin de retomber sous les griffes de son ex-amant et dans une cadence effrénée elle avait cherché à concrétiser leur amour ; dans un dernier râle elle avait tiré un drap sur son sein nu tentant désespérément de retrouver son souffle. En quinze ans, ils n’avaient rien perdu de leur passion. C’était même mieux que dans ses souvenirs, Jason lui avait manqué. Elle lui adressa un de ces sourires ravageurs dont elle avait le secret et approcha sa tête du torse de son apollon. Elle pouvait entendre son cœur tambouriner, menaçant de sortir de sa cage. Ses doigts vinrent effleurer ses poils qu’elle s’amuse à déformer. Lorsqu’il saisit sa main pour lasser leur doigt, elle le laisse faire. Elle regarde leurs mains liaient en regrettant presque que cet instant soit volé. Sa question vint rompre le silence et pourtant elle ne cilla pas une fois. Surement parce qu’elle connaissait assez bien le blond pour savoir qu’il ne laisserait pas sa dernière phrase passer. Elle prit du temps à répondre, d’abord parce qu’elle voulait profiter encore un peu du moment présent et puis elle avait peur de le gâcher par une réponse qui ne le satisferait pas. Louise marchait sur des œufs depuis quelques heures. À trop jouer, elle savait qu’elle finirait par se brûler. Elle finit néanmoins par se racler la gorge, cherchant la meilleure façon de tourner le fond de sa pensée sans le blesser de nouveau : « Je crois seulement que tu ne te mets pas à ma place ! » dit-elle préférant ne pas envenimer le débat. Elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir de s’impatienter, il avait passé les quinze dernières années sans son fils. Certes, il avait ignoré son existence une bonne partie de son temps ; seulement elle pouvait comprendre à quel point il était frustré de vivre prés de lui sans pouvoir le connaître. « Laisse les choses se faire naturellement ! » dit elle se relevant pour s’adosser au mur. Elle remarqua aussitôt la bibliothéque du jeune homme, un instant elle fut surprise de l’imaginer un bouquin à la main. Elle se leva pour mieux apprécier son intimité, caressant d’une main chacun d’eux avant que son attention ne se pose sur le recueil de Shakespeare, d’où était tiré son poéme qu’elle avait tantôt récité. Elle eut un petit sourire gêné en se rendant compte qu’elle avait une nouvelle fois mal jugé le jardinier. Alors qu’elle parcourait la chambre, touchant à peu prés à tout ce qui était palpable dans la chambre comme pour mieux s’imprégner de son amant. Lorsqu’il lui demanda si elle restait pour la nuit, elle s’apprêtait à refuser, par habitude et aussi parce qu’elle avait peur que Benett s’en aperçoive. « Euh, je ne sais pas ! Tu as envie que je restes ? » lui demanda t-elle en s’approchant de nouveau de lui. Elle grimpa sur le lit, déposant de nouveau quelques baisers sur sa face. « On a jamais passé toute une nuit ensemble, ça pourrait être sympa ! » dit-elle finalement. Après tout, elle n’avait pas prévenu ses parents et son époux était bien trop occupé pour contrôler ce qu’elle faisait. « On pourrait faire la grasse mat avant, prendre le petit déjeuner sur la route ! » elle eut en l’espace de quelques secondes d’être en couple avec Jason avant de se rappeler la précarité de leur situation. « Enfin, pour le moment je suis loin d’être fatiguée tu sais… Il en faut beaucoup plus pour m’épuiser » passant ses jambes sur lui. « On pourrait recommencer, encore et encore… rattraper le temps perdu ! » dit-elle d’une voix charmeuse voulant elle aussi profiter de son blond.

 


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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Mer 4 Avr 2018 - 21:25


Son coeur s'est emballé à la seconde même où sa question a traversé ses lèvres. C'est une tension douloureuse qu'il ressent, dans l'attente de sa réponse qui semble tarder à venir. Tout semble si simple dans l'esprit du blond. Il ne s'embarrasse pas de toutes ces questions, toutes ces conséquences qui semblent tarauder son amante. Et c'est finalement ce qu'elle lui reproche. Il accueille ses mots dans un sourire un peu penaud. Pour une fois il ne s'en vexe pas. C'est la vérité après tout. Lui même en est terriblement conscient et il ne s'en est pas rendu compte avant qu'il ne se questionne à son tour. Non il ne parvient pas à se mettre à sa place. Parce qu'il n'a rien à perdre. Depuis des années maintenant, il n'a plus rien. Ni femme, ni enfant. Il se raccroche à ce simulacre de relation qu'il entretient avec Louise ou même avec Danny. Parce qu'il n'a rien d'autre au final. Sa soeur reste dans son coeur, en permenance, mais ce n'est pas la même chose. Cette femme, cet enfant, sont son espoir, de ça il est certain. Alors il a tendance à occulter le reste, pour simplement se concentrer là dessus. « J'peux pas faire ça Lou. Si j'laisse les choses se faire, j'verrais jamais Danny. J'te verrais jamais. Faut qu'j'pousse le destin. » Il soupire néanmoins. Il comprend le point de vue de la mère de famille. C'est difficile pour elle de voir le verre plein. Tout comme il est difficile pour lui de voir le verre vide. « Mais okay. On ira à ton rythme. J'garde juste mon job chez toi. Jusqu'à ce que ton mari m'vire... Parce que j'me fais pas d'illusions, j'vaispas rester longtemps, il peut autant m'piffrer que j'peux l'piffrer. Autant dire pas beaucoup. » Il hausse les épaules, comme si cette information n'avait aucune importance, avant de l'observer se balader dans sa chambre.


A la porte, le chien gratte, souffle dessous et réclame à entrer dans un couinement attristé. Cela fait sourire le grand blond, qui adore réellement cette boule de poil. Néanmoins il décide de le laisser en dehors de la pièce pour l'instant, pour revenir poser son attention sur la brune. Il fixe le doigt qu'elle dépose sur le livre de Shakespeare, conscient qu'elle va comprendre son erreur précédente. Bien sûr qu'il est beaucoup plus cultivé qu'il ne le montre. Bien sûr qu'il connaît le dramaturge anglais et qu'il l'adore même, pour avoir nommer son chien après lui. Seulement il ne fait aucune remarque, se contentant de refermer ses bras autour d'elle quand elle revient près de lui. Il lâche un petit rire face à sa remarque sur sa fatigue et finir par renchérir. « Bien sûr que j'veux qu'tu restes. Comme tu dis, on a jamais passé autant de temps juste nous deux. T'avais toujours peur que Benett rentre plus tôt. Comme t'étais jamais v'nu chez moi avant. Et... on va faire en sorte que tu m'réclames d'autres nuits comme ça. » Il lui fait un clin d'oeil taquin, avant de finalement se redresser pour l'embrasser. Ses lèvres lui ont tant manqué qu'il les savoure sans s'en lasser. Avant de proposer dans un sourire. « J'ai quelques idées... sympas qu'on pourrait mettre en pratique dans la douche... » Son sourire ne fond pas, il profite du moment. S'il ne doit avoir qu'une seule nuit... Autant en profiter.

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Re: Sorry seems to be the hardest word (Jason)
Ven 6 Avr 2018 - 18:19


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Jusque là, Louise faisait preuve de beaucoup de légérté avec son amant. Les instants qu’ils avaient pu passer ensemble par le passé lui manquer et le fait de pouvoir de nouveau profiter de lui la rendait heureuse. Il y avait pourtant encore bon nombre de non-dits entre eux et leur problémes étaient loin d’être réglé. Ce qu’elle avait fait par le passé était grave au point que dans son for intérieur elle se demandait comment il avait trouvé le courage de lui pardonner. Ceci étant, elle préféra garder ce sujet pour elle, n’ayant aucune envie de devoir se justifier de nouveau sur ce qu’elle avait fait. À cet instant, il était ni question de Benett ni des enfants et encore moins de Danny malgré le blond essayait tant bien que mal de ramener le sujet sur la table. Dans ses bras, elle avait l’impression de revivre, elle se mettait à glousser pour rien. Elle fut reconforter de voir qu’il était prêt à se mettre à sa place, bien qu’elle avait conscience de trop lui en demander. Elle n’avait d’autre choix que de le faire attendre mais elle était dorénavant prête à de son côté à franchir le pas. « Oh t’exagères, il n'a rien contre toi ! » Benett détestait le jardinier, à vrai dire il ne pouvait le sentir et Dieu sait pourquoi. À croire que son époux avait un sixiéme sens qui l’avait mis en garde contre le beau blond. Elle avait beau atténué ses propos, quand il s’agissait de Jason, Benett lui sentait que quelque chose clochait avec leur jardinier. Si elle avait elle aussi été virulente à son égard, le soir même elle était revenue sur ses paroles lorsqu’elle s’était retrouvée seule avec son époux. Ce n’était peut-être pas une bonne idée que ses deux hommes soient ennemis. Elle eut un petit sourire compatissant lorsqu’elle entendit les pleurs du chien à l’extérieur de la chambre, puis elle échangea un petit rire avec Jason. Il était hors de question de le faire entrer, pas maintenant. Elle eut un grand sourire lorsque son soupirant lui avoua qu’il voulait qu’elle reste. Aussitôt elle s’approcha de lui, fourrant son nez dans son coup pour mieux inspirer son odeur. « C’est sympa chez toi aussi, enfin ça manque de déco mais j’aime bien. » dit elle avant de venir finalement se blottir dans ses bras. Avec Jason, elle n’avait pas besoin de faire semblant, elle se sentait elle même. Elle avait souvent cette sensation de se perdre dans son rôle de parfaite ménagère. À force de vouloir faire plaisir à ses proches, elle avait fini par s’effacer. Tandis que lorsqu’elle était avec son amant, elle n’avait pas peur de dire ou de faire ce qu’elle voulait. Il avait cette faculté sur elle de la rendre plus vraie qu’elle ne l’était. Il faisait tomber tout ces masques pour n’être finalement que Louise Bertolucci.

 


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