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 We fucking belong togther [Julius]

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gare à la crise de la quarantaine
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We fucking belong togther [Julius]
Jeu 30 Avr 2020 - 18:07


JULIUS & AMALIA

WE FUCKING BELONG TOGETHER !



Avec tout l'élan du poids de son corps humide de sueur, Amalia donna un ultime coup de poing dans le sac de frappe qui se balançait dans un coin de son salon, avant de l'enlacer et laisser son front reposer sur le cuire frais, essoufflée. Ses pensées volèrent immédiatement vers Julius, faisant fermer les yeux à la militaire qui soupira profondément. Il ne la quittait jamais. Où qu'elle aille et quoiqu'elle fasse, cet homme était partout, constamment. Il ne lui laissait jamais aucun répits et pourtant, comme elle aurait souhaité que ce soit le cas ! Il ne voulait plus la voir il avait été très clair et elle faisait de son mieux pour s'y résoudre mais chaque fois qu'elle se laissait aller à songer à lui un peu trop longtemps, ses idées déviaient et lui montaient des scénarios qu'elle était incapable d'accepter ; Julius avec une autre femme. Julius heureux ailleurs. Julius étreignant un corps qui n'était pas le sien. Putain rien qu'en y pensant là, elle donna un nouveau violent coup de poing dans le sac qui tourna plusieurs fois sur-lui même, avant qu'elle n'y retrouve sa position initiale.
Bordel ça la foutait tellement furax toutes ces éventualités qui n'étaient en réalité qu'une panoplie de futurs possibles qui l'insupportait tellement qu'elle était capable de lui faire retourner totalement son appartement  dans des excès de rages incontrôlables ! Du coup comme elle en avait sa claque de ranger son loft et balayer les objets brisés, elle s'était acheté ce sac de frappe et putain c'était le meilleur investissement de sa vie ! Elle y passait des heures et des heures chaque jour, parfois même la nuit lorsque les yeux fiévreux de Julius la réveillait au cœur de ses rêves qui en général n'avaient rien de très chastes...
Son corps était si en manque de lui ! Son odeur, ses baisers, ses caresses... Putain ce qu'elle aurait donné pour le sentir contre elle. En elle. Elle avait l'impression d'être une addict privée de sa drogue... Ça faisait mal tant c'était agonisant de le vouloir à ce point sans pouvoir assouvir son désir. Son besoin...

Amalia était en nage et malgré les bandages de protection à ses phalanges, la jeune femme sentait ses articulations douloureuses à force des coups portés avec une répétition acharnée, particulièrement sur sa main droite qui portait encore les fils des sutures faites par Inaé.
La militaire se détourna et vira les bandes à l'aide de ses dents, avant de les ré enrouler et les ranger pour le prochain usage qui serait sans doute incessamment sous peu... Elle s'essuya avec sa serviette qu'elle laissa pendre autour de son cou puis fila boire un coup avant de plonger sa main dans son congelo. Bordel ce que ça faisait du bien... Si sa meilleure amie la voyait faire ça, elle se prendrait sans doute une sacré remontrance mais cogner un sac rempli de sable était tout ce qu'elle avait trouvé pour canaliser sa colère autant que son chagrin et se défouler sans avoir à finir dans un bar, un ring de MMA ou au lit avec un type lambda....
Pourquoi... elle n'en avait aucune idée. Sur le principe elle aurait pu puisqu'après tout, Julius ne voulait plus d'elle dans sa vie. Donc elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait. Si elle voulait s'envoyer la terre entière ça ne le concernait plus. Il n'avait pas son mot à dire. Pourtant Amalia sans trop comprendre pourquoi ne pouvait plus se résoudre à faire ça. Elle n'en avait même plus envie, ce qui était d'autant plus déstabilisant pour elle... Elle préférait cent fois être ici seule chez elle avec elle même et sa douleur à malmener ce sac.
Mais... d'une certaine façon la première fois aussi... elle pouvait faire ce qu'elle voulait non ? Elle pensait que le militaire ne voulait pas d'elle. Elle était saoule, énervée par la lettre de l'Armée prolongeant sa mise à pieds, dévastée par le fait d'avoir perdu Julius, blessée par son match de MMA... alors oui elle s'était laissée allée dans les bras de Guillaume mais uniquement parce que Julius l'avait repoussé ! Ou du moins elle pensait qu'il l'avait fait...

Putain tout ça était si compliqué... Grâce à sa conversation avec Inaé, Amalia comprenait pourquoi Julius avait réagi comme il l'avait fait. Si la situation avait été inversée elle l'aurait probablement tué mais... pourquoi est-ce qu'il ne lui avait pas dit plus tôt ce qu'il éprouvait ! Elle avait tellement essayé de lui dire et lui faire comprendre à quel point il était important pour elle lors de leur dispute après l'incendie. Pourquoi est-ce qu'il n'avait fait que se focaliser sur sa jambe plutôt que de lui dire ce qu'il lui avait dit à l'hôpital suite à son accident... Elle était certaine que les choses se seraient passées différemment alors... Et maintenant à cause de tout ça, parce qu'elle n'avait pas sur dire les mots qu'elle ressentait de toutes les fibres de son être, parce qu'il n'avait pas été capable de les lire ou les lui avouer lui-même, elle l'avait perdu pour toujours... Définitivement... Les mots étaient sortis de sa propre bouche et la hantait chaque jour depuis...
Il l'avait tellement blessé. Personne ne l'aimait avait-il dit... Elle ramenait tout au sexe... C'était vraiment ainsi qu'il la voyait...? Elle était si simple que ça à cerner à ses yeux ? Elle n'était qu'une espèce de nympho insensible ? Bon sang il y avait tellement plus en elle... Amalia avait toujours vécu en esprit libre dans un corps libre oui mais la vie l'avait faite ainsi. Grandir sans mère pour avoir un exemple de ce que l'amour entre deux être pouvait être, perdre son père... Elle portait des cicatrices qui avaient fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui et oui, le sexe avait souvent été sa réponse à tout mais comment pouvait-il le lui reprocher quand lui-même en avait tant profité ?
Jamais de sa vie la militaire ne s'était retrouvée à devoir se remettre en question... A devoir se juger pour ce qu'elle était... Est-ce qu'elle était si anormale que Julius semblait le penser à faire ce qu'elle faisait...? Bien des gens s'étonnaient souvent de son mode de vie si déluré et du fait qu'elle se comportait généralement plus en homme qu'un homme en ce qui concernait l'amour et le sexe...

- Putain !

Dans un nouveau geste d'humeur, Amalia sortit son poing du freezer et en claqua la porte avant de filer brûler son derme sous la douche dont elle laissa longtemps l'eau couler sur son corps résilié, ses mains appuyées contre le mur bras tendus et sa tête baissé. Elle espérerait que cette pluie factice nettoierait ses suffocations de sa peau et les engloutirait dans le trou sans fond du siphon sous ses pieds, mais elle savait pertinemment que ce souhait était vain. Si l'eau avait du l'aider en quoique ce soit elle s'y serait déjà noyée depuis longtemps.
Renversant sa tête en arrière, Lili crispa ses doigts dans ses cheveux qui caressaient ses fesses de leur poids avant de quitter la cabine et s'envelopper dans une serviette. Elle alla se laisser choir sur son lit, son regard rivé au plafond. Aimer Julius, c'était comme une maladie et son remède à la fois. Julius c'était la fièvre. C'était avoir du mal à respirer. C'était des palpitations et un besoin viscéral de le respirer. Elle ne se sentait complète que lorsqu'il était là et au malheureuse lorsqu'il ne l'était pas... Et le remède faisait mal... Il faisait bien plus mal que les symptômes parce qu'il signifiait se livrer à sa plus grande peur ; l'aimer pleinement. Inconditionnellement. Lui donner chaque parcelle d'elle comme elle l'avait fait une fois dans sa vie et risquer qu'on le lui arrache... Elle avait cru voir mourir Julius une fois, elle ne le supporterait pas une seconde. Sans Logan contre qui se battre, elle se serait probablement détruite. Car sans ça elle aurait sombré comme elle l'avait fait pour son père. Quelque part son enfer avant été son salut...
Aimer était dur pour Amalia qui était traumatisée par la perte du premier homme de sa vie. Pourtant malgré ça, malgré ses résolutions et ses propres règles, elle avait remis son cœur entre les mains de Julius Jaeger et résultat fort de ses convictions à lui, de son jugement, il l'avait lassé tombé avant de l'écraser de tout son poids histoire d'être sur qu'il ne battrait plus jamais...
Elle n'était pas comme lui... Si seulement il avait voulu l'écouter, la laisser essayer de lui expliquer. Si il avait essayé de comprendre...

Mais au fond y avait-il réellement quelque chose à comprendre ? Lili était en plein doute. Inaé lui avait assuré qu'elle pouvait changer et être la femme d'un seul homme, qu'elle était persuadée qu'il y avait plus en la brune que ce qu'elle semblait croire. Mais Amalia elle, n'en était pas si sure... Elle s'était détournée d'un mec l'autre jour au bar oui, elle l'avait repoussé après l'avoir pourtant entraîné, mais était-ce une réussite d'une fois ou de toujours ? Elle n'en avait pas la moindre foutue idée... Elle ne ressentait plus l'envie d'aller baiser avec quelqu'un depuis sa dispute avec Julius. Elle ne ressentait plus l'envie de baiser du tout d'ailleurs... Avec personne. Personne à part lui... Mais et si ça changeait ? Si elle faisait une erreur un jour ? Même si elle parvenait à recoller les morceaux, alors ça recommencerait. Parce qu'elle n'était pas infaillible. Parce qu'elle était imparfaite. Tellement imparfaite. Julius était si droit, si dans le contrôle toujours. Amalia elle avait un esprit beaucoup plus impulsif... Elle avait peur d'elle-même. De ce qu'elle pourrait faire et entrainer si elle venait à faire un faux pas un jour... C'était tellement de pression pour elle. Elle aimait Julius oui mais si il lui pardonnait et qu'elle faisait tout foirer ? Elle voudrait être capable de lui promettre qu'elle ne ferait plus jamais ça pour le voir revenir entre ses bras, qu'elle ne le tromperait jamais et elle le penserait. Intentionnellement jamais elle n'irait voir ailleurs parce qu'il n'y avait pas d'autre homme dans les bras de qui elle se sentait la plus épanouie ! C'était lui qu'elle voulait. Elle le voulait plus que tout au monde. Depuis leurs retrouvailles elle avait réalisé qu'à part cette fameuse nuit avec Guillaume, elle ne s'était retrouvée dans le lit d'aucun autre homme... Mais si... si il avait raison et que même si ils étaient ensemble, suite à une dispute ou quoique ce soit d'autre, elle fautait sans le vouloir...?

Matt, fraîchement débarqué par surprise ne voulait rien entendre de tout ça. Il comprenait ses craintes, savait ses traumatisme et sa peur viscérale liée à la perte de l'homme qui l'avait fait naître et qu'elle répercutait sur Julius, mais pour autant son avis rejoignait celui d'Inaé. Il la connaissait. Il l'avait vu tomber amoureuse du Major à Djibouti. Il avait vu l'amour écore au cœur de la guerre même si à l'époque elle avait clamé que ce n'était que du sexe. Il connaissait sa meilleure amie par cœur et du premier regard entre elle et Julius Jaeger, ça n'avait jamais été qu'une histoire de sexe...
Matt croyait tout autant qu'Inaé qu'Amalia craignait des choses qui n'avaient pas lieu d'être. Il avait visiblement bien plus confiance en elle qu'elle n'en avait elle-même et lui disait chaque jour que plutôt que de maltraiter ce pauvre sac de frappe, elle devrait essayer d'aller le voir et lui parler.

- Pfff lui parler pour dire quoi...

La jeune femme se releva et décida sur un coup de tête de ranger son placard histoire de faire de la place pour celles de Matt qui pour le moment restaient entassées entre son sac de voyage et le plancher de la chambre.  
Julius était têtu et connu pour être un homme ne revenant pas sur ses décisions... Si il avait décidé qu'ils n'avaient rien à faire ensemble et qu'ils ne devaient plus se revoir, il s'y tiendrait et il n'y avait pas grand chose qu'elle pouvait y faire...
La jeune femme chassa le voile de larmes qui menaçaient de couler et vira ses fringues sur son lit afin de les ranger différemment. Ca aurait le mérite de lui changer les idées et lorsque Matt reviendrait de chez sa mère, il aurait des étagères libres. Elle se surprit à plier plutôt que de pousser pour que ça rentre... La vache elle allait vraiment mal, se dit-elle.
Puis soudain, elle sortit de sous ses jeans son uniforme... Son treillis... Ses doigts se crispèrent dessus et elle tomba assise sur son matelas, à le regarder. Ce pantalon, c'était celui qu'elle portait le jour de son arrivée au camp à Djibouti... C'était celui qu'elle portait le jour où elle avait vu Julius pour la première fois et ironie, celui qu'elle portait également le jour où il en était parti...
C'est alors que les mots du Major lui revinrent : "Je suis amoureux d'Amalia Rankin le soldat que j'ai rencontré, la fille qui osait me faire face mais qui savait quand se taire !"
Amalia déglutit et sans trop savoir pourquoi, se précipita dans son autre placard où elle fit tout voler jusqu'à mettre la main sur sa veste. Elle rangerait plus tard ! Peut-être. Sans doute... Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine alors qu'elle se plaçait devant le miroir, l'uniforme face à elle. Est-ce qu'elle était devenue folle tout à coup de penser à ce à quoi elle était en train de penser ?

- J'ai jamais su quand me taire... souffla-t-elle. J'ai jamais su quand me taire espèce de bourrique !

Quant au soldat qu'il avait rencontré et qui osait lui faire face, elle n'avait jamais cessé de l'être... Il avait raison elle avait changé d'une certaine façon. Comment aurait-il pu ne être autrement avec tout ce qu'elle avait enduré après son rapatriement ? Mais pour autant elle demeurait la même et il était temps qu'elle le lui prouve, autant qu'elle se le prouve à elle-même.
Julius la voyait forte.
Inaé la voyait forte.
Matt la voyait forte.
A son tour d'y croire putain ! De la merde qu'elle allait laisser tomber sans dire ce qu'elle avait à dire ! Ni une ni deux, Amalia enfila son uniforme puis descendit par sa perche de pompier pour aller mettre ses rangers et enfourcher sa moto en direction de l'appartement de Julius. Face à son immeuble, elle leva son regard vers ses fenêtres et déglutit. Elle ignorait comment ça allait se passer mais au moins, elle aurait plaidé sa cause. Ensuite Julius déciderait de la suite mais elle, n'aurait rien à regretter.
Rien d'autre que lui...

Amalia inspira un grand coup afin de se donner du courage et entra. Elle prit les escalier le temps de se préparer à le voir. Il ne fallait pas qu'elle se laisse troubler par son visage ni par ses émotions de se retrouver à nouveau face à lui après tous ces jours sans le voir. Elle ne devait pas se démonter et aller au bout de ce qu'elle avait décidé. Elle ne lui laisserait pas le choix !
Face à sa porte, la jeune femme n'hésita pas. Elle frappa fort et plusieurs fois, déterminée. Comme il mettait trop de temps à son goût, elle recommença et lorsque la porte s'entrebâilla sur la haute silhouette de Julius, un instant elle se trouva le souffle coupé, ramenée comme à chaque fois au premier jour où elle avait croisé ces yeux et eu l'impression que la terre s'était soudain mise à tourner à l'envers. Putain qu'il était beau... Elle le regarda comme si le temps venait de s'arrêter. Elle face à lui, lui face à elle, rien d'autre n'existait plus et elle n'avait qu'une envie, fondre contre son corps et s'engloutir de lui...
Pourtant lorsqu'il ouvrit la bouche pour parler, Amalia le coupa :

- Non s'il te plait tu me laisses dire ce que j'ai à dire et tu ne me coupes pas sinon je vais pas y arriver. Laisse-moi aller jusqu'au bout.

La militaire entra et se posta face à lui :

- Cette fois je n'te demanderai pas la permission de parler librement. Je vais juste le faire car non Julius, j'ai jamais su quand me taire et certainement pas face à toi.

Bordel c'était vachement plus dur que ce qu'elle aurait cru ! Elle avait l'impression que son cœur allait sortir de sa poitrine tant il cognait fort ! Sa cage thoracique allait finir par lâcher aucun corps humain normalement constitué ne pouvait supporter ça !  

- Je suis pas d'accord avec toi ! Quand tu dis qu'on n'est pas bon l'un pour l'autre ! Je... Ecoute je sais que ça t'a blessé Ju mais crois moi quand je te dis que c'était pas ce que je voulais ! Ça ne voulait rien dire !

Elle le lui avait déjà dit, mais ça ne faisait pas de mal de le lui répéter...

- Je suis pas comme toi. Pour toi c'est facile et normal de ne pas s'envoyer en l'air avec la première personne venue, pour moi ça a toujours été l'inverse... J'ai toujours traité mes émotions par le sexe que ce soit la colère, la tristesse, la douleur... Et avec toi après notre dispute, j'avais les trois... J'étais paumée tu venais de me briser autant mes espoirs que mon cœur !

Elle avait pleuré devant lui putain ! Pas à chaudes larmes, mais elle avait pleuré ! Elle qui contenait toujours tout s'était craquelée sous les yeux du Major avant de finir éparses entre les bras d'Inaé qui l'avait ramassé à la petite cuillère cette nuit là.

- Je suis partie à Berlin pour oublier, pour fuir tout ça ! J'avais pas prévu de tomber sur Guillaume et encore moins de baiser avec lui ! Mais j'avais mal autant physiquement qu'émotionnellement, j'étais saoule, j'étais brisée je pensais que tu voulais pas de moi... Ou du mois pas comme moi je voulais de toi. Après l'incendie je t'ai dit que... J'ai essayé de te dire à quel point je tenais à toi, à quel point je ne pouvais pas vivre sans toi et toi tout ce que tu avais à la bouche c'était le fait que j'avais parlé de ta jambe ! J'ai cru que tu me repoussais et... j'ai fait ce que je fais toujours dans des moments pareils mais uniquement parce que Guillaume était là !

Si ça n'avait pas été le cas, elle ne serait pas sortie à la recherche d'un mec elle en était certaine et le réalisait alors qu'elle le disait...

- A ce moment là ça me paraissait être ma seule terre sèche dans la tempête Ju... Le seul repère qu'il me restait au milieu de tout ce foutoir... C'était ce que je connaissais et quelque part me rassurait... Je sais que c'est dur à concevoir pour toi mais... Pour moi avant toi c'était tout aussi dur de concevoir mon cantonner à un seul homme !

Julius brisait toutes ses règles et convictions est-ce qu'il le réalisait au moins ? A quel point il chamboulait sa vie et tout ce en quoi elle avait cru jusqu'alors ?

- S'il te plait est-ce que tu peux arrêter de me juger deux secondes pour ce que j'ai fait et accepter le fait qu'on est différent sur ce point là ? Considérer que j'ai fait une erreur et rien de plus ! C'est toi que je veux ! Pas lui et pas un autre ! Guillaume a été le seul depuis que je t'ai retrouvé l'an dernier Ju ! Ça veut rien dire ça pour toi ? Y'en a pas eu d'autre ok ?!

Amalia ne s'était jamais cachée de ses "prouesses" passées auprès de lui. Elle lui avait dit assez tôt sur l'oreiller qu'elle était plus qu'active sexuellement parlant et que très loin des sentiments, ce qui l'intéressait elle par dessus tout était de voir ce qu'elle pouvait prendre comme plaisir d'un homme à un autre.
Un plaisir qu'elle n'avait jamais connu plus grand et intense qu'entre les bras de cet homme qui se tenait debout devant elle...

- Alors t'as pas le droit de me dire que je fais tout tourner autour du sexe ! Oui j'ai eu plus d'amants en une nuit que toi en une vie mais ça veut pas dire que je suis une putain d'obsédée dénuée de sentiments pour autant ! Tout tourne autour de TOI ! Et c'est parce que tout tourne autour de toi depuis Djibouti que j'en suis où j'en suis aujourd'hui putain !

Il avait fait tomber ses barrières et l'avait incité à plonger avec lui vers un inconnu qui lui faisait peur et où elle avait malgré tout accepté de le suivre... Elle s'en était tellement remise à lui. Il ne se rappelait pas ? Leur conversation à leurs retrouvailles sur le fait de baiser et faire l'amour...? Elle n'en avait jamais oublié le moindre mot...
Il lui avait fait peur ce jour là. Il lui avait demandé beaucoup et parce que c'était lui, elle le lui avait donné malgré ses craintes qui avaient manqué la consumer de l'intérieur... Faire confiance ? Se soumettre ? Se laisser dominer ? S'abandonner ? Céder le contrôle ? Ouvrir l'accès à son cœur ? A son âme...? Jamais de sa vie elle n'avait fait ça et pourtant parce qu'il le lui avait demandé, elle l'avait fait... Pour lui. Uniquement pour lui...
Mais lui que lui donnait-il en retour en dehors de ses jugements ? Qui avait prit le plus de risques entre eux ce jour là ?  

- Tu peux pas me dire que tu m'aimes et deux secondes après que tu veux plus de moi dans ta vie Julius... T'as pas le droit de me faire ça après que...

Sa voix commençait à s'érailler. Parler lui devenait difficile tant elle était prise par l'émoi.

- Je suis entrée dans ton monde... J'ai essayé de faire les choses à ta manière parce que c'était ce que tu voulais mais toi tu ne cesses de repousser le mien de tout ton être parce qu'il n'est pas ta façon d'appréhender les choses. Mais c'est ce que j'ai été pendant si longtemps Julius ! Et si tu savais à quel point c'est dur et pressurisant pour moi...

C'était le moment de lui confier ses peurs à présent... Ça n'allait pas être la partie la plus facile tant ça signifiait se mettre à nue face à lui.

- Je veux vraiment être ce que tu attends Julius mais putain ça me fout tellement la trouille ! Toi c'est ta façon d'être tu as toujours été ainsi mais pas moi ! Moi j'ai toujours... tout soigné par le sexe et j'ai toujours suivi mes pulsions quelles qu'elles soient... Je t'aime j'ai pas honte de le dire et je voudrais tellement te promettre que je ne referai pas d'erreur mais...

Si c'était le cas...?
Elle était terrorisée de la réponse qu'elle pourrait lire dans le regard du métis alors elle ne parvint pas à achever sa question.

- Je suis pas parfaite comme toi Julius je l'ai jamais été et... Non rien c'est bon j'ai terminé...

Elle se sentait mieux et en même temps, terriblement mal. Qu'est-ce qu'il allait faire ? Qu'est-ce qu'il allait dire ? Amalia inspira un grand coup, se rendant compte qu'elle avait fait quasiment tout son speech en apnée. Bordel elle était au bord de l'apoplexie !

- Mon chéri est-ce que tu... Oh bonjour !

Mon chéri ? Amalia se tourna et se retrouva nez à nez avec une femme. Elle cligna des paupières tant elle était perplexe. Euh... Non mais c'était un blague ? C'était qui ELLE ?! ET D’OÙ ELLE APPELAIT JULIUS "MON CHÉRI" ?! Oh putain comme les envies de meurtre dont elle avait parlé à Inaé commençaient à grandir en elle !

- Non mais je rêve... souffla-t-elle, comme elle n'en croyait pas ses yeux, avant de se retourner furibonde vers Julius.

Dans sa fureur, elle ne remarquait pas l'air de ressemblance qui était plus que familier, et pour cause !

- NON MAIS TU TE FOUS DE MA GUEULE ?! Tu me reproches d'être allée baiser un mec alors que toi tu te tapes déjà cette poufiasse ?! Oh lady il est pas un peu jeune pour vous franchement ?! Non tu sais quoi fais ce que tu veux mais tu prendras jamais ton pied avec elle comme avec moi Jaeger ! Bordel t'es qu'un putain d'hypocrite je veux plus te voir !

Ouais et cette fois c'était ELLE qui le disait !

- Tiens t'as qu'à garder ça tout seul ! lui fourra-t-elle une boite qu'elle avait laissé sur le pas d la porte dans les bras.

Et sur ce, elle tourna les talons pour partir.  

DANS LA BOITE :



Dernière édition par Amalia Rankin le Mer 6 Mai 2020 - 20:55, édité 1 fois
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Re: We fucking belong togther [Julius]
Sam 2 Mai 2020 - 18:16

   

     

   

We fucking belong togther  

— Amalia & Julius
Julius n’allait pas bien, autours de lui ses proches, le voyait, le savait et tenter de le faire sortir de cette spirale dans laquelle il se trouvait, la dépression rodait à nouveau autours de lui et il ne voulait pas la laisser l’atteindre mais il n’avait plus l’envie de se battre. Les sentiments avait toujours été sont point faible il les avaient laissé de côté justement pour ne pas faillir mais il c’était finalement laissé aller à ressentir et cela l’avait mener jusqu’ici dans une vie encore plus pathétique que celle qu’il possédait avant. Le brun traînait chez lui la plupart du temps, ne sortant que pour aller au travail pour le reste sa mère c’était imposé pour venir s’occuper de lui, le linges, les courses et tout ça pour le moment, alors qu’il se gérait lui-même depuis des années. Quand on frappa à sa porte le militaire pensa qu’il s’agissait d’elle et qu’il avait du laisser la clef derrière la porte alors il quitta son téléphone et son canapé pour aller jusqu’à la porte, il fut étonné de voir Amalia sur le pas de sa porte. Elle était habillé comme la première qu’il l’avait vu et au début il ne comprit pas, venait-elle lui annoncé qu’elle repartait ? Il ne pensait pas la revoir un jour après leur dernière conversation et faisait tout pour l’oublié même si cela était impossible pour le moment et la voilà planté sur le pas de sa porte. Pour une fois il pouvait le dire il était complètement dépassé et ne savait pas quoi faire ou quoi dire et finalement elle lui évita d’avoir à chercher trop longtemps car elle se mit à parler, plus que jamais. La brune avait toujours eut quelque chose à dire en sa présence mais elle ne c’était jamais livré autant qu’elle ne le faisait là.

Amalia ne se doutait sans doute pas qu’il analysait chaque mots, elle parlait, elle vidait son sac et lui tentait de tout bien comprendre, de tout analyser elle était venue ici pour quelque chose et il voulait comprendre quoi, une déclaration, un adieu, il ne savait pas et il ne voulait pas créer une nouvelle dispute parce qu’il n’avait pas saisit ce qu’elle lui disait. Le brun pourrait avoué facilement qu’il entendait ce qu’il aurait aimé entendre dès leur retrouvailles cela aurait sans doute évité une relation aussi complexe et tendue de naître entre eux mais lui-même n’avait pas été capable de s’ouvrir autant et il ne lui en tenait pas rancœur. Il savait avoir ses tords mais lors de leur dernière conversation il c’était sentit tellement trahit qu’il n’avait pas pu contenir son caractère de feu de sortir et de tire des choses qui avait rendu le tout plus tendu encore. Sur le coup il avait réellement pensé ce qu’il avait dit elle avait une façon de réagir qu’il ne comprenait pas et qui ne collait pas à sa vision des relations sur ce point ils ne pouvaient pas être d’accord ils ne voyaient pas les choses de la même façon.

Il écoutait du coup, il ne pouvait pas faire autrement après tout elle enchaînait pour vidé son sac sans doute, et se libérer il ne voulait pas l’interrompre et qu’elle se referme ils étaient pareils tout les deux ils se protégeaient fortement derrière une muraille pour ne pas souffrir et le replis défensif il connaissait bien. Seulement il n’avait pas prévu que sa mère débarque à ce moment là, il se tenait depuis plusieurs minutes debout les bras ballant dans le silence le plus complet et voilà qu’il se faisait maintenant hurler dessus avec sa mère le fixant comme un merlan frit se demandant sans doute dans quoi elle venait de mettre les pieds. Si la situation n’avait pas été aussi risible il aurait sans doute mal prit le fait d’entendre sa mère se faire parler ainsi, la maman Jaeger était sacrée pour son fils et il ne laissait personne lui manquer de respect. Mais là il se retrouvait avec un carton dans les pattes un bébé chat entouré d’une crinière de lion qui le regardait avec des yeux de l’amour, une militaire sur le point de partir et sa mère qui attendait qu’il dise quelque chose et la seule chose qu’il pu faire c’est éclater de rire avant de prendre la parole. «  Amalia, je te présente donc ma mère Joanie qui c’est clair ne me fera jamais prendre mon pied dans un lit. Maman voici Amalia la jeune femme dont je t’ai parler plusieurs fois » Si on lui avait dit que les présentations aurait lieu de cette façon il ne l’aurait sans doute jamais cru.

Julius ne pouvait pas répondre à tout ce qu’avait dit Amalia devant sa mère alors il s’approcha de celle-ci lui embrassa la joue et lui promis de venir la voir plus tard si il le pouvait ou le lendemain il devait s’occuper d’Amalia heureusement la révélation du lien de parenté entre la femme étant entré et lui l’avait fait s’arrêter, il n’aurait pas aimé avoir à lui courir après dans les escaliers ou dans la rue. «  Bien maintenant que maman est partit on revient sur ce que tu a dis avant de l’insulté de cougar libérée ? Tu n’est pas parfaite, mais je ne suis pas parfait non plus Amalia personne n’est parfait, regarde moi je ne suis pas parfait je fuis quand quelque chose peu me blesser et tu a ce pouvoir sur moi depuis qu’on c’est rencontré » C’était difficile à dire pour lui parce qu’il se sentait faible et fragile en lui disant ça et il n’appréciait pas cette état de fait mais elle avait fait un pas vers lui et il ne pouvait pas ne pas en faire un en retour.

« Je ne veux pas te faire rentré dans mon monde Amalia je n’ai jamais voulus que tu y rentre si j’avais pu choisir je serais resté le militaire qui ne s’attache a personne c’était ça mon monde, toi tu aimait t’amusé et aller à droite et à gauche prendre le plaisir à prendre sans les contrepartie moi je ne voulais rien avoir des autres pour ne pas avoir à les perdre ou a les faire souffrir en mourant mon monde Amalia c’était moi, ma mère et ma demi sœur rien de plus je connais rien a la vie a deux. Je suis pas dans ce moment de petit couple, je suis pas dans ce monde de sexe en libre service, je suis aussi paumé que toi dans tout ça je veux pas aller dans ton monde mais tu peux pas venir dans le mien non plus il est fait pour une seule personne. Si on veut que quelque chose fonctionne pour tout les deux on doit créer notre propre monde » Aucun des leur n’était fait pour une histoire plus sentimentale et plus sérieuse qui pourrait durer sur le long terme il en avait conscience mais visiblement pour elle il fallait a tout prix devenir comme lui pour pouvoir être a la hauteur mais cela n’était pas ce qu’il avait demandé.

«  J’ai besoin d’équilibre, je peux pas aller bien si tout est toujours sans dessus dessous dans ma vie ça marche pour certain pas pour moi, je te demande pas de devenir une parfaite femme au foyer et de m’attendre le soir avec un bon petit plat je sais même pas ce que je veux réellement ma vie ne tourne plus rond depuis que je suis revenu du front j’avance parce qu’on me pousse à avancé mais je ne fais pas ce qu’il me plait, ma jambe est un poids pour moi, ma vie professionnelle me déprime, mais ça allait mieux depuis quelque temps parce que t’étais là avec moi et que tu m’a fait ça, tu m’a fait tombé amoureux de toi, vouloir des trucs qui m’avait jamais traversé l’esprit et aujourd’hui t’est là, tu me fais une déclaration et m’emmène mon Simba et je me rend compte que c’est ça que je veux, nous deux capable d’échanger, de s’écouté et de se fixer des limites pour pouvoir découvrir tout ça sans avoir peur, sans se faire du mal » Amalia devait savoir ce qui le blessait et lui-même devait savoir ce qui la blessait sous peine de cumuler des non dit et des erreurs qui pouvait coûté cher, et qui avait déjà faillit les éloigné l’un de l’autre de manière définitive. «  Je veux qu’on essaye, qu’on passe des soirées devant la télé a manger n’importe quoi pour aller tout éliminé le lendemain au sport, qu’on se prenne la tête parce que je suis trop romantique et toi pas assez, qu’on s’occupe de Simba ensemble, qu’on soit ensemble réellement, pas d’autre personne juste toi et moi et tant pis si on se cri dessus, tant pis si on est pas d’accord, on se fera la gueule et on en parlera une fois calmé, si on pose des limites qui nous convienne à tout les deux et qu’on joue franc jeu on doit pouvoir être heureux tout les deux dans une relation saines, même si du coup maman Jaeger risque d’avoir du mal à t’invité à dîné » Ju avait ajouté une dose d’humour a la fin de sa phrase pour que cela soit moins sérieux et pour lui montré qu’il était disposé à faire des efforts, qu’il le voulait réellement, il se détourna un instant d’elle pour prendre son chaton contre son torse le caressant doucement. «  C’est un super cadeau je vais le chouchouter comme jamais » Il n’aurait jamais pensé avoir un animal de compagnie et n’aurait sans doute pas de lui-même misé sur un chat mais il adorait la boule de poil rousse qui se lovait contre sa main à la recherche de câlin.
   MAY


     
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Re: We fucking belong togther [Julius]
Mer 6 Mai 2020 - 23:32


JULIUS & AMALIA

WE FUCKING BELONG TOGETHER !



Elle était dans un état de nerfs pas possible ! Putain qu'elle sale enfoiré ! Valait vraiment mieux qu'elle s'en aille parce qu'elle allait le tuer ! Sérieusement ! Elle avait envie de le fracasser en lui hurlant encore et encore à quel point il était un hypocrite ! Il avait osé lui reprocher Guillaume alors que là il était en train de se taper une vieille ! Merde elle était venu avec un bébé à lui coller dans les bras putain ! Bon ok c'était un chaton mais pour elle c'était tellement symbolique déjà ! Ça voulait dire tellement ! C'était la preuve qu'elle voulait vraiment essayer. Qu'elle voulait s'engager même si ça la terrorisait. C'était la déclaration même d'à quel point elle l'aimait...
Qu'il aille se faire foutre ! Elle voulait plus entendre parler de lui ! Elle allait repartir à Berlin ou n'importe où ailleurs elle allait disparaître et il la reverrait plus jamais ! Il voulait pas qu'elle se batte ? Il voulait pas qu'elle baise ? Qu'elle se fasse du mal ?! BAH IL ALLAIT PAS ÊTRE DÉÇU ! Et elle allait commencer par se taper Matt dès qu'elle serait rentrée chez elle !
Ah non merde il était pas là...
BAH TANT PIS ELLE ALLAIT BIEN TROUVER UN MEC QUELQUE PART DANS LA RUE ! PUUUUTAIIIIIIIIIN ! "Mon chéri" Non mais elle lui en foutrait des "mon chéri" ! Sérieusement comment il pouvait lui faire un coup pareil ?! Elle avait envie de l'exploser ! Elle explosait elle-même ! Ou plutôt elle implosait... Car si elle s'écoutait là tout de suite, elle lui en aurait collé une avant de dézinguer la vieille et retourner totalement son palier ! Elle aurait été capable de cramer l'immeuble pour ce qu'elle en savait ! Non tout Hambourg tiens ! La planète entière même tant qu'à faire ! Et NON elle exagérait pas !
Bon sang ce qu'elle avait mal au cœur et pourtant, ce qu'elle avait envie de hurler ! Elle état en rage et en même temps elle souffrait à s'effondrer parterre... Mais elle lui ferait pas ce plaisir. Elle lui donnerait pas cette satisfaction ni ce pouvoir sur elle. Non d'abord elle allait sortir d'ici et ensuite... ensuite advienne que pourra... Elle s'en cognait. Plus rien n'avait d'importance ni de sens. Sa tête bouillonnait elle avait l'impression de devenir folle. Tout allait trop vite. Tout était trop fort... Elle été totalement déboussolée. La terre venait de s'ouvrir sous ses pieds et de l'engloutir. Elle coulait. Elle coulait et elle nageait ! Elle nageait vers le fond. La surface lui faisait trop mal. Elle préférant l'obscurité du fond. Elle était dans un tel état que là tout de suite, elle même prête à filer chez Stark pour lui donner ce qu'il voulait et enfin repartir sur le terrain... Elle aurait encore au moins ça...
Putain que le fond du trou faisait mal une fois heurté... Elle y tremblais, étendue telle une poupée désarticulée... Dire qu'elle se pensait en miettes, il fallait croire qu'il lui restait des morceaux à anéantir que Julius n'avait pas encore piétiné... Qu'il se rassure, il venait de terminer le job avec brio. Repos soldat... Mission accomplie si c'était celle que tu t'étais fixée... songea-t-elle cyniquement en tournant les talons.

Mais face à l'escalier, elle s'arrêta net. Peinant à croire ses oreilles, la militaire fit volte face doucement pour se retrouver face à un Julius hilare. Elle se décomposa littéralement avant de sentir ses limites exploser. Il se foutait d'elle là c'était pas possible autrement ! Il n'était pas sérieux ! El avait le CULOT de rire ?! Ca l'amusait ?! Ok cette fois ça allait être un bain de sang. Amalia serra ses poings et marcha droit vers lui avec la ferme intention de lui sauter à la gorge et l'exterminer ! Il allait voir ce qu'il allait voir !

- Amalia, je te présente donc ma mère Joanie qui c'est clair ne me fera jamais prendre mon pied dans un lit.

Euh... Hein ?
Aussi séchée que si elle venait de se prendre un seau d'eau glacée sur la tête, la jeune femme ouvrit sa bouche à en gober les mouches et laissa son regard perturbé aller de Joanie à Julius, puis de Julius à Joanie.
Sa mère ? C'était sa mère ? Putain mais oui évidemment que c'était sa mère ! Merde comment elle l'avait pas vu direct ? Ils se ressemblaient à mort ! Han la vache la honte ! Elle ne savait plus où se mettre ! Elle voulait disparaître !

- Maman, voici Amalia la jeune femme dont je t'ai parlé plusieurs fois.

Se sentant aussi conne qu'il était possible de se sentir dans pareille situation, Amalia leva sottement sa main, comme guidée par un fil invisible au dessus de sa tête :

- Euh... bonjour...

PUTAIN ! PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIIIIIIIIIIIIIIIIIN !
Lorsque Julius s'approcha de sa mère pour lui dire qu'ils se verraient plus tard, la militaire se retourna et pressa ses mains dans ses cheveux en pestant entre ses dents, dévorée par la panique.
Idiote idiote idiote idote ! Bordel de merde elle venait d'insulter la mère de Julius ! Elle venait clairement de sous entendre qu'elle était une espèce de nympho lubrique ! Y'avait pas un bouton marche arrière quelque part ? Comment elle pourrait se représenter devant elle après ça ? Déjà que les mères en temps normal ça la stressait mais alors là elle était clairement au level au dessus de la flippe en ce qui concernait le cliché de la belle mère !
Joanie partie, Amalia rentra dans l'appartement et jura encore. Elle se serait foutu des claques putain ! Elle devait s'excuser il fallait qu'elle dise à Julius qu'elle était désolée et qu'à l'évidence elle ne le pensait pas ! Enfin si mais elle croyait qu'il se la tapait... Si elle avait su que c'était sa mère, jamais elle n'aurait dit des trucs pareils !
Matt allait tellement se foutre de sa tronche quand elle allait lui raconter ça...

- Ju je...!
- Bien maintenant que maman est partie on revient sur ce que tu a dis avant de l’insulter de couguar libérée ?


Amalia plongea sa tête entre ses mains et renvoya sa tignasse en arrière. Elle lui avait dit qu'elle était pas douée avec les mères ! Elle l'avait prévenu !
Enfin là quand même elle venait de se surpasser...

- Je suis désolée j'ai cru qu'elle était... enfin que tu...

Rolala le dire à voix haute la faisait se sentir plus nulle encore ! Mais elle oublia plus ou moins son embarras lorsque Julius se rapprocha d'elle. Sa peau s'électrisa instantanément, comme si elle mourrait d'envie de se porter vers lui.

- Tu n’est pas parfaite, mais je ne suis pas parfait non plus Amalia personne n’est parfait, regarde moi je ne suis pas parfait je fuis quand quelque chose peut me blesser et tu as ce pouvoir sur moi depuis qu’on s’est rencontré.

La jeune femme releva son regard vers lui, prise de court par cette confession qui la bouleversait. Elle, elle avait du pouvoir sur lui ? Mais c'était lui pourtant qui avait chamboulé son existence toute entière depuis le premier jour... Et jamais de sa vie elle n'avait voulu le blesser il l'avait pas compris depuis le temps ? Elle n'avait pas été assez claire lorsqu'elle l'avait incendié parce qu'il avait mit sa vie en danger pour elle ? Et pas qu'une fois qui plus est ! C'était lui qui avait l'horrible pouvoir de la blesser. Lui qui l'avait déjà tant fait en prenant sur sa conscience de se mettre en danger pour elle. C'était Julius qui faisait peser un poids énorme sur ses épaules à être constamment prêt à se sacrifier pour elle ! Un poids qu'elle n'arrivait pas à porter ! Il la rendait malade !
Il avait tout pouvoir sur elle... Non l'inverse...

- [...]Je suis pas dans ce monde de petit couple, je suis pas dans ce monde de sexe en libre service, je suis aussi paumé que toi dans tout ça je veux pas aller dans ton monde mais tu peux pas venir dans le mien non plus il est fait pour une seule personne.

Lili déglutit péniblement et détourna son visage afin de masquer les larmes qui commençaient à border ses yeux clairs. Elle avait le cœur au bord des lèvres et son estomac noué autant que sa gorge.
Est-ce qu'il était en train de la rejeter à nouveau...? Pitié non pas encore... Elle pouvait pas... Elle pourrait pas... Elle ne s'était pas attendue à grand chose en venait ici, elle avait juste voulu dire à Julius ses quatre vérités mais à présent qu'elle était face à lui, elle se rendait compte qu'elle était finalement venu avec bien plus d'espoir qu'elle n'avait bien voulu se l'avouer.
Étaient-ils en train de s'envoler...? Elle en était effrayée. Elle ne supporterait pas ça une fois de plus... Pourtant, elle ne pouvait pas le forcer. Elle avait essayé... Elle avait tout dit... Si il ne voulait pas d'elle après tout ça, il ne voulait pas d'elle... C'était ainsi et elle devait l'accepter même si putain ça la tuait. Malgré ça, malgré sa douleur, elle s'efforça de faire comme si elle comprenait quand elle voulait juste mourir... Amalia hocha la tête et marcha vers la porte. C'était fini donc. Pour de bon.

- Si on veut que quelque chose fonctionne pour tout les deux on doit créer notre propre monde.
- Qu... Quoi...?


Elle était totalement larguée là pour le coup. Elle avait peur de comprendre. Elle était comme prise dans un tourbillon étrange qui passait son temps à la porté de nord en sur et d'est en ouest. Il l'écartelait entre ses doutes et ses certitudes... Tout se mélangeait et se mêlait mais Amalia ne survivrait pas à une autre fausse joie. Il fallait que Julius soit clair là fini les énigmes et les devinettes elle n'en pouvait plus son cœur n'arrivait plus à suivre avec touts ces montages russes !

- Tu veux dire quoi...?

Elle devait l'entendre. Elle en avait besoin. Amalia avait beau être une femme extrêmement confiante et sur d'elle à en intimider les plus téméraires en temps normal, en ce qui concernait Julius Jaeger les vérités s'inversaient... Il avait ce pouvoir sur elle. Il la rendait vulnérable te incertaine...
Elle l'écouta se confier à elle, lui dire qu'il n'attendait pas d'elle qu'elle l'attende le soir à la maison en mode femme au foyer avec un bon petit plat tout prêt et putain heureusement si il tenait autant à son estomac qu'à sa vie... ! Elle l'écouter lui dire à quel point sa vie lui était pesante et douloureuse depuis son accident... La culpabilité vint instantanément choir sur ses propres épaules alors que ses souvenirs de ce jour fatidique revinrent l'assaillir... Elle ferma ses yeux un instant pour contenir son élan de révulsion et contenir a douleur. Elle ne se remettrait jamais de cette vision de lui secoué face à elle par l'impacte des balles qui lui étaient destinées, avant qu'il ne s'écroule à ses pieds. Ils en avaient déjà parlé oui, mais il n'en demeurait pas moins qu'Amalia ne digérait toujours pas ce que Julius avait fait pour elle... Il avait fait son choix tout seul elle le savait mais il l'avait mise dans une position impossible en faisait ça... Impossible et insupportable...
Elle se sentait triste et mal pour lui. Amalia pouvait porter sa propre souffrance, mais celle de Julius lui était intolérable. Elle lui faisait bien plus mal que ses propres blessures. Alors lorsqu'il lui redit ces mots magiques, qu'il lui redit qu'il était tombé amoureux d'elle, que c'était ça qu'il voulaient ; eux deux ainsi, elle ne put s'empêcher de  laisser un rire nerveux lui échapper malgré les larmes qui roulaient sur ses joues et qu'elle s'empressa d'essuyer. Ce qu'il lui décrivait, c'était la vie dont elle rêvait. Avec lui...

- Arrête... gémit-elle horrifiée en cachant sa tête contre son torse lorsqu'il évoqua à nouveau sa mère. Elle va me détester après ça... Je t'avais dit que j'étais pas douée avec les mères !

Visiblement fier de son trait d'humour qui n'était ABSOLUMENT pas drôle, Julius posa le carton et prit le chaton contre lui. Amalia préférait clairement les chiens mais elle avait craqué face à cette bouille. Elle le grattouilla entre les oreilles en manquant fondre lorsqu'elle l'entendit miauler de la façon la plus adorable du monde.
Par contre fallait pas déconner mais mignon ou pas, Julius était à elle alors sorry not sorry minou, elle avait la priorité ! Elle se lova contre Julius et inspira son odeur profondément qui agit sur elle tel un baume apaisant instantané.
Malgré le moment calme, son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine tant elle avait eu peur de le perdre encore et cette fois, pour toujours... Mais lentement, ses battements s'apaisaient et s'accordaient à ceux de Julius. Ils retrouvaient leur unisson. Le moment était parfait. Gorgé d'une plénitude parfait. Pourtant Amalia devait lui dire... Pour être certaine... Elle devait aller au bout de ce qu'elle avait commencé, surtout après ce que Julius venait de lui déclarer.

- Je... y'a pas que ça Ju... Mon père quand il est mort à mes 18 ans je me suis fermée à tout le monde. J'ai toujours été très libérée vis à vis de mon corps et de la sexualité mais après qu'il soit parti je... j'ai plus voulu jamais avoir un autre homme dans ma vie. Ça fait trop mal ! Et toi t'es arrivé ! J'ai vraiment voulu me persuader que t'étais qu'une passade, qu'un caprice et j'ai peut-être réussi un temps pour me préserver sauf que... Je t'ai vu te jeter entre moi et les balles et j'ai compris que t'étais tellement plus que ça. Quand je t'ai vu tomber...

Amalia pinça ses lèvres et cessa de parler. Elle n'y arrivait pas. Elle n'avait jamais pu faire face à ce souvenir et elle n'y arriverait probablement jamais. Il la bouleversait toujours autant et hantait encore certaine de ses vies. Julius avait eu un aperçu de l'état dans lequel elle pouvait se mettre pour lui, mais jamais, jamais il n'aurait conscience de l'ampleur de ce qu'elle avait ressenti ce jour là. Elle avait été totalement dévastée. Réduite à néant en une fraction de seconde. Être séparée de Julius, elle pouvait arriver à gérer. C'était douloureux, ça la mettait à l'agonie, mais elle pouvait y survivre. En revanche le voir mourir, ça elle n'y survivrait pas...
Au fond ils n'étaient pas si différents sur ce point là. Julius s'était muré dans sa chasteté pour éviter de souffrir et avoir à blesser les autres si il venait à disparaître, elle s'était interdit tout sentiment et attachement pour ne pas avoir à endurer la perte d'un autre être cher... Un parfait combo qui s'était heurté violemment...

- J'ai peur Julius et putain c'est dur pour moi de te dire ça mais je suis terrorisée à l'idée de faire un faux pas qui te ferait t'éloigner de moi... Tu sais comment je suis ! A toujours agir avant de réfléchir et à plutôt demander pardon que la permission ! Et si jamais suite à une dispute avec toi je merde ? Je le veux pas ! s'empressa-t-elle de lui repréciser. Mais si ça arrive ? Si je... si je me perds un instant ?

Elle n'osait pas dire la phrase à voix haute alors elle espérait qu'il comprendrait. Elle était tétanisée à l'idée de faire un faux pas. Elle était toujours si impulsive ! Amalia c'était le feu de dieu et ses colères étaient comme elle ; sans filtre. Si jamais elle perdait le contrôle un jour et finissait par s'envoyer un autre mec que Julius...? Il semblait lui faire confiance. Tout le monde semblait lui faire confiance mais putain elle, elle ne croyait pas du tout en elle...


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Re: We fucking belong togther [Julius]
Jeu 4 Juin 2020 - 17:42

   

     

   

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— Amalia & Julius
Julius était donc présentement mort de rire dans l’entrée de son salon regardant sa mère puis le dos d’Amalia jusqu’à ce que celle-ci se retourne pour le voir et qu’elle entende ce qu’il avait à lui dire lui aussi, le visage qu’elle eut en entendant que la femme qui venait d’arrivé n’était pas une conquête quelconque mais sa mère valut son pesant d’or et ne fit que rendre son rire encore plus présent. Bon sang jamais personne ne lui avait dit que les présentations mère petite amie était aussi drôle, même si techniquement Amalia n’était pas sa petite amie, quoi qu’avec la déclaration qu’elle avait faite il pouvait peut-être comprendre qu’elle l’était pour le moment il n’était pas sur de ce point qu’il éclaircirait plus tard, il voulait quand même pas se montré en spectacle devant sa mère, celle-ci bien curieuse aurait sans doute adoré en savoir plus, elle n’avait pas eut tout les détails mais il devait discuté sérieusement avec Amalia. Déjà elle avait de la chance d’être elle parce qu’il n’aurait pas aussi bien prit qu’on parle à sa mère de cette façon si on était une personne de passage dans sa vie. Bon elle avait au moins l’avantage de paraître réellement embêtée de son comportement elle qui craignait de voir sa mère un jour avait terriblement mit les pieds dans le plat pour la première prise de contact, cela allait resté dans les annales. « Tu sais que tu a de la chance d’être toi, n’importe qui d’autre ayant parler à ma mère ainsi ne serait pas sortie indemne de cet appartement, au moins là on peut dire qu’elle se souviendra de toi, et que tu te souviendra d’elle » Ce genre d’incident ne devrait plus arrivé mais il ne voulut pas s’éternisé dessus non plus il devait réagir à ce que lui avait dit Amalia avant d’oublié des morceaux et de l’énervé pour ne pas avoir prit en compte telle ou telle paroles qu’elle avait prononcé. Pour une fois il voulait bien faire et pour se faire il devait réfléchir à comment tourné ses idées pour qu’elle ne soit pas prise de travers un exercice périlleux pour lui.

Alors il se confia totalement pour la première fois depuis qu’il la connaissait il déballa réellement tout ce qu’il avait sur le cœur, le fait qu’ils soit tout les deux différent et que pour le moment le monde de l’un comme de l’autre ne convenait pas pour pouvoir créer un eux, Julius était trop solidaire, trop fermé sans tout il avait apprit à être solide tout seul, ne compté que sur un nombre limité de personne faisant pour la plupart partie de sa famille, Amalia avait pour habitude d’agir comme elle le voulait sur l’instant sans réfléchir au conséquence. Autant dire que le mélange des deux n’était pas compatible et qu’ils allaient devoir trouvé un nouveau terrain ou construire quelque chose qui convenait au deux partie et ou tout les deux ferait des effort pour changer ce qui n’était pas acceptable de l’autre côté. Cela ne se ferait sans doute pas en un jour très clairement ils devaient apprendre a dialoguer ensemble plus souvent pour évité les clash qui leur faisait mal.

Julius ne savait pas si elle comprenait tout parfaitement, il tentait d’être clair mais c’était un peu compliqué parce qu’il n’était pas habitué à devoir se livrer comme ça, et il n’était pas rodé non plus à la réflexion qui venait avec une relation sentimentale, être amoureux de quelqu’un cela changeait quand même beaucoup de chose dans sa perception de la relation. Autant il n’aurait pas fait d’effort pour une personne pour laquelle il éprouvait seulement un petit attachement autant pour Amalia il était prêt à mettre de l’eau dans son vin et à reconnaître certaine chose, il était bourru il ne le nierait pas il l’était encore plus depuis son retour ici, son accident si on pouvait l’appeler ainsi avait eut un impact sur sa vie qui l’avait rendu encore plus difficile à approcher, il fuyait les gens, refusait de s’attacher de nouveau ayant peur de ce qu’il avait été capable de faire même si il ne le regrettait pas un seul instant, il n’aurait pas pu imaginé Malia a sa place il l’aurait sans doute encore moins bien prit.

« Je veux qu’on essaye, mais tout les deux réellement » Parce qu’ils n’avaient jamais réellement tenté quoi que se soit ils c’étaient laisser pousser par la vie choisissant la facilité de l’appel du corps plutôt que de chercher à se lié sentimentalement parlant ce qui aurait peut-être aider à rendre le tout moins explosif et aurait évité de ce retrouvé dans cette situation ou tout avait faillit éclater pour de bon. Pour terminé son monologue de réponse il fit un peu d’humour sur sa mère et la façon dont la rencontre c’était produite il voulait détendre un peu l’atmosphère qui était chargé en émotion et un peu trop sérieuse sans doute pour leur personne.

« Crois moi ma mère ne déteste pas comme ça, elle sera sans doute un peu réservée la prochaine fois que vous vous verrez mais rien de bien dramatique tu n’ira pas au bûcher tout de suite » Le militaire écouta les peurs d’Amalia, il ne pouvait pas dire qu’il les comprenait parce qu’il n’avait pas eut son parcours de vie et sa façon de géré les choses mais il savait qu’ils ne pourraient jamais rien construire de solide si elle vivait dans la peur d’une possible faute il fallait qu’elle arrive à mettre ça de côté pour profité du présent, l’avenir il n’avait aucune certitude et aucun pouvoir dessus il ne pouvait pas la rassuré là-dessus, peut-être que cela arriverait, il ne le souhaitait pas mais c’était une possibilité, mais peut-être que cela n’arriverait jamais, ou que cela soit lui qui merde d’une façon ou d’une autre rien n’était figé le temps leur montrerait la suite de leur histoire quoi qu’il arrive ils devaient croire en eux tout simplement. « Je ne peux pas te dire que cela n’arrivera pas, je ne sais pas de quoi demain sera fait tu sais, mais on ne pourra rien construire sur de la peur il faut croire en toi, croire en nous pour qu’on puisse laisser l’avenir se dessiné, si jamais cela vint à arrivé cela arrivera pour une raison, la vie nous guide sur notre chemin quoi qu’il arrive si on doit être ensemble jusqu’à notre mort on le sera on saura, on baissera peut-être les bras et on fera peut-être des erreurs mais sans se battre on est perdu d’avance » Il voulait croire en ça, au fait que tout ce qui était arrivé n’était pas sans raison, que le destin, le karma ou il ne savait quoi avait décidé qu’ils étaient fait pour être ensemble.

   MAY


     
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Re: We fucking belong togther [Julius]
Jeu 2 Juil 2020 - 21:52


JULIUS & AMALIA

WE FUCKING BELONG TOGETHER !



Amalia avait toujours fait en sorte de rester loin de l'amour et de tout ce qu'il représentait. Ca l'effrayait d'aimer. Ca l'effrayait d'être aimée... Aimer c'était risquer souffrir comme elle avait souffert lorsqu'elle avait perdu l'homme qu'elle avait le plus chéri au monde ; son père. Ca avait manqué la détruire totalement. Durant plus d'un an elle s'était enfermée en elle et raccrochée à sa douleur qu'elle n'avait pas voulu laisser s'en aller. Elle s'y était agrippée de toutes les fibres de son être et se l'était infligée à chaque seconde de chaque heure parce qu'elle la rassurait. Elle était tout ce qui la liait encore à son père. Ressentir toute cette douleur lui donnait l'impression de l'avoir encore près d'elle. Elle refusait de ne plus avoir mal parce qu'elle avait peur de l'oublier ou que de là où il était il pense qu'elle ne l'aimait pas assez. Amalia ne s'était pas autorisée à relever la tête et à aller mieux parce qu'elle s'était dit qu'ainsi, tant qu'elle portait son deuil et sa douleur, elle l'honorait et lui disait chaque jour combien elle l'aimait et combien il lui manquait. Elle se mutilait l'âme pour l'y encrer et se brisait le cœur pour l'y garder... Tant qu'elle avait mal, son père ne la quittait pas. Tant qu'elle sombrait dans sa dépression et son autodestruction, elle le gardait avec elle. Parce que chaque note de souffrance qui lui donnait envie de hurler lui rappelait tout ce qu'il avait été. Le degré de douleur lui disait constamment l'ampleur de l'amour qu'ils avaient partagé. Qu'elle lui avait voué... Le pleurer, c'était continuer de l'aimer.
Sans son grand père pour l'engager dans l'armée et la forcer à sortir de son autodestruction, elle ignorait où elle en serait aujourd'hui... Elle lui en avait voulu au début de la forcer à aller là bas quand elle avait toujours eu du mal avec l'autorité ! Elle l'avait hait de l'envoyer dans cet endroit où elle avait du concentrer ses pensées sur autre chose que son père décédé. Elle l'avait maudit lorsque pour la première fois elle avait sourit et rit...
Elle en avait pleuré toute la soirée dissimulée dans les sanitaires, tiraillée entre la vie qui tentait de reprendre ses droits elle et son chagrin qu'elle ne voulait pas laisser s'en aller de peur de trahir le souvenir de celui qu'elle avait tant aimé...

Mais le temps autant que l'amitié en la personne de Matt avaient fait son office sur elle et Amalia avait fini par se relever et se retrouver. Pour autant elle avait fait un pacte avec elle-même ; plus jamais elle n'aimerait et plus jamais elle ne laisserait personne s'approcher à ce point de son cœur. Et elle s'y était tenue. Jamais en dehors d'Oliver Rosenthal, Amalia n'avait eu de relation sérieuse dans laquelle elle s'était impliquée et elle avait décidé d'un commun accord de rompre avec lui lorsque leur histoire avait commencé à ressembler à quelque chose d'un peu trop concret. L'amour, donner son cœur et tout son être à quelqu'un c'était proscrit et jusque là, ça lui avait plutôt très bien réussi.
La militaire n'avait pas grandi dans cet univers de papa et maman amoureux. Son père, son grand père et tout le personnel du ranch avait été aux petits soins pour elle dès son plus jeune âge et jamais la jeune femme n'avait manqué de rien et encore moins d'amour. Mais sans doute l'absence de cette image de couple avait contribué à ce qu'elle était devenue. Amalia n'avait jamais été le genre d'adolescente rêvant au prince charmant pas plus qu'elle n'avait déjà fantasmé sur un garçon au point de ne plus en dormir la nuit ou rougir en le croisant dans les couloirs sans oser l'aborder. Elle avait grandi en garçon manqué et en femme assumée.

Jusqu'à Julius Jaeger... Il balayait toute l'assurance qu'elle avait toujours eu et pour la première fois, plus que d'aimer elle avait peur d'être aimée... D'être aimée par lui. Parce qu'elle était impulsive. Parce qu'elle était imparfaite. Parce qu'elle ne s'était jamais souciée de ce que son comportement ou ses choix pouvaient faire sur tous ces mecs de quelques jours ou d'une nuit qui avait visité son lit mais que face à lui elle se retrouvait tétanisée à l'idée de faire la moindre erreur qui la ferait le perdre. Ce ne serait pas la première fois que ça arriverait après tout...  
Même si jusqu'à présent toutes les erreurs qu'elle avait faite avec lui avaient été dues au manque de communication de Julius. Amalia avait été si certaine qu'il ne pouvait pas l'aimer qu'elle avait décuplé au centuple le moindre signal qu'il lui avait envoyé. Et à cause de ça elle avait totalement vrillé... Elle s'était égarée et elle avait une trouille bleue de recommencer ! Elle avait vu sa réaction lorsqu'il avait apprit pour Guillaume... A cause de ça elle se retrouvait ici habillée comme au premier jour à trembler comme une feuille à le supplier de ne pas tout briser entre eux et de bien vouloir la croire lorsqu'elle disait s'être égarée à cause du chagrin qu'il lui avait causé !

Amalia avait peur. Elle venait de dire à Julius tout ce qu'elle avait sur le cœur, tout ce qu'elle portait en elle depuis le premier jour pour lui, tout ce qu'il lui avait fait vivre sans en avoir conscience, elle avait déposé son cœur et ses vérités à ses pieds et était totalement vulnérable face à lui.
Mais elle demeurait terrorisée par la suite... Par l'idée de tout faire foirer si véritablement il acceptait d'essayer de se lancer dans une véritable relation avec elle. Putain elle n'avait jamais fait ça de sa vie ! Il était évident pour elle que si ça se passait mal, ce serait forcément de sa faute et elle ne se le pardonnerait jamais si c'était le cas !
Elle ne cessait d'avoir cette pensée qui la hantait ; et si ils se disputaient et qu'elle fautait ? Elle exécrait l'idée de se retrouver dans d'autres bras que les siens ce qui était plus que déstabilisant et en même temps extrêmement confortant pour elle mais si jamais son passé la rattrapait ? Si jamais elle faisait un faux pas parce qu'elle était en colère ou saoule ou les deux...? Il ne lui pardonnerait pas deux fois !

Elle était si différente de lui ! Elle était le vent, sauvage et impétueux quand Julius était la terre, immuable et constante... Toujours en contrôle de tout. Il avait ses exigences toujours bien définies quand elle était un électron libre qui se laissait porter par ses impulsions. Elle n'avait jamais vécu comme lui le faisait... Et si elle n'était pas celle qu'il lui fallait...? Si il se rendait compte en la voyant plus souvent qu'elle n'était pas convenable pour lui...?
Rien que l'idée lui nouait le ventre à en vomir ! Putain elle était si incertaine ! Ca ne lui ressemblait pas d'être ainsi elle qui avait toujours été une femme assurée et affirmée ! Elle se sentait perdue face à Julius qui pourtant semblait lui dire qu'il la voulait bel et bien dans sa vie et plus encore ! Il lui disait ce qu'elle voulait entendre depuis des années et pourtant elle sa nature qui la talonnait et la faisait douter... Elle lui susurrait son poison en lui disant qu'elle allait devoir refouler sa nature pour lui plaire et lui correspondre.
Non c'était faux ! Sa nature était désormais d'être avec Julius ! Rien que lui ! Elle ne voulait pas des autres elle le lui avait dit et c'était la vérité même si elle s'était oubliée dans les bras d'un autre une fois ! Rien qu'une fois putain depuis qu'ils s'étaient retrouvés ! Elle était bonne pour lui... Elle était faite pour lui... Elle voulait tellement lui correspondre... Elle ne supportait pas l'idée d'une autre femme avec lui ! Il était à elle ! Il était sa raison d'être ! Le fait que son cœur qui cognait à son oreille soit en parfait harmonie avec les échos du sien le lui prouvait encore... C'était comme si ils partageaient le même... Comme si ils étaient deux moitiés d'un tout...
Mais si elle foutait tout en l'air malgré tout...?

- Je ne peux pas te dire que cela n'arrivera pas, je ne sais pas de quoi demain sera fait tu sais, mais on ne pourra rien construire sur de la peur il faut croire en toi, croire en nous pour qu'on puisse laisser l'avenir se dessiner.

La jeune femme releva son visage vers lui, une expression étrange accroché à son regard. Julius était toujours brutalement honnête. C'était une des choses qu'elle aimait chez lui mais pour une fois... elle aurait aimé qu'il lui mente. Qu'il la réconforte en lui disant que ça n'arriverait jamais parce qu'il avait confiance en elle. Il fallait absolument qu'il croit en elle pour eux deux...

- Si jamais cela vient à arriver cela arrivera pour une raison. La vie nous guide sur notre chemin quoiqu'il arrive. Si on doit être ensemble jusqu'à notre mort on le sera. On baissera peut-être les bras et on fera peut-être des erreurs mais sans se battre on est perdu d'avance.

Amalia déglutit et baissa ses yeux sur le chaton qui jouait avec les poils de sa cagoule de lion, perdu dans le bras musclé de Julius qui le tenait. Sale profiteur vantard !
C'était facile pour le Major de dire ça... Si "cela" venait à arriver, ce serait sûrement sa faute à elle ! Là était tout le problème... La militaire en avait douloureusement conscience. Leur perte viendrait d'elle. Il ne pouvait pas en être autrement. Julius n'avait jamais eu d'aventure et elle avait été son premier "plan cul" même si ils avaient clairement dévié de cette trame au fil des nuits, voir même des jours où ils s'étaient retrouvé en catimini sur le camp ! Elle ne voyait pas comment cela pourrait changer à présent. Alors que elle... même si elle n'avait eu personne concrètement parlant depuis cette fameuse saint valentin avec lui, était clairement la plus à même à merder dans l'équation.
Elle croyait en lui. Elle croyait en eux. Mais elle ne croyait clairement pas en elle... Amalia avait toujours l'air de déborder de confiance en elle et c'était sans doute le cas. Elle avait toujours eu ce courage et cette audace qui la caractérisaient tant mais lorsqu'il en venait à Julius, elle marchait dans le brouillard. Elle craignait de faire mal les choses et ce plus encore depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus... Elle avait peur que ça recommence. Elle ne pourrait pas revivre ça.
Perdre une personne chère à son cœur était une chose. La mort le prenait et l'arrachait. C'était la fatalité et il n'y avait rien qui pouvait parer à ça. Mais cette fois là, Julius avait choisi de la laisser. Il avait prit la décision de partir et de faire se séparer leurs chemins et c'était pire que tout que de vivre en sachant que c'était sa volonté de ne plus être avec elle... Ca l'avait presque rendu folle...

- Je veux me battre pour toi... Je le fais...

Putain sinon elle serait pas là habillée de son treillis militaire à lui révéler tout ce qu'elle lui avait révélé ! Jamais elle ne s'était mise aussi à nue face à quelqu'un ! Pas même Matt... Pas même Inaé... parce que même si elle leur vouait une confiance sans borne et se confiait à eux sans relâche, elle voulait malgré tout constamment les protéger et les préserver. Chacun à sa façon l'avait déjà vu au plus mal mais Amalia s'était toujours arrangée pour ne pas toujours leur montrer la véritable profondeur de ses blessures ou la noirceur de ses tourments.
Julius lui, l'avait toute entière face à lui...
Pour autant il ne la touchait pas. Elle était lovée contre lui depuis plusieurs minutes et il ne l'enlaçait pas. Amalia se sentit orpheline de lui. Abandonnée. Elle avait la sensation d'être en chute libre et que privée de ses ailes, elle tombait du ciel éprise d'une sensation qui lui glaçait le sang. En général Julius ne pouvait pas s'empêcher de la toucher. Elle était désemparée et inquiète. Ensevelie par les doutes et les questionnements. C'était horrible putain ! C'était ça que traversaient les ados dont elle se moquait au bahut plus jeune ?! Sea culpa du fond du cœur à toutes celles qu'elle avait traité de pleureuses ridicules ! Si elle avait su à l'époque !
Fuck you bitch of karma !

- J'ai juste peur de finir par te décevoir... de tout faire foirer et que tu choisisses de partir à nouveau...

Elle était légèrement beaucoup traumatisée par leur précédente entrevue et de plus, elle avait un autre secret pour lui. Un dernier... Celui concernant Logan et les circonstances de sa mise à pieds... Elle n'était pas prête à le lui dévoiler et pour cause, elle était encore traumatisée par sa réaction lorsqu'il avait apprit pour Guillaume... Elle ne pouvait pas risquer le voir s'en aller encore ! Elle avait conscience que c'était égoïste mais elle s'efforçait de croire qu'elle faisait aussi ça avant tout pour lui. Stark était son ami. Son frère d'armes... Elle savait qu'ils avaient une amitié solide. Elle ne voulait pas attendre de découvrir quel parti Julius choisirait de prendre... Après tout elle avait déjà eu un aperçu de ce qu'il pensait du fait qu'elle ait frappé son supérieur hiérarchique... Elle-même n'en était d'ailleurs pas très fière. Elle aurait du tenir ! Elle aurait du être plus forte que ça ! Plus forte que lui !

Pas habituée à baisser les yeux, la jeune femme les détourna néanmoins afin de dissimuler son tourment à Julius. Amalia frotta nerveusement ses bras délaissés par l'étreinte de l'homme qu'elle aimait et dont elle se languissait tant. Elle n'avait jamais été plus femme qu'en cet instant malgré sa tenue masculine, son absence de maquillage, de dentelle ou de bijou... Elle n'avait que son cœur en émoi suspendu dans le vide.  

- Je veux être avec toi et en même temps j'ai peur de ne plus être avec toi...

Elle ne serait jamais capable de lui dire ce qu'elle avait ressenti lorsqu'il l'avait quitté. A quel point ça l'avait démoli et brisé. A quel point ça l'avait marqué. Elle avait cru leur histoire terminée à jamais.
Pourtant dès leur premier baiser sans encore le savoir, de leur amour elle avait juré et lui avait promis...



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Re: We fucking belong togther [Julius]
Jeu 16 Juil 2020 - 22:15

   

     

   

We fucking belong togther  

— Amalia & Julius
Julius avait vidé son sac cela lui avait fait du bien il se sentait libéré et heureux. Il voulait maintenant rassuré Amalia qui semblait encore douté d’elle-même, parce qu’elle avait peur sans doute de ce lancé là-dedans c’était une nouveauté pour elle comme pour lui et vu qu’elle avait déjà fait une grosse bourde elle était prise de plus d’insécurité. Julius savait avoir la stabilité nécessaire pour pouvoir former un couple avec quelqu’un il devait simplement travaillé sur la communication qui n’était pas son point fort du tout, tellement il avait lutter pendant des années pour tout garder en lui et protégé les gens autours de lui de ce que pouvait comporter de mauvais la vie d’un militaire. Il allait devoir apprendre à parler, Amalia allait devoir apprendre à resté fidèle et à changé sa façon de réagir face à une situation énervante, de plus gros point et il comprenait donc que tout ceci soit plus bouleversant pour elle que pour lui. Mais il croyait en eux, et pour lui si ils faisant des effort conjointement ils seraient capable de réussir à créer un bel équilibre et une belle histoire qui allait durer longtemps. Soit il était trop confiant soit elle était trop pessimiste. En tout cas il avait tenté de l’apaisé du mieux qu’il le pouvait son nouveau bébé chat dans ses bras, maintenant il avait besoin d’elle, encore plus près de lui qu’elle ne l’était déjà et il n’osait pas.

Il posa Simba sur le canapé pour pouvoir avoir les mains libre et il les posa sur le dos de la jeune femme, il caressa le dit dos, faisant de léger cercle dans un premier temps avant de passer doucement sa main sous la veste militaire de la jeune femme, cela faisait tout drôle de la voir ainsi habillé. Durant un moment il ferma les yeux, se remémorant sa rencontre avec la jeune femme sur la base militaire qui avait abrité leur ébat, dans une sorte d’attraction bien trop grand pour lutter. A l’époque il était lui aussi un vaillant soldat, désormais il n’était plus qu’un esprit bloqué dans un corps inadapté à son boulot et c’était dur à vivre, il aurait tellement aimé remonté le temps et pouvoir revenir à l’époque où il avait pris Amalia contre la toile de tente. Sa main sur sa peau nue était calme, elle était douce et délicate mais son cœur lui battait la chamade d’anticipation parce qu’il savait que cela n’allait pas être longtemps calme entre eux cela n’avait jamais été calme longtemps.

Il savait que le tempérament de la jeune femme allait finir par ressortir sous ses attentions alors il remonta l’une de ses mains pour attraper la jeune femme à la nuque pour écraser ses lèvres contre les siennes, il voulait qu’elle ressente, qu’elle vive ce qu’il y avait entre eux, ainsi elle comprendrait que quelque chose d’aussi fort était forcément fait pour durer même si cela avait été compliqué pour eux d’en arrivé là. Son baisé était demandeur, il appelait Amalia à être elle-même, à le pousser dans une sauvagerie qui faisait tomber le masque qui était en place depuis trop longtemps, il n’y avait qu’avec elle qu’il était cet homme, et qu’il appréciait l’être.

«  Ne réfléchit plus, vit »

C’était la seule chose qu’il pouvait rajouté avant de saisir la jeune femme sous les fesses pour la porter et l’avoir contre lui. Ju avait encore assez de force dans ses jambes pour ce genre de chose et il comptait bien en profité, il embrassa de nouveau la brunette lui laissant le loisir de réagir a ce qu’il était entrain de faire.
Lui aussi ne savait pas de quoi demain serait fait et Amalia lui briserait peut-être le cœur mais il savait aussi qu’il ne c’était jamais sentit aussi vivant que dans ses bras, contre ses lèvres, elle lui avait apprit ce qu’était réellement le fait de vivre et il ne voulait plus se privé de cette sensation qui lui donnait l’impression d’être léger comme tout et de pouvoir tout affronté.

«  Je te veux putain Malia, je veux que tu cris mon nom debout ici »

Elle lui avait fait ça bon sang il fallait qu’elle s’en rende compte.

Le militaire ne savait pas l’exprimer il ne savait pas le transmettre avec des mots, il n’arrivait pas à définir l’impact qu’elle avait eut sur lui. C’était au dessus de ses capacité du moment de pouvoir le dire mais il tentait de le lui montré avec ses lèvres et l’intensité qu’il mettait, avec ses mains qui parcourait ses fesses pour la soutenir mais tout en la caressant avec envie, avec désespoir aussi parce qu’il était devenu dépendant de ça, d’elle, d’eux, elle lui était devenue vitale et elle n’en avait même pas conscience. Il avait tenté durant cette grosse dispute de la sortir totalement de sa tête, de se guérir de cette addiction qu’il avait mais rien n’y faisait elle était en lui, encré dans sa peau d’une façon invisible, sournoise et pourtant bien présente. Julius ne pouvait qu’espérer qu’elle saisisse ce qu’il tentait de lui transmettre qu’elle y soit sensible de manière à laisser la peur qu’elle ressentait s’éteindre pour que la flemme qui la caractérisait habituellement revienne à l’assaut et ne le transforme en bête sauvage.


   MAY


     
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Re: We fucking belong togther [Julius]
Jeu 6 Aoû 2020 - 22:38


JULIUS & AMALIA

WE FUCKING BELONG TOGETHER !



Avec Julius, Amalia expérimentait les déboires d'adolescente qu'elle n'avait jamais eu... Elle expérimentait le premier amour... Le seul, l'unique, le vrai, celui qu'on est persuadé durera toujours. A 15 ans il bouleversait mais à 35, il dévastait...

Elle aurait préféré qu'il lui hurle dessus voir même qu'il la frappe. Bref qu'il fasse quelque chose. Parce que se blottir contre lui et qu'il ne la touche pas en retour, qu'il n'enroule pas ses bras autour de son corps en demande de son étreinte, c'était le pire sentiment du monde.
Elle était à nue devant lui, elle venait de se dévoiler comme jamais elle ne l'avait fait et pourtant, il persistait à rester "loin" d'elle. Il était comme l'eau filant entre ses doigts. Il était si près et pourtant il lui paraissait terriblement hors d'atteinte et ça la tuait parce que jamais il ne lui avait fait ressentir un truc pareil. Elle était totalement perdue et désemparée.
Qu'ils se disputent étaient une chose. Mais qu'il refuse d'établir le moindre contact avec elle... qu'il refuse de lui donner le câlin qu'elle réclamait et dont elle avait atrocement besoin, ça la déchirait. Amalia n'était pas habituée à ce qu'on refuse de la touchée. A ce qu'on soit récalcitrant à poser ses mains d'homme sur elle. Et particulièrement venant de Julius Jaeger... Il était cruel putain. Est-ce qu'il voyait l'effet que ça lui faisait ? Les coups de poignard que lui étaient chacun des souffles qu'elle inspirait ? Les questions sans réponses que renvoyaient ses yeux clairs complètement désorientés ? Jamais de sa vie elle ne s'était sentie si vulnérable et fragile. Elle était forte, elle l'avait toujours été mais là elle se sentait ciller. Se fissurer. Elle voulait qu'il la touche ! Elle avait besoin qu'il la touche ! Qu'il lui montre qu'il était encore là ! Les mots ne lui suffisaient plus elle avait besoin de sa peau... De sa peau contre la sienne et de son cœur contre le sien. Tout ça, tout ce qui venait de se passer et tout ce dont ils venaient de discuter la terrorisait et elle avait terriblement besoin de lui à présent pour la ramener vers ce qu'elle connaissait... Vers eux...
Amalia était tiraillée entre son soulagement de pouvoir écrire enfin une véritable histoire avec Julius à présent que tout - ou presque... - était mis à plat et sa peur de tout faire foirer. Elle était si différente de lui ! Elle avait une façon si différente de gérer ses émotions ! Elle était colérique et impulsive. Elle avait besoin qu'il lui rappelle à quel point il était le seul pour elle. A quel point son corps et la moindre parcelle de son être ne désirait que lui. Parce que lorsqu'ils étaient ensemble, qu'importe à quel point le monde pouvait être chaotique, il trouvait un nouvel équilibre. Ils avaient réussi à s'aimer au milieu de la guerre. Ils devraient pouvoir réussir où il y avait la paix.
Mais Julius devait la rassurer. Pour une fois elle acceptait d'être guidée et rassurée... Pour une fois elle acceptait d'être effrayée et elle le reconnaissait ce qui venait d'elle était irréel. Amalia ne montrait jamais ses failles et encore moins ses peurs. Tout ça, tout ce qui se profilait la rendait heureuse autant que ça la terrorisait car elle ne se faisait pas confiance. Inaé croyait en son histoire, Matt aussi, Julius lui-même également et elle le voulait également car bordel de merde personne, personne jamais n'aimerait plus cet homme qu'elle. Mais elle savait également qu'elle ne se relèverait pas de perdre Julius une nouvelle fois...

Debout au milieu de son salon, à quelques pas de lui, Amalia frottait ses bras et tordait ses doigts. Elle avait tout dit elle n'avait plus rien d'autre en elle que son amour pour cet homme et pourtant ce sentiment d'abandon qu'il laissait planer au dessus d'elle en s'évertuant à ne pas la prendre dans ses bras. Ses yeux clairs demeurèrent rivés vers la fenêtre alors qu'elle essayait tant bien que mal de contenir ses émotions qui menaçaient d'imploser et de venir tracer leur sillon humide sur ses joues. Elle crispa ses poings autant que sa mâchoire, s'évertuant à vouloir garder sa dignité et à ne pas lui montrer à quel point elle était ébranlée même si la tension qui émanait de tout son corps ne devait certainement pas le tromper. Il la connaissait après tout... Mieux que personne...
Toujours détournée de lui, la jeune femme perçut pourtant son mouvement. Le miaulement du chaton lui indiqua que Julius venait de le poser et lorsqu'il se rapprocha d'elle, elle inspira profondément. Elle resta figée, impassible. Elle dressait son armure pour ne pas s'écrouler mais lorsqu'il la toucha, chaque pierre en tomba et elle le regarda.
Un violent frisson la secoua comme si son corps venait de reprendre vie au contact de son aimé qui la caressait doucement, dessinant de légers cercles le long de son dos. Elle en ferma ses yeux soupira de soulagement autant que de bien être. Il glissa sous son vêtement et sa peau s'enflamma. Amalia se colla à lui et attrapa le tissu de son tee shit comme si il était la chose la plus importante au monde. Ils renouaient... Sous ses paumes elle sentait son cœur battre à tout rompre et contraster merveilleusement avec la lenteur de ses mouvements contre ses reins. Le moment était aussi doux qu'intense mais c'était tout eux ça... Elle inspira son odeur et crispa un peu plus ses doigts contre son torse. Elle le voulait. Maintenant ! Tout de suite ! Elle avait besoin de lui ! Elle voulait le sentir partout sur elle et en elle ! A la seconde où il l'avait touché il avait allumé le brasier et les étincelles se faisaient désormais flamme. Elle grandissait et à l'instant où il agrippa sa nuque pour l'amener à ses lèvres, elle s'y jeta d'elle-même comme elle l'avait ce premier jour. Cette première fois. Lors de leur première nuit... Elle se scella à sa bouche et lui volait ses souffles autant qu'il lui prenait les siens pour un baiser possessif et terriblement exigeant. Elle lui demandait des rappels et des promesses dans ce baiser. Et il les lui donnait à les lui en marquer l'âme au fer rouge.

- Ne réfléchis plus, vis... lui dit-elle.

Haletante, la jeune femme le dévisagea une seconde puis se hissa à lui au moment où il passait ses mains sous ses fesses pour la porter. Il avait raison elle devait cesser de réfléchir. Elle n'avait pas envie de réfléchir de toute façon ! Elle le voulait lui ! Elle aurait pu hurler tant elle le voulait entre ses cuisses ! Elle n'avait qu'une envie, c'était qu'il la prenne ! Sauvagement. Passionnément !

- Je te veux putain Malia.

Oh bordel ces mots ! Ces mots qui étaient capable de la foutre dans tous ses états et qui l'excitaient comme jamais juste parce qu'ils venaient de lui !

- Prends-moi Ju' ! Maintenant !

Sa voix était impérieuse et suppliante ! Parce que merde elle allait devenir hystérique si il ne le faisait pas tout de suite ! Son envie de lui était si intense qu'elle en était presque douloureuse. Amalia retira son tee shirt au militaire et retourna l'embrasser en le serrant contre elle comme jamais encore elle ne l'avait fait, comme si elle avait voulu se fondre en lui autant qu'il allait se fondre en elle.

- Je veux que tu cries mon nom debout ici.

L'amour du jeu lui revint à présent que le stress était envolé. Le souffle court, elle lui mordilla la lèvre, provocante, puis lui sourit avant de donner un petit coup de bassin espiègle.

- Fais moi crier... le défia-t-elle avant d'enfoncer le clou de la provocation. Si tu sais encore comment faire...

Elle n'était pas du genre à faire des démonstrations sonores pour le plaisir d'en faire et il le savait. A lui de la faire hurler ! Bon sang ça faisait combien de temps...? Qu'ils n'avaient pas fait l'amour tous les deux...? Bien trop.
Amalia retira sa veste militaire, se retrouvant seins nus contre lui, ses plaques militaires pour seul bijou tombant le long de sa poitrine au galbe parfait.
Elle agrippa ses cheveux - parce que oui, maintenant il avait des cheveux !! - et le força à la regarder :

- Cette fois t'as interdiction de me faire l'amour.

Pas ce soir. Pas maintenant. Il ne lui ferait pas le coup de la saint valentin ! Elle était à des années lumières de vouloir de la tendresses là tout de suite putain ! Elle bouillonnait ! Elle avait tellement chaud et elle se sentait tellement moite entre ses cuisses qu'elle se demandait comment elle n'avait pas déjà imploser !

- Je veux que tu me baises comme on l'a fait cette nuit là. Et je veux pas que tu sois doux... Reçu soldat ?!

Elle voulait ressentir toute la force de ce qu'il y avait entre eux. Elle voulait qu'il l'embrasse, qu'il l'agrippe, l'empoigne, qu'il la morde, la griffe même si il le voulait elle s'en cognait ! Elle le voulait partout à la fois ! Elle voulait le souvenir de lui sur chaque parcelle de sa peau et qu'il la prenne absolument partout où leur frénésie charnelle les mènerait.

Ils s'étaient déjà dit je t'aime. Ils se le rediraient plus tard.
Là ils avaient d'autres choses à se dire et aucun mot n'était nécessaire pour ça !




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Re: We fucking belong togther [Julius]
Mar 25 Aoû 2020 - 22:20

   

     

   

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— Amalia & Julius
Julius ne voulait plus discuté, il l’avait a son goût assez fait et les choses à régler était pour le coup pour lui régler il fallait maintenant passer à autre chose, une chose beaucoup plus primaire. Parler ne servait a rien dans certain cas et là ils avaient sans doute plus besoin de contact pour se rassuré que de mot. Leur duo avait toujours plus fonctionné sur le physique que sur la parole, cela avait toujours fonctionné ainsi et il était peut-être bon de retourné dans un terrain plus connu et plus sécurisant pour eux. Et ce fut lui qui pour une fois amorça la chose, en posant le chaton d’abord pour venir prendre la jeune femme dans ses bras. Ce fut d’abord chaste, mais pas longtemps la main apaisante qui faisait des cercles dans son dos devient rapidement une main taquine qui passa sous ses vêtement pour aller toucher sa peau, il avait ce besoin de la sentir réellement peau contre peau, pour retrouvé ce qui faisaient deux un duo. Il attrapa sa nuque pour la rapproche de lui mais elle ne lui laissa pas le temps de finir son action, elle l’avait déjà comprise et c’était jeté à sa bouche, un baiser valait mille mots que certain disait, là c’était clairement le cas, tout passait dans ce genre de corps à corps passionné et passionnant.

Il ne voulait pas bouger de ce salon, il allait la possédé ici, et il la porta posant ses mains sous ses fesses alors que la jeune femme se laissait porté, elle avait très bien compris ce qui allait se passer pour elle, et visiblement elle en avait envie, car elle lui retira son haut, lui demandant de la prendre maintenant, tout de suite. Lui-même retira ce qui couvrait le haut du corps de la brunette, il voulait la voir, pouvoir sentir sa poitrine contre son torse sans entrave. Et tout vola, aucun d’eux n’étant capable de mesure, entre frottement baiser et parole qui ne faisait que faire grimper la température. Il voulait la faire crier, et elle le mettait au défi d’y arrivé, sachant bien qu’il n’était pas le genre d’homme a accepté un défi sans le relevé.

Sans un autre mot, il reposa la jeune femme à terre, il retira son pantalon c’était une tenue militaire qui n’était sans doute pas le plus simple à retiré mais qui lui donnait terriblement envie, il retira ensuite son propre pantalon, son boxer, et avec un sourire espiègle il tira sous la culotte d’Amalia jusqu’à la craqué. « Compris madame je vais être un véritable animal » Et d’un coup il la repris contre lui, souleva de nouveau ses fesses, et la souleva sans que cela ne soit un problème, avant de s’empaler en elle violemment. Tout ceci se passait de mot, il avait eut ce besoin d’être en elle et il avait combler ce besoin il ne bougea pas tout de suite, profitant simplement de la sensation d’être en elle, parce qu’il se sentait bien là. Mais d’un coup il se montra bien plus virulent, ses coups de rein n’était pas tendre, et pas délicat, il ne cherchait pas à lui donner de l’amour, il cherchait un plaisir sauvage qui les avaient consumé lors de leur première nuit, alors qu’ils avaient lutté pour contrôlé une baise mémorable.

Il voulait qu’Amalia perde la tête sous le plaisir qui parcourait son corps, c’était son plan et il ne comptait pas s’en détourné, même si sa jambe finirait sans doute par le rappeler à l’ordre, heureusement sa nouvelle table, et son canapé n’était pas loin et pourrait accueillir leur ébat qui ne s’arrêterait sans doute pas rapidement. Ils avaient un manque à combler et l’appel du corps et du plaisir était difficile a contenir pour eux. Le brun continuait pour le moment à frapper de manière régulière entre les cuisses de son amante, tapant aussi par moment sur ses fesses qu’il maintenait en l’air, d’un coup il se pencha dans le cou de la brunette et la mordit légèrement, elle avait demandé de la baise elle allait en avoir, il ne ferait pas dans la dentelle.




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