Mia avait attendu ce moment depuis quelques semaines déjà. Enfin, après deux ans d'absence, elle allait retrouver l'homme de sa vie; son frère. Cependant, ce moment qu'elle avait tant espéré, avait du se préparer avec minutie. En effet, malgré les moyens avantageux de la famille de la brune, la jeune Becker s'était concentré sur son bien-être, avant celui de sa famille. Chose qui impliquait une coupure totale avec les deux membres masculins restant.
Autant ne plus parler à son père avait été facile, autant se séparer de son frère avait été une des choses les plus dures de sa vie. La fratrie Becker avait toujours été très proche. Mia passait son temps à s'inquiéter du bonheur et de la vie de son ainé. Et pourtant, à la mort de sa mère, elle s'était recentrée sur ses émotions et avait décidé d'accepter la proposition du professeur Renolds, soit 2 ans dans un pays en besoins médicaux. Mia avait pris le premier avion pour le Mexique après des adieux remplis d'émotions.
Elle savait que son frère allait sûrement lui en vouloir de ne pas lui avoir donner de nouvelles. La brune lui avait envoyé quelques lettres, mais pas assez pour raconter deux ans de galères, de retrouvailles avec elle-même et d'objectifs définis. Maelan allait sûrement aussi lui en vouloir par rapport à Joras, ce garçon qui avait partagé sa vie pendant quelques années et qu'elle avait failli épouser dans le continûment des choses. Homme qu'elle avait brisé en voulant se couper de son ancienne vie.
C'est Maria qui l'avait accueillie à son retour, sans en parler à Joras. Elle l'avait embarquée dans son vieux 4x4 jusqu'à son nouvel appartement. Oui, Mia avait prévu son retour avec brio. Le retour à son ancienne vie impliquait quelques nouvelles choses, comme un lieu de vie autre que l'ancienne maison familiale. La jeune femme de vingt-deux ans avait pourtant décider de continuer ses études en médecine, rentrant en première année de master. Elle avait passé ses examens de Bachelor peu après son retour en Europe. Un diplôme bien mérité selon son professeur accompagnant. En effet, son mémoire sur les peuples défavorisés avait beaucoup impressionné le jury.
C'est une lettre à la main que Mia se tenait devant la caserne d'Altona, l'endroit où travaillait son frère depuis quelques temps déjà. Ses jambes tremblaient comme la veille d'un examen. C'est dans un pantalon noir coupé droit, un t-shirt blanc et un foulard rouge dans les cheveux qu'elle entra enfin dans la caserne. Elle croisa alors un pompier entrain de nettoyer un des camions.
- Bonjour? Est-ce que Maelan Becker est là?
"Buck? Il doit sûrement être dans la salle de pause ou il est peut-être rentrer... On revient de mission."
- Oh, je vois...Bon eh bien je passerai un autre jour alors.... Dites lui que Mia est passée...
Le jeune pompier leva un sourcil. Peut-être avait-il entendu parler de la jeune femme?
"Mia? Attendez, je vais le chercher."
- Non, ne vous dérangez pas...Il doit être très...
"BUCK! Y A UNE CERTAINE MIA POUR TOI! C'EST URGENT! "
Mia regarda alors son interlocuteur se diriger vers la salle de pause à la recherche du brun. La jeune femme posa alors sa main libre contre son collier, dernier souvenir de sa mère, attendant l'arrivée du pompier.
Nouvelle journée, une de plus passé à la caserne, il passait son temps entre son travail et Lorna qui était chez lui et dont il s’occupait tout les jours pour l’aider à retrouvé ou sans doute à trouvé réellement une vie équilibré qu’elle n’avait sans doute jamais eut. Cela lui prenait beaucoup de temps et il n’avait plus pensé à autre chose depuis un moment ce qui était une bonne chose pour lui, parce qu’il ne voulait pas avoir à penser à tout un tas de chose qui n’était pas forcément joyeuse. Il passait du coup le plupart du temps à la caserne avec ses collègues qui était une véritable famille pour lui quand sa routine fut une fois de plus coupé par la voix d’un des hommes qu’une autre équipe, cela commençait à devenir régulier il avait bien trop de visite ici comme si cela était sa maison alors qu’il avait un appartement où il pouvait recevoir ses proches mais il ne devait pas y passer assez de temps vu que tous c’était visiblement donné le mot pour venir le trouvé ici sachant sans doute qu’il serait plus certain de la voir ici qu’ailleurs. En tout cas il descendit quand on cria le prénom de Mia et le fait que cela soit urgent, Maëlan n’était pas fou il savait qui se trouvait en bas il ne connaissait qu’une Mia, sa sœur qu’il n’avait pas vu depuis près de deux ans ce qui n’était pas pour le rendre heureux bien entendu. Et il ne savait pas vraiment pourquoi elle était revenue aujourd’hui comme cela d’un coup venant le trouvé dans son boulot de manière urgente, avait-elle eut un problème il n’espérait pas mais en même temps il était en colère contre celle-ci. Enfin bref il se dépêcha de descendre pour s’assurer que le type qui l’avait appelé ne c’était pas trompé dans le prénom de la jeune femme il le prendrait mal très mal si cela était le cas même si peu de gens ici savait qu’il avait une sœur porté disparu depuis deux ans. Sans le moindre contact avec elle il ne savait pas si la jeune femme était en vie ou non et où elle se trouvait, il avait quitter le domicile familiale à sa disparition et il n’avait plus eut de contact avec personne, ce qui lui avait permit de grandir d’un coup le changeant radicalement dans le bon sens du terme selon lui.
Quand il arriva en bas des marches il se rendit bien compte qu’il s’agissait réellement de sa sœur et son visage se ferma, il aurait aimé sourire et la serrer dans ses bras pour lui montré sa joie mais il ne pouvait tout simplement pas, parce que cela serait trop facile pour elle, et qu’elle ne méritait pas un bon accueil de sa part même si il pouvait comprendre pourquoi elle avait décidée de quitter la ville pour un temps leur famille n’étant pas des plus stable et joyeuse, la mort de la mère de famille ayant fini d’achevé le tout pour eux. « Mia ? » Il ne voulait pas y croire son esprit refusait un peu de coopérer parce qu’il ne voulait sans doute pas espérer dans le vide cela serait une terrible désillusion si cela n’était que le fruit de son imagination. « Tu est là ? Pourquoi ? » Cela n’était sans doute pas ce qu’elle attendait de lui mais il avait besoin de savoir si elle venait parce qu’elle avait un soucis ou si elle rentrait réellement à la maison.
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Re: Pourras-tu me pardonner? {Maelan}
Dim 3 Nov 2019 - 1:53
MAËLAN & MIA
POURRAS-TU ME PARDONNER?
Quand Maelan fit son apparition, Mia comprit bien évidemment qu'il ne s'attendait pas du tout à sa venue. C'était simple, son visage s'était fermé à sa vue. Mia se sentit tout à coup légèrement mal à l'aise. Oui, elle s'en voulait de l'avoir laisser sans nouvelles, mais la mort de leur mère et son investissement auprès des enfants défavorisés l'avait obligé à faire certains choix, comme espacer les discussions avec son frère ainé.
- Salut Mae... prononça-t-elle d'une voix qui fut peu assurée. Nerveusement, la jeune femme passa une main dans ses cheveux, tandis que son regard croisait celui du pompier.
- Eh bien...je suis venue te voir. Parce que...je suis de retour. Définitivement. Elle s'était attendue à des retrouvailles moins froides, mais le regard de son frère en disait long sur sa pensée. Il ne croyait pas à sa venue et sûrement qu'il pensait qu'elle allait lui demander des comptes.
La brune serra instinctivement le collier qu'elle avait autour du cou, avant de tendre l'enveloppe à son frère.
- J'ai pas osé poster cette lettre pour te faire une surprise de mon retour, mais je voulais quand même te la donner en mains propres...
Un petit sourire timide se dessina alors sur ses lèvres, attendant que son frère prenne le morceau de papier minutieusement décoré et calligraphié de son nom. Puis, elle recula d'un pas, comme pour laisser du temps à Maelan de digérer la nouvelle.
- Tu as le temps pour un café...? Je pense qu'on a pas mal de choses à se raconter toi et moi...Surtout qu'on est seuls à présent...
Seuls. C'était évident. Vu qu'elle n'avait plus contact avec son imbécile de père, Mia n'avait plus que son frère dans son entourage. Lui et sa famille de choix, Maria et éventuellement Joras, si on pouvait le compter parmi la famille. D'ailleurs, elle ne l'avait pas revu depuis son atterrissage en Europe. Peut-être car elle avait bien trop peur de sa réaction. Chose normale quand on abandonne celui qui est sensé être l'amour de sa vie.
Elle semblait perdue, bredouillant des mots, butant, débrouillant pour s’expliquer car visiblement elle revenait pour de bon vivre ici, mais Maëlan ne la croyait plus, elle l’avait laissé en plan durant deux ans et il ne pouvait plus lui faire confiance, c’était douloureux pour lui parce que sa sœur était la femme de sa vie fut un temps, avec sa mère et il avait perdu les deux en même temps. L’une parce qu’elle était décédée et l’autre parce qu’elle avait fuit sans lui donner la moindre nouvelle durant deux ans ce qui ne passait pas, alors il n’arrivait même pas a être réellement heureux de la revoir alors qu’il devrait l’être parce qu’elle était vivante et avait l’air en bonne santé et que cela devrait suffire pour le rendre heureux mais il ne l’était pas totalement et ne voulait pas montré le bout de joie qu’il ressentait. « On est pas noël pourtant je pensais que les miracles arrivaient à ce moment là de l’année, deux ans sans nouvelle deux ans bordel Mia et tu viens me voir comme ça ? » Elle avait dans un sens la chance d’être sa sœur parce qu’il ne voulait pas lui faire de mal et qu’il ne cesserait jamais de l’aimée, elle gagnait ainsi le droit de le voir en colère et de pouvoir s’expliquer et se faire pardonne ce qui n’aurait pas été permis à une autre personne lui ayant fait le même coup, le privilège de la famille sans aucun doute, pour la mémoire de leur mère aussi qui n’aurait pas supporter de voir ses deux enfants se déchiré et s’éloigner l’un de l’autre comme ils l’avaient fait.
Quand elle lui tendit une lettre, qu’elle lui réservait en surprise pour son retour il se demanda si il avait le droit de l’étripé sur place, une surprise elle voulait lui en faire une alors qu’il avait passer la première année à faire cauchemar sur cauchemar ayant la trouille qu’on vienne le trouvé un moment pour lui annoncer le tragique décès de sa jeune sœur il ne savait où dans le monde et elle voulait garder son foutu retour secret et pensait qu’une simple lettre allait faire l’éclipse de ce qui c’était passer. Mia ne se rendait sans doute pas compte de ce qu’elle avait fait vivre à son frère aîné et le désespoir qu’elle avait fait naître en lui en disparaissant de la sorte. « Une surprise, tu voulais me faire une surprise, putain Mia j’ai cru que tu était morte moi ! Suicidé quelque part dans le monde et que je te reverrais jamais, pas un coup de fil par une seule lettre je savais pas où tu était et toi tu revient avec une lettre non posté pour me faire une surprise ! Tu as de la chance d’être une femme et d’être ma sœur parce que là j’ai réellement envie de te mettre mon poing dans la figure » Et il lui prit la lettre des mains sans l’ouvrir, sans la lire, il n’avait pas besoin de le faire après tout elle était là elle pouvait parler comme une grande et assumé pour une fois les choix qu’elle faisait, elle n’était plus une petite fille qu’il devait protéger, elle l’avait empêché de le faire durant des années.
Il avait même envie de réduire sa lettre en cendres pour lui faire prendre conscience de son état de colère mais il ne voulait pas se faire remarqué de trop, il était pompier et mettre lui même le feu ne serait sans doute pas la meilleure chose à faire pour le bien de sa carrière. « Je n’ai rien à te dire, je suis fâché contre toi et je ne vais pas joué l’hypocrite qui raconte sa vie comme si de rien était, et je ne suis pas seul, je ne le suis plus. Mais nous allons aller prendre un café et tu va m’expliquer pourquoi revenir comme une fleur après tout ce temps » Oh non Maëlan n’allait pas aider la jeune Becker, il n’était pas une personne méchante ou colérique il était un peu borné certes mais il faisait toujours tout avec le sourire malgré son impatience notoire quand il n’avait pas ce qu’il voulait et sa cadette allait sans doute ramer pour pouvoir retrouvé le frère qu’elle avait quitter mais c’était le prix à payer quand on blessait foncièrement un membre de sa famille.
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Re: Pourras-tu me pardonner? {Maelan}
Jeu 21 Nov 2019 - 17:44
MAËLAN & MIA
POURRAS-TU ME PARDONNER?
Mia avait bien reconnu quelques caractéristiques du caractère borné de leur père, dans le comportement de Maelan. Des deux, il était le plus vexable et rancunier, mais Mia pouvait comprendre son discours et ses gestes à son intention. Il est vrai qu'elle n'avait fait aucun effort, pensant d'abord à son propre bien-être, avant celui des autres. Un acte égoïste selon un avis extérieur. Cependant, Mia savait que si elle était resté en Allemagne, elle aurait sombré. Sombré malgré le soutien de son frère, de son (ex)fiancé et de sa meilleure amie. Maria avait été la seule à lui donner le feu vert et a même la pousser à partir. Ce n'était pas une véritable fuite, plus un besoin de recul.
La froideur et l'énervement de Mae finirent par laisser Mia de marbre. Elle savait qu'il ne fallait aucunement réagir. La jeune femme était dans le tort au sujet de son frère, elle ne pouvait clairement pas le nier. Si elle se mettait à crier, elle le perdrait à tout jamais.
Quand il prit sa lettre sans l'ouvrir, Mia ne put s'empêcher de pousser un petit soupir. Le terme suicide la fit frémir au contraire. Oui, elle avait failli passer à l'acte. Plusieurs fois. C'est son professeur, ses proches et sa mission qui l'avait poussé à ne pas céder à la tentation. Qu'est ce qui se serait passé si Maelan avait appris ces derniers mois sa mort prématurée? Certainement qu'il aurait encore plus souffert que de sa fuite.
Mia ne quittait pas le regard de celui qui avait côtoyé ses jours enfantins et le laissa s'exprimer dans son intégralité. Certes, quelques larmes vinrent se glisser au bord de ses pupilles, mais elle resta forte. Elle ne devait aucunement craquer. Surtout avec du monde à proximité.
- Bien. Tu sais quoi? Je vais t'expliquer tout de A à Z ici et maintenant.
Elle prit une grande inspiration.
- Si je suis partie, c'est que j'avais une occasion professionnelle qui était à ma portée. Tu sais comment la mort de maman m'a brisée et je t'avoue que je n'avais qu'une envie, certes égoïste, mais un besoin vital. J'avais besoin de faire mon deuil, Mae. J'avais besoin de ne plus voir la maison et sa chambre pendant un temps. J'avais besoin de ne plus voir le café où on allait tout les samedi boire un café au caramel et manger des strudels. Je n'ai jamais été comme toi, fort de caractère. Alors oui, on aurait pu se soutenir, mais c'était au-dessus de mes forces. Si j'étais restée ici, je serai passée à l'acte et toi, maria et Joras vous m'auriez trouvé les veines ouvertes!
Les larmes commençaient doucement à couler.
- Alors oui, au début, je voulais refuser. Pour toi, pour Joras et pour Maria. Mais c'était beaucoup trop dur. Tu te souviens le lendemain de l'enterrement? Maria m'a invité chez elle. C'est elle qui m'a poussée à acheter mes billets d'avions et répondre positivement au professeur Binns. Parce que j'étais au bout du rouleau.
Mia essuya ses larmes d'un revers de manche.
- Mais j'ai été parfaitement égoïste en coupant tout contact avec toi. J'étais tellement prise par mon travail que je n'arrivais pas à écrire. Et puis qu'est ce que j'aurais pu te dire? "Salut frangin, je suis à deux doigts du pétage de câble, alors je fais du 25h sur 24 pour oublier le visage de maman que je vois tout les soirs?" Que je fais des cauchemars toutes les nuits depuis 2 ans en me demandant comment tu vas?
La brune finit par mordre sa lèvres, avant de soupirer.
- Je sais, c'était clairement une mauvaise idée de revenir comme une fleur. En plus, tu dois avoir plein de boulot en cours....Je crois que je vais rentrer.
Est-ce qu'elle était entrain de se comporter comme quand ils étaient enfants? Inconsciemment, c'était le cas. Mais Mia ne le faisait pas exprès.
Le blond ne pouvait pas être plus ouvert, plus accueillant, parce qu'il avait souffert du départ sans un mots de sa soeur, beaucoup trop souffert pour pouvoir pardonner parce qu'elle revenait tout simplement maintenant. Il savait que sa soeur espérait sans doute mieux, un peu plus de joie mais elle devait bien se douter que cela ne serait pas le cas son caractère n'était pas différent du moins pas totalement différent il avait un peu évolué et était un peu plus sage mais son coté têtu était déjà là depuis longtemps et avait prit de la place depuis que son père n'était plus là pour lui faire la misère dès qu'il ouvrait la bouche.
Alors oui il pensait mérité mieux que deux année de silence, mieux qu'un retour avec un je suis rentré sois simplement heureux, et il attendait des explications des bonnes qui pourrait lui faire oublier sa colère mais il n'était pas certain que quoi que puisse dire Mia il pourrait réellement oublié sa colère, du moins pas tout de suite. Cela lui prendrait sans doute du temps avant de pouvoir passer l'éponge et ne plus en vouloir à sa soeur même si il allait sans doute pouvoir le mettre de côté une fois qu'ils auront passer cette première conversation difficile, et il ne prit pas la parole laissant la brune expliquer ce qu'elle avait a expliqué c'était plus facile ainsi si il se mettait à parler a tort et à travers elle allait sans doute s'arrêter se perdre et cela allait prendre trop de temps et il n'aurait pas la patience.
Au final tout ce qu'elle disait n'aidait pas le blondinet à calmer sa colère sourde simplement à la faire grandir, avoir besoin n'était pas une explication suffisante, lui avait eut besoin de sa soeur et elle n'avait pas été là pour lui, il c'était retrouvé totalement seul sans nouvelle du dernier membre de sa famille qui lui restait et visiblement elle ne pensait pas du tout à cela seulement à elle même. « Oui tu aurait dû bordel de merde Mia je suis ton frère, j'ai perdu ma mère autant que tu a perdu la tienne, je me suis retrouvé dans la ville ou tout me la rappelait seul, totalement seul sans même savoir si justement tu ne t'était pas suicidée dans un coin, sans savoir si j'allais te revoir un jour ou non, partir oui mais le faire correctement et avec le minimum de respect aurait évité ce genre de conversation » Le fait qu'elle ai besoin de s'éloigné il pouvait le comprendre, pas forcément être en accord avec, mais il pouvait accepter et comprendre mais pas un départ comme ça sans un mots sans le moindre respect pour lui pour sa peine qui était présente aussi il avait eut des phases de déclin et elle n'avait pas été là pour lui.
« Tu est pas la seule à souffrir Mia bon sang arrête de te regarder le nombril et tu verra que les autres autours de toi on mal aussi mon deuil de maman je l'ai toujours pas fait j'en parle pas c'est tabou au possible pour moi » Parce que cela était encore douloureux pour lui, trop et cela jouait sans doute dans sa relation avec les femmes et la façon dont ils les considérait, ils avaient perdus les femmes qu'il pensait ne jamais perdre. « T'aurait réagit comment toi si moi je m'étais barré hein ? T'aurait réagit comment si tu était revenu et que je m'étais finalement pendu parce que seul la pente aurait été trop dur à remonté pour moi ? Je croyais avoir une soeur qui serait présente à vie pour moi, le genre de soeur qu'on ne laisse pas tomber et qui nous rend l'appareil, tu m'a laissé tomber alors oui clairement revenir ici comme une fleur était ta deuxième plus mauvaise idée de ta vie » Maëlan était heureux de la savoir en vie, en bonne santé c'était important pour lui mais il ne pouvait effacer tout le reste et il avait besoin d'évacuez la colère et la ranceour pour pouvoir repartir sur des bases plus saines par la suite.
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